[Combat] La toute nue VS le drapeau du Canada

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À l'écart des autres combattants, nous allions pouvoir donner tout ce que nous avions sans se retenir. Je dévisageais l'homme devant moi. Il ne m'apparaissait pas du genre très bavard, alors nous allions pas passer notre temps à jacasser comme des coiffeurs et nous concentrer à 100% sur notre combat. Me mettant en position de défense au corps à corps, j'attendis que mon adversaire fasse un mouvement quelconque. Je ne le connaissais pas, il ne me connaissait pas non plus. Nous ne devions pas jouer nos cartes les plus importantes maintenant. Je me devais d'en montrer le moins possible à cet homme. Et qu'en cas d'urgence, je me devais d'utiliser mes techniques. Puisque je sais qu'elles n'ont pas le plus grand des succès contre mes adversaires, je ne devais pas me baser sur elles pour le combat. Je savais que j'étais très rapide, très agile et très bonne avec ma lame, alors je me devais d'en profiter pour me permettre une meilleure analyse de mon adversaire...

L'homme à l'armure resta figé sur place, fixant l'adversaire qui l'avait désigné. Une jeune femme à l'apparence infantile se dressait devant lui, mais l'expérience et la nature du chevalier l’empêchait de sous-estimer et de juger uniquement su l'apparence extérieure. Sans un mot, l'inconnu l'examinait, il paraissait patient et pourvu d'un sang froid évident. Posant la paume de sa main gauche sur le manche de ce qui apparaissait être son arme, celui-ci le sortit délicatement afin de révéler une arme originale qui ressemblait de très près à un tranchoir des temps modernes. Son arme révélée, il ne dévoila pourtant aucune forme d'hostilité. Qui plus est, aucun son, aucun bruit, ni le plus infime ne s'échappa d'entre ses lèvres. Un regard, un seul, qui en disait plus long que n'importe quel mot.

…

En effet, cet homme ne parlait pas, non pas à cause d'un manque de réparties, mais tout naturellement car il en était incapable. Muet mais pas sourd, il comprenait au moins le langage de son antagoniste. Disparaissant sans prévenir, le guerrier réapparu dans le dos de Nu afin de lui porter un coup vigoureux et précis au niveau de la taille. Le but de cette attaque, affaiblir son ennemi le plus vite possible sans lui laisser le temps de se protéger ou bien de se dégager.

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Le rouge de son armure, le rouge de ses cheveux, le rouge de son regard: tout pouvait me faire croire qu'il n'avait pas peur de faire couler le sang à grands flots. Il ne ferait pas tarder ce combat inutilement, malgré qu'il aurait aimé rafraîchir la teinte de cette armure. Je n'avais pas peur de lui comme il n'avait pas peur de moi. Je ne voyais pas ce qui pouvait me pousser à avoir peur d'un type comme lui. Bien qu'il ait l'air d'être habile avec son jouet, ce combat s'avérera à être un des plus intéressants. Il me donnait l'impression que nous partagions les mêmes qualités en matière de combat. Je ne savais pas pourquoi j'avais cette sensation, mais c'était ainsi. Deux assassins, deux meurtriers, deux êtres assoiffés de sang: c'était tels que nous étions dans ce tunnel de volcan chaud et infernal. La différence qui nous séparait était que lui devait avoir vécu des centaines d'années dans cet endroit chaud et bouillant, tandis que moi, ça ne fait quelques instants. J'allais devoir m'y faire. De toute façon, quand on est plongés en plein combat, on se forme une certaine bulle autour de nous et cela nous empêche d'être dérangés par les conditions externes.

Le type en face de moi ne me semblait aucunement nerveux. Tant mieux, mon but ici était de me battre, par de jouer au chat et à la souris. De sa main gauche, il révéla son arme qui me faisait penser à un couteau de boucher affiné. Il avait l'intention de me découper et de me manger ensuite? C'était particulier de voir que chez mon adversaire, sa main gauche lui était requise pour se battre. Était-il ambidextre ou simplement gaucher? La suite de ce combat allait m'en dire beaucoup plus long. J'avais hâte d'en connaître plus, j'avais hâte de me battre, j'avais hâte de voir le sang couler, d'entendre mon adversaire crier. Il ne sait pas parler, mais qui sait, il pourrait au moins me faire plaisir et crier pour moi... Je ne l'entendrai pas, mais les ondes sonores qu'un cri de souffrance provoque est tellement excitant que je ne pourrai pas me retenir d'en faire jaillir un de cette bouche camouflée.

