Petit Entrainement - Avril

*Plouf ... Plouf ... Plooouf*

« Oups ! »

Le bas du pantalon d'Ozeki, trempé, collant à la jambe venait de s'immerger dans l'eau glacée du fleuve de Karakura. La chaussure aussi, par suite logique... Et pourquoi mettre son pied dans le fleuve, aussi ! Mais bon, c'était fait. Ozeki courait au dessus de l'eau, en bloquant sa jambe au niveau du courant avec ses pouvoirs spirituels, et voilà qu'il avait raté son coup. L'adieu d'Akikaze l'avait traumatisé. Comment avait-il pu dire seulement « a plus », alors que c'était supposé être un adieu déchirant entre l'élève et le maître ? Mais ou étaient passés les talent de comédiens d'Akikaze ?

-Dans son c**.

! ? ! ? ! ? ! ?

-HeinzutoupsmerdenononononhaaahMERDE !

Le coeur d'Ozeki rata un battement, et par la même occasion, son pied aussi. Même le cil qui venait de tomber sur la joue d'Ozeki fut balayé par le flot du fleuve. Quel idiot ce Sanbai ! Tous ces beaux vêtements, foutus ! Et puis, c'était dommage, car il était tout réveillé maintenant. Bah, oui, allez vous jeter dans l'eau, -habillés- et vous allez voir, ça réveille ! Il était exactement vingt heures, cinquante neuf minutes, douze secondes, et quatre vingt sept microsecondes, presque l'heure de la sieste de neuf heures !!! Déjà que, à cause de l'arrancar, il avait raté la sieste de cinq heures !!! Non mais fallait pas exagérer, Ozeki allait devoir trouver un petit lit douillet pour dormir un petit coup, le temps de se requinquer...

Pas Très Loin ...

Le hollow s'approchait doucement du plus qu'il convoitait depuis déjà deux jours. A peine sorti du Hueco Mundo qu'il repérait cette âme délicieuse. Encore faible car jeune, il la filait, le temps de trouver le bon moment. S'il existait un créateur de hollow, quelqu'un qui faisait le design de ces prédateurs, il devait être en panne d'inspiration... Ce hollow prêt à bondir était en fait une boule d'un mètre, percée d'yeux et d'une bouche démesurée. La sphère entière était le masque du hollow, et deux bras immenses partaient latéralement, mesurant presque trois mètres chacun. Le monstre lévitait à un mètre du sol et recourbait ses longs doigts, prêt à bondir... ... Attendez, je recommence : Il recourbait ses longues griffes, prêt à se jeter sur sa proie et la transpercer sauvagement... ... C'est mieux... (Moi, le hollow me fait penser à Racaillou dans pokémon, avec la texture rocheuse en moins.) Le plus approcha du fleuve, et y attrapa un chat dans une courbe de l'eau. Ici, le plus ne pourrait pas s'échapper, et se ferait tuer. Le hollow savoura l'instant, et sortit de sa cachette. Il pensa au plus effrayé, et cette image le remplit de joie sauvage. Il pensait. C'était l'une de ses capacités. Pour compenser son manque de force par rapport aux autres hollows, on l'avait doté d'une capacité de réflexion nettement supérieure à la moyenne. Il était quasiment certain que si un shinigami s'approchait, il pourrait le manger en usant de la ruse. Il s'approcha lentement, et arma son bras droit, tendant l'autre pour empêcher le plus de s'enfuir. L'âme se recroquevilla dans son coin, en serrant le chat comme si sa survie en dépendait. Un marcheur qui passait par là justement se rappellera toute sa vie d'un chat tenant dans le vide, avec le poil bougeant, alors qu'il n'y avait pas de vent. Mais bon, ça, on s'en fout. Revenons à notre massacre. Une lueur passa dans les yeux jaunes du hollow, et une forme s'extirpa de la surface, en expulsant de l'eau en jet continu. La chose réagit au quart de tour et dégaina son sabre, et d'un mouvement trancha le hollow en deux.

-Complètement c**, un hollow ! Il se met bien devant, sans se défendre, alors moi, j'ai juste à trancher ! Moi je pense qu'à la place de vouloir être forts, les hollows devraient penser à devenir intelligents.

-Ouais ! Et imagine un hollow capable de savourer le moment ou il va achever sa victime ! Ce serait dément !

