Go marching in ♪

« Du millier de sortes d'amour qui existent en ce bas monde, seul, l'amour de Dieu ou pour Dieu est valable et digne de la plus haute considération, autant que du respect le plus total. »

Nom : Campbell
Prénom : Jayden
Date de naissance : 7/05/1853 ( 150 ans)
Description Morale :
Commençons par décrire l'homme en quelques mots : Patient, Dépensier, sûr de lui, fanatique. Ce sont sûrement les quatres adjectifs qui lui vont le mieux.
Tout d'abord la patience car son expérience d'homme religieux lui a appris à prier pendant longtemps sans rien faire d'autre, à ne pas compter le temps qui passe, cela se retranscrit dans la vie de tous les jours, et dans les combats. Patience veut aussi dire calme, il est très difficile de l’énerver ou de le faire sortir de ses gonds, sauf en lui parlant de quelques sujets tabous tels que sa soit-disant "malédiction", ou en remettant en cause sa foi en Dieu.
Dépensier. Fort de son immense fortune, il ne voit pas pourquoi il devrait se retenir de vider un compte en banque quasi illimité, il en serait presque au point de jeter ses billets par les fenêtres juste pour s'amuser.
Les deux derniers adjectifs vont de pair, l'un ne va pas sans l'autre. Il est si sûr de lui car c'est un fanatique. C'est un fanatique parce qu'il est si sûr de lui. Il se considère comme l'envoyé divin du plus Haut pour purifier le monde de tout ce qui ne provient pas de l'espèce humaine. Il n'arrive pas à concevoir les idée de Soul Society, Hueco Mundo, Shinigamis et tout ce qui va avec, lui ne voit que des démons, un monde imaginaire et des imposteurs se prenant pour des dieux.
Dans un combat, il va plus utiliser sa ruse et son agilité que ses autres capacités qui sont bien moindres, il a étudié pendant un nombre extraordinaire d'années toutes les matières possibles et peut se servir des mathématiques ou de la physique dans un combat, il a une vitesse de raisonnement et d'analyse au dessus de la moyenne et continue à la développer de jour en jour.
Sa plus grosse faiblesse réside sûrement dans les larmes. Il ne supporte pas de voir quelqu'un pleurer, si bien que cette personne pourrait être son pire ennemi, il ferait tout pour lui, quelque soit son animosité. Sa résolution de vous dire non pourrait être à son maximum, il vous suffira de quelques larmes pour qu'il vous dise oui.
Description Physique :
Pour quelqu'un de 150 ans, Jayden est encore plutôt pimpant, on pourrait même le qualifier de bel homme. D'un aspect d'un homme entre 25 et 30 ans, personne ne le croira lorsqu'il va dire son âge, mais qui pourrait comprendre l'envoyé de Dieu ? Depuis toujours les messies ne sont pas compris. Seul son regard pourrait peut être permettre de distinguer tous les hivers qu'il a vu passer, un regard plein de sagesse et d'expérience, un regard qui est rare chez un homme qui aurait seulement vécu un quart de siècle.
Contrairement à ce qu'on pourrait attendre d'un homme si impliqué dans la religion, il ne va pas exhiber ses croyances et rester assez sobre. Mais cette sobriété n'implique pas d'oublier qu'il faut rester classe en toutes circonstance, et le style "vieil aristo" qu'il a pris lui convient parfaitement. Tout d'abord, des bottes simples en cuir marrons montantes jusqu'aux genoux, couvrant un pantalon serré sombre, presque noir. Au dessus de ça, une chemise blanche faite dans la plus fine soie des fabricants français, le col montant jusqu'en haut du cou, la boutonnière élégamment décoré. Pour parfaire ce vêtement venu d'un autre temps, des manches et un sous col en dentelles viennent s'ajouter, manches couvrant à moitié des mains recouvertes de gants également blancs. Ces atours ne sont rien sans la touche finale ; si le reste vaut déjà plusieurs mois de salaire pour un travailleur banal, la veste vaut bien plus que le tout réuni : De la même couleur que les bottes, elle s'allie parfaitement avec le reste, descendant jusqu'aux chevilles, elle couvre tout le corps de Jayden (C'est à dire environ 1m85). Sur les manches et le bas, des formes teintes en noirs ajoutent un effet de style, se rajoutant aux lanières de cuir commençant aux hanches et allant jusqu'en bas, et au boutons décoratifs sur le bassin et les cuisses. Pour finir, la veste forme des épaulettes qui mettent en relief les décors intérieurs de la veste, en dentelle noire.
Son visage est typiquement européen : front assez marqué, encore plus par ses cheveux mi-longs bruns et raides tombant jusqu'aux épaules, sourcils assez épais entourant un nez plutôt fin. Ses yeux n'ont rien de spéciaux d'un point de vue physique, ni petits ni globuleux, ni fatigués ni très vifs, ils sont d'un marron plutôt clair, leur particularité ne peut pas se voir à l’œil nu, mais nous y reviendrons. Une petite touffe de poils bruns recouvrent son fin menton, surplombé par des tout aussi fines lèvres laissant parfois passer une voix grave et sûre d'elle.
Je vous ai donc parlé d'une particularité de ses yeux, en effet, Jayden est porteur d'une maladie rare, l'anachronisme, il ne peut pas voir les couleurs, il voit en niveaux de gris.
Il n'aime pas la lenteur, sa démarche sera donc plutôt rapide, sa tête haute à la limite de l'arrogance. Son corps bien que mince, n'est pas en manque de muscles, qui ont pu se développer pendant ce siècle dans le monastère.
Histoire.
- "Mais mon Père, je n'ai jamais écrit de ma vie, et pourquoi ne puis-je pas me confier à vous ?"
-"Ce journal n'est pas que ton confident. Ce doit être une partie de ton âme, une extension de ton esprit. Et nous sommes tous les deux humains, égaux, tu ne peux pas m'appeler Père. Je te laisse dans ta chambre, à demain mon frère."

