[GB] Aly

Aly, cent vingt-cinq ans, prétendante au post de Garde Bronze de la Dimension Royale.

En toute simplicité.

Aly est une jeune fille de petite taille, dont les cheveux bruns et lisses tombent sur le visage. Des mèches couvrent son front, mais ses yeux sont visibles car leur couleur est d’un vert clair et inhabituel. Son regard est très spécial : souvent vide d’émotions, ces deux sphères colorées sont sans cesse en mouvement, regardant tout ce qui pourrait s’avérer utile. Un petit nez, une petite bouche, un menton taillé, ce visage de petite fille montre une image simplette d’Aly. Ses oreilles sont pointues, quoique cachées derrière sa chevelure.

La silhouette élancée et la taille fine accompagnent la finesse des membres de cette enfant. Ses bras, ses jambes, ses mains, ses pieds… Tout semble petit, frêle et fragile. Un début de poitrine se dessine sous les vêtements d’Aly malgré sa jeune apparence. En parlant de vêtements, elle porte souvent des habits simples et unis, ou alors s’habille avec un style plus marqué, un style plus agressif, plus combattif.

Lors de ses combats ou de ses entraînements, Aly porte sa propre tenue personnelle. Sur son épaule droite, une écaille d’armure ressemblant à une petite aile est fixée. Bleue, cette protection recouvre toute l'épaule en partant du cou. Ses bras sont dénudés, mais le haut de son corps est recouvert d’un haut blanc, recouvert par une côte de maille fine et légère. Sous une ceinture aussi bleue que l’épaulette, un short aussi blanc que le haut est lui aussi recouvert d’une couche de maille.
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L'étrange Caractère.

Notre demoiselle sera surement la soldate la plus étrange de toute la Garde Royale. Silencieuse, presque muette, la voix d’Aly ne sort de sa bouche que lorsque celle-ci en ressent le besoin. Ce silence s’accompagne d’une discrétion sans précédent. Elle ne préfère pas se faire remarquer, même si attirer l’attention n’est pas une crainte pour elle. En fait, Aly pense et agit presque comme une machine, presque inhumainement. Ses émotions sont très généralisées et s’expriment rarement. Lorsqu’elle montre un signe d’émotion particulier, il est très peu perceptible, car fortement atténué.

Ce caractère peu commun ne se lit qu’à l’extérieur. L’esprit d’Aly est bien plus compliqué. Elle est d’une intelligence assez développée, n’agissant que pour le nécessaire. Elle n’aime pas les agissements inutiles. Elle réfléchit toujours à ses actes, à ses paroles, et reste une personne très mesurée. Son regard ne cesse de s’activer ; la logique d’Aly est de ne manquer aucun détail dans la limite du possible, toujours chercher à analyser les situations dans ses moindres recoins. Dans cette psychologie, Aly a aussi de bonnes bases quant aux mentalités des gens. Elle arrive à peu près à cerner les caractères, et ainsi à jouer avec les psychologies des individus avec qui elle interagit.

Une jeune fille qui est donc étrange, quoique pas désagréable à vivre une fois qu’on s’y est habituée.
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Histoire, liée avec Flandre.

Dans l'histoire, lorsque l'âge des personnages semblent élevés, 50, 75, 25, il s'agit d'âge Shinigami. Les âges plus faibles, en dessous de 10, son les âges humains.