-C'est clair ! C'est trop stupide un hollow !

Une Heure Plus Tard...

-Lalaalalaaalalalalaaaa ... Poupine papouille sa poupinette... Lalalaalalaaalaaalaaalalaa... Thierry le chasseur est *** – tent d'aller chasser...

La douche goutta légèrement et s'arrêta complètement, et Ozeki en sortit. Les habitants de cet appartement étaient surement absents depuis déjà quelque temps, vu la tonne et demie de courrier qui trainait par terre. Ozeki, entouré d'une serviette de bain, attrapa deux ou trois lettres adressées aux habitants et y jeta un oeil. Ces gens étaient la famille Yokon – Hama. Mr. Yokon s'appelait Sorujo, et était apparemment banquier, et quand à Mme. Hama, elle n'avait pas de nom... Non, elle en avait un, mais il n'était pas inscrit. Elle était sans emploi, et en cherchait, car une dizaine de lettres en réponse à des demandes d'emploi trônaient sur une table basse. Il attrapa le téléphone et adopta une voix bien plus grave que la sienne, puis appela son tailleur préféré.

-Chez Saiko, Tailleur. Oui ?

-Bonjour, j'ai un ami, un habitué de votre magasin, il m'a conseillé de commander chez vous, et voilà, haha... Hum... Et donc, j'aimerais, euh... un jean simple, bleu foncé, et ... un sweet léger blanc, avec un col en V. Les mêmes tailles que mon ami, Mr. Rensei. Ce sera tout.

-Bien monsieur. A quelle adresse monsieur ?

-Je suis situé sur la rue Tokugawa Ieyasu, au 15. C'est à coté du vendeur de sushi. Merci !

-Bien ! Nous arrivons dans quinze mi...

*CLAC*

Quinze Mi Plus Tard ...

Le gars chargé de la livraison arriva à l'heure, et n'eut pas de mal à trouver la maison de Mr. Rensei / Yokon – Hama. La porte était ouverte et un pourboire attendait sur la table. Le garçon prit le pourboire, posa les vêtements et quitta la pièce sans demander son reste. Ozeki soupesa ses habits, et les retira de leur gangue de plastique translucide. Il s'habilla rapidement et sortit à son tour de la maison. Le soleil était haut dans le ciel, et il n'y avait aucun nuage. BOUH ! Waaaah ! Mais t'es c** tu m'as fait peur ! T'es fou de dire bouh comme ça, pour rien, je serai toi, je m'arrêterai tout de suite ! Ozeki se mit à courir sur la route, en sautant au dessus des voitures, et en slalomant. Il arriva bien vite à sa destination : une salle d'entrainement comme il y en avait partout dans Karakura. Celle ci était simple d'accès, mais avait l'avantage d'être dans l'endroit où on s'y attendait le moins. Ozeki entra dans le supermarché et se dirigea vers les toilettes, où un placard donnait sur la salle. Bon, c'était la plus facile à trouver, mais elle serait utile quand même. Deux réiatsus se faisaient sentir, mais d'une puissance bien inférieure à celle d'Ozeki. L'un d'entre eux était celui d'un arrancar et l'autre celui d'un shinigami. Ils combattaient... Et l'arrancar avait plus de réiatsu que son adversaire. Il allait gagner. Ozeki s'approcha en masquant son réiatsu, en ne laissant filtrer qu'un peu de puissance, la moitié de celle du shinigami. Ozeki ne voulait pas déranger le combat, et ne voulait pas donner d'espoir inutile au shinigami. Les deux combattants étaient dans un creux vallonné et un autre arrancar trainait dans les pattes (parce que c'était ça, l'ami de l'arrancar était dans les jambes de l'autre... Pas mal l'esprit d'équipe...). Le shinigami portait l'insigne de la huitième division, et semblait très mal en point. Tellement concentré dans son combat désespéré, il ne sentit même pas le réiatsu d'Ozeki. L'arrancar hors combat était encore plus mal que la fois où Ozeki avait combattu Kemono, et où ils s'étaient entretués, sauf que Ozeki avait survécu. Il était transpercé de part en part à au moins trois endroits, et une mare de sang s'étendait autour de lui. L'arrancar encore en combat était en apparence tranquille sur de lui. Il était très sur de lui, et le montrait. Il avait une main posée sur la hanche, un sourire goguenard, et tenait son zanpakutoh à l'envers. Il esquivait les tentatives de son ennemi d'un pas sur le coté, et ripostait quelquefois du tranchant de la main.

