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 Plus on est de fou plus on rit

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MessageSujet: Plus on est de fou plus on rit   Plus on est de fou plus on rit EmptyMer 14 Oct - 16:43

Akikaze s’amusait vraiment !! Il avait déjà découvert un mouton, qui était devenu plus tard le portrait craché de Satsubatsu, trois chiens, une voiture et quatre nuages qui avaient la forme de …bah… de nuages. Leurs formes et leurs couleurs lui permettaient de libérer son imagination et son extravagance que ses soucis avaient enfermées au plus profond de lui. Il était heureux, simplement heureux. Libéré de ses ennuis par la voix de son zanpakuto, il reprenait goût à la vie et en profitais un maximum. Il était bien décider à s ‘éclater et rien ne pourrais l’en empêcher et il…

Blam…Blam

Le bruit sourd de deux chutes interrompit les pensées de l’arrancar. Les nuages l ‘avait tellement absorbé qu’il en avait oublié jusqu’au combat qi avait pourtant lieu à quelques pas de lui seulement. Sans se presser, Akikaze se releva doucement. Le lieu où il s’était allongé laissait paraître la violence assez importante du combat qui avait eut lieu. Quelques arbres en fond étaient brulé surement par le byakurai qu’il l’avait attiré ici. L’herbe était brulé par la puissance relative des reiatsus qui s’était combattu. En sortant du buisson où il était allongé marcha sur une chose molle et gluante. Longue et grasse on aurait dit une grosse limace étalé face contre terre. En baissant les yeux l’arrancar se rendit compte qu’il était entrain d’écraser le shinigamis qu’il avait trouvé si galant. Il ne le paraissait plus autant maintenant. Sa tunique déchirée était recouverte de sang et sur son visage se dessinait la trace noire des bottines de cuir d’Akikaze. Akikaze sans se presser retiré son pied gauche qui écrasait encore la poitrine du jeune homme inconscient. Il découvrit dessous son pied un trou béant à la forme caractéristique du sabre. Il avait apparemment été transpercé de part et d’autre de sa poitrine par une lame. Peut être étais-ce celui qu’il affrontait quelques secondes auparavant, peut être pas. Peu importait. Sans se soucier plus que de mesure de la douleur du shinigamis Akikaze l’attrapa par le col, ou plutôt le reste de col qu’il lui restait et le souleva de terre. Puis en le tenant à bout de bras de façon à éviter que les gouttes de sang qui dégoulinaient de son corps ne salissent sa tunique blanche. Cette tunique blanche qu’il avait du volé quelques jours auparavant à un marchant qui passait à trois kilomètres d’ici. Il avait du écumé de nombreux magasins des villes avoisinantes afin de trouver celle qu’il cherchait. Elle était quelques peu différentes de la dernière qu’il avait détruite lors de son combat contre Isshin. Aussi blanche que celle de sa résurrection, il tachait d’éviter de la trainer dans toute chose impur. Ainsi il avait du la raccourcir de quelques centimètres afin quel ne touche pas le sol et Akikaze avait du apprendre à se déplacer sans soulever le moindre grain de poussière afin d’éviter toutes taches. Une fois tout problème esthétique évité, il avait demandé au commerçant d’ouvrir la tunique en pointe sur les côtés de façons à faciliter ses mouvements tout en ajoutant une touche esthétique. Il lui avait demandé aussi un col en V très large laissant paraître son torse puissant et pour seule couleur il possédait une feuille orange sur la manche, à l’endroit exact où débutait l’intérieur de sa main. Et c’est pour évité de tacher cette tunique qu’il tenait à bout de bras le corps ballant du jeune homme dont il ignorait encore le nom. Puis sans plus de mesure il partit d’un pas lent en passant près du corps inanimé du deuxième combattant. Celui couché sur le dos, laissait paraître de manière burlesque ses blessures. Son torse traversé de part et d’autre par la trace d’un coup de sabre puissant. Sa tunique déchirée laissait paraître un torse puissant et musclé. Pourtant ne lui accorda pas même un regard, il continuait son chemin et celui ci n’en faisait pas parti ; Son esprit était déjà tourné vers l’homme qui tenait dans sa main et sur la manière dont il pourrait s’amusait. Comment pourrait-il tirer un maximum de divertissement. La vie du shinigamis ne tenait plus qu’à sa capacité à le distraire. C’est dans cet état d’esprit qu’Akikaze partit vers la bordure de la ville, vers ces entrepôts en ruine d’où suintaient de puissants reiatsu et tout particulièrement un… Isshin.

- Plus on est de fou plus on rit


- T’as tout compris Satsubatsu.


- Tu veux donc faire un truc à 3 ? Mais il n’a pas le niveau.


- Pourquoi 3 ? Pourquoi pas 4 ? 5 ? ou même 10. Comme Satsubatsu l’a dit plus on est de fou plus on rit. Et puis de toute manière j’ai décidé de m’éclater et je sais que c’est là bas que je dois aller pour continuer. Je ne sais pas où ce chemin va me mener mais je sens que je vais bientôt revoir tout le monde.


- Tout le monde ?!


- Oui, tous ceux qui ont subitement disparu avec leurs reiatsus. Tout ces reiatsus écrasant qui s’entre combattaient lorsque je n’étais encore qu’un jeune arrancar. Jeune et stupide.


- Tu n’as toujours pas répondu à la deuxième question. Il n’a pas le niveau !


- Mais qu’importe. Son niveau importe peu. Je serais là pour le rattraper. Qu’importe sa puissance, je le protègerais s’il le faut.


- Ahlalala ! C’est fait, il ‘est entiché de lui. Nous allons devoir supporter deux imbéciles heureux. Déjà qu’un c’était pas facile.


- Bon allez ça suffit. Je fais ce que je veux et vous me ferez pas changer d’avis.


- Chef ! Oui chef !


______________

- Eh oh ! « clac » oh ! « clac » Oh je te cause ! « clac » Mais tu vas te réveillé !!!


Et sous la colère du refus inconscient du shinigamis de se réveiller, Akikaze l’attrapa de nouveau par le col et le fis voler sur deux mètre dans les airs avant qu’il ne s’écrase lourdement sur le sol. Sous le choc, le shinigamis poussa un cri.

- Ah enfin tu te décides à te réveiller. Bien, nous allons pouvoir commencer. Bon…bah commençons par les présentations. Je m’appelle Akikaze j’ai 192 ans depuis deux semaines, tu m’as pas offert de cadeau en plus et si tu dis que je suis vieux je te frappe. Et toi ?


Sa ns attendre de réponse Akikaze se leva. Et se mit à arpenter le hangar où il se trouvait à présent se délectant déjà de son amusement prochain. Il se trouvait à présent dans un grand entrepôt. Le sol de bétons était poussiéreux et malgré tout ses efforts Akikaze avait déjà quelques peu sali le bas de sa tunique. En s’apercevant de cette catastrophe Akikaze sortit son zanpakuto précipitamment, et dans l’urgence il n’eut d’autre choix que de raccourcir sa tunique de deux centimètre d’un coups de lame. Une fois présentable, il laissa s’écouler son reiatsu afin d’attirer les personnes attendu.

- Bien maintenant que tout est prêt j’espère que tu as préparé ta phrase de présentation car ta vie réside là dessus. Quoi ! Pardon ! Tu t’es déjà présenté, et bah t’as pus qu’à répété et si t’es pas content ça change rien Mr je pisse le sang. Et au fait il faudrait que tu te fasses soigner mais comptes pas sur moi j’y connais rien en médecine. A moins que tu ne sois comme ce vizard que j’avais affronté et que tu caches des doliprane dans ton zanpakuto (HRP : Et c’est une histoire vrai). Ah et change de tunique aussi ça fait crade comment tu es habillé là.

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Ozeki (inactif)
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MessageSujet: Re: Plus on est de fou plus on rit   Plus on est de fou plus on rit EmptyVen 16 Oct - 17:38

Ozeki s'était évanoui profondément lors de son combat contre Haku Kemono, et avait plongé dans une nuit noire peuplée de rêves étranges. Le premier rêve lui apparut bien plaisant. Une jeune femme dansait lascivement, et Ozeki mangeait des plats tous plus succulents les uns que les autres. Le deuxième rêve s'imposa à l'esprit de l'exilé quand il se rendit compte qu'il mangeait des grosses blattes visqueuses. Ce second rêve était rempli d'araignées, et de moucherons.

« Hmm, saletés de moucherons, mais euh, arrêtez de me tourner autour ! Raaah... »

Le banni chassa les mouches d'un brusque coup de tête, et repartit dans un autre rêve délirant. Sanbai marmonnait des mots incompréhensibles et puis se mettait à crier brusquement, avant de se remettre à murmurer. Son interlocuteur était roux, avec les cheveux longs,- descendant jusqu'aux genoux, quel mauvais goût-, et portait un marteau noir assorti de pierres précieuses. Dans un brusque accès d'intelligence, Ozeki se demanda s'il s'était fait injecter une substance illégale.

« Bfff, Quequ'un m'a donné d'la drogue ou quoi ? J'me sens tout léger...  »

Le dernier rêve d'Ozeki fut brutal, et sans issues : Quelqu'un dans le brouillard le projetait à travers une longue pièce, et il chutait lourdement sur le dur sol de marbre froid. L'exilé poussa un cri en apparence tellement réel qu'il ouvra les yeux. Encore collés par le sommeil, ses paupières papillonnèrent avant de s'ouvrir complètement. Un homme en tunique blanche immaculée se tenait devant lui, et semblait lui parler. La première impression qu'eu Ozeki en le voyant fut son apparence : l'homme semblait être taillé pour être acteur de cinéma. Mimiques, gestes, tout coordonnait.

« Tiens, je n'ai pas mon gigaï et cet homme semble me voir. »

Se tordant le cou difficilement vers l'arrière, Ozeki constata qu'il n'y avait personne derrière lui. Se lançant dans un examen attentif de l'homme, l'exilé remarqua avec horreur que c'était un arrancar !!! Surpris, le banni essaya de reculer, mais sa tentative infructueuse s'arrêta rapidement. Tout son corps le faisait horriblement souffrir. Restant en alerte, Ozeki entendit :

- Ah enfin tu te décides à te réveiller. Bien, nous allons pouvoir commencer. Bon…bah commençons par les présentations. Je m’appelle Akikaze j’ai 192 ans depuis deux semaines, tu m’as pas offert de cadeau en plus et si tu dis que je suis vieux je te frappe. Et toi ?

Euuuh ... Salut ... Moi c'est Ozeki, j'ai environ 120 ans, je compte plus trop... Euuh ... Cadeau ? ... Vieux ? ... Moi ...

Ozeki n'y comprenait rien, l'arrancar semblait de son coté. S'étirant un peu pour s'éveiller encore, et regardant l'inconnu du coin de l'oeil, le shinigami exilé prononça :

-Non, desolé, j'ai pas de cadeau. Et puis non, je trouve pas que t'est vieux.

Mais Akikaze ne l'écoutait déjà plus, se levant, il dépoussiéra sa tunique et la raccourcit à coup de sabre. Akikaze enchaina :

Bien maintenant que tout est prêt j’espère que tu as préparé ta phrase de présentation car ta vie réside là dessus. Quoi ! Pardon ! Tu t’es déjà présenté, et bah t’as pus qu’à répété et si t’es pas content ça change rien Mr je pisse le sang. Et au fait il faudrait que tu te fasses soigner mais comptes pas sur moi j’y connais rien en médecine. A moins que tu ne sois comme ce vizard que j’avais affronté et que tu caches des doliprane dans ton zanpakuto. Ah et change de tunique aussi ça fait crade comment tu es habillé là

« Hem, il parle beaucoup ce gars ... Mais il a raison, je pisse le sang et je suis un peu crade. Je vais me changer chez moi. »

-Aki'. Je peux t'appeller Aki' ? Je vais chez moi me changer, je reviens dans 5 minutes. T'inquiètes pas, je fuirai pas. Toute façon tu me rattrape et tu me tape...

D'un shunpo, Ozeki se rendit chez lui et s'appuya contre sa porte. Essoufflé par sa récente confrontation avec le shinigami Haku Kemono, l'exilé inspira et expira longuement. Il entra chez lui et se dirigea vers sa chambre. Il se déshabilla et fit couler l'eau pour la chauffer. Il retourna choisir un habit et le posa sur une chaise. Puis, au vu de la brume s'installant rapidement, il alla couper l'eau et rentra dans son bain. Des volutes de vapeur s'échappèrent de la surface miroitante lorsqu'il s'enfonça dans l'eau chaude.

(chantonnant ) -Haaah, ce qu'on est bien, quand on est dans son bain...
(sifflotant en plus) -On fait des petites bulles, on joue au sous-marin ...
(en cœur et en rythme) - C'est le bonheur... au QUO-TI-DIEEEEEEEEEN !!!

Il se frotta et, s'essuyant, il sortit de la baignoire. Ozeki se passa de la pommade et s'entoura d'un bandage, puis se vêtit d'un t-shirt noir uni et d'un pantalon de toile noire également, et enfila ses chaussures. Il exécuta un autre shunpo et se retrouva avec l'arrancar.

-Yep Aki', 'suis de retour. Tu t'est pas trop ennuyé, poil au nez ?

Sans attendre de réponse, le banni s'allongea dans l'herbe haute et regarda les nuages.

-Le truc quand on s'allonge dans l'herbe, déjà faut pas être allergique, et puis il faut pas avoir de grosses plaques rouges qui grattent. Je connais quelqu'un qui a eu ça, et ça le démangeait, ça devait être horrible.

L'exilé se renferma dans le mutisme et regarda les nuages. Un, deux, et il s'endormit profondément.

---=oOo=---

Ozeki se réveilla quelque temps après, avec une idée bien précise en tête. Le shikaï. Ce n'était qu'un arrancar mais il devait connaître les zanpakutoh et la libération quand même un peu. Ozeki se releva lentement, et enleva l'herbe qu'il avait dans le dos. Puis, en s'approchant d'Akikaze, il demanda :

-Aki', tu pourrais pas m'apprendre à libérer mon sabre ? Je pense avoir le niveau, et mon sabre m'en a parlé dans mon rêve.

S'assoyant aux cotés du mystérieux arrancar, Ozeki engagea la conversation avec lui, en parlant de lui. Ozeki remarqua juste alors que son nouveau ''maitre'' laissait s'échapper son réiatsu.

-Euuh, tu veux attirer qui ? C'est pour cette personne que je devait préparer ma phrase de présentation ? Il est pas méchant, poil aux dents, j'espère ?

Un peu inquiété par la tournure des évènements, Ozeki tourna en rond un peu avant de revenir sur la question du shikaï.

-Tu pourrais m'apprendre s'il te plait ? Donne moi une idée, et j'essaierai... poil aux navets.
-Rensei, tes blagues... elles ressemblent aux miennes !!! C'est super !!!
-Sanbai, ce sont TES blagues qui ressemblent aux miennes. Point.

Sur ces entrefaites, Ozeki se rallongea dans l'herbe et patienta.
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MessageSujet: Re: Plus on est de fou plus on rit   Plus on est de fou plus on rit EmptySam 24 Oct - 13:37

- Aki'. Je peux t'appeler Aki' ? Je vais chez moi me changer, je reviens dans 5 minutes. T'inquiètes pas, je fuirai pas. Toute façon tu me rattrapes et tu me tapes...

« Putoupitou, tralala !! Ah non ça ne va vraiment pas comme musique de chorégraphie. Rahh je crois que le mieux c’est toujours l’improvisation. »

- Hein euh… t’as dit quelque chose. Oh bah tiens il est parti ! Quel imbécile !


En quelques secondes à peine Akikaze retrouva la trace du shinigamis qui s’était enfui. Quel ne fut pas sa surprise de le découvrir baignant dans un reiatsu calme et relaxé. Il avait déjà remarqué sur son propre reiatsu que ces moments de détentes n’arrivaient que lorsqu’il se trouvait dans son bain. Un bon bain chaud, plein de bulle qui nous chatouille le nez. Ah rien n’était plus agréable qu’un bain brulant. Cette impression d’agression lorsqu’on trempait son premier orteil puis un bien-être intérieur lorsque notre corps s’adaptait à la température de notre bain. Et enfin dans la vapeur de l’eau chaude un canard jaune émergeait d’un nuage et apparaissait juste au dessus de notre nombril.

- Ah il n’y a pas dire. Il n’y a vraiment rien de plus agréable.
Haaah, ce qu'on est bien, quand on est dans son bain...
On fait des petites bulles, on joue au sous-marin ...
C'est le bonheur... au QUO-TI-DIEEEEEEEEEN !!!


« Euh… tu te sens bien Aki’ ?! »


« Ouah c’est quoi ta chanson ! Tu peux m’apprendre les paroles, on pourra faire un duo ! »


« Non mais je sais même pas d’où vienne ces paroles, je ne sais pas pourquoi je les chantes, et je ne me rappelle même pas avoir déjà entendue une seule fois cette chanson ! C’est vraiment inquiétant ! Tu ne saurais pas d’où ça vient Aki Satsubatsu ?! »


« …on fait des petites… »


« Et bien je crois… »

« … c’est le bonheur… »


« Je crois en fait que c’est… »


« … QUO-TI-DIEN !!!! »


« Mais tu vas la fermer !!! »


« Oui donc, comme je disais je crois que cette liaison que je sens en toi, ou plutôt en nous. On dirais que la rencontre avec ce jeune shinigamis à crée une sorte de liaison entre toi et lui, et je dirais que ces paroles vienne de lui. »


« Ouah trop fort ce mec ! Tu pourras me le présenter. »


« Tais toi Satsubatsu, c’est sérieux. Maintenant laissez-moi j’ai besoin de réfléchir.»


Inquiété par ce que lui avait appris son zanpakuto Akikaze décida d’aller s’installer dans l’herbe haute et sèche qui parsemais les parterres détruit des hangars où il se trouvait. Perdu dans ses pensées Akikaze ne portait plus aucune attention à son environnement. Un shinigamis de faible niveau aurait pu s’approcher sans difficulté et lui trancher la gorge sans même qu’il ne s’en rende compte. Cette mort lui aurait au moins éviter la torture de ses dilemmes qu’il avait un don à se créer. Chaque fois qu’il rencontrais une nouvelle personne il fallait qu’il trouve une excuse pour s’occuper l’esprit. Tout d’abord cela avait été ce vizard qu’il l’avait changé de chemin, puis Satsubatsu, puis Aki Satsuatsu et leur fusion, puis Isshin, puis Masaki, puis enfin ce jeune shinigamis dont il avait déjà oublié le nom. Il faudrait vraiment qu’i fasse quelque chose pour qu’il retienne au moins les noms des personnes qui influençaient sa vie. Il n’arriverait donc jamais à s’en sortir sans finir dans ces léthargies dont il sortait affaibli mentalement ou renforci mais en sueur. Il n’en pouvait pus il n’en voulait plus, il en avais marre. Il ne devait plus se laisser toujours diriger par ses sentiments. Les écouter c’était bien beau mais les laisser faire de lui se qu’ils voulaient c’était autre chose. Lui qui rêvait de liberté se laisserait-il donc toujours diriger par son cœur qui se laissait bouleverser au moindre choc. Il devais réagir et se serait maintenant. Le temps des plaisirs mentaux n’était pas encore venu. Aujourd’hui ce qui comptait c’était son avenir et celui de ce jeune homme !
Ce jeune homme qui se trouvait d’ailleurs allonger à ses pieds dans l’herbe. Akikaze ne savait quand il était arrivé mais toujours est-il qu’il dormait à poing fermé, et qu’il ronflait ! Comme ça, comme si de rien était il s’était installé pour faire la sieste. Sans même lui demander la permission ! D’un autre côté s’il lui avait demandé il n’aurait rien entendu, d’ailleurs peut être lui avait-il demandé. Il n’en savait rien. Perdu dans son combat contre sa pire faiblesse et sa meilleur arme à la fois il ne s’avait rien entendu ou vue, ni même senti.
Le jeune shinigamis semblait d’ailleurs se réveiller. Il se releva lentement, comme s’il désirait montrer sa nouvelle tenue à l’arrancar. Il était vêtu d’un simple t-shirt noir quelque peu moulant qui laissait apercevoir sa poitrine et un pantalon de toile légère de la même couleur que son t-shirt. Sobre et élégant, discret et efficace ; Le shinigamis se démarquais dans la simplicité. Comme l’avait remarqué Akikaze quelques heures plutôt, l’exilé possédait une classe comparable à la sienne, bien qu’elle ne l’égalait pas encore. Son visage fin possédait constamment un sourire rusé, presque vicieux.

-Aki', tu pourrais pas m'apprendre à libérer mon sabre ? Je pense avoir le niveau, et mon sabre m'en a parlé dans mon rêve.


Ainsi il était décidé à aller au bout de ses rêves, c’était le cas de le dire. Posséder son shikai… Akikaze en avait vaguement entendu parler. Par contre la façon de l’obtenir il n’en n’avait aucune idée. L’idée de conseiller quelqu’un sur une chose dont il ne connaissait rien l’amusait vraiment. Elle l’amusait tellement qu’il ne put d’ailleurs retenir un sourire.

