La destrution totale du Hueco Mundo...

Après avoir éradiquer toute vie dans la Forêt Menos, le Désert Blanc est leur nouvelle cible...

Invité

À peine quelques jours se sont écoulés depuis l'attaque des envahisseurs de l'espace. Je me rappelle avoir laissé mon ami Tsuhide sur les lieux après lui avoir dit que j'allais chercher des guimauves. Des guimauves? Ça m'aurait servi à quoi? Je n'en avais pas réellement envie. C'est collant et désagréable pour les dents. Ça lève aussi le coeur après quelques unes, donc où est l'intérêt d'en vouloir? Quel est l'intérêt d'aller chercher ce qui ne nous intéresse pas? Quel est mon intérêt tout court? Qu'est-ce que je veux réellement? Quel est mon intérêt? Quels sont mes buts? Pourquoi faire telle chose à la place d'une autre? Comment faisons-nous nos choix? Sur quels arguments nous basons-nous? Sur notre intérêt personnel, ou sur celui d'un autre? Je ne voulais pas de ces guimauves, donc je suis partie pour aller en chercher pour Tsuhide, pas pour moi. Par contre, je ne suis jamais revenue. Je ne voulais pas retourner sur ce champ de bataille. Encore une fois, j'avais frôlé la mort et c'était mon professeur qui est venu me sauver la peau. Il a aussi sauvé celle de Tsuhide. Il est reparti en disant qu'il reviendrait rapidement, il avait des choses à faire ailleurs. Il a dit qu'il reviendrait rapidement... il n'est pas encore revenu...

Moi non plus, d'ailleurs. Son départ nous fût laissé par une demande délicate de sa part, il nous a demandé si nous voulions partir à la Dimension Royale avec lui, retrouver Aizen-sama. Sans hésiter, je voulais lui répondre positivement, mais il est parti si vite... J'avais donc demandé l'avis de Tsuhide, voir si mon meilleur ami allait me suivre dans cette aventure. Il me répondit positivement, puis me posa plusieurs questions sur la hiérarchie du Hueco Mundo. Je lui répondis sans hésiter, puis partis à toute vitesse chercher les guimauves que je n'allais pas chercher. Pourquoi est-ce que je fuyais? Pourquoi suis-je partie aussi rapidement? Pourquoi ai-je laissé mon ami seul? Il était supposé me suivre... Il m'a suivi, non? Je voulais juste aller ailleurs. Ce désert ne me rappelle rien de bon que ce soit. De mauvaises expériences, de mauvais souvenirs. J'ai quand même réussi à faire partie de la troupe d'Aizen-sama et je ne suis pas restée seule dans ce désert plein de dangers. En hollow, nos pouvoirs sont limités, les plus gros mangent les plus petits. Plus ils sont gros, plus ils sont forts. J'étais petite, mais j'avais du courage à revendre. Je trouvais toujours un moyen de m'en sortir. C'était peut-être cela qu'Aizen-sama a vu en moi, c'était peut-être cela qui lui a permis de m'accepter auprès de lui.

J'étais dans Las Noches à errer pour un bon moment dans ses couloirs. À vrai dire, mon professeur n'étant pas là, je ne pouvais pas m'entraîner. Les autres arrancars n'en valent pas la peine. Grimmjow n'est pas là non plus pour que je l'embête, Ulquiorra non plus. Marcher pour m'aérer les pensées, marcher pour me divertir, faire quelque chose de mon corps, marche pour mieux connaître les endroits de Las Noches. Je n'ai pas vraiment eu l'occasion de le visiter. J'ai passé mon temps à me battre, à m'entraîner, à défendre notre monde. Ce fut pendant cette marche que je sentis le même reiatsu s'approcher, ce même reiatsu que l'autre jour. Je serrais les poings et me mis à courir dans les couloirs qui menaient à la sortie rapidement. Je me retrouvai les deux pieds dans le sable, les poings serrés et me donnai un élan sur mes deux pieds pour bondir dans les airs pour mieux observer la situation. Ils ressemblaient beaucoup aux autres, mais étaient beaucoup moins nombreux. C'était tant mieux parce que pour cette fois, j'ai encore l'impression que je serai seule contre eux. Je me craquai les doigts tout en les observant marcher en bloc.

Que l'empire... contre-attaque!

Je plongeai rapidement dans leur direction, les bras vers l'arrière. Dans ce plongeon, je chargeai un puissant cero et le lâcha au dernier instant contre cette bande d'intrus. Puis, je restais élevée dans les airs, lançant un autre cero à une autre bande de regroupés.

Spoiler:

La mission se déroulait parfaitement au Hueco Mundo pour les envahisseurs, ils avaient détruit tout ce qui bougeait dans la forêt des menos et ils avaient donc ainsi accomplis 50% de leur objectif final dans cette région. Le désert blanc était maintenant leur nouvelle cible:les hollows qui maintenant ,comprenaient quasiment que les envahisseurs n'avaient pas de pitié et qu'il ne laissé passé aucune personne entre les mailles du filet. Le seul moyen pour les hollows de survivre, c'était se battre ! En effet les plus intelligents d'entre eux avaient compris cela et s'élançaient de toute leur âmes au combat. Les combats se multipliaient entre les envahisseurs et les habitants du Hueco Mundo, au début la bataille était assez équilibré mais au bout de quelques temps les envahisseurs prirent le dessus. En effet les acteurs du génocide du Hueco Mundo avaient un esprit tactique beaucoup plus développé que ces hollows qui attaquaient certes en masse mais sans aucune cohésion.
Au moment où la victoire avait déjà choisi son camp, un évènement inattendu se produit... Un cero venant de nulle part frappa les envahisseurs dont plusieurs qui furent tués sur le coup par ne s'attendant pas à une telle frappe. Cherchant d'où venait ce cero ils se mirent tous en garde, mais à peine le temps de s'exécuter qu'encore une fois un cero mais cette fois-ci venant des cieux tomba comme de la foudre et en tua encore quelques uns. Ce fut grâce à ce deuxième cero que le responsable de cette attaque fut découvert par les envahisseurs qui avide de sang décidèrent de ce jeter sur une arrancar qui avait eu la folie de venir les défier seul...

12 lvl 3 se jettent sur Nu Hakujin...

Lorsque conscience et dévotion se rejoignent en un même être, vous obtenez un fanatique. Mais lorsque cette même dévotion est déjà une conscience, et qu'elle louvoie à la limite de l'essence même de l'être, alors ce n'est plus du simple domaine de la foi ou de la conviction que relève cet attachement moral.
C'est l'instant où le monde intelligible rejoint le monde sensible. Lorsque la servitude, dans son sens le plus austère, se fait non plus simple concept mais élément concret doué d'existence.

Cette existence porte un nom. Mon nom.