08 novembre 1890.

Je ne sais plus quoi penser, est ce Dieu qui me teste ? Ou ne suis-je qu'un des jouets du Diable, une de ces créatures horribles, surgissant des plus profondes entrailles de la terre ? Pourquoi n'ai-je jamais été comme les autres, moi le fils d'un père et d'une mère religieux, qui n'ont jamais fait qu'un seul péché, pourquoi Dieu s'amuse-t-il tant avec moi ? Pourquoi dois-je payer pour la seule erreur de leur vie ?
Et cela dès ma naissance, dans le petit village encore bien rural d'Askerton, au nord de l'Angleterre. La révolution industrielle ? C'est une légende. Là-bas pour vivre il suffisait de prier et de savoir guider des moutons, faire du pain, ou vider une biche. Tout le monde connaît tout le monde, alors, lorsque la petite Lackey , la pure Lackey, l'innocente Lackey, l'intouchable Lackey, fille du révérend, adorée par toutes les mères du village pour sa gentillesse envers leurs enfants, par son instinct déjà si maternel alors que son ventre n'avait jamais gonflé… Adorée par tous les garçons du village pour sa chevelure d'or, par la ronde courbure de ses seins gonflés par son corset, pour son rire cristallin qui à chaque note augmentait le tempo de chaque cœur masculin.
Et dans tous ces admirateurs, il y avait Campbell. J'aurais eu grand plaisir à décrire mon père avec les mêmes adjectifs mélioratifs que pour ma mère, mais cela aurait été trop beau. Campbell, le fils d'une putain, celui qu'on sentait approcher à des kilomètres avec son odeur de cuir et d'animaux, Campbell qui ne devait sa survie dans le village qu'à son simple talent dans le métier de tanneur.
Alors imaginons bien que lorsque le ventre de Lackey se mit à ressembler à un ballon, ce fut un choc pour tout le village, encore plus lorsque l'on sut à qui la fille d'église avait offert ce cadeau interdit avant le mariage.
Les 17 années suivantes, mes deux géniteurs ont tenté de rattraper leur erreur, ne vivant que pour satisfaire Dieu, mais le mal était fait, le fruit de leur péché était sur terre. J'étais là.

12 novembre 1890.