-Euuh, tu veux attirer qui ? C'est pour cette personne que je devais préparer ma phrase de présentation ? Il est pas méchant, poil aux dents, j'espère ?


Ainsi il avait fini par remarquer le reiatsu qu’il ne cessait de libérer une direction d’Isshin et ses amis. Ce n’était pas vraiment difficile non plus vu que son reiatsu avait laissé une trainé d’herbe sèche et de fleurs fanées. Cette trace était comme une flèche qui montrait les trois reiatsu qui se trouvait à plusieurs centaines de mètres de là mais que l’on pouvait quand même sentir sans difficulté à cause de la puissance qu’ils dégageaient. Deux était ceux de capitaines et même supérieur et un autre quelque peu plus faible possédait quand même la puissance d‘un lieutenant. Parmi aux se trouvait le reiatsu familier de Isshin. S’ils s’étaient décidé à les attaquer, Akikaze et son jeune compagnon n’aurait surement eut aucune chance et pourtant Akikaze n’était pas le moins du monde inquiété. Bien au contraire, il faisait tout pour les attirer.

- Tu pourrais m'apprendre s'il te plait ? Donne moi une idée, et j'essaierai... poil aux navets.


Ces blagues étaient vraiment lamentable ! n ne peux plus lamentable ! Akikaze en avait les larmes aux yeux. Il comprit que toute son éducation était à refaire et qu’il devait faire vite car il ne pouvait se montrer en compagnie d’un homme aussi ridicule. Avant même son shikai, il devait lui apprendre le vrai sens de l’humour.

- Non !!! C’est impossible !! Même Satsubatsu est meilleur que toi !


Puis ayant repris ses esprits et sécher ses larmes Akikaze se leva à son tout et se décida enfin à répondre à toutes ses questions.

- Tu veux savoir qui je cherche à attirer. Es-tu stupide au point de ne pouvoir le deviner ?! Et non ce n’est pas pour lui que tu devais te présenter, c’était pour moi. D’ailleurs tu pourrais me redire ton nom je l’ai oublié. Ensuite on ne peut avoir de poil aux dents. Non il n’est pas méchant, enfin je l’espère, et puis sinon on se débrouillera. Sinon j’accepte de te montrer le chemin du shikai qu’à deux conditions ; Premièrement que tu cesses ces blagues sur les poils ! Elles sont lamentable. Deuxièmement, que tu trouves la réponse à cette énigme :

Vivant sans souffle
Froid comme la mort
Jamais assoiffé, toujours buvant
En cotte de maille, jamais cliquetant

Voilà tu as 30 secondes pour trouver la réponse.


« Pourquoi une énigme ? »


« Je sais pas j’avais envie de la dire. Juste pas plaisir. Et puis en même temps on saura s’il possède un minimum d’intelligence. »

« Une banane ? »


« T’as pas besoin d’essayer de chercher Satsubatsu, je sais déjà que tu n’as pas un minimum d’intelligence »

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MessageSujet: Re: Plus on est de fou plus on rit   Plus on est de fou plus on rit EmptyLun 26 Oct - 13:21

-Non !!! C’est impossible !! Même Satsubatsu est meilleur que toi !

« Hmm, Satsubatsu ? Qui est-ce ? Mais c'est vrai, il a raison, je vais arrêter les blagues stupides. Pour me rattraper, je vais dire ... hmm, un gars entre dans un café, et plouf. Hmm, non... un gars entre dans un café, et il dit que c'est lui, et en fait, c'est pas lui... Non, hmm... Bof, je verrais ça après. »

-Tu veux savoir qui je cherche à attirer. Es-tu stupide au point de ne pouvoir le deviner ?! Et non ce n’est pas pour lui que tu devais te présenter, c’était pour moi. D’ailleurs tu pourrais me redire ton nom je l’ai oublié. Ensuite on ne peut avoir de poil aux dents. Non il n’est pas méchant, enfin je l’espère, et puis sinon on se débrouillera. Sinon j’accepte de te montrer le chemin du shikai qu’à deux conditions ; Premièrement que tu cesses ces blagues sur les poils ! Elles sont lamentable. Deuxièmement, que tu trouves la réponse à cette énigme :

Vivant sans souffle
Froid comme la mort
Jamais assoiffé, toujours buvant
En cotte de maille, jamais cliquetant

Voilà tu as 30 secondes pour trouver la réponse.


« Il parle beaucoup ce gars... Il veut attirer les gens qui sont pas loin ? Hmm, l'un d'eux à un niveau de capitaine ! Un autre est environ du niveau d'Aki', et le dernier est de mon niveau environ je pense. Hmm, il est trop bizarre ce gars... Il veut me montrer le shikaï, mais je parie qu'il ne sait pas plus que moi comment faire... Et puis je dois augmenter mon niveau de blagues... »

-Ok, j'arrête les blagues comme ça. Je dis bien comme ça, les autres je continue. Hmm, elle est facile ton énigme. Tu t'es pas foulé. La réponse c'est le poisson... Attends que je m'en souvienne, j'en ai une pas mal pour toi.

D'un bond sec, Ozeki se releva, tout en dépoussiérant son vêtement. Un léger vent souffla sur ses cheveux, qui volèrent en douceur, et les derniers nuages qui restaient furent balayés lentement vers l'ouest. Le banni s'étira les jambes, puis les bras. Se concentrant sur un point fixe, il commença à tourner lentement sa cheville gauche, étirant ainsi ses ligaments. Il répéta l'opération pour la cheville droite, puis sautilla pendant une minute sur place. Le bas de son corps échauffé, il passa au haut. Il fit rouler son cou dans ses épaules, d'abord de gauche à droite, puis de haut en bas. Un léger craquement se fit entendre, au niveau des vertèbres cervicales. L'exilé, en chantonnant, posa sa main sur l'endroit et massa son cou par gestes vifs.

-Ah, ça y est, j'ai retrouvé l'énigme. Écoute :
Elle est toujours noire, mais elle peut être blanche, qu'est-ce ? ... J'en connais pas mal, tu verras.


Sans attendre, Ozeki tira son sabre et passa son doigt sur la lame d'acier trempé. Une goutte de sang perla au bout de son doigt, essuyée rapidement par l'exilé d'un coup de langue. Le banni lança son sabre en l'air, le faisant tournoyer haut dans le ciel. Enjoué, le shinigami rattrapa le manche vert foncé de son zanpakutoh d'une main habile, et exécuta un bond en arrière, agrémenté d'une pirouette. Il retomba sur un pied, avant de tourner sur lui-même et de ranger sa lame. Dans un élan d'agressivité soudaine, Ozeki dégaina Sanbai Keijou d'un coup de pouce sur la garde, puis tourna sur lui-même en rattrapant de la main gauche le tissu vert bordant la garde. Continuant sur son élan, l'exilé tourna, et tourna de plus belle, en s'avançant vers un entrepôt désaffecté. Ozeki arrêta alors sa ronde diabolique en tranchant net un lampadaire.

« Hmm, je suis tellement excité. Il va essayer de m'apprendre le shikaï. Haah, c'est trop bien... Je ne me sens plus, je suis tellement léger ! »

Ozeki se retourna d'un coup vers son mentor et marcha à grands pas vers lui. Pour combler son énervement, l'exilé bondit loin du plancher des vaches, et se servit des particules spirituelles omniprésentes en grande densité dans l'air pour rester au niveau des nuages. Observant un moment le paysage, l'énervé shinigami s'accroupit et se gratta la nuque. Son taux d'adrénaline chuta brusquement, et détailla le paysage. Au loin devant lui, dans les hauts grattes-ciels de Karakura centre, des voitures klaxonnaient à tout va, impatientes de rentrer chez elles et de retrouver la chaleur de leur foyer. A l'est, de gros nuages gris et saturés de flash lumineux s'approchaient au gré du vent. A l'opposé, le soleil se couchait lentement, projetant des reflets rouge-orangés sur tous les nuages dans le ciel. L'astre se paraît de couleurs chatoyantes tandis que haut dans le ciel, à des dizaines d'années lumières de là, de sobres étoiles s'allumaient une à une. Dans un parfait mouvement, les points de lumières recouvraient petit à petit le ciel. Ozeki s'attarda longtemps sur ce magnifique spectacle orchestré par le grand horloger. Quand il revint à lui, les menaçants stratocumulus étaient quasiment arrivés à lui. Réveillé, le banni continua son observation. Sous lui, les sombres entrepôts semblaient vidés de toute présence. Dans une petite ruelle obscure, un dealer vendait son stock à un caïd d'un quelconque lycée. Un chat noir courait, poursuivi par un chien pas plus gros que lui. Et, pas loin, trois shinigamis s'activaient, à des choses et d'autres, s'agitant, et dans tout cela, Akikaze qui attendait la venue de l'un d'entre eux. Ozeki chassa une inexistante mouche d'un revers de main et descendit de son perchoir. Comme tout le temps quand il s'ennuyait, Ozeki s'assoupit. Pas longtemps cette fois, mais assez pour lui faire oublier ses ennuis.

---=oOo=---

Son somme ne dura pas longtemps, mais il eut le temps de retrouver une blague qui lui était chère.

Début Flash-Back

(Ozeki est au début de son ermitage, dans une grotte...)

C'était quand Ozeki se nommait encore Samui Houki. En ces temps-là, Samui vivait dans une caverne, au nord de Karakura, dans les montagnes les plus proches de la ville. Il venait tout juste d'être exilé, et sentait qu'il devait pardonner. Seul dans son cœur, mais avec Sanbai Keijou, Samui cherchait le déclic face à sa condition.

-Sanbai, je m'ennuie, raconte moi une blague...
-Eh ben, Rensei, t'es démoralisé à ce point-là ? D'habitude tu ne veux pas entendre mes créations ! Remarque, c'est vrai que je ne suis pas une référence... Quoique je suis sûr qu'avec légèrement beaucoup plus de goût...
-Ho, tais-toi, et raconte ta blague...
-Toi t'es toi, et moi ch'uis moi !!! Non, ça c'est nul, c'est à la portée de tous...
-Mais c'est pas vrai, enfin... Je te laisse tout ton temps pour trouver, je vais dehors.

Samui sortit de sa grotte d'un shunpo mal contrôlé sans prendre le temps d'attraper son sabre. De toutes les façons, si il était attaqué, il devrait fuir, n'ayant pas la pénible mais précieuse aide de son zanpakutoh. Il grimpa le versant de la montagne lentement, profitant du soleil qui réussissait à passer à travers le couvert végétal recouvrant toute la montagne. Quand il trouvait des baies, après vérification, elles étaient englouties directement par l'estomac vorace en manque de nourriture matérielle de Samui. Une profonde ravine tailladait l'épiderme du mont rocheux. Sans se presser, le jeune exilé sauta et atterrit avec légèreté de l'autre coté du torrent. Quittant son chemin habituel, Samui démarra une exploration sur un lit de rivière asséché. Sans se prendre la tête, il débroussailla son nouveau chemin de pèlerinage. Puis, sous une brise fraiche et humide, il arriva au sommet du pic. Dénué de végétaux, à part un buisson d'épineux nain, ce sommet n'avait rien d'extravagant. S'asseyant un peu pour reprendre son souffle, Samui essaya de trouver un nom à cette montagne-ci. Avec le recul, c'est le mot ''Espérance'' qui ressortit.

« Espoir, Espérance, oui, cela reflète mon état d'esprit en ce moment. Hmm, Sanbai doit commencer à s'impatienter, je vais redescendre... »

Samui redescendit plus vite qu'il n'était monté, sans prendre le temps. La non-présence de son sabre lui pesait. Il aimait la solitude, mais aimait la solitude avec son ami. L'ermite refit donc à sens contraire le chemin qui le menait à son paradis. L'un de ses paradis. Sa grotte en était un aussi, accueillante, chaude, et propice au développement de l'esprit.

-Ah, te voilà, j'ai cherché, et trouvé. Assied-toi, et écoute, délecte-toi de mes paroles, des paroles d'un sage.
-Ouais, bon, c'est qu'une blague, c'est bon... Vas-y, raconte...
-Écoute : C'est l'histoire d'un lapin, et d'un ours. Ils vivaient dans un monde fantasmagorique peuplé de poisson vraiment volants, de singes-hippopotames, et de frites géantes. Suivant son instinct de prédateur viril, l'ours poursuivait le lapin pour la manger. C'est alors qu'au bout d'un moment, ils tombèrent sur une grenouille magique. Cette dernière s'adressa à eux dans ces termes :
Halte, Ours et Lapin. Je suis une grenouille magique, et pour éviter une boucherie, je vous accorde trois vœux chacun. Qui commence ?
Moi, répondit l'ours, je suis le plus fort, c'est donc à moi de commencer ! Donc, je voudrais que ... tous les ours de ma forêt soient des femelles !
Moi, enchaina le lapin, je veux un casque de moto à ma taille.
L'ours le regarda avec de drôles de yeux, et lui dit :
C'est quoi ton vœu pourri ? Franchement, ... moi je veux que tous les ours des forêts voisines soient des femelles.
Et moi, une moto à ma mesure, et puissante, plus rapide que l'ours.
A nouveau, l'ours le dévisagea, puis répondit :
T'as vraiment des idées de merde le lapin !!!
Ton voeu ? Demanda la grenouille.
Ah, oui, je veux que tous les ours de la planète soient des femelles.
L'ours, tout content, se frotta les mains et demanda au lapin son dernier voeu.
Et toi le lapin ? Tu veux quoi ?
Le lapin, sans se presser, monte sur sa moto, enfile son casque, met le contact, et avant d'appuyer sur l'accélérateur, lâche en articulant dans un souffle :
Moi, je veux que l'ours soit homo...


Fin du Flash-Back

Alors Ozeki, en riant pour lui-même, se leva et s'approcha d'Akikaze...
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MessageSujet: Re: Plus on est de fou plus on rit   Plus on est de fou plus on rit EmptyMar 27 Oct - 8:36

-Franchement t’es pas gentil avec moi Akikaze.

- Tais-toi, tu n’as pas de place dans cette partie de notre histoire. Aujourd’hui ne regarde que moi et lui.

Et pour une fois Satsubatsu va lui obéir, bien qu’il ne pourra se taire complètement, il sera beaucoup moins présent durant les évènements qui vont suivre. Heureux du silence et du calme qui régnait de nouveau dans son âme et son esprit, Akikaze resta le temps du délai qu’il avait laissé au shinigamis, assis en tailleur. Il aspirait à grande bouffer l’air frais de ce début d’hiver et après l’avoir retenu le plus longtemps possible, l’arrancar laissait doucement l’air s’échapper entre ses lèvres. Il continua ainsi exactement 30 secondes, profitant un maximum de l’oxygène qui l’environnait encore. Profitant du calme et du silence. Il en oubliait presque encore une fois celui qui allait désormais l’accompagner durant un certains temps. Et lorsqu’ils se quitteraient enfin, il en serais au même point qu’à présent, deux esprits simplement différent et à la fois proche. Une amitié de père et fils, de maître et d’apprenti, de deux amis. Une amitié basé simplement sur un regard et l’incertitude d’un nom qui continuera tout le temps de leur aventure commune. Tout cela, Akikaze le savait et étrangement, il ne s'inquiétait pas le moins du monde de ce que leur réserverais leur avenir commun. Il ne faisait que profiter de l’instant présent, et l’instant présent se résumait en ce moment au simple plaisir d’une respiration.

-Ok, j'arrête les blagues comme ça. Je dis bien comme ça, les autres je continue. Hmm, elle est facile ton énigme. Tu t'es pas foulé. La réponse c'est le poisson... Attends que je m'en souvienne, j'en ai une pas mal pour toi.


Sans prendre la peine d’ouvrir les yeux, Akikaze attendit en silence. L’énigme, il l’avait déjà oublié, seul la voix de l’exilé l’avait ramené à la réalité. Et dans la réalité les souvenirs lui revenaient. Ils attendit donc patiemment qu’on lui posa l’énigme. Il n’éprouvait plus la moindre envie de jouer à ce stupide jeux des énigmes auquel s’amusait les humains et les shinigamis. Il ne voyait pas l’intérêt à réfléchir sur le sens de ces phrase qui possédait d’ailleurs un sens qui pouvait être nombreux. Ce jeux ne servait qu’à calquer sa manière de pensée sur celle que les gens imaginait comme parfaite. L’arrancar n’avait jamais réussi à gagner une seule des parties auquel il avait participé. Son esprit mal tourné ne fonctionnait pas de la même manière que les autres. Là où la majorité voyait la simplicité lui cherchait la difficulté, et lorsque la route des pensées devait être longue et sinueuse, il prenait un raccourci qui le menait obligatoirement à une impasse. Mais impasse ou pas, peut lui importait, il continuait son chemin malgré les porte et les murs. Lorsqu’il ne pouvait choisir entre deux portes il lui faisait de continuer tout droit vers le mur du milieu et même s’il devait y passer des années, ce mur finissait par tomber et il poursuivait lentement son chemin. Aujourd’hui il ne se trouvait pas devant un impasse ou un carrefour du destin, il était simplement devant un chemin rectiligne qu‘il jugeait trop long. Et ainsi là où quiconque aurait continuer tout droit lui décidait de détruire un des murs qui l’emprisonnait dans ce couloir et de continuer à travers champs, ou plutôt à travers mur.
L’arrancar ne remarqua même pas que l’exilé remuait en tout sens. Il ne remarqua pas l’étrange spectacle qu’il lu présenta. Il ne remarqua pas les craquement d’os qui résonnait dans l’air qui avait empli sa vie entière durant 30 secondes. Il ne remarqua pas même le chant qu’entonna à voix basse l'exilé. Et pourtant il remarqua sans la moindre difficulté les sentiments du shinigamis. Sa joie d’avoir trouver la bonne réponse, la satisfaction qui l’emplissait à l’idée d’avoir trouver une nouvelle énigme, le bonheur que la vie lui inspirait, pour lui tout n'était que joie et amusement. Et lui, lui! Les grand Akikaze, celui qui pouvait se vanter de son extravagance et de sa joie de vie, de sa capacité à trouver l'amusement dans un enterrement même. Oui, lui, celui qui pouvAIT faire tout cela, il n'était à présent plus qu'un vieil homme. Malgré sa jeunesse apparente son esprit était déjà celui d'un vieil homme, vivant dans les souvenir et le passé. Et tout cela, il s'en rendait compte grâce à une jeune shinigamis, qui vivait dans la simplicité de son âme, dans le bonheur de l'instant présent. Pour la deuxième fois en quelques minutes seulement il devait de nouveau relever la tête, se battre et surtout...s'amuser. Décidé pour une fois, Akikaze rouvrit les yeux et se leva d'un mouvement brusque. Comme s'il devait affronter un ennemis, il se mit en garde et parer d'un grand sourire il s'ouvrit à l'ennemi. Et l'ennemi pour le moment n'était qu'une simple énigme. Une énigme qui peut être bien des fois le pire ennemi que peut rencontrer un simple d'esprit comme Satsubatsu. Mais Satsubatsu ressemblait plus à un exemple de joie en ce moment qu'à une victime pour l'arrancar.

« - Ah merci! Tu reconnais enfin mon talent! Mon grand talent d'orateur, le talent de joie de vivre!!! Les enfants prennent exemple sur moi, les adulte imitent vainement mon humour! Et toi! Même toi tu cherche continuellement une façon de parler, un style, une classe même qui t'approchera quelques peu de ma beauté. Tu n'es qu'un jaloux parmi tant d'autre et toi aussi, tu espères qu'un jour, lorsque la vie t'aura autant gâté que moi, tu puisse inspiré un sentiment de joie, de bonheur rien que par un regard ou une phrase. Et bien saches, saches que ce pouvoir ne s'obtient pas à force de combat comme ceux que tu possède à présent, mais à force...euh... de joie de vivre! Et euh... »


«  - C'est bon t'as fini?! Je voudrait te casser dans ton plaisir mais j'ai un peu autre chose à faire que d'écouter tes sornettes. C'est pas parce que je l'ai pensé pendant une seconde qui faut t'en vanter toute ta vie. D'ailleurs le discours que tu viens de faire me prouve bien l'erreur que j'ai fait en croyant une telle chose. Maintenant tais-toi de nouveau, je ne veux rien manquer de ce que me présentera ce petit shinigamis que je trouve prometteur...s'il améliore son humour je pourrais dire ça à voix haute mais il faut d'abord qu'il fasse ses preuves. Même si ce qu'il me présente pour le moment ressemble plus à un babouin qui cherche des pou dans son poil qu'à un étirement...mais ça a de la style »


-Ah, ça y est, j'ai retrouvé l'énigme. Écoute :
Elle est toujours noire, mais elle peut être blanche, qu'est-ce ? ... J'en connais pas mal, tu verras.


