Arrivé ensanglanté.

Il était épuisé, transporté un corps un peu plus grand que lui n'était pas recommandé, c'était même presque, selon les thermes scientifiques et stéréotypés, impossible. Mais Sôjiro l'avait fait, et il avait également trouvé ce repaire d'on il en avait tant parlé. Il ne savait pas si il trouverait quelqu'un, sa pensé ne se dirigeant que vers rentré pour se réchauffer. Le vizard poussa de son pied, tout en haleine, la porte qui menait à l'intérieur. Il voulait bien faire et la faire claquer n'était une obligation. Et d'abord, avec le peu de force qui lui restait... Il entra, le dos enneigé, mouillé, le bras et la jambe blessé engourdie, le corps d'Hana dormante dans ses bras, elle respirait difficilement et il ne savait pas si elle pourrait passer la nuit. Mais trouver un hôpital qui serait capable de la soigner, surtout qu'il se doutait que personne sauf les être dotés d'un minimum de force spirituelle pourrait la voir. Et guérir une âme avec des instruments humains était-il possible ? Sôjiro en doutait et aimait mieux pas aller voir et en juger là-bas, tandis qu'elle agonisait.

En chemin, il avait réussi à apparenter ses blessures avec des cas qu'il connaissait. L'enflure, une côte brisée. Il espérait de tout coeur qu'elle, en se brisant, n'avait pas perforer un poumon. Si c'était le cas, il en donnait pas chère de la vie de la jeune femme. Il n'était pas trop connaisseur mais il jugeait l'hémorragie de cette brisure pas trop grave, les capillaires ou autres vaisseaux sanguins n'avait pas été dénaturés. La neige avait bien fait son effet. La seconde blessure, la plaie, avait sûrement été causé par une lame. Le problème, elle était profonde, le sang coulait toujours, elle avait de la difficulté à coaguler et Sôjiro ne pouvait pas estimer la profondeur. Encore une fois, les poumons étaient à risque. Enfin, malgré ses idées noirs, il ne laisserait pas Hana mourir dans ses bras, et tant qu'il serait là, elle survivrait, quitte à mourir avec elle. Malgré leur courte relation, il s'en était comme entiché, sans pour autant dire qu'il était amoureux.

Il la posa sur le sol du hangar froid, réajustant sa veste sur son corps. Le froid mordait encore, il alla fermer les portes pour toutes sécurités. Le vent était difficile mais pas impossible, et c'est avec un peu de force qu'il dû en venir à bout. Il retourna au près de son amie, s'agenouilla et lui passa la main dans les cheveux. Sous ses paupières, ses yeux s'agitaient, elle devait faire de bien mauvais rêve. Sôjiro n'en était que révulsé, comment la violence pouvait abîmer des corps aussi facilement ? Enfin, il, la violence érigeait ce monde comme le bonheur celui des songes. Mais parfois, il arrivait que le venin du mal coule sous le mur qui séparait ces deux mondes et fasse pourrir les rêves. Et là, Sôjiro détestait, car il ne pouvait même plus s'y réfugier. Mais pour l'instant, il n'était pas question qu'il ferme les yeux, qu'il s'évapore dans un monde construit pour s'évader, construit pour le recueillir et le protéger, il devait rester là, les yeux ouvert et s'assurer qu'Hana ne rende pas son dernier soupir.

Une ombre apparut derrière le vizard, une ombre impressionnante et imposante. Il en fut surpris puis apeuré, son premier réflexe fut de se retourner et de dégainer son zanpakuto, le pointant sur l'ennemie imaginaire qui se faisait de ce nouvel arrivant. Mais à la place, un sourire se tenait sur le visage de l'homme à l'habit vert, corpulent, aux cheveux roses. Sôjiro fixa ce point caractériel, il trouvait rigolo de voir quelqu'un partagé sa couleur, il était si rare. Enfin, tout pour dire que l'homme posa sa grosse main d'une rapidité plutôt surprenante et vint arrêter le geste de dégainement du garçon. Sôjiro en était déconcerté, dans sa tête, déplacé une telle masse était surprenant, surtout à cette vitesse.