Déjà le quatrième jour passé ici, et j'ai l'impression de perdre la conscience du temps qui passe, seul le lent défilement du soleil m'indique qu'une nouvelle journée vient de passer. Le monastère dans lequel nous nous trouvons est complètement hors de tout ce que j'aurais pu imaginer, hors de tout ce à quoi je croyais. Mais avant toute chose mon cher journal, tu dois comprendre comment je suis arrivé jusque là, en plein cœur de ce bâtiment perdu dans les montagnes d'Ecosse, inconnu de tout le monde. Nous nous étions quittés sur ma naissance, cette naissance qui faisait honte à tout le village, ce petit bébé qui était déjà haï avant de pouvoir inspirer sa première bouffée d'oxygène. Et pourtant, le temps passant, les gens commencèrent à oublier, si bien que les années les plus dures de ma vie furent sans doute celles de ma très tendre enfance, celles dont je n'ai pas de souvenir. N'allons pas croire que j'étais jusqu'à être aimé, j'étais tout de même l'enfant impur, mais les autres gens faisaient preuve d'une indifférence qui me convenait, je pouvais m'enfermer dans une paisible solitude, prier tranquillement Dieu pour qu'il pardonne à mes parents, prier pour la si basse humanité. Car mes parents, bien que délaissant totalement leur fonction d'éducateurs sur la vie ou la culture, n'avaient pas chômé quant à mes connaissances religieuses, l'Institution de la religion chrétienne comme livre d'apprentissage, des citations de Calvin comme histoires avant de dormir. La préférée de ma mère était sans doute 'Nous doit aussi souvenir que Satan a ses miracles.'
Je n'ai jamais vraiment réussi à savoir si elle m'aimait, moi son petit monstre, le suppôt du diable, elle me regardait comme si elle contemplait le miroir de ses ruines, est-ce possible de détester son enfant ? Je pense plutôt qu'elle se détestait lorsqu'elle me voyait, mais l'homme est trop faible pour se détester lui-même, il lui fallait donc une victime à cette haine.
Le premier fait vraiment notable de ma propre vie est lorsque le village me considéra comme un pestiféré, comme quelqu'un qu'il fallait éviter à tout prix. Amusant pour un enfant dont les années se comptent sur les doigts d'une main. Lors d'un jeu, nous devions lancer des balles de couleur dans des sceaux de cette même couleur. Qu'est-ce qu'une couleur ? Ce que les autres enfants appellent rouge, moi je vois la même chose que la balle qu'ils nomment orange. Et la bleue, comment discerner cette infime différence dans le feu de l'action ?
Malade. C'est ce que je suis, je vois en monochrome, les couleurs sont pour moi complétement indiscernables les unes des autres, je ne les vois pas. Si seulement j'avais pu savoir ça à l'époque.
Châtiment. C'est ce qui était sur toutes les lèvres des habitants du village, c'était la peine pour le péché de mes parents. Soit. C'est la volonté de Dieu de m'infliger cela, je ne peux pas aller contre, cela ne sert à rien de me lamenter.

29 Novembre 1890.

La fraîcheur et les premières neiges commencent à tomber, cela fait du bien, j'aime la fraîcheur et l'hiver, c'est la plus belle des saisons et, même si ma maladie m'empêche de sortir en plein jour, la réflexion du soleil sur la neige faisant bien trop de lumière pour mes pauvres petits yeux faibles, j'aime tout voir au coucher du soleil, pendant la nuit.
Mais reprenons là où nous en étions. J'ai parlé du premier fait notable de ma vie dans le village, je vais pouvoir te compter le deuxième et dernier maintenant, car le reste de ma vie est monotone. Il faut revenir environ un an en avant de ce moment présent où, dans cette petite chambre je remplis tes pages vierges de mon encre noire. Je revenais chez moi après être allé chercher quelques légumes pour le repas du soir lorsque je croisai John Radcliffe, personnage assez grossier, avec l'estomac bien plus rempli que la tête, cependant l'un des seuls qui ne m'avaient jamais témoigné un peu de compassion. Je n'en avais pas vraiment cure, je n'ai demandé à personne d'avoir pitié de moi, mais ça avait l'air de lui faire plaisir de m'aider, je le laissais donc faire. Mais là n'est pas la question. La courte discussion que j’eus avec lui jeta un froid sur les gens tout autour de moi, par manque de chance la place du village était assez pleine à cette heure si.
Mais à qui parle-t-il ?
Que fait il ?
Est-il devenu fou ?
Le châtiment divin que tout le monde s'était arrangé pour m'associer s'était transformé en possession démoniaque, comment expliquer autrement que je dise parler à un homme mort depuis déjà plus de trois heures ? Lorsque je commençai à en voir plus d'un, le village prit peur et me jeta dehors comme le plus sale des clochards, sans même quelques affaires, je devais refaire ma vie avec pour seul atout ma foi. Mais quel meilleur atout ? Celle-ci m'aida de suite puisque celle considérée comme la sorcière du village –Quelle ironie pour une envoyé de Dieu- m'indiqua que je n'étais pas le seul cas à dire voir des fantômes, et elle me parla d'un monastère dans les montagnes d'Ecosse où des gens "comme moi" tentaient de regagner une place au paradis.

