Flashback/Training Recontre plus ou moins attendue (Pv Le pokémon Girachi ^^ )

Le soleil qui brille, vilain fut-il. En train de nous épier de haut, nous donner des coups de soleil, nous donner des maladies. Valeureux fut-il pour sa hauteur, qui, nous, les humains qui se vantaient de leur grandeur aux insectes, sentions plus petits. Ne contrôlant pas les allers-retours des nuages qui le cachaient, le Soleil n’était pas un Dieu et ne le sera pas. D’ailleurs, je ne croyais pas vraiment aux présages des scientifiques qui pensaient que le Soleil allait exploser dans un moment à l’autre. Pourquoi ? Parce que nous, dans le monde des Humains, nous étions pas des devins ni des dieux tel que Aizen. En gros, Aizen se prenait pour un Dieu et il devait bien et bel avoir une petite faiblesse qui se situait quelque part en lui... Le problème était de le localiser, ouais le mystère restait trop grand. Ah, si seulement j’étais en face de lui. Il paierait sa plus grande raclée du siècle, voire de l’Histoire de la Soul Society avec un grand H ! Malheureusement, il restait toujours dans le Hueco Mundo, assis sur un trône. En train de se paresser et mijoter encore quelques plans démoniaque, mais je ne pensais pas que ce serait moi la cible. Qui savait ? Je lâchai un soupir et m’allongea de mon dos sur un sol rempli d’herbe fraiche. Le fleuve de Karakura était calme et ne montrait pas un risque de mauvaises rencontres venant de cette rivière. Il était un peu près le soir, entre les 16 h à 18 h. En parlant de mauvaises rencontre, je venais de m’en rappeler une catastrophique avec une shinigami qui se nommait Yinoa. L’horreur fut-il, elle m’avait pris pour un arrancar, je me rappelais et n’oubliai aucun moment qui était ridicule, voire qui dépassait la honte. Ce qui me mettait dans l’embarras que je n’ai jamais ressenti ! J’étais juste parti de la cachette des vizards pour me balader et hop je me suis fait prendre par une fille qui était T-O-T-A-L-E-M-E-NT maladroite ! Elle me rencontra en glissant par une épluchure de banane et vous devez savoir la suite : me prenant pour un arrancar, elle m’attaqua. Ne préférant pas penser la suite qui devait être l’horreur: moi qui aimait toute les filles qui étaient physiquement jolies comme Yinoa, mais celle-ci. C’était différent, je l’avais surnommée la Furie ( avec un grand F évidemment) ! Parce qu’elle, elle était différente des autres filles que j’avais rencontré : elle ne me demandait pas qui j’étais, de quel race du premier coup, d’accord j’avais pas voulu lui dire mon nom...Par prudence, mais elle a été inutile. Cette jeune fille était gentille au fond, elle m’avait laissé filé sans qu’elle me demande qui j’étais. J’étais sûr, absolument sûr que je la reverrai un jour vu qu’elle surveillait les alentours afin d’exterminer les hollows.

Je ne préférai même pas comment j’étais arrivé et retrouvé par mes amis. Mais bon, il fallait que je la raconte quand même. Sinon personne ne le saurait ! Quand j’avais fini de m’occuper du hollow qui m’avait envoyé balayer vers le sol, y avait des dégâts public. Je me doutais que Yinoa pouvait s’occuper de tout cela, mais je ne me doutais pas d’elle. Yinoa était quand même capable de mettre tous ses supérieurs dans l’autre sens ! Quand j’étais arrivé par les toits en m’éternuant, Hiyori m’avait déjà envoyé une sandale et m’avait puni à sa façon. Elle s’était inquiétée et avait pensé qu’elle m’avait cherché pendant tout ce temps pour rien ! Ça l’avait énervée et c’était normal après tout ! Tout le monde s’était fait un sang d’encre pour moi, enfin presque puisque Lisa lisait ses magazines. Ils m’avaient même demandé la raison de ce retard, j’avais tout simplement menti en disant que j’étais accidentellement tombé du toit et que je m’étais violemment cogné contre la poubelle. Ainsi pour dire, j’avais perdu connaissance. Alors...À ma plus grande honte et bien ce que j’avais prédis : Hiyori s’était moqué de moi en se foutant de ma gueule ! Donc...Je ne préférai pas de revoir Yinoa sous de telle circonstances ! Si Hiyori apprenait que je lui avais en partie menti...Alors là : dire que mentir ce n’était pas du tout dans mes habitudes surtout à mes amis ! Sinon, ce serait la fin pour moi. Des fois, je me demandai pourquoi ne pas avoir dit la vérité ? Parce que c’était pour protéger la shinigami ? Où pour éviter de ne plus pouvoir sortir et que nous devions passer en «mode prudence» ce qui était assez chiant. Bref, j’étais resté au moins une semaine afin de guérir mon satané rhume ! Le rhume par ici, le rhume par là...Mais bon, tant qu’il fut battu par mes cellules, il y avait plus rien à craindre...À moins que la pluie survienne à nouveau ! Non merci, je ne préférai pas ce genre de temps.