Aizen-sama était parti pour la Dimension Royale. La seule chose qui me tourmentait, du plus profond de mon âme, c'était de ne pas avoir pu l'accompagner. C'aurait été une pure folie. A ses côtés, dans l'état actuel des choses, je n'aurais jamais été qu'un fardeau, une fragile pierre dans sa poche. C'est pourquoi il nous a paru évident que je devais rester au Hueco Mundo, et selon le principe de ce monde aussi vieux qu'il existait, gagner en puissance en m'accaparant la vie des autres. Une fois doté d'une force convenable, je deviendrai à même de lui apporter mon soutien. Un réel soutien.

J'étais resté reclus dans une partie désertée de Las Noches, tout en haut du palais. Là-bas, je m'étais simplement assis, et j'avais médité. Ou du moins, j'avais essayé de le faire. Car je sentais dans les tréfonds de mon être une rage bouillonnante, née de mon inactivité. Ne rien faire, c'était mourir un peu plus chaque jour. Pour couvrir l'étendue de mon potentiel, je devais faire ce pour quoi j'existais. Ou sinon je n'étais qu'un imposteur. Une faible et misérable mystification.

Je m'étais aventuré dans le Yermo, le désert blanc du Hueco Mundo. Ce désert immaculé, pathétique, mais plein d'une vie torturée. Ma conscience aigüe de l'énergie spirituelle m'avait permis de ressentir ce sol, à un point au-delà de la simple perception. Par extension de l'esprit, je m'étais senti capable de comprendre le désert, mais sans jamais pouvoir toucher du doigt sa nature propre et intime. Il me manquait quelque chose, quelque chose qui était en moi mais auquel je n'avais pas accès. Ce simple fait m'enrageait.

Je me rendis alors compte qu'une agitation inhabituelle prenait naissance un peu plus à l'Est. Un Est que je repérais personnellement, par rapport à la lune déchiquetée qui illuminait la nuit éternelle du Yermo.
Un mince sourire, à mi-chemin entre le rictus carnassier et l'étirement de lèvres moqueur, éclaira mon visage déjà baigné d’une lumière sépulcrale. Les intentions des nouveaux venus étaient clairement belliqueuses, de même que celles du nouveau venu qui était allé les intercepter. L'énergie spirituelle crépitait déjà dans ce coin-là.
J'y fonçais le plus rapidement possible.

Arrivé à destination, je m'aperçus qu'un nombre important d'adversaires se ruaient sur la silhouette solitaire d'une Arrancar, qui avait été tentée par l'idée d'expédier une paire de Cero en plein coeur des envahisseurs. Car il s'agissait bien de ça...
Je poussais un grognement de mécontentement. Même sans avoir jamais combattu, je savais que je préférais me concentrer sur une unique victime et m'acharner dessus jusqu'à la tailler en pièces que de me mesurer à un tel grouillement de cibles.

- Vous foulez un sol qui ne vous appartient pas, grondai-je à voix basse. Ces terres sont à Aizen-sama, et vous n'êtes que poussières. Le Yermo est sable, mais il vous accueillera avec joie entre ses bras squelettiques.

J'étais situé sur la gauche de la bande empressée d'en découdre, et ils ne paraissaient pas avoir remarqué ma présence. C'était peut-être grâce à la nature toute particulière de mon reiatsu, qui différait de tout en ce monde comme dans les autres.
Je joignis mes mains l'une contre l'autre, laissant scintiller de mes doigts enlacés un éclat d'un bleu-blanc pur et glacé. Je sentais contre mes paumes le fourmillement de l'énergie que j'accumulais, un sourire mauvais affiché au grand jour.

Ce jour de ténèbres.

- Kagami maibotsu no hyaku Kakera, soufflai-je dans un silence tout relatif.

J'écartais les bras, avant de projeter la masse spirituelle de la main gauche. Cinquante éclats, pas un de plus ou de moins, sifflèrent dans l'air immobile en s'éparpillant dans toutes les directions. Cinquante lames azurées qui se précipitaient vers le ciel opaque, sans cible distincte autre que les étoiles.
Je pivotais sur moi-même, libérant le reiatsu engrangé entre les doigts de ma dextre. Le même nombre de piques s'envolèrent, avant de heurter leurs aînées dans leur course. Ces-dernières obliquèrent dans l'instant, avec un angle rendu oblique par le heurt, et s'abattirent en une pluie dense mais brève sur l'amas des fous qui osaient pénétrer dans le Hueco Mundo sans y avoir été invités.

- Les cent éclats du miroir tombé.

Un nuage de sable fut soulevé sous l'impact, noyant l'ensemble du groupe en me cachant l'effet de mon attaque. Je savais pertinemment que si je m'arrêtais là, j'étais un homme mort. Je m'accroupis sur les talons, fermant les yeux en enfonçant ma chair dans les grains cassés de l'immensité nacrée.

- Ceci est le cycle de votre existence, prononçai-je sentencieusement. Au terme des saisons, vous serez tous l'aboutissement de ce que vous êtes en cet instant. Des morts qui marchent.

Mon énergie se déversa sous la terre fracassée, s'immisçant à la manière des racines d'un arbre à la croissance excessive. Les filaments de reiatsu finirent par former un cercle composé de douze points, à la manière des inscriptions d'une horloge. Je trouvais la comparaison appropriée.

- Haruhana no juni Ha : les douze crocs de la fleur de printemps... susurrai-je avec un plaisir évident.

Dans un crissement métallique et vorace, douze pics rappelant immanquablement une mâchoire parfaitement cerclée se dressèrent, s'érigeant au coeur de la masse des ennemis. Goulûment, ils se refermèrent dans un claquement d'ogre, le reiatsu emprisonnant et rongeant ceux que le piège aurait pu happer.

Je frappais mes mains l'une contre l'autre, commençant à entonner, les yeux grands ouverts.

- Je vois un trône dans la nuit enfermée ; il est d'os et sur lui coule la rivière de lumière, faite de toiles d'araignées et de larmes lunaires...

Les mots s'échappaient comme une promesse, mais surtout comme une sentence.

Spoiler:

Invité

Je regardais les envahisseurs de l'espace de haut. Je me sentais prête, je me sentais confiante, héroïque. Je savais que ce jour-là, allait être mon jour de gloire. Un jour de gloire, mais aussi un jour de destruction, un jour d'annihilation, un jour où les vampires pourront se régaler, un jour où moi-même, j'allais me gâter en souffrance et en fantasmes de fanatique. Je regardais le groupe de proies en avant de moi, sourire de psychopathe, sourire de vengeance. Je caressais mes crocs acérés de ma langue fourchue, sachant qu'il y aura du sang à profusion. Je devais me venger de la dernière fois, je devais me débarrasser d'eux par moi-même, je ne devais pas abuser de l'aide de Yomaku. Il n'était pas là, je ne me devais pas de souhaiter qu'il se pointe une nouvelle fois pour me venir en aide. J'ai grandi, je sais me débrouiller seule.