« Je suis Hachi, je vois que vous êtes blessé, vous et elle. Laissé moi vous aidés. »

Sôjiro se laissa tassé par le nouvel arrivant, en fait, lui qui voulait les aidés n'était pas refusé, et en plus, il pouvait voir Hana, un très bon signe. Il positionna ses mains au dessus de la jeune femme, ferma les yeux, et sous les pupilles consternés de l'ex-shinigami, activa une sorte de bulle de reaitsu au dessus d'elle. De couleur orangée, Sôjiro pouvait voir la plaie d'Hana se refermer d'elle-même. Quel pouvoir impressionnant ! Mais l'ex-shinigami était trop fatigué pour regarder plus longtemps, et se laissa submergé par le monde des rêves, se posant doucement sur le sol de la cachette, et avec peine, essaya de tendre le bras vers son amie. Mais elle était trop loin. Alors il laissa ses sens se coucher, et là, il put sentir le reaitsu de Hachi, un reaitsu beaucoup plus grand que le sien mais ayant des caractéristiques communes. Avant de disparaître pour la nuit, il prononça ces quelques lettres :

« Vi... zard... »



Il se réveilla le lendemain, sous l'influence de rayons passant à travers les carreaux de vitres brisés. Le vent était tombé durant la nuit et la neige avait finit de tomber. À ses yeux, un cabaret de nourritures ainsi qu'un mot : Bienvenue parmi-nous. Sôjiro attendait que son amie soit réveillé avant de partager le repas, mais une chose était sûr, cette nuit, il avait senti quelqu'un lui parler sans qu'il puisse en deviner la source. Bah, son imagination peut-être, au fond, mais si il en était sûr, il était jeune et elle pouvait lui jouer plein de tout. Il tourna ses épaules et étira ses jambes, guéries, plus de plaies. Ce Hachi était un magicien, ou un simple ex-shinigami de la quatrième division. Quoi que, Sôjiro n'avait jamais la technique qu'il avait employé pour guérir Hana, était-il plus que Vizard ?

Sayuri se réveilla en pleine nuit, dans un bâtiment qu'elle ne connaissait pas... Il régnait une douce chaleur, et, on voyait encore la neige tomber, éclairée par l'éclairage des ruelles de la ville. Il n'y avait pas un seul bruit, elle passa sa main à l'endroit ou était sa blessure. Elle fut étonnée de n'y sentir qu'une maigre cicatrice. Sa côte ne la faisait plus souffrir, elle était pour ainsi dire parfaitement soignée, en une nuit. Sôjiro était allongé, quelques mètres plus loin. Il avait tant fait pour elle. Bien qu'elle était encore fatiguée de sa perte de sang, elle se leva et se dirigea vers Sôjiro. Elle lui murmura quelques mots à l'oreille.
« Arigatô, Sôjiro-kun... Dômo Arigatô...»

Elle sourit en le voyant dormir profondément, ses blessures à lui étaient aussi guéries. Elle retourna se coucher, et se rendormi, sereine, pensant peut-être qu'il s'agissait d'un rêve.


Ce fut également les rayons du soleil qui la tirèrent du sommeil. Elle ouvrit un oeil, légèrement aveuglée, puis l'autre. Elle s'était bien reposée, et se trouvait à nouveau en forme. Elle n'avait donc pas rêvée, elle était toujours dans la même bâtisse, totalement guérie. Elle regarda autour d'elle, elle fut étonnée de voir un grand buffet, rempli de plats tous plus appétissants les une que les autres...
*Et bien... Ca c'est ce qu'on appelle un festin...* pensa-t-elle.
Elle continua de balayer la pièce du regard et trouva Sôjiro, il ne l'avait pas vue se réveiller, et semblait l'attendre...
Elle se leva et remarqua qu'on lui avait enfilée de nouveaux habits. Elle était vêtue d'un pull noir et d'un jean, étonnée, ne voyant personne d'autre que Sôjirô dans le bâtiment, elle ne put s'empêcher de rougir de honte à l'idée que c'était lui qui l'avait changée... Mais était-il vraiment capable de la soigner aussi bien? De faire disparaitre totalement ses blessures, qu'il avait eu tant de mal à limiter, hier soir?
Elle chassa ces pensées de son esprit et reprit une teinte normale. Elle était toujours un peu pâle, mais avait repris des couleurs.

