Entrainement d'Ozeki Rensei -Septembre-

Légende : Ju' ; Ozeki ; Mon Sabre ; Le Vent ; Sa conscience ; Ann .

On raconte que les éléments basiques sont le feu, l'eau, l'air et la terre, les scientifiques d'aujourd'hui sont persuadés que les éléments sont en fait les molécule, neutrons qui tournent autour d'un proton. Pour ma part, je pense que les éléments basiques qui régissent notre monde sont au nombre de trois : le gazeux, le solide et le liquide.
Ozeki Rensei

Ozeki est quelqu'un qui médite beaucoup, il parle souvent à son sabre et a des entretiens très chargés avec lui. Il habite une vieille maison avec deux compagnons de route, Ju' et Ann. Ju' est musclé et grand, et adore parler, tandis qu'Ann est plutôt le contraire, petite et fluette, elle est très timide et ne parle jamais pour ne rien dire. Aujourd'hui, Ozeki parle des hollow, de plus en plus puissants, mais concentrés on ne sait où, laissant en paix karakura. Ju', le second de la petite bande dirigée par l'exilé arrive pour faire son rapport, manie qu'il a pris et qui n'est pas près de s'arrêter.

-Le rapport : Aucun problèmes, pas de hollow qui se sont approché à moins d'un kilomètre de la maison. Le ciel est beau et tout le monde est heureux. On a même...

Son chef se masse le ventre et recommence à parler d'un entrainement avec son sabre.

... Ann qui a réussi à parler avec son sabre, apparemment il s'appelle Kan'jaku no Mori. Son sabre a l'apparence d'un corbeau, un peu comme votre sabre qui ressemble à un faucon et le mien qui a l'image d'un ange avec des ailes noires. ... Eh, j'ai une superbe idée, et si on renommait notre groupe les Ailes de L'enfer ou un truc comme ça, je connais quelqu'un qui pourrait nous confectionner des ailes a rajouter sur nos habits, et on pourrait aussi rajouter des becs sur nos nez pour faire plus oiseau !!! Ça me fait penser à cette blague qui ...

Ozeki éclate d'un rire homérique avant que Ju' ait fini sa blague, car Sanbai Keijou vient de lui raconter un de ses rêves complètement givré. C'est à ce moment que le subordonné réalise que son idole ne l'écoute plus. Le chef chasse une mouche invisible d'un coup de tête et replonge dans la conversation qu'il a avec sa moitié. Ju' se retire en grommelant quelque chose sur la politesse qui se perd et les tartes à la crème qui n'ont pas assez de crème. L'exilé lève la tête, regarde son larbin disparaître et demande à son sabre quand il pourrait faire ce qu'il a proposé, le faucon écarte les ailes et pousse un cri strident, puis répond maintenant et ici, mais sans être dérangé par ces êtres qui servent de compagnons à son maitre, et qu'il juge inutile.

Ozeki sort de la maison.

« Ça pue ici, faudra laver. Je vais demander à l'autre bon à rien qui me sert de le faire. »

-Eh, les gars, me dérangez pas pendant quelques heures s'il vous plait, je travaille, merci. hurla Ozeki.

L'ex shinigami referme la porte et se tourne vers Sanbai Keijou.

-C'est bon ? Demande Ozeki.
-On peut commencer. répond la matérialisation de son zanpakutoh.

Tout se brouille, et le banni a l'impression qu'il sort de son corps. Il ouvre les yeux et voit la terre, avec, là-haut, la soul-society. Puis tout devient flou à nouveau et il a la sensation d'être aspiré dans lui-même.

« C'est grisant comme truc, faudra recommencer. Eh ben, ça ballote en tous cas. »

L'exilé donne un léger coup de tête et a le choc d'un atterrissage brutal sur un sol dur comme de la roche. Il bat des paupières et regarde autour de lui.

« Une grotte ! Faite en métal on dirait ! »

L'ex shinigami s'approche des parois et les touche, puis s'essuie prestement sur son t-shirt, comme s'il était mouillé.

«  Effectivement, c'est bien du métal. »

Surpris, Ozeki sort de la grotte par un chemin tortueux menant un peu plus haut et se retrouve dans une brume épaisse. Trouvant une esquisse de chemin, il s'y engouffre et monte de plus en plus haut, ne s'arrêtant que pour se masser le ventre.
Arrivé en haut, il se lisse les cheveux d'une main, tout en battant l'air de l'autre, comme s'il voulait écarter la brume. Singulièrement, c'est ce qui ce passe et la brume s'envole, laissant Ozeki voir le paysage sobre des tréfonds de son sabre.