-Mais, tu vas pas les laisser tuer ce shinigami !

-Hein ? Pourquoi ? C'est qu'un petit shinigami pourri ! Et puis j'aime autant les arrancars, à cause d'Akikaze !

-Mais … ! Mais … ! T'es … ABRUTI !!! J'te rappelle que quand t'étais un shinigami pourri, tu aurais été dans sa situation ! Et en plus, t'étais de la huitième aussi ! Sushii, aide moi à lui faire comprendre !

-Non, mais c'est pas la peine... Si Ozeki ne veut pas, il va pas bouger... C'est bête mais c'est comme ça...

-Rensei ! Là tu erres sans but ! Fais quelque chose ! BOUGE !

-Bon, Ok, j'y vais ! Mais je bute l'arrancar et je me casse moi !

Ozeki se leva et descendit la pente en la dévalant, faisant rouler les pierres aux alentours. Les deux combattants se tournèrent vers le nouveau venu, mais l'arrancar se retourna bien vite après avoir jugé son niveau, le trouvant inoffensif. Le shinigami garda tout de même un oeil sur Ozeki, avec le peu d'espoir qui lui restait. Ozeki s'approcha du shinigami les mains dans les poches, et sans le regarder, lui lança une phrase de soutien, simple, et avec un peu de gêne de n'être pas intervenu avant.

-T'inquiète vieux, je bute le mec devant et je te soigne.

-Euh.. Oui !

-Hey l'arrancar, c'est quoi ton nom, que je le grave par terre pour la postérité ?

-Petit insolent ! Je me nomme Kinkai Renzan ! Souviens t'en, mais ne t'inquiète pas, tu n'auras pas à t'en souvenir longtemps ! Et toi, quel est ton nom ?

-Moi c'est Ozeki, et toi le shinigami ?

-Je m'appelle Hantaa... Mais... Avec ta puissance, est tu sur de pouvoir battre cet arrancar ? Ce n'est pas que tu est faible mais tu en as moins que moi, et ...

-T'inquiète je te dis, va te reposer, je m'en occupe. Dis moi, Kakia Ressa, as tu la résuccion ?

-Non, mais ce ne sera pas nécessaire !

La mèche sur le front de l'arrancar ondula, et il se lança vers Ozeki d'un coup de talon. Il dégaina en l'air, et trancha l'air devant lui, à l'endroit où Ozeki était quelques millièmes de secondes plus tôt. Depuis quelque temps, son shunpo s'était considérablement accru en vitesse. L'arrancar n'eut pas le temps de réaliser qu'il avait raté, Ozeki lui donna un coup de pied dans le dos, le propulsant dans les airs. Son retour au plancher des vaches fut brutal, et lui injecta, -en même temps que de la poussière dans les oreilles-, une foule de questions sur son nouvel adversaire. L'exilé sortit Sushii de sa poche, et enveloppa sa main avec le métal luisant. Il avait réfléchi à une autre façon d'utiliser sa sphère : en faire un gant souple, mais métallique quand même, recouvrant les doigts et le haut de la main, pour parer les coups, et accessoirement de percer l'abdomen des adversaires. L'arrancar, inquiet de s'être fait avoir aussi facilement, se précipita prudemment, puis enfin, fonça sur Ozeki, en hurlant de façon grotesque.

-Nyaaaaaaaaaah !!! Haaaaaaaaaaouuuh !!!

