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 La tourmente.

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AuteurMessage
Yagoretsu Tagoraï
[Staff™] Chef Vizard
[Staff™] Chef Vizard
Yagoretsu Tagoraï


Masculin Nombre de messages : 1320
Âge : 33
Date d'inscription : 12/05/2008
Fiche Technique : Clique Ici

Feuille de personnage
Nom du zanpakutô/Nature du pouvoir: Koutaïshi no Hi
Niveau: Chef Vizard / LVL 19
Reiatsu:
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MessageSujet: La tourmente.   La tourmente. EmptyMar 19 Aoû - 16:02

Installé contre un arbre, à l'ombre des rayons du soleil, je m'assoupis. Je me mis à rêver, ou plutôt cauchemarder. Depuis ma rencontre avec Gin Ichimaru, et ses paroles, j'étais déstabilisé. Raviver la douleur suite à la mort de ma mère, c'était un coup bas, vraiment bas. Je revoyais en boucle cette scène, même si je n'étais pas présent, Gin avait trouvé les mots forts pour m'atteindre psychologiquement, me faisant culpabiliser. Pour des raisons de clarté, ce récit sera conté à la 3e personne, pour une fois. Petit à petit, je revivais le passé...


Un jour de printemps, il y a de nombreuses années.


" Hahaha, ça chatouille!
- Raï, ne joues pas avec le feu de la cheminée, tu vas te brûler!! Enlève-toi de la!
- Mais Maman, le feu est mon ami, je veux jouer avec lui!
- Ne dis pas n'importe quoi. C'est l'heure, tu dois aller à l'école, ne sois pas en retard, Raï.
- Oui Maman.
- Hmm, ce garçon m'étonnera toujours, il est complètement insensible au feu, je devrai peut-être en parler à un médecin...
- Au revoir, Maman, à ce soir !
- Oui oui, à ce soir mon petit! * Tousse * Ah, encore cette maladie...
- Tu vas bien Maman ?
- Kuf Kuf Kuf, Oui ca va, ne t'inquiètes pas, allez file, Haha! "


Quelques heures plus tard, alors que le jeune Raï Kameki, mieux connu sous le nom de Tagoraï Yagoretsu, était à l'école, il ne se doutait nullement de ce qu'il se tramait ailleurs... A commencer par le Hueco Mundo.

" Raaah, je hais rester ici, il n'y a strictement rien à faire, les faibles se tapissent dans le sable, les forts vivent à Las Noches, cette nouvelle race, Arrancar je crois, tsss ils deviennent forts... Mais je ne suis pas assez idiot pour me laisser influencer, je suis un Vasto Lorde. Je vais aller faire un tour dans le monde des humains, ce monde est aussi ennuyeux que le Hueco Mundo, mais je verrai du paysage... "

Le Vasto Lorde s'engoufra dans un Garganta en direction du monde des humais. Pendant ce temps, sur Terre, à la maison des Kameki.

" Hmmmm *Soupir* Tu nous manques... "

Dit la mère de Raï Kameki, en regardant une photo familiale, ou figure éternellement, le père absent du jeune garçon. Soudain, un bourdonnement accompagné de violentes palpitations se firent ressentir dans le corps de la jeune femme.

" Oulaa... Non...Non, pas maintenant... "

Trop tard, elle tomba de tout son poid contre le sol, à quelques centimètres de la cheminée, le bras droit directement dans les flammes, qui entamèrent une douloureuse progression sur le bras de la mère du jeune garçon. Elle était souffrante d'une lourde maladie incurable, elle savait qu'elle n'en n'avait plus pour très longtemps. Elle succomba en l'absence de toute personne susceptible de l'aider. Les flammes, dérangées par la chute, se propagaient assez rapidement et s'attaquait non seulement au corps inerte de la jeune femme, mais aussi au bois de la maison.

