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 Repousser les limites

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Hisoka (inactif)
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Hisoka (inactif)


Masculin Nombre de messages : 218
Âge : 33
Date d'inscription : 07/11/2008
Fiche Technique : Joker

Feuille de personnage
Nom du zanpakutô/Nature du pouvoir: Shukichigai
Niveau: Combattant Surpuissant / LVL 14
Reiatsu:
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MessageSujet: Repousser les limites   Repousser les limites EmptyDim 28 Mar - 18:29

L’entré dans le Dankai se fit sans encombre et en moins de temps que prévu, il vit en vit la sorti… Karakura. Ou plutôt, les restes de Karakura. L’endroit ou il venait de tomber était ravagé, peut-être même plus que n’importe qu’elle autre coin de ville. Il n’avait rien à y faire, personne à y rencontrer mais son départ précipité de la Soul Society ne l’avait pas fait réfléchir quand à une destination bien précise. Ne restant pas plus longtemps dans un endroit aussi mort que le village du Rukongai qu’il quittait, il prit la direction d’une ville proche qui, pour sa part, avait survécu à la destruction provoqué par l’Ouken.

La bonne heure de marche qu’il fallu pour atteindre son objectif lui avait permis de réfléchir à deux ou trois choses. Il devait aller à la Dimension Royale pour affronter Aizen et conclure sa promesse faites à Suiteki mais, depuis qu’il avait senti le niveau de Tagorai et de Yamamoto, il comprenait douloureusement qu’il n’était absolument pas près. Aizen était sans doute aussi fort que ces deux là, peut-être même plus, alors comment lui, le Joker, qui venait de succomber à la folie sous le poids du réiatsu d’un vieux sénile pouvait-il espérer vaincre Aizen. Il n’avait que trois options. Abandonné, ce à quoi il se refusait, s’entrainer sans fin et ne jamais vraiment savoir à partir de quel moment il serait suffisamment puissant, ou bien trouver des alliés de sa trempe pour le suivre. La deuxième option était pour lui la plus simple, même si, d’un point de vue réaliste, elle ne menait pas à grand-chose. Seulement, l’idée de faire équipe avec d’autre ne l’enchantait pas trop. D’abord parce que ce n’était pas dans ses habitudes et surtout parce qu’il lui faudrait de puissant allié qui risquait de réveillé ses pulsions primaire et... Vous connaissez la suite. Et puis, qui accepterai de suivre un type comme lui…

La ville n’était plus qu’à une centaine de mètre devant lui, et tandis qu’il comblait cet espace pour y trouver un hôtel ou manger et dormir, il fut surpris de voir sa route barrée par Shukichigai qui était apparut comme ça. Rien qu’en se regardant dans les yeux, Hisoka compris la raison de cette venu. Un entrainement. Encore un. Il avait l’impression de ne faire que ça et, à chaque fois il rencontrait un adversaire qui le mettait au devant d’une faiblesse qui devait être comblé. Ce choc avait été encore plus violent depuis sa rencontre avec Tagoraï et, même si ce n’était pas le genre de chose qui l’abattait facilement il devait bien avouer qu’il n’était pas trop satisfait de cette situation.

« Arrêtes la déprime, et suis-moi. »

Sans bronché mais quelque peu soupçonneux, Hisoka s’écarta de la route qu’il empruntait alors pour suivre son zanpakuto jusqu’au bord d’un splendide lac, ou verdure et animaux avaient trouvés le paradis. C’était un lieu idéal pour se reposer, se détendre. Les derniers « restes » de la folie passagère d’Hisoka avaient disparut d’un coup, le laissant plus frai, plus motiver que lors de sa marche. L’entrainement dont il n’avait pas trop envie alors devenait maintenant un objectif à atteindre rapidement et impérativement.

« Alors qu’est-ce que tu voulais me montrer… ? »

« On la vue tout les deux. Tagoraï et le vieux sont à un niveau largement supérieur au notre, et tu dois t’en douter mais Aizen doit être plus ou moins au même stade.
A l’heure actuel, tu n’as pas la moindre chance de faire quoi que ce soi… et malheureusement… je crois que tu n’en seras jamais capable… »


Le choc fut terrible. Le visage de Shukichigai était grave. Pour la première fois depuis longtemps, il était sérieux dans son attitude et dans ses propos. Hisoka, qui venait tout juste de récupérer confiance fut littéralement assommé. Celui qui n’avait jamais montré aucune faiblesse venait de lui dire qu’il ne serait jamais aussi fort que la seule personne qu’il comptait tuer à l’heure actuelle.

