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 KON, paré au lancement

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AuteurMessage
Ima Soyokaze (inactif)
Shinigami
Shinigami
Ima Soyokaze (inactif)


Féminin Nombre de messages : 247
Âge : 30
Double compte : Momo Hinamori
Date d'inscription : 20/08/2008
Fiche Technique : Fiche Ima (V2)

Feuille de personnage
Nom du zanpakutô/Nature du pouvoir: Yami Ni Tori
Niveau: Combattant Puissant / LVL 5
Reiatsu:
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MessageSujet: KON, paré au lancement   KON, paré au lancement EmptyMer 12 Jan - 21:34

A gauche, c'est le présent.
A droite, des Flash Black.


Premier rayon.
Le soleil se levait doucement sur la ville de Karakura, à peine décidé à faire partir la nuit et sa fraicheur. La noirceur s’évaporait, les lumières artificielles s’éteignaient, les hommes s’éveillaient, toutes les petites habitudes se répétaient inlassablement…

Le trafic s’accélérait, s’agglutinait à l’entrée des ponts traversant le long fleuve de Karakura. Alors, le bruit insoutenable du passage continuel des voitures se stoppa et laissa place au ronronnement de centaines de machines. L’agacement et la lassitude s’immisçaient en chaque conducteur. Les cris et les klaxons tentaient leur faible esprit. Mais, comme chaque jour, ils se laissaient consumer de l’intérieur sans extérioriser leur haine. Et ainsi, tout au dessus d’eux, sur le sommet du plus haut pilier du pont, une âme pouvait savourer ce moment de presque calme.
Ima Soyokaze se tenait là assise au bord du précipice, une jambe repliée contre elle et l’autre pendant dans le vide. Ses bras entouraient sa jambe pour la maintenir et ainsi reposer sa tête sur son genou. Ses lèvres et ses doigts étaient bleus mais elle ne tremblait pas. Elle était habituée au froid comme à toute cette agitation humaine. En cet instant, elle était détachée de tout souci proprement humain. Elle avait découvert quelque chose qui dépassait tout cela, le bruit des voitures, cette sensation de froid et même l’insomnie… Quelque chose avait éveillé sa sensibilité.
Alors, chaque matin, tandis que les japonais coupaient leur réveil, mangeaient, se lavaient… elle, elle restait là, immobile à observer.
Ses deux prunelles fatiguées mourraient dans le bleu profond du fleuve. Son regard était captivé par ce doux courant qui reflétait l’unique beauté de Karakura, les couleurs dorées du soleil levant…


Escapades nocturnes.
La ville s’était endormie d’un seul souffle, oubliant les dangers de la vie. Sur l’oreiller des yeux se fermaient et partaient vers des couleurs et des images qu’eux seuls pouvaient imaginer. Ils savouraient ce plaisir du rêve et du repos, ce moment qu’ils attendaient chaque jour impatiemment. Quoi de plus banal que de désirer la douceur d’une couette ?
C’est un bien si grand que son absence n’a d’autre choix que de provoquer la destruction.

Dans l’une des collines verdâtres qui surgissait de Karakura, le vent soufflait anormalement. Un jeune homme, ou ce qui pourrait s’appeler un ivrogne occasionnel, ne remarqua pas l’énorme craquement qui en vînt. Et l’alcool lui fit voir une chose bien étrange, un arbre tombant à ses pieds comme s’il eut été venu du ciel lui-même.

Sans le savoir, lors de cet entrainement, Ima venait de faire naître en cet homme la résolution de ne plus jamais boire une goutte d’alcool.