«  Ce sont des collines arides, constituées de métal, et en cela aucune n'échappe à la règle. Leurs bases sont recouvertes d'eau, on dirait. Ou alors un semblant d'eau, ... Non, ce n'est pas de l'eau mais un liquide rassemblant de l'eau, mais surtout du sang et un liquide noir, surement du poison. »

L'exilé chasse une mouche invisible sur sa tête de la main.

« Ça forme une mer qui aurait été percée par en-dessous d'une multitude de pointes de métal. Avec constamment une chape de brume sur le haut des collines. Mon monde intérieur est sobre mais je m'y retrouve parfaitement. »

Ozeki s'assoit et se masse les tempes, signe qu'il réfléchit. La nappe de brume revient et Ozeki se perd dans ses pensées. Il s'endort. Il a une nuit mouvementée et il se réveille fréquemment. Il se réveille le lendemain néanmoins frais et dispos. Il remarque que quelque chose s'étire dans ses bras, il les écarte et découvre l'image que prend toujours son sabre, un faucon pèlerin.

« Mais c'est mon zanpakutoh préféré ! »

Ozeki serre son sabre dans ses bras jusqu'à ce que le faucon se libère.

-Cache-toi dans la brume. lâche Sanbai Keijou sur un ton neutre en s'envolant.

L'ex-shinigami se lève et se dépoussière machinalement, alors qu'il est propre comme un sou neuf.

« Comment j'ai fait hier, quand j'ai fait que la brume s'en aille ? Je me souviens plus ... »

-Va-t-en brume, je te l'ordonne. Clama Ozeki.

Devant son essai vain, l'exilé s'assoit en tailleur, joint ses mains, ferme les yeux, se concentre, visualise la brume et la chasse d'un coup de vent. Lorsqu'il ouvre les yeux, pas un poil de brume, mais le faucon qui l'observait.

-La première partie de ton entrainement est commencée. Le gazeux est la rapidité, l'esquive. Lance le zanpakutoh. Tu dois maintenant esquiver toutes les lames de gaz que je vais t'envoyer.

Ozeki se lève et la brume revient brusquement.

« Tu n'as pas le droit de l'enlever, cette fois. » entend l'exilé dans sa tête.

Et il se plia en deux, une tache de sang sur le ventre.

« Je ne vois pas les lames. »

L'ex shinigami commence à courir mais est atteint à l'aisselle gauche.

« Je déteste être touché là, mais comment faire ? »

Ozeki essaye de distinguer quelque chose dans la purée de pois et un mince courant d'air écarte un peu de ce gaz épais et lourd.

« Ce gaz est vraiment dense. »

L'exilé chasse une mouche invisible d'un coup de tête et reçoit une troisième lame dans la cuisse.

« Aah, ça fait mal, c'est affreux... »

L'exilé se couche et respire profondément en inspirant tout l'air pur qu'il trouve et rejetant l'air vicié. Il se concentre et se recroqueville dans son âme. Il ressent deux brèves douleurs qui disparaissent aussitôt. Quelqu'un l'aurait vu à ce moment précis, il n'aurait pu croire que cet homme était encore mais le banni est seul dans le monde de son âme et de son sabre.

« Je quitte mon corps... Je dois trouver la solution avant que mon corps ne meurt. »

Ozeki réfléchit, et une partie devient claire.

« La brume, c'est le gaz, donc... »

L'exilé sourit et se masse le ventre endolori par deux lame invisibles. La brume se rapproche et s'éloigne comme la marée à quelques pas du flanc gauche du banni. Ozeki le remarque et tend le bras gauche vers ce mouvement. Cette fois, l'ex shinigami voit la lame qui fond sur lui à une vitesse folle et l'attrape au passage, non sans se blesser la main et une petite frayeur. La lame s'évapore dans ses mains. Toutes les lames qui suivent, Ozeki les évite, il bouge avec le vent. Dès qu'une lame arrive par derrière, le vent le prévient et il se fond dans le vent pour esquiver.

Enfin, le faucon arrive sur un courant descendant qui le porte et félicite son maitre. Il soigne ses blessures et s'assoit pour méditer. Il se relève plus tard, quand le soleil devient rougeoyant et provoque des reflets dans la nappe de gaz au dessus de sa tête.