Héros, «personnage mythique ou légendaire ayant accompli des faits extraordinaires, celui qui se distingue par son courage face au danger, celui qui tient le rôle principal». Je suis l'héroïne, l'unique personne qui s'est présentée contre eux, celle qui fait preuve de courage, celle qui risque sa vie pour accomplir un sauvetage extraordinaire. Les autres arrancars n'ont plus rien à me reprocher, ils n'ont plus aucune raison de vivre non plus. Ils ne défendent même pas leur empire, ils se laissent envahir par de miteux personnages sans voix. Ridicules et incapables, si je serais d'un rang supérieur, ils auraient affaire à moi, je les trancherais morceau par morceau jusqu'à ce que mort s'en suive. Aizen-sama t'a donné la capacité d'être plus puissant, Il t'a permis d'avoir de nouvelles techniques, de pouvoir détruire ton ennemi jusqu'à la dernière poussière et toi, tu craches dessus. Irrespectueux et ignorant, faible et crapule, je t'écraserai la figure de mon pied jusqu'à ce que ma propre rotule en craque! Même si je me foule la rotule, je la replacerai et je recommencerai jusqu'à ce que je n'éprouve plus de plaisir à te rentrer le crâne dans le sol.

Je vais devenir une héroïne du Hueco Mundo par choix, et non par obligation. J'ai décidé de défendre mon pays, j'ai décidé d'affronter ces insectes jusqu'à ce qu'il n'en reste plus. Ils se doivent tous de mourir. Las Noches se doit de rester intact. Je me suis moi-même donnée comme mission de protéger notre forteresse puisque personne d'autre ne le fait. Je suis une des dernières à avoir un coeur pour Aizen-sama. Même s'il n'a plus besoin de moi, même s'il me tue, ça aurait été un honneur d'avoir été à ses côtés tout ce temps, savoir que tout ce temps, j'aurais eu le coeur à la tâche, le coeur réservé à notre maître à tous. Que meurent Gin et Tousen, ce qui m'importe, c'est Aizen-sama. Que meurent les arrancars, ce qui m'importe, c'est Aizen-sama. Que meurent les Shinigamis, c'est leur destiné, m'a dit Aizen-sama.

Je regardais la foule d'extra-terrestres s'amener à toute vitesse en me voyant. Je restais impassible, sans expression, ils n'en méritaient aucune. Les attendant les deux pieds dans le sol, je m'ouvris l'intérieur du poignet gauche de mes ongles, sentant la meilleure de toutes les sensations traverser mon corps. Je pouvais remercier Yomaku de m'avoir administrer cette chose. Le seul défaut, ce serait de faire savoir à mon corps comment doser la chose. Bien sûr, il sait que c'est agréable, mais après plusieurs coulées de sang, je pourrais en mourir sans le savoir. Alors que je me préparais à les recevoir, je sentis une nouvelle présence s'approcher, une nouvelle présence qui prit mon parti en s'attaquant aux vilains.

Qui était-il? Je n'en avais jamais entendu parlé de celui-là. D'où venait-il? Que sait-il de nos ennemis? Il vient tout gâcher de mon plaisir à les vaincre seule. Je devrai lui faire la peau juste après... si ce n'est pas ces aliens qui me devancent! Je fronçai les sourcils, prête au combat. Ces méchants ne semblaient pas si certains d'eux-mêmes. C'était donc de nouveaux vilains qui étaient-là. Donc, la théorie sur le fait qu'ils ressuscitent après la bataille est fausse. Je vis qu'ils étaient trop lents pour ce dont je m'attendais d'eux. Je fonçais à mon tour. Je courais à mon maximum et à bonne distance, je sautai dans les airs et plongeai sur le visage d'un d'entre eux. Le pied en pleine face, il tomba sur le dos. De mon autre pied, je lui en donnai un autre pleine puissance dans la gorge, ce qui l'empêcherait de respirer et il mourait de suffocation.

Un second tout près, je lui donnai un puissant coup de poing qu'il bloqua avec recul. Je me servis donc de son corps et de tout mon transfert de poids pour lui donner un coup de pied sur la tempe qui lui causerait un caillot au cerveau. Il tomba à son tour sur le seuil de la mort. Le troisième qui arrivait par derrière ne vit pas ma prochaine attaque. Je me penchai, les deux mains au sol et propulsai mes pieds vers l'arrière. Mes pieds avec une bonne puissance lui tournèrent les genoux à l'envers, l'obligeant à tomber en pleine face. Je lui fis ensuite une lourde descente du coude directement sur la colonne vertébrale. Je vis une lame, en même temps, passer tout près de ma tête qui coupa son ami paralysé. Je roulais au sol et me remis debout très rapidement.

Son prochain coup de lame, je le bloquai de mon hierro qui recouvrait mon avant-bras. Ce quatrième se fit briser le poignet de mon autre main et avec de la puissance je lui donnai un coup de poing pleine force dans le plexus, ce qui brisa sa cage thoracique en deux. J'attrapai donc sa lame d'une main habile et déviai le combo de lames qui s'attaquait soudainement à moi. Un mec décida d'y aller avec force, ce qui nous amena à se donner un combat de force avec nos lames. J'eus la brillante idée de me propulser avec mes jambes vers lui pour éviter les autres qui s'en allaient m'avoir par surprise. L'homme recula, légèrement déstabilisé. Je lui posai une main à la gorge et j'en retirai la trachée de façon sanglante.

Je la lançai ensuite au visage d'un homme tout près pour le distraire en me jetai dessus en même temps pour le trancher en deux. Il me restait la moitié de la vague à me débarrasser avant que la prochaine n'arrive. C'était bientôt, je les voyais de plus en plus près. Les six m'encerclèrent. J'en vis deux approcher sans avoir de garde propre et protectrice, je les décapitai facilement. Le sang gicla, j'en avais partout sur moi et tout autour. C'était une si belle fontaine, mais les mannequins n'étaient pas appropriés. Des Shinigamis auraient fait de meilleurs modèles.

Il m'en restait quatre qui m'encerclèrent de nouveau. Marre de la lame empruntée et sale, je la lançai à un qui donna un coup de la sienne dessus pour éviter d'être empalé. Je dégainai la mienne du même coup et je le transperçai dans l'abdomen et remonta ma lame vers le haut. Un des siens, tout près m'attaqua dans le dos. Sa lame ne me fit qu'une égratignure. D'un coup sec, je lui tranchai le bras. Il voulut ramasser sa lame de l'autre, mais il fut tranché aussi. D'un autre coup, je lui tranchai une jambe et le laissai là. Les deux autres essayèrent de transpercer mon hierro, mais que des égratignures s'en suivirent. Je souris en voyant l'expression sur leur visage.

Ah? Mon hierro est devenu trop résistant pour vous?

J'en attaquai un qui essayait de se défendre de son mieux. Marre de ses clowneries, je lui donnai un coup du revers de la main au visage, puis un coup de pommeau. Je lui lacérai la gorge habilement. Le premier se risqua tête première. Je l'évitai et lui donnai un coup de pommeau dans la nuque. D'une façon raide, il tomba au sol. Je rangeai mon arme dans mon fourreau et me jetai sur lui, à cheval. De façon puissante et déterminée, je lui déterrai une vertèbre de la colonne à mains nues. Je pris une lame ennemie et la planta dans le trou de la vertèbre au sol en signe de victoire.