17 Décembre 1890.

Tu te demandes peut être pourquoi je ne te parle que de ma vie passé alors que tu es censé m'aider à parler de ma vie actuelle ? Mais comment pourrais-tu mieux comprendre mon présent qu'en connaissant mon passé ? Mais ne t'inquiète pas Journal, tu sauras bien assez vite ce que je fais ici.
Nous en étions restés au moment où je quittais le village que ne m'acceptait plus comme un des siens. Quel cruel destin que celui de naître humain, pour la première fois de ma vie je me sentais supérieur aux gens dits "normaux", ces Hommes qui ne connaissent ni la compassion ni la bonté, ces hommes qui ne pourront jamais aimer, ces hommes qui resteront si loin de Dieu qu'il ne jettera même pas un regard, je comprends maintenant pourquoi Il a condamné l'humanité, les hommes ne sont que des déchets divins. Mais moi je peux encore me rapprocher de Lui, j'ai encore ma chance de rattraper ma malédiction d'être né humain. La vieille femme m'avait dit que je n'étais pas le seul, que des gens comme moi se réunissaient dans un temple écossais. Soit, allons-y. Je ne vais pas te compter mon voyage long et fastidieux à travers forêts et montagnes. Je me laissais diriger par une force supérieure, suivant mon intuition, guidé par Sa main et au bout de plusieurs semaines, j'arrivai devant une énorme bâtisse sortie d'un autre temps. En plein cœur de la montagne, sans aucun village ou même hameau proche, ce temple était isolé du monde, comme une aire où l'homme basique ne pouvait pénétrer. Et devant les portes se tenait un homme encapuchonné, comme un moine d'un temple chrétien. C'était le frère Vasquez, celui qui m'a accueilli, qui m'a aidé, celui qui m'a sauvé. Puis il m'expliqua tout, ce que j'étais, ce qu'ils étaient, ce qu'ils faisaient. Il me parla du temple qui n'avait aucun rapport avec un Dieu me dit-il, que le paradis n'existait pas et que les hommes morts allaient à la Soul Society. Foutaises. Y êtes-vous déjà allé ? -Non me répondit-il- Comment pouvez-vous donc le savoir ? - Ce sont les Shinigamis qui nous l'ont appris, dit-il. Et pourtant c'est bien Dieu qui m'a guidé jusqu'ici, ils ne peuvent remettre son existence en question, mais j'acceptais leur croyance divergente et continuait à écouter leurs leçons, car chaque religion a tout de même sa part de vérité. Je n'ai plus le temps de finir Journal, mais la prochaine fois que je souillerais tes vierges pages ça sera surement pour l'un de tes chapitres les plus importants, car je te dirais ce qu'est la vie au temple, et tout ce que j'ai appris depuis plus d'un mois.