Née dans une métropole des Terres Dorées, Aly a pu bénéficier depuis sa plus petite enfance de la richesse de sa famille, les Sunako. Couple de soldats reconnus dans l’armée royale, ils avaient grace à leur prouesse pu accumuler des sommes d’argent colossales, et vivaient dans une maison immense bâtie sur les collines les plus ensoleillées de la ville. Ses parents étant souvent absents à cause de leurs responsabilités, Aly grandit seule avec une nourrice dont elle ne garde aucun souvenir. Aly naquit dans de bonnes conditions, la richesse de ses parents et leur poste dans l'armée leur permettait un accès à des médecins de qualité. La particularité de cette naissance vient du fait qu'Aly est née à quelques mètres d'un sabre accroché au mur, que les Sunako se transmettaient de génération en génération. A sa naissance, une partie de l'âme d'Aly s'envola vers cette arme, qui s'illumina faiblement avant de reprendre son aspect originel. Après une étude poussée de spécialistes, les parents d'Aly apprirent que le lien qui s'était établit entre l'arme et Aly était le lien entre un combattant et son zampakutôh. Ainsi le destin d'Aly était scellé, elle serait une garde bronze. Oublions les deux premières années de sa vie, remplies de détails inutiles tels que les premiers pas ou les premiers mots. Dès sa troisième année d’existence, Aly montrait une vivacité d’esprit sans égal. Elle parlait plutôt bien pour son âge, quoique pas assez souvent. Très curieuse de nature, elle montrait un intérêt pour tous les objets attirant son attention ; mâchouillant, tripatouillant, jetant… Tout ce qui lui passait sous la main passait un examen complet.

Durant les quelques années qui suivirent, le développement de la personnalité d’Aly fut un succès. Elle atteint rapidement une maturité plutôt avancée pour son âge, et s’intéresse surtout à la lecture. Elle compense son silence par des lectures fréquentes, sur des sujets de plus en plus évolués au fil des ans. La jeune fille n’avait malheureusement pas d’autres occupations, car elle passait désormais ses journées seule à s’intéresser au monde extérieur de par les livres de la bibliothèque familiale. Elle lisait des livres historiques sur les contrées lointaines de la dimension royale, feuilletait de temps en temps l’Encyclopédie de la dimension royale, dévorait des romans d’aventure… Pourtant, malgré son éveil quant aux composants de son monde, Aly ne parlait presque jamais. De plus, aucune émotion particulière ne semblait se dessiner sur son visage, si ce n’est que de la surprise ou quelques fois de petits sourires. Les journées passées seule dans sa chambre lui avaient forgé une mentalité dépourvue de sentiments, le manque de compagnie se compensait par la neutralité. Le cœur de cette jeune fille s’était endurci avec le temps…

Pourtant, un évènement bouscula la vie monotone d’Aly. Pendant sa cinquantième année, alors que notre héroïne n’avait qu’une apparence de gamine de huit ans, une inconnue débarqua chez les Sunako. Habillée pauvrement, couverte de poussière, la mine blessée et contrariée, entra chez elle accompagnée de ses parents, souriants. Récemment, ces derniers parlaient souvent d’adoption, car leur âge avancé ne leur permettait pas d’avoir un autre enfant. Aly se désintéressait de cette idée, maintenant que la compagnie ne lui serait plus d’aucune utilité. Pourtant, lorsqu’elle plongea ses yeux verts dans ceux de cette gamine, elle resta ébahie. Une sorte de symbiose venait de s’établir entre elles. Aly l’avait regardée, et elle avait sentie que c’était cette fille qu’elle devait rencontrer. Sans un mot, elle se dirigea vers la pauvre enfant, et l’entraîna vers la salle de bain. Les jours se suivirent, et les deux fillettes devinrent très vite amies. Elle s’appelait Flandre.

Les parents d’Aly lui expliquèrent un jour pourquoi ils avaient adopté cette fille au caractère si sauvage et impétueux. Ils lui racontèrent comment elle avait sauvé un enfant de la prison, en le défendant contre des soldats avides de sang, et chez qui la droiture était absente. Les parents furent touchés par ce geste de bravoure, et proposèrent à Flandre une vie meilleure.

Flandre était plus âgée qu’Aly. La première avait environ soixante-quinze ans, alors que notre héroïne en avait vingt-cinq de moins. Pourtant, les deux filles s’entendirent à merveilles pendant leur vie commune. Tandis qu’Aly parlait peu, Flandre ne cessait de s’exprimer. Elle racontait à la fille de ses hôtes, toutes les aventures folles qu’elle avait vécues lors de sa vie dans les rues. Aly lui prêtait une oreille attentive, et enregistrait tout ce que son amie lui décrivait.