Je me relevai debout et me rappela du mec qui était venu gâcher ma boucherie personnelle. Je me mis à courir autour des envahisseurs pour le rejoindre. De mon élan, je me projetai le corps contre le sien pour le plaquer au sol. Je le regardais de mon regard flamboyant:

Qui t'es toi, hein?! Tu viens faire quoi ici? De quel côté es-tu?

Le visage et les vêtements couverts de sang, il pourrait en avoir réellement peur pour sa survie.

Qui t'es toi, hein?! Tu viens faire quoi ici? De quel côté es-tu?

- Jugement et intérêt ? Futile, grognai-je d'un ton dégoûté en soutenant d'un oeil mauvais le regard embrasé de l'Arrancar frénétique.

Le sang dégoulinait sur elle, ruisselait même à la manière d'une cape déchirée et glissante. Je m'agrippais à son col des deux mains avant de rouler sur le côté, levant la tête vers les restes du carnage. Je me relevais, époussetant avec une mine à mi-chemin entre l'irritation et l'amusement. Heureusement que le sable blanc du Yermo absorbait aussi bien, auquel cas une magistrale flaque aurait noyé les corps déchiquetés des envahisseurs.

Mon regard se perdit du massacre à l'horizon parfait, sombre et silencieux, avant qu'il ne se heurte soudain à la ligne brisée et inélégante du gros des envahisseurs. C'était une troupe de belle taille, qui aurait sans été étonnée par la sauvagerie de la riposte sur leurs envoyés, mais qui n'en serait certainement pas impressionnée. J'étais d'ailleurs presque entièrement convaincu qu'ils n'allaient pas tarder à ouvrir les rangs sur une réelle menace, ce coup-ci.

Je tournais la tête vers l'Arrancar, qui dégoulinait toujours d'un sang auquel elle mêlait quelques gouttes du sien. Je ne pu réprimer un mince sourire à cette vision : ainsi les serviteurs d'Aizen se devaient de se présenter. Dans la défaite totale des ennemis du souverain, porteur de la vitalité des fous qui osaient entraver de leurs cadavres la grande marche d'un homme à la carrure divine, dont les pas creuseraient une empreinte éternelle dans l'histoire des mondes.

- Je reconnais l'efficacité de votre tactique, Arrancar, fis-je d'un ton qui démentait complètement mes propos. Mais elle manque assez remarquablement de... finesse.

Bien évidemment, c'était un reproche. Je savais également que sa position était bien plus défendable que la mienne. Moi-même savait à quoi pouvait tourner un combat que je commençais. Ceci dit, il y avait toujours un moyen d'accéder à ses objectifs, une manière de vaincre. On n'était qu'un conquérant lorsqu'on s'imposait dans le hurlement frénétique et le chant effréné de l'acier au milieu de ses ennemis. Pour atteindre le statut de dieu, il était nécessaire de parvenir au sommet de la victoire dans un saut superbe, ébahissant, et presque désintéressé.
Nous n'étions pas des dieux. Mais, Arrancars comme moi-même, n'étions-nous pas faits un peu à l'image d'Aizen, même si ma propre nature s'en rapprochait davantage ?

Je pointais un doigt dans la direction des envahisseurs, qui formaient comme une tache se détachant sur le fond du désert d'albâtre.

- Des ombres sans âmes qui marchent sans savoir. De grotesques caricatures des fidèles d'Aizen-sama. Des corps qui n'ont d'autre utilité que de mourir pour sa gloire.

Les mots s'étaient détachés d'un ton neutre, absolu et résolu. Ce n'étaient pas que de simples paroles ; c'était l'expression d'une logique entièrement basée sur le fait qu'Aizen était le centre de l'univers. C'était son coeur en devenir et son esprit à la fois. En somme, tout découlait de lui, d'une manière ou d'une autre. Le sens d'un objet n'était vérifié que par sa relation à Aizen. La valeur d'un individu, par les services qu'il lui rendait.
Les notions de morale et d'éthique n'entraient plus en ligne de compte. C'était si... abscons.

- Je suis une lame au service d'Aizen, c'est tout ce que tu as à savoir.

Je ne l'avais pas regardée en disant cela. J'étais déjà exaspéré d'avoir dû lui révéler une vérité qui était juste devant ses yeux, une vérité qui devenait une évidence. Et quiconque faisait preuve d'une telle cécité face à la réalité risquait d'entacher le prestige d'Aizen.
Je tirais un sabre long qu'elle ne pouvait pas avoir remarqué auparavant, pour la simple et bonne raison que je n'en possédais pas une seconde plus tôt. Un curieux chuintement avide naquit de ce geste. Je posais deux doigts sur le plat de la lame, et le reiatsu se mit à ondoyer irrégulièrement.

Mon reiatsu.

Une énergie spirituelle qui mettait mal à l'aise tout être étant capable de le percevoir. Pour la simple et bonne raison que cette manifestation-là de l'âme, ce souffle de l'esprit, était porteur d'une sorte de fluctuation disruptive qui se frottait à celui des autres dans un crissement aussi muet que désagréable. Un peu comme si à son émission, on était soudain agressé par un sifflement presque inaudible mais pourtant dérangeant.
Du plus profond de l'être.

Mes lèvres s'entrouvrirent...

Les envahisseurs décidément n'ont pas de chance quand il s'agit de mener à bien une exécution. Encore une fois,l'attaque de ces personnages sanguinaires fut interrompu par un inconnu qui se mêla à la bataille sans prévenir quiconque. Cette inconnu n'était pas très fort mais la charge surprise qu'il entama surpris très fortement les envahisseurs qui ne purent réagir face à une attaque qui tout d'abord vint des cieux et puis qui juste après vint des profondeurs du sol du Hueco Mundo. Du côté des envahisseurs, il n'y eut pas beaucoup de morts, mais les blessés étaient nombreux et le petit groupe qui avait décider de s'attaquer à l'arrancar fut quelque peu affaiblit. D'ailleurs cette petite brigade d'envahisseurs fut sévèrement battu et mise à mort par l'arrancar qui combattue avec une incroyable dextérité. Elle sentait venir quasiment chaque coup qui venait des envahisseurs, à croire qu'elle les avait déjà combattu. Cette hypothèse fut confirmé lorsqu'elle fut surpris de voir que son Hierro, technique qui rendait la peau des arrancars anormalement dur et impénétrable, avait réussi a résister aux assauts répété des envahisseurs qui eux-même surpris perdirent la vie ensuite.