5 Janvier 1891.

Je t'avais promis des révélations Journal, tu vas tout savoir. Ce temple (si on peut appeler cela ainsi puisqu'il n'y a pas de culte dedans) détient un secret inconnu du commun des mortels. La vie après la mort existe : lorsque le corps meurt, l'âme continue d'exister et va vers la Soul Society, un monde en dehors du nôtre, sur un autre "plan" m'a-t-il expliqué. Mais certaines âmes s'accrochent à ce monde, il faut donc les aider à le quitter, c'est pour cela que sont faits les "Shinigami", habitants de la Soul Society. Cela serait trop simple s'il n'y avait pas une facette plus sombre. Les âmes restées dans notre monde ne sont toujours aidées par ces dieux de la mort, elles sont également convoitées par les "Hollows", des démons venus du plus profond de l'enfer, ou le Hueco Mundo comme ils l'appellent, des créatures de Satan ne vouant leur vie qu'à dévorer les âmes bloquées, ou à les transformer comme eux. Si je peux voir les fantômes, c'est que l’énergie de mon âme est plus élevée que la normale, plus élevée que n'importe qui dans le temple d'ailleurs, si les autres "moines" ont souvent du mal à discerner les fantômes, moi je les vois clairement. Dieu m'a donné un don bien supérieur à eux.
La vie dans le temple est aussi monotone qu'entraînante, chaque journée est presque la même et pourtant remplie de surprises. Je développe chaque jour un peu plus mon corps à jardiner, réparer des objets ou tout simplement faire des exercices, je développe également mon esprit grâce aux livres et aux cours que dispensent certains frères sur l'histoire, les mathématiques, ou la physique.
Mais ce temple a un autre secret, à force d'être imprégné d’énergie spirituelle, le temple a en quelque sorte gagné un pouvoir, le temps passe ici plus lentement, je veux dire par là que certains frères ont plus de soixante ans mais n'en paraissent que trente, c'est pour cela qu'ils savent tant de choses, ils ont une grande expérience due à leur âge. Je me plais ici, j'ai l'impression d'être à la place où Il voulait que je sois.

21 Juin 1891.

Cela fait longtemps que ne t'avais pas parlé Journal, car les journées étaient toutes les mêmes jusqu'à hier, un événement imprévu qui n'était encore jamais arrivé et qui va changer à jamais la vie dans le temple. Tu te souviens que je t'ai parlé des démons pourchassant les âmes ? Il y en a un qui est apparu en plein milieu du temple pendant que je faisais mes exercices de méditation. Il faisait à peine la taille d'un enfant et a pourtant réussi à tuer six frères avant que l'un de nous parvienne à lui briser le crâne avec une brique. Nous avons donc décidé presque unanimement de nous entraîner à nous battre au cas où un autre démon viendrait, qu'il ne fasse pas autant de dégâts. Je vais essayer de ne pas t'abandonner aussi longtemps cette fois Journal, mais avec les exercices de défense, j'ai peur de ne pas avoir beaucoup de temps pour te parler, je suis désolé.

21 Juin 1892.

Je n'ai pas tenu ma promesse, cela fait un an que je n'ai pas griffonné tes chères pages. D'abord parce qu'il ne se passe rien, ensuite parce que je me lève aux aurores et que je m'endors dès que je pose la tête sur mon oreiller. Chaque frère a maintenant des notions de défense, je m’attelle beaucoup à la tâche car je pense que si Dieu m'a amené ici c'est pour que je purifie la terre des démons, que je libère le monde de l'emprise des suppôts de Satan. Ils ne veulent toujours pas croire à Son existence, persuadés que ce que leur Shinigami leur a raconté est la stricte vérité. Pauvre sots, vous ne serez au final pas récompensés. À bientôt mon cher ami.

1 Janvier 1900.

Nous entrons dans un nouveau siècle et, alors que je devrais être vieux, je me donne l'impression d'avoir un peu plus de 20 ans en me voyant dans le miroir. Toutes ces années et pourtant je n'ai presque pas changé, je vieillis encore moins vite que les autres, Dieu ne leur accorde pas autant d'amour qu'à moi. Je commence à penser que je ne sortirai jamais d'ici, je n'en ai pas envie, je me sens comme dans une famille et pendant tout ce temps ce sentiment n'a jamais changé. Je venais juste te tenir au courant de mon état, j'avais envie de te voir et de te parler, pour changer un peu de ces soirs qui se ressemblent tous.

1 Janvier 1900.

J'ai oublié de te dire, tu serais fier de me voir me battre, je suis le meilleur de tous les frères au corps à corps, aucun ne me bat régulièrement, et mon esprit continue à engranger les connaissances, je pense que je suis supérieur à la plupart des humains de la terre.

2 Mars 1926.

Bonjour Journal, je voulais t'en parler plus tôt mais il y a quelques mois un nouveau démon est venu attaquer le temple, plus gros que le premier et pourtant nous l'avons tué plus facilement, seul le frère Martin est à pleurer. Le démon avait l'air de me vouloir moi, il m'a foncé dessus alors que plusieurs frères étaient entre nous deux, qu'est-ce que ça peut vouloir dire ?