Le lendemain, cet homme pris le train pour rentrer plus rapidement chez lui. Alors que le train pénétrait la ville de Karakura, il attînt un stade de somnolence. Ses yeux partirent dans une danse étrange, partagés entre la perception du décor et la plongée dans le monde des rêves. L’irréel envahi le réel et le crissement des roues sur les rails ne le choqua pas. Les passagers autour de lui échangèrent des regards surpris et inquiets. Mais lui, il ne réagit pas. Dans son rêve il était trop occupé à contempler une femme oiseau qui courait à côté du train.
Le crissement sur les rails se fit plus intense et les passagers durent se boucher les oreilles. Les roues chevauchèrent les rails et s’échappèrent de leur prison.
Le train parti sur plusieurs longs mètres en dehors des rails. Il fut finalement stoppé par les graviers et la dureté d’un immeuble.
Normalement, un tel dysfonctionnement était impossible, mais ce soir là, il parait que le vent était fort…


Shopping gratuit.
Le soleil s’était élevé plus haut dans le ciel, l’eau avait repris sa teinte bleue et les voitures avaient recommencées à grogner. La jeune silhouette quitta son sommet et traversa les airs jusqu’à un quartier isolé de Karakura. C’était un de ses autres réflexes matinaux. Lorsque le jour était complètement né, Ima venait ici, au calme. La population fourmillait vers le centre de la ville et ce quartier devenait complètement désert.
La shinigami était venue suffisamment ici pour remarquer la présence de chacun. Elle avait par exemple notée qu’une femme quittait les lieux à cette heure précise.
Ainsi, comme tout autre jour, lorsqu’Ima s’assit sur l’un des toits, la femme en question ferma soigneusement sa porte à clef et disparu dans le brouillard.
Sans mettre vérifié si la femme était définitivement partie ou non, Ima pénétra les lieux par une des fenêtres du haut (qu’elle cassa aisément). Elle retomba accroupie au sol, prenant bien soin de ne pas poser ses doigts sur le verre brisé. Elle se redressa et observa les lieux. Elle parcouru les pièces, découvrant ses deux buts, la salle de bain et la chambre. Sa curiosité la poussa à visiter le reste de la maison et elle ne pu s’empêcher de servir aussi dans la cuisine. Elle commençait doucement à prendre ses aises et à oublier son objectif. Heureusement pour elle, la pendule la ramena à la réalité. Elle retroussa donc son chemin et entra dans la salle de bain. Par reflexe, elle ferma la porte derrière elle et ôta ses vêtements déchirés pour se doucher. L’eau brulante chuta sur le haut de son crâne, cascadant sur ses épaules. Le sang sembla revenir dans ses doigts et ses lèvres. Ses pieds prirent une teinte rougeâtre sous l’effet de la chaleur mais elle n’y prêta même pas garde. Elle savoura juste ce moment de chaleur.
Plus tard, elle pénétra la chambre de son hôte et fouilla les placards. Elle ne sorti des tonnes de vêtements qu’elle balança dans la chambre. Une fois les placards vide, Ima se retourna vers le tas d’habits et soupira. C’était malin ! Maintenant ce serait encore plus dur de chercher !
Pourtant, elle ne se laissa pas gagner par la mauvaise humeur et sauta dans le tas de vêtements. Finalement, après quelques minutes d’acharnements elle enfila un pantalon puis le haut et le pull qu’elle trouva à côté. Elle piqua des chaussures plates sous le lit et se leva pour partir. Alors qu’elle entra dans le couloir, elle se retourna et choppa une écharpe.
Et puis, comme si elle avait été chez elle, elle sorti par la porte d’entrée.


Un JT alléchant.
Après quelques nuits d’entrainements sur son bankai, Ima s’était lassée. Elle ne trouvait plus de choses à combattre pour tester la puissance de son vent. Elle s’était donc mêlée aux humains pour trouver une idée d’occupation.
Dans une vitrine, plusieurs télévisions hurlaient le journal du soir, rappelant les informations apparemment importantes pour les humains. Ima avait pour habitude d’ignorer les annonces de mort, les reportages sur la quantité de tomates chez les supermarchés du coin et autres stupidités… Pourtant ce soir là, une information la fît s’arrêter. Elle s’approcha de l’écran, un sourcil levé.
« Mercredi prochain, à 20h précise, à Tokyo, le lancement tant attendu de la fusée KON va… »


Au centimètre près.
Il parait que les morts ne prennent pas la voiture, ni le train, ni même l’avion. Ils ont de trop grands pouvoirs pour se limiter à la puissance d’une machine. Et puis, comment trouveraient-ils une place s’ils sont invisibles ?!
La vérité est qu’ils préfèrent la terrasse.


