Une journée chez les humains, dans une ville voisine.

Le soleil se levait une fois de plus sur la ville de Karakura. La fraîche température de l'atmosphère ne donnait guère envie de se lever pour sortir. Nous sommes en hiver, le Soleil se fait rare. Dans un petit appartement situé à l'extérieur de Karakura, un réveil, un parmis tant d'autres, se met à sonner. Les rayons lumineux de l'astre réveillaient la ville. Enfin, pas tout à fait, car depuis plusieurs jours maintenant, d'étranges phénomènes naturels perturbent la ville et ses habitants paniquent. Tremblements de Terre, attentats, réchauffement climatique, les hypothèses sont nombreuses.

Le réveil sonne. Il sonne. Il sonne encore. Il semble crier à l'éveil d'un jeune homme endormis juste à côté. Après plusieurs secondes, il se réveilla enfin. La tête dans le brouillard, le garçon se leva après avoir éteint le fameux réveil. Encore somnolant, il avança vers le salon dans lequel sa grande soeur est déjà en train de déjeuner. Il s'approche d'elle.

" Pffff...Flemme de me lever ce matin...Salut, Nee-san. "

Il se saisit de son bol, du paquet de céréales, et se remplit l'estomac. Plusieurs minutes passent, et voila venu le moment de la préparation physique avant une nouvelle journée de cours à l'Université. Un coup d'oeil dans le miroir en sortant de la douche, un coup de peigne, un sourire ravageur, un t-shirt noir, un jean, des chaussures en cuir. Dernières vérifications, ça y est, le grand Miryoku Hinoïri est fin prêt pour affronter la journée ! Il embrasse une dernière fois sa soeur, saisis son sac en bandoulière, et franchit la porte de l'immeuble.

" Tu devrais prendre une veste.
-Hmmm..... "

Il resta figé quelques secondes, les mains dans les poches, le regard dur, comme s'il s'apprétait à agresser quelqu'un. Le visage mystérieux, les cheveux dans le vent, que pouvait-il attendre ? Plusieurs secondes passèrent dans le plus grand des silence, lorsque soudain, le visage de Miryoku se crispa et devint pâle.

" Oh bon sang qu'il fait froid ! "

Il remonta les marches quatre par quatre, et rentra dans l'appartement.

" Laisse-moi deviner... Il fait froid ?
- Hein ? Non, bien sur que non ! J'ai juste oublié quelque chose dans ma veste, et pour ne pas arriver en retard, je la prend, héhéhé ! A plus, Nee-san ! "

Il enfila rapidement sa veste noire, nicha ses mains dans les poches rembourées, et se mit à braver le froid matinal. Il marcha en direction de l'Université, lorsqu'un petit appareil sonna dans sa poche droite. Instinctivement, Miryoku le sortit et lu le message reçu.

" Bonjour, Hinoïri-san ! Encore une belle journée sanglante à prévoir aujourd'hui ! Bonne journée, le charmeur ! Kisuke Urahara-SAMA "

Avec le sourire, Miryoku rangea lentement ce quir essemblait trait pour trait à un téléphone portable. Cet appareil est une invention de celui qui a longtemps elevé Miryoku et sa soeur, Kisuke Urahara. Miryoku étant très curieux de savoir ce qu'il se passe dans les mondes spirituels, Kisuke lui a confectionné une sorte de fil infos intantanné qui lui envoie les informations importantes sur ce qu'il se passe pendant la guerre. Car oui, Miryoku et sa soeur savent très bien que le chaos causé dans la ville de Karakura n'est pas dû à des catastrophes naturelles, mais bel et bien à la guerre qui oppose les Shinigamis aux Arrancars. Heureusement, Miryoku et sa soeur vivent et vont en cours dans une ville voisine, ce qui les préserve plus sérieusement de la guerre qui officie dans Karakura.

Soudain, alors qu'il était plongé dans ses pensées à s'imaginer les combats de ses "héros", une voix douce se fit entendre au loin. Le jeune homme n'y préta pas attention, jusqu'à ce que cette voix se manifeste par une saisie brutale du bras droit de Miryoku, comme si quelque chose s'y accrochait. Miryoku tourna la tête sur sa droite et y vit une jeune fille, une copine du garçon, qui était dans la même promotion que lui.

" Ah tiens, salut Mina ! Tu vas bien ?
- Oui ! Mais j'ai froid !
- C'est le principe de l'hiver, je crois. Allez, viens-là. "

Quel gentleman ce Miryoku, offrir ses bras en signe de réconfort à une pauvre jeune fille gelée par le froid de l'hiver. Plusieurs minutes passèrent avant d'arriver à l'Université. Le premier cours se tenait dans un amphithéatre d'environs 400 places, autrement dit un lieu de cours de taille moyenne à l'Université. Comme tous les jours, Miryoku arriva en compagnie d'une fille, ce matin c'était Mina. Il faut dire qu'il est quelqu'un d'apprécié dans sa promotion, et il apprécie également les gens qui l'entourent. Après les salutations et les petites discussions du matin, le cours pouvait commencer.

