C'est MON rocher [Pv Waru]

Le désert blanc… Belle y passait le plus clair de son temps depuis qu’elle était devenue une arrancar. Et encore plus depuis qu’elle avait tué ce Fullbringer qui l’avait pourchassé toute sa vie pour une pseudo vengeance qui s’était terminée par sa mort tout simplement. Marchant dans le sable glacé du Hueco Mundo, la demoiselle était courtement vêtue de son vêtement d’arrancar, qui ne la recouvrais que jusqu’à mi-cuisse et offrait une magnifique vu sur sa poitrine avec un décolleté plongeant qui d’ailleurs mettait cette dernière tout à fait en valeur. Ses mêches brunes et ondulées dansaient avec le vent et reflétaient l’éclat de la lune, si fière perchée si haut dans le ciel ténébreux. Elle marchait pied nu et bien que froid, la sensation du sable sous ses petits pieds était agréable. Elle continuait ainsi de longues heures, appréciant le vent et ce sable qui semblait la porter comme des nuages. Plus elle y pensait, et plus ce paysage lui semblait idyllique. Prompt à la détente et la méditation, le silence… Seul le vent chantait sa douce mélodie, accompagner des murmures du sables, qui l’accompagnaient en chœur. Cette symphonie l’accompagnait à chaque promenade dans le Hueco Mundo, Immuable, interminable, infinie. Tout était si semblable, et pourtant si différent. Une dune plus haute, un arbre plus lointain. Tout était question de détails et de perception. Ouvrir son esprit au monde qui nous entoure, et accepter les choses comme la nature les a fait, ne pas les détester, mais apprendre à aimer toute chose… Oui, l’amour… Cette chose qu’elle aimerait tant à nouveau connaître, mais comment aimer sans cœur. Lorsqu’il ne reste qu’un trou béant et vide en notre poitrine ? Malgré tout, la demoiselle se mettait à apprécier le paysage, était-ce sa nature de Hollow qui s’exprimait enfin. Qu’en savait-elle… Tellement de chose avait changé depuis qu’elle était arrivée au Hueco Mundo. A commencé par elle. Elle avait tellement changé, mais que devait-elle faire à présent ? Trouver le pouvoir… Les faire fondre, les charmer, ou les plier à sa volonté ! Ils devaient tous être à ses pieds ! Tous sans exception ! Si son charme ne suffisait pas, elle devrait les plier de force ! Et pour ca elle avait besoin de puissance. Contrôler tout ce pouvoir qui coulait en ses veines. Contrôler la fureur et l’hypnotisme de Lujuria. Et pour ca elle n’avait qu’une solution, trouver un moyen de rejoindre l’Espada pour gagner en puissance, et la quitter une fois qu’elle en aurais tirer son épingle du jeu. Mais comment l’atteindre sans avoir à vraiment faire face à Aizen. Parce que si elle le rencontrait… Elle lui ferait comprendre qu’elle n’est sous les ordres de personnes, et surtout pas d’un Shinigami. Shinigami qui avait été incapable de purifier son âme et l’avait alors forcer à cette centaine d’année de souffrance, devenant une sorte de monstre horrible, traversant un nombre incalculable d’épreuve pour ne retrouver qu’un semblant de sa beauté. Elle n’en avait jamais croisé un seul, et pourtant, elle les détestait ! Et ces shinigamis , elle les ferait payer… Oh que oui !

De cette facon, elle marcha pendant des heures et des heures, peut être des journées, peut être des mois. Perdue dans ses pensées, peu lui importait. La solitude était sa seule amie, et ce rocher, défiant les cieux du Hueco Mundo, qui sortait de terre et s’élevait vers les cieux, était son seul foyer. Plus que quelques pas, et elle se reposerait. Ses pensées étant arrivées à quelque chose. Elle devait maintenant échafauder un plan, et le mettre en œuvre, et pour ca, elle avait besoin de régler tous les détails, rien ne devait être laissé au hasard, tout se devait d’être parfait. Elle avait trop vécu poussée par le destin. Il était grand temps pour elle de prendre les reines en main. Mais avant tout, le repos. Elle avait besoin de repos. A hauteur de son rocher, elle se hissa dessus. Les nombreux cadavres des Hollows qu’elle avait tué avait disparu, surement dévoré par d’autres à la recherche de pouvoir eux aussi. Mais maintenant qu’elle était revenue, ces simples créatures n’osaient plus pointer le bout de leur nez, la peur les en empêchait. La sublime Arrancar se posa, dos contre la roche, ses prunelles rayonnantes plongé dans la lune, puis sa respiration se fit plus sereine, elle ferma les yeux, ses petits bras posé sur sa poitrine, elle changea de position pour se rouler en boule et s’endormir, le vent la berçant de ses douces caresses. Le pays des rêves… Qu’y avait il de plus relaxant ? Une sublime demoiselle se trouvait sur la plage en bikini, allongée sur le ventre, pendant que le soleil haut dans l’éther faisait griller sa peau blanche. La mer, à quelques pas d’elle agrémentait l’espace du bruit de remous des petites vagues qui venaient mourir sur la plage et les rocher un peu plus loin. Autour d’elle, la plupart des regards s’attardait sur cette magnifique silhouette. Et à ses cotés, un homme, la peau légèrement tanné par le soleil, une barbe de trois jours et des muscles saillant. Parfois, ils se regardaient longuement, se souriaient, puis se donnaient un baiser avant de retourner à leur bronzage. Un magnifique sourire ornait le visage de la demoiselle qui étrangement, ressemblait à Belle, mais… En plus épanouit, plus heureuse ! Les deux amants, se levèrent tout deux, sans avoir communiqué, comme si une communion, leur permettait de se comprendre, sans un mot. Un simple geste, pouvait exprimer tellement de chose, être tellement plus expressif que les simples mots. Ensemble, main dans la main, ils allèrent dans l’eau, froide, la demoiselle en avait la chair de poule, mais une fois de plus, sans un mot, l’homme qui l’accompagnait la saisit dans ses bras, ses yeux, plongés dans les siens. Ils restèrent ainsi, sur la plage, toute l’après midi durant, jusqu’à ce que l’astre qui les illuminait se mit à faiblir. Sur un dernier baiser, ils quittèrent la plage.

La suite de ce rêve prenait place dans un hotel grandiose. Face à la une crique rocheuse, le balcon de la chambre des deux amants. Le ciel avait prit une teinte d’un rose hypnotisant, le soleil quand à lui, continuait sa course vers l’Ouest et disparaissait à l’horizon, jetant ses derniers reflet sur cette mer à peine remuer par la douce brise du soir. Les amants étaient face à face assis autour d’une petite table ronde recouverte d’une nappe en soie d’un blanc immaculé, Au centre de la table, une bougie rouge fondait sur un chandelier d’or prenant la forme d’un cœur ailé. Devant eux, se présentait des plats raffinés, apportés par un serveur de l’hotel quelque minute plus tôt. Saumon, Homard… Tout avait été pêché il y a peu d’après le service. Ainsi se déroula le repas, se dévorant tout deux des yeux pendant la course effréné du soleil qui finit par disparaitre totalement, comme englouti sous la mer. Dans la chambre, tout semblait parfait, un gigantesque lit à baldaquin de forme circulaire occupait la pièce et à quelques pas, un jacuzzi bullait tranquillement. Dans une tornade amoureuse, les deux amants se déshabillèrent, s’embrassèrent puis se plongèrent dans le jacuzzi dans une étreinte si passionné, qu’on aurait pu penser que rien ne les séparerait jamais. Rêve où réalité ? Rêve ou souvenir ? Belle se souvenait de tout… Cet homme, Dan… Ce Week End qu’il lui avait offert pour leur fiançailles. Cet amour débordant, durant tout ce Week end. Cette explosion de sentiment qui lui manquait tant depuis qu’elle était devenu cette créature abjecte que sont les Hollows. Mais ce n’était pas la fin de son rêve, pas encore. Car il prit une tout autre tournure, et cette fois, sortant tout droit de l’imagination de la demoiselle, il n’était plus question de souvenir, mais bien de cauchemar. Alors que les deux amants continuaient leur parade amoureuse, qu’ils se mettaient sur le lit. Alors que Belle posait ses deux mains sur le torse de l’homme qu’elle aimait et qu’elle approchait son visage du sien. Dan s’immobilisa. Puis il devint blanc, comme s’il n’arrivait plus à respirer. Etouffé par quelque chose. Quelque chose que Belle ressentait aussi, mais qui ne l’atteignait pas tant que ca. Puis le rêve s’éloigna, se brouilla, alors que la demoiselle criait à son amour perdu, et finalement sortit de son sommeil. Combien de temps avait elle dormit ? Elle ne le savait, la notion de temps dans le Hueco Mundo, est une chose bien étrange. Cependant cette sensation qu’elle avait ressentit lors de son sommeil était toujours présente. Un reiatsu plus puissant que celui des créatures qu’elle croisait habituellement, assez semblable au sien, sur le fond. Ce personnage avait il été lui aussi attiré par le reiatsu de l’Arrancar ? Sans ouvrir les yeux, elle changea de position, repliant sa jambe gauche et laissant la droite tendue, toujours dos à la pierre, elle posa ses deux bras au niveau de sa poitrine, à la jonction entre ses deux seins, et prenant un air languit, aguichant, de sa plus belle voix, elle s’adressa à l’entité qui approchait.