Je vous l'avais bien dit que c'était grotesque... L'arrancar accéléra encore, et plaça son sabre devant lui, prêt à l'enfoncer dans le corps d'Ozeki. Il ne restait que quelques mètres avant le contact, lorsque l'arrancar effectua un sonido, vers l'avant. Ozeki, surpris de la technique de son adversaire, recula légèrement et par pur réflexe balaya de son gant de métal le sabre qui allait s'enfoncer dans sa chair. Cet arrancar si faible avait failli lui percer son sweet qu'il venait d'acheter ! L'exilé recula d'un bond, et passa sa main sur le coton blanc, vérifiant s'il n'y avait pas d'accroc. Son jean n'avait rien non plus, sauf une poche qui était très légèrement décousue. Ozeki commença à avancer d'un bon pas, fixant son adversaire d'un oeil noir. Arrivé près de lui, il libéra son réiatsu normalement, et frappa rapidement vers le creux du cou de son sabre. La brusque libération du réiatsu paralysa brièvement l'arrancar, qui réussit à se déplacer avant le contact. Mais la fureur contenue dans la lame d'Ozeki atteint quand même son but, tranchant quasiment le bras droit de Kinkai, juste dessous l'épaule. L'arrancar, sidéré, recula d'un pas, la main sur la plaie, serrant comme pour arrêter l'hémorragie. Il changea son zanpakutoh de main, souriant faiblement, tache rouge au milieu d'un visage pâle, comme s'il remerciait le ciel d'être ambidextre. Il buta sur son compatriote, et s'arrêta, se remettant en garde avec un manque de conviction évident. Ozeki passa de sa lèvre inférieure tremblotante au visage maintenant éclairé du shinigami, les yeux agrandi par la transformation subite de son allié. Il avait l'air surpris, l'air de se dire : Mon Allié est du niveau d'un lieutenant !!! Waaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaah !!!

Spoiler:

L'arrancar, éloigné d'une dizaine de mètres d'Ozeki, commença à agiter son sabre dans les airs, quand soudain une chaine argentée surgit du bout de sa lame, et enroula Ozeki, bloquant ses mains, il ne pouvait pas bouger, à moins d'utiliser son shikai. Il ne pouvait pas s'y résoudre, à moins d'être sur le point de mourir. Kinkai s'approcha, prudent, et regarda son adversaire entravé, lui riant au nez. Il souffla sur sa mèche et regarda goutter son sang de la plaie à sa droite. Il ricana doucement. Sa voix n'était pas encore très assurée, mais elle prit de l'ampleur, avant de s'arrêter brusquement. L'arrancar baissa les yeux, confiant, sur le sabre qui lui transperçait l'estomac. Il mit un temps fou avant de réaliser ce qui lui arrivait, et ne se rendit même pas compte que sa technique d'immobilisation était dissipée. Il ne comprit pas non plus lorsque la main argentée lui transperça le cou, coupant sa respiration et désolidarisant la tête de son support. Il avait été trop confiant, et n'avait pas songé que le shinigami qu'il croyait battu était encore là.

-Merci, Hantoa... Mais tu n'avais pas besoin de te déplacer.

-Ouais, ouais, c'est ça ! Remercie le, plutôt, parce que sans lui t'étais fait comme un rat !

-Mais pas du tout, je...

-Hein ! Et on fait son fier, comme ça, devant les autres ! T'es vraiment nul, ingrat, hypocrite, stupide, orgueilleux, vantard, égocentrique, trublion, banane, effronté, coquetier, inflammable, couvreur, irrévérencieux, bisounours, rigide et même griffu. Tu es aussi girouette, frustré, multicolore, hypermétrope, pressoir, ...

-Tais-toi ! Tais-toi ! TAIS-TOI ! FERME LA ! MAIS TU VAS FERMER TA G***** !!!

-Baah, Sanbai qui délire ! Quel idiot ! Il peut pas rester moins de ...

-TOI AUSSI ! DEBILE PROFOND !

-Euh, ne vous dérangez pas pour moi hein ! Je m'en vais... Alors, euh, a plus !

-He, Rensei, t'as vu, il a dit a plus...

-Sanbai ! Matérialise toi tout de suite que je te foute ta patée ! TOUT DE SUITE !

Le ciel s'assombrit, et une foule de nuages s'amoncela dans les cieux. La foudre tonna, et déchiqueta un arbre non loin, tandis que la pluie fouettait le visage de notre héros. Non, en fait, il y eut juste un petit nuage grisâtre, et le vent siffla un peu dans un arbre à coté. Mouais, c'est moins spectaculaire... *Ozeki tend son doigt et appuie sur le petit bouton du lecteur, celui avec l'inscription « Rembobiner »* *Zwwwwwwblblb... Clic !*