Un jour, Aly crut que tout allait se terminer entre elle et Flandre. Ses parents lui annoncèrent que depuis sa naissance, elle était destinée à devenir une membre de l’armée royale. Elle allait bientôt atteindre un âge qui lui permettrait de passer les tests d’entrée. Ce fut le jour où Aly parla le plus de sa vie. Flandre souhaitait aussi le faire, et avait déjà défendu ses arguments avec ardeur. Mes les parents soutinrent un ’non’ catégorique. Aly se fit alors suppliante. Et après une conversation très engagée, et voyant l’insistance de leur fille, les parents Sunako cédèrent, et permirent aux deux jeunes filles de passer les examens ensemble. Quelques semaines plus tard, les parents offrirent à Aly et Flandre leurs Zampakutôhs. Toujours rangés dans leurs pommeaux, ils attendaient, identiques, que leurs futurs alliés viennent les toucher. Aly s’avança, confiante et neutre à la fois, et posa la main sur le pommeau de l’arme. Elle eut alors une vision comme jamais elle n’en avait eu. Elle se retrouva dans un monde blanc, immaculé, avec des murs sur lesquels des lignes noires se dessinaient et d’effaçaient. Une silhouette apparut alors. Un simple corps de femme, recouvert de bandelettes noires. Les bandelettes moulaient parfaitement le corps, et l’on devinait la bouche, le nez, les yeux, et tous les membres de corps flottant. Les deux être se parlèrent, et Aly sut que c’était l’esprit de son zampakutôh qui se dressait face à elle. Pourtant, lors de leur discussion, elle ne réussit pas à décrocher le nom de cet entité mystérieuse. Lorsqu’elle revint à elle, elle se tenait toujours droite devant cette arme. Pourtant, elle remarqua que l’étrange objet avait changé. Il avait rapetissé, et était un peu plus courbé qu’avant cet étrange rêve. Lorsqu’elle retira sa main du pommeau, Aly remarqua que celui-ci était entouré de bandelettes noires, les même qui composaient le corps de l’esprit habitant cette lame. Aly releva les yeux vers Flandre, elles se regardèrent, et elles comprirent que chacune avait vécu une expérience similaire à celle de l’autre. Aly sourit, et ce fut d’ailleurs l’une des rares fois où elle le fit. Elle prit délicatement l’objet précieux, et l’observa dans sa chambre avec attention.

Quelques années plus tard, les deux amies, grandies et mûries, partaient ensemble, côte à côte, zampakutôh en main, vers les examens d’entrée de l’armée royale…
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Aly, combattante dans l'âme.

Aly est une combattante plutôt polyvalente. Ayant une grande maîtrise du réaitsu, Aly dispose d'une grande vitesse de déplacement grace à des Shunpôs maîtrisés et précis. De plus, son contrôl de l'énergie lui permet de favoriser ses déplacements, mais pas que. Cela lui permet aussi une capacité qu'elle seule maîtrise. En concentrant son réaitsu dans ses mains ou ses pieds, Aly peut obtenir une force physique très développée. (Lorsqu'Aly utilise cette capacité, elle perd 100 de Réaitsu par post.) Sa maîtrise du Kidô est aussi très avancée. Elle contrôl les sorts avec confiance, et connaît les incantations sur le bout des doigts.

Le Zampakutôh d'Aly se nomme Kikoujou, et dispose d'une capacité très spéciale. Mais voici, par quelques citations, une description de cette arme.

Citation :: Elle se retrouva dans un monde blanc, immaculé, avec des murs sur lesquels des lignes noires se dessinaient et d’effaçaient. Une silhouette apparut alors. Un simple corps de femme, recouvert de bandelettes noires. Les bandelettes moulaient parfaitement le corps, et l’on devinait la bouche, le nez, les yeux, et tous les membres de corps flottant. Les deux être se parlèrent, et Aly sut que c’était l’esprit de son zampakutôh qui se dressait face à elle. Pourtant, lors de leur discussion, elle ne réussit pas à décrocher le nom de cet entité mystérieuse. Lorsqu’elle revint à elle, elle se tenait toujours droite devant cette arme. Pourtant, elle remarqua que l’étrange objet avait changé. Il avait rapetissé, et était un peu plus courbé qu’avant cet étrange rêve. Lorsqu’elle retira sa main du pommeau, Aly remarqua que celui-ci était entouré de bandelettes noires, les même qui composaient le corps de l’esprit habitant cette lame.

