Sous le ciel noir... Un nouvel allié, une nouvelle armée ! [PV James]

Toujours dans ce paysage monotone qu'était le vaste paysage du Hueco Mondo, avec son désert de sable qui n'en finissait pas, ralentissant chacun de vos pas avec cet épais sable blanc. Là où ne vivait aucune forme de vie à part quelques-unes, que ce soit arbre mort ou quelques hollows, bien sûr il n'y a que très peu de Vasto Lorde et en croisait un signifie bel et bien la Mort. Je m'éternisais de plus en plus dans cette immensité, plutôt obscur, seulement éclairé par le blanc de la Lune, cette dernière qui avait toujours la même forme, entre le croissant et la pleine Lune, toujours au même endroit, perdue entre les derniers nuages qui restaient dans le ciel noir. Tout comme la Lune, j'étais tout aussi perdu, faisant le nomade pour trouver n'importe quelle forme de divertissement, que ce soit combat ou pas. D'ailleurs à cause de ces derniers, mon corps était de plus en plus recouvert de cicatrices, multiples et variées. Après une longue journée, où je les avais cherchés, je revenais bredouille à ma grotte. Cependant, sur mon chemin, je m'apercevais de quelque chose de bizarre, c'était le reiatsu, visiblement cette personne était beaucoup plus puissante que moi, vu la puissance de son reiatsu, qui devenait de plus en plus lourd à chaque fois que je faisais un pas vers lui, d'ailleurs ces derniers étaient aussi beaucoup plus lourd, c'est comme si j'avais un poids attaché à chacun de mes membres. Quand je fus asses proche de celui qui me donnait tant de peine à tracer mon chemin, je pouvais voir à ce qu'il ressemblait, assis sur un rocher, il était extrêmement bizarre, il ne ressemblait pas trop à un humain, car il avait encore sa couleur de hollow, qui est le vert foncé. À part ça, il a à peu près le même style que moi, comme tous arrancars qui se respectent, il est habillé en blanc, il a une énorme tignasse qui recouvre sa tête, pas noir comme moi, mais de couleur rouge. Tout comme moi, ses cheveux étaient attachés et tenus par le reste de son masque de hollows. On pouvait retrouver ce dernier sur une bonne partie de son épaule, ainsi que sur son cou, faisant apparaitre quelques dents, aussi affutés que des poignards. Quand il ne restait plus que quelques mètres pour nous séparer, il décidait de me dédicacer quelques mots, ces derniers furent :

- "Qui es-tu ?! Es-tu venu ici pour te battre ?"

La proposition de combat n'était pas complètement de refus, car j'aimerais bien le combattre pour me défouler, mais bon comme tout bon combattant, avant de combattre, il faut tout d'abord se présenter, pour lui apprendre qui est-ce qu'il allait le tuer, pour tout simplement ne pas mourir con. Alors je lui lançais ces quelques mots :

-Oï, c'est fou alors tu sais pas qui je suis ? Car moi en me promenant dans ce vaste monde qu'est le Hueco Mondo, je t'ai déjà vu. Bah si tu veux plus de précision, je suis James Suishinryoku, l'arrancar n°66, d'ailleurs je ne sais même pas pourquoi j'ai ce numéro, tu le sais toi ? Bref ou sinon pour le combat, ce n'est pas de refus.

Pendant que je disais les dernières phrases de mon long dialogue, j'attrapais le gant qui recouvrait la totalité de mon membre antérieur gauche, le tirant légèrement pour mettre mes doigts au fond, pour pouvoir être plus à l'aise en cas de combat, après avoir fait ça, je montais ce même membre jusqu'à un peu plus haut que mon épée, attrapant la gaine, encore recouverte et entourée de tissu blanc, lançant un léger regard de défi à celui qui était devant moi.

Ayant vu que j'avais mis ma main sur la gaine de mon épée, celui que je venais de rencontrer, fit la même chose que moi, mettant sa main sur son propre fourreau, cependant au lieu de m'attaquer avec son arme, il se ré-asseyait sur son rocher, visiblement encore un trouillard de plus dans ce monde. Après s'être confortablement assis sur sa caillasse, il se mettait à me regarder, enfin à me contempler, m'observant de haut en bas et de gauche à droite. Après m'avoir étudié, il dégainât enfin son sabre, non pas pour m'attaquer, mais pour le planter dans le sable, comme ce dernier n'avait pas réellement de consistance, son zanpakutôh, comme on plantait un vulgaire couteau dans du fromage, puis il fit craquer tous ces longs doigts sans exception, puis remettait son zanpakutôh dans sa main et en fin, il m'adressât une petite phrase :

- "Tu as l'air de ne vouloir que te battre... Tu ne veux que ça ! Néanmoins, je peux te dire que je n'ai pas l'intention de croiser le fer avec toi... En plus tu as l'air d'être très fort. Tu as sûrement du potentiel ! Cependant je ne pense pas que tu arrivera à me battre si facilement."