Rien qu’en y pensant à tout ce qui m’était arrivé, le temps passait vite. Le soleil était presque sur le point de se coucher, les lumières qui venaient des lampes s’allumaient. Les bruits de voitures qui doublèrent et fit signe qu’il y avait un embouteillage. Fallait pas que je traine moi non plus ! Je me décollai le dos du sol, le vent soufflait à son aise. Je n’avais pas pris mon imperméable vu le temps et la chaleur qu’ils faisaient, j’étais vêtu avec une chemise accompagnée d’une cravate comme d’habitude.Donc en gros, c’étaient les vêtements dont lesquels j’étais le plus à l’aise. j’avais au moins pris Sakanade à mon habitude. Depuis que j’avais rencontré la shinigami de la treizième division, Karakura pouvait être grouillé de shinigamis qui avaient peut-être le même genre ainsi que leur caractère que Yinoa . Non, c’était impossible : tout le monde était différent l’un et l’autre. Bon, il fallait que j’aille. Sinon je finirai par avoir une autre sandale plein dans la figure.

Au moment où j’allais me lever, je sentis une pression spirituelle s’approcher vers moi. Et puis quoi encore ? Un shinigami ? Ouais elle était semblable à un shinigami...Fallait qu’au dernier moment que je rencontre un shinigami ?! Il n’avait pas le même niveau que Yinoa d’ailleurs. J’avais même l’impression qu’il se dirigeai exprès vers moi, bon...Je me rassis par terre en faisant mine de l’attendre. Pour tuer un petit moment le temps, je regardai l’eau couler...Et parlait peut-être dans le vide sans détourner mon regard de la rive :

-Je sais que t’es là. Pas la peine de te cacher shinigami...

Spoiler:

Shinigamis par là...Shinigamis par ici...Shinigamis en haut, en bas, à droite, à gauche...En gros, partout ! Il y en avait tellement que je devais presque camoufler ma pression spirituelle. Je devais toujours rester sur mes gardes vingt-quatre heures sur vingt-quatre, sept jours sur sept...Ah, si seulement les shinigamis pouvaient eux aussi prendre une journée de congé afin que je puisse me balader tout tranquille, sans prendre le risque d’avoir des mauvaises rencontres comme celles des shinigamis et surtout...Oui, surtout elle : La Furie ! Une jeune fille qui était aux services du capitaine Ukitake, celle là qui m’avais persécuté afin de récolter les informations pour la Soul Society ! Alors que, finalement elle avait décidé de garder mon secret. Ce qui était contre ses principes de ses devoirs en tant que shinigami. Je connaissais ces règles, puisque je suis capitaine...Enfin j’ÉTAIS ! Si Aizen n’avait pas eu ce diabolique plan, si j’avais pu le surveiller de près, si j’avais pu le démasquer, si j’avais pu faire attention, si j’avais traité Aizen à la même façon que les autres capitaines avec leur vices-capitaines : Je ne serais pas un vizard, j’aurai même empêché Aizen de manigancer derrière mon dos ainsi que je serais toujours au rang de capitaine à l’heure actuelle. Ouais, ma méfiance avait peut-être dépassé les limites. Si je voyais Aizen, un jour ou l’autre, je le jure que je lui passerai un savon...Non, pas un savon, je le massacrerai...Je lui ferais payer cher. Cher à en regretter !

L’eau coulait toujours tranquillement, je sentis la pression spirituelle qui était semblable à un shinigami depuis un moment. Il se dirigeait exprès vers moi, ce ou cette shinigami avait clairement le niveau d’un quatrième siège, moi qui avait le niveau d’un capitaine...Avait-il ou elle perdu la tête ? Si elle ou il pensait me battre avec un tel niveau, il ou elle fonçait dans le piège de la souris. Je m'aperçus à un moment donné que j’avais camouflé ma pression, donc il était normal. Le hic, c’était quand je m’étais relaxé et perdu dans mes pensées, il était probable que j’avais pas fait attention ! Je restai un instant, surpris et en train de réfléchir : Avais-je laissé ma pression spirituelle comme elle était ou je l’avais camouflée ? Arf...Ça sentait pas bon, la rencontre allait se dérouler à la même manière que celle de la rencontre de Yinoa ! La pression qui s’approchait ne me disait rien qui vaille, mais j’avais une toute petite sensation de déjà vu...Je ne voyais pas qui ça pouvait être, une ancienne connaissance ? Ouais sans doute, une femme ou un homme ? Personnellement j’optai pour un homme, parce que sa pression était proche d’un shinigami tout simplement, je n’avais pas eu envie d’en détailler un peu plus...Ce n’était pas parce que j’en avais marre de voir une fille ou j’avais peur des femmes qui pouvaient ressembler à la jeune shinigami que j’avais précédemment rencontré ! Au contraire !