" Hey, psssst! Miryoku ! Tu faisais quoi hier après les cours ? Je t'ai vu partir avec la cible, j'ai essayé de t'appeler, tu répondais pas!
- Je répondrai à cette question si tu réussi à passer une journée sans dire d'absurdité !
- Pouah, facile ! "

La matinée passait tranquillement, lorsque l'enseignante posa une question simple aux étudiants :

" Rappelez-moi qui est l'actuel président de la société du...
- DON KAN'ONJI !! "

Un silence pénétra la grande pièce pendant de longues secondes, comme s'il n'y avait personne. Autant les étudiants que l'enseignante, personne n'osait bouger, ni même cligner des yeux. Soudain, comme un raz-de-marée s'abattant sur les côtes, un éclat de rire collectif gronda dans tout l'amphi. L'auteur de cette fantastique blague n'était autre que le garçon ayant interpellé Miryoku précédemment...

" Dommage, j'avais tellement de choses à te dévoiler...Il faut croire que ça ne sera pas pour aujourd'hui !
- Quoi, il veut savoir pourquoi t'étais injoignable hier, c'est ça ? Haha, sois pas jaloux, il était avec moi ! Mais... Tu n'en sauras rien !
- Tsss, il m'énerve à toujours avoir la préférence des nanas...
- Allons, tu as quand même vachement plus d'humour que moi ! On peut pas t'enlever cette superbe qualité ! "

La matinée avança encore et encore. Nous voilà pour les cours de début d'après-midi. La journée étant bien lancée, Miryoku consultait régulièrement son appareil informatif.

" Dernières nouvelles. L'Arrancar Margera Wonderwice est mort. Le Chef des Vizards, Tagoraï, affronte Gin Ichimaru. "

A la lecture de ce message, Miryoku écarquilla les yeux. Il s'imaginait le combat de titan que celà devait être. Il suivait déjà depuis un bon moment l'évolution de ces grands personnages. Il admirait particulièrement la force et le courage de celui qui avait physiquement le même âge que lui, mais mentalement des centaines d'années d'avance, à savoir Yagoretsu. Il sentit l'excitation monter en lui, et sourit largement. Le cours finit par se terminer.

" N'oubliez pas, les notes de votre partiel du début du mois sont affichées au secrétariat. "

C'est toute une horde d'étudiants qui se dirigea en toute hâte vers le précieux panneau indicatif du secréatriat. Miryoku avança calmement, les mains dans les poches, confiant. Il balaya du regard la liste.

" Hinoïri : 16. Voilà, je crois que tout est dit, je suis génial !
- Shiboun : 9. Raaah je le savais !
- Héhéhé ! "

Une vie étudiante normale. Enfin presque, car avec les incidents en ville, les soirées habituelles n'ont plus lieu, et c'est fortement compréhensible. Une fois rentré à l'appartement, Miryoku vit qu'il était seul. Il s'installa devant la télé, et s'aperçu que le journal télévisé parlait encore de catastrophes inexpliquées dans la ville de Karakura. Les habitants pensant à une malédiction, préfèrent faire leurs valises et évacuer la ville. Les autorités ne savent pas comment réagir.

" Normal, les humains ne peuvent rien contre ce qu'il se passe. D'après ce que je sais, Aizen Sôsuke doit sacrifier des milliers d'âmes pour créer une clé. Si il en arrive là, ça va faire très mal ! "

L'appreil informatif sonna.

" 45 Shinigamis tués dans l'après-midi. "

Puis quelques secondes après, une nouvelle sonnerie.

" Hinoïri-san, c'est Kisuke. Je voudrais que tu passes à la boutique rapidement, j'ai quelque chose dont je dois t'informer, c'est important. Préviens ta soeur."

De quoi pouvait-il s'agir ? Urahara-sensei avait-il un soucis, lui que les problèmes n'effraient pas ? Quoi qu'il en soit, Miryoku allait se rendre à Karakura le plus rapidement possible. Il saisis un post-it et un crayon et laissa un message à sa soeur avant de partir rapidement.