«  Hein euh quoi! C'est quoi son énigme à la ***. Il me fais chier, je réfléchis déjà bien de trop alors pourquoi est-ce qu'il me rajoute des sujets de réflexion. »


Perturbé par la difficulté de l'énigme, Akikaze pris son temps pour retrouver son calme. Il ferma les yeux sans s'occuper du délai qu'il avait normalement pour répondre. Les yeux fermé, la respiration lente, la bouche légèrement entrouverte avec une sensualité débordante, Akikaze avait retrouver ses positions et son État d'esprit habituel. Motivé, l'air joyeux, heureux de vivre, il semblait ainsi prêt à affronter tout les obstacle. Tous, sauf une énigme. Perdu dans une réflexion trop complexe et trop différente de celle de tout autre être vivant pour que l'on puisse la comprendre, Akikaze cherchait une solution plausible à son problème.
Ce n'est qu'au bout de 2 minutes au lieu de 30 secondes qu'il trouva une réponse acceptable. Sur de sa réponse, l'arrancar rouvrit les yeux rapidement et accompagné d'un sourire allant d'une oreille à une autre il chercha l'exilé du regard. On pouvait reconnaître sur le sol des marque des pas ressemblant à ceux qu'il avait laissé lorsqu'il avait chercher une chorégraphie pour ses entrées en scènes. Akikaze finit par le trouver assis loin au dessus d'eux, l'air penseur. Un futur philosophe peut-être? Au moment même où Akikaze se décida à le rejoindre, celui-ci se mit à redescendre dans sa direction. Et comme s'il l'avait oublié, sans même lui porter attention, il s'allongea sur le sol à deux pas de lui et s'endormit de nouveau dans l'herbe haute.
Sans s'énerver, Akikaze sut percevoir le bon côté des choses. Il sentait bien que la fatigue l'accablait et que dans cet état il serait incapable de tenir face à Isshin ou son amis capitaine. Puis prenant exemple sur son ami il s'installa à même le sol, les bars et les jambes écarté du corps. Il s'endormit tel un papillon qui s'envole pour le pays des rêves.

Lorsque une heure plus tard il s'éveille tel un bouton rose s'ouvre à la rosée du matin, il trouva le shinigamis assis près de lui, les yeux encore endormi qui le regardait, il me semble, de manière admirative. Akikaze ne savait si c'était sa position de sommeil ou sa coiffure qui le rendait si admiratif mais toujours était-il que son regard brillait de plaisir. L'esprit encore ensommeillé, Akikaze mit quelques seconde a trouvé la réponse à l'enigme qu'il avait trouvé la veille. Fier comme un élève qui a trouvé la bonne réponse à une interrogation de la maitresse, il bomba la poitrine et se leva face à l'exilé.

-Ah! Ah! Trop facile ton énigme je trouve. J'avais tout de suite trouvé mais je réfléchissais à autre chose et lorsque je me suis rappelé que je devais te répondre, tu dormais déjà. D'ailleurs faudra faire quelque chose pour ça, parce que c'est vraiment pas pratique que tu t'endorme tout le temps comme ça. Je crois que le mieux serais que je te frappe pour éviter que tu ne tombe dans l'ennui et obligatoirement dans le sommeil. D'ailleurs tu sais quoi? Je crois que je trouve ça un peu ennuyant le jeu des énigme, et je vois pas en quoi ça va t'avancer pour ton shikai. Mais je vais être sympa je vais quand même te répondre. Alors voilà: Je pense que ce sont les iris des yeux.... C'est quoi ce regard surpris? C'est pas ça! Pourtant j'étais sur de ma réponse pour une fois. Pourtant l'iris des yeux est toujours noir mais si je te crève un œil il deviendra blanc. Alors, tu désire vérifier ma réponse ou tu me crois. En fait je vais quand même tester car je n'ai jamais encore jamais crever d'œil. On m'a dit que c'était amusant, et puis en même temps on pourra continuer les énigmes. Ah et je penses que je ne vais pas utiliser mon reiatsu, ce sera plus équilibrer même si tu n'as aucune chance. N'en sois pas attristé, personne n'a jamais eut de chance face à moi. Bien alors c'est parti.

Une fois dit, Akikaze se mit tout de suite en action. Il s'élança rapidement vers le shinigamis qui le regardais encore sans réagir et en deux pas il brula la distance qui les séparait. Avant même que son adversaire est pu réagir Akikaze avait déjà posé sa lame sur sa gorge.

-Bah alors? C'est pas sérieux tout ça. Allez met toi dans le combat sinon je vais devoir te tuer. Et n'es surtout pas peur de me tuer, tu n'y arriveras pas. Et rappelle moi ton nom aussi. Ah et voilà la nouvelle énigme:
Qu'est ce qui as quatre pattes le matin
Deux le midi
Et trois le soir.
Allez c'est parti.


Puis dégageant sa lame, Akikaze ré attaqua tout de suite d'un coup vicieux de sabre qui s'attaquait au flanc du shinigamis. Et vu la vitesse à laquelle il l'avait lancé il ne pouvait pas l'arrêter même s'il le voulait
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Ozeki (inactif)
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Nom du zanpakutô/Nature du pouvoir: Sanbai Keijou
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MessageSujet: Re: Plus on est de fou plus on rit   Plus on est de fou plus on rit EmptyMar 27 Oct - 20:50



« Haaah, ça fait du bien une pause ... Je devrais en faire plus souvent... »

-Quoi !!! Tu devrais dormir plus souvent !!! Mais c'est quoi ça ! Depuis qu'on est avec Aki' tu t'est endormi au moins trois fois. Espèce de gros flemmard !
-Ouais bah c'est bon, je suis juste un peu fatigué... C'est pas la peine de t'énerver... (Ozeki prit un air boudeur)... Moi je suis toujours en action, c'est normal que je sois fatigué...

Ozeki commença à chercher les causes de son penchant à dormir. Adoptant une posture semblable au penseur de Rodin, le banni s'enfonça dans son esprit, toujours plus profondément. Explorant tous les méandres de son âme, l'exilé se figura un labyrinthe dans sa tête. Soudain, le méandre sinueux envahit Ozeki, le plongeant dans un rêve éveillé. De l'extérieur, il semblait réfléchir si profondément qu'il ne réagissait pas. Et endormi à coté de lui, Akikaze dormait d'un sommeil sans rêves, figé dans une posture délirante. Des murs imposants peuplaient l'esprit d'Ozeki, et il avançait, errait dans ces chemins obscurs. Quand il tombait sur une porte, il essayait de l'ouvrir, à plusieurs reprises, une chaine apparut, bloquant le passage. Rebroussant chemin, le banni continuait son voyage. Quand les portes s'ouvraient en grinçant, il s'y engouffrait en retenant son souffle. Il avait l'impression de tourner en rond, ouvrant, ou passant son chemin devant les portes noires de son âme. Au bout d'un moment, un vent froid se leva, évoluant vite, devenant rapidement glacé, puis se transformant en un puissant blizzard. Dans un mouvement irréfléchi, et surtout pour s'abriter, Ozeki dégaina son sabre et assena un coup vif sur une porte enchainée. La porte s'entrebaillait doucement, quand il remarqua la couleur de la porte : elle était d'un violet pur, sans fioritures. Un vent chaud s'échappait par volutes épaisses de l'endroit. Ozeki entra et ce qu'il trouva le laissa perplexe. Une forêt miniature avait poussé ici, dans un endroit tellement sinistre que même une araignée ne voudrait pas y vivre. Regardant autour de lui, le shinigami s'avança sous les branches des chênes millénaires, celles des pins dégageant une douce odeur de sève. La zone bruissait des cris et des agitations de milliers d'oiseaux. Poussant un cri perçant, Sanbai Keijou se matérialisa sous forme du faucon géant. Et il s'envola dans un frottis de plumes, allant rejoindre ses compagnons. Dans cette agitation constante, une présence humaine se fit sentir. Ozeki se figea et resta sur ses gardes. Un homme se glissa devant l'exilé, sa figure bien connue du banni. Akikaze. Il souriait doucement, et leva la main comme pour dire : viens...

Ozeki revint à lui brutalement, mais Akikaze n'était toujours pas réveillé.

« Il dort trop bizarrement ce gars... Je dois lui apprendre à bien dormir. »

-Ouais, c'est vrai que t'es le maitre en la matière toi... (Sanbai s'esclaffe)

Akikaze était étendu dans l'herbe, les bras écartés, les jambes tendues et formant un angle presque droit. Ozeki se fit la réflexion de ne jamais dormir comme ça. Pendant qu'il détaillait professionnellement la manière de dormir de son maitre, ce dernier se réveilla. Il regarda autour de lui, comme s'il était perdu, puis bomba le torse à la vue de son élève admiratif. Quelle classe, pensa Ozeki. Sans prendre le temps de se relever, l'arrancar lança d'une seule traite, sans respirer :

-Ah! Ah! Trop facile ton énigme je trouve. J'avais tout de suite trouvé mais je réfléchissais à autre chose et lorsque je me suis rappelé que je devais te répondre, tu dormais déjà. D'ailleurs faudra faire quelque chose pour ça, parce que c'est vraiment pas pratique que tu t'endorme tout le temps comme ça. Je crois que le mieux serais que je te frappe pour éviter que tu ne tombe dans l'ennui et obligatoirement dans le sommeil. D'ailleurs tu sais quoi? Je crois que je trouve ça un peu ennuyant le jeu des énigme, et je vois pas en quoi ça va t'avancer pour ton shikai. Mais je vais être sympa je vais quand même te répondre. Alors voilà: Je pense que ce sont les iris des yeux.... C'est quoi ce regard surpris? C'est pas ça! Pourtant j'étais sur de ma réponse pour une fois. Pourtant l'iris des yeux est toujours noir mais si je te crève un œil il deviendra blanc. Alors, tu désire vérifier ma réponse ou tu me crois. En fait je vais quand même tester car je n'ai jamais encore jamais crever d'œil. On m'a dit que c'était amusant, et puis en même temps on pourra continuer les énigmes. Ah et je penses que je ne vais pas utiliser mon reiatsu, ce sera plus équilibrer même si tu n'as aucune chance. N'en sois pas attristé, personne n'a jamais eut de chance face à moi. Bien alors c'est parti.
- Hem, c'est pas ça la réponse normalement, mais je te l'accorde... Et, euh... tu ne vas pas utiliser ton réiatsu pour quoi ?

Sans prévenir, l'arrancar s'élança d'un coup de talon sur le shinigami. En une seconde, Akikaze franchit la distance qui les séparait et d'un mouvement souple et étudié, posa la pointe de son arme sur la gorge du shinigami apeuré. Dans un mouvement de panique, Ozeki bougea le cou et la tête pour repérer son zanpakutoh dans l'herbe. La lame de l'arrancar taillada légèrement la chair tendre du shinigami. Une projection de sang fusa vers l'habit d'Akikaze.

-Bah alors? C'est pas sérieux tout ça. Allez met toi dans le combat sinon je vais devoir te tuer. Et n'es surtout pas peur de me tuer, tu n'y arriveras pas. Et rappelle moi ton nom aussi. Ah et voilà la nouvelle énigme:
Qu'est ce qui as quatre pattes le matin
Deux le midi
Et trois le soir.
Allez c'est parti.


Le maitre tenta une attaque directe sur les flancs de son élève. Ozeki, recula d'un pas rapide, esquivant le fer projeté à une vitesse hallucinante. Akikaze enchaina par quelques coup, tout en s'avançant, il jouait en frappant d'estoc, de taille, de la garde. Dans un moment de pause, l'arrancar lança un coup de pied dans le bas-ventre de son adversaire, puis se remit en garde. Le coup fit mouche, projetant Ozeki dans un vol plané sur une dizaine de mètres. Porté par l'air, mais tiré par la gravité, le banni finit son voyage dans un mur, défonçant les briques mal posées.

« Aah, c'est pas possible, ce gars m'attaque ! Il est fou ! C'est quoi son énigme ? Tout le monde la connait ! Je comprend sa phrase ''Je n'utiliserai pas de réiatsu.''... Je vais néanmoins me battre ! »

Chancelant, Ozeki se releva tant bien que mal, s'appuyant sur le reste de mur. De ses yeux fébriles, il chercha son zanpakutoh. Un scintillement dans l'herbe attira son attention, lui cachant la présence de son adversaire. Akikaze se montra et tenta un coup en diagonale, de la droite vers la gauche, en descendant. Réagissant au quart de tour, l'exilé prononça sans articuler :

-Bakudoo no Hachi : Seki !!!

Le champ de force de la taille d'un petit bouclier s'interposa entre lui et l'arme du puissant maitre. Cela n'empêcha pas Ozeki de reculer sur un mètre, entrainant de la poussière avec lui. Sans attendre, le shinigami exécuta un senka, et donna un coup de sabre parallèle au sol, visant la tête de son mentor. Akikaze baissa simplement la tête, et envoya un coup de coude dans le plexus d'Ozeki. Entrainé sur trois mètres, ce dernier cria :

-Aide moi, Sanbai Keijou !!!

Sans attendre plus, Ozeki enchaina et ajouta :

-Hadoo no Juichi : Tsuzuri Raiden !!!

L'éclair blanc s'approcha à toute vitesse d'Akikaze, mais fut stoppé à mi-chemin par le lanceur. Ozeki fit tourner le fouet, puis balaya le terrain de son arme. Il fonça sur son adversaire tout en frappant de touts cotés.

Spoiler:


Edit Ichi : tu as voulu dire Shunpô je présume car le Senka n'est pas accessible à n'importe qui...
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MessageSujet: Re: Plus on est de fou plus on rit   Plus on est de fou plus on rit EmptyMer 28 Oct - 15:55

Comme à son habitude Akikaze souriait et comme d'habitude il s'amusait, vraiment, du plus profond de son âme et de son esprit on ne ressentait que du bonheur. Ses pensées étaient obnubilées par les coups qu'il échangeait. Son sourire enfantin s'était transformé en un sourire de prédateur. Et à chaque craquement, à chaque tintement de lame, à chaque son qui résonnait sous les coups qu'il portait à son adversaire son sourire s'élargissait. Il jouissait d'un bonheur sans fin. Il frappait, souriait, il esquivait, délirait, tranchait, rigolait... La plus grande joie, il s'en rendait compte à présent, il ne la ressentait que dans le cœur même du combat. Il n’était vraiment heureux que lorsqu'il sentait les os se briser sous ses coups, la peau se trancher sous sa lame. Son âme s'emballait sous les sentiments si contradictoires qui s'épanouissaient en lui. Il était heureux, il aimait combattre même s'il ne voulait pas se l'avouer il ne pouvait nier la joie qui l'imprégnait lorsqu'il combattait. Et cette joie était contraster par un autre sentiment, celui de la rébellion, il se rebellait intérieurement contre ce plaisir. Akikaze ne voulait voir en un combat qu'une obligation pour plus de puissance. Tout cela son esprit le croyait mais son cœur, encore une fois, il ne pouvait le contrôler. Et lui prenait un plaisir sans fin dans la douleur et le sang des combats. Comme quelques minutes auparavant, Akikaze se retrouvait à affronter ses sentiments, la dernière fois il était le trouble et l'incertitude mais à présent il se retrouvait à combattre sa joie, son bonheur et c’était surement son pire ennemie que ouvrait être cette joie. Car la tristesse ou la douleur il nous suffisait de durcir notre cœur pour lui refuser sa raison d’être, il nous suffisait de connaitre la joie pour les combattre. Mais comment combattre la joie elle même ? La refusé, la nier ? Impossible ! Utiliser la tristesse ? La douleur ? Possible mais comment ressentir la douleur ? La véritable douleur ? Pas la douleur physique ou superficiel mais la vraie blessure, celle du cœur et de l’âme.

- J’en ai marre ! Pourquoi toujours moi !!! Pourquoi !!!


« Aurais-tu déjà oublier ? Tu as déjà vécu ce combat et il n’a pas sa place aujourd’hui.»


Quittant son corps dans le présent son esprit lui s’envola vers les méandre du passé guidé par la poigne d’Aki Satsubatu.
Il se revoyait, il se rappelait. Cela datait de quelques jours à peine et pourtant … Il avait tellement changé depuis alors pourquoi revivait-il la même chose ! Peut être ce moment n’était pas son passé ni son présent mais simplement le combat de sa vie, son combat. Le combat qui résumait simplement sa vie.
Aki Satsubatsu avait bien choisit le souvenir… Il se voyait de l’extérieur cette fois-ci et ce qu’il y voyait était effarant. Il se regardait tourner en rond. D’un pas rapide Akikaze avançait au hasard voyageant parmi les arbres sans porter attention à Isshin qu’il affrontait à cette époque. Fou, il n’y avait pas de meilleur mot pour le décrire. Son reiatsu s’échappais en tous sens tuant toute vie autour de lui sous les regards effarés de Isshin et du Akikaze du présent. Son lui passé, fulminait, ses cheveux luisant et soyeux n’était plus qu’un touffe flamboyante sous la lumière du soleil. On aurait dit un lion enfermé en cage qui tournait en rond dans son nouveau territoire. Et ce lion en se rendant compte qu’il avait perdu tout ses grand territoire, toutes ses certitude, perdait la raison. Ses yeux étaient ce qu’il y avait de plus effrayant. Ils semblaient dissociée et tournait en tous sens sans s’occuper de l’autre qu’il imitait habituellement. Cela donnait un effet étrange à Akikaze, d’observer son propre visage dont il était si fier, rendu laid. Laid, il n’y avait pas d’autre mot pour décrire ces traits crispés par la terreur, ces cheveux emmêlés, ces yeux qui louchaient, ses iris qui passait d’un orange flamboyant au noir d’une âme consommé. Sa bouche entrouverte laissait couler un filet de bave, ce filet de bave que l’on imagine tous à la bouche des fous. Et derrière ce corps tremblant, derrière cette peau pale et ce visage blême, on apercevait une pluie d’oiseaux morts avant qu’il ne puisse sans rendre compte par le reiatsu sans contrôle d’Akikaze. C’était une pluie de noir, de gris parsemé de blanc, tous ces oiseaux au pelage terne qui seuls restaient l’hiver. Les plus courageux, les plus fort, qui après 3 mois de dur combat contre le froid et la famine aurait du connaître quelques jours plus tard les premiers rayons du printemps. Ces rayons qui en ce moment chauffait la peau blanche du corps de l’Akikaze du présent.

« Bien ça suffit. J’espère que tu as compris. »


Avant de rejoindre son corps laisser seul face aux coups du jeune shinigamis Akikaze put apercevoir ses yeux fous perdre leurs dernières lueurs de conscience lorsque son ancien corps s’affaissa sur le sol poussiéreux.

Akikaze se réveilla alors qu’il abattait son sabre en diagonale sur le flanc de l’exilé. Il ne semblait n’avoir rien remarqué de spécial. Son absence n’avait apparemment duré que le temps d’un clignement d’œil et sa prise de conscience en était que plus rude vu qu’il se retrouvait entrain de porter un coups qu’il ne se rappelait pas avoir préparer. Mais il était trop tard pour l’arrêter, sa lame n’était déjà plus qu’à quelques centimètres du t-shirt noir. Akikaze fut plutôt heureux de sentir sa lame bloquer sur un bouclier invisible.

-Bakudoo no Hachi : Seki !!!