« Qu’est-ce que tu racontes. De bons entrainements, de bonnes techniques et… »

« Tu sais très bien que ça ne changera rien. Tu as atteint un seuil. Une barre qui va devenir infranchissable dans peu de temps. Tu approche de tes limites, tu t’en rends compte n’est-ce pas… ? »

« Et qu’est-ce que tu propose hein ? Que je m’arrête là ? Que j’abandonne ma promesse ? Que j’arrête de chercher Macchi ? »

« Ah vrai dire, j’ai peut-être une solution. »

« … ? »

« Deviens un vizard… »

Un lourd silence tomba après ces mots. Même la nature retint son souffle pour laisser à Hisoka le temps d’entendre et de comprendre ce que disait cet homme tout aussi sérieux.

« En fait j’y réfléchit depuis notre combat contre Fuschisou Tsuki. Je m’étais convaincu que ça ne servait à rien mais depuis peu, je me rends compte que c’est peut-être ta seule issue. En devenant en partie un hollow, tu vas briser cette fameuse barrière et pouvoir repousser tes limites. D’ailleurs… »

« Arrêtes tes conneries tout de suite. »

« … ? »

« Tu crois vraiment que je vais faire un truc pareil. Je ne pense pas qu’on devient un vizard comme ça et je n’ai pas besoin de l’aide de ces bestioles pour progresser. »

« Quoi ? Tu refuses cette chance alors que tu as été capable de tuer Suiteki pour avoir le Bankai ! Je te comprends p… »

Le coup était parti. Le poing d’Hisoka avait atterrit en plein milieu du visage de Shukichigai qui tomba à l’eau avant de revenir sur la terre ferme, crachant l’eau qui s’était infiltré dans ses poumons.

« Mais bordel tu comprend pas que c’est ta seul chance de respecter tes promesses. Tu le sais au fond de toi, il n’y pas d’autre moyen. N’es-tu pas près à tout pour réaliser tes rêves. »

Si Hisoka montrait une rage quasi sans borne, il savait au plus profond de lui qu’il n’avait peut-être pas d’autre solution pour atteindre un stade supérieur. Il le sentait depuis un moment déjà, cette fameuse borne infranchissable que son potentiel avait placée là. D’ici quelque temps, tout entrainement, aussi bon soit-il ne pourrait plus rien changer à son état. Cette idée, prenant un peu plus de place dans son esprit, apaisa sa colère. Il avança vers le bord du lac, dépassant Shukichigai crachant les dernières gouttes. Assis à observer l’autre côté du rivage il fut bientôt rejoint par son partenaire de toujours. Les esprits s’étaient refroidit et une véritable réflexion s’engagea sur la possibilité d’un nouveau locataire dans les corps du Joker.

Ce n’est que deux heures plus tard que la décision fut prise. Le soleil commençait déjà à chuter lorsqu’Hisoka se décida à se lever et à prendre une nouvelle direction. Il avait abandonné son projet d’aller dans cette ville pour y manger et dormir. Pourtant, il ne prit pas non plus la direction de Karakura. Il avait un autre objectif : la maison d’une vieille amie.

La nuit était déjà tombée lorsqu’il sonna à la porte de la petite maison, écarté de l’activité des centres villes. Perdu au milieu d’une splendide verdure, Hisoka se permis d’entré malgré que personne ne l’ai encore enjoins à y pénétrer. Allumant les lumières, il fit un bref tour d’horizon sans n’y trouver personne. Apparemment, la personne qu’il était venu voir n’était pas encore là. Tant pis, il l’attendrait. En attendant, il fit quelques choses qu’il ne pensait pas devoir faire. Empruntant une porte qui donnait sur des escaliers sans fin, il les descendit marche par marche, un air de mal à l’aise clairement affiché. Après une bonne dizaine de minutes, il déboucha enfin là ou il devait. Une vaste cave, creuser dans des dimensions colossale, peinte et arrangé de tel sorte que quiconque aurait pu y voir la réalité d’un désert. C’était là qu’il avait tué Suiteki. Bien qu’il en ait fait le deuil, la douleur était toujours présente. Et puis, il la trouva. Celle qu’il cherchait était là, assise sur le sol, tenant dans ses bras un objet relativement grand qu’il n’arrivait pas à encore bien définir.