Elle s'avança vers la table, un mot y trainait, il disais: "Bienvenue parmi nous!"
Alors ils n'étaient pas seuls, il aurait trouvé cette fameuse cachette?

Sôjiro se retourna vers elle. Hana, qui n'avait pas oublié qu'elle avait pleins de questions à lui poser, dit simplement : « Ohayo! »
Il lui répondit amicalement.
Hana poursuivit :« J'ai faim, et je suis sûre que toi aussi, alors, itadakimasu!»

Elle s'assit à table et commença à prendre son petit déjeuner. La perte de sang lui avait énormément ouvert l'appétit. Elle avait encore tout le temps de poser ses questions plus tard...

Sôjiro sépara ses baguettes doucement, tranquillement. Oui les parfums de la nourriture lui donnait l'eau à la bouche mais le calme et le repos était toujours à préconiser, surtout lorsqu'on voulait faire le point comme le souhaitait le vizard. Hana s'empiffrait, le garçon aux cheveux roses aimait la voir en pleine forme, elle avait reprit de ses couleurs. Elle était même belle, car dans la noirceur et la détresse de la veille, l'ex-shinigami n'avait pas pris le temps de l'observer correctement. Enfin, il ferma les yeux, goûtant les plats que leur avait laissé le gros homme vizard, celui à qui ils devaient la vie. Sôjiro essaya de repenser à la nuit, au rêve qu'il avait fait, il lui semblait que quelqu'un était venu le visiter, quelqu'un d'importante, mais sa silhouette était flou dans sa tête.

Après avoir mangé, Sôjiro commença à fredonner, d'une voie plutôt calme au début et qui prenait du rythme et de l'ampleur au fur et à mesure qu'il entrait dans les méandres des paroles. Une symphonie simple, mais la voir du jeune garçon était fière et juste, belle et calme, sa voie emplissant tout le hangar. Puis il se stoppa, d'un son léger, une question se posait dans sa tête.

« Connais-tu ce que c'est qu'un vizard, ce que tu es au fond Hana ? »

Hrp : Gomen, p'tit post...

Sayuri termina son petit déjeuner, le ventre plein. Les plats avaient été délicieux, même si elle ignorait qui les avaient préparés. Sôjiro commença à fredonner. La mélodie était belle, envoutante. Sayuri ferma les yeux pour mieux l'entendre. La voix de Sôjiro emplissait tout le hangar d'un son mélodieux, qui donnait envie de s'évader vers une vie simple, sans soucis, tranquille. Un peu comme celle qu'elle menait avant, dans le Rukongai. Elle aimerais presque revivre les moments entres amis à l'Académie des shinigamis.
Elle rouvrit les yeux et prit le temps de détailler celui qui l'avait sauvé. Cheveux rose ébouriffés, yeux couleur bleu-vert. Il avait la même veste en jean que hier soir, et un T-shirt noir. Il avait également un bracelet en cuir à la main gauche et un pendentif avec une croix au bout, ainsi qu'une paire de lunette de forme carrée. Elle le trouvait plutôt mignon, mais elle garda ce commentaire pour elle.
Il arrêta de fredonner.
Il la regarda et posa une question.
« Connais-tu ce que c'est qu'un vizard, ce que tu es au fond, Hana ? »
C'était justement une question qu'elle voulait lui poser, elle n'avait jamais entendu parler du terme de Vizard. Elle avait toujours été une shinigami, et elle ne voyait pas pourquoi cela changerait.
« Je dois avouer que non, j'ai aucune idée de ce que pourrais être un Vizard. Tu peux m'expliquer?»
Elle en profita pour poser l'autre question qui lui taraudait l'esprit.
« D'ailleurs, ton nom, A-33, est étrange, il vient d'où?»