-Qui êtes vous ? Vous qui osez approcher de mon territoire.

Invité

Quel squatteur j'étais, moi ... Je passais encore une fois la plupart de mon temps, et même la grande majorité de celui-ci dans cette immensité superficielle qu'était le désert blanc. Je marchais, encore et encore, sans m'arrêter. M'éloignant peu à peu de Las Noches, à chaque pas. A force de parcourir cet endroit, je finirais bien par en mémoriser le moindre détail. Que ce soit la position d'un arbre mort et déshydraté, ou encore un rocher, qu'il soit petit ou grand. Les cris des hollow se faisaient entendre un peu partout dans cet endroit pourtant si vide. Le son de leurs cris, ou encore même de leur chair qui cédait sous la morsure d'un prédateur bien supérieur à eux. Tout ce faisait entendre à des kilomètres à la ronde, dans cet endroit. Remarque, ce n'était pas si dérangeant que ça, au fond. Enfin, ça l'était déjà largement moins que Szayel et ses cris d'extasie qu'il poussait à chaque fois qu'il faisait une découverte ou qu'il créer quelque chose comme un produit ultra toxique de sorti tout droit de sa caboche de scientifique fou à lier. M'enfin voilà ... Cet endroit était une maison de repos comparé au laboratoire de ce fou. Ou encore même, on pourrait faire la comparaison entre une discothèque et une maison de retraite. La différence n'était pas si minime que cela, malgré tout. Mais bon, je n'étais pas tellement là pour penser à la cacophonie que provoquait le rose. A l'origine, je venais ici pour me soulager de lui. Si l'on pouvait dire, cet endroit était comme mon petit coin de paradis. Le sable d'un blanc immaculé, le ciel aussi sombre que de l'ébène pure. Tout s'accordait parfaitement ensemble, et provoquait une harmonie qui offrait une vue superbe de ce monde. S'en était même plus merveilleux que chez les humains, de mon point de vue. Enfin ... C'était pas tellement le monde des humains le problème, non ! C'était les humains eux même. Toujours à procréer entre eux, à se lier d'amitié, à rire ensemble ... A faire des activités que l'on ne pratiquait sûrement pas ici ... Comme le théâtre, le cinéma, les concerts, les spectacles et tout et tout ... Ce n'était pas le maître de ce monde qui allait s'amuser à nous divertir, Ô que non ! Lui il préférait s'amuser tout seul dans son coin, à regarder les autres traîner à ses pieds comme de simples larves, et lui obéir au doigt et à l'oeil comme un chien soumis à son maître tyrannique. A vrai dire, à part pour atteindre mon objectif secret, je n'avais rien à faire avec une ordure de son genre. Encore heureux qu'il ne puisse pas sonder mon esprit celui là, je serai dans une belle merde sinon ...

Enfin ... Je comptais bien me rafraîchir les idées en ce lieu, et la première chose qui m'en empêcherait, je serai prêt à lui trancher la tête - ou autre chose - vite fait bien fait ! Que ce soit un hollow, un humain, un shinigami, ou même un arrancar ... Peu importe le résultat ! Au final, être dans un camp n'apportait que des ennuis. Le camps des hollows/arrancars contre celui des shinigamis, trop peu pour moi. Je n'avais pas que ça qu'à foutre de me salir les mains dans une guerre inutile, franchement ... Il n'y avait que les personnes stupides selon moi qui voyait un quelconque intérêt moral à la guerre. Cette chose n'apportait que des merdes. Mais on dirait qu'aucun des deux camps ne l'avait comprit ... Franchement, j'ai l'impression d'être tombé dans un monde - ou une époque - pourrie ... M'enfin ... Je ne pense pas qu'un jour tout le monde comprenne en se réveillant et en ayant un flash que la guerre était inutile. Ca ne servait qu'à perdre des vies, et ça, je l'avais trop bien compris dans ma vie humaine, même si je n'étais que gosse. Mon unique ami ... Il m'avait été volé par cette chienne de guerre ... Et mes parents, je ne les ais jamais connus ... Mais je suis sûr que c'était un peu la même chose au final. Donc je pouvais très bien ne pas me gêner pour dire que la guerre prenait tout ce que l'on avait de plus cher, pour nous rendre en échange seulement tristesse et amertume ... Même mes sentiments ... Ils m'ont aussi été volés ... Même une chose aussi importante ... Vous rendez vous compte de la chose ? Enfin bon ... Je suis sûr que je n'étais pas le seul à savoir subit tout cela ... Mais bon ... Maintenant, les autres personnes, je m'en fou royalement ... Pour survivre, on ne peut compter que sur sois-même et ses propres aptitudes. N'importe quelle personne sensée d'esprit pourrait confirmer la chose. Même le rose qui parait fou ... Je suis sûr qu'au fond ce n'est pas le petit soumis à Aizen, et qu'il agit par ces propres intérêts ... Alors pourquoi l'avoir choisi lui ...? C'est très simple ... Seul cet espada là pourrait m'apporter quelque chose. Ce n'était pas comme le Primera qui ne foutait rien, et encore ... Même ce pseudo roi du Hueco Mundo qui s'est fait choppé sa place sans se défendre, à peine. Et les autres ... Bah, il y en avait tout de même un selon moi qui pourrait - et qui est sûrement - mieux que le rose. Le Cuarta Espada, Ulquiorra Schiffer. Je ne l'ai jamais vraiment rencontré, mais à ce qu'on dit, malgré qu'il soit le toutou d'Aizen, c'était le meilleur des espada à se mettre dans la poche, même si ce n'était qu'un espoir inaccessible. Et les autres ? La plupart n'était que des machines à penser avec leurs muscles. M'enfin ...

C'est alors que pendant que je réfléchissais à mes actes, je pu percevoir un reiatsu assez similaire au mien. Sans doute un arrancar. C'était bien trop puissant pour être un gillian ou un hollow de base. Je m'en approchais alors par pur curiosité, car ce reiatsu là, je ne savais pas à qui il appartenait. Malgré les sources auxquelles j'avais accès par le biais de la base de données de Szayel, je ne savais pas ... Je m'en approchais alors, jusqu'à entendre une voix féminine assez mélodieuse et douce qui semblait m'adresser la parole. Cette voix parvenait à moi depuis un rocher planté en plein milieu du désert. Alors j'allais finalement peut-être croisé le fer avec cette personne qui apparemment était une femme, si jamais celle-ci m'exaspérait à un point inimaginable.

"-Qui êtes vous ? Vous qui osez approcher de mon territoire."

"Mon identité ? Elle vous restera inconnue pour le moment. Et à ce que sache, ici, ce n'est le territoire de personne."