Visiblement, lui, il ne connaissait même pas la politesse, car il ne se présentât, mais il était plutôt bourge, refusant de se battre, mais préférant parler, tout l'inverse de moi quoi ? De plus, il me surestimait, me croyant fort, alors que j'étais encore en bas de l'échelle, cependant en faisant cette erreur, il en faisait une autre qui était tout le contraire de la première. Croyant que je ne pouvais pas le battre facilement, car ça se trouve, comme il voulait me faire croire que son niveau est élevé en laissant échapper son énergie spirituelle à tout vent, alors que son niveau de combat est plutôt pitoyable. Pendant que j'élaborais mes petites hypothèses, l'homme auquel je faisais face, se levât, se tapotant partout pour enlever le sable qu'il avait accumulé, puis s'approchât de moi avant de faire un pas en arrière tout en me scrutant, après avoir fait cette simple action, il me reparlât encore une fois, il était du genre à être bavard :

- "Dis-moi ?! Quel est ton objectif ? tu en as bien un... Moi j'en ai un très précis mais il me manque pas mal de personnes sur qui compter pour l'atteindre, d'ailleurs je suis tout seul, quel ironie n'es-ce pas ?! Enfin bon... Que dirais-tu de me dire le tient maintenant ?"

Voilà, une question qu'il ne fallait pas me demander, car je ne me l'avais pas réellement posé, mon rêve était celui d'un véritable guerrier, donc il était de devenir plus puissant, de combattre et de mourir au combat. Rien de spécial, cependant, je n'avais pas spécialement de rêve, mais j'avais un but plutôt précis qui était de botter le *** de cet Aizen, qui nous avait volé le monde que l'on aimait tant. Au contraire de l'homme à la peau verte, je refusais de lui dire mon objectif, au lieu de ça, je resserrais l'étreinte de ma main autour du manche de mon arme, le brandissant d'un seul coup en direction du ciel, faisant tomber le tissu qui le recouvrait, puis je fis d'amples mouvements du bras, tout cela avant de planter mon sabre dans le sable, puis, je me mettais à faire craquer tous les os de mon corps un par un, tout ça n'était qu'un échauffement, car ce n'est pas facile de tenir en main, un sabre de plus d'1 mètre 80 qui pèse un peu plus d'un quintal, puis je décidais enfin de dire quelques mots à mon interlocuteur :

-Oï, Bah moi mon objectif, c’est devenir plus fort et mettre un coup de tatane dans le *** d’Aizen et ben oui je sais, c’est simple et barbare, mais bon je suis comme ça donc voilà. Et pour devenir plus fort tu sais il me reste à faire quoi ? …

Attrapant mon sabre d'un seul coup, usant d'un Sonido, technique de déplacement extrêmement rapide, me permettant presque de me téléporter, je me retrouvais maintenant dans le dos de l'homme auquel avant je faisais face, attrapant mon Cuervo à l'aide de mes deux mains, le montant en direction du ciel noir du Hueco Mondo, droit vers le ciel, puis je fis un rapide et large mouvement de haut en bas qui avait le seul but de tuer celui qui se trouvait devant moi.

Voilà que j'étais maintenant derrière le jeune arrancar, brandissant mon sabre droit vers le cosmos, le redescendant d'un seul coup, entre l'omoplate gauche, ainsi que sa tête, tout en ayant la ferme intention de le couper en deux, cependant, il avait vu mon coup venir et l'évitât de quelques millimètres. Au lieu que mon zanpakûtoh coupe une personne en deux, il coupait les quelques pierres qui recouvraient le sol, avant de s'enfoncer lourdement dans le sable, pour empêcher que je le brandisse une nouvelle fois, mon ennemi sortait de son étui son propre sabre en un éclair et le plaçât au-dessus du mien, essayant de le bouger à nouveau, je n'y arrivais pas. Pendant que j'essayais de faire cela, l'homme se ré-adressait à moi, via quelques mots :


-"Oh ! Voyons... Ne soit pas si impatient de me tuer ! D'ailleurs regarde, en décidant de m'attaquer sans même réfléchir comment j'aillais faire pour esquiver et bloquer ton épée, tu as chargé dans le tas sans y penser. Enfin bref, je ne vais écrire un livre la dessus non plus, si tu veux faire un petit combat... Dans ce cas il est temps pour moi de te montrer que je ne suis pas qu'un simple moulin à parole."