Elle le regarda, en attente d'une réponse.

« Je ne saurai te dire correctement, nous sommes comme... nous comme des shinigami surpuissant. Évidemment, pour l'instant, nous ne ferons pas le poids contre un capitaine, mais celui qui t'a... non qui nous a guéries, un gros et grand homme aux cheveux roses... Hachi ! Enfin, lui, il dégageait une aura puissante et son reaitsu s'apparentait aux nôtres, à ceux des vizards. Un jour, on m'a également expulsé, comme toi, de la Soul-Society, car j'avais en moi tout ce que les autres vizards ont, un hollow. Il parait qu'un jour, nous pourrons le contrôler, mais pour l'instant, il faut devenir plus fort non ? »

Un temps passa, où Sôjiro en profita pour regarder une seconde fois sa nouvelle amie. Belle, il se répétait sûrement, mais il sentait que son destin y était scellé, et qu'avec elle, il pourrait accomplir d'innombrable situation dangereuse. Ensemble, ils vaincront les pires démons et triompheront partout où ils iront. Sôjiro espérait seulement ne pas se tromper, il pour nouer un peu mieux les liens qui les unissaient, il devait mieux la connaître. Mais elle le devança, lui posant une question qu'il n'était pas habitué d'entendre, car selon les autres, seul son physique surprenait...

« A-33, j'avais presque oublié ce nom de famille... Alors, par où commencer... Tu dois t'en être rendu compte, si ma mémoire est bonne, que quand nous mourrons et nous sommes transporter à la Soul-Society, des parties de mémoire s'efface. Mais moi, c'était le cas de mon nom de famille... Mais bon, ce n'est pas la raison de ce nouveau nom bionique. En arrivant au Rukongai, je fut pris en charge par une famille d'accueil vaste qui prenait en charge tout les nouveau arrivant, ou presque. Elle était dirigé par deux vieux, et souffrant de pertes de mémoires, et au lieu de se donner des efforts pour retenir nos noms, ils nous donnaient des numéraux ! Et moi, j'ai hérité de A-33. Mais j'ai voulu gardé mon origine d'humain et voilà ce qui donne Sôjiro A-33. Je crois que c'est tout. Et toi, pourquoi te nommes-tu ainsi ? Et comment as-tu atterris ici ? »

Dans sa réponse, un ton nostalgique, car il repensait à la vieille qui l'aimait tant, et un jour, il irait la revoir. Lorsque Hana eu finit de répondre à sa question, il se leva, s'étirant, puis d'un quelques pas monotones, vint demander la main de la jeune femme, voulant l'aider à se lever également. Finit la paresse, ils devaient se dégourdir les jambes, mais aucune idée ne vint à la tête du garçon...

Hrp : On fait un combat ou non, pour savoir, car moi je trouves intéressant de ne pas en faire, cela donne un autre sens au mot rp ^^

Les explications de Sôjiro à propos des Vizards leva un voile sur ce mystère, qui n'en restait pas moins brumeux. Comment contrôle-t-on ce Hollow? S'agit-il juste de devenir plus fort?
Même si elle n'y avait jamais trop prêté attention, l'idée de "shinigami surpuissant" lui plaisait. Ses problèmes pourront s'envoler.

Elle écouta avec attention le récit de son sauveur, à propos de son nom, n'en lâchant pas une miette. Il la questionna ensuite.
-Et toi, pourquoi te nommes-tu ainsi ? Et comment as-tu atterris ici ?
-Ce n'est pas très compliqué. Je n'ai absolument aucun souvenir d'une quelconque vie dans le monde réel. J'ai toujours grandie dans le Rukongai, Sayuri Hana est le nom que m'ont donné mes parents. Je le trouve très joli, mais après cela dépend des gouts. Elle sourit avant de continuer. j'ai suivie le parcours classique, l'Académie. Puis j'ai été exclue de la Soul Society, on m'avait apparemment vue en train de tuer des shinigamis. Mais je ne peux accepter cette version des faits, je sais, au plus profond de moi, que ce n'est pas moi qui les aient tués. Cette idée de tuer un camarade ne m'a jamais traversé l'esprit... jamais...