Pendant ce temps, le soir était tombé sur la ville, et le jeune Raï Kameki rentrait chez lui après une longue journée d'école. Bien qu'il était un garçon toujours en tête de la classe, il n'étais pas fan de travail scolaire. Le soleil disparaissait progressivement derrière les immeubles et les montagnes lointaines. Alors qu'il marchait sur le trottoir d'une route déserte, un nuage de poussière vint caresser ses jambes. Le jeune garçon s'arrêta et se tourna vers la source.


" Alors ici aussi il fait nuit... Bon sang, je n'arrive jamais au bon moment...Hmm? Un humain... Tu peux me voir ?
- ... "


Le jeune garçon voyait parfaitement la créature d'environ 1m80, d'une forme relativement proche de celle d'un humain. Le Vasto Lorde était assez mince, une peau verte, un masque blanc et rouge sur le visage, des yeux lumineux.

" Tu n'as pas peur ?
- ...
- Tu sais que je peux te tuer avec un seul doigt... "


Raï Kameki ne ressentait aucune peur à la vue de cette chose surpuissante, lui même ne comprenait pas pourquoi. Ses yeux bruns ne lâchaient pas ceux du Hollow.

" Je suis Raï Kameki. Tu es un Hollow, n'est ce pas ? Tu n'es pas le premier que je vois, mais je n'ai pas peur. Je ne te considère pas comme une menace, je ne saurais t'expliquer pourquoi... "

Tout en prononçant ces paroles, une aura blanche entoura les deux êtres, qui ne comprenaient nullement ce qu'il se passait. Le Vasto Lorde était inéluctablement attiré par ce jeune garçon.

" Mais... Qu'est ce qui m'arrive?!
- Quel est ton nom, Hollow ?
- Qu'est ce que tu me fais ?! Laisse moi, ou je te tue!
- Je ne fais rien, mais je n'ai pas peur. J'ai toujours su que les Hollows étaient attirés par les personnes qui ne ressentent pas la peur, tu es en train de me le prouver. Quel est ton nom ? "


Le Vasto Lorde se résigna, ce voyage de distraction, il n'avait jamais pensé qu'il prendrait une tournure aussi spéciale. Mais il savait que le jeune garçon avait raison, les Hollows sont constamment habités par une peur primaire omniprésente, et se plient devant un être sans peur. Etrangement calme, suite à un lourd soupir, le Hollow déclara :

" Mon nom est... Yagoretsu Tagoraï.
- Qu..?! Yagoretsu ?! "


Depuis toujours, la famille du jeune Raï possède d'étranges capacités, notamment à voir les esprits, ou ressentir des présences grâce à la puissance de l'âme. Dans les temps anciens, ils devaient vivre en exil, soupçonnés de sorcèlerie. Les temps ont évolué, mais par précaution, la famille s'était trouvé un nom d'emprunt, Kameki. Mais le nom originel de la famille, et Raï le savait, c'était Yagoretsu. Mais le plus étrange, c'était le prénom.

" Je sais ce que tu te dis, petit. Tu te demandes comment est-il possible que nous possédions le même nom, et le même prénom... Et bien de ce que j'en sais, chaque Hollow, du moins chaque Vasto Lorde, à son équivalent en tant qu'humain. On raconte que la fusion des deux rend l'être final dôté d'une force inimaginable. Je dois avouer que je n'y ai jamais vraiment cru jusqu'à maintenant. Tu ne m'as pas donné ton identité, mais je t'ai senti, et ton étonnement confirme mes impressions. Alors si le destin nous a poussé à nous rencontré, nous sommes extrêmement chanceux, nous allons, comme les plus puissants membres de la famille Yagoretsu, former un être incroyable... "

Sur cette longue intervention, les deux interlocuteurs disparurent dans un grand flash de lumière, avant que l'on puisse distinguer une forme humaine, légèrement plus grande. Plusieurs secondes plus tard, le jeune garçon aux cheveux dorés, réapparut, seul. Ses yeux bruns avaient cédé leur place à des yeux sang et or, magnifiques et intriguants.