Des dizaines de trains quittaient la gare de Karakura chaque jour pour aller à Tokyo. Mais malgré la fréquence de leur départ, il n’y avait jamais assez de place. Alors les gens s’engouffraient dedans jusqu’à ce qu’il n’y ait plus un seul millimètre de vide. Il fallait être près, avoir son billet à l’avance et arriver à l’heure, sinon c’était fichu.
Ima, elle, n’avait pas prévue son heure de départ, elle s’était dit qu’elle prendrait le premier train pour Tokyo qu’elle trouverait. Ainsi, lorsqu’elle arriva, il partait. En retard et sans billet.
Mais qu’importe, elle n’avait jamais prévue de prendre une place dans le train. Elle sauta dans les airs et couru vers le train. Son pied se posa sur le toit du train et elle s’assit là, profitant de tout l’espace qu’elle voulait…

En à peine quelques heures, le chemin avait été fait et lorsque les portes s’ouvrirent, les japonais furent propulsés à l’extérieur. Ils se ruèrent vers la ville et seule Ima resta immobile sur le toit du train. Elle avait tout son temps.

19h30
Elle quitta la gare et commença à chercher le lieu du lancement de la fameuse KON. Ce fut aisé parce que tout le monde allait en cette direction. Evidemment, ils voulaient tous admirer le spectacle !

19h50
Ima était arrivée sur les lieux très rapidement et à présent elle observait depuis les airs les centaines d’humains qui se serraient pour voir la fusée. Cette dernière était toujours sur son socle et les techniciens vérifiaient les derniers détails. Ima avait entendu dire des humains que tout était réglé au millimètre près et que si l’un des facteurs changeait c’était fichu.
Cette idée lui plaisait. Les humains allaient avoir fait tout ça pour rien.
Mais ce qui l’avait fait venir ici, ce n’était pas vraiment son sadisme mais l’information que le JT avait donné par la suite. Une fusée allait à plus de 8 000 km/h après seulement deux minutes de décollage. Décalé un engin à une telle vitesse de ne serait-ce qu’un centimètre serait une vrai prouesse !
Et elle était bien résolue à y parvenir. Tant pis pour les humains, leur lancé serait loupé.

19h59min50s
Ima sorti son zampakuto et caressa la lame avant de murmurer un : ‘Occulte la lumière du soleil, Bankai Shirokarasu’.

19h59min51s
Les habits qu’elle avait volés disparurent et une robe de plumes la recouvrît.

19h59min52s
Elle fît un geste excité de la main puis son sourire amusé prononça ces mots : Arashi.

19h59min53s
Sa lame s’évapora.

19h59min54s
Elle envoya un coup de vent sur sa droite en guise test.

19h59min55s
Elle glissa son pied en arrière, se penchant dans la position parfaite pour lancer son offensive.

19h59min56s
Elle baissa les yeux vers la fusée.

19h59min57s
La foule se tue.

19h59min58s
La voix d’un micro résonna dans l’air.

19h59min59s
Un nuage de fumée blanche se rependit au pied de l’engin.

20h
KON quitta pour toujours son socle.

20h01
Un vent violent s’abattis sur la pointe de KON qui la dévia de deux centimètres. Les scientifiques écarquillèrent des yeux effrayés. Les astronautes ne comprirent pas l’inquiètude qui perça la voix des techniciens. Et la foule cria sa joie…



Vous vous souvenez de cet homme qui avait failli mourir écrasé par un arbre, puis par un train qui déraille ? Il parait qu’il est astronaute…
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