Lui répondis-je simplement sur une voix sèche et froide, avec un air neutre déconcertant qui s'affichait en permanence sur mon visage. Qui était cette femme ? Et pour qui se prenait-elle, à affirmer qu'ici était son territoire. Non mais je rêve. Il ne manquerait plus qu'Aizen attribut une parcelle du désert à chaque arrancar. Non mais ! Je nageais vraiment en plein délire là ... Son territoire ... Elle se croyait donc à la guerre elle aussi ? M'enfin ... Si personne ne l'a délogée, ça veut dire qu'elle n'est pas si faible et qu'il fallait s'en méfier. Mas bon, se méfier ... Son reiatsu était presque équivalent au mien, à quelques différence près. Enfin, de toute façon, tant qu'elle ne m'irritait pas, il n'y allait rien avoir de grave, du moins, pour elle.

Pardon ? Avait-elle mal compris ? Il était gonflé celui là. Comment osait-il lui parler ainsi ? Comment osait-il s’adresser de cette façon à une aussi belle demoiselle que Belle ? N’avait il jamais apprit les bonnes manières ? En plus de ca, il ne se présentait même pas ? Le sang de l’Arrancar ne fit qu’un tour, et une voix tentatrice semblait murmurer à son oreille :

*Belle, Laisse moi.*

*NON*

*Ensemble on ne fera qu’une bouchée de ce misérable, as-tu vu la façon dont il s’est adressé à toi ?*

*Je peux très bien me charger de lui seule !*

*En y laissant quoi, un bras, les deux ? Tous les deux, il n’aura plus aucune chance !*

*NON ! Je lui apprendrais les bonnes manières seule ! Et puis peut être que j’arriverais à lui tirer des informations sur L’Espada étant donné qu’il est un arrancar*

*…*

Alors Finalement Belle ouvrit les yeux, le vent était un peu plus fort que d’habitude, un mauvais présage ? Peut être, qui savait ? Arriverait-elle à contrôler Lujuria indéfiniment ? Qu’est ce qu’elle en savait ? Mais cela l’inquiétait au plus au point. Elle était si… tentatrice, si manipulatrice. Après tout elle était plus ou moins l’incarnation de tout ce qu’il y avait de plus mauvais en elle. Le vent apportait des nuages dans ce ciel d’onyx, certes, minuscule vu l’absence d’eau dans le Hueco Mundo. Mais ils furent assez nombreux pour voiler la lune et plonger le paysage dans les ténèbres. A la faveur de la nuit, Belle se redressa,puis gracieusement, se hissa à terre soulevant un petit nuage de sable qui disparut dans le vent. D’une démarche féline la sublime demoiselle, toujours pied nu, sembla glisser jusqu’à lui et planta son regard d’émeraude dans le sien. Pour être bizarre, il était bizarre, son espèce de regard blasé bleu et ses cheveux d’une couleur… Vert d’eau. Et bien pour un Arrancar, il paraissait plus ridicule, que dangereux. Un sourire se dessina sur les lèvres de la femme qui avait dans l’esprit de s’amuser un peu avec lui. C’était le moment, de tester son pouvoir de séduction sur un homme, elle n’en avait pas eu l’occasion depuis un long moment. Et était un peu… rouillée. Si elle voulait devenir irrésistible, elle devait retrouvé toute son aisance, toute sa grâce, toute sa sublime et surtout elle devait s’entrainer quelque peu. Elle s’approcha jusqu’à être proche de lui.

Une fois ceci fait, elle était si proche qu’elle pouvait sentir le souffle du jeune homme sur sa peau, chaque ligne du visage, son parfum… Elle aurait de quoi s’amuser, levant gentiment son petit menton vers lui, elle plaça son index sur le menton de sa cible et finalement d’une voix mélodieuse, lui répondit d’un air boudeur :

-Et bien… Ce n’est pas très sympathique de ne pas vouloir délivrer son identité à une jeune demoiselle lorsqu’elle vous la demande. Et si, c’est bien mon territoire, ce rocher est mon lieu de méditation et ne doit être souillé par le reiatsu d’aucun autre. Quand à moi, je vais être mieux éduquée, et bien que tu ne l’ais pas demandé, je vais te délivrer mon identité. Je me nomme Belle Wind, Vasto Lorde récemment devenue Arrancar et… comme tu l’as surement remarqué, je ne porte aucun numéro, étant une Arrancar naturel, je n’ai pas encore eu à rencontrer ce cher Aizen. Tu dois me trouver bavarde non ? Peu importe, j’aimerais vraiment vraiment, vraiment savoir qui tu es-elle se rapprocha un peu plus de lui, son corps frôlant le sien, et son regard se faisant de plus en plus insistant, de plus en plus brulant de passion- et ce qui t’amènes à MON rocher mon chou. M’enfin, vu ta réponse précédente, tu n’as pas l’air vraiment enclin à me le révéler, c’est vraiment dommage, je pense qu’on aurait très bien pu s’entendre… Si tu vois ce que je veux dire. Mais il n’est pas trop tard tu sais.-elle approcha doucement ses lèvres de l’oreille de l’Arrancar et se mit à murmurer- Je saurais me montrer très reconnaissante en l’échange de quelques informations mon chou

Le vent se mit à souffler un peu plus fort, chassant les nuages qui cachait la lumière qui se refléta à nouveau dans les mèches ondulés de la demoiselle qui du en replacer certaines derrière son oreille ayant été délogées par la force du vent. Belle fit la moue, l’autre imbécile mettait trop de temps à répondre à son gout. Elle allait le stimuler un peu. Mais de quelle façon ? Il fallait qu’elle réfléchisse un peu. Réflexion qui fut très rapide, lorsque les prunelles de la Vasto Lorde se posèrent furtivement sur le Zan Pakuto du malotru. La petite brunette se rapprocha un peu plus de l’homme, son visage frôlant le sien maintenant.

Alors, elle lui sourit, posa ses mains sur son torse, puis tout s’enchaina, en quelques secondes, elle déposa sur ses lèvres un magnifique baiser, puis descendit doucement ses mains à ses hanches, avant de saisir la poignée du Zan Pakuto, le tirer de son fourreau, puis détaler à toute vitesse. Bizarrement, elle sentait son sang circuler à une vitesse plus élevé qu’à l’habitude. Serait ce… de l’excitation ? Oui c’était ca, elle était excitée et amusée, par cette petite course poursuite. Il devait fulminer, et ca, ca devait être vraiment tordant à voir, malheureusement pour elle, elle n’aurait pas se plaisir, concentrer par sa fuite, a chaque pas, elle faisait bien exprès de propulser un nuage de sable derrière elle afin de gêner son poursuivant. Et puis les éléments semblaient être avec elle, le vent se mit à souffler dans l’autre sens et les nuages recouvrirent à nouveau l’astre du Hueco Mundo. La visibilité devenant beaucoup plus restreinte même pour des créatures du Chaos comme les Arrancar, bien sur, leur visibilité finirait par s’adapter, mais pour l’instant, Belle en profita de sa connaissance du désert afin d’essayer de mettre de la distance avec elle et son poursuivant, dissimulant son reiatsu à son maximum, elle accéléra sa vitesse, le décor défilait sous ses pieds, le sable blanc, si semblable à chaque pas, mais à droite, un arbre desséché, plus loin, si ses souvenirs était exact, il devait se trouver une petite crevasse, menant à la forêt des Menos, mais pas seulement, au niveau de cette faille, il devait y avoir une petite cavité juste un mètre au dessous, insoupçonnable. Belle s’élança, mais devant elle se trouvait un Hollow, son reiatsu dissimulé, la créature n’était pas effrayé par la demoiselle et comptait bien en faire d’elle s’on quatre heure. Sans s’arrêter la jolie brune sauta, la tête légèrement baisser, embrochant son adversaire sur ses deux cornes, désormais toute sanguinolente. Elle rattrapa sa course en une roulade et se remit à courir comme une dératée le sabre de l’homme aux cheveux verts toujours en main. Finalement, sa vue commençait à se faire à l’obscurité, et la faille était droit devant, elle y plongea sans plus de question, se retint avec ses pieds et d’un mouvement de balancier, plongea droit dans la petite cavité en contrebas à droite. Cet espèce de petit trou dans la roche était assez grand pour qu’elle s’y tienne debout ou allongé, de façon confortable, mais elle décida de s’y asseoir en tailleur, le sabre sur ses jambes, elle l’attendait de pied ferme, elle connaissait très bien cette cavité, c’était un deuxième endroit de méditation pour la demoiselle et avec la forêt des Menos en contrebas, on était jamais trop prudent. Finalement, le sourire aux lèvres, elle ferma les yeux et attendit son poursuivant se demandant combien de temps il mettrait pour la trouver. Depuis combien de temps ne s’était elle pas amusée comme ca ? Elle ne le savait pas. Qu’est ce qui lui avait pris de commettre un tel geste et de foutre un boule un arrancar, elle ne le savait pas non plus. Mais si combat il devait y avoir, elle serait prête et n’avait pas choisis cet endroit au hasard, elle n’était pas née de la dernière pluie et avait plus d’un tour dans sa manche la demoiselle, les surprises ca la connaissait. Et elle était prête à lui en faire baver. Bien sur, si tant est qu’il ne réponde pas à ses questions. Là ou elle hésitait le plus c’était si elle devait rendre son Zan Pakuto à son adversaire ou non.