La jeune arrancar qui apparemment ne connaissait pas son mystérieux allié se jeta sur lui pour lui extorquer son identité. Un total manque de respect sachant que les envahisseurs n'en avaient surement pas encore fini avec elle. Le jeune inconnu lui resta concentré dans son combat la repoussa et ne lui adressa que quelque mots avant de vouloir passer à l'offensive. Mais lorsque le jeune homme se mit en position de combat en sortant sa lâme, quelque chose émana de lui. Ce n'était pas du reiatsu, c'était tout autres chose et les envahisseurs n'avaient jamais vu un tel spécimen. Décidément le Hueco Mundo cachait des êtres effrayant et dont l'existence devait vraiment être suspendu. La stratégie des envahisseurs ne changea néanmoins pas, et les survivants se séparèrent en deux groupes, un pour chaque résistant.

Vous engagerez sûrement le combat de votre vie, et les envahisseurs seront beaucoup moins naïfs et moins tendre contre vous. Si vous voulez survivre deux moyens s'offrent à vous : Se battre ensemble ou fuir ce qui ne serait pas une très bonne idée pour la survie des hollows du Hueco Mundo.

Groupe contre Nu Hakujin : 10 envahisseurs de lvl 3 + 2 de lvl 5

Groupe contre Kazei Sinsuki : 6 envahisseurs de lvl 1 + 1 de lvl 2

Gagnez et vous aurez sauvé le Hueco Mundo ! N'oubliez pas qu'ils seront plus féroces que les fois précédentes et qu'ils ne reculeront devant rien pour vous achever !

Froids et détachés. Au fond, je détestais ces envahisseurs, non pas parce que je les craignais ou qu'ils allaient à l'encontre de ma personne, mais plutôt parce qu'ils avaient en eux cette audace insensée et blasphématoire de vouloir fouler la propriété d'Aizen en toute impunité. Cependant, j'appréciais cette manière de faire, logique et calculée, quand bien même elle était censée mener à l'anéantissement de ma fraîche et pleine existence. Terrain stratégique avec lequel l'Arrancar semblait ne pas avoir la moindre affinité...
Il y avait deux extrêmes de soldat. Celui qui se jetait au combat avec sa sauvagerie au poing, au mépris d'un certain nombre de facteurs, se jouant de sa propre férocité pour remporter la victoire. C'était l'antithèse de ce que je m'efforçais d'être, même si des fois je devais avouer sombrer dans un état proche de cette fureur absolue, notamment lorsque je me rendais compte de la distance qui existait entre ma condition et le rôle que je devais remplir.

Je figeais le mot de ma gorge lorsque mon regard fila des adversaires allant à mon encontre à ceux qui courraient en direction de l'Arrancar. J'avouais qu'elle était un adversaire à ne pas prendre à la légère, mais ma perception aigüe du reiatsu me permettait d'avoir une assez nette idée du danger qui se présentait devant nous. Il n'était pas à sous-estimer, loin de là, car il y avait davantage que la simple idée de force dans ce qu'on nous opposait. Il y avait également de la détermination ; une détermination qui avait le singulier parfum du devoir.

Je grinçais des dents, effectuant un moulinet avec mon sabre, m'interrompant moi-même. Une pâle traînée fuligineuse, d'un bleu plus limpide que jamais, accompagna le mouvement de la lame.

- Ecoute, Arrancar. Il ne s'agit plus de se mettre dans le chemin d'un autre, désormais.

J'avais réalisé qu'une partie de sa colère, davantage que due au mystère que devait être mon identité pour elle, semblait dirigée sur le fait que j'avais mêlé mes pouvoirs à sa boucherie.

- Si tu sers également Aizen-sama, alors tu sais où est ton devoir. Ces êtres-là - je les désignais d'une main musclée et assurée - doivent mourir. Ici. Maintenant ! finis-je avec violence.

Le message ne pouvait pas être plus clair. Nous devions nous concentrer sur la destruction totale de nos adversaires, éventuellement sans nous gêner, et si nécessaire, en s'entre-aidant. Je ne connaissais rien des techniques de mon alliée quelque peu forcée, aussi me dis-je qu'il était aussi bien de combattre chacun de son côté, dans un premier temps toutefois.
Autant voir de quoi ils étaient capables...

D'un énième coup d'oeil, je jaugeais mes adversaires. J'avais en tête la façon dont je pourrai me débarrasser efficacement de quelques-uns d'entre eux, mais ils allaient devoir m'aider pour ça...
Je pris le soin de garder mes distances, lâchant mon sabre qui s'effrita en particules spirituelles qui retournèrent à mon corps. Ma main s'enfonça brutalement dans le sein du Yermo, une expression concentrée sur le visage. Je ne quittais pas d'une semelle la progression des sept silhouettes qui se portaient à mon niveau à une égale vélocité.

- Haruhana no juni Ha...

Les mots s'échappèrent de mes lèvres pour mourir dans l'air. Je ne comptais pas les informer plus que nécessaire de ce quoi j'étais capable, et j'escomptais même que l'inverse se produise. Le reiatsu se libéra de ma paume pour s'infiltrer subtilement dans le sol. J'anticipais leur mouvement, tandis que dans le même temps, une luminescence de saphir pointait d'entre les doigts de ma main gauche. Le cycle de l'existence, marqué par les saisons, venait de débuter. A son terme surviendrait immanquablement l'anéantissement de mes victimes...
Dans un crachotement affamé, la douzaine de crocs spirituels surgit du sable. La gueule se referma promptement, sans que je puisse distinguer exactement si le piège avait fonctionné ou non du fait du sable que son érection projeta.

Mais, dans tous les cas, ce n'était que l'engrenage d'une machine terriblement dangereuse. Ils n'avaient pas intérêt à m'estimer selon l'unique quantité de mon reiatsu...

Je détendis brutalement un bras déjà auréolé d'une aura rappelant immanquablement un ciel d'hiver, tant glacée était l'émanation de mon âme. Une myriade d'éclats filèrent dans les airs, déchirant de leur lueur la chape d'obscurité du Yermo. Leurs cadets les suivirent une fraction de seconde après, et l'ensemble chuta en éventail au point précis où la mâchoire s'était refermée. Quiconque aurait eu l'idée de s'échapper par la voie des airs risquait de se retrouver rapidement douché par une averse de reiatsu.

L'espace d'un instant, je caressais l'idée de recommencer mon incantation. Je l'abandonnais très vite, estimant qu'il valait mieux prendre la température de mes adversaires avant de m'appliquer à utiliser une telle technique qui consommerait une énergie qui m'était précieuse. Je fis réapparaître mon sabre, avant de scruter le brouillard ensablé que mes actions avaient créé.
Sans lui accorder une seule seconde d'attention visuelle, je me demandais comment l'Arrancar allait elle-même procéder...

Spoiler:

Invité

Souffrir, «éprouver une sensation douloureuse (physique ou morale), être endommagé (les récoltes ont souffert), éprouver de la difficulté, permettre (souffrez que je vous le dise), tolérer, admettre (ne pas souffrir de contestation), supporter.»