Pouvoirs du Zampakutôh.

Le zampakutôh d'Aly est de type Kidô axé soutient. En effet, si on devait généraliser le pouvoir de cette arme, cela consisterait en des variations de réaitsu chez les alliés, les ennemis ou Aly elle-même. Une fois libéré grace à la phrase "Hanji, Kikoujou !", le zamapkutôh d'Aly se recouvre entièrement de bandelettes noires.

Techniques :

Kyūsai :

Exemple : Une technique coûtant 300 habituellement coûtera 150 sous l'effet du Kyūsai.

Futan :

Exemple : Une technique coûtant 300 habituellement coûtera 450 sous l'effet du Futan.

Le Futan et le Kyūsai coûtent 300 d'activation, et si Aly fait perdurer leur effet, elle perd 100 par technique à chaque post après l'activation.

Kosutodaburu :

Exemple : Une attaque coûtant 300 habituellement coûtera 600 lors de sa prochaine utilisation.

Le Kosutodaburu coûte 300 d'activation. Si la technique a fonctionné, même sur une petite attaque adverse, le coût de la technique baisse de 50, et peut descendre ainsi jusqu'à 150.

Tsuihō :

Exemple : L'adversaire ne peut utiliser deux techniques coûtant 300 de réaitsu. Cependant, il peut en utiliser une de 300 et deux de 100.

Le Tsuihō coûte 300 d'activation. Cependant, contrairement aux autres techniques, la bandelette inhibant la technique n'a pas besoin d'être envoyée sur l'adversaire. Aly eut donc utiliser cette attaque par un simple contact avec son zampakutôh.

Sensā :

Exemple : Si Aly a activé le Sensā et qu'elle dépense 1000 de réaitsu en un post, elle regagnera 500 à la fin du post. Le coût de l'activation du Sensā n'est comptabilisé dans le réaitsu total qui sera remboursé.
Pour être plus précis, utilisons un exemple de calcul du réaitsu avec une base fictive :
Base - Sensā - Futan - Hadô n°4 - Shunpô = 3000 - 300 - 300 - 100 -100 = 3000 - 300non-remboursés - 500remboursés = 2700. En espèrant avoir été clair.

Style de combat.

Le style d'Aly se focalise sur la maîtrise du réaitsu dans le corps. En effet, elle utilise le plus souvent son énergie pour porter de puissantes attaques physiques, pour renforcer ses coups de lames, ou pour augmenter la précision et la rapidité de ses Shunpôs. Néamoins, elle n'hésite pas à user de son Shikaï et de ses connaissances en Kidô pour s'aider selon les adversaires.

Le Bankaï et les autres techniques viendront plus tard.

Test RP ~ Le rêve d'Aly.

Dans une semaine exactement, ma sœur Flandre et moi-même, Aly, allions passer ensemble les tests d’entrée dans l’Armée Royale. Flandre était surexcitée depuis plusieurs mois, et je dois avouer que malgré mon impassibilité naturelle, je ressentais moi aussi un semblant d’excitation. Savoir que j’allais risquer ma vie pour la famille royale ne m’emballait guère. Cependant, je savais que c’était mon devoir, et j’allais passer tout mon temps avec ma sœur. Couchée sur mon lit, je rêvassais, m'imaginant des scènes de découverte, d'aventure et de danger... Sans m'en rendre compte, mes yeux se fermèrent progressivement, et je plongeais dans le monde imaginaire qu'est le rêve...
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Je m’habillais en tenue de combat tandis que la lumière naissante passait par ma fenêtre. J’enfilais soigneusement mes dessous de maille, puis mon épaulette de fer, ma ceinture et pris enfin mon zampakutôh, suspendu contre le mur de mon immense chambre. Je regardais un instant la magnifique lame de Kikoujou, dont j’avais appris le nom il y a plus d’un an maintenant, puis la glissais délicatement dans son fourreau. J’attrapais la bandelette qui servait d’accroche, et passait mon arme précieuse dans mon dos. Le fourreau glissa contre mon dos et se stabilisa au-dessus de mes hanches, parfaitement horizontal. Après avoir enfilé une paire de gants noirs, je sortis de ma chambre en prenant soin de refermer la porte de derrière moi.