Il aurait été décevant qu’il blesse son élève sans même qu’il en est eut conscience. Il préférait que celui-ci ne ressente que la douleur des coups qu’il avait porté consciemment. Il ne désirais pas quelqu’un d’autre que lui ne le blesse, même si c’était son corps. Le shinigamis lui apportais un sentiment de puissance, l’impression qu’il était le seul à pouvoir décidé de son sort et il ne désirais pas que l’on brise ce sentiment. Il ne savais pas qui dirigeait véritablement son corps lors de ses pertes de conscience mais il savait qu’il devait évité de lui donner son corps trop souvent. Et le problème était que justement, ses pertes de conscience s’intensifiaient et que l’écart de temps entre chacun se rapetissait.
En repensant à ces pertes de conscience, Akikaze se rappela de celle qu’il avait eut lors de son combat avec Isshin. Il se souvenait qu’elle avait été des plus intenses mais ce qu’il s’était passé était comme flou, comme vu au travers d’une vitre recouverte de bué. Il apercevait tout d’abord deux formes sombres qui ressemblaient vaguement au corps de deux personnes, puis d’un seul coup une grande lumière remplissaient la salle, et pourtant sur le sol régnait une grande pénombre. Il battit des bras pour écarter la fumée tenta toute les choses qui lui passait par la tête pour essayer d’y voir plus clair mais rien n’y faisait. Alors cherchant la cause de cette pénombre sur le sol Akikaze concentra ses souvenirs sur ce point précis, à force d’essaie il finit par commencer à apercevoir les bord de ce noir. Il reconnaissait les bords irréguliers de la pierraille qui surplombait les falaises. Alors tout redevint clair. Il put observer clairement se gouffre où il avait failli disparaître. Effrayé par le choc que provoquais le retour de cet horrible souvenir Akikaze recula en vitesse. Il se retourna mais du s’arrêter car il remarqua que dans le présent aussi le gouffre de l’incertitude l’attendait. Ce gouffre qui en tout temps l’attendais en regroupant toute ses peurs, ses peurs de folie, de meurtres... Bien qu’on ne puisse pas dire qu’il ne fut jamais un jour raisonnable, on ne pouvait véritablement le traité de fou. Il était certes étrange et même intriguant. Mais cette « folie » était contrôlé, voulu. Elle n’était qu’une image, la carapace d’un esprit étrange, un esprit à la fois fragile et fort. Mais la folie que représentait ce gouffre n’avait rien à voir avec celle qui l’habitait habituellement. Akikaze fut parcouru d’un frisson lorsqu’il se rappela de ce shinigamis étrange qui dégageait une aura imprégnée par cette folie. Il combattait au dessus du fleuve lorsqu’il avait abordé Isshin. Le gouffre n’était en fait qu’un lieu d’échange. C’était au fond de lui même que pénétrait notre raison et il en sortait, un monstre. Un cauchemar qui hantait adulte comme enfant. Un cauchemar que l’on nommait habituellement « folie », mais la folie dite « sanguinaire », celle qui ne cherchait que le meurtre. Celle qui se nourrissait de douleur et de sang. Que ce soit le sin ou celui des autres. L’arrancar fut parcouru d’un nouveau frisson en se rappelant la chute qu’il avait une fois effectué u fond de ce gouffre. Il se souvenait maintenant parfaitement de ce froid qui avait imprégné son corps et son âme, de cette noirceur qui avait recouverte petit à petit ces yeux terrorisés, de ce silence effrayant qui avait imprégné son esprit…

Les flammes qui s’étendait dans la pièce, s’épanouir dans un chatoiement de lumière lorsqu’elle attinrent le bord du gouffre. Ce fut cette lumière qui sortir Akikaze du souvenir dans le souvenir. Elles lui rappelèrent autre chose, une chose qui avait eut lieu quelques secondes seulement plus tard. Cette lumière, qui l’avait rappelle à son devoir, enfin à ce qu’il croyait être son devoir à l’époque. Et il avait cru aussi que si Aki Satsubatsu et Satsubatsu était parmi cette lumière c’était car il devait l’aider dans ce but, car ils étaient ses seuls appuies. Mais à présent il s’en rendait compte, son véritable but n’étais pas sauver le monder. Sa raison de vivre n’était as d’arrêter Aizen. Son seul but n’étais que de se montrer à la hauteur de ceux qui composait son monde intérieur, ceux qui dirigeait se vie c’était eux et pas un quelconque destin. Il ignorait encore si les seules personnes qui le composaient étaient son zanpakuto, et son shinigamis. D’ailleurs il en doutait. Il pensait bien que son plaisir dans les combats, sa forme de arrancar, son cynisme, tous cela devait surement provenir d’une personne qui ne s’était pas encore fait remarquer. Le fait de savoir qu’une nouvelle personne habitait surement en lui ne l’inquiétait point. Au contraire, cela le rassurait car il préférais croire que son « mauvais » côté provenais d’une autre personne que lui, uniquement lui.


-Hadoo no Juichi : Tsuzuri Raiden !!!


- Hein !


Le cri avait tiré Akikaze de sa léthargie plus efficacement que n’importe quel attaque. Surpris dans ses pensées Akikaze n’eut que le temps de lever son arme en voyant l’éclair de lumière foncé sur lui. Mais à mi chemin il vit le trait s’arrêter. Surpris, Akikaze regarda par dessus et aperçu le shinigamis qui tenait l’autre bout. Il le vit aussi lever le bras et tout en courant vers lui, l’abaisser plusieurs fois à la manière d’un fouet. Surpris par cette attaque inconnu Akikaze ne réagit que trop tard. Il voulut s’esquiver en un sonido mais il fut retenu par sa promesse de ne pas utiliser son reiatsu. Il vit du coin de l’œil le fouet lumineux fuser sur sa droite. Dans un reflexe désespéré il leva sa lame sur laquelle s’enroula le fil. Puis avec une force étonnante pour sa constitution, le shinigamis tira vers lui le bras d’Akikaze. Ne pouvant utiliser son reiatsu, l’arrancar fut obligé d’écarter le bras droit mais il refusa de lâcher sa lame. Alors qu’il s’attendait à un combat de force brut pour le contrôle de son zanpakuto, l’exilé fit relâcher l’étreinte du fouet et le fit fouetter deux fois. Deux coups puissants qui lacérèrent la peau délicate de son épaule et de son bras gauche. Furieux, Akikaze repoussa au loin le fouet et inquiet pour sa tunique il l’observa longuement pour vérifier si le fouet n’avait pas bruler le tissus. Il fut rassuré de voir que le fouet l’avait touché à l’endroit exact où il avait découpé deux losanges très esthétiques. C’est alors que ce fut la catastrophe. Une giclé de sang tachait sa tunique du bas de son col jusqu’à l’extrémité de son épaule. Le sang séché ne pouvait provenir de ses ceux nouvelles blessures car celles ci étaient trop récentes. Il chercha vainement une autre blessure sur son corps jusqu’à ce qu’il se souvienne avoir vu une trainée de rouge lors de son premier coup porté à son adversaire. D’un geste brusque l’arrancar leva la tête et observa d’un regard noir son nouvel élève. Son cœur fut emporté dans une colère tel lorsqu’il vit la blessure que celui-ci portait au coups qu’il avait peine à parler.

- Rahh..mais…qu’as… Mais ce n’est pas vrai ! Tu ne pouvais pas faire attention ! A cause de toi je suis obligé d’enlever ma tenue. Pour une fois que j’en avais trouvé une belle. Je tenais vraiment à la montrer à Isshin. Tu n’as pas intérêt à refaire ça à l’avenir. Et puis en plus tu ne m’as toujours pas rappelé ton nom. Je vois que je vais devoir m’en rappeler sinon je devrais t’en trouver un nouveau. Pourtant je crois me rappeler qu’il sonnait bien. Alors c’était quoi déjà ?


Pris encore une fois dans une intense réflexion, Akikaze prit cette fois-ci du plaisir à réfléchir pour un sujet si anodin qu’un nom. Contrairement à la dernière fois il garda conscience de son environnement pour éviter une attaque surprise. Mais le shinigamis n’aurais pas eut beaucoup de temps puisque le souvenir de son nom revint très vite à la mémoire d’Akikaze.


- Euuuh ... Salut ... Moi c'est Ozeki, j'ai environ 120 ans, je compte plus trop... Euuh ...



Il s’en souvenait à présent. Cette présentation l’avait marqué même si sur le coups il n’ay avait pas prêté attention. Il s’était souvenu après de sa réponse qu’il avait prononcée alors que celui-ci ne l’écoutait même pas. Il avait d’ailleurs rigolé en repensant à la mine surprise d’Ozeki et en pensant que c’étais le seul à le trouver jeune.

- Bien maintenant que je me souviens de ton nom on va pouvoir commencer sérieusement. Au fait tu ne m’as pas encore posé d’énigme. Et surtout n’hésites pas à utiliser ton kido, je crois qu’on appelé ça comme ça, c’est une chose que je ne connais pas et l’effet de surprise peut surement te donner un avantage. Enfin, ne rêves pas non plus, j’ai suivi un entrainement avec mon sabre afin d’être prêt à agir face à n’importe quel attaque.


« Eh non ! C’est moi qui t’ai entrainé à ça ! »


- Euh… Oui désolé Satsubatsu ! Bien je reprends. Où j’en étais ? Ah oui, excuse moi si je change tout le temps de sujet mais j’aimerais mieux te connaître. Alors… Pourquoi as tu quitté la Soul Society ?


Et d’un geste ample et gracieux du bras Akikaze arracha sa tunique à présent définitivement détruite et se mit face à Ozeki dans sa nouvelle tenue. Il portait son habituelle tunique de cuir qu’il utilisait normalement lors des combats difficile. Fine, solide et gracieuse, elle lui convenait parfaitement même si esthétiquement il lui préférait une ample tunique blanche.

- Allez Ozeki !!! C’est parti.



Passant de l’arrêt complet à une vitesse impressionnante, même pour un arrancar, en trois pas seulement, Akikaze dévora la distance qui le séparait du shinigamis. La vitesse avait toujours été sa plus grande force et il décida de profiter un maximum de cet atout. En prenant de grand risque, Akikaze tenta de passer derrière l’exilé à la manière d’un shunpo. Son dernier entrainement lui avait donné une vitesse proche de celle d’un shunpo de shinigamis de bas étage mais elle n’était pas encore suffisante pour tromper le shinigamis qui le vit arriver et contra sans véritable difficulté. Puis profitant un maximum de ce que lui avait appris Aki et Satsubatsu, il se décida à allier les trois constituants de sa puissance dans celui que lui avait enseigné ses deux amis, l’esquive. L’exilé croyant surement qu’Akikaze hésitait à porter une deuxième estocade, l’attaqua d’un coup rapide et précis au niveau du cœur. Plutôt que bloquer, Akikaze utilisa toute sa vitesse et son agilité à sauter dans un salto au dessus d’Ozeki. Arrivé juste au dessus u shinigamis dans s parabole, l’arrancar regarda en souriant la lame le frôler au niveau des mollets. Dans le milieu de son saut il arqua élégamment es hanches de façon à tourner et à atterrir face au dos d’Ozeki. Celui-ci fut projeté en avant par un magnifique coup de pied aux fesses. Dans le vol plané qu’il effectua il lâcha une nouvelle fois son sabre. Akikaze le ramassa et le lui lança.

- Cela fait 2 fois que tu le perds, vas falloir que t’en prenne un peu plus soin. Sache que ton arme sera ton seul moyen de survie là où je t‘emmènerais. Je suis désolé mais situ apprends pas à mieux t’en servir je serais obligé de t’abandonner dans ce monde peuplé de faible et de lâche. Alors bats toi mieux que ça.

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Ozeki (inactif)
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MessageSujet: Re: Plus on est de fou plus on rit   Plus on est de fou plus on rit EmptyLun 2 Nov - 18:12

Après une lutte acharnée, suivie d’une feinte de la part du banni, le Tsuzuri Raiden finit par atteindre Akikaze. Le Kidoo d’Ozeki fit mouche à deux reprises, déchirant la mince peau de son maître en deux endroits. En plein centre de losanges décoratifs, au bout des manches blanches d’Akikaze. Dans cet instant, Ozeki remarqua le bon gout vestimentaire de son mentor. Il semblait préférer le blanc, assorti de toutes les teintes rouge orangées. Une tendance certaine pour les grands cols en V. Contrairement à son élève, il préférait les tons clairs. Une tache de sang attira alors l’attention d’Akikaze, libérant sa rage pour l’instant contenue. Ses yeux noirs fixèrent Ozeki, brulant d’un feu sombre incontrôlable et dangereux.

- Rahh..mais…qu’as… Mais ce n’est pas vrai ! Tu ne pouvais pas faire attention ! A cause de toi je suis obligé d’enlever ma tenue. Pour une fois que j’en avais trouvé une belle. Je tenais vraiment à la montrer à Isshin. Tu n’as pas intérêt à refaire ça à l’avenir. Et puis en plus tu ne m’as toujours pas rappelé ton nom. Je vois que je vais devoir m’en rappeler sinon je devrais t’en trouver un nouveau. Pourtant je crois me rappeler qu’il sonnait bien. Alors c’était quoi déjà ?

Ozeki dévisagea l’arrancar, surpris de la vivacité avec laquelle il changeait de sujet. Cela lui rappelait sa mère. Elle avait une phrase culte, tellement mythique que tous ses amis la connaissaient. Madame Houki, de son nom de jeune fille Chibuya, et mère d’Ozeki alors nommé Samui, disait toujours quand quelqu’un quittait la maison : Fait attention à toi, et pense au panier à poissons. Bien sur, cet ajout ne voulait rien dire, sauf dans l’esprit de la jeune mère. Droguée dès son plus jeune age, la maman de l’exilé n’avait plus toute sa tête. Perdus dans ses pensées, Ozeki dériva et fut brutalement réveillé par Akikaze.

- Bien maintenant que je me souviens de ton nom on va pouvoir commencer sérieusement. Au fait tu ne m’as pas encore posé d’énigme. Et surtout n’hésites pas à utiliser ton kido, je crois qu’on appelé ça comme ça, c’est une chose que je ne connais pas et l’effet de surprise peut surement te donner un avantage. Enfin, ne rêves pas non plus, j’ai suivi un entrainement avec mon sabre afin d’être prêt à agir face à n’importe quel attaque.

Le banni regarda à nouveau son ami, et réfléchit à ses paroles. Il devrait effectivement utiliser le kidoo s’il voulait survivre. Il repassa mentalement les sorts d’attaque qu’il connaissait. Le premier, Shô, ne servait qu’à projeter l’adversaire. Le plus utilisé à son niveau, le Byakurai n’était sûrement d’aucune utilité face à un adversaire aussi fort. Ensuite, Tsuzuri Raiden, déjà utilisé, et donc dépourvu d’effet de surprise, n’allait sûrement pas marcher. Le dernier qu’il connaissait, Fushibi, pouvait servir, mais il faudrait bien l’utiliser, pour bénéficier de l’effet de surprise. Un plan germa dans l’esprit tordu d’Ozeki.

- Euh… Oui désolé Satsubatsu ! Bien je reprends. Où j’en étais ? Ah oui, excuse moi si je change tout le temps de sujet mais j’aimerais mieux te connaître. Alors… Pourquoi as tu quitté la Soul Society ?

- Je n’ai pas quitté de mon plein gré la soul society, ce sont eux sui m’ont banni. Je leur ai pardonné, car c’était nécessaire. Selon moi, le pardon est la plus importante des qualités. Mais je trouve qu’être libre tel que maintenant est bien mieux que devoir obéir aux ordres dégénérés donnés par des capitaines tous aussi dégénérés que leurs ordres.

Akikaze, d’un geste souple, arracha sa tenue blanche, puis la jeta dans un gracieux mouvement de bras. En dessous, une tunique de cuir basique et simple contrastait le pantalon blanc situé juste au dessous. Classique, cet habit de cuir tanné marron était très propre, et, selon Ozeki, éclairait par sa simplicité l’apparence d’Akikaze. D’une voix égale, ce dernier lança le cri du départ, tout en fonçant sur Ozeki. Un bref échange de coups de lames fusa, sans mal, et très rapidement, l’arrancar enchaîna un salto, suivit d’un coup de pied aux fesses. Sonné, le banni n’entendit pas la remarque du mentor, et se releva d’un bond frustré. D’instinct, l’exilé exécuta un shunpo, réapparaissant à droite d’Akikaze, à deux ou trois mètres. Ces mots sortirent tout seuls de sa bouche :

-Hadoo no Juuni : Fushibi !!!

La toile d’énergie fut projetée vers son adversaire, s’enroulant autour de lui. D’un geste étudié, Ozeki trancha le fil retenant la puissance du sort. Le tout explosa, dans un grand spectacle son et lumière. De la poussière, accompagnée de mottes de terre et d’herbe, viroletait dans l’air chauffé par la détonation. Ozeki se remit en alerte, prêt à recevoir une leçon de la part de son maître. Soudain, tout se figea, et Sanbai Keijou apparu dans une myriade d’étincelles multicolores. Il prononça d’une voix grave :

-Viens Rensei, suis moi à l’intérieur de toi.

L'exilé ferma doucement les yeux, et eu l'impression d'être entrainé dans un tourbillon. Un peu comme quand on appuie sur le bouton de la chasse d'eau, et qu'on observe le petit tourbillon qui descend dans le trône. Une impression de déjà-vu s'imposa dans son esprit. Car Ozeki était déjà allé dans son monde intérieur. Effectivement, le banni réouvrit les yeux sur les collines de métal, la brume omniprésente et le liquide bordant les monts.

«  Ce sont des collines arides, constituées de métal, et en cela aucune n'échappe à la règle. Leurs bases sont recouvertes d'eau, on dirait. Ou alors un semblant d'eau, ... Non, ce n'est pas de l'eau mais un liquide rassemblant de l'eau, mais surtout du sang et un liquide noir, surement du poison. Ça forme une mer qui aurait été percée par en-dessous d'une multitude de pointes de métal. Avec constamment une chape de brume sur le haut des collines. Mon monde intérieur est sobre mais je m'y retrouve parfaitement. »

Le grand faucon qu'était Sanbai Keijou se posa devant son maitre dans un chuchotis de plumes. Le bec d'airain s'ouvrit largement et des paroles en sortirent :

-Rensei, tu cherche le shikai, c'est bien ça ? Or tu connais mon nom, tu me connais moi. Pourquoi ne m'invoque tu pas ? Le shikai nécessite la connaissance de son sabre, ainsi que sa compréhension. Tiens, regarde autour de toi... Ce que tu vois, c'est toi, mais cela viens de moi, c'est donc moi aussi. Je suis donc toi, tout en ne l'étant pas. Je t'ai donné de moi, pour que tu devienne ce que tu est. Je fais partie de toi, et c'est toi qui m'a créé. Tu est moi, je suis toi. Nous ne sommes qu'un, tout en étant plusieurs. Vois-tu, quand tu aura compris cela, tu pourras m'invoquer. Cette philosophie nous représente. Mais je sais que tu as un esprit vif, tu devrais donc vite comprendre. Je te laisse maintenant. Entraine-toi, et comprends.

-Bien, Sanbai.

La matérialisation du zanpakutoh déploya ses ailes et s'envola, puis tournoya un moment dans les airs avant de disparaître dans la brume. Ozeki dégaina son sabre d'un coup de pouce sur la garde, puis commença a faire du shadow. Le shadow consiste à s'entrainer dans le vide. Faire mine de combattre, s'étirer, exécuter des mouvements. De plus, il faut le faire au ralenti pour une meilleure pratique. C'est très dur, et en même temps très utile. Dans l'heure qui suivit, Ozeki sentit une vague de puissance qui montait en lui. Comme des milliers de fourmis qui parcourraient son corps, provoquant une sensation de puissance. Poussé par son intuition, l'exilé cria de toute la force de ses poumons :

-Je te comprend, car je suis toi, et tu me connais, car tu est moi. Change, Sanbai Keijou !!!

Une déflagration ravagea la colline sur laquelle s'entrainait Ozeki, la transformant en marécage, dans la mesure du possible. Haletant, le banni regarda son sabre. Il avait gardé son aspect scellé. Pourtant, la garde irradiait d'une puissante chaleur. Avait-il échoué ? Le shikai lui était-il inaccessible ? Ozeki, fouillant dans ses souvenirs, se souvint des paroles de son sabre lors de son entrainement dans le même lieu qu'aujourd'hui. Il avait parlé de formes. La forme gazeuse, la forme liquide, et la forme solide. Serait-ce la solution ? Ozeki, en croisant les doigts, prononça lentement, d'une voix tremblante d'espoir :

-Forme Solide...

Une nouvelle déflagration, plus petite maintenant, environ un mètre de diamètre, occupa l'espace pour quelque secondes, puis révéla la forme solide. Ozeki tenait le manche de son sabre normal, mais la lame était un gros gourdin de guerre, rehaussé de pointes au bout. Il semblait fait de métal, mais était léger comme une plume. Un flash mental le submergea, lui apportant de nouvelles connaissances. Tout en frappant contre le sol, il dit « []Mur !!![] », et un mur de métal surgit du sol. Mesurant deux mètres de haut par un mètre et demi de large. Il semblait résistant à toutes épreuves. Il avait une profondeur d'une trentaine de centimètres. Un nouveau flash, de nouvelles connaissances. Ozeki frappa sur le mur en lançant « []Contre-Attaque !!![] ». De longues pointes, mesurant soixante centimètres de long, furent projetées au loin. Continuant d'explorer les capacités de son zanpakutoh, Ozeki prononça :

-Forme Liquide !

Une troisième explosion, à l'image de la deuxième, apparut, et la forme liquide fut révélée. Toujours avec le manche du sabre scellé, la lame était maintenant un espèce de bâton court. D'une taille d'environ cinquante centimètres de long pour un diamètre de deux centimètres, l'arme ne semblait pas adaptée au combat. Ozeki effectua un grand mouvement, et à sa grande surprise, l'arme s'allongea, tel un fouet un peu rigide. Plus il faisait de grands mouvements, plus il l'envoyait loin, et plus la couleur du bâton, au départ bleu foncé, devenait clair. Lorsqu'il toucha une colline, un large sillon se creusa, puis suinta d'eau. Entrainé par sa joie, Ozeki lança :

-Forme Gazeuse !

Cette fois, le sabre se dissipa, sans plus. Dès qu'il bougeait le manche, de petits nuages sortaient de la garde. Il arma son bras comme s'il voulait frapper de taille, et lâcha son coup. Un nuage légèrement plus gros que les autres sortit de la garde, et avança d'une dizaine de mètres.

« Mais elle est nulle cette forme !!! »

Un flash le secoua, et l'information manquante lui fut révélée. Sans mouvements brusques, il visa les nuages déjà sortis de la lame, et les rassembla, formant ainsi un gros nuage, qu'il dirigea vers une autre colline. A peine la brume fut arrivée sur la colline visée. Il ramena, toujours lentement, sa garde devant lui, et lança :

-Traverse le gaz, Lames Gazeuses !

Des lames d'un blanc laiteux parcoururent les nuages, coupant tout ce qu'elles touchaient. Content de ses découvertes, Ozeki s'entraina très longtemps, virevoltant, utilisant ses formes et ses techniques, sans effet sur sa fatigue car infatigable dans son monde intérieur.