Je ne souffre pas, je ne souffre plus. En fait, qu'est-ce que de la douleur si ce n'est qu'une sensation désagréable? Elle provient d'une blessure, certainement, parce qu'elle ne peut pas tomber du ciel, à moins que l'on commence à s'inventer des maladies, des maux et des excuses. Souffrir n'est pas une excuse pour s'arrêter, souffrir est une bonne raison de persévérer. La douleur n'est que temporaire, le bien reviendra. C'est ça que les gens ne comprennent pas. Ils s'arrêtent en plein milieu d'un combat parce qu'ils ont un bras cassé, ils sont ouverts à une jambe ou à l'abdomen. L'adversaire de cette personne peut voir cela comme étant une opportunité. Cette chance d'en finir, cette chance de pouvoir gagner, de pouvoir pousser sa victoire plus loin. Parce qu'il faut avouer que voir son adversaire souffrant, c'est agréable à l'intérieur puisqu'on se sent fort, puissant, invincible. C'est à ce moment qu'on se croit capable de tout vaincre, on ne se doute pas que la défaite nous attend quelque part. Tant que nos faits et gestes prouveront que nous sommes puissants, tant que nos adversaires ne démontrent pas plus de potentiel que nous, la victoire est assurée.

Revenons-en au fait de souffrir. Comment tourner cette souffrance en bien? Comment la tourner à notre avantage? Il suffit de l'apprécier telle qu'elle est. Comment, me direz-vous? Subissez la pire souffrance que quelqu'un peut donner à votre corps. Puis, la souffrance affligée par la suite, on la considère comme un cadeau. J'ai souffert atrocement il y a quelques temps. C'était Yomaku qui m'a fait souffrir comme seul le diable aurait pu le faire. J'ai perdu mon ouïe, mais j'ai su comment passer par-dessus. Les combats étaient difficiles, mais quand la douleur affligée nous donne un orgasme, on veut continuer, on veut plus d'entailles, plus de fractures, on veut... qu'on nous inflige le plus grand mal. J'ai réussi à tourner le mal en bien. J'aurais pu mourir sur le coup, devenir scatophile ou simplement me suicider, mais mon corps a décidé que la douleur tournerait en plaisir.

L'homme que je venais de pousser avait une drôle d'attitude. Il semblait à la fois calme et à la fois désintéressé. C'était un drôle de personnage... Son sourire, son regard, il ne me faisait penser à personne que je connaissais. Même Yomaku est plus expressif que lui. Il commenta mon arrivée en bombe et ma façon de me battre. Elle manquait de finesse, vraiment? Tu sais que ta finesse j'pourrais te la fouttre où je pense! On est là pour se battre, pas pour faire une parade de mode devant ces abrutis! Pourquoi pas lui dire? Ça pourrait être marrant!

Si tu crois que la finesse est importante au combat, va donc tricotter, grand-mère!

Sourire en coin, les bras croisés, j'adorais provoquer les gens qui se croyaient supérieurs aux autres. Même si parfois c'était le cas, je n'avais plus peur du danger, donc ça m'était égal... Il me décrivait ensuite sa vision des aliens, puis finalement, il me dit qu'il était du côté d'Aizen-sama. Insultée, mon aura de reiatsu rouge-indigo m'entoura, les yeux vifs, décroisant les bras et m'avançant vers lui, je répliquai:

Si tu es du côté d'Aizen-sama... parle de lui comme étant l'être suprême! Je ne tolérai pas tant de non-chalance lorsqu'on parle de Lui!

Ma montée de lait ayant passée, je me tournais vers les envahisseurs qui s'avançaient dangereusement vers nous en courant. Poings serrés je les attendais de plus belle. Je serrais aussi les dents et les faisais grincer. Je le vis dégainer son sabre et le faire tournoyer à ses côtés, il se mettait prêt à l'attaque pour la prochaine vague. Il me dit ensuite quoi faire...

C'est pas toi qui va me donner des ordres, pet-sec! Y'a qu'Aizen-sama qui ait le droit! Et sache que je sais comment m'y prendre contre eux... c'est la deuxième fois qu'ils piétinent le territoire...

Je m'éclipsai sous ses yeux d'un sonido pour arriver face à face avec mon premier adversaire. D'un coup de pied avec un élan à la figure, il fut surpris, ne m'ayant pas vu arriver. Son atterrissage dur au sol alarma les autres que la menace était arrivée. Ils se jetèrent sur moi tous en même temps, mais je reculai de quelques pas pour essayer de les prendre un à un. Leur tactique avait changé, je les connaissais. Ils font exprès pour envoyer des pions au départ pour analyser nos capacités, puis ils arrivent avec une nouvelle stratégie d'attaque. Ils se déplaçaient réellement en bloc qui ne se séparait pas. Frustrée, je bondis dans les airs et m'arrêta à plusieurs mètres au-dessus. Je les provoquai en leur faisant signe d'approcher d'une main accompagné d'un sourire moqueur. Ils mordirent à l'hameçon, mais dans une nouvelle formation. Ils me poursuivirent tous ensemble en tournant en rond. Déjà en mouvement, un bala ou un cero serait inutile. Je plongeai alors à mon tour sur eux, puis d'un sonido, j'arrivai dans l'autre sens. J'en transperçai deux et le troisième avait réussi à bloquer.

Encore un combat de force s'amorçait, les autres autour se jetèrent encore sur moi pendant que j'essayais de repousser l'autre. J'essayais de m'en débarrasser à l'aide d'un pied habile, mais ça ne menait à rien. Je fis gagner mon adversaire à ce concours pour me reculer et mieux analyser ce qui m'entourait. Je me retournai sur un qui avait oublié la tactique de "on se jette tous sur Nu à go", dégageai son épée d'un coup sec de mon Zanpakuto et lui trancha ensuite la gorge. Trois de morts, il m'en reste encore pas mal... Ils devenaient coriaces. Ils se remirent dans leur formation, m'encerclant, et chargèrent ensuite, lame en avant. Je fis dégager les lames en avant, mais me fis transpercer par trois lames en arrière. Je me retournai d'un coup sec de leurs lames, profitant du déséquilibre pour en tuer deux autres. Mon coup ne s'était pas rendu au troisième.

Je me mis à sourire de plus belle, le sang commençant à dégouliner généreusement de ma bouche. Je m'empressais de le lécher pour le récupérer. Ceux de l'autre côté voulaient encore me découper, mais ma souplesse me permit de me pencher à mon aise tout en transperçant un mec au passage. Je m'empressai ensuite de plonger vers le sol pour y continuer le combat. Ils me suivirent, ne voulant pas me laisser de chance de fuite. Ils s'enlignèrent en file parfaite, effectuant les mêmes mouvements comme des robots, lame en avant. Je restai là, lame prête pour parer. Ils m'attaquèrent comme si leur lame était une plume, là voilà... la finesse! Je n'ai pas besoin de ça, juste assez de concentration. Ma concentration me permit de parer les attaques habilement, mais je me pris quand même plusieurs blessures par-ci, par-là. Je réussis enfin à dégager une lame et à en transpercer un, un autre, celui qui s'était pris mon pied au début, revint à la charge. Il bondit dans mon dos, je me penchai et il transperça un de ses congénères. Je me jetai sur celui qui voulait me prendre par surprise et le trancha en deux.

