Réflexion à la pleine lune (PV avec Yinoa et autre si vous voulez)

Depuis le départ des groupes de shinigami dans la Dimension Royale pour tenter d'intercepter Aizen et ces sbires ainsi que de prévenir le roi de la situation acutelle. Depuis, la Soul Society était sur le pied d'alerte vingt quatre heure sur vingt quatre se préparant au pire des scénario que tous pouvaient imaginés. Malgré la faible présence de hollow dans la ville de Karakura, les missions de reconnaissance avait rapidement doublé après le départ de Sôsuke pour la Dimension Royale, et même si plusieurs shinigami trouvait ces missions plutôt inutile puisque l'on déplaçait du personnel sous aucun prétexte, les hauts gradés du Seireitei jugeait cela nécessaire considérant ceci comme une simple prévention. Et Ukitake était du même avis que ces confrères hauts gradés, même si Aizen est rejoint la Dimension Royale on ne pouvait pas réellement savoir si celui-ci avait prévut un autre plan lors de son départ pour occuper la Soul Society...

Pour le capitaine de la treizième division, la journée avait été extrêmement longue et pénible. Ayant assisté à deux réunions de capitaine avec les quelques capitaines restant au Gotei 13 dans la matinée, ces deux réunions portaient justement sur les plans de secours si tout venait à chambouler. Comme tout capitaine, Jûshirô s'inquiètait pour les groupes envoyer dans la Dimension Royale et celui-ci n'hésita pas une seconde à exprimer ces points de vues lorsqu'il en avait l'occasion. Entre les deux réunions, les capitaines avaient le droit de retourner à leurs occupations pendant quelque heure. Ukitake, lui, profita de ce temps libre pour terminer de remplir sa paperasse pour s'en débarasser une bonne fois pour toute. Comme tout capitaine, Ukitake détestait toute cette paperasse, mais contrairement à plusieurs, celui-ci resta toujours à ces affaires afin de toujours tout terminer d'avance et ainsi obtenir plus de temps libre pour ces hobbies.

Lorsque la paperasse et les réunions furent fini. Ukitake fut assigné à un groupe chargé de patrouillé dans un secteur chaud du Rukongai, c'était sans surprise que le capitaine de la treizième division fut nommé chef du groupe. Lors de la patrouille, Jûshirô apporta son soutient à quelque famille en soignant des membres de la famille malade où bien en donnant un peu d'eau...

Bref, une journée épuisante pour un capitaine qui avait perdu en forme à cause de sa maladie. Mais, heureusement, Ukitake pouvait compter sur les nuits fraîches et calme de la Soul Society pour récupérer des forces pour le lendemain et même se vider l'esprit de temps en temps pour décompresser. C'était assit sur ces genou devant un grand arbre situé sur le terrain herbeux des quartiers de la treizième division, que Ukitake profita de se calme réparateur.

Tenant dans ces mains un thé à la menthe que son sensei Yamamoto lui avait apprit comment en préparer un que Jûshirô ferma les yeux pour se perdre dans son esprit. La situation avec Aizen était certe préoccupante mais pour Ukitake il y avait aussi autre chose qui le tracassait, et il s'agissait de sa maladie qui semblait gagner en force de mois en mois. Même si le capitaine ne laissait rien paraître de son inquiètude avec son sourire réconfortant, Jûshirô savait très bien qu'il ne pouvait tout de même pas nier la maladie qui l'affectait depuis plusieurs années. Une maladie qui empêche Ukitake d'accomplir certaine tâche qu'il aimerait accomplir, de plus, celui-ci devait souvent s'abstenir dans les combats ne pouvant donc pas aidé ces camarades lors de situation délicates pour ainsi éviter d'aggraver sa santé. Tout ceci portait un dur coup à la conscience d'Ukitake, étant toujours un homme pacifique, celui-ci tentait toujours d'aider ces amis en effectuant des recherches pour les avancers dans leurs quêtes mais lors des combats, c'était une toute autre chose. Heureusement pour lui, Ukitake avait réussi à trouver une personne qui pouvait l'aider dans ces situations. Sa femme, Inugami Yinoa, avait trouver la touche pour redonner le moral d'acier que possèdait le capitaine de la treizième division. Mais celui-ci n'aimait jamais trop paraître maussade devant la shinigami, Ukitake ne voulait jamais l'inquièter pour une raison quelconque. C'était toujours avec un sourire et un visage doux que le capitaine tentait de cacher ces inquiètudes.

