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Bleach Rpg :: Monde des vivants :: Karakura :: Parc de Karakura

Massacre sur la balançoire.

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Rukia

Envahisseurs

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Ima Soyokaze (inactif)
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Sujet: Re: Massacre sur la balançoire. Dim 21 Nov - 21:24

Elle posa un pied sur le sol de l’immeuble, quittant le ciel si rassurant, grave erreur. Le flot d’envahisseurs l’envahis. Tout autour d’elle, des têtes menaçantes l’observaient. Elle entendît un bruit dans son dos, elle n’eut pas à se retourner pour comprendre ce que c’était. Deux corps venaient de se plaquer au sol. Ima voulu alors se retourner pour comprendre cette action mais elle n’avait d’autre choix que de rester concentrer sur son ennemi principale. Ceci ne l’empêche pas pourtant de comprendre. Et même ceci se fît très rapidement, ils voulaient bloquer ses gestes et particulièrement ceux de ses pieds. En effet, leurs mains se refermèrent tels des étaux sur ses chevilles, l’empêchant de décaler ses pieds de ne serait-ce qu’un centimètre. Elle voulu s’en débarrasser mais très vite, une menace plus grande arriva. Le clou du spectacle. Ima comprît alors que toutes ces âmes dialoguaient entre elles en silence. Ils semblaient se comprendre sans même se parler ou alors toutes ses tactiques avaient déjà été prévues à l’avantage. Quoi qu’il en soit, ils pouvaient être fiers d’eux car le résultat était parfaitement bien coordonné. Tout avait été pensé pour ce coup, rapide et fatal. Autant vous le dire, si Ima n’avait pas emprunté la vision décuplée d’une chouette, elle y serait passé. Mais cette technique la protégea. Non pas de la douleur. Ni de ses assaillants. Seulement de la mort. En effet, elle vît la pointe se rapprocher dangereusement. Elle suivait un axe parfait, celui de son organe le plus vulnérable. Elle entendît ce dernier battre comme au ralenti, frappé sur sa cage thoracique comme dans une caisse de résonnance. Elle sentît son ventre se rentrer, comme si s’amincir la protégerait du coup ; son nombril était bien loin de s’imaginer à quel point son déplacement était inutile. Elle tenta de pousser sur ses pieds, elle vain. Alors, en dernier recourt, elle plia les genoux. Elle ne pu les plier suffisamment, mais cela protégea au moins son cœur. La lame transperça sa chair juste au dessus de son sein gauche, et ressorti dans une giclée de sang de l’autre côté. Une grimace apparue sur le visage d’Ima, accompagné d’un bruit rauque. Pourtant, elle du oublier cette douleur un instant pour s’échapper de cette prison. Toutes ses tactiques préalables s’enfuirent pour laissée place à une seule, celle de son instinct. Sa main gauche saisît le manche du sabre de l’envahisseur et sa main. Cette dernière essaya de se défaire mais Ima restait ferme. Le zampakuto de la shinigami parti à la verticale vers la gorge de l’envahisseur, tranchant l’une de ses carotides. Puis, dans un mouvement presque similaire, le corps d’Ima se tourna vers l’arrière et sectionna les bras des envahisseurs qui la retenaient. Avant que la réaction du reste du groupe n’ait le temps d’aboutir à une nouvelle attaque, Ima sauta en l’air. Les deux avants bras commencèrent de monter vers elle mais retombèrent rapidement sur la tête des envahisseurs. De là haut, elle se rendit compte que le nombre d’ennemis avaient augmenté mais elle ne chercha pas à comprendre pourquoi. Ce n’était pas le moment. Ils allaient réattaquer d’une minute à l’autre et elle avait toujours un sabre planté dans l’épaule. Elle continua d’avancer dans les airs et de s’écarter de ses ennemis. Elle prit un dernier élan et se retourna, laissant son corps glisser en arrière. Sa main gauche se saisit du sabre ennemi et l’arracha de son corps dans un cri mal contenu de douleur. Elle échangea alors les deux sabres dans ses mains pour avoir le sabre de l’envahisseur dans sa main droite. Pendant un instant, elle ne fît rien, reprenant son souffle et tentant de contenir la douleur. Et après avoir fermé des paupières guérisseuses, elle le lança le sabre vers le groupe des envahisseurs. Il était sensé se planter dans la tête d’un d’entre eux et s’il n’éteignait pas sa cible, il en toucherait au moins un autre. Suite à cela, elle déchira le bas de son tee-shirt et tenta tant bien que mal de panser sa blessure. D’un coup, elle stoppa son geste de recul et fît disparaître le sol invisible qu’elle avait créé. Pour les envahisseurs face à elle, ce fut comme si elle chutait d’un coup et disparaissait derrière l’immeuble gris. C’était tout à fait son but, surprendre pour gagner du temps. Arrivée face à une fenêtre, elle s’élança, les pieds les premiers, vers la vitre, et passa à travers l’ouverture. A l’intérieur, ses pieds se posèrent sur le verre brisé, peu discrets. Les envahisseurs ne tarderaient pas à pénétrer le lieu et à l’entourer. C’était stupide non, d’aller dans un lieu clos pour être mieux emprisonner ? En tout cas, ça ne paraissait guère intelligent… Ima couru vers le centre du couloir et trouva ce qu’elle cherchait. Une nouvelle fois, elle brisa une vitre et s’empara d’un extincteur (elle avait toujours rêvée d’être pompier ou pyromane). Elle entendît leur présence se rapprocher. Ils arriveraient certainement des deux côtés, la bloquant au centre. Elle lâcha un instant son extincteur pour pousser un distributeur de boisson contre l’une des fenêtres. Ca ne les empêcheraient pas d’entrer mais ça les retarderaient. Il ne faillait juste pas que les deux groupes arrivent en même temps. Justement, une première tête apparu de l’autre côté du couloir. Ima couru pour atteindre l’extincteur. Lorsqu’elle s’en saisît, les premiers avaient pénétrés le lieu. Sans attendre une seconde de plus, elle activa l’outil et la fumée blanche se répandît dans le couloir. Bientôt il devient difficile de voir au loin, puis, de voir les autres, et enfin de voir l’environnement. Voir mieux que les autres étaient un avantage parce qu’on voyait le moindre petit détail alors qu’eux voyaient bien. Mais, ce qui était encore plus intéressant dans cette technique, c’était de rendre les autres aveugles et qu’Ima elle, était juste un peu gênée. Elle balança l’arme rouge vide en leur direction. Elle entendît le bruit sourd de ce dernier s’écraser sur quelqu’un. Et puis, elle se lança à l’assaut. Un sourire orna à nouveau son visage, savourant cette supériorité indéniable. Ils semblaient perdus dans toute cette fumée, désorientés. Il fallait agir avant qu’ils ne s’habituent ou que la fumée se dissipe. Les deux premiers furent aisés à tuer. Ils s’étaient pris la pression de l’extincteur en plein dans les pupilles et ne virent même pas la lame qui perfora leur ventre. Ima donna un coup de coude sur le dos d’un des ennemis. Ainsi, il se pencha en avant. Alors elle s’appuya sur lui et quitta le sol pour envoyer ses pieds dans la face des autres. Puis elle retomba au sol et acheva ces corps assommés. De cette façon, elle continua son avancée, entendant le distributeur trembler de l’autre bout… Spoiler:

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Rukia
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Sujet: Re: Massacre sur la balançoire. Dim 21 Nov - 22:27

J’avais quitté Tania et Nao depuis quelques minutes, courant vers les réaitsus lointains de mes adversaires, lorsque je sentis les énergies de mes deux camarades s’éloigner. Elles devaient retourner en sécurité, à la Soul Society. Rassurée, je m’arrêtais un instant pour récupérer un peu, replacer le bandage improvisé autour de mon épaule. J’avais déchiré ma manche afin de pouvoir stopper le sang. C’était assez douloureux de sentir le tissu frotter sur la plaie, mais c’était toujours mieux que de se vider en permanence. Je m’asseyais sur un bloc de béton, arraché à un immeuble lors du crash de l’avion, et repris ma respiration pendant quelques instants. J’en profitais alors pour observer nettement l’étendue des dégâts. Les arbres avaient été arrachés par l’explosion, les immeubles alentours étaient tous carbonisés, une odeur de cendre, de fumée et de sang flottait dans l’air… Une vision chaotique s’étendait à 360 degrés autour de moi. Partout le sol était jonché de corps, humains ou envahisseurs, et pas une trace d’âme qui vive. Dans quelques minutes ou quelques heures, la zone dévastée allait être infestée d’âmes de défunts, et les Shinigamis allaient devoir envoyer tous ces morts à la Soul Society. Cet arrivage d’âmes allait surcharger le Rukongaï, et le personnel chargé de l’organisation allait en baver pendant une ou deux semaines… Une fois un peu reposée, je me tournais vers la source des énergies que j’allais rejoindre. Je décidais de repartir à la recherche de cette mystérieuse inconnue, et me préparait mentalement à combattre la dernière chef de ces soldats sans pitié… Peut-être l’avait-elle déjà battue, je préférais néanmoins venir en renfort, histoire de ne pas laisser de doute. Je me relevais, et repris ma course en direction de la zone de combat. J’avais quelques courbatures aux jambes, mais courir me permettait de les oublier momentanément. Je savais maintenant que Nao et Tania étaient en sécurité, je n’avais plus à m’occuper de leur santé. Elles devaient en ce moment être soignées à la 4ème division. J’espérais que l’état mental de mon amie rousse allait s’améliorer, sa crise m’avait vraiment effrayée… Bref, je devais me concentrer sur mon futur combat. Je m’occuperais de Tania en revenant à la Soul Society. Encore fallait-il que j’y revienne… Je sautais sur le toit d’un immeuble et m’apprêtais à continuer ma course lorsque du mouvement attira mon attention sur ma droite. Par reflexe, je roulais sur le côté et me cachais derrière un muret. Je passais seulement les yeux au-dessus du mur, et observais calmement la scène. Une jeune femme, dont les habits et la chevelure étaient couverts de plumes, se battaient contre des soldats. Je distinguais dans le groupe la femme qui dirigeait les troupes. Elles ressemblaient très fortement à celle que j’avais tuée, mais semblait dominer le combat face à l’inconnue aux plumes. C’est alors que dans un magnifique enchaînement de coups, la jeune femme parvint à blesser plusieurs soldats malgré une profonde blessure à la poitrine. Elle se battait très bien et semblait avoir l’expérience du combat. Elle continua son combat et trancha partiellement la gorge de la chef dans un mouvement gracieux. Seulement, elle perdait du sang, et une vingtaine d’ennemis s’acharnaient sur elle. Elle battit en retraite et se cacha dans un immeuble vide. Je ne distinguais plus que des ombres à l’intérieur du bâtiment, mais lorsque les envahisseurs pénétrèrent dans la salle où se cachait la combattante, une immense fumée blanche se dégagea de la salle, m’empêchant de voir le reste de la scène. Je décidais d’intervenir à ce moment-là, je préférais ne pas prendre de risques inutiles. Je bondis sur le toit où se tenaient encore la chef de groupe, apparemment gravement blessée. Je ne devais pas la laisser survivre, et me devait de l’achever. D’un saut, je me plaçais devant elle et sans attendre, dégainais mon arme et courais en sa direction. Je pointais ma lame en direction de l’adversaire, mais soudainement, le corps sanglant de celle-ci tomba en avant et vint s’enfourcher sur ma lame sans que je n’aie à porter de coup. Elle était décédée suite aux coups de l’inconnue aux plumes. Sans attendre, je repoussais le corps inerte de la jeune femme, l’allongeais sur le sol et, comme sa camarade tout à l’heure, fermait ses paupières sur ses yeux. Je me retournais immédiatement vers la provenance de la fumée blanche. Je devais en finir vite, avec ou sans l’aide de cette combattante, sinon j’allais épuiser mes réserves. Je me plaçais devant l’encadrement de la porte et distinguais des silhouettes qui bougeaient dans tous les sens. Si ma perception était juste, il devait rester moins d’une vingtaine de soldats, plus la femme aux plumes, tous confinés dans cette salle. Je décidais d’utiliser une dernière technique afin de clore le combat, et hurlais : « Qui que tu sois, dégages de cette pièce si tu veux pas finir morte ! » J’attendis quelques instants, espérant voir une ombre féminine percer la fumée blanche et se sauver par la fenêtre. Ne repérant aucun geste, je décidais tout de même de me lancer à l’action. Je ne voulais pas prendre le risque d’épargner ne serait-ce qu’un seul de ces soldats. Je me positionnais face à la salle enfumée, droite, et plantais alors quatre fis mon zampakutôh dans le sol, formant un demi-cercle à mes pieds. Comme à chaque utilisation de ma technique, des pétales glacés voletèrent à la verticale de par les fentes au sol. Je plaçais alors ma lame à mon côté, la pointe visant l’entrée de la salle. Concentrant alors le peu de réaitsu qu’il me restait, je lançais : « Tsugi no Maï, Hakuren ! » Un torrent de neige tourbillonna au bout de ma lame, et j’élançais vivement mes bras en avant. Une énorme vague de neige s’enfonça dans la salle, réduisant tout ce qu’il s’y trouvait à l’état de glaçon. Je restais un instant devant la porte, haletante, quelques gouttes de sueur perlaient sur mon front. Je devais absolument récupérer de ce long affrontement, retourner à la Soul Society pour me reposer et soigner mes blessures… Mais je voulais avant tout retrouver Tania et Nao pour prendre de leurs nouvelles et m’assurer que tout va bien pour elles deux. Leurs états m’avaient semblés graves lorsque je les avais quittés, et j’espérais de tout mon cœur qu’elles s’en étaient sorties saines et sauves. Je reportais mon attention sur le moment présent, et cherchais du regard la jeune femme qui se trouvaient il y a quelques instants dans la salle, maintenant vide de fumée. Apparemment, mon Hakuren avait congelé la totalité des ennemis, car je ne voyais aucun mouvement à l’intérieur de la pièce. Je me décalais afin de voir la façade extérieure du bâtiment, et observais quelques instants afin de vérifier la présence de la mystérieuse jeune femme… Spoiler:

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Ayasa
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Sujet: Re: Massacre sur la balançoire. Jeu 25 Nov - 20:36