« Kurenaï ? … Salut, qu’est-ce que tu… Hein ? Suiteki ? »

« Oh, Hisoka… salut… »

Un visage miné par la fatigue et la tristesse, voilà la seule chose qu’Hisoka pouvait voir de celle qui l’avait aidé à obtenir le Bankai. Mais le plus surprenant n’était pas là, l’objet quelle tenait dans les mains était un corps, et pas n’importe lequel, celui de Suiteki, apparemment réincarné. Cependant, à y regarder de plus près, il y avait quelque chose d’étrange. La chair était vide de toute vie. Une sorte de marionnette sans âme. »

« J’ai réussit à reconstituer son corps à partir de l’ADN d’un de ses cheveux. J’attends que son âme revienne. »

Elle était complètement folle. Elle avait perdu tout usage de sa raison sans pourtant perdre de ses capacités d’ancienne shinigami de la douzième division. Le chagrin d’un amour perdu, voilà ce qui l’avait ruiné. Et le pire, c’est qu’elle n’en voulait même pas à Hisoka, l’assassin de son cœur.

« Tu voulais quelque choses ? »

« Je suis désolé de te demander ça après ce que j’ai fait mais, j’aurais besoin de ton aide. »

« Je ne t’en veux pas, ne t’en fait pas. Je sais très bien ce qui s’est passé, je m’y étais préparé. »

Hisoka ne pouvait s’empêcher d’être mal à l’aise devant le sourire de la jeune femme. Il aurait préféré qu’elle le déteste pour ce qu’il avait fait plutôt que de sentir au fond d’elle une colère qui ne pouvait exploser sur personne. Mais elle était là seule à pouvoir l’aider. C’est pour cette seule raison qu’il lui exposa tous ses problèmes : la barrière à ses pouvoirs, l’idée de devenir un vizard, etc…
Après quelques minutes de discussion, Kurenaï l’invita à sortir de la cave et à quitter le corps artificiel et éternelle de Suiteki pour entrer dans une pièce qu’il n’avait encore jamais vue. Une sorte de bureau-laboratoire remplis de papier, d’ordinateur, de flacon et tous les autres instruments nécessaires à une scientifique de son calibre. Farfouillant dans quelque dossier, elle finit par sortir une petite boite en bois, gravé de quelques symboles incompréhensibles. A l’intérieur, deux petits miroirs qui redonnaient à Hisoka sa propre image.

« Tu crois que ça va marcher ? »

« A vrai dire, je ne l’ai jamais expérimenté, mais c’est la seule chose que je connaisse qui puisse t’aider… sans devenir un vizard.
Je l’ai mis au point peu de temps après que Kisuke ait crée l’Hougyouku. »


« Merci pour tout… et… je suis sincèrement désolé pour Suiteki… Te promettre que je tuerais Aizen te le rendra pas mais sache le, j’exécuterais ses dernières volontés… Mais s’il te plait, arrête de vivre comme ça… C’est dur à voir, même pour quelqu’un comme moi… »

Plongeant dans les bras du Joker sans prévenir, Kurenaï déversa toute les larmes de son corps. Toute la colère et la tristesse conservée en elle depuis tout ce temps explosa en un instant. Ne sachant trop comment réagir devant cette situation, Hisoka n’en resta pas moins heureux, elle aussi devait faire son deuil… et tout commençait pas là. Après quelques derniers signes d’adieu, Hisoka reprit la route vers son fameux lac, les deux miroirs en poche alors que la nuit était déjà bien avancée. Une fois sur place, le Joker laissa Shukichigai apparaitre auprès de lui et lui donna l’un des deux miroirs.

« T’as bien compris, tu lâche ton réiatsu dedans et après… surprise… »

« Ouais, tache de pas mourir de ton côté. »

« Tu déconnes, c’est moins qui risque de poiroté le temps que tu reviennes. »

« Un défi ? »

« C’est parti ! »

Prenant une large inspiration, les deux compères se concentrèrent sur leur reflet et, comme pour enclencher le mécanisme, ils libérèrent leur réiatsu à l’intérieur de l’objet ce qui les laissa comme figé dans la verdure… Leur course à la puissance avait commencé, au plus profond d’eux même, afin de détruire la barrière qui empêchait leur progrès. Si tout fonctionnait, la limité imposé par leur nature serait pousser un peu plus loin. Il n’avait pas besoin de devenir un vizard finalement. Ils avaient chacun de leur côté le potentiel de briser les frontières des shinigami de base. Même si leur limite n’allait pas totalement disparaitre, elle irait plus loin et, quand ils les auraient de nouveau atteintes et que plus rien ne pourrait les repousser, alors peut-être que devenir vizard serait la dernière solution, la dernière option. En attendant, ils avaient de la marge… une marge qui leur permettaient d’être eux même jusqu’à la toute fin.
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