Dans cette nuit de pleine lune, Jûshirô sortit lentement de ces pensées en sentant l'énergie d'une personne approché. Un léger sourire se dessina sur son visage restant à genou devant l'arbre buvant lentement son thé attendant l'approche du nouveau où de la nouvelle venue.

Invité

Woah... quelque chose de plutôt difficile... En fait, ce combat d'entraînement contre le vice-capitaine m'a pris pas mal de mon énergie. Il est plutôt fort physiquement, en endurance et tout. Ses mouvements et ses attaques démontrent qu'il s'est beaucoup entraîné avec le temps qui a passé. J'aimerais bien me reprendre contre lui, ainsi, cela me fera un mentor pour m'entraîner. Et puis, je viens d'y penser... Y'a mon père qui est aussi mon mentor. Est-ce que cela me serait inutile d'avoir deux mentors? En fait, plus j'y pense, plus je me dis que me faire enseigner une technique de combat, ce serait mieux qu'une personne me l'apprenne. Si les 2 techniques se mélangent, cela pourrait encombrer les choses. Mais en même temps, avoir des trucs de deux côtés, ça ne pourrait qu'être bonifiant...

Après cet entraînement sans relâche, un repos et des conseils, je me remis à marcher vers la 13ème Division avec mes paquets de feuilles d'informations sur les cours que j'aie donné. Toutes ces infos sur les Capitaines, les lieutenants et les divers rangs de la Soul Society. Quand j'me vois devant la classe à parler, voyant ces élèves à moitié endormis, ça m'endort moi-même. Je suis sûrement trop épuisée pour penser comme cela.

Je pénétrai alors les premières portes, les gardes me laissant passer avec un sourire aux lèvres. Ils doivent être heureux de voir que la femme de leur Capitaine revienne saine et sauve. Je me souviens qu'à mon mariage, il y avait tellement de gens que je ne me souviens même plus du nom de tous les invités... Je me souviens qu'une partie des capitaines de division étaient là avec leur lieutenant, le commandant aussi et beaucoup de Shinigamis y compris ceux de notre division y assistaient.

Je traversai alors mes quartiers pour y porter ce tas de feuilles sur ma table de nuit et soupirai. Je regardai par la fenêtre qui menait au jardin et y vit mon bel homme aux cheveux blancs seul près d'un arbre. Je souriai et me dis que je pouvais bien aller le voir avant de sommeiller. J'entrai donc dans les jardins en marchant, souriante. Il était-là en train de boire une tasse de thé.

Jūshirō-sama? Que faites-vous seul sous la lune? Puis-je vous tenir compagnie?

J'attendis qu'il me réponde pour m'agenouiller près de lui. Je continuais de lui sourire, mais dès que je serai assise près de lui, la gêne m'envahirait...

Alors... à quoi pensez-vous?

Le capitaine de la treizième division pouvait désormais reconnaître le reiatsu de la personne qui se trouvait à quelques mètres de lui seulement. Un petit sourire paisible se dessina alors sur les lèvres de Jûshirô lorsqu'il reconnut le reiatsu de Inugami Yinoa, une shinigami de sa division et qui était nul autre que sa femme depuis quelque semaine à peine. Malgré leur union, les deux shinigami devaient tout de même gardé leur relation discret lorsque ceux-ci se trouvait en service, une contrainte qui ne dérangeait guère le capitaine de la treizième division puisque celui-ci se retrouvait avec un horraire chargé avec des réunions, organisation de mission, rapports etc. Certes, Ukitake et Inugami se croisait de temps en temps lors des journées et s'échangeait quelques sourires mais leur véritable temps libre pour être en tête à tête tranquille était la nuit dans le quartiers privés de la treizième division.

Lorsque que celle-ci interpella son mari, Ukitake tourna la tête légèrement pour regarder sa femme d'un sourire que le capitaine avait l'habitude d'utiliser. D'un ton calme et toujours souriant, le capitaine de la treizième division lui répondit.

-Ta compagnie serait appréciée...Mais à une condition, arrête de m'apeller "sama", tu sais très bien que je n'aime pas que l'on m'apelle de cette façon.

