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| Sujet: Renember You. Mer 16 Juin - 6:22 | |
| Si je poste ce RP, c'est bien parce qu'on m'a dit (Sur le forum où je l'ai fais) qu'il pétait. Donc, voilà : Dong. Dong. " La cloche résonne, les pleurs cessent. "" Dans l'ombre de la mort, les âmes confessent. "
Parfois, je me souviens de ma vie d'humain. Il m'arrive que des souvenirs montent jusque dans ma tête, pour y prendre place, et submerger mon esprit. Ce soir-ci, étendu sur mon lit, j'attends. La liberté m'appelle, hurlant à mon âme de s'évader. Be forever with you. Je ne me souviens pas de toi.
Ton visage, tes yeux, ton sourire, tout m'est inconnu, désormais. Ta seule voix m'appelle, hurle, les ténèbres séparent ton cœur du mien. En repensant à tout ça, je me demande si nous nous reverrons un jour. Loin de la tienne, mon âme est seule. Elle crie, elle tente en vain de me diriger vers le bon chemin. Mais toute seule, elle ne peut rien. I wanna dream, because i'm not sure i can ses you... again. Ton destin était différent du mien, et pourtant, tu m'as suivi. Ce ne sont que d'uniques conseils qui sont ressortis d'entre tes lèvres, jamais une plainte n'a orné ta bouche. Tu m'as épaulé, quelques que soient les situations. Pour ça, je ne peux t'oublier. I renember you. I want to see you, last time. C'est ce soir-là, que tu m'as laissé. Je sais que tu ne le voulais pas, car jamais tu n'aurais supporter de me voir pleurer. Ainsi, pour ma sécurité, tu as brisé nos liens, tu m'as brisé. Quand tu m'as quitté, mon cœur s'est arrêté. Tel les flocons de neige, j'ai été éparpillé, mes derniers fragments emportées par le doux murmure du vent. Je me souviens également que ce soir-là, tu avais souris.
Ce soir-là, tu avais pleuré. Juste avant de disparaitre, ton image s'est gravée en moi. Je me souviens également que cela s'est déroulé un soir, alors que l'orage grondait. Je m'étais perdu dans la forêt, et c'est blessé que j'avais tenté de rejoindre l'habitation la plus proche qu'il y avait. Malgré la pluie, malgré ton état, tu es venue. Jadis tu t'étais blessée, aussi tu n'étais toujours pas rétablie, mais tu es venue. Tu m'as secouru. Tu as tenté. Il ne fallait pas, tu aurais du me laisser. Si seulement tu savais ce que je suis devenu.
Tu aurais pu fuir. Me laisser pourrir. Tu ne l'as pas fait. Pourquoi ? Ton cœur t'as poussé à venir à mon secours. Ton cœur t'as poussé à me sauver, moi qui était, à l'époque, un jeune garçon insignifiant qui en plus de ça, t'attirait de graves ennuis. Mon annihilation t'aurait donné une belle vie, sans problèmes. Seule, tu aurais travaillé, tu te serais mariée, tu aurais eu des enfants. Tu ne l'as pas fait. Tu es venue. Ce soir-là, la pluie tombait. Des cordes, je m'en souviens. J'étais parti pêcher, au bord de la rivière, derrière la maison. Alors que j'allais toucher au but, la tempête s'est levée.
Boom. Boom.
Because you're my live... I Love You. Ça Mordait. Encore un peu, et un poisson cèderait. Mais les dieux en ont décidé autrement. Un coup de tonnerre. Ma canne s'échappa de mes mains, elle s'envola. Assis au bord de l'eau, je me levais, tendant le bras dans un bond, pour la rattraper. Manqué, je tombais dans l'eau. Déséquilibré, désorienté, effondré, je ne pouvais lutter contre le courant. Mes pauvres petits bras étaient submergés par la force de l'eau, je ne pouvais que crier. Après ça, rien.
La suite m'est inconnue. Je me réveillais, je ne sais combien de temps après. Allongé sur la rive, blessé, impuissant. Je criais, mais personne ne m'entendait. La pluie n'avait pas cessé. J'étais au bord de l'eau, et pourtant, je n'avais pas été noyé. Maintenant que j'y repense, je me demande pour quelle raison le destin m'a épargné. J'aurais du mourir, si j'avais su à ce moment-là que ce serait toi qui le paierait de ta vie. Parce que tu étais tout pour moi. La vie est-elle si cruelle ? Ensuite, je levais la tête. En face, derrière quelques arbres aux branches pourries, se dressait un manoir.