29 Novembre 1943.

Un nouveau frère est arrivé en nous parlant d'une énorme guerre à l’extérieur. Ici rien ne nous perturbe, nous sommes comme dans un autre monde, ou plutôt entre deux mondes.

12 Février 1953.

De nouveaux frères sont morts, les attaques s'intensifient, nous en avons eu deux en seulement un peu plus d'un an. Pourquoi maintenant alors que pendant des siècles (millénaires?) le temple est resté à l'abri de ces démons ? Encore une fois ceux-ci avaient l'air de me vouloir moi, notamment le dernier qui m'a couru dessus à toute vitesse, mais acculé et encerclé de frères nous avons réussi à la tuer, je lui ai mis le coup fatal avec mon poing nu. Je ne sais pas d'où j'ai tiré cette force mais l'onde de choc de mon coup a fait vibrer le mur derrière et quelques morceaux de pierre se sont effrités.

9 Aout 1969.

Cela commence vraiment à être dangereux d'être au temple, des frères commencent à vouloir partir, il y a de plus en plus d'attaques de démons, certains veulent même que je parte car je semble être ce pour quoi tout converge, on m'accuse d'amener les démons vers le temple. Cela me semble une théorie plutôt véridique, quelle meilleure cible pour les suppôts de Satan que la main de Dieu ? En tout cas, je ne compte pas partir, on m'a déjà forcé à quitter mon lieu de vie une fois, cela n'arrivera plus.

3 Décembre 1969.

Moi qui croyais avoir quitté la bassesse humaine... Je me trompais complétement. Sais-tu d'où je te parle ? D'une pièce froide et humide dans les sous-sols du temple, où d’après les frères les démons ne percevront pas mon énergie, oui je suis en "prison". Quelle belle récompense pour toute l'aide que je leur ai fourni, je me suis toujours bien intégré à la vie dans la communauté, ne rechignant jamais à la tâche, faisant même parfois plus que ce qui était demandé, et on me trahit comme cela... Ces hommes n'étaient finalement pas supérieurs au reste du monde, Dieu ne leur avait pas donné le don.

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Je ne sais pas depuis combien de temps je suis ici mais cela me paraît des siècles, je ne fais rien de ma journée, rien de ma nuit, encore que je ne sais pas quand placer l'un ou l'autre, vais-je rester ici des millénaires en attendant que mon corps se décrépisse à une vitesse si lente ?

24 Avril 2002.

Que de bouleversements depuis la dernière fois Journal, j'ai beaucoup de choses à te raconter, des choses qui me font assez rire. Alors que je pensais rester encore seul dans les ténèbres de ma cellule pendant bien longtemps, la porte s'ouvrit et un frère que je ne reconnus pas me demanda de vite monter car on avait besoin de moi. C'est sûr qu'on avait besoin de moi... Mais pas seulement, c'était une armée qu'il fallait là, il y avait des dizaines et des dizaines de démons qui assaillaient le temple, les frères ne pouvaient pas faire grand-chose même s'ils se battaient vaillamment. Bien vite, nous nous retrouvâmes à seulement une dizaine contre beaucoup plus de démons, notre cause était perdue. Pourquoi Dieu m'abandonnait-t-il maintenant alors que j'avais besoin de lui pour vaincre ces créatures ?
Autour de moi mes "frères", qui m'avait trahi se faisait trancher, mordre, arracher et au moment où il ne restait que moi les démons semblèrent reculer. Avant que je ne comprenne quoi que ce soit des hommes habillés en noir avaient annihilé les démons. En les remerciant, je ne perçus que des regards snobs, comme s'ils me considéraient comme une pauvre petite chose inférieure, je détestai de suite ce regard, comprenant que ces hommes étaient autant les ennemis de Dieu que les démons. Mais au moins, j'étais libre, et les "moines" avaient payé leur traîtrise, je décidai de retourner en Angleterre voir ce que la vie était devenue.
Et ils n'avaient d'ailleurs pas payé que leur traîtrise, dans les ruines du temple en ruines se trouvaient deux gros coffres remplis d'anciennes pièces d'or, plus de fortune que je n'en aurais jamais rêvé, assez d'or pour vivre une dizaine de vies bien remplies, je n'aurais pas de mal à m'intégrer dans le nouveau monde.