Il se croyait plus fort que moi ou quoi ? Moi le grand arrancar n° 66 James Suishinryoku, même s'il avait bien paré mon coup tout à l'heure, ce dernier n'était qu'un simple entrainement pour tester ces réflexes, mais bon ce qui m'intéressait le plus dans sa phrase, c'est qu'il allait me montrer sa véritable sa puissance et arrêter avec ces phrases qui étaient plus débiles qu'autre chose. Après avoir parlé, il soulevait le sien du sol, le montant haut dans les airs, avant de reculer de quelques pas, pendant ce temps moi, moi-aussi, j'enlevais mon sabre du sable, le mettant maintenant confortablement sur mon épaule, sans me couper bien entendu. Quant à mon ennemi, il s'apprêtait à m'attaquer, car même s'il était à trois mètres de moi, il pouvait encore m'attaquer avec son zanpakûtoh, comme ce dernier mesurait bel et bien quatre mètres de long, d'ailleurs, il m'attaquait d'une manière plutôt bizarre, le faisant tomber sur moi, on se croirait plus dans une exécution que dans un combat avec cette manière d'attaquer avec une lame. Je stoppai cette attaque, grâce au plat de Cuervo, une main était sur une manche, quant à l'autre, elle était à l'autre extrémité de ma zweihänder, bien sûr sur le côté qui ne coupait pas et de l'autre côté où il n'y avait pas l'arme de mon ennemi qui pouvait me couper les doigts, voir la main. Pendant ce temps, je me déplaçais vers le côté, évitant ainsi l'attaque de mon nouvel ennemi, la laissant passer à quelques centimètres de moi. Maintenant, il fallait que je contre-attaque, regardant autour de moi et constatant que la dernière attaque de mon ennemi avait créé un large nuage de sable entre nous deux. Je décidai de me servir de cette intempérie pour pouvoir contre-attaque, me saisissant une nouvelle fois du manche de mon sabre. Grâce à d'amples mouvements circulaires de mon buste, je lançai mon sabre en plein sur la silhouette de mon ennemi. Pendant que mon sabre traçait son chemin, moi, je courrais sur le côté. Une fois asses proche de celui que je voulais abattre, je fis un large saut, apparaissant ainsi au dernier moment dans le côté droit du champ de vision de mon ennemi. Armant mon poing droit, tout en ayant la ferme intention de vouloir enfoncer ce membre ganté dans la face de mon ennemi.

Visiblement ma petite tactique n'avait pas eu de grands effets sur mon ennemi, au lieu d'être impressionné, il me critiquait, donc c'était tout à fait l'inverse, mais bon ces critiques étaient justifiées, car, si j'avais peut-être utilisé un Sonido ou une autre technique dans le genre, j'aurai pu peut-être le toucher, mais rien n'était moins sûr. Mais bon dans le cas présent, le jeune homme avait stoppé son poing avec sa propre paume. Me stoppant alors en l'air, donc j'étais maintenant dans un état de faiblesse, les rôles s'étaient inversés, de toute façon avec moi, rien ne se passait comme dans mes esprits. Au lieu de me couper le bras, comme il aurait bien pu, il me serra le point et me balançât au sol, après quelques roulée-boulets, je m'arrêtai contre de petits rochers, mais asses gros pour stopper ma glissade. Après avoir vu que j'avais fini de glisser, il usât comme moi tout à l'heure, pour faciliter ces mouvements, il fit un tout petit Sonido, il était maintenant debout devant moi, moi couché au sol, avec son sabre sous mon coup, l'homme était prêt à me tuer de sang froid, cependant, une question me turlupinait la tête. Pourquoi est-ce qu'il n'avait pas pu me tuer tout à l'heure ? Alors que maintenant, il était prêt à le faire. Néanmoins, encore une fois, je me faisais des films, son katana de quatre mètres de long n'allait pas être tâché par mon sang, car au lieu de m'achever, il rengainât son sabre. Puis il s'asseyait à mes côtés, d'ailleurs je fis de même, puis il me disait cette phrase, d'un certain air :

- "Je ne pense pas que cette bataille nous mènera à la victoire... D'ailleurs d'aucun coté. Je ne suis pas du genre à abandonner, mais je sais lorsqu'un combat est perdu d'avance ou lorsqu'il n'est pas possible d'y décrocher une victoire des deux cotés, je pense que tu es d'accord avec moi ?!"