" Nous ne formons qu'un, Yagoretsu Tagoraï. "

Plusieurs minutes plus tard, le jeune garçon au coin de sa rue, lorsqu'il entendit des sirènes. Il courut, et s'arrêta net, lorsqu'il vit sa maison brûler. Devant, des voisins, les pompiers tentant de contrôler la masse enflammée.

" Raï! C'est horrible, viens la mon garçon.
- Jeune homme, ne t'approche pas, c'est dangereux pour toi. "


Aucune de ces paroles ne percutaient Tagoraï. Il fixa la maison, puis courut vers l'entrée.

" Non! Reviens, ne fais pas cette bétise, nous allons éteindre ce feu! Reste la!!
- Ma mère est à l'intérieur!!!
- Reste la!!!


Un pompier s'approcha du jeune garçon pour le saisir. Mais Tagoraï n'étais pas de cet avis, tourna sa tête et fixa d'un regard extrêmement dur l'homme, qui se retrouva projeté contre le béton.

" Je dois y aller. "

Tagoraï entra sans aucune peine dans les décombres brûlants de sa maison, le feu ne lui posait toujours aucun problème. Il peinait à reconnaître les pièces. Il avança, lorsqu'il vit le corps de sa mère, morte, entourée de flammes.

" Mam...Non...Noon...MAMAAAAAAAAAAAAAN!!!!!!!!!! "

S'effondrant en larmes contre sa mère, le jeune Tagoraï était dépité. Il serra sa mère fort contre lui, des larmes ruisselant contre son visage. A l'extérieur, les espoirs concernant la vie du jeune garçon s'étaient envolés, en effet, aucun enfant ne peut survivre dans de telles flammes. Mais ils ne connaissaient pas Tagorai.

" C'est vraiment horrible, le jeune Raï... Qui s'en va en même temps que sa mère... C'était un chouette garçon... La vie est injuste...Beaucoup trop injuste... "

Les voisins fondèrent en larmes à leur tour, profondément touchés par ce qu'il se passait. Dans la maison, Tagoraï ne bougeait pas d'un centimètre, il restait contre sa mère. Soudain, il ouvrit les yeux, et fut porté par quelque chose qui l'ôta de sa mère.

" Noooon!!! Maman!!! Lâchez moi!!!! Mamaaan!!!!! Mamaaaann!!!!!! Lâche moi!!!!!!!!!!!!! Laisse moi !!!!!! Y'a eu assez de peine comme ça, ne reste pas la, pose moi et va-t-en!!!!!
- Raah La ferme!! "


Un coup sec derrière la tête, et le jeune garçon s'évanouit. Plusieurs jours plus tard, les cendres de la maison gisaient encore fumant au beau milieu du quartier. La mère du jeune garçon avait officiellement été déclaré morte, de même que son fils, Raï, dont le corps n'a pas été retrouvé. Du moins pour les autorités, il était mort. La vérité était tout autre. Loin de là, dans un lieu retiré de la ville, le jeune Tagoraï se réveilla.

" Te revoilà parmis nous, Tagoraï. Je suis profondément désolé pour ce qui est arrivé à ta mère. C'est vraiment courageux ce que tu as tenté de faire. Mais il ne faut pas que tu te laisses abattre! Je vais m'occuper de toi. Tu connais l'histoire des âmes ? De puissants guerriers, dôtés de sabre magiques, capables d'emmener les âmes au paradis. Ta mère y est certainement. Et moi, je vais faire en sorte que tu deviennes, pour ta mère, le plus doué de ces chevaliers! Avec une particularité bien spéciale, je dois l'avouer... Prépare-toi, Tagoraï, pour toi, une nouvelle vie commence! "

Progressivement, je revins à moi, baillai et m'étirai, avant de me relever, et d'essuyer les larmes au bord de mes yeux. Ce rêve... Identique à la réalité. Les émotions restent intactes, les faits sont gravés à jamais dans mon esprit... Je marchai, je ne savais pas où, et tentai d'oublier...
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