Il était vrai que Ukitake détestait lorsque l'on employait le sama avec lui. Il ne s'agissait nullement d'un reproche à l'égard de Yinoa, au contraire, celui-ci le lui avait reproché avec une petite expression d'amusement qui était facilement percevable. Lorsque celle-ci vint s'installer auprès de son mari, celui-ci la fixa avec un regard observateur, malgré la fatigue qui semblait envahir le corps de la jeune shinigami, les reflets de la pleine lune semblait donner un certains charme à Yinoa avec les reflets de ces cheveux verts émeraudes. Mais avant que le capitaine puisse faire une remarque sur le charme que sa femme dégageait, celle-ci le devança en lui demandant où était porté ces pensées. À cette question Ukitake ne put s'empêcher de baisser un peu les yeux ne sachant pas trop quoi répondre, il fallait dire que Ukitake était préoccupé par plusieurs chose en même temps ce qui le déstabilisait un peu ces temps-ci. Décidant de répondre avec sa voix paisible et son sourire rassurant, Ukitake lui annonça en redressant les yeux vers elle.

-Et bien, il y a plusieurs choses qui me traverse l'esprit en ce moment, disons que ces temps-ci il est important pour moi de faire le vide à l'intérieur de moi sinon je ne survivrais pas longtemps!

Riant légèrement à sa dernière phrase, Jûshirô se permit de prendre une gorgée de sa tasse de thé avant de retourner la question à sa femme.

-Et toi? Tu a l'air plutôt fatigué ma chérie, voudrais tu une tasse de thé?

Invité

Son sourire me fit rougir, comme l'habitude. Il avait un de ces sourires qui en fait tomber plusieurs, charmeur au naturel et sans le vouloir. Chez un homme, je crois que c'est son sourire qui me fait flancher en premier. Ensuite, c'est son regard, l'émotion qu'il projette lorsqu'il regarde les autres et qu'il croise le mien. C'est tout pour me faire fondre sur place, sentir les vagues de feu intérieures valser de tous les côtés qui m'en donnent presque la nausée. Jūshirō n'a pas que le sourire et le regard, il a la personnalité et le reste qui va avec. C'est l'homme le plus parfait que la Soul Society puisse avoir, enfin, de mon point de vue...Jūshirō me répondit en souriant et d'un ton aussi calme qu'à son habitude. Sa sereinité me confirma qu'il n'était pas nerveux, ni stressé par les événements. Ça me rassura de voir que je n'aurai pas à faire sortir mon côté femme pour ce soir pour l'apaiser. Mon mari me demanda de ne plus l'appeller par "sama". C'est vrai, j'ai encore oublié qu'il n'aime pas les formalités...

Pardonne-moi encore une fois, Jūshirō...

L'émotion dégagée d'amusement me fit sourire et me détendit. Certes j'étais habituée à cela et aucune accusation n'était faite, mais lorsqu'on est fatigué, on peut mal interpréter les choses. Je ne voulais pas m'en faire et qu'il s'en fasse pour moi, alors je souris de toute beauté en regardant mon mari briller sous les éclats de la lune. À ma question, Jūshirō baissa la tête, comme s'il cherchait quoi dire. Je fronçai les sourcils, me souciant de ce qui lui arrivait. Puis, sa tête se releva, un sourire aux lèvres, me rassurant de tous doutes. Il me dit qu'il avait besoin de faire le vide intérieurement. Mon sourire fut tout aussi rassurant:

Prends tout le temps qu'il te faut pour faire le vide. Bien que je sois entrée dans ta vie, je ne voudrais pas bloquer les choses qui ont besoin d'être vidées. Si tu as besoin de parler, parle-moi, sinon, je peux comprendre...

Le rire de Jūshirō me fit rire aussi. Après tout, je ne voulais pas le laisser rire comme ça, pour rien. Mais la situation de son rire se répercuta sur moi, comme si c'était contagieux. Mon mari s'inquiéta à mon sujet. Me voyant sans énergie et presque morte debout, il me demanda ce qui se passait. Je lui souris avant de répondre:

S'il te plaît... Si je suis aussi fatiguée, c'est par la faute du lieutenant Abarai. Il se cherchait un partenaire de combat et je n'ai pas pu refuser. Je n'avais rien à perdre à nouer des liens avec la 6ème Division. Et puis j'étais curieuse de voir qui était le Lieutenant Abarai que Kuchiki-san me parlait l'autre jour...

J'attendis la tasse de thé en souriant. Lorsque je la reçus, je la pris délicatement en frôlant les doigts de Jūshirō avec les miens... le seul moment de tendresse depuis un moment. Après tout, nous sommes les 2 plutôt occupés et nous n'avons pas vraiment le temps de se voir comme on voudrait. En plus, Jūshirō est mon Capitaine, alors nous préférons rester discret envers les autres. Ce qui est le plus important dans tout ça, c'est que nous nous aimons... Je bus timidement ma gorgée de thé en fermant les yeux.