Après un long regard échangé l'un à l'autre, mon adversaire toujours inconnu disparut pour se retrouver ailleurs. Il était rapide et... dans mon dos. Me retournant sur moi-même vers ma gauche en dégainant, le coup fut bloqué de justesse. Il voulait que ça coule rapidement on dirait. Je voulais m'amuser un peu avant de dégainer, mais je n'avais plus le choix. Effectuant un saut par en arrière rapidement pour m'éloigner de mon adversaire, ce fut dans le vol de celui-ci, juste avant que mes pieds ne retouchent le sol que je disparus à mon tour d'un sonido pour me retrouver du côté droit du rouquin. La lame pointant les côtes de l'homme, j'avais l'intention de lui transpercer son armure. Pointer d'une lame était beaucoup plus efficace pour transpercer une armure que simplement tenter de la déchirer. Qui sait, ma lame pourrait pénétrer. Sinon, je devrai m'attarder qu'à sa tête, son seul point faible apparant... Disparaissant de nouveau d'un sonido, je réapparus juste au-dessus de lui, la lame descendant tout droit vers son crâne. Que ça fonctionne ou pas, l'élan et la volonté d'action étaient présents.

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Son adversaire était parvenu à stopper la lame de son arme, elle pouvait donc lire ses mouvements et contrer en conséquence. Il n'avait pas à faire à l'un de ces sous-fifres faibles et incapable de jouer leurs vies, ce qui s'avérait plus intéressant que prévu. Outre des capacités étonnantes pour son jeune age, elle ne semblait pas non plus craindre la mort et restait aussi calme qu'un adulte ayant vécu en permanence aux côtés de la mort. Elle s'éloigna ensuite à l'aide d'une cabriole en arrière pour éviter qu'une riposte ne soit effective. Il s'agissait du bon réflexe, car rester aussi prêt de lui aurait pu lui coûter cher si elle ne se méfiait pas suffisamment. Disparaissant de nouveau, la fille aux yeux rouges réapparut sur son flanc droit dans l'idée de perforer son armure. Malheureusement elle s'en rendit compte bien vite, l'armure ne comptait pas céder de par une force aussi frêle. Ce métal le protégeait de la plupart des agressions et il était très difficile, même pour un homme doté d'une grande force, de s'en débarrasser comme si de rien était. Comprenant cette erreur, la jeune fille se volatilisa une énième fois pour ressurgir au-dessus de l'homme en hauteur. Il n'avait rien tenté durant l'échec de sa première tentative, et pourtant, il aurait clairement eu le temps de la blesser s'il l'aurait voulu. Il demeurait toutefois paisible et n'essaya même pas de fuir quant au second affront qui lui était destiné. Lorsque la pointe de la lame arriva près de son visage, elle fut immédiatement bloqué par l'arme du chevalier, qui lévitait dans les airs aussi naturellement qu'elle se manifestait.

Oui, son pouvoir tournait autour de la télékinésie. Il était non seulement un maître épéiste mais il était également capable d'utiliser la force de son esprit pour complémenter son talent. Par ailleurs, c'est la raison pour laquelle son mental semblait être en mesure d'endurer toutes les épreuves. Son absence de langage était commuté par des compétences hors pair. Maintenant qu'il avait dévoilé son potentiel ainsi que sa faculté, l'homme en rouge propulsa l'extrémité de sa lame en métal sur l'arrancar. Elle allait avoir du mal à l'esquiver entièrement, et même en admettant qu'elle y parvienne, Tsurigi contrôlerait son bien à distance pour la défier.

