Si tu ne vois pas ton âme, alors tu dois mourir.

Waru est un jeune homme plutôt froid, et très distant. Il ne s'attache à personne. Si vous le regardez droit dans les yeux, vous y verrez un soupçon de tristesse et de solitude. Mais ne l'approchez pas, il est très agressif et violent. Il serait prêt à tuer pour son propre plaisir ou pour que l'on arrête de lui chercher des ennuis. Il pousse souvent des soupires lorsque quelqu'un l'énerve. Et au bout du troisième, c'est généralement mauvais signe ... Après celui-ci, il sera de très mauvaise humeur et inventera n'importe quel prétexte pour vous infligez une terrible douleur. Et oui, il faut avouer qu'il a un penchant très sadique. Malgré ses apparences de séducteur, il ne perd pas son temps avec une chose aussi futile qu'est l'amour. Il préférerait dépenser son temps en sommeil, ou dans son activité favorite, soit jouer de la guitare. La seule façon dont vous pouvez réellement l'approcher sans qu'il tente de vous trancher la tête est d'au moins faire semblant d'être passionné de musique, et surtout qu'il ne repère pas votre mise en scène, sinon, je ne donne pas cher de votre peau ... En bref, Waru est un vrai glaçon sur pattes, sans amis, ni famille.

Waru a les cheveux ébouriffés et longs, bleu turquoise, et des yeux également de la même couleur. Il s'habille d'un style plutôt "rock" : une chemise blanche avec une cravate rouge et un jean noir serré et légèrement déchiré, avec une chaîne en argent pendant sur le côté gauche de celui-ci. Il mesure 1m86 pour 64kg. Il a un physique de mannequin, mais pas le caractère qui colle avec. Sinon, il a plein de cicatrices partout sur le corps, ainsi qu'un tatouage d'aile barrée par aussi une cicatrice sur la hanche droite. Aussi, il porte un collier avec une chaîne en argent, et au bout, il y a une bague, ou plutôt, un moitié de bague. Il porte toujours sa guitare électrique sur son dos, car c'est la seule chose à laquelle il tient. Son morceau d'os restant est au niveau de son coeur, à savoir pourquoi.

Waru est dès son plus jeune âge un orphelin. Il vit à la rue depuis ses 4 ans. Il vole de la nourriture pour survivre, et est même parfois obligé de se servir de tout ce qui lui passait sous la main pour se défendre des personnes qui voulaient profiter de lui. Mais un jour, il tenta de voler une bande d'hommes avec des uniformes noirs et des casquettes de la même couleurs. A ce moment là, il avait 7 Ans. Il leur rentra dedans sur un pas décidé, en reversant un au sol et en le menaçant avec une bouteille de verre brisée qui était assez tranchante.

"Donnez-moi tout ce que vous avez, ou je vous tue !"

Disait-il sur un ton très motivé. Le groupe d'homme qui était encore debout éclata d'un rire cinglant. Ils regardèrent alors le pauvre Waru, et lui prit chacun une partie du corps pour l'immobiliser. L'homme que Waru avait renversé au sol et menacé se releva donc tout en frottant ses habits.

"Yare yare ... T'es dangereux gamin ! On devrait t'emmener avec nous. Et puis regarde toi ! Tu es sale, seul, triste, agressif ! Tu n'es chien que l'on a jeté à la rue !"

"Je ne suis pas un chien ! Je me débrouille par moi même, c'est tout !"

Grogna t-il, vexé. Il se débattait du mieux qu'il pouvait de l'emprise des hommes, mais ceux-ci le tenait fermement, et ne voulait pas le laisser partir. L'enfant, abandonné à lui même n'osait pas crier à l'aide. Après tout, qui allait aider un clochard de gosse ? Personne effectivement ! Pas même un fou ! Le jeune fini alors par arrêter de se débattre, savant que c'était totalement inutile.

"C'est bien ... Tu as compris au moins ... Tu apprends vite pour un chien dites donc !"