Merci...

Une petite brise s'était levé faisant frémir les feuilles sur les branches, les feuilles les plus faibles tombèrent au sol emporté par cette légère brise. La nuit était plutôt fraîche mais cela n'était guère dérangeant pour le capitaine de la treizième division, au contraire! Une nuit ni trop froide ni trop chaude comme celle-ci pouvait permettre à Ukitake de se reposer sans aucune contrainte, de plus, sa tasse de thé servait à le réchauffer de temps en temps. La compagnie de Yinoa faisait aussi le plus grand bien au capitaine, malgré les inquiètudes d'Ukitake face aux évènements récente et à venir, il n'était pas le genre à s'en plaindre à tout le monde. Après tout, c'était ces problèmes et il y avait probablement d'autres shinigamis avec des problèmes plus grave. Et pour Jûshirô, il était toujours plus préférable d'aider que de se faire aider, certains pourraient prendre sa pour un défaut mais Ukitake avait toujours préféré gaspiller son énergie en aidant les autres. Bref comme quoi une habitude est difficile à perdre.

Lorsque Yinoa accepta la tasse de thé, Ukitake versa soigneusement le liquide chaud et réconfortant dans une nouvelle tasse et la donna à sa femme en souriant. En prenant la tasse de thé, celle-ci expliqua la raisons de son épuisement, et cette raison était bien simple, la femme du capitaine de la treizième division sortait d'un entraînement au combat contre le lieutenant de la sixième division, Abaraï Renji. Cette réponse fit sourire l'homme aux cheveux blanc, le temps ou Ukitake passait ces journées à s'entraîner aux côtés de son vieil ami Kyôraku et d'autre camarade, mort depuis le temps, semblait remonté il y longtemps, même trop longtemps. Mais lorsque l'on était capitaine, on se voyait souvent donner des responsabilitées occupant tout notre temps libre, les entraînements étaient alors devenus en quelque sorte secondaire. Fixant la lune, Jûshirô annonça à sa femme d'une voix penseur.

-Lorsque tu te sentiras prête, je pourrais t'apprendre quelques mouvements en combat qui pourrait t'être utile plus tard.

À la fin de cette phrase, Ukitake porta de nouveau son attention vers Yinoa en fermant les yeux et en lui souriant. Connaissant sa femme, elle ne refuserait probablement pas une telle offre surtout venant de la part de son mari. Caressant les cheveux de celle-ci, Ukitake n'attendit pas que Yinoa réponde à sa proposition qu'il enchaîna avec une nouvelle réflexion.

-Je ne sais pas si vous en avez entendu parlez parmis les autres shinigamis, mais un nouveau groupe risque probablement d'être formé pour être envoyé dans la Dimension Royale pour tenter de reprendre le contact avec le reste des shinigamis...

Le capitaine de la treizième division fit une légère pause dans sa phrase fixant de nouveau la lune laissant paraître le reflet de la lune dans les yeux d'Ukitake avant de reprendre d'un ton serein.

-Je ferais probablement partit de ce groupe accompagné de Kyôraku-san.

Certes cette nouvelle n'était pas confirmé, mais les chances étaient plutôt forte pour que le groupe d'Ukitake soit formé car depuis l'envoi des shinigami dans la Dimension Royale, personne n'avait eu de nouvelle d'eux depuis plusieurs jours. Il aurait était risqué d'attendre encore, car si jamais tout les groupes venaient à être neutralisé, Aizen aurait eu le champs libre pour exécuter ces plans...Mais pour cela, l'avis de Yinoa était importante pour Jûshirô voulant savoir le fond de sa pensée à propos de cela.

Invité

Le liquide versé dans ma tasse laissa échapper une petite vapeur chaude et douce à l'odeur alléchante. Dans cette tasse toute délicate, on y avait versé un liquide brûlant et vilain qui brûle quiconque qui le manipule mal. Par contre, la fragilité peut prendre aussi des gros coups, montrant ainsi un potentiel innédit. Après ma gorgée que je sentais descendre dans ma gorge, je regardai mon mari qui fixait la lune avec intérêt. Puis, ma réponse le fit sourire, ce qui me rassura de mes craintes. Je n'aimais pas le voir trop penseur. Un homme qui réfléchit trop peut être dangereux pour la femme qui l'accompagne au cours de sa vie.