Après avoir raconté son passé, elle avait presque envie de pleurer. Elle ne comprenait pas pourquoi elle avait été exclue. Et voilà qu'avec les explication de Sôjiro, elle avait appris qu'un Hollow sommeillait en elle. Elle ne fit pas le rapprochement.

Elle poursuivit:
- Ensuite, j'ai été attaquée par deux Hollows à la suite, et je suis allée au centre ville, à la recherche d'aide. C'est toi que j'ai trouvé. La suite, tu la connais.

Sôjiro se leva et se dirigea vers elle, voulant l'aider à se relever. Elle accepta cette aide en souriant.

Une voix se fit entendre.

Alors, vous vous plaisez bien dans votre nouvelle demeure?
Sayuri se retourna, surprise.
Oh, je ne me suis pas présenté. je suis Hirako Shinji. Bienvenue.
Il était accompagné de la personne que Sôjiro avait appelé Hachi.

Après de rapides présentations, Shinji leur fit visiter tout le premier étage du bâtiment. Il était plutôt grisâtre, mais il semblait y régner une réelle joie de vivre.

Une fois la visite terminée et leurs chambres assignées, Sôjiro et Hana eurent la possibilité de faire ce que bon leur semblait jusqu'a ce soir, si ils ne voulaient pas louper le dîner.
Sayuri lui demanda avec un sourire.
-Alors? On fais quoi?


[hrp] J'te laisse choisir! x) [/hrp]

Sôjiro la prit par la main, elle rougit, mais il ne s'en soucia pas, il rougissait aussi. D'un pas rapide, il l'incita à la suivre, l'obligeant à parcourir exactement le chemin que leur avait fait emprunter Shinji. Sôjiro voulait aller se promener, il ne savait pas où, ni comment, mais une simple idée lui parcourait la tête. Repassant par où il avait dormi la veille, il se rappela la rencontre des deux êtres. Au fond, il c'était rencontré dans le plus solide des hasards mais le destin avaient voulu qu'ils soient en danger et s'aident pour parvenir à survivre. Une solide amitié, il ne pouvait que se le répéter. Sortant par la même porte qu'il avait emprunté pour entré, Sôjiro lâcha la main de Hana, et d'un bond muni de force, se retrouva dans les airs. Il y avait longtemps qu'il l'avait fait, il n'était plus très sûr si il y parviendrait encore.

Il ferma les yeux, et comme lorsqu'il se concentrait pour jouer d'un instrument de musique, il s'obligea à penser à la manipulation de reaitsu, convergeant de fines particules à venir se poser sous ses pieds pour former une sorte de plancher spirituelle. Au début, il faillit tomber, mais de moulinets inutiles des bras, réussi à récupérer son équilibre, et après quelques secondes, se stabilisa définitivement. Un peu plus haut que Hana, il pouvait voir toute sa splendeur d'un autre point de vue, ce qu'il aimait bien. Enfin, son idée n'était pas terminé, il voulait offrir un cadeau immatériel pour définir définitivement les liens qui unissaient les deux êtres. Il laissa sa concentration prendre fin, et de pas gracieux, il retombait légèrement. Puis, d'un geste galant, il posa sa veste sur les épaules du vizard en face de lui, et d'un autre geste, se retrouva haut dans les airs, exécutant le même contrôle sur les particules spirituelles qu'il venait de la faire. Au dessus de la cachette, regardant du bout des yeux sa protégé, et oui, il la qualifiait un peu ainsi, il joignit ses mains, ferma les yeux, et entama un second chant. Cette fois, il y plaça toute sa flamme de bonheur, son chant était gracieux, clair, frais, tout en étant puissant, soutenu et saccadé. Il n'y avait aucune parole, de simples sons qui sortaient de la gorge du garçon, emplissant l'air de mélodies magnifiques.à