Ca avait été un beau combat. Les jeunes femmes envahisseurs étaient arrivés dans ce parc avec l'unique conviction d'exterminer la race humaine. Ils avaient mené à bien leur mission, ayant tuer un grand nombre de ces petites fourmis... Leurs cadavres jonchaient les rues, décorant la petite ville de Karakura d'une atmosphère plutôt lugubre. La mort filait entre les ruelles, s'échappant, et se propageant très rapidement... La balançoire se balançait, en haut, en bas. En haut. En bas. Rien ne se trouvait sur cette petite planche de bois. Même les enfants venaient d'être froidement assassiné. La guerre faisait toujours des innocents. Elle tuait ceux, qui, ne buvait pas, ne fumait pas, mangeait correctement. La guerre tue ceux qui étaient entrain de jouer, de parler, de manger, de dormir, de rire, de pleurer. La guerre, l'impact de la violence, tue les gens, par la faute de quelques autres, qui décidaient de perturber le cours des choses. Les shinigamis étaient venues défendre ce qui était l'équilibre. Le Monde des Humains, est la raison même pour laquelle la Soul Society, et le reste existe. L'équilibre même des choses se fait dans ce monde, et c'est la raison pour laquelle c'est un point stratégique, pour une guerre. Les hommes y sont faibles et craintifs. Comme de pauvres animaux enfermés dans leur réalité, si petite, si infime, si... humaine. La haine et la rage donnée aux envahisseurs leur avaient permis d'assassiner ces choses sans défenses. Et le courage et peine avaient parmi aux shinigamis de sortir vainqueur de ce combat. La dernière des trois chefs était tombée à terre. Malgré l'embuscade bien organisée, la jeune femme lui avait tranché la gorge. Le sang avait coulé, comme il avait coulé dans le fleuve, et dans l'ensemble de cette ville qui subissait les décisions de choses qui se trouvaient au dessus d'eux. Comme si c'était la fatalité. Ou plus banalement, le destin... Une place nette, c'est ce que les shinigamis avaient réussi à faire. Maintenant, il ne restait plus qu'à traîner les cadavres dans les cimetières, ou former dans le parc un nouvel endroit de recueillement. La femme était entrée dans un bâtiment, ce qui avait paru stupide aux envahisseurs. Ils s'étaient jetés, comme on dit, dans la gueule du loup. Mais malheureusement, c'était un piège. Quelques minutes après y être entré, un nuage de fumée blanchâtre les empêcha d'apercevoir leur adversaire, ou bien même, la sortie. La vue y perdait tout son sens, et la surprise gagna les combattants. La jeune femme qui leur avait utilisé cette mesquinerie, en profita pour leur ôter la vie. Certains tombèrent, inconscients, d'autres, tués. Mais les tuer... Les tuer... Et ils revenaient toujours. La jeune femme se débrouillait plutôt bien, alors que dans cette pièce, rien n'était visible... Quelques secondes plus tard, ils furent gelés... Ils étaient définitivement terminé. Leur destin? Comme les humains ? Leur "destin", serait unique : la mort. Il en reste une dizaine. Mais bon, c'est fini.

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Ima Soyokaze (inactif)
Shinigami

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Sujet: Re: Massacre sur la balançoire. Jeu 2 Déc - 21:02

Le distributeur continua de trembler et fini par céder. Il tomba brouillement sur le sol, sa vitre se brisa en mille morceaux, libérant les sachets de sucreries. Le bruit alerta immédiatement Ima. Elle assomma tout les envahisseurs qu’elle pu atteindre en ces quelques secondes de répits. Dans son dos, les autres envahisseurs passèrent par la petite ouverture, aussi souples que des chats et roulèrent sur le sol. Le verre se colla à leurs vêtements et fît saigner quelque uns d’entre eux. Ils ne semblèrent pas sentir la douleur et avancèrent. Ils furent tout de même surpris par la blancheur de la pièce. Instinctivement, ils portèrent leurs mains à leurs yeux. Cet acte, cette seconde gagnée, profita à Ima. Elle se lança sur eux et pu ainsi se débarrasser de quelques uns avant qu’ils ne reprennent conscience. Néanmoins, ceux qui avaient été assommés et leur co-équipiers ne tardèrent pas à se remettre. Concentrée sur ses autres ennemis, Ima perçue tout juste l’arrivée de l’attaque. Elle fut prise de court par leur vitesse. Depuis qu’ils étaient entrés dans son piège, ils avaient fait preuve d’une telle lenteur qu’elle en avait oublié leur rythme normal. Le pied de l’envahisseur s’écrasa alors dans son ventre, comprimant son estomac. La bouche d’Ima s’ouvrît sans qu’aucun son ne puisse en sortir. Son corps fut projeter en arrière, traversa le couloir et les escaliers. Elle s’écrasa alors de l’autre côté sur le mur gris pâle. Alors que son corps réagissait à la pesanteur, glissant doucement sur le mur, une dizaines d’ennemis sautèrent en sa direction. Leurs gestes redevenaient normaux, peu à peu libérés de la fumée blanchâtre. C’est ce moment que choisit une autre blancheur pour intervenir. Une vague de glace envahi puis traversa le couloir dans toute sa longueur. Ce fut tellement inattendu et rapide qu’aucune des âmes dans la trajectoire ne réussit à s’échapper. Seuls survirèrent, Ima et les envahisseurs qui l’avaient suivît. Tous les autres furent figés dans une pose qui leur serait immortelle. Ima ne permit pas à la surprise de prendre d’avantage de terrain. Elle s’enfonça dans les escaliers sombres, tournant, sautant cinq étages de suite. Ses pieds touchèrent le rez-de-chaussée et elle ouvrît la porte principale du bâtiment. Son corps se jeta à l’extérieur, savourant l’air frais. Très vite, elle sauta dans les airs et s’immobilisa au dessus de la porte. Elle observa les survivants sortir et se jeta sur eux. La surprise et l’attaque par derrière lui permirent d’en achever trois. Les autres se jetèrent alors sur elle et lui firent quelques entailles. Pourtant, ils ne furent pas assez nombreux et forts pour arrêter la violence qui pénétra Ima. Son corps fendît l’air, sa lame traversa la chair et les corps tombèrent. Elle s’arrêta alors dans une position de défense, tourna sur elle-même, attendant que les autres ennemis viennent à elle. Aucun ne vînt. Elle reprit doucement une stature normale, s’attendant à être prise par surprise. Encore une fois, son espoir était vain. Elle marcha lentement au milieu de la marre de sang. Son regard méprisant regarda les corps meurtris gisant sur le sol. Elle donna un coup de pied dans l’un des corps qui se retourna. Il retomba mollement sur le sol. Ils étaient définitivement morts. Une déception énorme envahis les yeux d’Ima. Leur arrivée avait été surprenante, le nombre de victimes impressionnant, leur meneuse redoutable. Mais au final, ce n’était que de la poudre aux yeux. Sans leur chef, ils n’étaient plus que de simples soldats nombreux. La rage traversa les doigts nerveux d’Ima qui resserrèrent son manche. Dire qu’elle avait attendue ce retour avec autant d’envie ! Ils n’avaient même pas été dignes d’une mise en bouche ! Une