Mon mari me parla alors d'entraînement qu'il pourrait me donner, d'autres techniques de combat, quoi... Cela illumina des étoiles dans mes yeux. Un Capitaine de division m'enseignant à me battre? C'est réellement quelque chose que j'adorerais. J'aurais des étoiles dans les yeux par l'éblouissement de sa puissance, mais une grande volonté de me surpasser et ainsi fair eun pas de plus vers de nouvelles victoires. Par contre, le fait qu 'il soit mon mari, cela changerait-il quoi que ce soit vis-à-vis la puissance qu'il utiliserait contre moi? Et ces maux de ventre, reviendraient-ils pendant les combats? Cela pourrait s'avérer dangereux, mais c'est un risque à prendre.

Jūshirō... cela m'intéresse beaucoup, mais je dois t'avouer quelque chose... Je crois que je développe une maladie ou je ne sais trop, mais dès que je dépense trop d'énergie, j'ai des maux de ventre atroces ce qui m'empêche de continuer de me battre...

Tout de suite après ma réponse, il me dit qu'il allait être dans un nouveau groupe pour aller à la Dimension Royale, rejoindre les autres dont nous n'avons plus de nouvelles depuis quelques temps. Aussi têtue que je fus, je lui répondis sans penser à ce que je venais de lui dire:

Je... veux vous suivre jusque là-bas. Je ne veux pas ne plus avoir de nouvelles de vous comme ce qui en est des autres... Surtout que je tiens beaucoup à mon oncle Kyoraku...

Je sentais sa main parcourir mes cheveux avec tendresse. Cela me fit sourire et détourner lâ tête pour y déposer un baiser discret sur celle-ci. Ce moment de douceur me réconforta et me détendit pendant un moment. J'en avais besoin avec ce qui se passait tout autour de moi à chaque jour. Tout semblait si pire, j'avais des sauts d'émotion que je ne me reconnaissais plus par moment. C'est là que je poussai un soupir en buvant en autre gorgée de thé.

Si tu comptes me laisser ici, ah, ça alors, non! Je vais vous suivre et je vais même, peut-être vous faire une surprise le jour où nous allons quitter la Soul Society...

Je me rappellais que mon père connaissait très bien Kyoraku, alors sûrement qu'il connaissait aussi bien mon mari...

Comme l'avais prédit Ukitake, la jeune Yinoa avoua que sa proposition d'entraînement avec lui l'intéressait. Mais la shinigami annonça à son mari qu'elle commençait à s'inquièter à propos d'une certaine maladie qu'elle semblait développer depuis quelques temps. Arquant d'un sourcil à cette déclaration, le capitaine de la treizième division porta une plus grande attention aux dires de sa femme qui lui expliqua que des maux de ventres apparaissaient lorsqu'elle dépensait beaucoup trop d'énergie. Comme à son habitude, Jûshirô dévoila un sourire pouvant être rassurant aux yeux de sa femme. Celui-ci ne tarda pas à tenter d'expliquer les maux de ventres que Yinoa avait lors de trop forte dépense d'énergie.

-Je te conseillerais d'aller rendre visite à Unohana-chan pour cela, elle pourra peut être te trouver un remède. Mais je pense que ce n'est pas si grave que cela, tu es jeune et il est normal que dépenser autant d'énergie cause des effets néfastes sur ton corps.

Il ne fallut pas attendre trop longtemps avant que la femme de Ukitake réagisse quelque instant après lorsque le capitaine avait annoncé qu'un nouveau groupe pour la Dimension Royale allait être formé et qu'il allait faire partit de ce groupe avec son ami de longue dâte, Kyôraku. Le capitaine de la treizième division comprennait très bien la réaction de sa femme, elle s'inquiètait déjà pour lui et de sa maladie ainsi cas Kyôraku. De plus, ayant perdu tout contact avec les autres groupes dans la Dimension, l'inquiètude était une réaction plutôt normal, surtout venant d'une femme devant son mari. Voulant rassurer Yinoa, Ukitake caressa délicatement les cheveux de sa femme et celle-ci répondit au geste du shinigami en l'embrassant un long moment avant de séparer ces lèvres des siennes. La shinigami lâcha à ce moment-ci un soupire avant d'ajouter qu'elle comptait les suivres à la Dimension Royale quoi qu'il en soit.

L'entêtement de sa femme fit sourire Ukitake, il reconnaissait bien la, la détermination qui animait cette jeune fille. Se levant tranquillement tout en se tournant vers son épouse, Jûshirô lui annonça d'un ton serrein.