Puis, sous la bienveillance du soleil, après un certain moment, il empoigna son zanpakuto, ne le dégaina pas, porta la garde à sa bouche, à la façon d'une flûte. Il stoppa son chant net, mais comme si l'air portait ses paroles et les répétaient, le chant ne stoppa pas. Un bien drôle de phénomène, mais Sôjiro n'en teint pas compte, car dans sa tête, défilait des notes, dans sa tête, la flûte était manier. Et le vent comme pour le remercier de sa performance, entama un sifflement doux qui suivait plus ou moins la mélodie que se faisait le vizard, sans pour autant fausser. Sans s'en apercevoir, le vizard laissa couler son reaitsu, qui flottait dans l'air, mais qui écrasais Hana. Il ne le voulait pas, il était juste inconscient. De plus en plus, une masse de reaitsu vint percuter le hangar et le sol. L'établissement tenu bon, mais les flocons du sol fondèrent sous cette force faible mais plus puissante que pouvait dégager Hana. S'en le vouloir et s'en le savoir, Sôjiro était-il en train de faire du mal à sa compagne ?

Sôjiro la prit par la main. Ce geste la fit rougir, elle le suivit jusqu'à la sortie du bâtiment. Sôjiro s'élança dans les airs, se servant de particules spirituelles pour se maintenir en l'air. Il recommença a chanter. Elle trouvait sa voix magnifique. Elle ne s'était jamais entrainée à chanter autre part que sous la douche, ses talents musicaux étant plutôt piètres, comparés aux siens.

Elle le vit empoigner son zampakuto, le silence était retombé, lorsque le vent se mit à siffler, comme le son d'un flutte. l'atmosphère se fit pesante, comme une pression spirituelle qui s'intensifiait.
Elle n'en voyait pas la source, mais elle se faisait de plus en plus lourde, sa respiration commençait à devenir difficile. Elle tenta d'appeler Sôjiro, qui semblait perdu dans son monde.
-Sô...jiro...-kun...

Sa voix était faible et difficile à entendre. Elle manquait d'air. Comment pouvait-elle être en danger de mort face à une simple pression spirituelle? Elle en avait honte, et elle avait fortement besoin d'entrainement.
Compensant le reiatsu extérieur en libérant un peu du sien, elle arriva a garder un rythme respiratoire faible, mais suffisant pour continuer à tenir.
La mélodie s'arrêta, elle pouvait à nouveau respirer.
Elle reprit une grande bouffée d'air et se redressa. Cette mélodie et cette pression spirituelle étaient donc liées? C'était lui qui avait produit ce phénomène?
Elle ne savait pas si il l'avait vue en train d'asphyxier, c'est justement ce qu'elle était en train de se demander...
Sa respiration était forte, absorbant le plus d'oxygène possible afin de rattraper le retard pris par ses poumons.

Il la rejoignit.

« Alors tu as... »

Une claque vint frapper la joue chaude du garçon, Sôjiro en bava, les yeux suivirent le mouvement, les lunettes partirent. Même une larme prit son envol, mais dans le feu de l'action, personne ne sent rendis compte. Le geste fait, Sôjiro vint porter sa main à sa joue, l'autre bras voulant prendre l'épaule de Hana, qui ne fit que frôler le bout de ses doigts. Elle partait, elle était choqué, et Sôjiro ne savait même pas pourquoi. La gifle n'était pas douloureuse, juste le sentiment cruel qui le rongeait l'était. Il ne savait vraiment pas ce qui lui donnait cette rage envers lui, mais il ne souhaitait pas le savoir. Était-ce sa mélodie qui était désastreuse, ou alors qu'elle détestait avoir des présents immatériels ? Ou alors, la compagnie du garçon était une source de malheur ? Sôjiro ne savait plus quoi penser, il ne savait plus que répondre, il ne savait même plus si il était gentil ou non. Il était décontenancé, il était affaiblie...