Je me dirigeais presque avec hâte vers les quartiers de Flandre, et me surpris même à sauter les marches afin d’aller plus vite. Moi qui étais calme d’habitude, cet examen me changeait vraiment… Arrivée devant la porte, je donnais trois petits coups contre le bois, et entrais. J’avançais un peu, et m’arrêtais face à ma sœur, la regardant dans le fond des yeux. Ses cheveux d’un bleu ciel brillaient sous l’éclat du soleil, et je fus comme toujours émerveillée devant cette couleur presque irréelle. Je reportais mon regard sur Flandre, et lui annonçais d’une voix faible mais dont le ton rappelait de la bonne humeur :

« Flandre, allons-nous entraîner dans la cour. »

Je lui décochais un tout petit sourire, mais je savais qu’elle saurait le déceler. Un croisement de regard, et elle comprenait toujours mes intentions. Décidant de provoquer la jolie jeune fille, je marchais tranquillement à côté d’elle, ouvrit sa fenêtre et m’asseyais sur le rebord de celle-ci. Je lui jetais un dernier regard, mon visage ayant retrouvé sa neutralité, et sautais sereinement dans le vide. Je me réceptionnais souplement au sol, et avançais au centre de la zone d’herbe de notre propriété. Je me retournais, tandis que dans ma tête des tonnes d’informations tournoyaient : des incantations de Kidô, les techniques de mon cher Kikoujou, le style de combat plutôt agressif de Flandre… J’attendis patiemment ma sœur, une main posée sur le pommeau de mon arme.
Et je vous l’avoue, j’étais en stress. Pour la première fois de ma vie. J'allais me battre pour la première fois contre ma sœur, que je connaissais presque par cœur, et pourtant le doute m'envahit. Serais-je à la hauteur ?

Je n'eus pas le temps d'y réfléchir, car déjà la robuste jeune femme aux cheveux magnifiques atterrit devant moi, son zampakutôh dégainé. Ce petit Saï correspondait bien au style de Flandre : rapide, sournois et précis. Vive et puissante, Flandre avait développé son propre style de combat, étrangement complémentaire au mien. Elle était particulièrement pour le corps à corps et le combat à l'arme, tandis que je préférais un style éloigné axé sur le Kidô. Ses jeunes années passées dans la rue lui ont offert une robustesse rare, que je remplaçais pour ma part par une grande maîtrise du réaitsu et de ses particules. Cependant, nous avions chacune trouvé de notre côté un moyen de compenser nos faiblesses. Flandre elle, renforçait son côté Kidô grace à ses techniques élémentaires d'une originalité sans égale, alors que je renforçais mes coups physiques par du réaitsu. Mon regard vert clair se posa dans les yeux pétillants de ma sœur. Le message était passé, le combat commençait.

Nous entrâmes en scène par la même méthode, le seul domaine où nous étions parfaites égales, et rivales, le Shunpô. Un chacune, et nous entamions le combat au zampakutôh. Elle était beaucoup plus agressive que moi, et je reculais peu à peu sous ses assauts répétés. Je la regardais d'un air neutre, parant ses coups du mieux que je pouvais, alors qu'elle souriait d'un air démentiel. Nous sautâmes en arrière et nous regardâmes un instant. Flandre ria un court instant, et me regarda avec le regard malicieux qui lui allait si bien. Je répondis à son regard en soulevant un sourcil, malgré ma neutralité constante. Elle me provoquait, et je relevais le défi. Chacune d'entre nous pris son arme en main, le plaça face à elle, et le libéra, les deux incantations s'enchaînant avec harmonie :

« Obore, Chizuku !