---=oOo=---

Tout de même épuisé après des heures d'entrainement, Ozeki se retourna, sentant une présence étrangère. Il fut tellement surpris que le choc qu'il reçut le laissa pantois. C'était Akikaze... Et derrière lui, une forêt, surement son monde intérieur à lui. Une intuition le poussa à dire :

-Ah, Aki', te voilà enfin, tu as été long...
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MessageSujet: Re: Plus on est de fou plus on rit   Plus on est de fou plus on rit EmptySam 7 Nov - 18:58

Akikaze regardais Ozeki du haut de ses 1 mètre 75. Les mains sur les hanches et un sourire ironique au coin des lèvres, il cherchait à humilier le shinigamis dans la défaite qu’il venait de subir dans cet échange de coup. Puis en baissant les yeux vers l’exilé qui était allongé dans une posture extravagante, preuve même du long vol qu’il venait d’effectuer, Akikaze remarqua qu’il portait encore le long pantalon de toile blanche qu’il n’avait pas pensé à retirer. L’arrancar l’arracha lui aussi d’un mouvement sec, libérant ainsi ses jambières de cuir qui lui protégeaient activement les cuisses et les genoux laissant libre ses mollets. Cela lui permettait d’être plus libre dans ses mouvements tout en étant gracieux. Il laissait à l’air libre ses bras et ses mollets car il savait qu’une tunique n’avait à son niveau qu’une utilité esthétique. Ce n’est pas une mince couche de cuir qui le protégerait des coups de shinigamis ou d’arrancar. Il aurait pu combattre nu sans prendre plus de risque s’il n’avait pas trouvé ça si déconvenue et laid. Non pas qu’il n’aimait pas son corps mais il trouvait que laisser à la vue de toutes les parties les plus intimes de son corps le repoussait. De plus il pensait que faire une telle chose pouvait attirer de nombreuse jalousie de la part de ses adversaire masculin (Bah quoi ?^^).
Perdu dans ses pensées et le regard baissé, Akikaze ne vit pas Ozeki se relever. Il ne le vit pas ramasser son arme, ni tendre les mains devant lui, ni même le sourire pervers qui éclairait son visage lorsqu’il prononça l’incantation.

- Hadoo no Juuni : Fushibi !!!


- Encore ?! C’est quoi ce nouveau truc ?


Surpris, Akikaze, sentit impuissamment une sorte de filet enserré chacun de ses membres et une grande partie de son corps. Les fils étaient minces et il pouvait les briser sans trop de mal. Ozeki n’aurait même pas le temps de l’attaquer qu’il serait déjà libre de ses mouvements. Cela le surprenait d’ailleurs que son nouvel apprenti jusqu’à maintenant si prometteur puisse le sous-estimer. Il s’apprêtais à se libérer de tous ses ils qui l’enveloppais quand avant même qu’il est pu en briser un seul il sentit tous ceux là se dissoudre ensemble. Un homme normal aurait pu croire que l’explosion et la dissolution et l’explosion étaient simultanées mais Akikaze grâce à ses sens développé au maximum, perçu le dixième de seconde pendant lequel les fils le laissaient libre avant que les flammes ne prennent leur place. Profitant un maximum de ce court moment, l’arrancar bondit à toute vitesse en avant. Ses mouvements étaient rapides et sa synchronisation parfaite seulement il ne possédait pas encore la vitesse de propagation des flammes. Bien qu’il évita les plus gros des flammes, il ne sortit pas indemne de l’explosion. Il était brulé au second degré niveau de ses mollets et une longue plaie s’étalait sur plusieurs centimètres sur son avant bras gauche. La blessure n’était pas belle avoir. Large, elle laissait s’écouler une grande quantité de sang et de ce liquide translucide qui suintait sur chacune de ses blessures. Il n’avait connu le nom de ce liquide et il avait d’autre priorités pour le moment que demander le nom ce liquide visqueux et malodorants.

- Rahh j’aurais encore mieux fait de me taire. Te conseiller d’utiliser le kido, mais quel idiot. Il n’y a pas grand risque que je sois gravement blessé mais mes vêtements eux ne s’en sortent pas aussi bien. Si je continue comme ça je n’aurais plus rien à me mettre. Ah, et si tu crois m’avoir handicapée d’un bras ne rêves pas. Regarde la blessure commence déjà à se refermer. Je n’ai jamais dit que je n’utiliserais pas mon reiatsu pour me soigner. Si ? Ah bon ? Bah ce n’est pas grave. J’ai menti ce sera pas la première fois ni la dernière. Je crois que je suis entrain de parler tout seul là. Tu m’écoutes ?

Et effectivement… il parlait tout seul. Ozeki semblait absent, comme pris d’un vertige. Après son attaque il avait chanceler et s’étais affaler sur le sol d’une manière des plus nonchalante. Perdu dans son monologue, Akikaze n’avait rien remarqué et le bruit sourd de la chute du shinigamis avait été masqué par le bourdonnement qui résonnait dans ses oreilles à cause du souffle de l’explosion. Pas le moins du monde inquiet, l’arrancar semblaient satisfait. Un sourire accroché au coin des lèvres, il s’assit calmement à côté de l’exilé. Peiné par la forme que lui donnaient ses bras ballant et son corps tordu, Akikaze remit en place ce corps d’athlète. A la manière des pharaons il le plaça bien droit, les bras en croix sur sa poitrine musclé. Cette position plus noble lui donnait une carrure plus fine, plus élégante, plus proche de celle de son maître. Fier de son travail, Akikaze s’allongea à son tour dans l’herbe haute. Pour son corps fin et musclé, il opta pour une posture pus décontracté. Les bras derrière la tête le la poitrine droite et les jambes quelque peu écarté. D’un mouvement rapide il ramassa deux fleurs. L’une, courte avec une petite fleur blanche en bouton. L’autre plus longue, parsemée d’épine et d’un blanc éclatant elle aussi. Il plaça la petite à la commissure de son sourire et la grande sur sa poitrine, partant de sa côte gauche, elle remontait jusqu’à son cœur. Il voulait ainsi symboliser l’ironie mordante qui s’échappait de ses lèvres et la pureté de son âme. Les épines, elles, étaient comme un message à un passant qui aurait un esprit aussi tordu que le sien qu’il fallait mieux éviter de se frotter à lui.

Profitons d’un de ces rares moments de tranquillité pour observer plus en détail le corps de notre arrancar préféré (Quoi ? C’est vrai ! ^^)
Commençons par ses pieds délicats. Ses pieds aux orteils fourmillant d’énergie. Puis remontons le long de ses mollets délicats et musclés à souhait. Au dessus de ses genoux au dessin délicat, on devinait une paire de cuisses qui s’épanouissait dans la fleur de l’âge, des cuisses qui s’épanouissaient d’ailleurs un peu trop au goût d’Akikaze. Dessous une fine couche de cuir on se dessinais des abdominaux surplomber par des pectoraux délicatement mis en valeur par les différentes couches de cuir. Ses bras fin et dénudé laissaient à l’air sa peau d’une blancheur immaculée. Ses mains aux long doigts agile et ferme portaient encore la marque de cette ancienne corne qui s’était crée lorsqu’il s’était entrainé en son monde intérieur. Son dos, lui, prenait une courbe proche de celle des dossiers des chaises de luxes. Recourbé à souhait, il était aussi chez Akikaze le lieu de son corps qu’il préférait. Ses omoplates formaient les seules décorations dans son dos musclé. En plus d’être élégants, il contenait les muscles auquel l’arrancar faisait le plus appel lors de ses acrobaties extravagantes dont il agrémentais ses combats. Finissons par ce visage d’ange qui avait fait chavirer tant de cœur. La peau de son visage, constamment protégé des rayons du soleil par ses cheveux, était elle aussi d’une blancheur éclatante. Non pas cette blancheur livide que seuls les malades pouvait porter mais une blancheur qui éblouissait le regard et l’attirait inlassablement. Passant à présent à sa bouche aux lèvres fine comme tout son corps. Son nez délicats portait au dessus de lui une feuille orangée qui ne le quittait jamais. Cette feuille qui formait son masque et qu’il ne pouvait retirer que lors de sa résurrection, ce qu’il ne faisait d’ailleurs jamais même s’il savait qu’elle possédais une puissance plus grande que n’importe quel autre qu’il contrôlait et qui les composait. Au milieu de cette feuille perçait son iris gauche d’un noir profond, un noir où c’étais noyé nombre de ses conquêtes lorsqu’il n’étais qu’un homme. Chose étrange, son œil droit lui possédait un iris orangé qui flashait sur la pâleur de sa peau. Et protégeant ce visage presque parfait, une touffe de cheveux. Aussi libre et extravagant que lui, il refusait de se coiffer et allaient où bon leur semblaient. Ils lui donnait ainsi une coiffure original qui variait chaque jour. Mettons fin à cette intervalle décontractante et reprenons le cours des pensées si compliquées d’Akikaze.

Tous ses préparatifs enfin terminés, Akikaze se rallongea confortablement et enfin prêt il ferma les yeux, heureux de retrouver la paix de son monde intérieur. Il ne savais pourquoi le jeune Rensei étais parti au cœur même de son âme mais Akikaze étais bien décidé à en profiter pour rendre une petite visite à son zanpakuto et son shinigamis intérieur qu’il avait trop négligé ses derniers temps. Comme il en avait l’habitude, l’arrancar plongea au plus profond de son âme dans ce lieu de pénombre et de lumière. Arrivé à destination, il se mit vainement en quête d’une forêt d’automne. Il eut beau chercher au plus profond de son âme, il ne trouvait pas ce qu’il cherchait. Il ne savait comment il faisait habituellement mais il n’a jamais ressenti cette difficulté à trouver le lieu à l’origine de son pouvoir. Pas même lorsqu’il avait été une grotte où dansait et combattais les troubles de son esprit. Pourtant, aujourd’hui la forêt se refusait à lui. Il cru apercevoir quelque fois le lieu de ses désirs mais à chaque fois la lumière sphérique d’un de ses sentiments venait le masqué. Toujours le même, il était d’un rouge orangé, sa couleur préféré. Il ne l’avait jamais remarqué et pourtant il lui était comme familier. Curieux de sa trouvaille, Akikaze s’approcha entement de cette sphère si étrange. Tous les sentiments qui l’environnaient, semblaient immobiles dans la nuit et pourtant, où qu’il aille, celui-ci semblait le retrouver. Arrivé à quelques centimètres de lui qui pouvait aussi bien être des kilomètre vu que toute mesure n’avait lieu en cette pénombre. Quel ne fut pas surprise de se sentir petit à petit attirer par le centre de ce sentiment. Lorsque son nez pénétra en premier la surface brumeuse, tout son corps le suivit à l’intérieur. Et une fois le contact complètement établi tous ses doutes l’assaillir. Tous les doutes qui avaient toujours flotté dans son esprit et qu’il avait écarter au fur et à mesure de son chemin vers la puissance lui revinrent en mémoire.

Qui était-il ? Monstre ou messie ?
Que faisait-il ?
Pourquoi combattait-il ?
Quel étais son véritable but ?
Par quels moyens pouvait-il encore progressé ?
Pourquoi doutait-il ? Lui qui avait été si sur de son choix…trop sur
Avait-il choisi le bon chemin ?
Pourquoi sa vie était-elle si compliqué ? Pourquoi était-il si compliqué ?
Sa vie n’était-elle constitué que de lien ?
Qui était-il véritablement ? Combien était-il véritablement ?
Etait-il vraiment un MONSTRE ???


Toutes ses questions…tous ses doutes… toutes ses erreurs… Ce sentiment les regroupait tous. Ce sentiment l’assaillait d’ailleurs régulièrement, c’était pour cela qui lui était si familier. Et s’il ne l’avait encore jamais vu c’était car les seuls moments où il visitait son âme étaient ceux où il était calme et posé. Et s’il lui apparaissait à présent c’est car il en sortait récemment. Il sortait de … l’incertitude. Sa plus grande faiblesse. L’un des rares sentiments qui n’en étais pas vraiment un qu’il ne pouvait contrôler. Une chose qui l’empêchais de vivre réellement et tant qu’il ne s’en sera pas débarrassé, ses poumons ne respirait que de l’air sans odeur, sa bouche n’avalerais que des aliments sans gouts, les son seront dénué de rythme, les texture seront rêches et les paysage seraient sans couleurs. Sa vie serait éternellement neutre, fade, lente, dur et triste. Peut être était-ce la raison pour laquelle il était si compliqué. Peut être ce montrait-il continuellement joyeux et extravagant pour cacher ses incertitudes. Peut-être portait-il autant d’importance à ses vêtements et son corps car il voulait masqué sa pâleur. Peut être masquait-il son incertitude par simple lâcheté. Peut-être lui refusait-il le droit d’exister en espérant que lasser de le harcelée elle le quitterait simplement. Peut-être que sa vie n’était qu’une mascarade comme toutes ses manière. Peut être…

- AHHHHHH


Akikaze se releva en sursaut et en sueur. Il se leva en tremblant de tous ses membres et parti faire quelques peu sur le chemin de terre. Alors qu’il avançait en regardant le sol sans porter attention à ce qu’il l’entourait, il arriva jusqu’au bord du gouffre qui lui étais maintenant familier. Cela faisait deux fois en une journée qu’il le voyait. Peut être était-ce un signe. Encore un peut-être. L’incertitude est vraiment la prie des chose. Elle profite de la moindre hésitation qu’elle a réussi à instiller en nous pour nous faire douter de tout, même de soi. Akikaze avait toujours douté de sa vie, de lui et de son passée. Toujours…

- Alors les enfants qu’est ce que vous voudriez faire quand vous serez grand ?


- Moi ! Moi Madame je voudrais être comme vous. Même si je sais que je ne pourrais pas être aussi bon professeur.


Le gamin qui venait de « fayoter » était un petit blond à lunette. Intelligent, doué mais sans véritable caractère. Il finirait surement comme un simple fonctionnaire sans envergure qui se jetterait au pied de son patron qui le repousserait, dégouté. La maitresse, elle, était une femme encore jeune même si elle paraissait plus que son âge à cause de sa vieille robe d’un gris terne. C’est d’ailleurs à cause d’elle qu’Akikaze a découvert son goût pour les vêtements éclatants. Dégouté par le souvenir de cette femme qui gâchait sa beauté dans une négligence, il s’était décidé à ne pas reproduire l’erreur.
Mais reprenons le cours de ce souvenir qui envahissait l’esprit d’Akikaze. La maitresse ne rougissait plus depuis longtemps au compliment de l’élève et le remerciant d’un simple mouvement de tête indifférent elle se mit en tête d’encourager les autres élèves à répondre.

- Moi boucher.


- Moi astronaute.


- Moi je veux être coiffeuse


- Moi aussi et je veux travailler avec Marie, comme ça on sera toujours ensemble


- Oh oui !


- Bah…moi je veux être comme mon papa


- Et il est quoi ton papa?


- Il est mort (euh non excusez moi je vais me corriger et retranscrire ce souvenir dans son originalité. =DD)

- Mon papa c’est le père noël (si c’est vrai ^^)

- Le nul le père noël ça existe pas.


- Du calme les enfants, et toi Akikaze ? Tu veux faire quoi plus tard ?


- Moi euh… je…


Coupé dans son occupation habituel pendant les cours, c’est à dire lancer ses feuilles de cour roulé en boule sur le blondinet à lunette, Akikaze ne sut que répondre. Il avait 8 ans et il n’avait encore aucune idée de ce qu’il voulait faire. Il ne s’était d’ailleurs jamais posé la question. Pourquoi se l’aurait-il posé puisqu’il n’aurait jamais deviné vraiment. Comment aurait-il pu deviné alors qu’aujourd’hui même il ne sais toujours pas qui il est. Ou qu’est ce qu’il est.

Cette question avait toujours dirigé sa vie. Sans qu’il ne s’en rende compte, sa vie n’avait été qu’une quête d’une vérité, sa vérité. Il cherchait continuellement ce qu’il était, il creusait sans jamais trouvé autre chose que des indices qui l’égarait dans de mauvaise direction. A présent, il avait choisi un chemin et il comptait bien le garder. Qu’importe s’il ne découvrait jamais sa véritable identité. Qu’importe où le menait ce chemin. Il ne savait que trois choses. Premièrement ce chemin croisait pour une durer indéterminée celui d’Ozeki Rensei et deuxièmement que ce chemin passait pas son monde intérieur pour le moment et troisièmement … euh…il ne savait que deux choses.

- Aki Satsubatsu !!!!!


- Pas la peine de crier ! Je ne suis pas sourd.


- Aki… Il faut que tu m’amènes dans mon monde intérieur c’est urgent.


- Mais qu’est-ce qui se passe ? Tu es tout paniqué. Et puis tu n’as pas besoin de moi, tu sais le faire toi même. Et ne m’appelle pas Aki…ce nom ne l’appartient pas.


- Mais je ne peux pas ! Et …Hein ?


- Je vois que le moment de t’annoncer la vérité approche, mais pour l’instant…
shippuu ha !!


Obéissant aux paroles du zanpakuto, une centaine de feuille enveloppèrent le corps d’Akikaze. Celui-ci, quelque peu rasséréner par la présence de Aki Satsubatsu et de ses feuilles, Akikaze retrouva une figure noble et une position un peu plus respectable. Au bout de quelques secondes à peine, qui parurent une éternité à Akikaze, les feuilles se dispersèrent enfin. Durant le peu de temps que dura cette tempête, Akikaze put retrouver enfin tous ses esprits. Il paraissait un peu près normal même s’il éprouvais une intense fatigue. Lorsqu’il compris qu’il était arrivé à destination, l’arrancar se releva d’un pas hasardeux. Ses genoux tremblant s’entrechoquaient dans un tremblement incontrôlable. Les feuilles se séparèrent enfin sur la vue d’une forêt d’automne. Akikaze fut surpris de découvrir qu’elle était vide de toute personne. Ni Aki Satsubatsu, ni Satsubatsu lui même n’était là.

- Aki Satsubatsu ? Satsubatsu ? Il y a quelqu’un ?


Pas de réponse… Ce silence provoqua une grande peine dans le cœur d’Akikaze ; Celui-ci avait quelque part espéré qu’un peu de compagnie lui ferait du bien. Il avait pensé qu’entendre l’humour dérisoire de son shinigamis intérieur lui aurait redonné son aplomb habituel. Il pensait aussi…


- Ren…nais mon nom…hikai nécessite la connaissance de son…nc toi, tout…es qu'un, tout…résente. Mais…maintenant…mprends.


Perdu par ses paroles incompréhensibles, Akikaze s’avança sans porter attention à ses jambes de coton dans la direction de la voix. Elle semblait parvenir des sa droite et pourtant il n’y avait rien. Rien d’autre qu’une simple rangée d’arbre aussi ordinaire que les autres. Il reconnut parmi eux celui qu’il avait un jour tranché et que portait encore fièrement les marques de ses coups. Son regard glissa sans y porter la moindre attention car il savait que cela n’avait aucun rapport. Attentif au moindre son, Akikaze attendait la réapparition de la voix.

- Je te comprends, car je suis toi, et tu me connais, car tu est moi. Change, Sanbai Keijou !!!


Surpris par le cri de son apprenti Akikaze recula d’un bond. La surprise mêlée au choc l’affaiblit encore plus. De plus ses jambes n’étaient plus capables de supporter un tel saut. Elles le trahirent et dans le choc de la chute, sa conscience le quitta avec sa force.

Akikaze se réveilla quelques heures après. Le sommeil dans lequel son manque de force l’avait plongé ne lui avait redonné qu’assez de force pour marcher. L’oreille aux aguets, Akikaze se releva lentement. Il fixa d’un regard vide le tronc, victime de son ancien entrainement. Toute son attention porter sur son ouïe il ne perçut rien de ce qui se passait dans son dos. Il ne prit conscience de ce qui l’environnait que lorsque la voix d’Ozeki lui parvint de nouveau.

- Ah, Aki', te voilà enfin, tu as été long...


De nouveau surpris, non pas par la présence de cette voix cette fois-ci, mais par le fait qu’elle lui parvenait de derrière. Ne voulant répéter son erreur, il se retourna lentement, en prenant appui tant bien que mal sur son zanpakuto. Cherchant en vain une certaine constance, Akikaze accrocha un sourire forcé à son visage d’une pâleur inquiétante.

- Alors c’est ça ton shikai ? Pas très impressionnant. Je veux bien croire que tu es gagné un peu de puissance mais une simple lame de fer, je m’attendais à quelque chose de plus impressionnant pour que tiennes autant à l’obtenir. Bon aller, maintenant que tu possèdes ce que tu voulais on peut commencer le véritable entrainement. Ne portes pas attention à ma faiblesse apparente, je saurais me défendre. Bah alors tu hésites ? Bon bah je vois que je vais être obligé de prendre sur moi l’initiative, comme d’habitude.


Puis sans porter d’attention au cri de détresse que poussaient ses jambes, Akikaze disparut dans un sonido qui lui paraissait d’une lenteur incroyable. Il réapparut à quelques mètres d’Ozeki et tendant sa lame vers le dos de celui-ci, il laissa s’échapper de la pointe un cero d’une taille misérable.