Invité

Humpf ... Décidément, c'était ma journée ... J'étais tombé sur quelqu'un, et qui plus est, qui allait sûrement me faire passer le reste de ma journée ... Enfin, journée à proprement parler, car dans le Hueco Mundo, aucune notion de temps n'existait. Pas même une seule saison. Non ... Juste la nuit, le sable, les hollows, et le vent ... Vent d'ailleurs, qui se leva à l'instant, faisant danser des grains de sable blanc dans les airs, jusqu'à même en emporter certains dans les cieux. M'enfin bon ... Ça, je m'en fichais un peu, voyais vous ... Le vent avait beau se déchaîner comme il le voulait, je m'en foutais royalement ... C'était un peu comme avec les autres quoi, je m'en foutais d'eux, et eux, ils s'en foutaient de moi. Une relation très réciproque en soit. Mais bon, je n'étais pas ici pour penser vie sociale ... Du moins, pas pour le moment. C'est alors que je vis enfin cette femme, qui s'était dégagée de son rocher, en s'approchant de moi. Tant mieux, je ne comptais pas vraiment venir à sa rencontre, alors autant qu'elle vienne d'elle même ... Mais bon ... Je pouvais à présent la décrire. Bon départ déjà, connaître l'apparence de peut-être un futur adversaire, c'était déjà un bon début je trouvais ... Cette femme, elle avait des cheveux sombres, dont certaines mèches étaient portées par le vent. Des yeux verts émeraudes qui se démarquaient d'un teint assez blanc pâle et saint. Et pour finir le tout, un corps dont les proportions étaient également réparties à chaque endroits. En clair, une beauté qui devait faire fondre le coeur de pas mal de monde. Un coeur ? Oula ... On parle bien de ce truc dégueulasse qui bat dans ta poitrine et qui t'apporte que des emmerdes ? Ah bah si c'est ça, je préfère dire que je n'ai pas de coeur, que ce soit autant au sens figuré qu'au sens propre. C'est alors qu'à peine j'avais fini de bien mémoriser son portrait dans ma tête, qu'elle se trouvait déjà à quelques centimètres de moi, à me regarder dans les yeux, sans agir pour le moment. Aucun intérêt ... Totalement inutile. Était-elle stupide pour s'approcher autant de n'importe qui, comme ça ?! Il fallait croire que oui. Une dizaine de secondes à s'échanger des regards, qu'elle se mit déjà à parler, et croyez moi, ce n'était pas qu'un peu ... De plus, elle commençait à positionner ses mains sur moi. Mais au moins, j'avais déjà retenu son nom, dans l'histoire. Belle Wind. Une Vasto Lorde apparemment ... Et bien, on dirait que en attendant, j'allais devoir agir pour ne pas lui laisser faire ce qu'elle désirait de mon corps .. Non mais je rêve là ! Elle se collait à moi, puis vint ensuite me murmurer quelque chose à l'oreille. Elle me parlait de reconnaissance en échange d'informations ... Elle croyait que j'allais lui donner des informations ? Ah hah ! La bonne blague ! C'était vraiment comme si que j'étais en train de décrire mon opposé là ... Je ne révèle des informations que par intérêt, et pas pour recevoir un pot de vin, ou encore une reconnaissance dont je m'en fou total ... Non mais limite, parfait quoi ! Ça se voyait bien que l'on se voyait pour la première fois, car elle ne connaissait pas du tout les facettes de ma personnalité.

Mais pendant que je pensais, bien évidemment, le temps passait ... Et pendant ce temps là, moi, je n'avais pas remarqué le petit manège qu'elle préparait. Elle avait délicatement posée ses mains sur mon buste, et posait ses lèvres sur les mienne. Que faisait-elle ...? Ça, je ne savais pas. Mais en tout cas, cela provoquait une sensation plutôt bizarre et inconnue. Mais bon, je m'en foutais un peu quoi ... Alors que j'allais la repousser d'un coup sec et brutal, elle se retira d'un coup, avec mon Zanpakutô entre les mains. D'où ...? Et comment ...? Ah la garce ! Elle me l'avait prit pendant qu'elle faisait son machin là ... Ce truc du je sais pu comment on appelle ça, tellement c'était inutile ... Et bien, en plus on dirait que le vent se levait contre moi. Je pouvais le savoir, car les mèches des cheveux de la femme volaient dans le sens du vent ... Et du plus, à chaque pas qu'elle déposait sur le sol, le sable qu'elle faisait virevolter dans les airs suivait lui aussi le cours du vent. En bref, un truc un peu trop prévisible pour ne pas être vu. Je me mis alors à lui courir après en lâchant un soupire d'exaspération pure. Elle allait vite m'énerver celle-là, si elle continuait. Et je me devrais de lui trancher la tête pour montrer l'exemple aux autres qui tenteraient de faire comme elle. J'allais alors me placer directement sur une diagonale mi-latérale vers la droite, pour ne pas me prendre le sable dans les yeux, ou encore le vent à contre-sens. Les minutes passait pendant que je la poursuivais ... Ça n'en devenait que de plus en plus chiant ... Sérieux, pourquoi fallait que je tombe sur quelqu'un comme elle. M'enfin ... Je m'éloignais de plus en plus de Las Noches ... Il fallait que je fasse vite ... En effet, je pus me repérer grâce aux cris de ces répugnants Menos ... J'étais non loin de leur forêt, ça s'entendait ... Il n'y avait plus que leur cris comme bande sonore ... Rien d'autre. Et bien ... On dirait qu'elle allait enfin s'arrêter, ou plutôt ... Elle avait sauter, pendant qu'un hollow la regardait filer malheureusement plus vite que lui. Et bien ... Il manquerait plus que ça. Maintenant y'en avait une, distraction ici ... "La fabuleuse course poursuite à obstacles qui vous ait proposé par Belle Wind, la femme qui se casse en courant avec votre arme pour vous mettre sur les nerfs !" M'enfin ... Le hollow était plutôt une meilleure occupation que de trouver un nom à une attraction stupide ... Je sautais alors dans les airs, par dessus le hollow, et pendant ce cours laps de temps, je l'avais pointé du doigt pour venir tirer un Cero d'un magnifique bleu cyan sur le hollow. Double efficacité, en plus ! Oui, le tir de Cero m'avait propulsé dans les airs, juste de quoi rattraper un peu la course. M'enfin ... Il y avait toujours un peu de distance entre elle et moi. Et pour recreuser un peu la distance, de quoi m'énerver encore plus, elle se mit à glisser sur le sable pour venir plonger dans une petite cavité et se camoufler dedans. Si elle croyait que je ne l'avais pas vue, elle se fourrait le doigt dans l'oeil ! L'avantage, c'est que sur ma diagonale, depuis sa cavité, elle n'allait pas me voir. Je ralentis alors, jusqu'à me mettre à marcher pour récupérer un peu mon souffle, et m'approcher discrètement, en ayant prit le soin minutieux de camoufler mon reiatsu. Je m'approchais encore et encore, jusqu'à venir m'asseoir au dessus de la cavité sans faire le moindre bruit. Et oui, après tout, le silence et la furtivité sur le sable sortait droit de mon côté adjuchas passé qui n'était autre qu'un lézard ... J'attendais un moment, en attendant de voir si elle sortir d'elle même pour que je puisse la surprendre ... Mais non rien ...

Alors c'était donc à moi de passer à l'action on dirait ... Et justement, j'avais un petit plan. C'était un peu brute, mais bon ... Remarque, user de coups bas pour voler l'arme de quelqu'un, ce n'était pas mieux ... Mon plan n'était donc rien ... Justement un petit coup de menace par-ci, et la récupération de mon sabre en échange de sa vie. Je concentrais alors un bala à mon poing gauche dans le tirer, ce qui avait évidemment bien pour effet pour de libérer ma pression spirituelle masquée. Faire deux choses en même temps pour que je perde ma concentration, non merci ! Je me mis ensuite rapidement debout pour qu'elle n'ait le temps de fuir, et m'installa rapidement devant la cavité où elle s'était vivement logée. Je fis ensuite tendre mon poing gauche non loin d'elle, mais pas trop près non plus - simple précaution - alors que je tentais ma main droite, vierge de toute technique comme pour lui réclamer quelque chose, qui n'était autre que mon arme, dans ce cas là.

"Je ne passerai pas par deux chemins. Sois tu me rends mon arme par la poignée, sois te prends mon attaque. De plus, ce serait bête. Ici, tout risquerait de s'écrouler sur toi, et abîmer son corps, ainsi que le tâcher de sang. Ce serait bête n'est-ce pas ?"

Lui dis-je avec un léger sourire sadique sur le visage. Au moins, mon message était clair comme de l'eau de roche. Elle n'avait plus qu'à capituler, ou se retrouver en très mauvais état. De plus, dans un si petit espace, elle n'avait que très peu de manœuvre pour riposter, voir même aucune. Enfin bon ... Je ne voulais pas non plus passer pour un enfoiré tout ça pour avoir buter une femme ... Non. Je l'épargnerais - UNIQUEMENT - si elle coopère.

Reiatsu:

Un pic de reiatsu, puis plus rien. Pas même une once d’énergie spirituelle. Il n’était pas très loin et avait surement du utiliser un Cero ou un Bara, enfin quelque chose de ce genre pour éliminer le Hollow de tout à l’heure. Certes il était proche. Mais arriverait il à la trouver, là était la véritable difficulté. Et puis comme lui aussi avait dissimulé son Reiatsu, elle n’avait aucune moyen pour prédire son arrivée. Dans la cavité, de nombreuses petites choses brillaient d’un éclat malsain, dissimulé derrière un rocher, accroché sur les parois. Surement des filons d’un minerai propre au Hueco Mundo, rien de bien inquiétant ni pour Belle, ni pour son poursuivant. Du moins au premier coup d’œil c’est ce à quoi on pouvait penser. Mais la vérité était tout autre. Mais ce n’est pas le moment pour parler de la décoration. Sans ouvrir les yeux, la demoiselle sortit un tout petit bout de la lame rouge de son fourreau. Son Zan Pakuto lançait de petites étincelles vertes à travers ce lieu de méditation la baignant d’une petite lueur agréable. La cavité était parcourue par de nombreuses failles. Certaines profondes, d’autres continuant loin, peut être jusqu’à Las Noches, ou bien jusqu’à la forêt des Menos quelques mètres plus bas. Elle n’était pas rentré depuis très longtemps dans sa petite grotte, mais malgré tout, elle semblait si sure d’elle, qu’on aurait pu se demander ce qu’elle préparait. Etait ce de la folie ? Ou bien avait elle un plan. Un plan ? Mais quand est-ce qu’elle aurait pu l’élaboré ? Pendant la course ? Bien sur ! Son esprit travaillait à toute vitesse. Mais comment pouvait-elle paraître aussi sereine ? Un plan, même parfait peut être atteind par la variable « Foirage ». Un grand sourire était dessiné sur son visage alors qu’aucun bruit de pas ne se faisait entendre, seul le cri effroyable des Menos dans les ténèbres de leur forêt semblait bercer la jeune femme dans sa caverne. Il pouvait arriver d’un moment à l’autre, et le sang battait de plus en plus aux tempes de la demoiselle excité par ce pseudo effet de surprise. Quelques secondes s’étaient écoulées, et toujours rien. Toujours cette sinistre complainte qui se mariait avec le vent qui s’engouffrait dans la faille, emportant avec lui ces petites paillettes argentées qu’était le sable du Hueco Mundo.Alors Belle se surprit à penser à totalement autre chose. Se demandant combien de Menos pouvaient bien habiter la forêt ? Combien de pauvres âmes détruites et rongées par la peine que les shinigamis avaient laissé à leur triste sort. Chaque jour, ils étaient un peu plus. Toujours un peu plus nombreux, un peu plus bruyant venant grossir les rangs du Hueco Mundo pour le plus grand plaisir de ce foutu Aizen qui se prenait pour le roi de ce monde. Il finirait forcement par déchanter. Tous ne pouvaient pas être à sa botte ainsi. Et il ne pouvait pas être aussi puissant pour repousser un assaut de Hollow déchaînés, ce n’était pas possible qu’un misérable shinigamis possède un tel pouvoir.

Sorti de ses pensées par la voix blasée de l’homme aux cheveux verts, voix teintée d’une petite pointe d’agacement, voir même une grosse pointe. Face à elle, aux dessus de la faille, il l’avait trouvé, et en plus, il n’avait pas mis longtemps, 1 ou 2 minutes, rien de plus. Finalement, il n’était peut être pas aussi idiot et aussi nul que ca pour l’avoir trouvé aussi facilement et réussir à l’approcher sans éveiller son attention. Dans sa main, il avait apparemment chargé une boule d’énergie ressemblant à un Bara. Et bien si il pensait l’effrayer en menaçant de tout faire s’écrouler, il se plantait le doigt dans l’œil, et jusqu’au nombril. Effectivement, avec la tone de Menos plus bas et le nombre de Cero tiré sans raison, La cavité n’aurait pas tenu beaucoup plus longtemps, étant donné qu’elle avait surement été créer par ces même Ceros. Donc par précaution et pour être sur de retrouver ce petit havre de paix, La demoiselle avait renforcé les parois avec des armatures métallique ramenés du monde réel, et bien sur, si le plafond venait à s’écrouler sur elle, en animant ces armatures, il n’y aurait aucun soucis à se faire. Et Alors que l’homme continuait à la menaçait et tendait sa main pour récupérer son arme, Deux étincelles vertes disparurent dans l’ombre. Derrière elle, un courant d’air lui signala la faille exacte. Alors la demoiselle se leva et alors elle se mit à rire, un rire charmeur et sincère.

-Je te rendrais ton Zan Pakuto, uniquement en l’échange des informations que je t’ai demandé, Rien de plus. Et puis, tu n’oserais pas faire s’effondrer une grotte sur une aussi jolie demoiselle tout de même. Ce serait totalement déplacé tu ne trouves pas ?

Mais pendant qu’elle parlait, une petite chose sortit de l’ombre et fondit sur l’homme tel un petit rapace. L’espèce de petit crâne mécanique était rempli de poudre explosive, et avait sauté assez haut pour que si l’homme décide de l’abattre avec son Bara, l’explosion ne touche pas la cavité. Cependant, si l’objet n’était pas abattu, Belle le ferait exploser dès son arrivé sur sa cible. Mais elle n’en avait aucune envie et préférait la première solution à la seconde. Mais alors qu’elle parlait tout à l’heure. Silencieusement, invisible dans l’ombre une deuxièeme petite chose s’était mise en mouvement, se faufilant dans une faille derrière la demoiselle et faisant son petit bout de chemin. Il se trouvait que cette faille débouchait à a peu prêt un mètre derrière l’homme, sous le sable. Alors la petite créature mécanique s’approcha, sans un bruit. Dissimulé sous le sable blanc, elle s’approcha et profitant de l’inattention de l’homme, surgit du sable et s’accrocha juste derrière sa nuque, une petite araignée mécanique ayant 8 petites lames à la place des pattes, lames qui se répartirent de chaque coté du cou du jeune homme. Mais ce n’était pas tout. A ce moment précis et à une vitesse hallucinante, Belle dégaina Lujuria et envoya une lame électrique environ 1 mètre sur le coté de l’homme, presque aussi rapidement, deux chaines à bracelet surgirent et s’accrochèrent aux chevilles de l’Arrancar avant de revenir un coup sec en arrière pour qu’il se retrouve droit la face dans le sol, des lames menaçants son cou. Alors Belle s’approcha un peu plus du rebord de sa petite caverne.

-Et bien et bien… Tu ne t’es même pas méfier alors que j’ai choisis cet endroit. Enfin, je tiens à te féliciter pour m’avoir retrouver aussi rapidement. Cependant maintenant tu remarqueras que tu n’es plus en mesure d’exiger quoi que ce soit.

Belle tendit son bras avec le Zan Pakuto de l’homme ensablé, pendant qu’elle rengainait Lujuria. Le Zan Pakuto juste au dessus de la faille menant à la forêt des Menos.

-Donc je disais, tu n’es pas en mesure d’exiger quoi que ce soit. Et si tu ne veux pas que ton Zan Pakutô fasse une chute d’une vingtaine de mètre pour se retrouver tout droit dans l’estomac d’un Menos, ou que ma petite créature ne te tranche la jugulaire, tu ferais mieux de répondre à mes questions. Et ce n’est pas discutable. Donc on va recommencer pour la 3ème fois : Qui es tu ? Et est ce que tu serais enclin à me livrer des informations sur l’Espada, je ne te demande rien de plus. Il est tout de même malheureux de devoir en arriver là pour des choses aussi simples.

La sublime petite brune soupira et secoua la tête de gauche à droite puis de droite à gauche d’un air désespéré. C’était vrai quoi, pourquoi on devait toujours rendre les choses plus difficiles dans le Hueco Mundo, alors qu’une simple discussion courtoise pourrait régler bien des problèmes. Décidément les Arrancars n’étaient pas beaucoup mieux que les Hollow et n’avait aucune savoir vivre, ne répondant qu’à la loi de la force. Elle en profita aussi pour s’adresser à Lujuria

*Tu vois, je n’ai absolument pas eu besoin de toi, alors maintenant tu te tiens tranquille et te manifeste seulement lorsque je le demande, Je me suis bien fait comprendre ? Je suis seul maître de mon corps, toi tu n’es rien, une partie de moi, rien de plus, et je ne te permettrais pas de me dicter ce que j’ai à faire !*

*…*

*Bien, je prendrais ca pour un oui, et maintenant j’espère que nous entrerons dans une face de coopération bénéfique à toi ainsi qu’à moi.*

Finalement, elle se plaça plus confortablement, s’asseyant au bord de la crevasse, les jambes ballantes dans le vide, elle tenait toujours le Zan Pakuto prêt à le lâcher au moindre bronchement. Mais de toutes facon, que pourrait-il faire en étant enchainé et menacer ainsi. Elle aurait du prévoir quelque chose pour bloquer les mains et poignets aussi, mais bon, on ne peut pas penser à tout, ceci devrait suffire de toute facon, si il tentait quelque chose, c’est qu’il ne tenait ni à son Zan Pakuto, ni à sa vie. Et ceci étonnait fortement notre chère Arrancar qui affichait un sourire triomphant aussi gigantesque que ses petites lèvres rosés le lui permettaient. La demoiselle en profita aussi pour recoiffer son ample chevelure, désorganisée par la course, puis pencha doucement la tête en attente de la réponse de son prisonnier. Avec un peu de chance elle serait tombée sur un Arrancar qui en savait plus long qu’elle ne l’espérait. Mais bon, il ne fallait pas rêver. Sa chance était déjà assez élevée comme ca pour qu’elle lui sourie à nouveau… Mais qui sait ? Il ne faut jamais perdre espoir.

Spoiler:

Invité

Et bien, il semblerait qu'elle soit prise au piège, elle n'avait pas le choix. Elle devait me le rendre, ou elle mourait. Je n'aimais pas trop cette idée d'emprunter le chemin de la violence, mais bon, quand il n'y a pas le choix ... Et de plus, c'est elle qui m'a prit mon arme après avoir jouer son petit charme ! A mes yeux, c'était elle la coupable ! Il n'y avait pas d'autres raisons et d'autres causes. Même un gosse de 5 ans l'aurait dit ... Elle cherche la merde, et après elle s'étonne qu'on la menace ... Enfin, les gens comme ça n'avait aucune logique, il ne fallait pas chercher à les comprendre. C'était bien perdu d'avance. Et d'ailleurs, je n'allais pas m'attarder avec elle. Si elle me rendait mon Zanpakutô sans faire d'histoire, je tâcherai d'être clément et partirai en lui ayant épargner la vie. Mais apparemment, elle n'avait pas l'air d'être d'accord avec mon point de vue. Et elle le confirmait très bien dans ses paroles. Elle prétendait demander des informations, et se vantait sur sa beauté en passant. Quel genre d'info hein ? Sur moi ? Elle pouvait toujours rêver ... M'enfin ... Et puis si elle se vantait de sa beauté, pourquoi celle-ci ne m'affectait en rien, hein ? Elle n'a rien de quoi se la ramener ... A moins que ce soit moi qui n'ait aucune émotions ... Enfin bon, en s'en foutait un peu ... Elle voulait des infos, mais je ne savais toujours pas sur quoi ... Comment les lui donner si l'on ne connait même pas le sujet ?

"Écoutes, tu commences à me courir sur le système là ... Si tu veux des infos, tu me rends mon arme, et je te dirais tout c'que tu voudras. Et puis t'sais, j'en ai rien à foutre que cette grotte t'écrase ou pas, c'pas ma vie."

Lui dis-je sur un ton froid et agacé. En effet, ce que j'avais dis, je le pensais. C'est alors qu'une petite chose vint me perturber. Une chose dont je n'avais pas eu le temps d'identifier, et qui bondissait rapidement sur moi. Et sans armes, bien évidemment, je devais la contrer avec mon bara. L'explosion se fit entendre, j'avais bien visé. La petite chose avait totalement disparue dans l'explosion ... Pouf, anéantie ... Morte ... Détruite ! Mais à peine que j'avais détruit cette petite créature, que je sentais déjà quelque chose de froid poser sur ma nuque, et sentit également huit lames réparties également sur ma gorge. Qu'est-ce que c'était que ces machins ? Sûrement un truc venant d'elle, et n'inspirant pas confiance ... Pfeuuh ... Alors elle avait préparé le terrain il y a bien longtemps ... Quelle lâche, elle est allée se réfugier derrière un de ses sales pièges ... Je sentis ensuite quelque chose m'encercler les chevilles. Et voilà, celle là je la mal ... Cette chose vint me tirer pour me ramener couché à plat ventre sur le sable, avec la face à moitié écrasée contre celui-ci. Tchh ... Apparemment celle là, elle ne comptait rien faire d'elle même et laisser faire seules ses machines de fourbe. Bah non, évidemment ! Alors devait trop avoir peur de se casser un ongle ... Pff, fille superficielle va ...

"-Et bien et bien… Tu ne t’es même pas méfier alors que j’ai choisis cet endroit. Enfin, je tiens à te féliciter pour m’avoir retrouver aussi rapidement. Cependant maintenant tu remarqueras que tu n’es plus en mesure d’exiger quoi que ce soit."

Je me relevais lentement mais sûrement grâce à mes mains qui n'étaient pas lier, sans bouger la nuque pour éviter de me la faire trancher. Pff ... Comme je le pensais, cet endroit était truffé de pièges ... Elle allait donc m'imposer ses règles et ses caprices ... Quelle journée, j'allais sûrement en chier ... Je la regardais alors, hargneux, pendant qu'elle penchait mon Zanpakutô au-dessus d'un fossé.

"-Donc je disais, tu n’es pas en mesure d’exiger quoi que ce soit. Et si tu ne veux pas que ton Zan Pakutô fasse une chute d’une vingtaine de mètre pour se retrouver tout droit dans l’estomac d’un Menos, ou que ma petite créature ne te tranche la jugulaire, tu ferais mieux de répondre à mes questions. Et ce n’est pas discutable. Donc on va recommencer pour la 3ème fois : Qui es tu ? Et est ce que tu serais enclin à me livrer des informations sur l’Espada, je ne te demande rien de plus. Il est tout de même malheureux de devoir en arriver là pour des choses aussi simples."

Pff ... C'était les positions qui se sont inversées, on dirait bien ... Bon et bien ... Je n'avais pas tellement le choix. Je n'allais pas me permettre de perdre mon arme, et mes objectifs à cause d'une seule femme ... Ô que non !

"De un, Belle. Les lâches qui ne foutent rien et laissent des machines faire tout à leurs places ne méritent pas mon nom. De deux, tes infos tu peux les avoir, si tu poses tes questions explicitement, et j'y répondrais. Mais tache de ne pas tarder, je n'ai pas que ça qu'à faire."

Enfin, pas que ça qu'à faire, c'était vite dit ... Je passais tout mon temps dans ce désert, donc je foutais un peu rien de ma journée ... M'enfin ... Il fallait que je me débarrasse de tout ça au plus vite. Mais bon, il fallait que je trouve un moyen de trouver une position plus confortable, aussi ... Je regardais alors autour de moi de mes yeux perçants de reptile, jusqu'à que je voie un léger creux dans le sable, assez pour glisser Et m'y asseoir dans que la machine ne m'entaille la gorge. Je reculais légèrement grâce à mes mains en regardant la femme, jusqu'à que je puisse atteindre ce creux où je me laissa glisser pour ensuite légèrement tourner, et finir assis, face à la femme, toujours.

"Et de trois, ta machine me pompe le ***, elle me fou le torticolis. J'me mets à l'aise ici, si tu n'y vois pas d’inconvénients."

En effet, je ne pouvais même pas bouger le cou sous peine de me faire égorger, et à force, je peux vous dire que c'est bien chiant à un degré pas possible ... M'enfin bon ... C'est pas comme si qu'elle allait me le retirer comme ça, mais je faisais juste la remarquer. Et puis de toute façon, avec les pieds liés, je ne pourrais pas faire grand chose pour le moment. Alors en fin de compte, cette machine servait à rien. Si ce n'est qu'à me menacer. Mais bien évidemment, elle pouvait me menacer d'elle même, hein ... Mais non ! Elle n'avait rien à faire, et n'avait envie de rien faire. Pff, c'était l'hôpital qui se moquait de la charité, là ... Et puis d'ailleurs, tant qu'on y était. Pourquoi voulait-elle des infos sur l'espada ? Elle compte l'infiltrer ? Ou encore même le défier ? Enfin bon, je m'en foutais royal ... Elle faisait ce qu'elle voulait dans l'espada, j'en avais rien à faire ... Mais qui me dit qu'elle était honnête et qu'elle n'allait pas exécuter ses arguments après ? Personne ne pouvait le confirmer, ça ... Et c'était ça qui me faisait douter. Il fallait tenter de négocier sur un truc qui allait déjà me rassurer un peu plus.

"Malgré ma position, j'ai juste une chose à négocier. Si tu pourrais éloigner mon Zanpakutô de cette fosse et le poser sur un endroit stable, ou le garder, au lieu de le faire balancer n'importe où. En échange tu auras toutes les informations que tu désires."

Reiatsu:

Décidément, pour être gonflé, il était presque prêt à exploser ! Il n’était pas le moins du monde en position de négocier quoi que ce soit, mais si, il le faisait, et il s’adressait toujours à Belle d’une façon des plus désinvoltes. Lorsqu’il lui aurait donné les informations dont elle avait besoin, elle allait lui apprendre les bonnes manières à ce grossier personnage, et plutôt deux fois qu’une. Parce que dans le genre sans aucune éducation, suicidaire et antipathique, elle n’avait pas rencontré mieux depuis des décennies et elle sentait qu’elle allait bien s’amuser à lui en faire baver. Mais quand elle pense baver, c’est vraiment baver, un truc bien costaud, qu’à la fin il ne lui restera même plus assez d’eau dans le corps pour pleurer. Et puis franchement, c’était quoi cet entêtement à ne pas vouloir répondre à des questions aussi simples que celle-ci. Il commençait doucement à lui taper sur le système le coco. Mais pour l’instant, elle avait besoin de lui, même si pour être aussi imbécile il ne devait pas savoir grand-chose sur l’Espada. A moins qu’il cache son jeu. Ce qui est aussi envisageable, parce qu’un simple imbécile n’aurait pas pu prétendre à devenir un Arrancar avec une réserve de reiatsu tout de même imposante. Mais avait-il quelque chose de prévu ? Pensait il vraiment qu’il était en bonne position pour s’adresser à elle ainsi ? Surtout pour lui demander de poser le Zan Pakuto qu’elle tenait dans les mains. Il croyait vraiment qu’elle allait le faire uniquement parce qu’il le lui demandait. Cependant elle céderait à quelques uns de ses caprices si cela pouvait accélérer la discussion. Il s’était mis à ramper comme un de ces misérables lézard qui habitait peuplait le désert blanc et maintenant se retrouvait assis, face à elle, un peu plus haut toujours au bord de la faille. La demoiselle quand à elle quitta enfin sa cavité et remonta sur le sable fin, de l’autre coté de la faille, affin d’être à l’abri d’un quelconque coup bas de l’autre Arrancar aux cheveux verts, ou du moins d’avoir le temps de le voir venir. La demoiselle quand à elle resta debout, une position plus ou moins symbolique afin de bien lui rappeler qu’elle était en position de domination par rapport à lui qui n’était bon qu’à manger la poussière au moindre claquement de doigt de la demoiselle. Elle lui sourit à pleines dents car il commençait enfin à comprendre qu’il n’allait pas avoir d’autres choix que de répondre aux questions que la demoiselle allait lui poser. Gardant bien le Zan Pakuto en main, et le montrant à l’homme assis, elle avait céder à ce caprice car de toute façon, ca ne lui apporterait rien de jeter cette arme dans le vide, cependant, elle prit bien le soin de charger un Cero, ses yeux passant doucement du vert au violet, puis se mettant à luire légèrement, avant de briller plus puissamment pour finalement devenir complètement lumineux. C’était un simple avertissement pour lui faire comprendre, qu’au moindre coup bas, elle le réduirait en cendre. Une fois toutes ces précautions prises, la demoiselle répondit à son adversaire.

-Là ou tu te trompes, pour commencer, c’est sur le fait que je ne fasse rien. Ses mignonnes petites créatures, font parties intégrales de mon pouvoir, et sont ma propre création,chacun de leurs actes me coûtent en énergie, n'as tu pas remarquer les étincelles qui ont émané de mon Zan Pakuto plus tôt?

Alors qu’elle parlait, les nombreux petits bout de métal éparpillés dans le sol venant de la « bombe » qui avait explosé se mirent en mouvement avant de valser autour de Belle, et de reconstituer le crâne qu’ils étaient, animé de cette magnifique lueur verte.

-De plus, ces « machines » comme tu dis, sont un peu comme… une extension de moi, faisant partie intégrante de mon pouvoir, d’une simple pensée, je peux les démonter, les remonter, les faire exploser, lacérer, sauter. Enfin tu vois ce que je veux dire. Cependant, il est vrai que j’aurai pu utiliser des techniques plus… directes, mais je n’allais tout de même pas utiliser ma Resureccion pour te soutirer quelques informations tu ne crois pas ? Quoi que si tu n’es pas coopératif, je devrais surement le faire… Malheureusement.

Bien sur, sur ce coup, là c’était totalement du bluff, elle n’utiliserait jamais la Resurreccion pour un cas comme lui, déjà qu’elle n’aimait pas l’utiliser. Pour qu’il se sente plus enclin à répondre, elle décida de desserrer l’étreinte de l’araignée. Les pattes se desserrèrent de façon a ce qu’il puisse se dégourdir la nuque, mais aussi de manière a pouvoir se resserrer en une fraction de seconde.