Il restait deux petits gars, ma lame dégoulinait du liquide rouge au goût de fer. D'un pied habile, je lançai du sable sur un, assez pour qu'il se rende à ses yeux et me jetai sur l'autre. Je tassai sa lame d'une main et lui perfora à plusieurs reprises dans la cage thoracique. L'autre retrouva la vue, mais la dernière chose qu'il vit, fut ma lame qui lui tranchait la tête au niveau des yeux. Ma vue commençait à devenir floue, c'était probablement mon sang que je perdais en trop grande quantitié.

Posant un genou parterre, je vis deux autres gars se poster devant moi. Poussant un cri de rage barbare, je laissais échapper mon reiatsu. Voyant qu'ils ne fléchissaient pas les genoux, cela voulait dire qu'ils étaient de mon niveau ou supérieur. Je me levai debout à l'aide de mon Zanpakuto:

Vous ne passerez... pas!

J'esquissais un sourire ressemblant à celui du diable:

Annihile...

Le reiatsu qui m'enveloppait provoquait une tornade autour de nous, je disparus dans cette poussière blanche. J'en ressortis armurée, des lames dans mon dos formant des ailes, les pieds flottant, mon regard n'était que deux billes rouges à travers mon masque.

Alas de la Hoja!

Mes blessures guéries, mon état s'était amélioré. Mon nouveau moi arriva à toute vitesse vers les deux autres et les attaqua de son corps de tous les côtés. Rapide, mon allié pouvait avoir de la difficulté lui-même à suivre mes mouvements, il pouvait même... ne pas me voir. Il pouvait seulement suivre les vagues de sable et de vent qui me suivaient dans mes déplacements. Les deux saisirent en même temps, chacun un de mes membres. D'une main légère, je dirigeai mes lames vers eux, les poussant à reculer et à les parer.

Pilote Manuel activé... Connexion en cours... Connexion établie... Bienvenue en mode manuel...

Je soupirai dans mon casque pour m'éviter de dire trop de conneries. Je me jetai sur un, accompagnée de mes 4 lames qui l'attaquaient déjà. Je le vis, d'un coup puissant repousser mes 4 lames en même temps. Surprise, je me jetai sur lui, mais il m'agrippa à la gorge et d'un bras puissant, il soulevait mon armure et la frappa avec force dans le sable à plusieurs reprises. Les lames qui attaquaient l'autre cessèrent leur activité, donc il en profita pour se joindre à l'autre. Celui qui me tenait me lança plus loin et je roulai jusqu'à m'arrêter contre un cadavre. Ils s'avançaient vers moi en marchant, lame en main dans la ferme intention de m'achever. Un s'arrêta au niveau de ma tête, enligna sa lame au niveau de mon cou et la releva pour effectuer son coup de grâce.

La lame à son apogée, son porteur se prit huit lames dans tout le corps. Avec leur puissance invisible, les lames poursuivirent leur trajet pour faire des trous béant dans ce corps tout blanc. Ces lames retournèrent à leur statut d'ailes et je me relevai, les yeux brillant d'un rouge vif. Les huit lames s'attaquèrent au dernier adversaire qui les esquivait et les parait avec beaucoup d'agilité. Marre de mes attaques, il repoussait mes lames avec force et s'attaquait à moi. Il me transperçait, il me coupait, mais je m'en fouttais.

Todo lo que Desaparecen!

Le portail en avant de moi s'ouvrit, laissant échapper des centaines de lames. Le vilain l'évitait de justesse et me transperça au niveau du dos. Je m'accrochai à son bras pour le maintenir en place et lui balança un cero. Il se le prit, tomba à la renverse, roula sur plusieurs mètres. Malgré cette attaque puissante, il se relevait. Je profitai de sa lenteur pour lui balancer une autre technique:

Fuera de Período de Sesiones!

Un portail s'ouvrit sous lui où une lame gigantesque le transperça. C'en était fini de lui. Croyant à ma victoire, je me fis transpercer à plusieurs reprises dans le dos comme si on me picossait d'une lame, mais celle-ci me transperçait au complet.

Contrato final!

Les lames dans mon dos disparurent et allèrent attaquer le dernier survivant en chaîne, comme une nageoire de requin. C'était celui qui voulait m'achever qui s'était relevé. Il semblerait que ses blessures n'avaient pas été suffisantes. Saignant de partout, main sur mes blessures importantes pour éviter l'hémoragie de devenir plus grave. Je marchais en perdant l'équilibre de temps à autre vers Las Noches, laissant mon allié derrière. Il ne restait pas beaucoup de survivant et les derniers étaient contre l'alliée inconnu. Je suis... une héroïne du Hueco Mundo... maintenant, laissez-moi atteindre l'infirmerie...

Spoiler:

L'arrancar s'est bien battu et malgré les assauts perfides et répété des envahisseurs, elle réussi à tous les anéantir. Elle avait payé le prix du sang pour pouvoir survivre et se trouvait maintenant dans un sale état abandonnant son allié qui lui commençait à engager sa bataille...

Le jeune homme au reiatsu spécial usait de techniques aussi particulière que son reiatsu en lui même. Le groupe des 7 envahisseurs qui l'avaient attaqué se retrouvait encore une fois attaqué par les cieux et de sous terre, mais la personne qui se serait faite avoir deux fois de suites par la même attaque serait extrêmement bête. C'était donc normal de ne voir que seulement deux d'entre eux avait été tués par cette façon attaquer répétitive. Les envahisseurs étaient plus intelligent que ce que pouvait penser les habitants de cet endroit qui décidément avait la mauvaise habitude de sous-estimer leur force. Ne voulant laisser aucun répit au jeune homme pour qu'il puisse préparer une autre stratégie, les envahisseurs sonnèrent la charge. Cinq d'entre eux attaquèrent ensemble tandis que l'un d'entre eux attendait patiemment le bon moment pour attaquer l'abomination que représentait Kazei Sinsuki

5 envahisseurs lvl 1 attaquent Kazei

L'envahisseur lvl 2 attends son opportunité de tuer Kazei...

De la grisaille jaillirent six silhouettes lame au clair, bondissant de la fumée comme autant de diables déchirant les relents décolorés de l'enfer. Un seul demeura en retrait, mais son attention concentrée m'indiqua qu'il était simplement dans une sorte d'expectative réactive, et qu'il fallait le garder à l'oeil. Du moins, autant que faire se pouvait, car les cinq autres se ruaient sur moi dans un ensemble discipliné, trop à mon goût par ailleurs. Plutôt que de foncer à leur encontre, je me déplaçais sur le côté, accueillant leur assaut sur l'extrémité de leur semblant de formation. Les lames s'abattirent sur le tranchant de mon sabre en projetant des étincelles affamées. Je continuais de me mouvoir en privilégiant ma dérobade plutôt que la riposte, conscient que si je me faisais encercler, je risquais d'être mis à mort dans l'instant. La peur elle-même de l'annihilation m'était inconnue, car le sentiment d'appartenance tant à Aizen qu'au Hogyoku m'emplissait d'un froid dédain qu'aucune frayeur ne pouvait espérer perturber. Ceci dit, je savais que j'étais faible, beaucoup trop pour accomplir mon devoir, et que c'était de victoire en victoire que je m'accaparerai la force qui m'échoyait de plein droit.