« C'est beau , vraiment beau. »

Ozeki tourne sur lui-même pour admirer le spectacle, quand soudain le faucon sort de la brume, « -tiens il était pas avec moi lui ?- » et plonge dans l'océan immatériel et coloré des sommets des collines métalliques.

-Maintenant tu vas courir contre moi sur un quatre-cent mètres. Dit Sanbai Keijou en passant au dessus de son maitre.
-OK. Répond Ozeki. Je peux méditer avant ?
-Ça ne sera pas utile, puisque la solution de l'exercice n'est pas la même que le précédent.

Le faucon part en trombe et le banni démarre aussi vite qu'il le peut, mais sans réussir à talonner son sabre qui prend de l'avance. La course se finit et Ozeki arrive une dizaine de secondes après son zanpakutoh. Il remarque alors qu'ils se trouvent sur une plaine de métal, sans aucun nuage à l'horizon ni ce liquide un peu rouge qui borde les collines.

« Eh ben, je vais en découvrir des trucs ici. »

Le faucon déclare qu'ils sont sur le plateau. C'est un large plateau surélevé avec en son centre un lac, et bordé sur ses cotés de murs de brume tellement épais qu'on a du mal a y bouger. C'est le centre de ce monde.

-Nous pourrons y faire la course plusieurs fois. lance le sabre.

Le départ est donné, et la course commence, similaire à l'autre. En chemin, l'exilé remarque qu'il n'y a aucune forme de vie, à part lui et le faucon.

« Je devrais réinsérer une forme de vie dans ce désert total. »

Ozeki ferme les yeux et entend le vent lui souffler aux oreilles. Il écoute attentivement, et arrive avec une quinzaine de secondes de retard derrière son zanpakutoh. Une nouvelle course commence, et cette fois l'ex shinigami écoute dès le début ce que lui chuchote le vent.

-C'est encore une épreuve sur le gaz, utilisez le gaz présent dans le vent pour vous porter, et pour mieux irriguer votre sang. chuchote la bourrasque.

Ozeki arrive cette fois avec seulement sept secondes de retard, sous les encouragements de son faucon. Le faucon relance à nouveau la course.

-Cette fois c'est jusqu'à ce que tu me rattrapes, Rensei. clame le faucon avant de partir.

Ozeki part et avec ses mains, amasse le gaz qu'il croise et le place au fur et à mesure sous ses pieds et dans son sang. Puis, seulement dans son sang lorsqu'il juge en avoir assez pour le porter. Sa vitesse quadruple alors et il double rapidement son entraineur. Il s'arrête en percutant cet étrange mur gazeux s'y méprenant à un matelas.

Le faucon arrive, et le félicite.

« C'est plutôt utile de maitriser la forme gazeuse, vraiment. »

-Nous passons à la deuxième partie de l'entrainement : le solide. C'est ta force physique, ta résistance et ta défense. Tu devras faire une grotte de tes mains nues. renseigne Sanbai Keijou.

« Faire, forer plutôt, une grotte dans ce métal ! Ce doit être très dur. Je vais essayer de parler au vent. »

Ozeki essaye de le contacter mais ne réussit pas. Il pousse le métal de toutes ses forces et comme il s'en doutait, ne fit pas bouger le métal d'un poil.

«  Bon, pour ça je sais comment faire. Je dois me relier avec ce métal. »

L'exilé marcha un peu, et s'arrêta au bord du lac. Il se pencha et posa ses mains à plat sur le métal brillant et froid. En osmose avec le métal, il poussa de toutes ses forces et poussa encore, faisant apparaître une dépression, de plus en plus profonde, de plus en plus large. Il saute dans le trou ainsi formé et pousse l'un des cotés vers le haut, pour former un toit rudimentaire. Puis il continue de forer son trou, et avec ce qu'il a appris le jour d'avant, forme un matelas de gaz très épais. Puis, dans un trou qu'il fore ensuite, il met du gaz chaud qu'il avait repéré en courant.

« Pas mal, comme doux foyer. Je vais faire une petite sieste avant le prochain exercice. »

Ozeki se masse le ventre et s'endort, plus fatigué qu'il ne voudrait bien l'admettre, épuisé par le travail physique intense qu'il a accompli pendant quelques heures. Sa sieste s'étend dans le temps mais reste calme. Il est réveillé par son faucon..