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La lame tombant directement sur le crâne de mon ennemi, j'avais eu un goût amer de ma précédente attaque. Son armure n'était pas pénétrable par mon zanpakutô. Son seul point faible était sa tête et il le savait. C'est pourquoi, sa lame contra la mienne d'une main invisible. Alors, le pouvoir de mon ennemi fut révélé: la télékinésie. Il pouvait manier les choses à distance. Déjà une stratégie se dessina dans ma tête. Le prochain mouvement de mon adversaire fut mis en place lors de ma surprise et ma constatation. Sa lame alla percuter le côté de ma joue. Je ne l'avais pas sentie, mais je l'avais vue. Il faut croire que je n'avais pas retiré ma tête assez rapidement... D'une roue latérale et de multiples sauts par en arrière, question de m'éloigner, je voulais prendre ce type à distance. Mes techniques pouvaient me le permettre. Même si j'excellais au corps à corps, je me disais que ce ne sera pas suffisant puisque l'habitude d'un type télékinétique n'était pas au rendez-vous. D'une main droit en avant naquit une boule rouge. Mon reaitsu se concentrant à cet endroit, je voulais tester de nouveau mon adversaire. Lui envoyant une série de balas, j'allais pouvoir lui faire oublier sa télékinésie un instant et se concentrer sur le fait d'éviter ces petites boules d'énergie explosive rapides.

La série à peine terminée, je me déplaçai d'un second sonido dans le dos de mon adversaire en rangeant ma lame et lui infligeai des coups de poings mitraillant son armure. Je ne laissais pas cette résistance me dépasser et j'allais la traverser. Après m'être prise pour un gatling gun, je terminai ce superbe combo d'un coup de pied où toute ma puissance était présente. Essuyant ma joue ensanglantée du revers de ma main, je secouai le liquide avec un certain énervement. Mon Hierro n'était pas suffisant contre lui, alors je devais encore plus me méfier de lui. Je ne savais pas si mon adversaire à couleur pomme délicieuse s'était pris tous mes coups, mais je ne le laisserai pas m'avoir une seconde fois avec cette petite lame. D'ailleurs, elle était rendue où? Je la cherchais des yeux pour m'éviter une autre surprise. En prenant mes distances tout en restant à l'affût, je me disais que les capacités de ce type ne pouvaient pas se limiter à cela.

J'étais constamment sur mes gardes, attendant ce que l'homme allait me balancer comme prochaines attaques. Qui sait, il pourrait lui aussi balancer des attaques surprises et voudra sûrement me tester pour savoir ce dont j'étais capable. Je ne suivais pas le combat des autres, j'étais concentrée au mien et rien ne pouvait me sortir de cette bulle que je venais de me créer. Cette bulle était concentrée en concentration, en adrénaline et en combat. Je ne pouvais pas penser à autre chose, c'était impossible. Je ne pouvais même pas penser à la mort, ni à la défaite. Les yeux rivés sur mon adversaire, je recherchais un autre point faible potentiel...

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Un domaine de prédilection se portant sur la télékinésie offre des multitudes de possibilités dans un combat tel que celui-ci. Les esquives, les attaques – qu'elles soient à portée ou à distance – les contres ou bien les techniques envisageables, tout n'est qu'une question de stratégie, et notre bon chevalier en avait à revendre. La jeune femme qui l'affrontait avait compris de son erreur et préférait le recul pour envisager d'un meilleur coup à l'avenir. Le blesser avec des coups directs ne suffirait pas, elle employait donc le bon stratagème pour se tirer d'affaire indemne. Elle réagissait vite face aux agressions de l'homme qui demeurait aussi calme que muet. Au bout du compte, c'est une succession de boules rouges auquel il devait faire face. La vitesse de ces petites bombes était privilégiée à la force, et le soldat n'était pas fou. Sans prétendre à un seul mouvement de sa part, la lame du télékinésiste vint hâtivement prendre place droit devant lui, et dans un élan qui consistait à protéger son maître, elle pivota à grande vitesse sur elle-même afin de jouer le rôle d'une hélice surpuissante. Les boules percutèrent le bouclier dans un bruit étourdissant, qui les annula toutes une à une sans exception. Qu'importe comment l'on se bat ou à quel type d'adversaires on est confronté, il est souvent délicat d'outrepasser les pouvoirs psychiques en les contournant. Les affronter directement n'est pas non plus la bonne démarche. L'adversaire de Tsurugi avait dû comprendre que la distance n'était pas plus efficace, c'est pourquoi elle se risqua de nouveau à surpasser la robustesse de son armure. L'arrancar apparu derrière lui avec pour objectif de briser sa défense à coups de poing. Si une lame affûtée était incapable de le toucher, comment pouvait elle songer une minute qu'elle pourrait y arriver par le bien de ses petites mains ? En dernier recours, elle usa d'un ultime coup de pied, mais ce fut un autre échec prévisible. L'armure demeurait impénétrable.

Prenant conscience de son erreur, elle s'éloigna de nouveau. Mugon était en effet incapable de le révéler dû à son handicap, mais ses quatre autres compagnons passèrent enfin aux révélations. Ils affirmaient être incapable de mourir, et ce pour la bonne raison qu'ils avaient vaincus la mort. Une capacité relativement importante qui ajoutait la difficulté la plus extrême de tous les temps. Comment vaincre un ennemi qui ne peut céder sous aucune forme de violence ? L'épreuve ne faisait que commencer pour tout le groupe. Le soldat n'avait pas été touché une seule fois à l'inverse de ses compagnons. Si jusqu'alors il se défendait et comptait sur l'acier qui le recouvrait, c'est car il aurait préféré faire durer le suspense plus longtemps. À présent, il était grand temps d'abattre toutes ses cartes, et de vaincre une fois pour toute son opposante. Sadique, il lâcha son arme principale au sol et plaça rapidement ses deux mains dans son dos afin de dévoiler deux autres lames qu'il jeta sur la jeune femme. Il enchaîna le même processus, jusqu'à balancer quatre autres lames supplémentaires pour un total de six. Grace à son contrôle de télékinésie absolue, il mania les six armes individuellement par le biais propre volonté, à la manière d'un lanceur de couteaux. Elle allait désormais devoir affronter non pas un, mais six adversaires invisibles qui détalaient dans tous les sens.

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Dans ce combat où on pouvait quasiment entendre une mouche voler, il n'y avait eu que des tests, des essais pour connaître subtilement les capacités de l'adversaire. Les combats qui avaient lieu autour semblaient beaucoup plus animés, beaucoup moins réfléchis. Le son résonnait jusqu'à notre endroit par des ondes que je percevais: Beaucoup étaient des explosions et des voix parcourant l'espace de ce volcan. Malgré cette grande concentration au combat, il m'était impossible ou presque de nier l'existence de ces ondes. Tout ce qui m'intéressait de toute façon, c'était l'homme en face de moi. Pas que je veuille entretenir une relation avec lui, mais qu'il était mon adversaire et ma seule et unique cible. Je ne savais pas si un ordre ou la présence d'Aizen-sama m'infligerait une quelconque seconde d'inattention. Bien que je le vénère comme un Dieu, ce combat m'avait été attitré et je ne pouvais pas échouer dans cette quête. Je m'étais proposée pour l'expérience, aussi bien en subir les conséquences qui viennent avec! C'était ma décision, probablement la seule et la première que j'avais prise depuis mon évolution au statut d'arrancar. J'ai toujours écouté et suivi à la lettre ce qu'Aizen-sama m'ordonnait et seule la mort pouvait me faire changer d'avis. Tant pis si Yomaku n'avait pas voulu que j'attaque la blondasse, c'était un ordre. S'il n'en revient pas de cette histoire, c'est son problème. J'ai réussi à passer par-dessus en me débarrassant de cette nuisance toxique qu'est la véritable propriétaire de ce corps. Je n'ai plus besoin de Yomaku pour vivre, il est un pantin comme un autre et rien ne changera cela.

Mon assaut dans son armure amorcée, j'avais tout donné ce que j'avais pour essayer d'au moins la renfoncer. Même si tous mes efforts et toute ma volonté étaient-là, il n'y avait rien à faire. Ce type avait une armure de métal indestructible. À distance de ce type échevelé, je soupirai de voir que rien n'avançait de mon côté. Ce n'était pas pour autant que j'allais abandonner! D'autres plus loin attendaient pour se battre et se défouler, mais je ne gaspillerai pas cette chance de me faire valoir et de prouver aux autres qu'une fraccion d'Aizen n'est pas une poubelle laissée sur le bord du chemin! Je devais prouver à tous ces espadas qu'Aizen-sama, malgré sa puissance, a sû aider une petite fille à devenir une jeune femme. Même si je ne suis pas très âgée, j'ai légèrement vieilli depuis mon arrancarisation. Bientôt une adulte, ils verront comment la petite fille en blanc peut être forte!

L'homme continuait de regarder le néant, laissant tomber sa lame et apportant ses mains dans son dos. Il les fit découvrir de nouveau pour me montrer qu'il pouvait en faire apparaître d'autres. Il refit la même manoeuvre avant de faire flotter ses six lames au-dessus du sol. Tel un marionnetiste, il ordonna à ses lames de me charger pour m'affronter. C'était du suicide que de rester sous cette forme. M'essayer contre six lames qui sont maniées par un chef ne pouvait se faire. J'avais beau être orgueilleuse, mais si ces lames me touchaient dangereusement, même ma resureccion ne pouvait pas me sauver de cette impasse. Faisant un bond en arrière, histoire de me donner du temps pour libérer ma lame, je regardais ces lames en me noyant dans de grosses gouttes de transpiration. Même si j'arrivais à libérer mon zanpakutô, serait-ce assez rapide pour bloquer cet élan de maniaque?

Annihile, Alas de la Hoja!

D'un halo rouge naquit mon armure de métal robotique. Dans un élan de réflexe, mes lames bloquèrent les petites dagues. Dans un compte de 1 à 1, ce match s'avérait à être intéressant. Les claquements des lames s'entrechoquant pouvaient révéler à n'importe qui notre présence. L'homme était comme moi: il n'avait pas besoin de doigter l'air pour manipuler ses lames. Je ne savais pas si, en les manipulant il pouvait améliorer leur force et leur vitesse comme moi. Ce type m'était bien trop semblable pour que je puisse penser le contraire. Pour ce combat de lames, il y avait quelque chose de spécial. L'homme possédait six lames et moi huit. Mes deux lames libres se jettèrent sur l'homme dans le but d'atteindre ce point faible que j'avais découvert. Pendant qu'il s'attarderait à cette nouvelle menace, je levai un bras en sa direction et incantai une technique dontj e me servais très peu:

-Fuera de Período de Sesiones...

Une lueur sombre s'alluma à ses pieds et une lame de la grosseur de Yomaku dans son état naturel s'abattit sur lui. Certes, elle était lente, mais très efficace. Je ne savais pas où se limitait la concentration de mon adversaire, alors je devais essayer des choses dans le but de mieux le connaître. En connaissant mieux qui il est, d'autres astuces se révèleront et d'autres techniques et différentes tactiques pourront être utilisées. Même si mon incantation avait été faite au loin, je pouvais toujours me concentrer sur mes lames qui ne s'arrêtaient pas de riposter aux assauts de l'autre. J'étais habituée de faire plus d'une chose à la fois puisque c'était la particularité de mon zanpakutô...

Spoiler:

Les six lames foncèrent sur l'arrancar, à toute vitesse. Le muet avait été sur de toucher son adversaire, et pourtant... Elle se transforma, laissant apparaître sur son corps une armure blanchâtre... Et huit lames. Le combat prenait une tournure plutôt intéressante.

La jeune femme bloqua les lames, à l'aide des siennes. Puis, réagissant rapidement, elle en lança deux à l'assaut. Mais, contrairement à ce qu'elle avait sûrement pensé, Tsuguri recula, et bloqua les deux projectiles avec ses avants-bras. Avec son armure, il ne risquait rien. Il les attrapa, et ne les lâcha pas. Puis, il baissa la tête, suffisamment à temps pour voir une lueur sombre à ses pieds apparaître. Mais il ne bougea pas. Il leva la tête vers son adversaire, et se prit de plein fouet l'attaque dévastatrice de son adversaire.

Les six lames tombèrent au sol, en même temps que l'homme... Ou la moitié de l'homme. Coupé en deux, un flot de sang s'écoula jusqu'à terre, jusqu'à que le cadavre tombe dans un bruit sourd et désagréable. Il était loin de la vision de Nu Hakujin, qui ne pouvait plus vraiment distinguer le corps de son adversaire. A terre, il ne bougeait plus.