12 Mai 2002.

Je retire ce que j'ai dit, je vais avoir du mal à m'intégrer, ce monde m'est complétement inconnu, comment a-t-il pu évoluer autant en un siècle ? Je ne sais pas si je pourrais un jour m'y faire. Je me suis acheté un manoir en plein cœur de l’Angleterre et je peux vivre une petite vie seul, avec toi Journal, je pense que c'est ce que je vais faire.

22 Juillet 2002.

Je pense que pour la petite vie tranquille c'est raté, j'ai abandonné le temple mais les démons ne m'ont pas abandonné, eux. J'ai encore vu un de ces étranges épéistes noirs, il m'a dit d'aller au Japon si je voulais me rendre utile, car c'est là-bas que tout se passait en ce moment, je vais réfléchir à la question.

19 Décembre 2002.

C'est décidé, je pars au Japon, je pars éradiquer de la terre tous les démons qui la souillent, qu'ils soient monstres ou âmes se prenant pour des Dieux.
- Techniques non libéré:
  - Silver Fist : Ses poings et ses pieds se recouvrent d'une fine aura argentée, cela ne va pas rendre Jayden plus puissant, plus rapide ou plus agile,non. Cette aura va permettre à ses coups de créer une plus puissante onde de choc, cette onde de choc va peu à peu corroder ce qu'elle "touche", ainsi les objets vont être plus fragiles, les blessures vont s'aggraver.
  - Green Bubbles : Jayden va créer trois petites boules vertes qu'il va pouvoir lancer à la manières de grenades. En explosant, ces boules vertes vont créer une onde de choc qui va, sur des objets normaux, avoir l'effet normal d'une bombe et sur des êtres vivants va les sonner et les rendre étourdis pendant quelques secondes.
  - Red Portal : Jayden va créer un rayon qui en touchant une forme solide et inanimée crée un cercle rouge de trois mètres de diamètre. Pour que la technique ait une utilité il lui faut répéter l'opération sur un autre objet. Lorsque Jayden passe à travers l'un de ces cercles, il va reparaître à travers l'autre cercle.
  - Divine Wrath : Consacre le sol autour de Jayden, ce qui va le lézarder d'une lumière doré sur un diamètre d'environ vingt mètres autour de lui. Il peut bouger, la technique restera en place. A n'importe quel moment, dans cette zone sacrée, des piliers de lumière peuvent descendre du ciel. Si le pilier touche une personne ou un objet, la zone touchée est immobilisée tant que la technique n'a pas pris fin. Jayden ne sera pas affecté par cette technique, les piliers ne peuvent pas lui tomber dessus, c'est d'ailleurs l'une des faiblesse de cette technique vu qu'il suffit de se coller pour être hors de portée.
- Techniques 1ère libération:
  - Pink Blaster :Jayden va concentrer sa puissance dans un main et lancer un énorme rayon d’énergie (A la manière d'un Kaméhaméha) vers une cible droit devant. Il lui faut cinq secondes pour lancer cette technique, c'est sa grande faiblesse. Lorsque le rayon touche un objet solide, elle va agiter très fortement ses atomes, si vite que l'objet va entrer dans sa température d’ébullition au bout d'un court instant si il reste sous le rayon.
  - .
- Techniques 2ème libération:
  - Rainbow Road : Pas encore d'infos pour cette technique.

Spoiler:

Hello à toi Shu'~
J'ai rien à redire pour les descriptions et pour l'histoire. J'ai aimé, une belle histoire.
Passons aux techniques!
Red Portal est-elle utilisable par n'importe qui? (Objets, autres personnes, attaques quelconques...)
Peux-tu être touché par Divine Wrath?
Pink Blaster porte-t-elle a ébullition instantanément (Physiquement impossible! Nanmého! //SBAF//) ou y a-t-il un (très) court délai avant ?
Les autres techniques me conviennent! Very Happy

Ah, et il manque le test RP! Go marching in ♪ 3709212815

(Mais je pense pas qu'il soit nécessaire puisqu'on sait très bien que tu sais RP. Et qui Ita' n'a pas eu à le faire..)
Voilà~
(Oui bon, c'était juste histoire de dire un truc sur la fiche, c'est pas drôle sinon! Razz

)

J'ai fait quelques modifs (:
Red portal utilisable seulement sur les choses inanimées, Divine Wrath qui ne m'affecte pas, et j'ai rendu le kaméhaméha un peu plus physiquement possible x)