« Mince, si je ne peux pas faire mieux que ça je me retrouverais vite en difficulté. »


Spoiler:



Dernière édition par Akikaze le Dim 15 Nov - 10:55, édité 1 fois
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Ozeki (inactif)
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MessageSujet: Re: Plus on est de fou plus on rit   Plus on est de fou plus on rit EmptyMer 11 Nov - 14:58

Souriant, Ozeki regarda Akikaze se retourner lentement. L'arrancar semblait faible, très faible. Une mouche se serait posée sur lui et il se serait effondré. Non, enfin, peut-être pas, mais une vache lui serait... Non, ça, c'est normal... Un chien, enfin, un assez gros chien, aurait suffi pour le terrasser. Prenant appui sur son zanpakutoh, Akikaze essaya d'afficher un sourire goguenard dans un coin de son visage. Mais ce sourire tellement vaillant marquait le terrible contraste avec la pâleur de sa peau. Mais une tirade du maitre vint interrompre les pensées d'Ozeki en essayant de lui prouver qu'il allait bien.

-Alors c’est ça ton shikai ? Pas très impressionnant. Je veux bien croire que tu es gagné un peu de puissance mais une simple lame de fer, je m’attendais à quelque chose de plus impressionnant pour que tiennes autant à l’obtenir. Bon aller, maintenant que tu possèdes ce que tu voulais on peut commencer le véritable entrainement. Ne portes pas attention à ma faiblesse apparente, je saurais me défendre. Bah alors tu hésites ? Bon bah je vois que je vais être obligé de prendre sur moi l’initiative, comme d’habitude.

Le mentor de l'exilé s'était laissé berné par l'apparence du zanpakutoh de son élève. C'était effectivement vrai qu'il était semblable à sa forme scellée, mais Ozeki sentait la force qui irradiait du manche du sabre. La tension était presque palpable, et emplissait Ozeki d'une impression de puissance qui n'était pas illusoire, mais simplement vaine face à Akikaze, même si ce dernier était épuisé. Le banni ouvrit la bouche pour répondre, mais l'arrancar, d'un sonido lent pour son niveau, avait déjà disparu. Réfléchissant à toute vitesse, Ozeki comprit où était l'arrancar, avant de sentir son réiatsu. Un soudain afflux d'énergie poussa Ozeki à réagir rapidement.

-Tu vas voir l'une des faces de mon sabre, Forme Solide !

Une détonation retentit, suivie d'un léger flash de lumière. Venant de la garde, une grosse boule d'acier remonta en haut du sabre. Et le sabre fondit en continu, prenant la forme d'une grosse massue. Un gourdin de métal. Des pointes d'acier apparurent sur le haut de l'arme, et peu à peu, tout ce concentré de métal prit une couleur sombre, du noir avec des reflets changeants. Ces derniers passaient du blanc au bleu, avec des pointes de rouge. Plus rapide qu'avant, Ozeki se retourna vivement, en frappant par terre. Un petit tremblement ébranla la zone, et un épais mur d'acier se dressa entre le cero et le shinigami. Il mesurait environ deux mètres de haut par un mètre et demi de large. Le réiatsu tranchant d'un rouge vif s'écrasa contre le mur sans lui faire de dégâts. Une petite fumée se leva à l'endroit de l'impact, mais rien d'autre. Ozeki enchaina en frappant son mur, dans la direction de son éphémère adversaire. De longues pointes d'un noir de jais sortirent de la construction en produisant un petit sifflement très agaçant. La dizaine de projectiles passèrent la où se trouvait Akikaze un instant avant. Continuant dans son élan, le banni franchit la distance qui le séparait de son adversaire en un mouvement. Sans s'arrêter, il battit l'air de son imposante arme, sans toucher l'arrancar. Dans un échange de coups, Ozeki lança :

-Hé, Akikaze, tu connais l'histoire du pingouin qui respirait par les fesses ? Non ? Eh, ben un jour il s'est assit et il est mort... Bon d'accord, c'est pas drôle. Et tu sais comment on appelle une gousse d'ail qu'on jette contre un mur et...

Le sabre du maitre trancha l'air du haut vers le bas, obligeant Ozeki à s'interrompre. D'un pas sur la droite, l'exilé esquiva l'attaque, et riposta d'un coup horizontal partant de la droite, visant le cou tendre de son compagnon. Ozeki continua :

-Donc, tu sais comment on nomme une gousse d'ail que l'on jette sur un mur et qui revient ? Non ? Décidément, tu ne sais rien... On l'appelle : Le retour du Jet-d'ail ! Jedi ! T'as compris ?

Pour se mettre à l'abri, Ozeki exécuta un shunpo parfaitement maitrisé. Réapparaissant hors de portée d'Akikaze, il mit son sabre devant lui, la lame parallèle au sabre, la pointe visant son mentor comme si elle voulait le transpercer. Ozeki se dit à toute vitesse qu'il faudrait l'étonner pour gagner. Le banni respira profondément et repensa à sa toute récente découverte du shikaï. Il lança en articulant soigneusement :

-Forme Gazeuse !

L'épais gourdin se dissipa dans l'air ambiant, visible encore par la légère brume qui stagnait autour de la garde. Ozeki se déplaça vers la gauche, et un trait brumeux resta dans l'air, signe du passage de l'exilé. Sans attendre, il mit le manche devant lui, et fit mine de frapper partout dans les airs. Par coups brusques, et du gaz s'échappait de la garde à chacun de ces mouvements. Puis il dépassa en courant le nuage ainsi formé, et se rapprocha d'Akikaze. Le discret nuage avançait vers Akikaze, mais ce dernier ne le remarqua pas. Ozeki tendit le bras droit, porteur du zanpakutoh, et envoya un byakurai sur son adversaire. Bien sûr cela fut vain, et l'arrancar l'esquiva souplement. C'est à ce moment qu'Ozeki remarqua qu'Akikaze avait enlevé son pantalon blanc. A la place trônait un autre pantalon, mais celui là fait pour le combat. Il était de cuir souple, et s'arrêtait aux mollets. Il était de bonne facture néanmoins, et très propre. Derrière le banni, la chape de brume se faufilait vers le maître, lentement, mais à vitesse constante. Akikaze se rapprocha de son élève, et un nouvel échange de coups partit. Ozeki, en mode défensif, bloquait avec la garde sans lame de son arme. Après une attaque brutale de la part de l'arrancar, une tension s'établit. Chacun luttait pour repousser l'ennemi, et ce fut Akikaze qui gagna. Il acheva son mouvement, tenant son sabre en bas à gauche. Ozeki recula en levant la poussière sur trois ou quatre mètres. Un nouvel échange commença, de plus en plus rapidement, mais sans grande motivation. L'exilé se demanda alors :

« Est-ce que quand on est pris en photo à coté d'une mascotte, l'homme qui est à l'intérieur sourit ?... Et... Tiens, c'est quoi ça ? Le sol... Le sol il... Il bouge ? La frontière entre son monde intérieur et le mien... Elle se déplace avec nous ! Qu'est-ce que c'est que ça ? Sanbai ? Oh oh, Saanbaaai ?
-Oui, quoi ?
-C'est quoi ce bazar ? Pourquoi la frontière entre nos mondes bouge avec nous ?
-C'est que tu n'est pas dans ton monde à proprement parler. Quand je t'ai montré le shikaï, tu y était. Et quand Akikaze est allé dans ce qu'il croyait être dans son monde, il est simplement allé dans le monde du lien qui s'était créé entre vous.
-Euuh, tu peux répéter lentement ?
-En clair, Akikaze a ouvert le monde qui vous est commun. C'est le mélange entre vos deux mondes. Mais le mélange n'est pas effectué. C'est la raison par laquelle on explique que les frontières bougent avec vous.
-Donc, là on est dans notre monde commun, mais le mélange n'a pas commencé. Et ça fera quoi comme mélange ?
-Ça, je ne sais pas... Mais plus vous combattrez, plus le mélange sera rapide... Hem...
-Sanbai ?
-Oui ?
-Qu'est-ce qu'il y a ? Tu allais dire quelque chose ?
-Hem... Non, non... Hem...
-Tu me cache quelque chose toi ! (Ozeki attrape la matérialisation de son sabre et commence à le chatouiller) Et tu vas me dire quoi !
-(Sanbai, sur le point de mouiller ses plumes, demande une pause) C'est vrai, arrête, je vais te dire. En fait, Akikaze est supérieur à toi, donc, si vous continuez à combattre, et qu'il mène toujours, ce sera son monde qui fera office de monde commun. Le tien disparaitra complètement, et comme je suis ton monde intérieur... Il faut absolument que tu fasse un match nul avec lui, sinon, je ne serai plus que l'ombre de moi même. Et toi aussi par conséquent...
-Je serai l'ombre de toi ?
-(Sanbai soupire)Mais non, idiot, tu ne sera plus que la moitié de toi même...
-Pfff, toi même... (Ozeki étouffe un rire bête)
Bon, Ok, c'était nul... »

Ozeki revint dans le combat avec une nouvelle motivation : faire égalité avec son maître. Plus facile à dire qu'à faire... Ozeki effectua un autre shunpo, pour se mettre loin d'Akikaze. Et pour se remettre les idées en place, se calmer un peu. Le banni s'assit sur une colline de son monde, et réfléchit. Akikaze fonça sur lui, il n'y avait pas de temps à perdre. Il baissa les yeux, et son état le laissa pantois. Son beau t-shirt noir uni était en piteux état. Déchiré au niveau des pectoraux, et ouvert aux côtes flottantes gauches, résultats des échanges de coups. Une plaie plutôt profonde ornait la poitrine musclée de l'exilé, ce qui ne le dérangeait pas le moins du monde. Son pantalon, de la même couleur que son t-shirt, n'avait quand à lui pas souffert. Mais il était sale. La poussière recouvrait dans le tissu froissé, et de la boue sèche montait jusqu'aux genoux. Ozeki la gratta distraitement, puis se figea. Ce n'était pas à cause d'Akikaze qui se rapprochait rapidement, mais bien à cause de la colline sur laquelle il s'était assis. Ce n'en était plus une. Il était à présent assis sur un sous-bois des forêts vierges. Des feuilles mortes de couleurs rouge à jaune en passant par le orange tapissaient le sol humide, et pas un rayon de soleil ne passait. Mais cela importait peu, car dans son monde intérieur aussi le soleil était invisible. De grand troncs de chênes millénaires parsemaient l'endroit. Très espacés, ces arbres semblaient palpiter, comme s'ils étaient vivants. Ozeki se leva, et vit au loin, derrière Akikaze, son monde à lui. Si cela continuait, son monde allait disparaître. Il ne fallait pas que ça arrive. Le regard du banni porta sur l'un des arbres, qui arborait des traces de coups, loin d'être cicatrisés. Souplement, l'exilé sauta sur l'une des hautes branches qui défiaient l'apesanteur à plus de dix mètres de haut. D'un coup de pouce, il tira son arme de son fourreau. La brume l'entourait, et recouvrait les arbres aux alentours. Elle s'était étendue quand Ozeki était parti dans ses pensées. Il repensa à sa période scolaire.

Début du Flash-Back
Samui dessinait sur son cahier, pendant que le professeur faisait l'appel. Quand il arriva à son nom, Samui arrêta son dessin d'un super héros, et leva la main. L'adulte demanda un récapitulatif du cours précédent, et une petite fille leva la main, ne demandant qu'à être choisie. Les yeux bleus clairs de l'homme brun passèrent sur la petite, puis dérivèrent vers le fond de la classe. Son doigt se leva, et pointa Samui. Sa bouche articula son nom, et lui posa une question. La jeune fille qui voulait répondre foudroya du regard successivement le professeur, puis Samui qui lui avait volé la réponse. Sans se presser, Samui réfléchit, puis ouvra la bouche pour répondre...
Fin du Flash-Back

« Le gaz est un élément qui prend toute la place qu'on lui donne, car il est composé d'atomes séparés, qui peuvent s'étendre. »

Ozeki secoua la tête, et chassa une improbable mouche d'un coup de tête. Ses souvenirs lui parvenaient toujours de cette manière. Depuis qu'il était shinigami, il assistait à ses souvenirs comme à un rêve éveillé. Il en était spectateur, comme s'il regardait la scène derrière une vitre insonorisée. Mais il se rappelait dans sa tête des sons qui étaient prononcés. La jeune fille était la fille du professeur, et il l'avait bien éduquée. Sauf qu'elle se prenait pour la reine du monde, et qu'elle était trop gâtée. Le professeur, quand à lui, était mort quelques mois plus tard, tué par un hollow affamé.

« Il arrive... »

Akikaze était maintenant à quelques mètres d'Ozeki, arrêté. L'élève regarda le maître, et ramena la poignée de son zanpakutoh contre lui. La brume environnante sembla frémir, et enveloppa de plus belle le corps tendu d'Akikaze. Ozeki ferma les yeux. Il sentait ce qu'il y avait autour, grâce au gaz qui enveloppait les alentours. Il aurait pu maintenant combattre les paupières baissées. Cette forme de son shikaï était puissante, mais longue à mettre en place. Baignant dans son nuage, l'exilé prononça :

-Lames de Gaz...

Le nuage entier frémit bel et bien, et les lames d'un blanc laiteux apparurent, commençant à parcourir le nuage entier, pour tout trancher.

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MessageSujet: Re: Plus on est de fou plus on rit   Plus on est de fou plus on rit EmptyDim 15 Nov - 13:30


- Tu vas voir l'une des faces de mon sabre, Forme Solide !


Le coup d’Akikaze était parfait. Malgré sa faiblesse et sa lenteur, la coordination de ses gestes avait démontré une grande maitrise de soi que l’arrancar ne se sentais pas capable de reproduire. L’attaque suicidaire vu son état aurait du suffire à vaincre Ozeki sans réel difficulté. Et pourtant celui-ci bloqua son attaque. Et en plus de le faire sans réelles difficultés et avec une grande élégance. Akikaze n’aurait jamais cru son élève faire preuve d’une telle classe dans le maniement d’une technique si étrange. Réagissant aux paroles de son élève, son sabre qui se nommait apparemment Sanbai, avait changé de forme.
A la place d’une simple lame de métal gris, Ozeki tenait à présent un énorme gourdin d’un métal noir. Un noir si profond qu’Akikaze cru pendant une seconde y voir des formes, des mouvements. Il comprit très vite qu’il n’aimait pas cette face d’Ozeki ou plutôt de son sabre, ce qui revenait au même. Tout d’abord car elle représentais sa force, l’une des capacité utilisé lors des combats qu’il avait le moins développé, ensuite car la noirceur de cette arme représentait pour lui tout le mal concentré dans la main d’un seul homme. Son propre apprenti tenait dans sa main surement l’arme qui la terrifiait le plus et qui surement possédait le pouvoir de le vaincre quand son maître serais plus puissant. Puis petit à petit, apparurent de petites pointes d’un métal d’une couleur différentes. Plus clair, plus blanches, elles ajoutaient une touche, bien que meurtrière, de couleur à cet ensemble, ce qui le rendait moins effrayant.
Et avec une vitesse impressionnante pour son niveau qui semblait avoir soudainement augmenter d’un rang, Ozeki se retourna et utilisant la masse de son arme pour accélérer son mouvement, il frappa le sol du bout de celle-ci. Le bruit sourd du craquement de la terre parvint jusqu’à Akikaze, à moins que ce ne soit son imagination. C’est alors, que sortant d’on ne sais où, un mur du même métal que l’arme se dressa entre lui et le shinigamis, bloquant par la même occasion son cero. Le mur haut d’un peu plus d’un mètre seulement semblait n’avoir eut pour seule utilité que bloquer son attaque.
Mais Akikaze connaissant maintenant l’esprit retord de son élève, se méfiait du métal si effrayant. Lorsqu’ils en sortirent de nombreuses piques de métal qui s’élancèrent à grande vitesse sur lui, il n’eut aucun mal à les éviter même dans l’état où il se trouvait. Lorsqu’il se fut faufilé entre les piques, il remarqua, bien trop tard qu’Ozeki n’était déjà plus qu’à quelques mètres de lui. Mesurant la puissance de son attaque décuplée par sa vitesse et l’état de fatigue dans lequel il se trouvait, Akikaze se résigna à esquiver toute les attaque destructrice qu’il pourrait porter avec cette masse. Il aurait surement pu la contrer sans véritable difficulté mais cela l’aurait vite fatigué et il devait garder le peu d’énergie qui lui restait pour une contre attaque. Une seul contre attaque, il ne possédais assez d’énergie que pour attaquer une seul fois. Ainsi le choix du bon moment était primordial. Et pourtant il ne pouvait se permettre de faire durer ce combat. Sa faiblesse l’empêchait de plus de savourer à sa véritable valeur ce combat. Esquivant encore une série de coups, parsemée des entrechoquement qu’il essayait de rendre le plus rare possible. Les sauts et les positions qu’Ozeki l’obligeait à adopter le fatiguait vite. Mais il avait beau cherché, il ne trouvait pas de faille dans la garde de son apprenti. Pourtant celui-ci, peu habitué à son arme la maniait quelque fois avec maladresse ou lenteur mais il ne pouvait profiter de ces opportunités. Dès qu’il tentait d’entrer dans l’ouverture, Ozeki la refermait plus rapidement. Pour le moment, la seule chose qui l’empêchait de le vaincre était le manque d’expérience commune qu’il possédait avec son zanpakuto. Akikaze lui même ne contrôlais pas encore parfaitement toute les technique que lui offrait Aki Satsubatsu.
Par exemple cette tempête de feuille qu’il avait lever pour le mener ici, il ne l’avait utilisé qu’une seule fois et il n’était pas encore sur de pouvoir la reproduire. Et c’était la même chose pour le contrôle de ces clones de feuilles. Il réussissait à présent à les créer sans difficulté mais il avait encore du mal à les faire se mouvoir de manière naturelle. Cela était d’autant plus dur que les feuilles malaxer était comprimé entre elle et donc ne possédait pas de partie mobile comme le coude ou les genoux. Ainsi lorsqu’il lui faisait bouger un bras, bien souvent celui-ci ne se pliait pas au bon endroit ou bien il se brisait totalement. Et ici l’utilisation de ces clones serait encore pus difficile à cause de l’eau qui recouvrait le sol. Elle emp…L’eau ?
Perdu dans l’action du combat et de ses pensées, Akikaze n’avait pas encore remarqué que le lieu où il se trouvait, n’était pas exactement son monde intérieur. Derrière lui résidait les habituels arbres couronnés de feuille allant du rouge sang au jaune pale. Le sol recouvert d’humus était tendre et moelleux, lieu parfait pour s’allonger et faire un petit somme. Une des seules choses dont avait envie Akikaze en ce moment, bien que cela puisse paraître étrange.
Mais devant lui et sous lui se trouvait un tout autre paysage. Il s’élevait ici des collines d’un gris terne qui rappelait la lame d’Ozeki dans sa forme originel. Celle-ci resplendissait sous une lumière inexistante et à leurs pieds s’étalait une mer, un océan non pas constitué d’eau de mer vu que l’odeur de sel que marquaient les côtes ne résidait pas dans l’air. A moins que ce ne soit son odorat qui lui fasse défaut, comme beaucoup d’autre de ses sens. Sa vue d’ailleurs se brouillait et dans ses oreilles un continuel bourdonnement allant des sons les plus aigu aux plus grave, lui brouillait l’esprit. Mais restons en à la description de ce liquide si étrange. Ce n’était apparemment de l’eau car sa couleur semblait changeante. Sur l’horizon liquide qui s’étalait devant eux, de complexes dessins constitués de rayures, rouge, noir et translucide s’établissait jusqu’à perte de vue. Le liquide rouge, lui faisait étrangement pensée à du sang et le noir, plus épais et plus visqueux, lui rappelait la noirceur du gourdin qui l’assaillait en ce moment même. Perturbé par la noirceur de l’âme de celui qu’il avait pris sous son aile, Akikaze le regarda d’un autre œil. Comment un jeune si calme, si gracieux, si beau d’une certaine manière pouvais avoir une âme aussi noire. Un pouvoir si sombre. Son humour n’était-il qu’une façade.
C’est alors que l’esprit perdu dans les vagues du doute, son regard se perdit vers le sommet de ces collines, qui encombre le sommeil des enfants de cauchemars. Il se rendit compte que leur sommet disparaissait sous une brume blanche qui se balançait sous le vent. Sa blancheur éclatante lui rappela alors son sourire éclatant. Son sourire mordant qui épanouissait son visage lorsqu’il l’assaillait sous des blagues aussi bien bonne que mauvaise.

- Donc, tu sais comment on nomme une gousse d'ail que l'on jette sur un mur et qui revient ? Non ? Décidément, tu ne sais rien... On l'appelle : Le retour du Jet-d'ail ! Jedi ! T'as compris ?