- Hanji, Kikoujou. »

Le réaitsu tourbillonna autour de nous, et nos parents durent être alertés car je les vis se pencher à la fenêtre d’un air curieux. Kikoujou s’entoura de bandelettes sombres, tandis que Chizuku prenait lui aussi sa forme libérée. Je fixais Flandre, et décidais d’entamer les hostilités. Concentrant mon énergie, je tendis une main visant ma sœur, et prononçais avec impassibilité :

« Bakudô no Jû, Hôrin. »

Mon énergie vint ceinturer la combattante aux cheveux bleus, l’immobilisant pour un court instant. J’en profitais pour utiliser une technique de Kikoujou en déroulant une bandelette de la lame. J’élançais la bandelette sur Flandre et dis :

« Futan. »

Aucune réaction visible ne put être remarquée, pourtant Flandre savait très bien ce qui allait lui arriver. Je retirais ma bandelette du corps de Flandre, et rompais mon Bakudô. Ma sœur allait devoir faire attention à ses attaques, car elle allait consommer plus de réaitsu qu’à la base désormais. Prenant le risque de se fatiguer plus vite, elle se déplaça rapidement, sourire aux lèvres et utilisa une de ses propres techniques :

« Handoru Mizumuchi ! »

Une vague aqueuse à haute pression fut éjectée de Chizuku et fonça en ma direction. J’eus à peine le temps d’esquiver, et la lame d’eau percuta violemment mon bras. Aucune grimace ne défigura mon visage, pourtant le coup m’avait fait très mal.

« Alors Aly, tu fatigues déjà ? »

Le ton provocateur de Flandre me fit réagir. D’un Shunpô, j’apparus près d’elle, et concentrais rapidement du réaitsu dans ma main. Je serrais le poing, et sans aucune émotion, je portais un rapide coup à Flandre. Celle-ci croisa ses deux bras afin de parer le coup. La puissance de mon énergie l’envoya valser dans les airs. Pourtant, grâce à sa robustesse naturelle, Flandre s’en tira sans grands dégâts. Elle reprit l’assaut en fonçant vers moi, et me porta quelques coups précis avec Chizuku, dont un qui m’entailla la cuisse. Je renouvelais l’attaque en portant un coup de pied rempli de réaitsu concentré, mais Flandre anticipa l’action :

« Mizukai ! »

Un mur d’eau cascada de la lame du petit zampakutôh et forma une barrière impénétrable. La défense de ma sœur me fit reculer. Je repris mon souffle, Flandre en profita pour se relancer à l’assaut avec une nouvelle vague à forte pression. Cette fois-ci, je pus éviter le coup avec facilité, et préparais un nouveau sort de Kidô :

« Maître et seigneur. Ô masque de chair et de sang… Ô univers entier… Ô battements d’ailes… Ô celui qui porte le nom d’humain. Vérité et tempérance à partir des murs construits de rêves purs et sans pêchés, n’élevez point vos griffes davantage que le strict nécessaire. Hadô no San jû San, Sôkatsui. »

La flamme bleue fusa avec vitesse sur Flandre, qui se prit l’attaque sur le flanc et tomba à terre à cause du choc. Je croyais l’avoir vaincue, pourtant quelque chose me disait de ne pas la lâcher des yeux. Je la regardais, et en voyant son regard, je compris qu’il était trop tard. Elle me décocha une lame aqueuse précise et puissante, que je reçus de plein fouet. Je retombais dans un buisson, et ressortais, couverte de feuilles, d’égratignures, et une grosse marque violacée sur les bras. Je regardais de nouveau ma sœur, et lui fit comprendre que je souhaitais arrêter le combat. D’un simple coup d’œil.