Le ciel s'assombrit, et une foule de nuages s'amoncela dans les cieux. La foudre tonna, et déchiqueta un arbre non loin, tandis que la pluie fouettait le visage de notre héros. Ozeki regarda avec bravoure le zanpakutoh se matérialiser dans la pluie battante. Sanbai, d'habitude composé de trois sphères tournant autour d'une forme vaporeuse, adopte là une forme plus adaptée pour le combat. Son regard fier porta sur son adversaire, forme bleutée dans un décor sombre et tourmenté. Un fouet liquide, semblable à celui du shikaï d'Ozeki, s'allongea dans la main de Sanbai. La poigne de métal d'Ozeki se transforma en sphère, et tomba par terre. Ozeki eut un mouvementde recul, et observa avec surprise le métal trembler et s'élargir, formant finalement l'homme étrange que l'exilé avait rencontré dans son monde intérieur. Subarashii, alias Sushii, annonça alors qu'il participait au combat, et ajouta que c'était un chacun pour soi, et que le meilleur gagne !

Les trois sommets du triangle formés par les combattants se referma, chacun courant vers le milieu du triangle. Un sabre court était apparu dans la main de Sushii, et il l'utilisa pour trancher la tête de Sanbai, qui se baissa à temps, avant d'envoyer ses pieds dans le bas ventre de son agresseur. Ozeki tenta de frapper son zanpakutoh avec sa main gauche, mais réalisa trop tard qu'il n'avait plus son gant. Sanbai riposta par un coup de son fouet, visant les jambes de l'exilé. Il s'affala sur le sol, évitant du coup l'attaque de Sushii, qui frappa Sanbai en plein visage. Les coups s'enchainèrent ainsi pendant une demi heure, avant que Sanbai s'éloigne de la mélée, blessé et fatigué. Les deux autres combattants s'éloignèrent aussi, pour reprendre leur souffle. Ozeki avait les vêtements complètement détruits, sauf évidemment son haut de jean, et le caleçon en dessous. De larges entailles sur son torse faisaient goutter du sang sur le sol. Ses cheveux, ordinairement bien coiffés, étaient en bataille, et couverts de sang collant. Son sabre glissait, et il l'essuya sur l'herbe. Il allait devoir refaire un garde robe, parce que là il perdait à chaque fois ses vêtements dans des batailles inutiles. Et puis, il chamboulait ses habitudes ! Voilà quatre siestes qu'il ratait ! Ozeki bascula la tête, les yeux vers le ciel, cherchant un nuage qu'il pourrait regarder. Sanbai cracha un peu de sang, les mains sur les cuisses. Son corps de combat n'affichait pas les blessures, mais il les sentait sur lui, et la douleur en était amplifiée, ainsi que la fatigue. Subarashii expira profondément en regardant ses amis. Il n'avait reçu aucun coup dur dans la mélée, et sentait que là, ça allait être sa fête. Ses courts cheveux, bruns, étaient poussés par le vent, et sa main passait dedans, ébouriffant sa longue chevelure blonde. Son pouvoir qui le rendait invisible, qui faisait qu'on l'oublie vite fonctionnait encore, mais n'était d'aucune utilité ici, alors je ne vois pas pourquoi j'en parle... Le combat reprit alors, dérangeant Ozeki dans sa contemplation du ciel.

Sushii et Sanbai étaient déjà en train de sa battre, avec rage, et Ozeki jugea plus prudent de ne pas y aller. Les deux contraires s'échinaient à vouloir blesser l'autre le plus possible sans être blessé à son tour. L'un tout vêtu de noir, l'autre couvert de bleu argenté, tous deux armés et blessés. L'impossibilité d'utiliser ses pouvoirs de shikai handicapa Sanbai, et signifia même sa défaite. Sushii utilisa pour la première fois ses pouvoirs, et étonna Ozeki, car ils étaient puissants. Sushii envoyait des traits noirs, en rafale, de grands traits horizontaux ou en diagonale, tranchant le sol et creusant des sillons de quelques mètres. Difficiles à cicatriser, les blessures faisaient plus mal que normal, et affaiblissaient. Il pouvait aussi s'entourer d'une boule noire, qui arrêtait les attaques de Sanbai. Le zanpakutoh arrêta le massacre avant d'y laisser sa peau, et tout rentra dans l'ordre. Tous les dégats s'estompèrent, et les vêtements d'Ozeki réapparurent, en bon état, ce qui le soulagea. Ozeki sortit de la salle d'entrainement, complètement défoncée et à l'air libre, puis se dirigea vers un restaurant pour y piocher de quoi manger.

Spoiler: