Infiltration et résolution innattendue...

La guerre a fait des ravages dans les quartiers du rukongaï ces dernières semaines. Mais bizarrement, la mort et la sauvagerie n'ont existé qu'en périphérie. Aucune approche n'a été faite près des murs du seireitei. Jusqu'à aujourd'hui ! Nous nous trouvons dans le premier quartier du rukongai ouest où la vie y est encore calme malgré les nouvelles des districts frontaliers. La foule s'amasse devant les échoppes aux multiples couleurs. Le ciel est bleu et les oiseaux chantent. Rien ne laisse présager le nouvel acte de mort qui s'apprête à être jouer ici...

Un portail blanc aux colonnades dorées et au cadre d'argent vient de se former au milieu de la rue marchande. De cette lumière blanche, cinq personnes en sortent en rang serré. Les trois personnes du centre sont vêtues de longues capes d'un beige claire qui les masquent de la tête aux pieds. Sur les extrémités par contre, une fille est présente comme un garde du corps...

A droite, il s'agit d'une envahisseuse déjà connue sous le nom de Mizuumi Kurenai. Une élégante jeune femme à la tenue de ninja d'un bleu saphir et à la moitié du visage masqué par un voile. Ses ongles ont été remplacés par des lames rétractiles. Elle s'avance sereine en compagnie de ses alliés sans s'attarder sur les âmes du rukongai qui ne faisaient que fuir en la reconnaissant à l'aide des rumeurs. Quand à l'autre femme à l'extrémité gauche, celle-ci est ravissante, portant une longue robe émeraude. Ses cheveux sont d'un vert éclatant comme ses yeux mais le détail étonnant est la forme de ses pupilles qui rappellent celles d'un serpent. Quel peut bien être son pouvoir, si pouvoir elle possède?

Enfin bref, le groupe hétéroclite semble continuer son avancée dans la rue sans tuer personne, ne faisant que dégager les trainards de leur route. Leur objectif est donc directement le seireitei et qui plus est, en premier lieu, la porte ouest gardée par Jidanbô. Celui-ci ne tarde pas d'ailleurs à se montrer en même temps que la muraille de seki. Hache en main, le voici qui adresse la paroles aux intrus :

– Vous n'êtes pas autorisé à entrer. Si vous voulez forcer le passage, que votre chef se présente pour me combattre et perdre!

Mizuumi s'avance alors, effectuant quelques exercices pour détendre ses muscles tandis que Jidanbô fait tournoyer ses haches dans les airs. Puis, celle-ci s'abattent alors sur Mizuumi qui déjà disparais du point d'impact des haches facilement. Celle-ci grimpe alors sur le bras droit du géant pour commencer à le gravir en courant. Avec son élan, elle se propulse vers la joue droite du gardien qui reçoit sans sommation un coup de pied retourné de la jeune fille. Mais continuant sur sa lancée, Mizuumi se rattrape au menton de Jidanbô et écrase son nez d'un coup de coude foudroyant qui fait gicler le sang du garde hors de ses fosses nasales... Le gardien de la porte s'effondre alors inconscient contre la muraille, le visage en sang tandis que son adversaire se rétablit magistralement à coté de ses compagnons qui reprennent leur marche lente...

L'un des trois hommes vêtus d'une cape, l'un d'eux se retire du groupe pour venir soulever la porte. Il semble posséder une force brute remarquable car il ne bronche nullement et ne semble pas souffrir de problème pour la soulever, permettant ainsi à ses compagnons d'entrer au sein du seireitei. Lorsque ce fut fait, il laisse retomber la porte bruyamment et s'avance en leur compagnie dans les ruelles du seireitei...La direction? Ils sembleraient qu'ils se dirigent du coté des quartiers de la douzième et neuvième division en éliminant les shinigamis étonnés de leur présence qu'ils rencontrent très facilement...

Laisserez-vous ces envahisseurs voyager librement?

Personne ne semble les arrêter. Le petit groupe s'avance de plus en plus loin dans le seireitei. Au début, il y eu un semblant de résistance des gardes mais ceux-ci ont vite été balayé. Et désormais, les quintuplés s'avancent à leur aise dans les ruelles du gotei. Ils n'échangent aucun mot, ne se regarde même pas. On peut ressentir l'entrainement à agir ensemble resurgir dans leurs gestes minutieusement répétés. Ce groupe est de loin le plus puissant formé jusqu'à maintenant, mais à quel point?

Un calme morbide règne dans le royaume des dieux de la mort. Étrange ironie n'est-il pas? Enfin bref, vous comprenez que leur marche ne subit plus aucun ralentissement. Vous vous êtes vidé pour envoyer vos troupes au sein de la Dimension Royale mais vous avez délaissé très nettement vos propres défenses qui ne peuvent contenir cette marche incessante. La ville de Karakura, le peu qu'il en restait du moins, est à présent ruine et mort parmi les survivants mais vous y avez envoyé des troupes qui sont désormais coincées là-bas. Doucement, vous comprenez la stratégie mise en place jusqu'à maintenant. Les attaques précédentes n'étaient que diversion pour tester vos forces et faiblesses et à présent, on vous les exploite sans honte.

Le groupe des cinq se détourne finalement du chemin de la neuvième division pour avancer sur la douzième. Dès leur destination finale repérée, ceux-ci accélère le pas tandis que Mizuumi Kurenai passe en tête du groupe. Les envahisseurs peuvent jouir de la vue des hautes tours des laboratoires, cible qui va devenir primordiale dans leur attaque peut-être. Et ce n'est que lorsque le mur d'enceinte des quartiers de la douzième se présente à moins de cinquante mètre d'eux que Mizuumi lève sa main droite pour signaler un arrêt et se retournant ensuite, elle traverser la ligne du groupe pour ouvrir un passage blanc derrière eux où doucement, une armée entière en ressort d'envahisseurs si bien connus mais ceux-ci semblent plus fort et mieux organisés.

Du groupe des encapuchonnés, l'homme qui a ouvert la porte quelques temps plus tôt se détache du rang de tête des « dirigeants » pour approcher des portes de la division qui de deux coups de poings bien placé de ses deux mains défonce la porte sans grandes difficultés. Mais aucune ovation ne vint de l'armée entière, un silence complet y réside toujours tandis que celle-ci s'enfonce dans les quartiers de la douzième division...

→ La suite sera postée dans les quartiers de la douzième division si aucune résistance n'apparait.
→ Les envahisseurs composant l'armée sont de lvl 5 et possèdent une grande résistance physique.
→ Leurs chefs sont d'un level inconnu pour l'instant mais semblent très fort et très dangereux, méfiez-vous !

Un bruit atroce et répétitif vibrait dans l’enceinte du Seireitei. La fameuse alarme aux intrus sonnait de nouveau, aussi énervante qu’inquiétante. La surprise et l’adrénaline saisirent les shinigamis qui n’avaient plus été habitués à tant d’agitation depuis la surprenante arrivée du rouquin. Et, aujourd’hui, ils avaient le pressentiment que les rencontres qu’ils allaient faire n’annonçaient rien de bon.
Jibandô était tombé sans que quiconque réagisse. Le mur protecteur avait céder sans que la Soul Society ne prenne conscience de la menace qui grandissait en ces lieux…

Ukitake Juushiro, sortit rapidement de son bureau et s’agita dans tout les sens pour rassembler ses shinigamis et trouver des solutions. Ils finir par se rassembler dans la pièce principale de la 13ème division et le silence se répandit, pesant lourdement sur les épaules du capitaine aux cheveux blancs. Ce dernier termina un énième tour sur lui-même et planta ses yeux sur ses subordonnés. Les sourcils froncés, un soupire s’échappa de ses lèvres.

La Soul Society s’était précipité. Elle avait commis une erreur. Aizen n’était pas la seule menace en ces mondes ! Et, à présent il était trop tard pour récupérer cette erreur de jugement. La force militaire des shinigamis était partie à la Dimension Royale et seuls quelques capitaines et lieutenants étaient restés. Mais, à eux seuls, sans même l’aide habituel des vizards dans le monde réel, ils étaient incapables de retenir les envahisseurs. Ils les avaient stoppés maintes fois, mais à chaque fois, ils revenaient, avec d’avantage de puissance.
Ukitake hésitait dans ses gestes et savait que cette bataille serait primordiale. Si on ne les exterminait pas maintenant, ils deviendraient incontrôlables.

Finalement, Ukitake décida de partir sur le terrain de combat. Il donna quelques ordres à ses subordonnés concernant la tactique à aborder. Il faillait rester méfiants et ne surtout pas sous-estimer la force de l’adversaire.
Il forma plusieurs groupes qui devaient arriver à différents moments et à différents endroits. Il désigna un chef dans chaque équipe et dessina un plan invisible pour leur montrer comment il comptait encercler l’ennemi.
Il se hâta alors de partir, sachant que chaque seconde était comptée.
Sur le chemin, il envoya plusieurs papillons de l’enfer aux autres divisions pour les tenir au courant de ses actions et surtout presser la 4ème division de venir soigner les futurs blessés.

Ukitake arriva enfin sur les lieux et fut déconcerté par le nombre d’ennemis, ce n’était pas un groupe mais une armée entière. Ne se laissant pas submerger par la surprise, il lança les premiers signes aux équipes qu’il avait constituées et les shakka hô fusèrent.
En arrière, Ukitake tentait d’analyser la situation et de repérer le dirigeant du groupe. Il l’a repéra aisément grâce à la couleur bleuté qu’elle portait. Il l’a vît donner certains ordres et diriger le combat. Il devait s’occuper d’elle pour déstabilisera l’armée. Personne d’autre que lui ne pouvait le faire, ses plus puissants officiers étaient déjà sur le front du Rukongai et les autres divisions étaient toujours absentes.
Pour une fois, Ukitake laissa de côté sa gentillesse et son respect, pour les remplacer par la surprise d’une attaque. Ils feraient les présentations plus tard.
Il monta discrètement en hauteur, se servant des bâtiments pour se dissimuler, et une fois au dessus de son adversaire, il prononça ces mots :

“Bakudo no rokuju ni : Hyappa Rankan.”

Cent énormes bâtons bleus apparurent dans les mains d’Ukitake. Il les lança une à une, telles des fléchettes sur celle qu’ils appelaient Kurenai. La cible bougea et les coups d’Ukitake suivirent son mouvement, jusqu’à ce que les 100 tirs soient écoulés.

Le sort de la Soul Society était entre leurs mains…

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L'audience était levée. L'alerte était sonné. Le claquement faisant échos dans tout le Goteï 13, c'était la catastrophe. Jidanbô était tombé, rien ne semblait pouvoir arrêter cette nouvelle vague d'envahisseurs. Le rukongai était aux prises de ces êtres incroyables, et maintenant, c'était le tour du Seireitei. Kyôraku faussa compagnie au renard, pestant de ne pas avoir pu en apprendre d'avantage sur son homologue. Les capitaines se séparèrent. Chacun devait rassembler ses unités, pour ensuite rejoindre les lieux d'attaques. Des morts, du sang, de la douleur se profilaient à l'horizon. La guerre était bel et bien enclenchée, suite à la l'insouciance — ou plutôt l'acte voulu — d'Aizen. Cet enfant. Cet idiot. Il était rare que Kyôraku s'emporte, mais dans des moments cruciaux, il devait laissé sa sérénité de côté pour attaquer mentalement ses problèmes. Et les problématiques personnes qui enlaidissait sa vie. Il souffla, sortant du quartier de la première division.
Quel toupet, tout de même, de venir fendre la porte Ouest et s'infiltrer dans un coeur puissant. Sûrement que l'ennemi serait tout aussi puissant. Shunsui courait à toute allure, sautant comme jamais. Le souffle court, une main sur son chapeau, ses pas rapides se répercutaient sur les tuiles des parapets de la labyrinthique architecture. Il se dirigeait vers sa division.
Il pénétra sans qu'il ne rencontre un seul contrôle d'identités. Il fronça les sourcils. C'était une indulgence grave. Mais il laisserait passer... Il laissait toujours passer. Il fit coulisser les portes de son bureau, s'engouffra dans la pièce et récolta une coupe de saké, qu'il arrosa de son liquide caché. Il porta le nectar divin à ses lèvres. Il sourit béatement. Il rangea sa bouteille. Il se mit en quête de sa vice-présidente.
Nanao-chan, comme toujours, organisait déjà les défenses. Elle était utile. Très utile. Si il aurait le temps, Kyôraku tenterait de l'embrasser. Malgré la panique avisée, Kyôraku s'approcha tranquillement, reprenant par le fait même son souffle. Nanao-chan lui expliqua les derniers événements.

Étant habituellement solitaire, il ne prit pas la peine de s'empêtrer de shinigamis. Il préférait évaluer la situation, seul. Il s'élança vers le lieu visé. Apparemment, l'ennemi avançait dangereusement vers la douzième — si les labos de Kurotsuchi-kun était un tantinet brisés, il piquerait une crise noire digne de son nom — après avoir changé d'objectif : la neuvième fut épargnée de peu. Selon les dernières informations, Juushiro était déjà sur les lieux. Comme toujours, son vieil ami était premier et usait d'une stratégie efficace. Enfin, sûrement, selon son habitude. Cela avait toujours été ainsi. Kyôraku était le corps, la force ; Juushiro la tête, l'esprit. Kyôraku, malgré les circonstances, était heureux d'avoir une nouvelle fois accès au soutien de son ami pour combattre.
Déjà, plusieurs reaitsus s'allumèrent dans l'esprit du capitaine. Kyôraku ne sourcilla pas, ce n'était pas dans son habitude, mais il resta stupéfait de ce déploiement. Un portail avait donc été ouvert dans ce monde. Et selon le déroulement des événements, les envahisseurs connaissaient l'endroit, où l'avaient étudiés. C'était inquiétant. Ils pouvaient ouvrir des centaines de portails où qu'ils le voulaient, tandis que la Soul-Society se contentait de quelques portails de temps en temps... Kurotsuchi serait content d'avoir une enquête sur ce fait. Kyôraku le proposerait à Yama-jii.

Il sauta un nouveau parapet. Restant tout de même discret, il apercevait maintenant les troupes ennemies. Connaissant bien le reaitsu de son vieil ami, il n'eut pas de mal à le repérer et comprendre ce qu'il ferait. Il sentait également des alliés shinigamis se rapprocher. Une offensive en embuscade, un plan digne du capitaine de la treizième. Kyôraku se prépara. Il devina bien sûr que Juushiro le sentait, lui aussi.
Tout se passa très vite. Les shinigamis de Juushiro envoyèrent une première vague de shakka hô, et son vieil ami invoqua les cents piliers, le Hyappa Rankan. Il les envoya vers une envahisseur qui semblait teinter de bleu. Ce devait être la chef. Kyôraku faisait confiance à son ami. Il s'élança, à son tour. Son ami était expert kido, lui, Kyôraku, gagnait sa force dans le hôho et le zanjutsu, bien qu'il se débrouillait en kido.
Il sauta sur le parapet, puis se propulsa d'un shunpô, pour passer le gros de l'armée. Le combat était engagé. Mais la souplesse du grand capitaine et sa rapidité lui permit de passer sans que nul n'est l'audace — ou la conscience — de lever son arme contre lui.
Les piliers de reaitsu poursuivait toujours la cible. Mizuumi Kurenai dansait, sous l'influence du tir continu de Juushiro. Entre deux pilier, Kyôraku, rapidement, décida d'agir.

La capuche bleue évitait un second pilier. Mais son oeil capta sûrement Kyôraku, qui passait, à ses côtés, nonchalamment. Et il capta sûrement aussi le wakisashi de ce-dernier qui retournait dans son lit, dans son fourreau. Puis, de nouveaux piliers fusèrent, comme pour combler cette fraction de seconde, et Kyôraku disparut, s'accordant parfaitement avec l'attaque de son ami. Il le retrouva à sa position, alors que Juushiro terminait son tir nourri. La capuche bleue devait sûrement se demander ce qu'avait fait Kyôraku. Il venait d'user du senka, une technique encore plus rapide que le shunpô et qui permettait, suite à un fort pouvoir de rotation, à trancher le Hakusui et le Saketsu de l'adversaire d'un seul coup. De plus, Kyôraku avait usé de son plus petit zanpakutoh, son plus rapide, son wakisashi, et le coup avait été remarquablement invisible — enfin, sûrement. Et étrangement, les dégâts ne devraient se faire ressentir que... là.
Le coup s'était inséré entre deux vagues de piliers. Ensemble, les partenaires devaient avoir causés de sérieux dégâts.

« Yo, Juushiro ! Comment va mon vieux ? Dit, après, ça te dirait d'aller prendre un verre ? Mmmh, on pourrait amener Yinoa, si tu veux... »

Pour savoir comment discuter de rien et de tout en plein combat, en plein rush d'adrénaline, demandez à Shunsui.
Le capitaine, d'un oeil égal à son vieil ami, scrutait la masse étrangère et gardait tout ses sens à l'affût. Il dégaina lentement ses deux zanpakutohs... Pas le temps de « jouer » avec eux, trop de risques. Il savait qu'ils ne voulaient pas plaisanter. Kyôraku laissa planer son regard neutre...
Ensemble, Shunsui et Ukitake formait un duo imprenable et quasi-invincible. Leurs points forts et faibles s'emboîtaient, et instinctivement, ils savaient comment agir en fonction de l'autre. Oui, vraiment, si ces envahisseurs pensaient prendre la Soul-Society par la force et sans résistant, c'est qu'ils ne connaissaient pas les capitaines qui régnaient en maître ici... Le comble serait que Yama-jii lève son vieux postérieur et vienne se dérider un peu ici... Et que Unohana — la magnifique Unohana — apparaît également, pour prêter ses pouvoirs qui peuvent être plutôt offensifs. Alors, certes, le quatuor légendaire formé, ces envahisseurs ne feront pas long feu ! Haha, feu, jeu de mots avec Yama-jii, haha... Kyôraku toussota dans sa main. Non, mauvais jeu de mots...

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L'alerte avait été annoncée au loin. Yamamoto ne sourcilla pas une seule seconde devant l'ampleur de la situation qui pourtant était très allarmante. Comprenant que la défense du Goteï 13 était déjà en place lorsqu'il ressentit le reiatsu de ses deux élèves, et celui des shinigamis sur place sous le commandement de Juushiro, le vieux Yama-san commença à canaliser son énergie d'une manière imperceptible. L'ennemi était aux portes de la 12ème Division de Protection et semblait avoir plus d'un tour dans son sac... Les envahisseurs allaient devoir se heurter à deux des plus puissants shinigamis de la Soul Society, et en même temps... Le chef des envahisseurs, apparemment habillée de bleu, semblait-être l'un des plus fort du groupe. De ce que le rapport indiquait, elle n'avait rien d'extraordinaire et n'était pas vraiment à la mesure du pouvoir de Ryuujin Jakka. Cependant, les envahisseurs formaient un tout et semblaient biens organisés. Après avoir mûrement réfléchi la question... Yamamoto décida de partir soutenir les deux seuls défenseurs présents sur les lieux lors de l'agression. Et puis de toutes façons, il était intolérable que l'on puisse s'en prendre directement à la Soul Society sans en payer le prix fort ! Le lieutenant de Yamamoto, lui, restera en retrait. Non pas par lâcheté mais parce qu'Il y avait tant d 'autres choses à gérer en même temps, un vrai casse-tête...

Yamamoto revêtit alors son haori démesuré, puis empoigna son bâton pour finalement cogner son extrémité inférieure sur le sol. Témoignage solennelle de ses décisions futures... Il annonça juste après ses directives pour la résistance : deux groupes de shinigamis devaient s'enfouir dans les profondeurs des égouts pour ne pas se faire repérer. Ils auront pour tâche de bloquer l'éventuelle retraite des envahisseurs pour éviter qu'ils aillent formuler leur rapport à Aizen. Ils se positionneront à des points stratégiques du Seireitei dans la plus grande discrétion. Ses ordres passaient, Yamamoto commença à marcher vers l'endroit où les hostilités étaient en train de se dérouler. Il ressentit le pouvoir de ses élèves à peine dévoilés... Le combat commençait donc tout juste et il y avait fort à parier qu'ils allaient très vite dévoiler toute leur puissance. Yamamoto pressa son allure, filant de toitures en toitures lointaines. Dès son arrivée, Yamamoto observa rapidement les deux capitaines, ils semblaient prêts à en découdre et s'était rassurant. Le vieux n'était plus qu'à une trentaine de mètres de ses élèves à présent. Il se devait d'agir mais par étape. La première : camoufler son énergie spirituelle avec soin. En effet, il fallait absolument induire ses adversaires en erreur pour mieux les surprendre. Si jamais les ennemis s'attaquaient éventuellement au Capitaine Commandant, il y avait fort à parier qu'ils ne fassent pas long feu ! Deuxième étape : se placer idéalement à bonne distance des envahisseurs et de préférence, derrière eux. Une fois encerclé, l'ennemi devenait une proie facile à combattre...

Aucun traits de son visage, ne trahissait ses pensées ou même sa stratégie... comme d'habitude. Fort heureusement, les capitaines se connaissaient et savaient que Yamamoto réagirait en fonction de leurs assauts. Les yeux fermés, il se mit à sonder ses adversaires... Il était à la recherche du plus potentiellement dangereux. S'il le fallait, Yamamoto isolerait le plus puissant du groupe pour permettre aux capitaines de se battre sereinement contre les autres envahisseurs, qui de toutes évidences, sont biens moins forts. Une seule question demeurait bien présente dans l'esprit du vieux sage : pourquoi rien n'avait était fait plus tôt pour éradiquer cette invasion... ?

Leur capitaine était parti avec sa petite compagne de toujours, pensant que la Dimension Royale serait un lieu de grand amusement. Mais depuis que Zaraki Kenpachi avait été envoyé là-bas, Ikkaku et Yumichika s’embêtaient un petit peu. Ils n’avaient pas grand-chose à faire et même s’ils avaient l’occasion parfois de faire des duels particulièrement intéressants, ils regrettaient tous deux de ne pas avoir d’adversaire à porter de main. Quelques jours plus tôt il y avait eu des envahisseurs au Rukongai. De drôles de bonhommes mais qui, franchement, n’avaient eu qu’un goût de hors-d’œuvre. Et le plat de résistance n’avait jamais montré le bout de son nez…
Alors que les deux sièges de la onzième division partageaient tranquillement une bouteille de saké, pensant qu’il serait peut-être temps d’organiser une petite soirée avec certains vice-capitaines, l’alarme du Sereitei se déclencha, bourdonnant aux oreilles de Madarame qui afficha un grand sourire. Cette « douce mélodie » ne signifiait qu’une chose ! Ils allaient enfin s’éclater !

S’élançant à grandes enjambées, le troisième siège, suivit de près par son ami de toujours parcourrait à une vitesse folle les allées du Sereitei, cherchant à trouver le lieu des combats. Bon… Ce n’était pas très difficile, le boucan que faisaient les « personnes » ayant pénétré par effraction et qui n’étaient pas très discrètes parvenant aux oreilles du ~~chauve~~ shinigami au crâne rasé. Sur le chemin, ils reçurent un papillon de l’Enfer provenant du capitaine de la treizième division en personne. Celui-ci déclara dans le message arriver prochainement sur les lieux et demander par ailleurs le soutien des autres divisions. Jetant un œil à Yumichika afin d’avoir son avis, Ikkaku fit un signe de tête puis se re-concentra sur sa course. ils n’eurent même pas besoin de parler et accélérèrent tous deux, bien décidés à ne pas être les derniers à arriver sur place.

Et enfin ils arrivèrent sur place.
Non loin, le capitaine Kyôraku s’était joint au capitaine Ukitake. En passant, les deux membres de la onzième avaient également aperçu des shinigami planqués en embuscade. Tchh, technique de lâches ça !
Ikkaku n’avait aucunement l’intention de faire honte à son image et à celle de sa division. Un combat, ça se faisait sans prendre de gants. La force physique était la seule vraie puissance qu’il fallait engager dans un combat…
Le crâne brillant de milles feux, un sourire sur les lèvres, le shinigami était heureux. Il allait pouvoir cogner sans retenu, il allait pouvoir se livrer corps et âmes dans la bataille.

« Hoy ! Yumichika ! Celui qui en tue le moins paie un coup à l’autre ! »

Et sans perdre une seconde, il se jeta dans la mêlée, le zanpakutô dans la main droite, le fourreau dans la main gauche lui permettant de parer certaines attaques. Il offrit un spectacle où le sang et les membres découpés étaient les principaux acteurs, donnant la réplique à la mort qui avait son propre rôle. La joie se reflétaient dans les yeux d’Ikkaku, ravie de voir que cette fois-ci, les envahisseurs étaient venus plus nombreux.

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Gauche. Droite. tout droit. Encore tout droit. puis à gauche et encore une fois à droite. Je détestais les couloirs du Seireitei. Blancs, sans le moindre panneau indicateur ni le moindre signe distinctif, c'était juste impossible de se repérer. Je levais les yeux, tentant de me repérer par rapport à la tour blanche qui surplombait le Seireitei. Je n'avais pas beaucoup de temps.

-Ho et puis m...

Je bondissais sur le mur puis passais de toit en toit, profitant de la hauteur pour repérer l'endroit ou j'avais été envoyé. A en croire la poussière qui se soulevait quelques centaines de mètres plus loin, c'était par là que je trouverais le plus de distraction. Je m'arrêtais un instant, posant un genou à terre et étendant ma perception du reiatsu, afin de confirmer. Je n'eus pas à attendre longtemps. De gigantesques niveaux de puissance spirituelle étaient concentrés là où je me dirigeais. En fait, parmi les shinigamis présents, j'allais certainement être le plus faible. Mais j'aurais face à moi une masse d'adversaire contre qui passer ma colère... Poussant un soupir, je me relevais et repartais vers le point chaud du moment.

**********************

Entendre parler d'une invasion,d 'une attaque, c'est une chose. la voir de ses propres yeux, être sur le théâtre d'opération, c'est autre chose. La présence d'envahisseurs avait quelque chose d'impressionnant. Des hommes et des femmes qui semblaient décidés à mener la guerre et à faire du Seireitei un désert de cendres. Certains étaient armés, d'autres non. Mais une chose était sure, il y avait de quoi se casser les dents. Un groupe se distinguait largement au sein des attaquants, tant par leur mise que par la puissance qu'ils dégageaient. Ceux-là même que fixaient mon capitaine et son acolyte de toujours, le capitaine de la 13eme division. Ses longs cheveux blancs ressemblaient au mien, mais c'était bien là le seul point communs que nous puissions avoir. Lui souffrant et gentil au possible, moi débordant de vitalité et cynique à l'extrême. Les autres shinigamis présents sur place avaient à leur tête deux hommes connus à travers le Seireitei, les inséparables 3eme et 5eme siège de la 11eme division. Je poussais intérieurement un soupir de soulagement en constatant l'absence de leur capitaine. Au moins limitait-on le risque de "feu allié"...

Je slalomais rapidement entre les escouades de shinigamis qui attendaient, zanpakutoh sorti; apparemment la situation était un statu quo. Les envahisseurs avaient avancé, et avaient été stoppé par l'apparition de 3 capitaines et 2 des plus puissants gradés du Gotei 13. Je posais "pied à terre" quelques pas derrière mon capitaine.

-Capitaine Kyoraku, shinigami Andreijz Chiewakzesky de la 8eme division au rapport. Le lieutenant Ise Nanao m'envoie pour, je cite" "surveiller et aider ce fainéant de capitaine qui doit surement regretter d'avoir à travailler au lieu de boire et dormir".

Je souriais en coin en imaginant l'effet que devait avoir les paroles de sa lieutenante. Même si leur relation était source de nombreuses rumeurs au sein de l'académie, ca fait autre chose de s'entendre dire ça devant ses collègues capitaines, sans doute. Mais je n'attendais pas de réaction de la part de mon capitaine, qui savait être bien plus concentré qu'il n'en avait l'air habituellement.

J'avais rempli mon devoir, maintenant il était temps de passer au plaisir! Reculant de quelque spas, je me joignais à un groupe de shinigamis en train de charger dans les envahisseurs. Je me plaçais au milieu et plongeais dans la mêlée, profitant de la pagaille qu'ils créaient pour choisir un adversaire. Une main sur le fourreau, l'autre sur la poignée, je passais sous le bras du géant qui se tenait devant moi, tirant mon trancheur d'âmes en un mouvement, frappant l'envahisseur qui s'était concentré sur mon gigantesque compagnon. une goutte d'eau dans la mer...

********************

Cling!

Je m'étais peut-être emballé, là. J'avais profité de la surprise pour me choisir un adversaire, mais qui aurait pensé que les envahisseurs seraient aussi puissant? J'avais réussi à porter le premier coup à mon adversaire lors de la charge, mais depuis, je galérais commec'était pas possible, malgré l'aide que des collègues shinigamis apportaient, bien involontairement j'en étais sûr. Je passais d'un appui sur l'autre, gauche, droite, pour déstabiliser celui que j'affrontais. J'en profitais pour le détailler. Plus grand et plus carré que moi, des cheveux rouges avec une queue de cheval, et un regard absent au possible. A en juger par l'odeur et par l'urne en terre cuite qui pendait à ses côtés, ce mec là était totalement ivre, et il tenait tête à trois shinigamis après en avoir envoyé deux au tapis...

Je sentais un frisson me parcourir la nuque. J'allais être mis hors service à peine entré dans la 8ème division? Mon ambition, mes aspirations allaient être mises à mal par un envahisseur ivrogne?

-Psiakrew nie!

D'une injonction, j'ordonnais à mes deux "partenaires" de le prendre en tenaille pendant que je l'accaparais au centre. Levant mon sabre bien haut, je m'élançais, noyant mon adversaire sous un déluge de coup, l'obligeant à se concentrer sur moi. La lame de mon zanpakutoh n'était plus qu'un éclair blanc, mes pupilles dorées accaparaient les siennes, multipliant les attaques vicieuses ou violentes. J'avais réussi, toute son attention était tournée vers moi. Et un sentiment de joie malsaine et d'insouciance montait en moi alors que je laissais libre cours à ma sauvagerie. Je voyais mon adversaire parer mes coups ou les éviter d'un mouvement de tête, mais qu'importe. Je lançais ma jambe dans ses côtes, savourant le rictus de douleur qui se peignait sur son visage alors que je frappais encore et toujours, tourbillon de violence. Un sourire carnassier se dessinait sur mon visage. La surprise envahit bientôt le sien quand les lames de mes deux compagnons s'enfoncèrent dans ses côtes. Ils les avait oubliés,et c'était bien ce sur quoi je comptais. L'odeur métallique du sang parvenait à mes narines, et je m'autorisais à souffler doucement lorsque l'impensable se produisit. Poussant un rugissement bestial, le géant face à moi envoya valser les deux shinigamis d'un mouvement de son arme, teintant sa lame de liquide carmin, et l'abattit sur moi avec une violence insoupçonnée.

-Bękart!!

Mes origines polonaises remontaient à vitesse grand V quand ma vie était en danger. Ma main tremblait sous le choc. Si je n'avais pas dévié le coup que l'envahisseur venait de me porter, la 8eme division serait déficitaire d'un shinigami supplémentaire. Le naginata de mon adversaire scintillait et décrivait des arcs de cercle mortels. Impossible d'entrer dans son périmètre, ce saligaud utilisait le manche pour se protéger de mes assauts et attaquais avec sa lame dés que je tentais de reprendre ma posture. Je saisissais la poignée de mon zanpakutoh à deux mains et le levai au niveau de ma tête, lame pointée vers le cœur de mon adversaire qui me tenait en joue avec son arme. Mes pupilles dorées fixées dans les siennes, j'avançais doucement la main le long de la lame, faisant glisser mon index et appréciant le contact avec le métal, de la tsuba à la pointe, que je quittais d'un mouvement sec, comme si j'ordonnais à ma lame d'attaquer de sa propre volonté...

-4eme technique du Hado, Byakurai!

La ligne blanche jaillit instantanément de la sphère de reiatsu qui s'était formée suite à l'incantation et transperça l'épaule de mon adversaire qui ne s'y attendait pas. Et je m'élançais d'un bond, profitant de sa surprise,de sa douleur et de son handicap pour frapper de bas en haut, faisant jaillir une arabesque écarlate dans le ciel de la Soul Society. Un de moins, même s'il avait été dur celui-ci. Petit à petit, l'oiseau fait son nid. les envahisseurs ne passeraient pas.

Spoiler:

La défense est finalement mise en place. Il aura fallut la destruction d'un quart de la douzième division pour faire réagir les dieux de la morts. Car suite à l'explosion de la porte principale, l'avant-garde de l'armée s'était engouffré de manière disciplinée pour détruire les bâtiments, ou plutôt les quartiers résidentielles de la division. La plupart des membres y demeurant n'était que les laborantins en pause et ceux-ci furent très vite massacrés Les envahisseurs entamèrent alors la destruction des bâtiments aidé de leur capitaine à la force colossale. D'un seul coup de point il détruisit une façade complète fragilisant ainsi les édifices qui ne tardèrent pas à s'écrouler après sa frappe. Et ainsi de suite, ils entamèrent la destruction des quartiers de la douzième division...

Au moment d'attaquer les laboratoires, la cavalerie du seireitei décidait finalement à faire son apparition. Le premier homme qui s'était alors présenté aux intrus fut l'un des plus prestigieux des capitaines des treize armées de la cour, Juushiro Ukitake alias le juu san ban tai taishô. Celui-ci décidait alors d'entamer les hostilités lui-même par un kido puissant sur l'armée surprise de cette arrivée. Beaucoup d'hommes de l'avant-garde tombèrent sous l'attaque mais la jeune mizuumi, cible première du kido réagissait rapidement en débutant une course folle dans les rues du seireitei. Repoussant de souplesse et d'agilité, elle commençait presque à voler vu ses sauts hauts et longs. Doucement, elle se rapprochait de l'homme aux cheveux blancs mais celui-ci fut rejoint par un autre capitaine qui savait se battre en osmose avec son collègue de la treizième. Le nouveau capitaine préféra combattre au cor à corps. Grossière erreur de se part!

Alors qu'il approchait de la jeune mizuumi, celle-ci se retourna et intercepta de ses ongles d'acier la lame du wakizashi qu'elle dévia de sa trajectoire d'un geste vif et précis. Le tir nourri des lances mauve reprit alors son cours et le capitaine de la huitième division se retira pour revenir au coté de son collègue qui finissait de lancer ses dernières lances.

Beaucoup de victimes étaient alors à déplorer sur les deux ou trois premières lignes de l'armée mais pourtant, le reste des envahisseurs n'en étaient nullement perturbés et à la place, ils continuaient de s'engouffrer dans la zone des laboratoires.

C'est à ce moment que l'un des sous-fifres d'un des capitaines décida d'agir et tua à l'aide d'autres membres de sa division un de ses ennemis blessé dont la lance d'énergie était encore présente dans son épaule gauche. Mais obnubilé par cet homme unique, il ne vit pas arriver cinq autres envahisseurs qui prirent une formation en pentagone pour empêcher toutes fuites. D'un seul ensemble, ils transpercèrent la taille du jeune shinigami qui en cracha son sang avant de s'écrouler au sol meurtri. Ses agresseurs, quand à eux, s'en retournèrent dans le corps de l'armée...

Mais, au moment où vous vous relanciez à l'attaque, voici que l'un des deux derniers hommes en cape brune vint se positionner devant son armée en retirant sa longue cape. Vous apercevez alors un homme assez fétiche, au crane brulé et dont le visage est couvert par un système rappelant ceux des masques à gaz modernes. Sorti de votre surprise, vous vous relancez à l'attaque mais alors que vous vous rapprochez, celui libère par son système respiratoire un immense nuage de gaz jaune qui semble extrêmement dangereux car vous voyez les corps de ses hommes à terre se décomposer à vu d'œil, un nuage extrêmement corrosif. Mais qui plus est, celui semble maintenant former un dôme autour des laboratoires et masquant ainsi l'armée à votre portée d'attaque. Vous entendez peu de temps après,le bruit caractéristique de bâtiments s'effondrant. La destruction des labos a donc bel et bien débuter.

Ainsi donc, vous voici devant un dôme épais d'un nuage extrêmement corrosif et opaque. Passer à travers serait un suicide pur et simple, il va vous falloir réfléchi à un moyen de percer ce nuage sans qu'il puisse se reformer. Comment allez-vous faire?

Rappel des forces en place :

→ Envahisseurs communs : lvl 5 expérimentés
→ Mizuumi Kurenai : lvl 6 - agile et rapide, très bonne technique de combat au corps à corps.
→ Reste des boss :lvl inconnus
→ Méfiez-vous du gaz libéré par l'un d'eux.

Il avait enfin réussit à pénétrer la bibliothèque de la Soul Society. Il le savait. Ici ce trouvait toute les connaissances qu’il ne possédait pas, des connaissances essentiel à son avenir. Sans elles, il serait toujours hanté par l’incertitude, le doute et la crainte. Imaginez seulement le malaise que peut ressentir un homme sans passé. Un homme qui ne connaitrait aucun de ses actes de plus de quatre ou cinq semaines. Imaginez seulement l’horreur, la torture d’un être incapable de savoir si les gens qu’il croise l’on déjà vu, apprécié, aimé, détesté, haïe. Il ne voulait plus vivre cet enfer de la supposition invérifiable, de la théorie infondé. Il avait besoin de preuves, de preuves concrètes et matérielles, qu’il pourrait sentir et toucher, qu’il pourrait voir et entendre pour avancer vers un avenir sans la peur du passé. Et c’était là, dans ce lieu gigantesque et pratiquement vide que se trouvait toutes ses espérances, seulement, il n’avait aucune idée de la façon de procédé.

Restant un moment sur place à observer le peu de monde qui travaillait sur quelques bureau, son regard fut attiré par un jeune homme qui semblait rechercher lui aussi quelque chose à partir d’un immense écran. La base de donné était là. Il lui suffisait d’observer la façon dont si prenait ce shinigami pour reproduire ses mouvements et en changer uniquement le motif de la recherche. Comprenant rapidement le système, Hisoka trouva un coin tranquille dans lequel il pouvait travailler sans être dérangé ni surpris et il entra les six lettres qui devaient déterminer ses plans à court terme.

« H-I-S-O-K-A… Enter ! »

Quarante-quatre. C’était le nombre de dossiers qui s’étaient affichés sur l’écran au moment où il avait validé son nom. Quarante quatre. Quarante quatre possibilités d’avoir ne serait-ce qu’un indice dans sa quête de vérité et d’identité. Si son enthousiasme se faisait ressentir sur plusieurs mètres autour de lui à voir autant de dossiers portant son nom, il désenchanta rapidement lorsque la première série lui donna des adresses de restaurant, le nom d’une vieille célébrité morte il y de cela plusieurs siècle, le nom d’un personnage de manga existant dans le monde réel. La deuxième et troisième série ne fut pas plus fructueuse et, après une bonne heure et demie de travail, il ne lui restait plus que trois dossiers inexplorés et quarante et un inutile. Le découragement se faisait sentir dans la posture sur son siège, dans le tremblement de ses mains au moment d’ouvrir un nouveau dossier et, quand ce fut fait, tout changea. Son dos se redressa, ses épaule s’élargir, son respiration se fit plus rapide et plus forte et son cœur frappait si fort contre sa poitrine que la petite bibliothécaire, qui longeait les rayons de livres comme un fantôme égaré, s’approcha de lui et de sa révélation.

« Accès refusé… »

« Bonjours jeune homme ! On dirait que l’objet de votre recherche vous fuit. »

« Oh… Bonjours… Oui. Mais je ne comprends pas. Pourquoi je ne peux pas avoir accès à ce dossier ? »

A vrai dire, Hisoka n’avait pas vraiment fait attention à la vielle dame. Il lui avait parlé comme il se serait parlé à lui-même. La surprise de se voir refuser l’accès à son identité l’avait laissé dans un état second. Plus rien n’existait à par lui, son ambition et l’accès refusé rouge qui clignotait sur son écran.

« Quand ce genre de chose arrive c’est que le Gotei 13 tient à garder secret certaines informations qui pourrait nuire à la sécurité de tous et…
Bonjours jeune homme, on dirait que l’objet de votre recherche vous fuit… »

Comme si le temps s’était suspendu pour aller au rebours de son cours normal, la vieille dame avait répété une nouvelle fois cette phrase. Si Hisoka n’y fit pas vraiment attention la première fois, il semblait que la bibliothécaire avait, tout comme lui, de violents troubles de la mémoire. S’il arrivait à poursuivre la conversation avec elle, il semblait qu’elle n’arrivait pas à garder sa mémoire pendant plus de trente secondes. Mais le plus étrange, c’était ses connaissances incroyablement étendu. Lorsqu’il lui avait demandé où se trouvait les informations qu’il désirait, elle avait été capable de lui répondre. Lorsqu’il voulait savoir comment accéder à ces archives classées secrètes, elle avait le pouvoir de lui répondre. Lorsqu’il l’implorait de lui expliquer pourquoi les trois derniers dossiers (parce qu’il avait bien essayé d’accéder au trois derniers sans succès) elle le rassurait de ses angoisses, mais, toujours, elle semblait découvrir le visage d’Hisoka pour la première fois.

« Bonjours jeune homme ! »

Étrangement, il avait pour cette pauvre femme la même affection que pour la jeune Kairi qu’il avait rencontré au Rukongai. Elles étaient capables toutes deux de lui faire oublier pour un temps sa peine et sa quête. Elles arrivaient à le détourner de ses angoisses. Si la première le faisait par le jeu, le vielle dame, Mona, d’après le badge attaché à sa poitrine, le faisait par son malheur plus horrible qu’Hisoka. Si lui était capable de savoir qu’il ne savait rien, elle en était complètement inconsciente. Peut-être avait-elle un meilleur sort qu’Hisoka ? Peut-être le fait de ne pas avoir conscience de son malheurs était-il un bon moyen d’y échapper mais à cet instant, l’amnésique n’en n’était pas sur. Parler à cette femme, lui dire « bonjours » une dizaine de fois lui faisait prendre conscience que son malheurs n’était peut-être pas si horrible qu’il voulait bien le croire. Lui au moins avait la possibilité de changer les choses, cette vieille femme ne pouvait qu’attendre une mort qui effacerait toute trace d’elle dans ce monde. Personne ne se souviendrait de Mona qui s’était oublié elle-même. Personne n’aurait le souvenir de cette gentille petite dame aux vastes connaissances et à qui il ne manquait que le pouvoir de ce connaitre elle-même. Hisoka avait beaucoup apprit d’elle et il ne voulait pas la laisser seul.

« Bonjours jeune homme ! »

Il ne se sentait pas capable de la laisser là, dans l‘oublie. Il ne savait pas depuis combien de temps elle errait là, mais il semblait que personne ne voulait s’en occuper, personne ne semblait vouloir se soucier de celle qui devait apparaitre comme la « pauvre folle amnésique de la bibliothèque » Pourtant, elle en était l’âme, l’esprit et le cœur. Parce qu’elle avait aidé Hisoka à tenir une piste qui lui permettrait d’aller de l’avant en trouvant son passé, il tenterait lui, de lui trouver un avenir ailleurs que dans ce monde fermé. Un monde où elle pourrait finir sa vie ailleurs que dans l’oublie et l’indifférence

« Bonjours jeune homme ! »

« Bonjours Mona ! Est-ce que vous accepteriez de me suivre ? »

Sans broncher, la vieille dame s’était accrochée au bras d’Hisoka qui se dirigeait vers la sortie de la bibliothèque. Parcourant quelques rayons laissés à l’abandon, il entendit encore deux fois le refrain de Mona avant d’être percuté de plein fouet par une énorme énergie spirituelle. Les murs du bâtiment tremblaient et tout le monde semblait paniqué. Les envahisseurs avaient pénétré l’enceinte du Gotei 13. Après le Rukongai, ces monstres venues d’ailleurs avaient percés les défenses d’un monde qui aurait du avoir les pouvoirs suffisant pour ce défendre. Il n’avait pas le choix, d’ailleurs, il ne s’était pas posé la question. Hisoka devait mettre son égoïsme de côté et aller prêter main forte aux shinigamis qui combattaient les envahisseurs. Mona attendrait. Il reviendrait la chercher pour lui faire découvrir autre chose que la poussière et l’ignorance.

« Mona, je dois vous laisser. Restez-là, je reviens ! »

Il ne savait pas très bien pourquoi il avait dit ça. D’abord parce que dans les trente prochaine seconde, la vieille bibliothécaire aurait oublié ses mots et ensuite parce qu’il n’était absolument pas sur de pouvoir revenir. Son entrainement avait augmenté considérablement son potentiel mais les forces en présence n’avaient rien à voir avec celle des jours précédent. Quittant l’édifice à toute vitesse, il fut rejoint par une troupe de shinigami eux aussi alerté par la menace et, sans véritablement sans apercevoir, Hisoka venait de prendre la tête d’un petit groupe de cinq personnes. Il ne les connaissait pas et cela devait être la même chose pour eux et pourtant, ils le suivaient, comme si son statu de chef était évident. Ne sachant trop quoi dire, Hisoka les laissa le suivre pour arriver sur le lieu de combat. Les shinigamis comme les envahisseurs jonchaient le sol mais ce n’est pas ce qui retenu l’attention de l’amnésique. Des capitaines, de nouveaux capitaines qu’il n’avait pas encore vu prenait par à la bataille et, depuis les réponses de Mona, le mot de « capitaine » prenait une nouvelle dimension à ses oreilles. Il n’était pas simplement un grade qui affichait une puissance extraordinaire, il était aussi la condition d’accès aux archives secrètes de la Soul Society. C’était là que ce trouvait le fruit de ses recherches, de son passé. Tout était là-bas. Un là-bas connu uniquement de l’élite, un lieu accessible uniquement à eux.

Mais l’heure de ses ambitions n’était pas encore arrivée. A peine avait-il mit un pied dans cette arène que cinq envahisseurs s’étaient jeté sur lui. Leur vitesse et leur force avaient considérablement augmenté par rapport aux jours précédents mais, lui aussi avait changé. Lui aussi, il était devenu plus fort. Attrapant le poignet de l’un des assaillants qui avait eut la prétention de le trancher en deux, Il lui colla son poing dans la mâchoire qui craqua sous l’effet de la pression avant de s’envoler contre le mur d’un solide édifice. Fichant son genoux dans l’estomac d’un second, il lui vola son arme pour parer l’attaque d’un autre envahisseur qu’il trancha en deux avant d’enfoncer la lame de sa nouvelle arme dans le dos de l’envahisseur encore plié en deux depuis le coup de genoux. En quelques secondes, les cinq combattants avaient été réduit à deux, puis à un, puis à rien. Hisoka s’était débarrassé d’eux aux prix d’une légère blessure au flanc. Restant parfaitement concentré, il prenait peu à peu conscience de sa force. Les shinigami qui l’avaient accompagné peinaient à mettre à mort leur adversaire, souvent unique et ils ne furent plus que trois lorsque l’un des envahisseurs se décida à enlever son habit ample qui le dissimulait de tous les regards. Alors que l’un des compagnons improvisé d’Hisoka se jetait sur cette barrière jaune pour finalement y mourir, l’amnésique restait perplexe devant cette attaque. Ce qu’il ne comprenait pas, c’était que certains envahisseurs avaient fondu sous le poids de ce gaz et pourtant, il entendait encore le son des bâtiments qui s’écroulait sous la force de leurs attaques à l’intérieur du dôme. Il n’avait beau pas voir ce qu’il se passait à l’intérieur, il n’y avait qu’une seule explication à cela. Le gaz ne constituait qu’une surface limité du dôme. L’intérieur de la zone devait être vide ou peu concentrer de cette substance, sinon, comment des envahisseurs auraient pu se déplacer à l’intérieur pour détruire ce qui s’y trouvait ?

C’était risqué. Il se trompait peut-être mais, à cet instant, il n’avait pas d’autre choix que de tenter l’expérience. Si la situation se stabilisait ainsi, toute la zone serait détruite et pour le moment, personne ne semblait prêt à prendre le risque d’une contamination par ce poison mortel. Appelant à lui les deux hommes survivants qui l’avait accompagné, il leur expliqua son plan avant que tous se mettent en position. Ils n’avaient droit qu’à une seule tentative. Elle devait être la bonne, sinon cela en serait finit de l’avenir de cet homme à la recherche de son passé. Appliquant ce qu’il avait apprit dans la tour il ferma les yeux et se concentra sur les énergies en présence, à l’intérieur du dôme. Quand il cru repérer l’auteur de ce gaz jaune, il mit en application une stratégie du désespoir et de dernière minute.

« Bakudo n°39... Enkosen »

Projetant devant sa paume droite un bouclier un peu plus grand que lui, il fit de même avec sa paume gauche. Prit en sandwich entre ses deux bakudo, il donna l’ordre à ses deux complice de lancer leur attaque en simultané.

« Hadô n° 32 : Oukasen »

Les deux lasers jaunes venaient de percuter l’un des boucliers d’Hisoka. L’attaque combiné suffisamment faible pour permettre de faire vivre le bakudo de l’amnésique était suffisamment puissant pour le projeter avec violence dans le dôme gazéifié. Perforant un parfait rectangle à l’intérieur, il se félicita lui-même de son plan en voyant le dôme essayé de se reformer sur lui. S’il n’avait pas utilisé le laser des deux shinigamis, le gaz lui serait retombé dessus et l’aurait tué aussitôt. Mais là, l’attaque combinée maintenait le panache assez loin d’Hisoka qui traversa l’espace qui le séparait de sa victime. C’est maintenant qu’il allait prendre le plus de risque. C’est maintenant que tout allait se jouer. En tuant l’auteur de ce dôme, il était persuadé que la barrière disparaitrait laissant aux shinigamis resté à l’extérieur tout le loisir de combattre les envahisseurs.

Il n’était plus très loin. Il le sentait. Son réiatsu était là. Il ne pouvait pas se tromper. L’impact était imminent. Et c’est en conséquence que son pieds fendit l’air pour percuter de plein fouet le masque de l’envahisseur qui fut propulser, du moins il l’espérait, hors du dôme, tandis que lui-même continuait sa course, porté par le laser pour finalement sortir par l’autre côté. Reprenant son souffle, il se précipita finalement à l’endroit ou devait se trouver sa victime. Il fallait qu’elle soit là. S’il avait échoué, traverser le dôme deviendrait plus compliqué encore. Courant aussi vite qu’il le pouvait en priant pour que son entreprise ait réussit, il arriva finalement à l’endroit ou devait se dérouler son premier vrai combat.

Spoiler:

Surpris, les shinigamis gradés ne peuvent empêcher la création du dôme jaune et toxique. Vous lancés vos attaques pour chasser ce nuage épais mais sans réussir. A l’intérieur, tout n’est que destruction. Les trois tours du labo se sont écroulés et les derniers bâtiments encore debout suivent le même destin. Vous ne possédez désormais plus vos labos. Mais heureusement pour vous, un allié inopiné apparaît et usant d’ingéniosité et de kido, arrive à passer à travers le nuage de gaz toxique en se transformant en boulet de canon. Surpris, le boss générant le gaz ne peut stopper la libération du gaz et donc se protéger. D’un coup d’une force surprenante, il se fait éjecter contre un bâtiment qui s’écroule sur lui.

Le dôme, privé de sa source commence à disparaître et à travers, vous pouvez voir les ruines de ce qui était avant la douzième division. Les corps des laborantins jonchent le sol accompagné de mares carmin. Un véritable massacre s’offre à vous.

Soudain, votre allié nommé Hisoka est agrippé par son col par le dernier dirigeant encapuchonné qui pivotant sur lui-même s’en sert comme d’une boule de bowling pour faire tomber un contingent de shinigami approchant. Il semble être le véritable chef du groupe au vu de sa force. Regardant autour de lui et vous voyant arriver, il comprend que le combat est fini pour aujourd’hui. Levant sa main vers le ciel, il crée un nouveau passage blanc par lequel son armée s’engouffre rapidement. Se tournant vers vous, il vous laisse comme unique parole :

’’ A très bientôt ‘’

Retirant sa capuche et sa veste beige, il se dévoile alors à vous. Vous le voyez tout de noir vêtu, un long sabre rectiligne à la hanche. Des cheveux noirs attachés en queue de cheval. Vous comprenez alors qu’un nouveau tournant dans le combat approche…Mais qui est-il réellement ?

HRP/ Suite à la demande de rukia et au vu des non-réponses des protagonistes, le combat est terminé. Hisoka est déclaré vainqueur /HRP