Effectivement, je ne m’étais pas enfuis, je l’attendais même. Pourquoi ne pas m’enfuir ? C’était tout simple, j’étais las de m’enfuir et aussi je prenais les risques d’être à la tête des personnes recherchées de la Soul Society ! Je regardai tranquillement l’eau passer, une boite qui flottait. Décidément, les humains ne respectaient pas la nature et ils finiraient par le regretter, c’était sûr ! La peau de banane en était la preuve et m’avait fait tourné en ridicule...Les gens qui traversaient me voyait avec un drôle de regard, décidément fallait que je cache Sakanade avant d’attirer l’attention, surtout aux policiers ! Si les humains appelaient les policiers, je serais presque foutu. Surtout ils me prendraient pour un malade mental vu que je parlais et que je me battais aussi dans le vide même. Ça ne les aurait pas plu du tout ! Les voitures qui commençaient à affluer et formaient directement un embouteillage parsemé de Klaxon, c’était la fin de la journée évidement. Quand le soir arrive, les gens rentraient de leur travail et les papas étaient toujours accueillis par les enfants. Les petits devaient faire leurs devoirs, les mères préparaient les plats du soir. Le temps passait pendant que je pensais, le shinigami devait être arrivé vu la distance. Je lui avais adressé la parole dans le vide que je savais qu’il était là et qu’il n’avait pas la peine de se cacher...

-« Hum je vois que vous êtes toujours aussi perspicace Hirako, cela fait quoi bien cent ans que l’on ne s’est pas vu… Mais bon nous ne sommes plus les personnes que nous étions à cette époque n’es-ce pas ?"

Cette voix...Elle me disait quelque chose, oui...Je l’avais déjà entendu depuis des années, il y avait environ 100 ans, c’était le temps où j’étais encore un capitaine de la cinquième division ! Elle n’appartenait pas à Ukitake car le ton ne lui allait pas, ni celle de Shunsui sinon il aurait émané sa pression spirituelle ! Peut-être qu’il l’avait camouflé, très fort en tout cas ! Mais j’avais l’impression que ce n’était pas le capitaine de la huitième division. Je me retournai avec un regard méfiant et vit un homme qui n’était qu’autre : Girachi Uketo. Je me rappelais un moment qui dura quelque petites minutes, c’était quelques jours à peine après la promotion de Kisuke. Mon «vice-capitaine» Aizen m’avait annoncé qu’il y aurait encore une autre cérémonie de promotion de capitaine. Cette fois-ci c’était la dixième division, un ancien vice-capitaine de la huitième division auquel Lisa l’avait remplacé. Rapide les promotions quand même et très hâtive ! La personne en question était Girachi, un homme respecté dans la Soul Society. Si il était respecté, j’aurais entendu des rumeurs à son sujet,ce qui n’étonnait pas Aizen avait voulu me le dire mais j’étais trop entêté pour en savoir un peu plus. Ouais, après cette promotion j’avais eu l'occasion de le rencontrer, mais elle n’avait pas fait long feu depuis la hollowfication...

Un instant ! Que faisait-il là ? Si lui avait été capitaine de la dixième division, il n’y aurait pas eu de Hitsugaya. Les nouvelles venant de la Soul Society était claires, les shinigamis l’étaient eux aussi : Je le savais car j’ai été poursuivis pour la première fois par les shinigamis de la dixième division. Dont l’un d’entre eux avait mentionné son prénom, mais pas celle de l’homme qui se trouvait en face de moi. Avait-il été trahi ? Ou pire était-il un vizard ? Non, n’allons pas trop vite : Déjà Uketo était en uniforme de shinigami. Impossible qu’un vizard soit en uniforme ! Ou bien il avait changé de division afin de combler le manque des trois autres capitaines qui avaient peut-être déjà trahi la Soul Society. Je souris amicalement en montrant un peu mes dents, c’était bon. Il n’y avait pas de danger, pas de combat, pas de poursuite, pas de hollow , pas de quiproquo et surtout pas de peau de banane ! En me retournant face à la rivière je lui répondis:

-«Effectivement nous sommes plus les mêmes, on peut tous changer. Ça faisait longtemps Uketo...»

Il fallait que je pose cette question afin de savoir si j’avais raison ou tort:

-«...Mais dis-moi, que deviens-tu maintenant ?»

Spoiler:

Vu la silhouette de Girachi, il était encore un shinigami. Auquel je devrais haïr et de me battre contre lui...Heureusement que sa pression spirituelle n’était pas au niveau d’un capitaine, il était déchu des ses fonctions ? Il n’était plus un capitaine puisqu’il ne portait pas de haori. Rien qu’un simple uniforme de shinigami...Donc si il voulait se battre contre moi, c’était du suicide. Bien qu’il fut mon ancien collègue, je ne serais pas gentil avec lui et peut-être que je n’irais pas mollo. Girachi devait comprendre que moi, l’ancien capitaine de la cinquième division, je ne sympathiserai pas avec les shinigamis. Surtout pas, ce serait une trahison avec les vizards en même temps ! D’ailleurs, si l’ancien capitaine voulait voir mon shikai, c’était dans ses rêves ! Celui-ci me répondit à la question que j’avais posé tout à l’heure et me retira un instant de mes pensées:

-Oh moi ?...Eh bien pour faire court disons que je suis semblable à un vagabond maintenant. Je fais mon petit bout de chemin seul désormais…Depuis que la Soul Society s’est séparé de moi. Je ne cherche que deux choses….Retrouver mes pouvoirs de capitaine et tuer une certaine personne…

Un vagabond qui voulait retrouver ses pouvoirs de capitaine. Ce qui voulait dire qu’actuellement j’avais raison, il n’avait pas la puissance semblable à un capitaine et il voulait les retrouver afin de tuer une personne...Qui pouvait être, bah ! De toute façon ce n’était pas mon problème si je n’étais pas la personne en question ! Je n’avais pas tort au sujet de son exil de la Soul Society et il suivait le chemin tout seul à ce qu’il m’avait dit. Je l’observai avec un regard qui était toujours méfiant, mes jambes étaient croisées, je mis discrètement ma main sur mon zanpakutô au cas où. En ce moment il ne se passait rien entre nous deux. J’entendis des voitures passer à toute vitesse sur le pont, il n’y avait pas de gens qui passaient inconsciemment derrière moi et ne remarquaient pas que je parlais dans le vide. Certains humains pouvaient nous voir, mais je n’en avais pas rencontré aujourd’hui, ce qui était un avantage.

Girachi ne disait pas un mot, moi non plus. Mais celui-ci pointa son doigt (l’index gauche pour être précis) vers moi, je compris au moment où il allait se produire quelque chose qu’il s’agissait d’un byakurai ! Je l’évitai de justesse en prenant Sakanade tout en me penchant assez rapidement vers la droite ! Si je n’avais pas évité le Byakurai, il devait m’avoir touché en plein fouet. ‘Tain, on dirait que Girachi voulait me battre. J’avais malheureusement pas envie de me battre...Enfin, je n’avais jamais envie. Je sentis une légère odeur de brulé sur mon épaule gauche, je tournai le regard et vit que j’ai été légèrement frôlé: mon épaule n’avait rien, pas une égratignure, mais ma chemise avait été coupé de court...Super, je soupirai parce que j’en avais marre de recevoir des byakurais de tout les sens: les shinigamis qui me poursuivaient après c’était Yinoa qui me menaçait de m’en foutre une dans mon épaule et enfin Girachi m’en avait envoyé sans rien dire, ce qui était normal. Je devais le considérer comme un ennemi alors, l’ancien capitaine me dit:

-N’y voyez rien de personnel Hirako…Mais voyez-vous, il me faut affronter de puissants adversaires pour retrouver ce qui m’a été volé…Je pense qu’en terme de puissance vous n’avez rien perdu de ce qu’elle fût autrefois. De plus j’ai toujours rêvé de vous affronter et de voir votre shikai. Voilà une occasion en or… Un combat amical cela ne se refuse pas.

Je me levai en prenant Sakanade de ma main gauche et je compris qu’en voyant Girachi dégainer son zanpakutô que je n’avais pas le choix que de me battre...Il avait raison en même temps, je n’avais pas perdu ma force que j’avais eu quand j’étais capitaine. Je soupirai et lui dit:

-Tsss...Tu n’es pas bien placé pour voir mon shikai...

Je dégainai mon zanpakutô et laissai le fourreau par terre, il pouvait me gêner pendant le combat disons-t-on ‘‘amical’’. Quoi ce que soit, je ne me sentais pas obligé de montrer mon shikai. En plus, je n’avais pas trop envie...Je laissai l’honneur à Girachi de m’attaquer en premier tout en restant sur mes gardes d’un hochement de tête en guise d’invitation.