Le gosse ne répondit plus rien, trop apeuré pour répondre à ce qui était censé être sa victime. Il fermait les yeux, des larmes perlant sur ses joues. L'homme qui avait parler dernière claqua des doigts en se mettant à marcher. Tout les autres hommes le suivirent alors, en tenant fermement Waru pour qu'il n'ait pas la chance de s'échapper. Plusieurs heures de marche étaient passées, et le jeune Waru s'était endormi, toujours dans l'étreinte des hommes en noirs. Le leader s'arrêta devant une grande porte métallique ou il y avait un clavier sur son côté droit pour taper le code qui permettait d'ouvrir la porte. La porte s'ouvrit lentement, laissant entendre un grincement assourdissant. Tout les hommes en noirs y entrèrent, avec Waru. Ils empruntèrent ensuite une combinaison de couloirs et de portes très complexes, avant d'aller conduire Waru dans une cellule, où un autre enfant y était déjà. Cet enfant, avait des cheveux verts ébouriffés, accompagné d'yeux violets. Les hommes jetèrent alors Waru dans la cellule. Celui-ci se réveilla alors en un sursaut. Les hommes en noir refermèrent la porte de la cellule, pendant que le garçon aux yeux violets dévisageait Waru.

"Enfin de la compagnie ... Décidement c'est pas trop tôt !"

Waru se retourna en un sursaut.

"Qui es-tu ?"
"C'est toi qui est arrivé ici, à toi l'honneur !"

Le jeune préféra garder le silence.

"Tu es pas très sociable, tu sais !"
"Je m'en fiche ..."

Il se recroquevilla sur lui même, ne sachant plus quoi faire.

"Aller, dis-moi juste ton nom ! C'est pas bien compliqué, si ?"
"Hum ... J'ai pas confiance en toi ...
"Sa commence bien sa ! Moi qui voulait un pote ..."
"Un pote ? Qu'est ce que c'est ?"
"Ben ... C'est ... Comment dire ... Quelqu'un en qui tu as confiance et qui as confiance en toi, a peu près ..."
"J'ai pas confiance en toi ..."
"Bon ... Sa viendra avec le temps !"

Les échanges de politesses s'arrêtèrent maintenant. Waru s'allongea sur le sol poussièreux de sa cellule, en fermant les yeux. Tandis que le jeune aux cheveux vert continuait de l'observer.
Une première nuit passa donc dans ce bâtiment encore inconnu pour Waru. Le jeune héros plissa ses yeux avant de finalement les ouvrir pour laisser paraître son regard bleuté. Le jeune aux cheveux verts était déjà réveillé lui. Il n'avait presque pas dormi puisqu'il avait observer Waru toute la nuit.

"Alors ? C'était bien au pays de Morphée ? *Rit*
"Vas-y, moque toi de moi ! Tu m'gênes pas hein !"
"En effet je ne pense pas te gêner, monsieur ronchon !" *Sourit*

Pour Waru, quelque chose n'allait pas avec ce garçon. Il était enfermé, sale, et n'avait presque jamais rien à manger, et pourtant, il souriait tout le temps ... Cela n'était pas normal pour Waru.

"Waru."
"Hum ?"
"C'est mon nom."
"Et bah m'sieur ronchon se décide enfin !" *Rit* "Enchanté Waru, moi c'est Kairyu !"
"Pas très commun comme nom ..."
"Mouais, si tu le dis ! Mais bon, je vis avec. Enfin, après tu préfère peut-être m'appeler Sujet n°128-17 ?" *Rit*
"Sujet n°128-truc je sais pu quoi ? Pourquoi sujet ...?"
"Ben attends ! Tu sais pas pourquoi tu es ici ?!"
"Bah ... Non, pas tellement ..."
"Bon alors je vais tout t'expliquer ! Ici, c'est un laboratoire d'expérimentation. Chaque jours, nous recevons une dose d'un liquide verdâtre et visqueux. En fait, on sait pas trop ce que ce liquide provoque ... A vrai dire, il n'a eu aucun effet sur personne, du moins ... A ce que je crois ..."
"Donc on t'fait un vaccin tout les jours et on t'enferme toute la journée ?"
"Oui, c'est à peu près sa ! Excepté le mercredi, on a le droit de se balader dans la zone tant que nous sommes sous la surveillance d'un garde."
"Une prison quoi ..."
"Si on veut ! Mais on s'y fait ! T'as tout juste de quoi vivre ici !"
"Je veux m'en aller."
"Hum ? Deviens mon ami et je t'aiderais à t'enfuir. *Sourire niais.*
"... Non."
"POURQUOI ?!" *il fit mine de pleurer."
"Je ne te fais pas confiance."
"M'ah ... Tu t'y feras un jour !"


"Punaise ! C'est quelle clef ?"

Il les essaya une à une jusqu'à trouver la bonne. Kairyu s'allongea au sol, plié de rire par l'incompétence de ce garde, et tout sa pour une malheureuse serrure.

"Lui c'est sûr, il est nouveau ! Ou sinon complètement abruti !"
"Un abruti je pense ..."

Un léger sourire apparu en coin sur les lèvres de Waru. Il fallait bien avouer que ce garde l'amusait déjà. Il regardait sans le lâcher des yeux, comme un aigle intimidant sa proie. Mais ce n'était pas qu'une métaphore, car Waru avait décider en son for intérieur, d'en faire voir de toute les couleurs à ce garde. Une fois que le garde fût entrer dans la cellule, Waru souriait bêtement.

"La rouille c'est embêtant n'est-ce pas ?"
"Oh que oui gamin ! Je galère avec les serrures depuis deux ans !"
"Je parlais de votre rouille à vous, pas de la serrure. Vous êtes effectivement rouillé, monsieur. Vous devriez prendre congés."
"Fais gaffe Waru ! Leur parle pas comme sa, ils sont violents !"
"Tu devrais écouter ton ami gamin !"
"Ce n'est pas mon ami ..."
"Qu'importe ! Ton ami a raison !"
"Je vous ais dis que ce n'était pas mon ami ! Vous vous faites sénile en plus ? Pff, sale vieux !"

Une veine très visible pulsa sur le front du garde.

"Répète un peu gamin !"
"C'est bien ce que je disais, c'est confirmé ! Vous êtes sénile !!"
Je ne suis pas sénile, gamin !

Le garde claqua des doigts et Kairyu vint a coté de lui. Il prit ensuite avec férocité le bras de Waru.

"Vous deux, vous venez avec moi !"

Le garde referma la porte de la cellule d'un coup de son pied après en être sorti. Il traîna ensuite Waru par le bras dans un long couloir, pendant que Kairyu le suivait sans discuter. Après plusieurs longues minutes de marche ennuyante dans le couloir, le garde poussa de son pied une porte métallique entrouverte, et rentrait dans une pièce éclairée de lumières vertes et inquiétantes. Il y avait des sortes de machine un peu partout. Certaines avec des aiguilles géantes, d'autre ressemblaient à des sortes de tube de mister-freeze mais en réel. Le garde entra dans la pièce après avoir reçu un hochement de tête de la part d'une personne qui semblait être un savant. Il attacha ensuite Waru à une table, et Kairyu à une autre table de métal à coté de la sienne.

"Kairyu ... C'est toujours comme sa ...?"
"Ouais, t'inquiète pas ..."
"C'est bizarre ici ..."
"Oui, j'ai eu la même impression la première fois. Mais en fait, c'est juste un p'tit liquide injecté par une aiguille géante !"

Kairyu riait, tandis que Waru ravala sa salive, n'étant pas du tout rassuré. Le savant qui avait fait signe au garde rentré, et allait sur le poste d'une machine qui paraissait verte à cause de la lumière, mais qui était probablement d'une autre couleur. Il tapait sur un clavier une combinaison de touches complexes et fit des manipulations, ce qui fit bouger l'aiguille au dessus de Kairyu. Le scientifique guida l'aiguille au niveau de l'avant bras gauche de Kairyu. Il y fit rentrer le bout de l'aiguille géante, qui faisait en tout environ cinquante centimètres. Kairyu serrait les dents mais ne criait pas, et ne pleurait pas, ayant l'habitude à force de ces piqûres fréquentes. Il sentait le liquide verdâtre s'engouffrer en lui, traverser l'intégralité de ses veines pour se répandre partout dans son corps. Waru regardait la scène avec un regard neutre. Mais il était déjà rassuré de voir que sa n'avait pas l'air si terrible. Une dizaine de secondes passait ensuite, et l'aiguille se retirait de Kairyu. Le scientifique quitta son poste et allait chercher quelques produits ainsi qu'un lingette, et nettoyait l'aiguille pour éviter la transmission de virus de patient en patient. Waru savait que maintenant c'était son tour. Il fermait les yeux, faisant le vide dans son esprit. Après que le savant eu finit la désinfection de sa chère aiguille, il retourna sur son poste, et se remit à pianoter dessus. L'aiguille bougeait désormais au dessus de Waru.

"Sujet n°128-59 hein ? Tu es nouveau si je ne m'abuse."

Waru se contenta de garder les yeux fermés et d'adresser un hochement de tête au scientifique.

"Bien bien ... Je te promets que sa ne te feras pas mal alors."

Il n'était pas vraiment rassuré par le scientifique, puisqu'il n'avait pas confiance en celui-ci. Mais attendez deux secondes ! Waru avait été rassuré par Kairyu il a quelque temps ! Waru lui ferait-il confiance ? Non ... Impossible ! Il était toujours dans ce doute dans son esprit alors que l'aiguille se mit a lui transpercer l'avant bras. Il était beaucoup trop distrait pour sentir la douleur. Il repensait à Kairyu, et se demandait si il ne commençait pas l'apprécier. Sauf que soudain, un frisson lui échappa lorsqu'il sentit le liquide vert et froid couler dans veines. Il ouvrit lentement les yeux, tremblant légèrement, le liquide étant froid à un point de lui glacer le sang. Il restait ainsi à grelotter pendant plusieurs secondes, jusqu'à ce que le liquide se répande dans son sang et que celui-ci se réchauffait de nouveau. Un garde vint ensuite détacher les sangles de Waru et de son "ami".

"T'as vu ! C'était rien hein !" *Rit
"Ouais ... C'était juste ... Froid."
"Remarque sa devrais pas te déranger ! T'es froid comme la glace, toi !"
"Mouais, peut-être ..."

Le garde qui avait alors amener les deux jeunes revint les chercher, et s'apprêtait à les ramener dans leur cellule. Celui-ci poussait d'avance un immense soupire, croyant que Waru allait encore l'embêter. Il prit ensuite son courage à deux mains, et entama sa marche de plusieurs minutes pour traverser la salle et ensuite l'immense couloir, accompagné des deux enfants. Sur ce chemin ci, Waru restait calme, ce qui perturbait déjà le garde, qui croyait déjà avoir cerné son caractère.

"Alors gamin ?! La piqûre t'as bien calmer, on dirait !"
"..."
"Il a l'air perturbé monsieur ... C'est pas sympa de dire sa !"
"C'est pas les gosses qui font la loi, ici !"
"Sa le serait, si les adultes ne seraient pas injustes !"
"Waru ..."

Le garde éclata d'un fou rire cinglant.

"Injustes ? C'est parce que des morpions sont trop faibles pour commander !"

Waru préféra se taire, et il n'avait pas tort. Sinon il aurait probablement insulter le garde, et sa aurait fini en baston générale. La marche se poursuivi alors pendant encore peu de minutes, et le garde eut encore beaucoup de mal à ouvrir la porte de la cellule. Celui-ci essaya les clefs, se ressemblant toutes, unes à unes. Une fois la porte ouverte, les deux gosses entraient dans la cellule sans rien dire. Le garde retournait alors à son travail, et allait donc chercher d'autre détenu.

"Dit Waru, tu l'as remarqué non, toi aussi ...?"
"Ouais ... Quelque chose en moi est bizarre ..."
"Oui. Je crois que c'est le moment de t'expliquer."
"Expliquer quoi ?"
"Ecoute bien, je ne te le répéterais pas ... Alors voilà. Ce lieu est en réalité un laboratoire sur un produit chimique nucléaire hautement toxique. Ici, ils travaillent pour l'armée, et actuellement, ils cherchent un produit pour empoisonner les civilisations ennemies. Donc d'après toi, sur qui testent-ils leurs produits pour l'armée ?"
"Sur nous ..."
"Voila ! C'est exactement sa ! Donc quand ils auront le bon produit, on sera mort quoi ..."
"Et ... D'où tu sais tout sa toi ?"
"Ben quand je suis passé devant une salle avec un des gardes pour mon "vaccin quotidien", j'ai entendu une conversation à ce sujet. Donc voila quoi ..."
"Et on peut pas sortir d'ici ?"
"Non !"
"Alors pourquoi tu m'as dis que tu m'aiderais si je devenais ton ami ?"
"Je t'aiderais oui, mais sans garanti !"
"..."

Kairyu riait bêtement. Waru trouvait cela bizarre qu'il riait même si il savait qu'il allait mourir. Mais, au fond, il appréciait tout de même de ne pas être seul. La compagnie, dont il n'avait pas l'habitude le réchauffait de l'intérieur, le réconfortait. Serait-il en train d'apprécier cette compagnie ..?
...
Une nuit passée à parler, nos deux jeunes n'avaient dormi que une heure, à peine. Waru ouvrit les yeux en premier. Il tourna son regard vers Kairyu. Mais celui-ci avait l'air pâle. Il s'approcha donc de son compagnon de cellule, et posa sa main sur son front. Celui-ci était froid, et son corps inanimé. Waru avait très bien compris que son compagnon de cellule était mort ... Soudain, il sentit quelque chose de chaud, et de trouble à la fois, qui lui brouillait les yeux. Oui, Waru pleurait, mais il ne le comprenait pas. Il se demandait qu'elle était cette sensation dans son corps, voir même à son coeur, qui battait dans sa poitrine. Celui-ci s'accélérait, et ses larmes perlaient sur ses joues. Il éclata soudainement en sanglots, même si il tentait de se retenir. La perte de quelqu'un qu'il avait prit le temps de connaître, et qu'il appréciait lui était trop douloureuse. Waru, sa remémorait la scène d'hier. Il savait que c'était à cause de ce produit ! Ils avaient sûrement trouvé le bon ! Waru savait donc que son tour allait venir, bientôt ... Mais avant, il avait quelque chose à régler. Il attendit donc patiemment, que le garde fit son apparition pour qu'il l'emmène chez ce savant qui testait ces matières mortelles. La matinée passa donc extrêmement vite, mais pas pour le jeune garçon. Le garde fit son arrivée, et ouvrit comme à son habitude avec beaucoup de mal la porte de la cellule. Waru restait calme, et inexpressif devant le garde. Celui-ci regarda Kairyu, au sol.

"Tiens, il doit être mort de faim, celui-là aussi ..."
"..."
"Je sais, ça fais mal ouais !"
"..."
"Bon, viens !"

Le garde emmena donc Waru dans le couloir, en laissant le cadavre de Kairyu dans la cellule. Il traversa le long couloir, et retournait dans la même salle qu'hier. Le garde disposa ensuite à l'extérieur de la salle.

"Bien le bonjour, Sujet n°128-59 !"
"Dites moi ..."
"Dire quoi donc ?"
"Kairyu est mort. Je sais que c'est vous."
"Moi ? Mais non, tu te fais de fausses idées !"
"Ne niez pas ! Vous tester vos produits toxiques sur nous ! Tout sa pour l'armée !"
"Bon bon ... Oui, je l'avoue ! Mais je dois gagner ma vie ! J'ai une famille à nourrir ! Ne sois pas égoïste, sois mon cobaye et c'est tout ! Et puis logiquement, tu vas aussi mourir d'ici peu ..."