-Je comprends ta réaction Yinoa, mais se serait beaucoup plus sur si tu resterais ici. Après tout, personne ne sait réellement se qui se trouve la-bas il est donc logique de voir les capitaines partir en premier...

Certes, les capitaines étaient les premiers choisit pour se rendre dans la Dimension Royale, mais il y avait quelques exceptions. Comme par exemple, le lieutenant d'Ukitake, Kaien Shiba fut choisit parmis les premiers groupes. Le fougueux shinigami c'était porter volontaire à la place d'Ukitake disant que la division vait beaucoup plus besoin de son capitaine que de son lieutenant. Fixant la jeune femme, Ukitake savait très bien qu'il faudrait beaucoup plus pour convaincre Yinoa, l'entêtement de son épouse était à tout épreuve et c'était ceci qui faisait en quelque sorte son charme, mais malgré cela, il y avait des moments qu'il faudrait peut être laisser de côté son côté têtu de temps en temps. Soupirant finalement à son tour, connaissant déjà la réponse de sa femme, le capitaine de la treizième division lui annonça d'une voix découragé face à une défaite presque imminente devant sa femme.

-Je dois rejoindre Kyôraku-san demain, je t'emmènerais la-bas et tu te proposeras devant lui pour nous accompagnez, sa te va?

Invité

Mon mari me conseilla d'aller voir Unohana-san, la Capitaine de la 4ème Division pour mes maux. J'y avais certes déjà pensé, mais je me suis dit que cela n'allait être que passager et que ça n'en valait pas vraiment la peine de me déplacer et de la déranger pour cela. Par contre, juste parce que mon mari me le proposa, je changeai d'avis sur-le-champ, me dit que je devrai lui rendre visite juste avant de partir pour la Dimension Royale avec le groupe. Je serai peut-être la moins forte, mais si je les perds de vue, qui saura m'apporter réconfort? J'avais besoin de gens autour de moi, je le sentais. Je ne sais pas mais, en ce moment, encore plus qu'à l'habitude. N'ayant plus ma mère, avoir retrouvée mon père, reconnaître une personne comme mon oncle et avoir un mari, cela me donne encore plus le goût de partir vers cet autre monde qui m'est encore inconnu.

Oui, ne t'inquiète pas pour ça Jūshirō, j'irai la voir le plus tôt possible...

Mon mari sourit en entendant ma réponse. Peut-être étais-je trop entêtée? Mais quand quelque chose me porte à coeur et que je sens que je dois y mettre tout mon courage et ma détermination, c'est là que c'est le pire. Mon homme essaya de me convaincre avec ses faibles mots qui ne me firent changer d'avis aucunement. Il le vit sur mon visage que mon expression n'avait pas changé. Encore plus sur de rester ici, hein? Je ne crois pas, non! C'est probablement lorsqu'on est au centre du danger qu'on est le mieux protégé. J'étais fébrile à l'idée d'être entourée de capitaines forts, puissants et vifs au combat qui me protègeraient coûte que coûte sans que ça ne rende la mission en péril et leur vie aussi... Ils savent comment agir et probablement qu'une personne plus faible dans le groupe pourrait être utile. J'ai vu plusieurs combats de mes propres yeux et je saisis presque parfaitement les jeux de pieds, de lames et de kidos.

Jūshirō...

Dis-je après sa phrase dite d'un ton plutôt serein. De la façon dont il s'était exprimé, c'était comme si sa décision était incontournable, comme si n'importe qui se frappait contre un mur. Par contre, moi je le connaissais bien, il me connaissait bien aussi, alors il savait que malgré ce mur, je réussirai à l'attendre par mon attitude... Je l'avais regardé se lever debout, comme s'il était prêt à quitter. Ensuite, il dit presque en soupirant que je pouvais les rejoindre, lui et mon oncle à leur rencontre pour demander si peux les suivre. Alors je devrai être encore plus tête de cochon devant lui. En fait, non... mon oncle laisse passer plusieurs choses je dirais... Je souris alors, me leva à mon tour et lui pris la main en disant:

Merci...

J'attendis qu'il quitte pour le suivre ensuite en amenant la tasse et le thé à l'intérieur. Le lendemain sera une grosse journée pour nous deux. Enfin, pour tout le monde quoi. Mais avant de me diriger vers nos quartiers, je me devais aller à la 4ème Division pour cet examen avant mon départ. J'espère que ce ne sera pas trop grave..