« Désespérant, ce gamin est désespérant, mais possède un bon fond…Je l’espère. Après tout qui suis-je pour le juger, moi, un arrancar ! Puis-je dire moi même que je n’ai pas un fond mauvais. J’ai peut-être réussi à débarrasser mon âme de sa noirceur mais peut être que lui réussi à la contrôler contrairement à moi. »


« Eh ! Akikaze ! Ce type est trop fort ! Ses blagues sont trop bien ! »


« C’est bien beau tout ça, mais je veux pas dire mais tu vas perdre si tu te ressaisi pas. Parce que je sais pas si t’as remarqué mais il n’a plus de lame. »


« Oh ! Tiens c’est vrai… »


Décidé à profiter de cette occasion inattendu Akikaze reprit l’offensive, il remit ses dernière force en jeu pour tenter de finir ce combat dès maintenant. Les coups commencèrent à pleuvoir sur le jeune shinigamis. Akikaze prit rapidement le dessus. Ozeki, gênait dans ses gestes par la seul utilité de sa garde, ne bloquait à présent qu’avec grandes difficultés. Un duel de force s’engagea entre les deux amis. L’arrancar aidé par sa puissance qui avait quelque peu augmenté grâce à l’adrénaline qui l’avait envahi. Akikaze repoussa de nouveau Ozeki et leva sa lame pour porter un coup, bien que non mortel, qui le blesserait assez pour le mettre hors combat.

- Désolé mais c’est fini !


Mais soudain un grand nuage de brume s’abattit sur eux et sa voix s’y perdit sans atteindre les oreilles de l’exilé. Akikaze se mit en garde et sans porter attention au bourdonnement de plus en plus important de ses oreilles, il porta toute son attention à son ouïe. Sachant que sa vie résidait dans sa capacité à réagir, Akikaze se prépara à toute attaque, qu’importe d’où elle vienne. C’est surement ce qui lui sauva la vie, car il put percevoir la voix de son apprenti à travers la brume environnante. Celle-ci plutôt que l’inquiété le rassurait et il put ainsi réagir avec calme.

- Lames de Gaz...


Aux paroles d’Ozeki, Akikaze comprit tout de suite qu’il était en grave danger, sans savoir exactement ce qui l’attendait. Comment devait-il réagir. D’après le sens des mots on pouvait s’attendre à être attaqué par des lames constituées par la brume qui l’environnait et du fait qu’elle l’entourait-il s’attendait à être attaqué de tout les côté. Dans la voix de son apprenti il avait perçu la jubilation. Il était apparemment sur de son attaque. Pourtant il devait savoir que toute attaque possédait une ou plusieurs faiblesses et à cause de l nouveauté de celle-ci il ne devait surement pas connaître les défauts de celle-ci. Et qui d’autre que le vent pouvait séparer la brume. A présent c’était Akikaze qui jubilait. Il ne savait encore comment il allait procéder mais il était sur de trois choses. Premièrement il savait qu’il possédait toutes les cartes en main pour réussir. Deuxièmement il n’avait encore jamais montré l’origine de son pouvoir. Même s’il pouvait en deviner une partie grâce à la présence de la forêt qui se dessinait à travers les nuages blancs. Il n’avait montré aucun de ses techniques et surtout jamais son contrôle du vent. Troisièmement et surement le plus important, il possédait plus un tour dans sa manche ou plutôt plus d’une personne dans son esprit. Et des personnes non négligeables.

« C’est gentil ça. »


« De rien mais je voulais surtout parler d’Aki Satsubatsu. »


« Ouais c’est ce qu’on dit mais je connais tes sentiments je te rappelle. »


Akikaze ne put s’empêcher de sourire. Le plaisir qu’il prenait maintenant à combattre et à parler avec son shinigamis intérieur lui rendait ses forces. Ses jambes ne tremblaient plus, le bourdonnement de ses oreilles ne l’harcelait plus. Il avait craint pendant une seconde de devoir libérer sa résurrection, ce qui aurait pu tuer Ozeki sous la puissance soudaine qui l’aurait assailli.

« Euh…je voudrais pas t’interrompre mais il y a un peu une vingtaine de lame qui t’attaque de tout les côté. »


« … »


« Mais qu’est ce que t’attends, tu vas mourir et nous avec ! »


« Mais je ne sais pas quoi faire ! »


« Je suis trop jeune pour mourir ! »


« Mais t’es stupide ou quoi, et shippuu ha ! C’est pour faire joli que je te l’ai enseigné »


« Mais tu sais très bien que j’arrives pas à l’utiliser »


« Dieu si tu existes, fais quelque chose »


« Depeches toi !

Elles ne sont plus qu’à deux mètres

Plus que un mètre

Akikaze !!!!!


-Shipuu ha


Une tempête de feuille se souleva soudainement. Les lames de brumes, invisibles et sournoises, furent repoussées au loin sous la puissance du souffle. Profitant de ce court moment de repos Akikaze enchaina les sorts afin de préparer une contre attaque éclair.

- Kyuu shuuki ! tate ha ! Et Satsubatsu, t'as vu, dieu est intervenu! C'est pas le preuve que dieu, c'est moi?


Mais contrairement à son habitude, il ne lança pas au loin la sphère d’air dans une attaque fulgurante, ni ne plaça le bouclier de feuille devant lui pour se protéger. Non, au lieu de cela, il rengaina calmement son sabre. Puis sans se presser, il empoigna la sphère d’air comprimé de sa main droite, toute en la modelant pour avoir une prise parfaite sur elle. Puis de l’autre main, il attrapa le bouclier rond en son centre. Ainsi armé, il se décida à en finir avec ce combat. Tout finirais maintenant ou dans peu de temps. Dans un nouveau sonido il apparut dans le dos de l’exilé, si près, que son torse touchait presque le dos de celui-ci. Akikaze ayant en partie retrouvé sa puissance, Ozeki ne devait surement pas comprendre grand chose à ce qui lui arrivait. Dans la vitesse de son mouvement il approcha ses lèvres de l’oreille droite de l’exilé et lui souffla à l’oreille.

- Je sais que tu m’a attendu mais me voilà enfin.


Puis avec une vitesse trop élevée pour que le shinigamis ne puisse exécuté le moindre geste, Akikaze le frappa. D’un coups de bouclier, au niveau des genoux. Ozeki, propulsé en avant et vers le haut fit un bond involontaire d’environ un mètre vers le haut. Dans un autre sonido, l’arrancar réapparut juste au dessus du shinigamis, et le visage éclairé d’un grand sourire il e frappa ce coup-ci à la poitrine. Le coup était si puissant que le jeune shinigamis creusa un petit cratère dans le sol dans la violence de sa chute. Mais Akikaze n’en avait pas fini avec lui. Se laissant tomber il frappa ce coups ci avec son bras droit. Son poing protégé par l’air comprimé atterrît juste à la gauche de la tête de son apprenti, Le Kyuu Shuuki, fut absorbé par le sol et le bouclier se dispersa en une multitude de feuille. A la place de ce qui aurait pu être la tête de son apprenti se trouvait un trou profond d’un mètre environ. Les bords nets et sa profondeur démontraient la puissance du coup.

- La prochaine fois, je ne frapperais pas à côté, et maintenant surprend moi.

Akikaze se releva et après s’être éloigné de quelques mètres, il dégaina Aki Satsubatsu, attendant l’attaque d’Ozeki, qui ne tarderait surement pas à venir
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Ozeki (inactif)
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MessageSujet: Re: Plus on est de fou plus on rit   Plus on est de fou plus on rit EmptyDim 22 Nov - 12:51


-Shipuu Ha

« NON ! Ma brume ! Akikaze doit sûrement contrôler le vent... Ah, des feuilles ont été prises dans la bourrasque... Règle numéro un : Ne plus utiliser cette forme contre lui ! Je n'ai pas encore utilisé ma forme liquide... Hmm, oui, je vais la lui montrer... C'est ma forme préférée... »

La furieuse tempête fit voler en éclat la tentative d'Ozeki. Le vent déchainé poussa la brume un peu plus loin, déprimant le banni. La technique Shipuu Ha d'Akikaze était redoutable contre sa forme de gaz. L'exilé, suivant son intuition, changea de forme.

-Forme Liquide : Muchi No MizuDokuChi !!!

Le gaz présent présent dans l'air se rassembla, et forma un bâton long d'environ soixante dix centimètres, pour un diamètre d'un peu moins d'une dizaine de centimètres. Ce qui semblait être de l'eau, un liquide noir et du sang se mélangeaient, tourbillonnaient sous une mince pellicule. La chape de brume qu'avait utilisé Ozeki pour attaquer se liquéfia. Le liquide sombre tomba sur le sol dans un bruit sourd. Le lieu du contact fuma légèrement, creusant un trou assez profond grâce à l'acide contenu dans le liquide. Au fond du trou nouvellement formé , de l'eau stagnait, mélangée à du sang. Le liquide noir était complètement absent du mélange pour une raison simple : ce liquide, c'était de l'acide, du poison. Donc ce qui avait provoqué ce trou, c'était ce liquide, et il avait disparu dans le sol. Suite à la transformation, l'air devint lourd, humide, et le banni sourit. Un sourire goguenard, sûr de lui. L'exilé regarda Akikaze, se préparant à dire une de ses bêtises habituelles. Ses mots se figèrent dans sa gorge quand il entendit son ami prononcer ce qui ressemblait au nom de ses techniques. Kyuu Shuki. Tate Ha. Ces noms ressemblaient comme deux gouttes d'eau à la technique précédemment utilisée par Akikaze : Shipuu Ha. Des mots vides de sens mais pleins de puissance, de mystères, et... de sens. Le sourire tellement ironique du banni se fana sans artifices, et l'éclat de ses yeux se ternit, perdant le teint enjoué qui les caractérisait. Le maître avait maintenant à la main gauche un large bouclier, de feuilles mortes. Ces mots résonnèrent à l'oreille d'Ozeki. La tempête que son mentor avait provoquée, le vent, mais aussi les feuilles. Akikaze semblait maîtriser les bourrasques, mais également cet élément indissociable au vent quand on pense à l'automne, aux tempêtes. Les feuilles mortes qui tapissaient le sol du monde intérieur d'Akikaze, formant un tapis moelleux, n'étaient que l'instrument de sa puissance. Et à la main droite du maître, une boule d'air. Son poing crispé refermé autour de cette arme improvisée, mais indéniablement dangereuse. Soudainement, l'arrancar bougea. Sans désir de discrétion, mais d'un sonido plus efficace que n'importe quel autre déplacement. Le torse d'Akikaze frôlait les omoplates de son élève, et Ozeki sentait la respiration de son ami dans sa nuque. Le souffle du maître était calme, dépourvu d'impatience. Seul l'assurance de vaincre se sentait dans sa respiration. Le banni ne put réagir face à la vitesse extrême de son adversaire. C'était comme si Akikaze avait regagné des forces lorsqu'il n'utilisait pas son réiatsu en techniques dévastatrices. Pourtant il avait utilisé un cero. Donc, apparemment, seules le réiatsu consommé par le sabre importait vraiment. Intéressant. Cela donnait des idées.

-Je sais que tu m'as attendu, mais me voilà enfin.

Akikaze avait murmuré à l'oreille ces mots, révélant un concept simple : Ozeki avait fini son tour, c'était maintenant à Akikaze de jouer. Et il allait en baver... L'exilé sentit ses genoux se dérober sous lui, frappés par toute la force du bouclier. Par réflexe, il sauta en l'air, d'un mètre de haut. Le réiatsu adverse fluctua, et le maître exécuta un nouveau sonido, pour réapparaitre en haut de son élève. Le corps presque parallèle au sol, Akikaze frappa, encore une fois avec le bouclier, au niveau de la poitrine. Un grand sourire traversait sa figure en ses deux joues. Et Ozeki chuta, sans pouvoir se rétablir correctement. Lorsqu'il frappa durement le sol, il provoqua une légère dépression sous lui. Étant encastré dans un cratère encore fumant de sa chute, il ne put empêcher son maître d'armer son bras supportant la boule d'air comprimée. Akikaze se jeta vers lui dans une prodigieuse détente, et lâcha son bras. Le Kyuu Shuki traversa l'air figé et creusa un trou net et profond dans le sol, à un cheveu d'Ozeki. Bien sûr, c'était un geste délibéré de la part d'Akikaze, enfin... je pense...

- La prochaine fois, je ne frapperais pas à coté..., et maintenant, surprend moi.

Akikaze dégaina son sabre d'un geste souple, et se mit en garde, attendant l'initiative d'Ozeki. Lentement, le shinigami exilé se redressa, une main sur la figure. Son pantalon fin n'avait jamais été aussi fin de toute sa vie, puisqu'il était quasiment détruit au complet. Légèrement brulé par la chute, et carrément désintégré par le choc, le pantalon ressemblait maintenant à un short n'arrivant même pas aux genoux. Des trous fumants ornaient l'arrière de son vêtement, et laissaient voir les petites fesses roses du banni. Heureusement pour l'honneur du shinigami, le devant du short nouvellement constitué n'était pas ouvert par un trou mal placé. Son T-shirt noir avait quand à lui disparu. A la place, des brulures au deuxième degré recouvraient le torse d'Ozeki. Ces plaies baignaient dans le sang, et un liquide translucide recouvrait la blessure. De ce magnifique T-shirt, il ne restait que les manches, qui donnaient à leur porteur un air de prophète illuminé et fou. Ozeki s'en débarrassa rapidement d'un geste vif de la main. Cette attaque de son mentor l'avait bien secoué, mais dans la chute, le banni n'avait pas lâché son sabre. Il tenait toujours dans sa main le fouet liquide. Comme pour se le prouver, il l'agita devant son nez, en le fixant. Puis, d'un ample mouvement, Ozeki balaya de son bras droit, porteur du sabre, l'horizon. Au départ, l'arme resta stable, puis commença à s'allonger. Petit à petit, puis à grande vitesse, le fouet dépassa bientôt la distance qui séparait les deux protagonistes, puis s'incurva légèrement vers l'extérieur. Vue de haut, la lame était en arc de cercle, arrondie. Comme un fouet... rigide. Plus le fouet s'allongeait, plus la couleur devenait claire. Passant du bleu foncé, du rouge bourgogne, du noir profond, respectivement au bleu ciel, au rouge rosé et au gris sombre. Akikaze eut le temps de positionner sa lame en travers du fouet, et campa sur ses positions. L'arme d'Ozeki frappa celle de l'arrancar dans un couinement suspect. Fidèle à son nom de fouet, la forme liquide s'enroula autour du sabre d'Akikaze. Une légère vapeur s'échappa de la lame du maître, qui la dégagea dans un mouvement brusque. Toujours hors de portée, Ozeki retira sa main gauche de son visage, découvrant ses cheveux en bataille, ses yeux naturellement enjoués, sa bouche déformée dans un sourire forcé, et ses joues éraflées et saignantes. La lame élastique revint à sa position originelle, auprès d'Ozeki.

-Oui, c'est bien ma forme liquide. Elle ne le paraît pas n'est-ce pas ? Le liquide, comme tu as pu le constater, est retenu sous une mince gangue, formée par mon réiatsu. A l'intérieur, ce sont plusieurs types de liquides qui sont amassées ensemble. D'abord, et c'est normal, de l'eau. De la vraie eau pure. Pour diluer le tout, tu comprends... Ensuite, il y a le sang. Parce que c'est le fluide de la vie, et que c'est très important pour nous. Sans lui, on meurt... Enfin, le poison. Je sais bien que mon shikaï est sombre, c'est la face cachée de Sanbai, mais j'ai appris à contrôler Sanbai. Ce sont mes combats qui sont sombres. Donc, ce poison, il agit même s'il est retenu par le réiatsu. Et, puisque je contrôle mon réiatsu, je peux laisser des brèches s'ouvrir. Je sais aussi qu'il ne ressemble pas à un fouet. Un fouet c'est plus mince, et c'est beaucoup plus souple. Mais cette forme est bel et bien un fouet, plus rigide, j'en conviens, mais cela reste un fouet. Regarde.

Démarrant un mouvement, l'exilé se tourna vers un arbre du monde intérieur de son ami. Puis il lança son arme contre le végétal. Le fouet partit en s'allongeant, puis se courba un peu, et enfin buta contre l'arbre. Il s'enroula autour, dans un bruit de succion horrible. Ozeki laça un regard à l'arrancar, et tira sur son sabre. Muchi No MizuDokuChi se déroula, et redevint compact. Puis le banni posa son regard sur le malheureux végétal : là où Muchi était passé, un sillon était creusé dans le bois. Et de ce sillon, de l'eau suintait sans arrêt. L'arbre tremblait, il le sentait. Ne voulant pas un acte de cruauté gratuite mais juste montrer son sabre, l'exilé s'approcha de la victime de sa démonstration, et passa la main sur l'écorce rugueuse du chêne millénaire. Une lueur bleue-verte filtra à travers les doigts tendus du shinigami, jusqu'aux yeux de l'arrancar. Le sort de guérison remit le chêne en forme, en effaçant la blessure.

« -Hé, Rensei, remue toi !!! T'as pas oublié ce que je t'ai dit, que si il te bat, tu deviendra un moins que rien ? Parce que là, il te bat mon vieux ! ... ... ... Hé, est-ce que les sourds savent si ça fait du bruit quand ils pètent ? ... Tu le sais ? ... C'est une vraie question !!!
-Mais oui Sanbai, je m'en souviens... ... ... ... ... Pourquoi tu veux savoir une chose comme ça ? C'est inutile ! De toutes les façons, non, je ne le sais pas... Maintenant, concentre toi sur Aki'.


Dans un ensemble parfaitement synchronisé, le zanpakutoh et son maître se précipitèrent sur l'adversaire pour l'attaquer. Mais pas au corps à corps, loin de là. Ozeki restait environ à une dizaine de mètres d'Akikaze, mais balayait l'espace avec son fouet, en empêchant surtout son ami de s'approcher. Feintes, coups brutaux, esquives. Akikaze perça la garde de son élève, et infiltra son espace. Sans crainte, le banni ramena son sabre à une vitesse hallucinante, pour ensuite le relancer vers l'adversaire. Quelques échanges de coups, à nouveau. Et l'arrancar perça encore la garde d'Ozeki. Alors l'exilé, cette fois inquiet et pressé, rappela sa lame et la pointa telle quelle vers Akikaze. Le banni dit alors d'une voix légèrement tremblante.

-Canon Liquide.

Le projectile entièrement constitué d'eau fusa vers l'arrancar, qui, pétrifié, ne bougea pas d'un poil. Au dernier moment, Akikaze se déplaça vers la gauche, mais c'était trop tard pour esquiver e entièrement l'attaque. Le canon frappa brutalement sa hanche, et finit son chemin dans le sol, creusant un trou profond d'au moins un mètre. Choqué, le maître des feuilles regarda sa blessure. D'un shunpo, le shinigami se retrouva derrière Akikaze, et donna un coup de son fouet, l'allongeant un peu pour lui donner de la vitesse. Et tout changea. Au début, ce ne fut pas très visible, ni rapide. Mais le monde d'Akikaze semblait se rétracter. Ozeki réussissait à faire un match nul. Finalement, le monde intérieur du banni réapparut, mais resta à bonne distance de lui. L'espoir qui s'était infiltré dans le cœur de l'exilé s'échappa rapidement, ne laissant qu'une impression de vide. L'attaque d'Ozeki ne porta pas ses fruits, et Akikaze esquiva dans un geste théâtral le coup porté. Envahi par le désespoir, le shinigami tomba à genoux, dans l'eau stagnante qui recouvrait le métal.

« L'eau ? »

Ozeki se releva. Akikaze se tenait debout devant lui, ses blessures avaient disparues, seule une trace de brûlure prouvait que l'attaque de l'élève avait porté ses fruits. L'arrancar regarda Ozeki, plongeant son regard au plus profond des prunelles du combattant. Ozeki rejeta sa tête en arrière, et attacha son regard à celui de son maître. Longtemps ils restèrent dans cette position, sans bouger le moindre cil. Dans leur étrange communion, c'était les deux zanpakutoh qui conversaient. Et eux ne se combattaient pas, ils discutaient simplement, apprenant à se connaître. Ils parlèrent longtemps. Quand les guerriers sortirent de leur léthargie, un accord avait été passé entre les deux sages zanpakutoh. L'exilé rengaina son sabre, et prit une pose de cinéma. Puis, il porta la main dans ses cheveux, et se gratta vigoureusement. Et Ozeki fut prit d'un élan d'affection soudain pour son ami, il se redressa en écartant les bras. Pris d'un fou rire incontrôlable, l'exilé fit une grimace, et dit :

-La noirceur me quitte, et ta lumière me soigne ! Akikaze, mon Koupaing !!!