En effet, Waru commençait déjà à flageller, et à voir trouble. Il s'appuya sur une des tables métalliques, en se tenant la tête de l'autre main. Il serrait les dents, tentant de lutter, sous le regard avide du scientifique. Il fut ensuite prit de chaleurs, puis s'agenouilla au sol. Il se prit la tête entre ses deux mains, et commençait à hurler sous la douleurs. C'était insupportable ! Mais il tentait toujours de résister, pour en savoir plus sur cette histoire sinistre ... Il fermait les yeux, et tombait au sol, sentant son coeur ralentir peu à peu, sa mort elle, s'approchant à grand pas. Après plusieurs secondes, son coeur s'arrêta totalement, pendant que le scientifique criait de joie qu'il avait enfin trouver le poison idéal pour l'armée ...
...
Cela faisait désormais 2 mois, que Waru, errait dans le laboratoire, sous forme d'esprit ne pouvant aller à la Soul Society, tellement qu'il était rongé par la colère et la tristesse. Si seulement il pouvait se venger, il le ferait bien évidemment ! Mais il ne le pouvait pas, du moins, jusqu'à ce jour ... La chaîne des esprits de Waru avait vu son dernier maillon désintégrer. Lorsque la dernière poussière du maillon restant disparu, Waru senti sa poitrine lui faire mal, comme une sorte de pression. Il criait encore une fois, comme avant sa mort, sauf que là, personne ne pouvait l'entendre. Un liquide blanc sortait du trou qu'il y avait dans la poitrine de Waru. Celui-ci enveloppait tout son corps peu à peu, jusqu'à l'en recouvrir intégralement. Le liquide se solidifiait à chaque seconde, formant comme une carapace. Et plus il durcissait, plus il devenait gris. Lorsque le liquide eût enveloppé tout les corps de Waru, celui-ci continuait de se propager, comme pour former une queue longue d'environ deux mètres. Les cris continuaient d'être poussés par le garçon, qui souffrait de cette métamorphose. Une fois que le liquide ne coulait plus, Waru n'avait plus apparence humaine, mais celle d'une sorte de lézard gris, avec une espèce d'armure blanche au buste, semblant apparemment être des os. Le monstre se tenait debout sur ses pattes arrières, hurlant. Waru n'avait désormais plus le contrôle de lui même. Mais même transformé en hollow, il avait toujours ses ambitions de vengeances. Il se mit alors à ramper le long du couloir, qu'il avait traverser peu de fois avec Kairyu et le garde. Il avançait vers la labo, sur des pas décidés. Il allait faire un meurtre, c'était évident. Une fois devant le laboratoire, il dût déjà commencer par défoncer la porte, qui était verrouillée, par un puissant coup de queue. Le scientifique, qui travaillait toujours ici tournait la tête vers Waru, abasourdit, sans même le voir. Waru, ou plutôt le monstre hurlait, en s'avançant à pas de géant vers la scientifique, qui se demandait pourquoi la porte avait sauter. Waru, assoiffé de vengeance, ne s'éternisa par pour balayer le savant d'un coup de sa main géante. Le savant n'eut même pas le temps de comprendre qu'il fut envoyer contre l'une de ses machines à toute vitesse, et tué sur le coup. Waru avait enfin l'esprit apaisé, et pouvait redevenir une simple âme, si seulement il y aurait eu un shinigami ici. Mais ce n'était pas le cas ... Waru continuait donc d'errer éternellement dans le monde des humains, dévorant des humains, ou parfois même d'autre hollow pour survivre, jusqu'à devenir un arrancar, à force de manger plusieurs de ces "congénères". Au final, ayant un terrible dégoût sur lui même de ce qu'il était devenu, il eut alors l'idée d'arracher son masque par sa propre volonté. Une fois son masque arraché, il se retrouvait sans son horrible apparence de hollow, mais avec l'apparence de jeune garçon qu'il avait avant de mourir. Il était vêtu des habits blancs que portaient tout les arrancars. C'est à dire une veste blanche aux bordures noires, ouverte sur le haut de ton torse, laissant entrevoir le trou qu'il avait gardé de son expérience douloureuse, ainsi que l’extrémité d'une sorte de plaque blanche placée au niveau de son coeur. Douze années supplémentaires étaient passées entre son stade de hollow et d'arrancar ... Au final, il était à la même situation qu'au tout début : seul et livré à lui même, sans personne qui ne puisse l'aider, étant donné qu'il n'était pas visible aux humains ... Jusqu'à ce qu'un jour, il découvre l'organisation rassemblant tout les arrancars. N'ayant aucun but dans la vie, Waru décide de s'y intégrer, et à juré fidélité à Aizen, en échange de la vie de son ami. Oui, Aizen avait pretexté pouvoir ramener Kairyu à la vie si Waru lui jurait fidélité à vie. Mais celui-ci ignore que c'était une ruse d'Aizen pour renforcer ses rangs, tellement qu'il était aveuglé par le désir de revoir son "ami" ...



-Vibración : Waru fait sortir de la pression spirituelle condensée par les cavités de l'un de ses bras, et en sert pour créer un mur de son invisible à l'oeil nu, le protégeant seulement des petites attaques (Ex : Bala, coups de sabres, poing, pieds ...)

-Distorsión : Waru se colle le plus près possible de son adversaire, et libère de la pression spirituelle hautement condensé de toutes les cavités de son corps, provoquant un bruit assourdissant, et perturbant l'ouïe de son adversaire. Si cette attaque échoue, Waru sera faible face à une attaque frontale.

-Din Filo : Waru fait sortir de la pression spirituelle des cavités de sa queue, saute en l'air, et agite sa queue comme un fouet en direction de l'ennemi pour envoyer des lames de son vers son adversaire. Plus l'attaque est rapide, moins elle a de puissance.

-Máxima Protección Del Sonido : Waru fait sortir la pression spirituelle condensée de toute ses cavités et la modèle autour de son corps pour renforcer extrêment son Hierro.