Je profitais d'une parade in extremis pour pivoter sur les pieds, avançant d'un pas vers mon adversaire et laissant son estoc me dépasser. J'abattis aussitôt mon arme à la base de sa nuque, tranchant avec une curieuse délectation dans le muscle qui joignait son cou à son épaule. Je transformais mon mouvement en une nouvelle volte, sentant la pointe d'une arme caresser mon flanc. Ma contre-attaque ne rencontra que l'acier, et je compris en l'espace d'un éclair que la percée que j'avais effectuée allait se retourner contre moi, sous la forme d'un encerclement immédiat.

- Nu ! criai-je.

Ce n'était pas un cri de détresse, loin de là. Plutôt un avertissement, qui s'envolait vers les étoiles tremblantes du ciel aveuglé, avant de retomber sur la désolation livide avec un écho et une force retentissants.

- Cero !

Après avoir prononcé ce mot, je plongeais dans le sable en roulant, avant de me retourner, un genou en terre, levant mon sabre qui se fit percuter par quatre lames différentes. Une expression de plaisir teinté d'excitation traversa mon visage, comme se faisait à jour une toute nouvelle certitude ; leurs coups n'étaient plus si rapides, ni si brutaux. Poussant un grognement laborieux et empoignant mon arme à pleines mains, je repoussais leurs fins cimeterres et en profitai pour me relever.
Me servant de ma perception acérée du reiatsu, je pivotais légèrement afin d'aligner mon dos avec la position de l'Arrancar, me rendant compte qu'elle avait manifestement conclu son combat. Si vite...

Je levais une main derrière mon omoplate, dans la paume de laquelle ma propre énergie spirituelle se mit à poindre, avec une intensité croissante. Un énième sourire profondément mauvais naquit sur mes lèvres, comme je toisais mes assaillants avec une morgue infinie.
Sur le côté, celui qui attendait depuis le début de l'engagement leva en l'air un index que même moi je reconnu comme avertisseur. Etait-il donc dépourvu de parole ? L'étaient-ils tous ou seul celui-là souhaitait faire preuve de mutisme ?
J'avais mis tous mes sens en alerte, mettant à profit mon recul pour mettre la main sur un peu de répit. Ma technique s'élaborait lentement, avec soin, sous la forme d'une gangue verticale de reiatsu azuré qui prenait naissance derrière moi.

Je me raidis imperceptiblement en éprouvant soudain le signal tant attendu. Sur l'instant, je me demandais si c'était la tonalité impérieuse de ma voix, un sens insoupçonné de l'entraide ou tout simplement l'envie de voir ce que j'allais en faire qui avait conduit l'Arrancar à obtempérer à mon injonction de m'envoyer un de ses ceros. Toujours est-il que je me propulsais droit au milieu de mes adversaires, frappant de droite à gauche sans autre but que de les enjoindre à se presser autour de moi pour mettre un terme à mon existence.
Un frémissement parcourut le sol comme une cascade d'énergie se déversa droit sur moi. Je me retournais en usant de toute ma vivacité, abandonnant mon sabre qui s'effrita et se dispersa dans l'air agité. Je tendis les bras, fléchissant les genoux et apposant mes mains sur la glissée de reiatsu que j'avais érigée sur mes arrières.

Le Cero la percuta dans un grondement ahurissant. Je ne savais pas si la distance en avait affecté la vitesse ou si seulement mon alliée n'y était pas allée de main-morte, mais cette décharge-là allait faire des ravages... si elle ne m'explosait pas à la figure avant.
Je contrôlais la masse sanglante recueillie par ma technique à grand-peine, chacun de mes membres étant agité par un frémissement proclamant l'ampleur de la tension qui les habitait.

Sans même regarder mes proies, je leur annonçais le nom de leur condamnation.

- Natsu no hisoka Youkou.

Avec brusquerie, voire violence, je me détournais en renversant le cero sur mon passage, le délivrant en direction des envahisseurs presque à bout portant. Le vomissement infernal de reiatsu s'échappa avec encore plus de gloutonnerie, enfournant dans sa gueule vorace les silhouettes ahuries des cinq fous qui avaient cru pouvoir défier le serviteur le plus dévoué d'Aizen.

- Le soleil caché de l'été !

Je dévisageais l'ultime survivant lorsque toute l'énergie eût roulé en-dehors du cocon que je lui avais confectionné. Avec mépris, je ramenais le bras en arrière, avant de le détendre sans crier gare. L'enveloppe spirituelle se précipita à son encontre sous la forme d'un court faisceau, qui explosa dans une boule embrasée. J'émis un bref ricanement avant de tourner les talons.
J'avais à peine levé le pied qu'une douleur aigüe me transperça la poitrine. Mes yeux s'écarquillèrent comme je les baissais sur la lame qui trouait ma chair, d'où s'écoulait un filet de sang extrêmement sombre.

La souffrance n'est pas une raison pour être faible. Ce n'est qu'un nouvel appel à la combattivité, à la hargne.

Je recueillis cette perle de souffrance en moi comme de l'ambroisie tombée du ciel, comme une manne de l'esprit. Je posais la main sur le côté non tranchant de l'arme, et fermai le poing pour l'empêcher de la dégager de sa prison de chair. Je tendis l'autre bras à l'horizontale, alors même que des particules d'un bleu-blanc pur s'élevaient de tout mon corps pour venir se coller à mon visage. Le reiatsu s'y densifia comme s'il avait été porté à une température infiniment basse, devenant plus dur que la roche, consistant mais léger. La haine palpita au fond de mon être comme mon sang bourdonna à mes tempes ; à la manière d'une claque enrageante, répétitive, propice à insuffler encore plus de virulence à chaque seconde à l'impérieuse envie de tuer qui naissait dans ma poitrine. Mon coeur battit dune manière à la fois lente et fulgurante, brisant l'éternité en fragments distincts et nombreux.

Je refermais les doigts sur le manche d'un sabre qui se fit un plaisir de se matérialiser dans ma poigne libre.

- Si seulement tu avais pu parler...

En poussant un hurlement épouvantable et vibrant, je lui lacérai le poitrail, dessinant une profonde entaille partant de son épaule à son bassin. Une fraction de seconde après, j'enfonçais la pointe de ma lame là où aurait dû se trouver son coeur, brisant net l'étincelle de vie résidant au fond de son regard choqué. Le corps s'affaissa dans le sable du Yermo, où les Hollows errants ne tarderaient pas à le trouver.

- Tout cela, c'est pour Aizen-sama...

Spoiler:

Vous avez sauvés le Hueco Mundo de la destruction totale à laquelle elle était condamné... en tout cas pour l'instant....