Mais tout à coup, les six lames s'enfoncèrent dans l'armure de la jeune femme. Dans son estomac, où l'armure semblait la moins résistante, dans son cou, ses jambes, et ses bras. Pourtant, elles étaient tombés ?... De même que l'homme aux cheveux rouges, il était censé être mort...

La vitesse des lames avaient été surprenante... Suffisamment pour que la femme robotisée n'eut le temps de réagir. Une première victoire pour l'homme à l'armure.

L'homme se releva, s'éleva dans les airs, pendant que la jeune femme subissait le sort contraire. Le sang tâcha ses vêtements blanc purs. Impassible, il continuait l'assaut des lames sur la jeune femme, transpercée de toute part.

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Les assauts répétitifs, la concentration et la rivalité incessante, il était difficile de garde le cap. Le contact des lames ensemble ne m'avait pas empêché d'utiliser la ruse pour piéger mon adversaire qui ne me donnait pas vraiment d'indices pour me révéler son état. Ce fut l'écroulement des lames duelistes qui m'indiquait ce qui s'était passé. D'un sourire en coin, je m'avançai avec assurance vers l'adversaire qui ne semblait plus tenir sur ses jambes. Sa silhouette rouge ne faisait plus partie du décor, enfin, du décor qu'il créait avec son corps. L'avais-je vaincu? Était-il mort? Je devais m'en assurer, je ne devais pas faire ce travail à moitié, je devais le savoir. Si je partais sans être rassurée, je subirai probablement les foudres de mes compagnons qui m'attendent de l'autre côté. Après quelques pas, le mauvais pressentiment ne fut pas assez rapide. Je ne fus pas assez rapide pour bloquer, pour parer, j'avais baissé ma garde, je croyais que tout était terminé...

Les lames s'étaient levées d'un même souffle pour me transpercer à des endroits vulnérables. La lame posée dans mon cou était celle qui me faisait le plus peur. Oui, j'avais peur. Je ne voulais pas que mon règne se termine maintenant, je ne voulais pas m'écrouler maintenant. Pourquoi... pourquoi avoir baissé ma garde? Le sang gicla, c'était dangereux. D'un coup sec, les lames se retirèrent de la plaie pour un second assaut. Mes propres lames se précipitèrent à ma rescousse pour former une tente autour de moi. Je posai un genou parterre, une main tenant ma blessure. Je serrais les dents et passai à un autre plan. Je ne pouvais pas crever maintenant, il fallait que je me bouge, que je riposte. Le compte était de 1 à 1. Je regardais de l'autre côté par une petite fente entre deux lames. Le type était toujours là, les lames voulaient se faire un chemin à travers cette barrière.

Lentement, je me concentrai pour visualiser l'endroit où l'homme était. De ma commande «Clon del holograma», un clone de moi-même se forma derrière l'individu pour lui porter d'autres assauts tous autant assassins que les autres. Le clone n'épargnait rien, il se donnait à fond dans son ordre. Elle était forte et l'armure résisterait probablement aux assauts, mais c'était encore une fois qu'un jouet pour me permettre de mieux exécuter mes attaques. Mon clone se jeta ensuite sur l'homme, l'entourant de ses bras et de ses jambes pour l'empêcher de bouger et elle incanta la même cérémonie:

Fuera de Período de Sesiones!

La lame avait pour but de transpercer les deux individus. Le clone s'était sacrifié, il disparut dans une pluie de cubes verdâtres. Je me levai à mon tour, mes lames protégeant mon dos et mes côtés. Je titubais jusqu'à l'homme, le sang coulant de toutes mes blessures. Une main toujours aposée à mon cou, je sentais mes forces me quitter peu à peu. Ma vue s'embrouillait lentement, mais je tenais bon. Il fallait que je termine ce combat, il fallait que je m'y donne à fond. Je n'avais plus de vêtements pour empêcher la blessure mortelle de continuer sa descente. Je ne devais pas mourir, je ne pouvais pas mourir... pas maintenant...

Spoiler:

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