-Afilada Espada De Sonido Divino (Ultime) : Waru concentre toute la pression spirituelle condensée dans son bras pour créer une épée de son et d'énergie spirituelle pouvant broyer du métal au moindre petit coup. Mais cette attaque consomme énormément de Reiatsu.



Sinon, Waru utilise le Cero, et possède le hierro, comme tout les autres arrancars.



Waru se baladait dans les rues du monde des humains, dans un gigaï, que Szayel avait fait sur mesure pour lui, en échange de quelques petite bricoles à lui ramener chez les humains ... Waru avait accepté, bien évidemment. Il en avait marre de ce monde où il n'y avait qu'une forêt sinistre, un palais presque vide à longueur de temps, et un immense désert blanc dont on ne voit pas le bout. Il avait bien envie de sortir, mais en revanche, s'en fichait complètement des trucs que Szayel lui avait demander, puisqu'il n'allait évidemment pas les lui prendre. Le jeune homme marchait tout droit, observant les rues bondées de gens d'un regard semblant neutre, voir même péjoratif sur l'aspect de cette ville. Mais lorsqu'il passa devant un bâtiment, son attention fût retenue par une chose. Mais qu'elle était la mélodie qui lui sifflait dans les oreilles lorsqu'il restait devant ce bâtiment ? On dirait que c'était ... De la guitare électrique, oui. Ce sont dur et rock attirait Waru pour on ne sait quelle raison. Celui-ci entrait donc dans le bâtiment dont la musique se dégageait. Il montait plusieurs escaliers, le son se faisant de plus en plus fort. A un moment donné, il entendit un léger bruit de batterie, et un autre semblant être une basse combinée à une personne qui chantait. Waru montait jusqu'en haut des escaliers, pour savoir qu'elle était cette mélodie qui lui susurrait à l'oreille de venir écouter. Il poussait une porte en bois entrouverte, et vit alors en premier plan, un groupe jouer de la musique. Il y avait quelques chaises, certaines vides et d'autres occupées par des personnes, dont la majorité étant des punk. Le jeune homme allait s'asseoir sur la dernière place restante devant, et écoutait le groupe jouer jusqu'à la note finale. Une fois la mélodie achevée, Waru se levait, et allait sans gêne sur le scène où se trouvait le guitariste, et lui adressait la parole, sous les regards surpris des autres spectateurs.

"Dis moi ... Ou puis-je avoir ceci ?"

Murmurait-il sur un ton faible et neutre au guitariste.

"Où tu peux en avoir ? Mais partout ici mec ! Mais vas pas t'casser la tête à payer ! J'vais t'offrir la mienne ! J'ai remarquer à quel point tu étais passioné par notre musique, au mecs et moi !"

Le guitariste débrancha alors sa guitare noire avec des sortes de motifs en griffures blanche des emplis, fit passer au dessus de lui pour se libérer se sa sangle, et la tendit à Waru. Celui-ci la prit bien évidemment sans hésiter.

"Merci ..."

Il se mit alors en tête de faire comme le guitariste professionnel, mais tout ce qu'il arrivait à faire au début, ce n'était que des fausses notes, ou dans le second cas, ce n'était même pas des notes. Le pro proposa donc à Waru de venir s'entraîner chaque jour ici, avec lui. Waru acceptait sans hésitation, une nouvelle fois. Il revint donc chaque jour à la même heure s'exercer à la guitare électrique avec le groupe. Il s'était en effet trouver une passion ...

Hello~
Bon, c'est enfin l'heure du commentaire. x)
Un gosse de 4 ans qui arrive à survivre dans la rue, ça me paraît assez improbable. Même en volant les marchands à force s'en rendraient compte. ^.^'

Ensuite ... Les test de poisons. Hm.. M'oui, enfin à mon avis, si on injecte un produit quelconque dans tes veines, tu meures. Surtout que niveau dosage, ils n'ont pas l'air d'y aller de main morte. De plus, le poison est de mauvaise qualité, il met plusieurs heures à faire effet. C'est pas forcément un bon critère si l'armée veut lancer une attaque chimique.. Surtout que bon, ils vont pas se mettre à injecter un produit à leur ennemi en plein combat ^^'

Ensuite, on ne devient pas arrancar en mangeant d'autres Hollow. La méthode la plus courante est via le Hogyoku à Aizen. L'autre, naturelle en arrachant son masque est beaucoup plus rare. ^.^

Ensuite la première technique, tu voulais plutôt dire "résonne", non?