Il s'élança vers son ami, et sa bouche se déforma dans une grimace incontrôlée (X3). Ses pieds foulèrent le nouveau sol et éclaboussèrent les alentours. Le sol du nouveau monde était une terre humide, composée d'humus recouvert d'une mince couche d'eau, elle même recouverte de feuilles posées sur la surface liquide. Pourtant, ces feuilles n'étaient pas humides. Elles flottaient sur l'eau, mais restaient utilisable par l'arrancar pour ses techniques. Par endroits, une colline sortait du liquide translucide, composée d'un métal blanc, marbré de noir et recouvert lui aussi par des feuilles. Et autour de chaque collines ainsi formées, deux ou trois arbres millénaires trônaient, indestructibles. Les racines s'entremêlaient jusqu'à une dizaine de mètres, et formaient des minuscules plates-formes autour de chaque arbres. Autour des troncs, une très légère chape de brume stagnait, mais restait assez diluée, et par conséquent, peu opaque. Parfois, une motte de terre, non-recouverte de feuilles celle-là, émergeait de l'eau qui tapissait le sol. Dans ces endroits, il y avait souvent un affleurement de la roche la plus dure possible. Les arbres, disséminés dans le territoire, n'empêchaient la lumière de percer qu'autour des collines blanches immaculées. Dans ce monde intérieur commun à Akikaze et à Ozeki, c'était constamment la nuit. Mais c'était une nuit claire, illuminée par deux lunes tout le temps pleines. Des rayons plus clairs que la majorité éclairaient les mottes de terre et les affleurements rocheux, conférant un aspect féerique. L'ensemble était magnifique et irréel, enchanteur. Ozeki remarqua aussi que son shikaï avait changé. Sans le voir, il su les changements. Sa forme solide, appelée Tettsui Junsui, avait maintenant l'apparence d'un marteau composé d'un métal blanc, marbré de noir. Le mur qu'il provoquait avait la même couleur. Sa forme liquide, désormais nommée Michu no Mizu, était composé uniquement d'eau, la plus pure et innocente eau. Le sang avait quitté l'arme, ainsi que l'acide. Mais l'arme gardait ses propriétés dangereuses. Et finalement, sa forme gazeuse, ou Kasumi Fukkireru, n'évoluait pas beaucoup. Une simple et fine lame de gaz remplaçait la vraie lame. Mais avec cette lame ci, on ne pouvait qu'attaquer.

-Koouuupaaaiiiings !!! X33 !!!

Spoiler:

Ozeki, qui courait toujours, exécuta un majestueux bond dans les airs, et atterrit dans les bras d'Akikaze. Il serra très fort, et ''murmura'' aux oreilles de son ami :

AAAAKIIII'... MON KOUPAING !!!

Spoiler:

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MessageSujet: Re: Plus on est de fou plus on rit   Plus on est de fou plus on rit EmptySam 28 Nov - 18:45

Alors qu’il attendait calmement qu’Ozeki se relève, Akikaze remarqua une chose qui échapper à perception. L’arme qu’il tenait n’était plus la même. Après ce gourdin, cette lame grise et celle de brume, il tenait à présent…un bâton
Un simple bâton.
Non pas un de ces bâtons de bois que l’on a un jour ramasser dans une forêt pour le tailler près du feu mais un bâton constitué d’une sorte de liquide. Un liquide de différente couleur, du rouge au noir en passant par le bleu. Etrangement ces trois éléments ne se mélangeaient pas. Le noir avec le noir, le roue avec le rouge et surtout le bleu ou plutôt le blanc avec le blanc. Un blanc translucide. De l’eau. Une eau si pure que son contact pouvait paraître effrayant. Que se passerait-il si sa peau recouverte de crasse et de sueur la salissait. Quel sacrilège serait-ce et quelles en seraient les conséquences ?
C’est donc par respect pour cette eau qu’Akikaze secoua quelque peu sa lame afin d’en détacher la poussière, tandis que de l’autre main il dépoussiérait quelque peu sa tunique trempé par la sueur.
Akikaze détestait cette sueur qui le recouvrait dès qu’il faisait quelque peu chaud u qu’il se mouvait un peu. Ses vêtements devenaient trempés et une odeur pestilentielle se dégageait de lui. Une odeur qu’il tachait d’amoindrir par diverse moyens tous aussi inefficace que les autres. Il n’était pourtant du genre à suer au moindre mouvement mais comment pouvait-il retenir ce défaut qui constituait tout les hommes dans un combat comme celui-ci.
Il se plaisait d’ailleurs à imaginer, lorsque son esprit n’était pas tortue par de terrible pensées, un monde froid et sec. Un monde venteux où se baladait sur terre comme dans les airs une multitude de feuilles aux tonalités automnales. Un paysage d’un marron, le marron du tronc des arbres et de l’humus qui recouvrait le sol, un paysage marron parsemé de tache aux couleurs chatoyante. Rouge, jaune, orange…et de tant à autre une feuille verte, accroché à un arbre, qui tentait vainement de résister au temps. Peu à peu, elle s’épuisait et se teintait de rouge lorsqu’elle avait donné jusqu’à sa dernière force. C’est alors l’arbre lui même qui pour la remercier de tout ses efforts qui la retenait tant bien que mal et qui après un mois de dur lutte, il la laissait partir au gré du vent.
Une fin digne et noble.
La vie ne devait elle pas se finir après une dur lutte, bien que perdu d’avance, contre la mort.
Akikaze se souvenait très bien de la fois où son père l’avait emmené voir les grandes forêts du nord du Canada. Le Canada…

Un petit enfant, haut déjà d’un mètre, se laissait tirer en silence par son père qui lui tenait la main. L’enfant, Akikaze, regardait bouche bée une longue forêt coloré dans laquelle il n’osait pénétrer. Les couleurs chatoyantes de ces immenses forêts l’avaient toujours fasciné et après des mois et des mois de réclame il avait fini par obtenir par son père le droit de les contempler. Au fur et à mesure de son voyage son excitation l’avait quitté pour laisser place au respect. Et à présent qu’il se trouvait face à elle, ce petit garçon âgé de six ans se trouvait paralysé par la terreur. Il avait rêvé pendant des mois et des mois de pénétrer ces forêts et maintenant qu’elles étaient enfin à porter de mains, il se trouvait pétrifier par la peur. Cette forêts au visage rond et au sourire chaleureux sur le photo, possédait en réalité un vieux visages et tout ridé. Les couleurs de ses feuilles qu’il s’état plu à comparer à des pommettes. Ces pommettes qui surplombaient le sourire des bons vivants. Encore une fois il s’était trompé. Ces couleurs n’étaient en fait pas si chatoyantes, pas si chaleureuse. Elles l’avaient surement été, un jour mais à présent, elles n’étaient rien d’autre que la vie qui quittait ces arbres qui avait vécu trop longtemps et que la mort appelait à elles. Pénétré parmi eux, c’était comme rencontré la mort avant leur, et la puissance des secrets qu’il avaient accumulés pendant tant d’années étaient surement trop grand pour les petites épaules fluettes d’un enfant de 6 ans.
Un jour…
Un jour il reviendra. C’était certain. Et ce jour là il prendrait connaissance de ces secrets et en échange de ce savoir, il leur donnerait sa jeunesse, sa force. Ainsi cette forêt pourrissante laisserait place à une forêt jeune et chaleureuse. Et c’est du haut d’une pommette coloré qu’il regarderait le cœur brisé, quitter ce monde une ancienne forêt qui fut ,elle aussi, pleine de vie comme celle qui s’épanouissait sous ses pieds.

La douleur infinie de celui qui reste
Comme un pale reflet de l’infini voyage
Qui attend celui qui part
Spoiler:

Akikaze ne se souvenait pas quand est-ce qu’il avait entendu cette poésie mais elle convenait parfaitement à sa vision et son message caché lui plaisait.
Liberté…
Liberté du mort comme du vivant.

Il fut soudainement ramené à la réalité par un sifflement presque imperceptible. Le sifflement aurait du être impossible à repérer et pourtant l’ouïe prodigieusement développer de l’arrancar repéra le…le fouet liquide qui fusait vers lui par sa droite. Fouet liquide… il n’y avait apparemment pas d’autres mots pour décrire cette prodigieuse arme. Un fouet et non un bâton. La nouvelle arme d’Ozeki Pouvait apparemment s’agrandir selon sa volonté et étant plus rigide qu’un fouet, il pouvait lui faire adopter les positions qu’il voulait. La pointe d’un noir de jais était rapide mais pas assez pour qu’il ne puisse la contrer. Akikaze frappa sur la coté de la tige ce qui, sans qu’il le sache sauva sa lame. Contrairement à ce qu’aurait fait un fouet normal, celui ci ne se brisa pas sous le coups et s’enroula autour d’Aki Satsubatsu. Lorsqu’il vit d’étrange vapeur noir s’échapper de son sabre accompagné d’un crissement aigu et du cri de douleur d’Aki Satsubatsu, Akikaze comprit tout de suite le danger et retira sa lame en vitesse tout en évitant tout contact avec le liquide.
Acide…
Le bruit qui s’était échappé du contact du fer et du liquide ainsi que la marque laissé sur sa lame était caractéristique de l’acide. Akikaze posa délicatement sa main sur les blessure de son zanpakuto et sous ses doigts s’effacèrent les blessures que lui avait laissé l’acide. 8Un acide sacrément puissant pour qu’il puisse traverser en si peu de temps la couche supérieur de son zanpakuto. Il lui aurait surement fallu plusieurs minutes pour qu’il consomme entièrement son zanpakuto mais il en restait tout de même redoutable.

- Oui, c'est bien ma forme liquide. Elle ne le paraît pas n'est-ce pas ? Le liquide, comme tu as pu le constater, est retenu sous une mince gangue, formée par mon réiatsu. A l'intérieur, ce sont plusieurs types de liquides qui sont amassées ensemble. D'abord, et c'est normal, de l'eau. De la vraie eau pure. Pour diluer le tout, tu comprends... Ensuite, il y a le sang. Parce que c'est le fluide de la vie, et que c'est très important pour nous. Sans lui, on meurt... Enfin, le poison. Je sais bien que mon shikaï est sombre, c'est la face cachée de Sanbai, mais j'ai appris à contrôler Sanbai. Ce sont mes combats qui sont sombres. Donc, ce poison, il agit même s'il est retenu par le réiatsu. Et, puisque je contrôle mon réiatsu, je peux laisser des brèches s'ouvrir. Je sais aussi qu'il ne ressemble pas à un fouet. Un fouet c'est plus mince, et c'est beaucoup plus souple. Mais cette forme est bel et bien un fouet, plus rigide, j'en conviens, mais cela reste un fouet. Regarde.



Ozeki souriait à présent, un sourire horrible presque effrayant. Il s’était exprimé sur un ton dur qui ne pouvait masqué complètement une pointe de douleur. Il avait été blessé par sa dernière attaque, physiquement et moralement. L’arrancar le comprenait parfaitement et regrettait quelque peu son geste à présent. Son attaque en plus d’avoir meurtri son *** corps et réduit en lambeau ses vêtements avait du l’humilié. Savoir que sa vie n’avait continué que par la pitié de son adversaire était une chose des plus humiliante. Il devait être troublé et ses gestes le prouvèrent. Etait-ce par vengeance ou juste pour lui montrer sa puissance, toujours est-il qu’Ozeki se plut à meurtrir un des arbres qui constituait son monde intérieur. Un des arbres qui était la source même de sa puissance. Il dut d’ailleurs très vite regretter son geste car sans attendre la réaction d’Akikaze il soigna l’arbre qui serait mort à cause de l’acide qui s’était infiltré dans sa sève et qui l’aurait lentement tué de l’intérieur. Sans le savoir, Ozeki venait de sauver sa vie car malgré l’affection que l’arrancar lui portait, il n’aurait pas hésité à le tuer pour le punir de son acte.
Encore rempli de colère malgré les soins qu’avait porté ensuite Ozeki à son âme, il s’élança vers lui pour mettre fin à cette entrainement qui durait depuis trop longtemps déjà. Ozeki, devait surement être arrivé à la même conclusion puisqu’il s’élança lui aussi. Mis alors que l’écart qui les séparait se rétrécissait dangereusement, l’exilé se mit à faire voltiger son arme afin d’empêcher Akikaze d’approcher de trop près. Celui énervé de cette technique qu’il jugeait ache tenta de percer une première fois la défense de l’ex shinigamis. Mais il fut rapidement repoussé par celui-ci. Rageant mais refusant d’utiliser ne serais-ce qu’une goutte de son reiatsu dans une de ses technique personnel Akikaze s’obstina et perça une nouvelle fois la défense trop lente d’Ozeki. Réagissant à une vitesse impressionnante, celui-ci rappela sa lame et dans un geste presque désespéré cria :

- Canon Liquide.

Surpris par la vitesse de la sphère d’un bleu pale, Akikaze ne réagit que trop tard et la boule frappa de côté. L’eau éclata sous l’impact brulant la peau sans réussir à la percer. Le reste du canon qui ne l’atteint pas fini dans le sol en y creusant un trou d’à peu près même taille que celui crée par Akikaze.

« Joli mais cela ne veut rien dire. La puissance de son attaque a été augmentée par la distance qui séparait alors que mon kyuu shuuki n’a pas été lancé comme il se doit. »

Le shinigamis semblait torturé par une crainte qui le poussait à ne tenter toute les possibilité dont celle de s’approcher d’un mètre seulement d’Akikaze. L’attaque était parfaite. Le shunpo, rapide, avait été effectué au moment où Akikaze avait détourné le regard pour observer la marque laissée par la sphère d’eau sur son corps. Sa tunique de cuir avait d’ailleurs été déchiquetée sur une circonférence d’environ 50 centimètres. Le coups en diagonale était parfaitement synchroniser et sa puissance décuplé par la longueur de sa lame. Le coup était parfait et pourtant Akikaze l’évita sans mal. Cela n’avait rien n’à voir avec Ozeki mais la différence de niveau était simplement trop grande. Ozeki ne le savais peut être pas mais il aurait pu le tuer avant qu’il n’est le temps d’utiliser son shunpo, ou alors le frapper lorsqu’il apparaissait dans son dos avant qu’il n’ai fait le moindre geste, ou encore maintenant, alors qu’il regardait désespérément son monde intérieur. Un monde intérieur qi paraissait bien éloigné. L’arrancar ne l’avait pas encore remarqué mais son propre monde prenait petit à petit le dessus sur celui d’Ozeki.
Akikaze réfléchissait à un moyen d’équilibrer leur deux mondes lorsqu’il se sentit soudainement comme éjecter de son corps ou plutôt quelqu’un était éjecté de son corps. Il comprit très vite que c’était Aki Satsubatsu qui quittait son corps indépendamment de lui et entamait une conversation avec une personne qu’il ne connaissait pas. Il comprit aussi que cette autre personne faisait partie d’Ozeki et qu’il se trouvait dans un même état d’impuissance que lui. Privée quelques temps d’une partie de son âme il était comme bloqué dans son enveloppe corporelle. Il ne contrôlait plus rien. C’est à ce moment qu’il comprit véritablement l’importance D’Aki Satsubatsu et de Satsubatsu et peut être aussi de ce dénommé Aki dont lui avait parlé Aki Satsubatsu.
Lorsqu’il put enfin se mouvoir de nouveau et observer de nouveau ce qui l’entourait. Akikaze remarqua que tout son monde ou plutôt leur monde était chamboulé. L’humus qu’ils foulaient jusqu’alors était à présent recouvert d’une fine couche d’eau. Et sur cette eau flottaient des milliers et des milliers de feuille de toutes les couleurs. Pendant une seconde Akikaze resta horrifié avant qu’il ne comprenne que la fusion de leur monde était telle que l’eau plutôt que d’alourdir les feuilles et les rendre inutilisable par Akikaze elle les lavait de toutes impuretés les rendant plus belles, plus éclatante, plus dangereuse...
Perturbé par la découverte de ce nouveau monde, l’arrancar n’entendit même pas les paroles d’Ozeki, ni même son rire. Il continuait de contempler le paysage peuplé de collines rayées de blanc et de noir sur lesquels s’était déposé ici aussi une multitude de feuilles à même le sol. Les arbres, nombreux, étaient parsemés partout sur le territoire comme des touches de couleurs qui faisaient l’ensemble. C’est alors qu’il aperçut le ciel à travers les rameaux des arbres. Un ciel d’un noir profond, comme la partie noire de toute homme et parmi ce noir indéchiffrable résidait deux lunes. Deux lunes d’un blond vénitiens qui souriait et de l’éclat du sourire éclairait comme en plein jour ce nouveau monde. Un beau monde. L’arrancar comprit sans vraiment le savoir que la forêt qui constituait son monde intérieur existait toujours. Ce monde n’était rien d’autre que le lien qui reliait Akikaze et Ozeki. Un couloir qui attachait le maitre à l’élève.
Le professeur à l’apprenti.
L’arrancar au shinigamis
Soudainement Akikaze reprit conscience de ce qui l’entourait et il vit sans pouvoir réagir Ozeki faire une magnifique parabole dans les cieux et en criant une phrase incompréhensible il lui sauta dans les bras.
Akikaze sentit avec dégout la poitrine nue en contact avec son corps. Et pire que tout il sentit le torse trempé par la sueur le mouillé du ventre jusqu’au menton.

- Ozeki … tu es trempé et torse nu…


Lentement, Akikaze se mit à tourner avec Ozeki dans les bras.

- Et je déteste…


Il tournait de plu en plus vite ne tenant Ozeki plus qu’à bout de bras.

- … Avoir un homme torse nu et couvert de sueur collé A MOI !!!!!


Dans un dernier effort il envoya au Ozeki qui en tournoyant dans les airs fini par s’écraser sur la cime d’un arbre proche. Les branches, renforcé par la puissance d’Akikaze ne cassèrent pas sous le poids d’Ozeki et la chute en fut d’autant plus dure.

- Bien nous avons à présent fini…


Ils réapparurent comme par magie dans le monde réel ou plutôt ils reprirent conscience de leur corps. Ozeki se trouvait à présent comme par magie, allongé sur le toit du hangar et curieusement une feuille orangée était plantée dans ses cheveux. A la vue de sa position Akikaze ne put empêcher de laisser s’échapper de sa gorge un éclat de rire et après celui-ci suivirent une multitude d’autre…

- Il ne nous reste plus qu'à te trouver un adversaire que je puisse juger tes capacité de l'extérieur.

" Et le temps que je trouve un compagnon pour préparer un voyage auquel tu ne t'attends surement pas."

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Ozeki (inactif)
Shinigami exilé
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Ozeki (inactif)


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Nom du zanpakutô/Nature du pouvoir: Sanbai Keijou
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MessageSujet: Re: Plus on est de fou plus on rit   Plus on est de fou plus on rit EmptyMer 16 Déc - 10:45

Lentement, Akikaze se mit à tourner avec Ozeki dans les bras. Allant de plus en plus vite, tourbillonnant à une telle vitesse qu'on ne voyait plus ses pieds. Puis, à l'apogée du mouvement, Akikaze lâcha Ozeki. Le pauvre shinigami s'envola dans les airs en décrivant une parabole. Il finit sa chute dans les hautes branches d'un arbre, qui ne cassèrent pas. Il n'eut pas le temps de se remettre de son vol plané, que l'arrancar les ramena d'un claquement de doigts dans leurs corps endormis à Karakura. Akikaze éclata soudainement de rire, et Ozeki se passa la main dans les cheveux pour se gratter. Une mince feuille orangée était restée accrochée dans sa tignasse, et il l'enleva, puis la jeta par dessus lui. Mais une feuille, ce n'est pas comme une pierre. Alors la feuille atterrit tout doucement sur l'épaule droite du banni. Torse nu, Ozeki sentit une vive douleur à l'endroit du contact. Il regarda son épaule et distingua la forme de la feuille. Il essaya de la chasser d'un revers de la main, en vain. Il comprit alors que c'était en quelques sortes le ''cadeau'' du monde intérieur de son ami. Akikaze avait effectivement une marque similaire autour de l'œil droit. Une marque en forme de feuille ornait maintenant l'épaule de l'exilé. De couleur orangée et et lisse, la marque signifiait l'attachement Élève – Maître qu'il y avait entre Akikaze et lui. Par réflexe, Ozeki chassa une mouche invisible, et ferma les yeux. Il visionna les bandes de couleurs qui symbolisaient le réiatsu. Plusieurs bandes rouges l'entouraient lui, et des bandes de différentes couleurs entouraient Akikaze. Une unique bande, d'une couleur orangée, reliait l'épaule du shinigami au visage de l'arrancar. Le banni ouvra les yeux, et sauta souplement dans l'herbe drue au pied du hangar. Il se reçut de ses deux pieds et tomba en avant, faisant un roulé-boulé dans l'herbe. D'un léger coup de talon, il se releva et marcha vers son ami.
D'un shunpo, l'exilé se transporta chez lui. Ce faisant il repensa à sa dernière venue ici. C'était il n'y a pas très longtemps. Voyons... Environ une journée ? Deux peut-être ? Depuis le combat dans leur monde commun, Ozeki avait perdu la notion du temps. Sans perdre de temps, il retira son reste de pantalon et se rinça, puis se sécha et s'habilla sobrement, mais avec goût. Un t-shirt à fond bleu foncé, arborant des entrelacements blancs imprimés de sorte qu'ils recouvrent la quasi-totalité du fond, tout en restant artistique. Avec, un jean d'un bleu dans les mêmes tons que le t-shirt, légèrement déchiré en bas du genou gauche. Le bas du jean du coté des talons était complètement effiloché, alors qu'il n'avait presque pas été utilisé. Juste avant d'exécuter un nouveau shunpo pour rejoindre son maître, Ozeki attrapa une veste de coton et nylon de couleur claire, et la passa rapidement, sans fermer la fermeture éclair. Pendant le trajet, le shinigami exilé remarqua que la veste était blanche, et, comme par hasard, couverte sur les épaules d'entrelacements noirs. L'ensemble faisait très classe, et sympa. De retour auprès de son ami, le banni déclara :

Bon, c'était bien non ?

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