« T’as raison Aly, arrêtons là. Si on se détruit mutuellement, on sera pas prêtes pour les tests… »

Je m’avançais vers elle pendant que les bandelettes de Kikoujou se rétractaient, et une fois à côté de la jeune fille aux cheveux azur, je lui tendis la main afin de la remettre sur pieds. Elle me regarda, apparemment souriante et satisfaite de notre affrontement, et nous rentrâmes toutes deux côte à côte dans la demeure familiale des Sunako. J’étais, même sans le montrer, très heureuse d’avoir combattu Flandre. J’avais pu estimer mes capacités, et savais déjà l’efficacité du travail coopératif que ma sœur et moi pouvions effectuer. Le fait de l’affronter pouvait me permettre d’affirmer notre égalité, malgré la courte différence d’âge qui nous séparait.
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J'ouvris les yeux. J'avais apparement dormi quelques heures, et m'étirais faiblement en me sortant du lit. Je m'habillais rapidement, et descendis les marches menant à la salle commune. J'y trouvais Flandre, assise devant la cheminée. Je me posais à côté d'elle, et la regardai. Qu'elle était belle, avec ses cheveux bleus, ses yeux flamboyants et sa peau si claire...

« Ca va Aly ? T'as l'air crevée...

- J'ai fait un beau rêve, dis-je sans intonation particulière.

- Ah je vois ! Rien qu'à ton regard, je devine que ça avait l'air passionnant ! L'autre nuit aussi j'ai fait un rêve génial ! J'ai rêvé que je me battais contre le voisin, tu sais, le moche là qui se prend pour le roi du monde, et bah je... »

Flandre se lança dans un long discours que j'écoutais avec attention. Son ton enjoué me donnait une certaine joie, même si je n'arrivais pas forcément à lui montrer. Pourtant, il lui suffisait de voir mes yeux pour me comprendre...

Le jour des examens approchait, mais nous étions enfin prêtes, physiquement et moralement à affronter toute sorte d’épreuve… Flandre et moi allions devenir… Des Gardes Bronzes.

Juste une petite précision, vous débutez lvl 1, donc pas de shikai etc ^^. Corrige ça, et préviens quand c'est bon Wink

J'ai édité, Ten m'a donné un avis favorable quant à l'emploi du contexte d'un rêve pour le combat. Quand même, pour être garde bronze, je veux montrer mes aptitudes au combat ! Very Happy

Alors !

On a pas grand chose à dire ! Si tu peux juste développer comment tu récup ton zan', parce que là ça fait un peu " tiens, on a trouvé ça au marché ", ça serait cool ! Wink

. Le zan étant une partie de l'âme et pas un cadeau, faudrait préciser un peu !

Et sinon, pas une modification, mais une remarque : Les GB privilégient le corps à corps et le sabre. Donc, dans tes RPs, faudra que Aly utilisent beaucoup ses aspects là, pour coller aux exigences du poste Wink

. ( Ce qui n'empêche pas d'utiliser du kido et le shikai, bien sûr, mais pas comme base même du style de combat ).

Modifie juste ce que j'ai dit pour le zan, préviens quand t'as fini, et c'est bon Wink

Désolé pour l'attente.

Voici mes modifs :

Citation :: Aly naquit dans de bonnes conditions, la richesse de ses parents et leur poste dans l'armée leur permettait un accès à des médecins de qualité. La particularité de cette naissance vient du fait qu'Aly est née à quelques mètres d'un sabre accroché au mur, que les Sunako se transmettaient de génération en génération. A sa naissance, une partie de l'âme d'Aly s'envola vers cette arme, qui s'illumina faiblement avant de reprendre son aspect originel. Après une étude poussée de spécialistes, les parents d'Aly apprirent que le lien qui s'était établit entre l'arme et Aly était le lien entre un combattant et son zampakutôh. Ainsi le destin d'Aly était scellé, elle serait une garde bronze.

Voici pour l'obtention du zampakutôh.

Citation :: Style de combat.

Le style d'Aly se focalise sur la maîtrise du réaitsu dans le corps. En effet, elle utilise le plus souvent son énergie pour porter de puissantes attaques physiques, pour renforcer ses coups de lames, ou pour augmenter la précision et la rapidité de ses Shunpôs. Néamoins, elle n'hésite pas à user de son Shikaï et de ses connaissances en Kidô pour s'aider selon les adversaires.

Et pour le style d'Aly. Smile

Hiyori Sarugaki

Validé !
Les tests te seront communiqués très prochainement (en quoi ils consistent, où est ce que tu fais ça...) !