-Tu as assez dormi, fainéant. Se plaint l'entraineur. Maintenant tu vas encaisser...
-Quoi ? Encaisser ? Je comprends pas ... répond le banni.

Le faucon se pose, bat des ailes bruyamment, « -on dirait un bruissement de tissu de soie.- » et sort un gourdin rehaussé de pointes, tout de ce même métal. Il s'approche de moi et porte un coup de cette lourde arme à son maitre. Surpris, mais vif quand même, Ozeki amasse du gaz et effectue un bond prodigieux, largement hors d'atteinte. Le sabre s'approche lentement et annonce d'un voix grave que c'est un entrainement de résistance, non pas d'agilité. Le banni se résigne et se campe sur ses positions en essayant de ne pas montrer sa peur. Il a les genoux qui tremblent, et son cœur bat la chamade. Sanbai Keijou assène un coup puissant dans les cuisses. L'ex shinigami est projeté à quelques mètres et souffre le martyr.

-Relève-toi

« Hein ? »

Ozeki se relève et se masse les cuisses.

« C'était quoi ça ? »

Sans céder à la panique, fidèle à lui-même, l'exilé se concentre et attend un nouveau coup. Ce dernier arrive précipitamment, sur le bras droit. Le banni entend ses os craquer.

-Reste debout

« Je deviens fou ? Qu'est-ce qui ce passe ? »

Les jambes du battu flageolent, mais Ozeki prend sur lui et reste debout. Bien vite arrive un nouveau coup dans la poitrine. Et l'exilé tombe presque, se rattrape au dernier moment.

-Résiste

« Qui est-ce ? »

Ozeki résiste et se redresse. Il chasse une mouche invisible de la tête et bombe le torse, lève la tête et regarde le prochain coup venir. Cette attaque est destinée à l'aisselle droite. Il ferme les yeux.

« Je déteste être touché là, je ne veux plus être touché là !!! »

L'ex shinigami se sent solide, comme un roc.

« Comme si on m'avait mis dans une gaine de métal. »

La future victime de son zanpakutoh ouvre les yeux et ne se sent plus future victime de son zanpakutoh, le métal recouvre son coté gauche et le gourdin ne provoque qu'une gerbe d'étincelle. Quand le métal se liquéfie et retourne au sol, Ozeki s'écroule par terre et tombe dans les bras de Morphée...

« Ma tête !!! Ça cogne dur là-dedans !!! J'ai l'impression d'avoir été passé entre un marteau et une enclume. Ton mon corps me fait mal. »

Les yeux encore collés par le sommeil, Ozeki se lève et baille. Il se masse le ventre et s'étire, provoquant une série de craquements. Cette série est interrompue par l'arrivée du faucon.

« Je suis dans ma grotte ! Ce doit être Sanbai Keijou qui m'a transporté jusqu'ici. »

-Bien joué, Rensei, mais maintenant nous passons à l'épreuve de défense, utilisez votre maitrise du solide, ça devrait venir assez rapidement. annonce le sabre.

Tout d'abord, le faucon leva une énorme masse de liquide et le projeta sur son maitre.

« Le métal se contrôle comment déjà ? »

-Le gaz se contrôle avec la pensée, en étant concentré. Le solide se contrôle par les mouvements, tout comme l'eau.

« C'était qui ça ? »

-Je suis ta conscience

« Eh bien merci pour votre aide. »

Ozeki lève les bras et un pylône sépare le liquide en deux parties, qui, aussitôt quelles sont bien distinctes, s'effondrent sur le sol. Puis Sanbai Keijou lève un énorme marteau du sol de métal, et l'abat sur Ozeki, qui s'y attendait. Ce dernier crée un mouvement circulaire sur ses cotés, ses bras arrivent au dessus de sa tête lorsque le mouvement est terminé. Et par ce moyen, il s'enterre dans le sol et s'y enfonce jusqu'à une dizaine de mètre de profondeur. Puis il remonte et, comme un bouchon qui serait soumis à une trop forte pression, est projeté volontairement très haut dans le ciel.

« Je suis comme un boulet dans un canon, dans les deux sens. »

Le canon Gasu envoyé par son zanpakutoh passe en dessous de lui sans lui causer le moindre mal. Le faucon réagit vite et envoie une multitude le lames gazeuse sur son élève. L'exilé s'entoure alors d'une sphère métallique qui le repose en douceur sur le sol.