- Alors, tu me laisse la place gamin ? -

Une voie, de où, de qui, Sôjiro ne savait que dire, la seule chose qu'il savait était que son crâne était piétiné par une force étrange, forte, comme si on voulait prendre le contrôle de son corps, sentiment étrange. Sa vue devint flou, il avait un goût amer au fond de la gorge, et son corps ne répondait plus de ses mouvements. Il avait juste envi de mourir ! Relevant la tête difficilement, comme si elle était contrôler par deux personnes, qui d'une part voulait se baisser, et de l'autre, beaucoup plus puissante, voulait se lever. Le corps du vizard se leva en frisson, et sa main se crispa. Le regard de Sôjiro finit, après avoir vagabonder rapidement dans l'espace, par se poser sur le cou de Hana. Les pupilles du garçon étaient jaune, le reste de l'oeil noir. D'un cri de rage qui fit glacer le sang aux individus présents, le nouveau Sôjiro fonça vers Hana qui c'était retourné sous l'influence du cri, une main vint l'agripper au cou et la plaqua au mur. Sôjiro la fixait d'un regard meurtrier, il grognait, et avec difficulté, articula.

« Meurt... meurt Sayu... ri........... Désolé !

La main la lâcha, les yeux du garçons étaient redevenue normal, mais une profonde tristesse se peignait sur son visage. Il avait attaqué sa première amie, il s'en voudrait toute sa vie. Dans un cri de désespoir, il couru dans le sens inverse de la jeune femme, en pleurs. Il disparu peu après le regard vide d'émotions, il n'était qu'un être cruelle !

Sôjiro redescendit à ses cotés, avec un air qui semblait heureux. Il semblait totalement inconscient de son action. La claque partit toute seule, comme pour l'inciter à le réveiller. Elle retourna vers la cachette des Vizards, énervée.
un cri la fit se retourner, un cri de Hollow. Elle vit Sôjiro foncer sur elle. Il la prit à la nuque et la plaqua contre un mur, l'étranglant. Ses yeux étaient jaunes et noirs, effrayants.
Elle voulut parler, mais aucun son ne sortit de sa obuche alors que Sôjiro l'étranglait. Sa gorge était plutôt fragile, peu muclée, elle avait l'impression que quelque chose allait craquer.
Le regard de Sôjiro était empli de haine, de pulsions meurtrières. Il émit un grognement alors que la vision de Sayuri devenait floue.
- Meurt... meurt Sayu... ri.....
La voix était à consonance de Hollow, qu'avait-elle fait pour le rendre comme ça? La claque?
L'étreinte se desserra alors que les yeux de Sôjiro revenaient comme avant
- .... Désolé!

La main la lâcha, elle tomba à genoux, alors que Sôjiro s'en allait dans un cri de désespoir. Il lui avait fait mal, elle sentait encore l'étau de sa poigne sur sa gorge.
- Tu sais, la vengeance, c'est tellement bien, laisse-moi donc t'aider...
La voix était féminine, et résonnait dans sa tête, elle était sinistre, Sayuri ne put retenir un frisson, qui lui parcouru l'échine.
- Qui...qui êtes vous?
- Tu poses la question, mais tu connais déjà la réponse.
Un rire tout aussi lugubre que ses paroles résonna dans sa tête, avant de disparaître.

Le silence était revenu. Elle se releva une fois de plus, dans la neige partiellement fondue.
Elle ne savait plus ou elle en était, et rentra dans la cachette.
Que Sôjiro l'ait attaqué comme ça, elle n'en revenait pas. Mais non, ce n'était pas lui. Cette voix, qui ressemble à celle d'un Hollow, et ces yeux... C'est impossible...
La sensation d'étranglement persistait, même si elle pouvait respirer normalement, laissant un sentiment de mal être... Ou peut-être étais-ce simplement sa gorge, serrée par la tristesse...