Il resplendissait de par son apparence et son ampleur. Il resplendissait dans les ténèbres. Sombre, les fenêtres brisées, l'ambiance noire, tout y était. Un nouvel éclair retentit dans le ciel, peut-être était-ce le dernier que j'allais entendre. Je ne sais pas, je ne le savais pas, du moins pas à ce moment. Je me vois marcher en direction de la maison hantée sans me douter de ce qui m'arriverait. Je suis stupide. C'est maintenant que je le réalise. Je me vois, le visage souillé, me diriger vers le manoir. Lentement, épuisé, je poussais la porte. Un coup de vent pénétra sur le seuil de la maison de par mon dos et me contraignit d'avancer de quelques pas.
Seul, sans aucune force, lutter m'était impossible. Tu aurais du être là à ce moment. Mais tu n'aurais pas du être là, après. Parmi 6 milliards de personnes sur cette terre, il a fallu que ce soit toi qui paie. Ô dieux, si vous entendez nos pensées, pourquoi tant de cruauté ? Par amusement ? Si c'est cela, dieux... je vous maudis ! Je crois que j'avais pensé cela lorsque j'étais entré, car tout de suite après, alors que j'avançais dans la demeure, je me rétamais sur le sol, pour cause : un os. Ah non, un cri. J'avais crié. Je reculais. Cette demeure était terrifiante sans aucun doute. Des larmes perlaient sur mes joues, j'avais peur. Mais pourquoi pleurais-je ? La peur entraine-t-elle la tristesse ? Ce n'est pas impossible.
Quelques dernières pleurs avant de se décider à explorer cette maison. Mon regard balayait l'ensemble de l'entrée avant de se poser sur une porte à gauche. Elle était faite en bois, et incarnait sans aucun doute la couleur marron. Le reste était plutôt luxueux. Un escalier d'une quinzaine de marche, à gauche, le même à droite, tout deux conduisant à un étage se situant à environ 4m du sol. Multiples portes devaient conduire à divers endroits de ce manoir. Délicatement et lentement, je sais la poignée de la porte que j'avais remarqué précédemment avant de la tourner, pour enfin la tirer. Le tout s'acheva sur l'ouverture de la porte. Do I have to make him ?
Je posais un pied en avant, pénétra à moitié dans la pièce. Elle était ronde, mais un coin était isolé du reste. De la lumière se dégageait de là-bas, ce devait être une fenêtre. Mis à part cela, toute la pièce était vide. Vide. Excepté un cadre contenant un portrait. Je le regardais, ce n'était autre qu'un visage, la personne semblait issue du 17ème siècle. Un mot était écrit dans un papier semblable à du papyrus. Parvenant à déchiffrer une petite partie, je murmurais : " Le capitaine est immortel. Son âme restera à nos côtés pour l'éternité. " Stupide. D'ailleurs, en ce moment même, il est sans aucun doute, mort. Je m'approchais de la fenêtre. Le paysage était beau, lumineux, la magnifique herbe verbe, des arbres, et autres détails. Soudain, une main se posa sur mon épaule. La sensation était affreuse. Je me retournais.
" Bonsoir. "
Grogna une voix. Je ne rêvais pas. C'était bel et bien vrai. Un dernier regard vers le tableau avant de me rendre compte que mes précédentes pensées étaient erronées. Un capitaine immortel, hein ? Je hurlais, de toutes mes forces. Cet endroit était si... sombre. Et tandis que le squelette repartit aussi vite qu'il était venu, je me demandais si chacune de mes pensées concernant ma venue ici n'était pas fausses. Tout ça va sans dire que dehors, à travers les arbres morts, le sol noir et l'orage dans le ciel, une lumière, un espoir se présentait. J'avais passé la porte une nouvelle fois, sa fermeture avait claqué dans mes oreilles. Ce son résonnait. J'étais assis contre celle-ci, haletant. Une dernière pensée hanta mon esprit. Je m'étais demandé pour quelle raison j'avais fuit. Si c'est cela, la mort, je peux mourir mille fois, jamais la peur ne m'atteindra.
" Quelle impolitesse. "
Murmura une voix, avant de fixer la caméra, dévoilant ainsi son vrai visage, si c'en est un.
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