Alors, comme il croyait sérieusement qu'il pouvait me battre, c'est vrai, il avait arrêté ou esquiver de nombreux de mes coups, cependant, ce combat commencer à m'énerver, non pas parce que je n'arrivais pas à le battre, mais cela faisait longtemps que je n'avais pas dormi et faire un combat dans ces conditions n'est jamais bon. Après que mon ancien se soit levé, puis pendant qu'il marchait tout autour de moi en faisant les fameux 1000 pas tout en réfléchissant, moi, je me dirigeais vers mon zanpakutôh, me courbant pour le soulever, puis je le traînais mon arme à l'aide de ma poignée tout en soulevant des milliers de grains de sable. Après être arrivé là où je voulais aller, là où j'avais dégainé mon arme tout à l'heure, je me penchais vers le sol, ramassant les bandelettes blanches de tissus, puis je les remettais soigneusement tout autour de mon sabre, prenant ainsi mon temps pour pouvoir faire parfaitement ce que j'étais en train de faire. Puis quand j'avais fini, je me retournai et là je vis le jeune homme que j'avais combattu, au sol, ses deux mains sur sa tête. Néanmoins, il n'avait pas été attaqué par quelque chose, car il n'avait aucune trace de blessure ou de trace de combat, de plus je n'avais rien entendu. La théorie la plus probable fut qu'il soit malade et que sa maladie l'ait tué pour une quelconque raison, peut-être que faire un combat, lui avait demandé trop d'efforts. Alors, sans faire exprès, en alliance avec sa maladie, je l'avais tué. Cependant, son agonie ne durât pas trop longtemps, à peu près deux minutes, après que je me sois retourné, après ce cours laps de temps, il se retournait vers moi, puis me regardant, avant de me dire une nouvelle fois quelques mots :

- "J'ai eu un Flashback, ce n'est rien... Bon sinon, j'ai un objectif en commun avec toi, en fait nous ne sommes pas si différents tous les deux, nous voulons tous les deux une chose qui nous anime... Tuer Aizen !! Moi, mon objectif est de justement récupérer son trône qu'il à volé aux Habitants de notre monde, celui qui doit régner sur ce monde doit être quelqu'un de notre race et non pas nos ennemis jurés, les Shinigamis... Alors, je te le demande, veux-tu devenir un de mes compagnons et accomplir par la même occasion nos objectifs... Tu n'as rien n'à y perdre et moi non plus, tu deviendra même si tu le souhaite l'un de mes plus puissants vassaux quand je serais roi et je te donnerai des terres que tu pourra gouverner à volonté ! Alors marché conclu ?"

Est-ce que ces flashbacks étaient comme les miens ? Est-ce qu'ils étaient sur sa vie passée ? Telles étaient ma question, car j'en avais déjà parlé à de nombreux arrancars de ces souvenirs, mais chacun me disait que c'était des flash de leur vie de hollow, donc des moitiés de flashbacks, car on pouvait toujours se souvenir de notre vie de hollow. D'ailleurs, j'avais un rêve, autre que celui de botter le popotin de ce cher Aizen, ce but était de retrouver ma mémoire, enfin celle du moment où j'avais été humain. Bref revenons au moment du présent, car parfois il ne faut pas trop fouiller dans le passé ou sinon, on risque de tomber sur quelque chose qui est pire que le présent, même si le passé n'a que de très faibles chances de se reproduire, mais bon comme on dit, le risque 0 n'est jamais présent. Mais bon tout cela ne me faisait pas peur. Bref, c'était à mon tour de parler et le temps était venu de lui dire une réponse :

-Bref, c’est vrai que ta proposition est loin d’être stupide, car comme moi, tu sais Aizen a de nombreux potes et tout ce beau monde a une puissance extraordinaire qui est loin de la nôtre, donc il va falloir. Donc j’accepte volontiers de te rejoindre et on fait quoi maintenant ?

Et ben oui, vous l'avez bien entendu, j'avais accepté sa demande, la raison était simple, je savais maintenant que ce jeune homme était puissant et qu'il avait un grand potentiel et que si l'on se mettait tous les deux, on pouvait donner du fil à retordre à cet Aizen. Après avoir dit ma phrase, un léger vent soufflé dans le désert, , ne poussant aucune boule de paille, mais il soulevait seulement le sable au passage et poussant les quelques nuages qui faisaient encore de l'ombre sur notre chemin, ce chemin qui sera surement notre futur qui sera soit glorieux ou soit défaitiste, mais ce qui était sûr, c'est que le sang allait couleur prochainement et qu'il ne pourra avoir qu'un seul gagant.