douleur parcouru alors Ima, lui rappelant la marque de leur passage si inutile. Elle porta sa main à son épaule meurtrie, sans grande attention. Ses yeux et son esprit étaient ailleurs, ils cherchaient quelque chose de plus. Certes, elle devait soigner cette blessure. Elle ne pouvait juste pas partir comme ça. Ce combat, cette excitation ne pouvait pas finir comme ça. C’était comme si l’on coupait un film à la moitié ! Son esprit trouva alors un moyen d’échapper à cette triste fin… Elle sentît le regard qui l’observait depuis un moment. Sa tête se leva et ses iris reflétèrent une shinigami aux cheveux noirs. Ses yeux s’illuminèrent. Comment avait-elle pu oublier ces trois shinigamis ! En analysant les reiatsus qui l’entouraient, elle comprit très vite pourquoi elle les avait oubliés. Deux s’étaient enfouies comme des lâches et n’avaient pas été capable de finir le combat. Et la dernière avait été tellement loin d’elle durant le combat qu’elle l’avait négligée. Ah ! Elle ne regrettait pas d’être directement passée du Rukongai au monde réel sans passer par la case Soul Society. Toutes les âmes du Seireitei qu’elle avait croisée étaient soit faible, soit lâche, soit les deux. Ce n’était certes pas le cas de Matsumoto mais Ima avait une idée différente au sujet de cette femme. Elle ne la percevait pas comme une de ses pauvres shinigamis ! Elle avait quelque chose de plus qui lui donnait l’impression d’être indépendante de la Soul Society. Et c’est ça qu’Ima avait aimée dans son personnage, ce n’était pas juste un soldat qui défendait les valeurs stupides de la Soul Society. Elle avait ses propres convictions et ses propres raisons d’avancer. Ima était certaine que si un jour Matsumoto avait à s’écarter de la Soul Society pour suivre son propre chemin, elle le ferait. Enfin, ce n’était qu’un ressenti… En se rappelant la lieutenant blonde, Ima se mi à espérer. Prier pour que cette shinigami là échappe à l’ordinaire et lui offre le combat que ces envahisseurs avaient été incapables de lui donner. Son sourire réapparu. Elle voulu d’abord se jeter directement sur l’ennemi, en lançant une phrase ironique. Ensuite elle aurait attaqué mollement pour la tester, puis aurait débuté un vrai combat. Pourtant elle en avait marre de cette technique habituellement et atrocement répétitive. Elle avait tellement besoin d’être sortie de sa routine, d’être surprise, qu’elle faisait tout pour surprendre elle-même. Avec un peu de chance, cela donnerait des idées aux autres ! Alors, comme un enfant qu’on déposerait devant des jouets, Ima regarda le sol avec envie. Agissant comme une illuminée, elle coinça son zampakuto dans la large ceinture qu’elle portait. Elle se pencha ensuite sur les cadavres et récupéra leurs armes. Certaines d’entre elles durent être secouées pour que le sang s’en aille. Finalement, au creux des mains de la jeune femme, cinq armes parfaitement aiguisées resplendissaient. Ce n’était certes guère aisé à tenir mais avec ses deux mains et sa ceinture, elle réussit tout de même à toutes les conserver. Finalement, elle avança dans la direction opposée à la shinigami. Elle ne lui jeta aucun regard, marchant lentement, le regard vers le sol, comme le ferait quelqu’un qui rentrerait chez soit. Pendant près d’une minute, elle s’éloigna ainsi du carnage, aussi inoffensive que calme… Il y avait pourtant ce sourire… Sadique et narquois. D’un coup, ses pieds firent un mouvement contraire et rapide. D’un shunpo elle atterrit devant la shinigami et lança sur elle deux des armes qu’elle avait volé. Elle enchaina alors avec une pirouette au dessus de sa victime, envoyant deux autres lames. La dernière fut libérée dans son dos lorsqu’Ima glissa derrière l’inconnue… Spoiler:

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Rukia
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Sujet: Re: Massacre sur la balançoire. Jeu 9 Déc - 22:08

Le combat était terminé. La jolie jeune femme aux cheveux couverts de plumes avait fini l’affrontement avec panache. Elle resplendissait de beauté, et seul son air étrange faisait contraste avec ce corps sublime. Du haut de la terrasse sur laquelle je me trouvais, je la regardais, l’air tout à fait neutre. J’étais satisfaite d’avoir pu survivre à cette bataille digne des livres d’histoires, mais j’avais surtout une impatiente envie de retrouver Tania… Mon amie devait surement se faire soigner à la quatrième division le moment même… Avait-elle eu peur ? Avait-elle sentit cette chaleur qui monte lors des combats, cette flamme qui vous fait douter ? Je ne savais pas. Son regard vide me revint en mémoire… Sa crise de folie… Son délire à propos de Yinoa… Tout me rendait inquiète à son sujet et je décidais de ne pas trop m’attarder sur ces lieux sanglants… Pourtant, la combattante qui se trouvait un peu plus loin ne semblait pas vouloir me laisser filer… Perdue dans mes pensées, je n’avais pas remarqué que la jeune brunette avait ramassé des armes sur le sol, et les portait toutes à la fois. Feintant un départ, elle se retourna aussi vite que la foudre et m’envoya de tous les côtés cinq lames acérées. Ce fut à peine si j’eus le temps de réagir à cet assaut inattendu : Esquissant un pas sur le côté, je pus difficilement esquiver les deux premières armes de front, et celles venant verticalement au-dessus de ma tête. Malheureusement, la dernière ne m’épargna pas. Ma vitesse étant réduite par la fatigue et mon manque de concentration, je ne pus voir l’arme dans mon dos. Celle-ci m’érafla assez profondément le flanc gauche. Je gémis de douleur et plaquais ma main sur la blessure afin de contenir le sang. J’étais beaucoup trop faible et épuisée pour un combat digne de ce nom. Je devais pourtant tenter de me défendre contre cette personne dont je ne savais rien. Je commençais par me relever doucement et m’adressai à la brune aux plumes : « Je ne sais pas qui tu es, mais tu te bats très bien… » J’allais tenter une dernière action pour essayer de me sauver de cette situation plus que périlleuse. Je devais réfléchir. Réfléchir, c’était assez dur dans l’état dans lequel j’étais. La fatigue m’embuait l’esprit, et je ne pouvais élaborer une stratégie correcte. Mes yeux se fermèrent lentement, lentement, jusqu’à ce que mes paupières couvrent entièrement ma vision… Je vis alors, dans mes pensées, le visage de Tania qui me sourit… Orihime qui court dans un parc, heureuse… Renji qui me regarde en souriant… Et… Ichigo… Ichigo qui s’entraîne, qui me sauve, qui tire la tronche… Je ne veux pas les perdre. Je dois survivre pour les revoir en vie, tous. J’ouvrais de nouveau mes yeux, et regardais la combattante. Pointais mes doigts sur elle, et concentrais un peu de réaitsu. Je ne pouvais pas utiliser d’incantation car je n’en avais pas le temps. Ma puissance allait être très réduite..: « Bakudô no Kyu, Geki ! » Grace à mon réaitsu, je pus créer un champ de force qui s’appliqua sur l’inconnue, l’immobilisant pour un temps que je savais limité. Je n’avais pas d’autre choix que de la convaincre par la parole, sinon je devrais fuir le plus rapidement possible. J’abaissais les bras, et parlais de nouveau à la brune : « Ecoutes… Je suis blessée et épuisée, et je ne pense pas être capable de t’offrir un combat digne de ce nom. Pourtant, qui que tu sois, j’ai soif de te connaître car tu nous as aidées à combattre ces envahisseurs venus d’un autre monde. C’est à toi de voir si tu préfères continuer ce combat sans intérêt où si tu souhaites tenter une autre solution… » Je la regardais en haletant, ma respiration accélérée me brûlait la gorge. Je sentais la douleur dans mon flanc et mes autres blessures, malgré le fait que j’avais récupéré un petit peu de réaitsu en venant ici. Sode no Shirayuki était rangé à ma ceinture, scellé. Ma seule envie était de partir à la Soul Society afin d’être soignée et de prendre des nouvelles de Tania… Pourtant, mon avenir proche était entre les mains de cette inconnue… Spoiler:

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Ima Soyokaze (inactif)
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Sujet: Re: Massacre sur la balançoire. Mar 21 Déc - 21:37

Les lames avaient jaillis de toutes parts. Elles étaient parties droites et rapides sur leur cible, frôlant son corps frêle. Cette femme aux cheveux sombres évita les attaques de justesse. On pouvait le dire, la mise en scène d’Ima avait parfaitement fonctionnée et avait surpris cette femme, c’est ce pourquoi elle avait été maladroite dans ses esquives. C’était tout à fait normal. A la fin d’un combat, la tension chutait, l’adrénaline s’échappait et le cerveau était persuadé que son repos était proche. A ce stade, l’esprit avait du mal à remettre la machine en marche et c’est ce qui expliquait le temps de retard de la shinigami. Il y avait juste une chose qui clochait. Elle n’avait pas su éviter la dernière attaque. La machine avait été remise en route, l’affront avait été enregistré, la surprise avait disparu. Il n’était pas sensé de croire qu’elle avait pu succomber à la dernière lame et pas aux premières. C’était tellement évident que cet enchainement finirait par une attaque par derrière, qu’elle n’avait pas le droit de se faire avoir ! Rien n’était plus logique et naturel que ça, si bien qu’on ne pouvait pas considérer ceci comme un véritable affront. D’ailleurs, ce n’en était pas un. Ce n’était même pas une petite attaque. C’était une déclaration de combat, rien de plus. Alors expliquez lui, expliquer à Ima pourquoi cette shinigami n’avait pas évité cette fichue lame ?! Ce n’était certainement pas parce qu’Ima se battait ‘‘très bien’’. Le problème venait plutôt de cette femme… « Bakudô no Kyu, Geki ! » Une lueur rougeâtre entoura le corps d’Ima, soulignant chacune de ses formes. Son corps s’immobilisa dans son dernier geste. Etrangement, elle ne répondit pas à l’attaque. Elle était concentrée sur une autre action, celle de plonger son regard dans celui de cette inconnue. Cette absence de lueur l’attirait au plus au point… Elle oublia alors le reiatsu qui l’a maintenait en l’air et le laissa s’échapper. Le sol invisible disparu et son corps chuta sur plusieurs mètres. Ses jambes atterrirent mollement sur le toit d’un immeuble endommagé. Et, Ima, plutôt que se débattre pour détruire ce sort minable, plutôt que de se relever et de songer à une attaque, elle resta planter là à regarder cette femme. Elle écouta à peine le charabia que la shinigami lui servît. Ce n’était qu’un plat réchauffé, des phrases qu’elle disait sans même y penser. Le respect, le sérieux et la sympathie qu’on lui avait appris et qu’elle avait toujours affectionnée. Mais ce n’était pas ses réellement volontés actuelles. En quoi connaître une fille qui l’attaquait était intéressant ?! En quoi faire la paix était primordiale alors qu’il suffisait de s’enfuir par le portail ? Ces phrases n’avaient pas de sens. Alors, Ima ne les écouta pas, rien qu’à son ton et à son regard elle avait compris que ces paroles n’étaient pas franches. La jeune femme exilée de la terre des morts ouvrit alors ses lèvres. Ne croyez pas qu’elle était totalement à côté de la plaque. Elle ne répondait certes pas aux questions de la shinigami, mais à son regard. « Pourquoi ? » Son regard était fatigué. Ses iris perdaient leurs lueurs. Ses prunelles avaient un air grave. Ses pupilles étaient mortes… « Pourquoi croix-tu que ce combat est une fatalité ? Pourquoi t’efforces-tu de croire que ton corps est épuisé ? » De l’étonnement se fît voir au creux de ses iris. Ima ne laissa pas cette étincelle disparaître et la rage l’anima. « Tu peux te relever, tu peux combattre ! Qu’est ce que tu risques ?! Tes amis sont à l’abri ! Il n’y a que toi et moi ! Tu es venue sur un champ de bataille sans croire en ta propre force. Tu agis comme si tu te trouvais faible ! Tu… tu n’es seulement pas capable de croire en toi ! » Ima baissa les yeux vers le sol, outrée. Elle tenta de contenir un excès de rage puis releva un regard empli de mépris. « Vas-y pars, rentres dans ton petit paradis et respires, avances le plus longtemps que tu peux en te persuadant que tu vis. Mais au fond de toi, tu le sais et cette pensée te suivra, tu ne vis pas…» La durée du sort expira. Ima ne réagit qu’au bout de quelques secondes. Elle saisît son zampakuto et se releva. Alors, elle tourna le dos à cette femme, marchant vers l’avant. Tant de violence ne semblait pas justifier. Cette femme ne l’avait même pas blessée et avait même tenté une approche. Pourtant la rage avait éclaté. Pardonnez-lui, Ima n’avait simplement pas pu rester calme face à un regard aussi lamentable… Spoiler:

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Rukia
Shinigami de la 13ème division / Ice Cream

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Sujet: Re: Massacre sur la balançoire. Mer 22 Déc - 22:47

Mon sort avait fonctionné. L’inconnue s’était laissée chuter au sol et retomba mollement sur ses jambes. Elle restait bloquée par mon Bakudô, mais je me doutais bien qu’elle aurait pu se libérer d’un mouvement. Pourtant, elle resta inébranlable, à écouter mes mots sans aucune conviction. Elle regardait fixement mes yeux, et je me sentis mal, au point de détourner le regard vers ma blessure, au flanc. C’est alors qu’elle répondit. Mais pas comme je m’y attendais. « Pourquoi ? » Mes yeux s’écarquillèrent en entendant ces deux syllabes. Deux syllabes, ça peut paraître futile, mais quand elles sont prononcées dans cet ordre, dans ce mot, par cette intonation, cela fait toute la différence. Le pourquoi, l’interrogation la plus dérangeante, celle à laquelle on e veut pas répondre. Je ne pus répondre sans que mon interlocutrice n’enchaîne avec vigueur. « Pourquoi croix-tu que ce combat est une fatalité ? Pourquoi t’efforces-tu de croire que ton corps est épuisé ? » Deux fois encore, elle me demanda pourquoi. Pourquoi est-ce que je refusais de me battre. Elle avait visé juste, mon corps n’était pas la seule raison de mon semi-abandon. Cette femme m’avait cernée simplement en entendant mes mots et ma voix. Elle devait avoir une grande expérience dans le mental humain pour avoir réussi à me mettre à nu. Ces deux phrases qu’elle prononça, déclenchèrent une réaction dans mon cerveau, qui me fit bouger un doigt. Je ne savais pas pourquoi, mais ces sons résonnèrent en moi, tels une pierre jetée sur mon crâne. Elle tentait de me faire réagir, de me faire agir. De me réveiller. De me sortir de mes illusions, de ma fausse assurance et de mes peurs. En clair, c’était ça. « Tu peux te relever, tu peux combattre ! Qu’est ce que tu risques ?! Tes amis sont à l’abri ! Il n’y a que toi et moi ! Tu es venue sur un champ de bataille sans croire en ta propre force. Tu agis comme si tu te trouvais faible ! Tu… tu n’es seulement pas capable de croire en toi ! » Bam. Voilà de nouveau des mots qui deviennent des claques au contact des tympans. Mes yeux grands ouverts sur cette bouche impartiale, mes yeux rivés sur ce regard pénétrant, les accusations qu’on me jetait murissaient à vitesse grand V dans mon cerveau. Si mon esprit réagissait ainsi, c’était bel et bien parce que cette inconnue avait touché aux points sensibles. Je savais bien que la confiance est l’élément qui m’a toujours fait vaciller. Le doute, l’angoisse, la confiance en moi… Serait-ce la peur pour ma propre vie ? Non, c’était simplement comme elle le disait. Une simple face voilée afin de se rendre la vie plus facile. Comme un réflexe en réponse à ces mots forts, mon corps décida de passer de l’accroupit au debout, sans que mon esprit y ai vraiment songé. « Vas-y pars, rentres dans ton petit paradis et respires, avances le plus longtemps que tu peux en te persuadant que tu vis. Mais au fond de toi, tu le sais et cette pensée te suivra, tu ne vis pas…» Regard méprisant de sa part. Mots crachés comme à quelqu’un que l’on déteste. Quelle sensation étrange que de se sentir repousser ainsi, simplement pour avoir été quelqu’un d’autre que ce que l’on est vraiment. Je me sentis coupable, et un tremblement passager me remua. Je ne pouvais détacher mes yeux de cette femme, cette personne qui venait, en l’espace de quelques minutes, de réveiller en moi une culpabilité à mon propre égard. Je me devais de changer. De prendre confiance. Elle partit. Sans un autre mot, sans un autre regard. Rien qu’un souvenir qui laissera des traces dans mon esprit. Car, oui, j’avais l’intention de prendre confiance en moi. De la retrouver. Et de lui monter que je suis capable d’évoluer. Et enfin, nous pourrons avoir le combat qu’elle voulait tant, et qu’au fond de moi, j’avais aussi désiré… Spoiler:

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