-Bon, maintenant, la troisième partie de ton entrainement et non pas la moindre, la forme liquide, celle qui représente ta puissance de frappe, tes techniques en rapport avec le sabre et ta concentration, associée avec ta capacité à analyser et à réfléchir. Clame Sanbai Keijou. Contre toutes attentes, il n'y aura qu'un exercice. Nous excluons les techniques en rapport avec le sabre et la puissance de frappe, puisque tu as déjà travaillé ta force avec le solide.

« Bon, maintenant on va donc travailler la réflexion et l'analyse, quel va être l'exercice ? »

Ozeki se lève et demande à son sabre quel va être l'exercice.

-Repose-toi d'abord. Lui répond son sabre.
-Bien. Entendu.

D'un bond prodigieux aidé par un amas de gaz, l'exilé se retrouve devant sa grotte et entre en se préparant à une bonne nuit de repos. Sa nuit est longue et lorsqu'il de réveille, il est déjà tard dans l'après-midi. Ozeki sort et appelle son zanpakutoh. Le faucon arrive et l'exilé lui demande quel sera l'exercice. Sanbai Keijou lui répond :

-Tu auras à éviter, bloquer mes attaques, et à un certain moment je laisserai une ouverture, tu n'auras qu'à envoyer une attaque bien placée.
-Non, pour pimenter un peu je devrai te toucher d'un coup de poing ou de pied. Ça marche ?
-Si tu en as envie...

L'exercice commence par un marteau de métal et un fouet liquide, envoyés simultanément mais l'un sur la gauche, et l'autre sur la droite.

« Non, pas d'ouverture là, il est encore trop défendu. »

Ozeki se lisse les cheveux et saute au dessus des deux armes qui se percutent.

« Il va m'attaquer encore, je vais attendre, attendre un peu. »

Le sabre enchaine avec un canon Gasu et puis une pluie transformée au dernier moment par le faucon géant en projectiles solides, une pluie mortelle, en quelque sorte.

« Aïe, je pourrai pas tout éviter, il est trop sur ses gardes. »

Le banni s'en tire en construisant un toit solide avec le sol. Il ne peut cependant pas éviter le canon qui lui percute le coté gauche, en lui causant des coupures dures à cicatriser sur tout le coté touché.

« Comment faire ? Attendre, juste un peu ... »

Sanbai Keijou, lui, lève un nuage et le lance sur son maitre.

« C'est ça ! C'est ce qu'il me fallait. Je vais faire une bulle d'air autour de moi pour ne pas me faire toucher, et puis, après diversion, je le toucherai. »

L'exilé s'entoure d'air et étend le dangereux nuage autour de lui jusqu'à son zanpakutoh. Ozeki envoie un courant d'air à la gauche de son entraineur et puis part à la droite, sort de la chape de brume et donne un coup de pied aux côtes et percute... du solide, une belle statue ressemblant comme deux gouttes d'eau au faucon géant.

« Zut, un piège... Derrière !!! »

Ozeki se retourne juste à temps pour recevoir une boule liquide dans le dos, son sabre s'étant juste recouvert de métal.

-J'ai triché, je te l'accorde, tu m'as eu. Concède Sanbai Keijou. Mais tu as cru à un piège et la dessus, je t'ai eu. Je t'accorde le match nul. Et encore, je suis gentil.
-Te fous pas de moi, tu as triché ... C'est moi qui ai gagné.
-Non, c'est un match nul...
-Eh, oh, c'est moi qui gagne. T'as pas à discuter, c'est comme ça et c'est tout. Fin de la parenthèse, OK ?

« Quel tricheur celui là. »

Et pendant qu'Ozeki se masse le ventre, le faucon s'envole, amenant son maitre avec lui, pour retourner chez eux.

L'ex shinigami se réveille brutalement et sursaute au moins jusqu'au plafond lorsqu'il voit les visages anxieux de ses deux amis.

-Vous allez bien ? Lance Ann.
-Vous êtes la depuis trois jours chef ! Ajoute Ju'.
-Trois jours ? C'était bien en tout cas ... finit Ozeki

« Je recommencerai ça ... Une prochaine fois, et plus longtemps ! »

-Heu, combien de rapports ? Demande doucement Ozeki.
-Eh bien, ... 3, mais on peut les passer ce n'est pas très grave. Répond Ju' gêné.
-Sans te vexer, c'est vrai qu'ils sont un peu longs. Renchérit Ann pour soutenir Ozeki.

Et pendant que ses subordonnés se chamaillent, Ozeki part faire une sieste.