Pour le test RP, il est bien écrit. Mais personellement j'ai jamais vu d'Hollow en Gigai qui va sociabiliser avec des humains, c'est un peu contre sa nature.
Voilà voilà, la méchante Sayu' a fait son boulot

Sayuri Hana a écrit:

Hello~
Bon, c'est enfin l'heure du commentaire. x)
Un gosse de 4 ans qui arrive à survivre dans la rue, ça me paraît assez improbable. Même en volant les marchands à force s'en rendraient compte. ^.^'

Ensuite ... Les test de poisons. Hm.. M'oui, enfin à mon avis, si on injecte un produit quelconque dans tes veines, tu meures. Surtout que niveau dosage, ils n'ont pas l'air d'y aller de main morte. De plus, le poison est de mauvaise qualité, il met plusieurs heures à faire effet. C'est pas forcément un bon critère si l'armée veut lancer une attaque chimique.. Surtout que bon, ils vont pas se mettre à injecter un produit à leur ennemi en plein combat ^^'

Ensuite, on ne devient pas arrancar en mangeant d'autres Hollow. La méthode la plus courante est via le Hogyoku à Aizen. L'autre, naturelle en arrachant son masque est beaucoup plus rare. ^.^

Ensuite la première technique, tu voulais plutôt dire "résonne", non?

Pour le test RP, il est bien écrit. Mais personellement j'ai jamais vu d'Hollow en Gigai qui va sociabiliser avec des humains, c'est un peu contre sa nature.
Voilà voilà, la méchante Sayu' a fait son boulot

Bon alors, ma réponse ! 8D
- Pour survivre dans la rue, si c'est possible ! Prenons l'exemple de Renji, Rukia, et leur bande ! Avant ils étaient seuls et jeunes dans le Rukongai ! Et pourtant, ils ont bien survécus en volant les marchants et les gens, etc ...

-Pour le poison, il en existe avec des effets qui agissent seulement plus tard ^^ Et puis, le temps que le poison se diffuse dans toute la nation, certaines personnes l'aurait remarqué, si l'effet serait instantané, et se serait enfuit. Alors que si l'effet survient plus tard, le poison a le temps de se propager partout ^^ Enfin, ce n'est que mon point de vue

-Bah je suis d'accord oui ! Mais dans l'histoire de Grimmjow (Tome 32) il dit qu'il faut manger d'autre hollow pour pouvoir évoluer au stade ultime de Vasto Lorde, tout en passant par Arrancar. Donc si on prend en compte cela, bah il y a bien une troisième méthode ^^

-Sur le point de la technique, tu as raison, je vais changer sa ^^

-Et pour le test RP, merci ! Mais déjà, si on prend en compte le fait que Szayel ait quasiment les mêmes compétences intellectuelles et scientifiques que Mayuri et Urahara, alors il serait aisé pour lui de fabriquer des Gigaïs pour arrancar ^^ Et puis pour fraterniser avec un humain, une passion peut être aussi prise en compte. Quand des personnes ont des points communs, il est plus facile de s'attacher, non ? ^^


Bref, dis moi ce que tu penses après voir lu ma réponse, pour voir qu'est que je dois bien changer, merci

Bienvenue !

Pour ma part les tests ne me dérangent pas. Tu as beaucoup écrit pour pas grand chose (dans le sens où il a finit par mourir xD), mais voilà, ça me va.
Faudrait juste que tu développes la partis où tu deviens un arrancar, qui est incroyablement courte par rapport au reste de ton histoire !
Y'a juste ton test RP qui est improbable mais bon.. ça reste un test RP.

Shihôin Yoruichi a écrit:

Bienvenue !

Pour ma part les tests ne me dérangent pas. Tu as beaucoup écrit pour pas grand chose (dans le sens où il a finit par mourir xD), mais voilà, ça me va.
Faudrait juste que tu développes la partis où tu deviens un arrancar, qui est incroyablement courte par rapport au reste de ton histoire !
Y'a juste ton test RP qui est improbable mais bon.. ça reste un test RP.

Voila, 6 lignes intégrée pour la transformation en arrancar ! Sa suffit, ou pas ?

Désolée du retard! é_è
Je te valide, finalement. ^.^