" Rejoinds-moi chez Urahara-sensei. "

Alors que le Soleil n'était pas levé, Jihi était déjà réveillé, à vrai dire, elle se levait tôt, bien que sa journée ne commence beaucoup plus tard. Le matin était pour elle comme un dernier répit avant attaquer la journée, et surement pas un moment pour continuer de feignasser au lit comme son frère. Ainsi, elle profitait du calme du matin pour remettre en ordre l'appartement, mais également effectuer un jogging matinale, passer à la boulangerie chercher quelques viennoiseries fortement appréciés par son petit frère. Puis, une fois rentrée, après une douche, elle prenait un café tout en regardant la télévision. Chaque jour, les informations ne permettaient pas de dire quelle phénomène se produisait à Karakura. Mais pour Jihi et pour son frère, tout était clair, ils étaient capables de voir les âmes, une chose qui changeait radicalement l'idée que les hommes pouvaient se faire. Un monde remplit de merveilles et de dangers que presque personnes ne pouvaient voir. Chaque jour, elle savait pertinemment qu'en allumant la télé, elle verrait dans le dos des reporters, des hollows et plus précisément des Arrancars semant la panique. Chaque fois qu'elle voyait tout cela, elle était apeuré par l'idée que ces monstres s'en prennent à elle, et pire encore, à son petit frère.

Alors qu'elle avait finit son café, le regard tourné vers le soleil levant dehors au dessus des grattes ciels, de magnifiques couleurs orangées filtrées à travers le double vitrage de la fenêtre, elle admirait le spectacle toujours pensive...Son frère entra dans la pièce, celui ci lui dit bonjour avant de s'installer pour prendre son déjeuner, mais elle ne détournait pas vraiment le regard de la fenêtre. Disons qu'elle avait une particulière le matin, et son frère n'hésitait pas à lui faire remarquer. Ce comportement étrange avait commencé avec le début de cette guerre, guerre invisible, mais guerre qui causerait la mort de nombreux gens. Elle n'arrivait pas à se donner une image de l'investigateur de cette guerre, ce Aizen Sosuke, et rien qu'a l'idée qu'il puisse fabriquer son Ouken, la rendait terriblement nerveuse, effet accentué par le café.

Elle se leva pour aller à l'évier et laver sa tasse, chose faite, elle alla préparer ses affaires, tout comme son frère, elle était à l'université, elle y était brillante, et son frère semblait décidé à suivre la même voie si ce n'était pas dans le but de la dépasser, chose déjà faite en terme de taille. Celui ci revint prêt à partir et lui dit à ce soir, elle se sentait déjà mieux de voir son petit frère attaché à elle.

" Tu devrais prendre une veste.
-Hmmm..... "

Une heure après que son frère soit partit, ce fut à son tour de prendre le bus, pour aller à l'université. Là-bas tout allais mieux, ses soucis s'évaporaient en voyant ses amis souriants, la guerre ne semblait pas s'étendre sur les villes voisines. Et les savoir en bonne santé, la rassurait amplement. Ses amies étaient comme toutes amies, c'est à dire, formidables. Les garçons de sa promotion étaient fort sympathiques et pour certains vraiment charmeurs.
Alors qu'elle profitait de la pause pour souffler, deux filles présentes dans l'amphithéâtre, vinrent l'interpeller.

"Dis moi ! Ton frère ne serait pas Hinoïri Miryoku, en première année ?
-C'est cela...pourquoi donc ?
-Ooooh, c'est pas vrai ??! Tu veux bien nous inviter chez toi ce soir ??!
-Eh bien, une autre fois désolé, ce soir nous avons déjà quelque chose de prévu"

Elle avait bien entendu mentit, elle ne voulait en aucuns cas que son frère fréquente des filles plus âgées que lui, même si d'ailleurs il faisait plus vieux que son age. Il était déjà assez tiraillé de tous les cotés par les filles de première année, et les garçons...il ne valait pas mieux en parler...Car pour la plus part, c'était elle, qu'ils venaient coller, chose qu'elle détestait énormément.

"Ah, c'est pas vrai ! Mais tu vas me laisser tranquille, oui ?!
-Allez ! Je te demande juste d'aller au cinéma avec moi ! Je t'emmène sur ma moto !
-Merci mais j'ai mieux à faire
-Raah, réagit pas comme ça...bref c'est pas grave, je t'appelle ce soir !
-Quoi ?! Comment as tu obtenu mon numéro ?
-A ton avis ? Passe le bonjour à Miryoku !
-Grraaah, lui il va avoir mal ce soir !"

Le reste de la journée se passa correctement et à la sortie des cours, elle ralluma son téléphone éteint. Plusieurs messages de ses amies qui lui demandait de venir au karaoké la semaine prochaine, une pub sans le moindre intérêt...et un message de son frère. Message disant :

" Rejoinds-moi chez Urahara-sensei. "

*-Il ne changera jamais, il ne m'explique jamais pourquoi...Et il continu d'appeler Kisuke comme ça...C'est bien un garçon...*

Elle prit donc le bus qui la déposa à la gare de Karakura, l'un des rares accès encore desservit par les bus. Étrangement lorsqu'elle se rendait chez Urahara Kisuke, elle ne se sentait jamais apeuré, surement par la figure paternelle de ce dernier...

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