-Alors j’ai libéré, ta nuque, cependant, ne fait rien d’idiot, un geste qui me déplait et l’araignée se resserrera et mon Cero risque de finir malencontreusement dans ta face tu comprends ? Et nous ne voulons pas que ca arrive, n’est ce pas ? Par contre, juste au cas ou tu ne l’aurais pas remarquer, tu n’es pas trop trop dans la position pour me dire que « tu n’as pas que ca à faire », une autre personne moins bien intentionné que moi aurait pu prendre ca pour de l’arrogance mal placée et t’aurais détruit presque aussi tôt. Enfin si je dis ca c’est pour toi à l’avenir hein ? Mais bon, J’ai répondu à ta requête d’écarter ton Zan Pakuto du précipice, ce qui devrait te montrer, ma… volonté à ce que tout ceci se déroule sans grief. Donc maintenant que j’ai remplis ma part, je vais te dire ce que je veux savoir exactement. Primo : Le nom et le numéro correspondant, avec le caractère plus ou moins de chacun. Le meilleur moyen de l’intégrer, les membres les plus… abordables. Et surtout, leur relation avec cet enfoiré d’Aizen ? En gros, sont ils obligés de souvent taper la discute avec lui, et est ce qu’il est aussi puissant que ce qu’on prétend ? L’Espada n’a-t-elle jamais essayé quoi que ce soit ensemble pour en venir à bout ? Etttt… Et c’est à peu prêt tout. Puis oui, qui tu es, les places qui serait à pourvoir, ou dans le cas ou aucune ne serait vacante, la meilleure solution selon toi d’éliminer un Espada, ou si Aizen peut se permettre de nommer un Arrancar à la place d’un membre de l’Espada parce qu’il le trouve plus… utile.

Attendant la réponse à toute ces questions Belle, finit par s’assoir en tailleur abandonnant cette posture de « dominante » afin qu’il soit plus enclin à répondre aux attentes de la demoiselle. A ce moment le ciel se redégagea à nouveau. Et la faible lueur de la lune semblait tellement plus lumineuse qu’à l’accoutumée. En fait, encore heureux qu’elle était tombée sur cette énergumène avant d’avoir échafaudée son plan, une fois tout les détails en sa possession, elle serait alors en meilleure position pour mettre en place son chemin vers le pouvoir, et peut être pour se débarrasser d’Aizen, ce foutu shinigami au passage. Bon et puis bien entendu, elle devrait réussir à faire la part entre ce qui était vrai et ce qui était faux, parce qu’elle ne s’attendait clairement pas à ce que celui-ci lui donne la simple et pure vérité. Il était un arrancar après tout, une créature de l’ombre, du pêcher et du mensonge. Lorsqu’il sera éliminé, tout comme elle, et la plupart des Hollows, il sera envoyé aux enfers. C’était surement la chose la plus difficile à faire pour Belle… peser le vrai du faux, elle ne connaissait absolument rien sur cette organisation qu’était l’Espada, ou du moins le strict minimum, mais rien de plus puisqu’elle avait toujours refusé tout contact avec ce qui s’approchait de prêt ou de loin avec cet enfoiré d’Aizen. Mais bon, si elle voulait parvenir à ses fins, elle devait mettre sa fierté de coté et faire des concessions. Mais si un jour quelque chose la gavait, elle le ferait vite comprendre, et ne se gênerait clairement pas pour le faire. Sagement, jambe croisé, et les mains liées pour retenir son joli menton, cette si féroce demoiselle, avait maintenant les traits d’une jeune et sage écolière attentive. Elle plongeait son regard d’améthyste, car toujours chargée de son Cero, dans celui de l’homme assis en face d’elle. En face de la crevasse, et entre les deux mains lié de la jeune fille, le Zan Pakuto, planté dans le sable, et fermement tenu. Pour pouvoir entendre parfaitement le moindre variation de voix de l’homme immobilisé, elle dégagea ses oreilles de sa longue chevelure. Elle s’apprêtait aussi à détecter de quelconques gestes nerveux mais bon… Autant tenté l’impossible, elle n’avait jamais été douée pour reconnaitre une personne en train de mentir, ce n’était pas maintenant que ca allait commencé. Elle n’avait plus qu’à espérer que celui qui était en face d’elle ne soit pas si malhonnête ou qu’au moins elle sache en dégager les informations les plus importantes, c’était tout ce qui l’importait pour le moment, le reste n’était que détail. En attendant qu’il commence, elle se demandait déjà comment elle allait lui faire ravaler son arrogance de tout à l’heure. Juste une petite leçon afin de lui apprendre la politesse.

Invité

Pfeuh .... Finalement, j'aurai du me taire et ne pas la traiter de lâche. En effet, elle était en train de m'expliquer le principe de son zanpakutô. M'enfin, au moins je saurai à quoi m'attendre la prochaine fois, et ne me laisserai pas avoir. Enfin ... Au moins, elle avait céder à ma requête. Dans ce cas là, j'allais peut-être me montrer un peu plus raisonnable, en échange. Alors que pendant ce temps, elle faisait reconstruire une de ses machines en la faisant voler partout autour d'elle, jusqu'à ce que je sente quelque chose de très bon. Elle avait desserrer l'étreinte de sa machine sur ma nuque. Enfin, j'allais pouvoir dégourdir mon pauvre cou qui en avait marre de tout cela. Je soupirais alors d'aise, pendant que je faisais légèrement faire des tours à mon cou, qui en avait eu très marre de cette position continuelle et parfaitement immobile. M'enfin bon ... C'était plutôt agréable. Et ça n'allait sûrement pas durer. En effet, la femme me sorti tout un tas de paroles, dont ses exigences qui étaient parmi ses paroles.

"-Alors j’ai libéré, ta nuque, cependant, ne fait rien d’idiot, un geste qui me déplait et l’araignée se resserrera et mon Cero risque de finir malencontreusement dans ta face tu comprends ? Et nous ne voulons pas que ca arrive, n’est ce pas ? Par contre, juste au cas ou tu ne l’aurais pas remarquer, tu n’es pas trop trop dans la position pour me dire que « tu n’as pas que ca à faire », une autre personne moins bien intentionné que moi aurait pu prendre ca pour de l’arrogance mal placée et t’aurais détruit presque aussi tôt. Enfin si je dis ca c’est pour toi à l’avenir hein ? Mais bon, J’ai répondu à ta requête d’écarter ton Zan Pakuto du précipice, ce qui devrait te montrer, ma… volonté à ce que tout ceci se déroule sans grief. Donc maintenant que j’ai remplis ma part, je vais te dire ce que je veux savoir exactement. Primo : Le nom et le numéro correspondant, avec le caractère plus ou moins de chacun. Le meilleur moyen de l’intégrer, les membres les plus… abordables. Et surtout, leur relation avec cet enfoiré d’Aizen ? En gros, sont ils obligés de souvent taper la discute avec lui, et est ce qu’il est aussi puissant que ce qu’on prétend ? L’Espada n’a-t-elle jamais essayé quoi que ce soit ensemble pour en venir à bout ? Etttt… Et c’est à peu prêt tout. Puis oui, qui tu es, les places qui serait à pourvoir, ou dans le cas ou aucune ne serait vacante, la meilleure solution selon toi d’éliminer un Espada, ou si Aizen peut se permettre de nommer un Arrancar à la place d’un membre de l’Espada parce qu’il le trouve plus… utile."

Alors elle voulait savoir des choses sur l'espada, hein ? Et bien elle allait en savoir. Et beaucoup, plutôt. Car oui, être Fraccion de l'Octava avait aussi ses avantages, comme un accès, qu'il soit autorisé ou non, à des informations plus ou moins importantes.

"Pour commencer, je m'en fiche un peu. Ce serait malheureux que tu m'achèves maintenant, tu ne crois pas ? Surtout que je peux te certifier que je connais presque absolument tout sur l'Espada. Que tu ne me crois pas ou non sur parole, fais comme tu veux. Mais tu peux toujours aller vérifier par toit même après. Alors commençons donc, puisque tu insistes ... Le premier Espada, bien évidemment. Un gros flemmard. Il était toujours accompagné d'une fille dont je ne connais le nom. Mais il semblerait que ce soit pour une quelconque raison. Ensuite, le second Espada. L'ancien roi du Hueco Mundo, avec un pouvoir très terrifiant. Mais si tu cherches à grimper à ses côtés, c'est un très mauvais choix. Il surveille chacun de tes gestes jusqu'à que tu lui désobéisses pour qu'il puisse te trancher la tête. La troisième. Je ne connais que peu de chose sur elle, à part qu'elle n'a que 3 fraccions, et n'en cherche pas d'autre. Le quatrième. Selon moi l'espada qui pourrait te donner le plus, mais aussi celui qui est le plus loyal à Aizen parmi tous. Le cinquième, une vrai machine de guerre avec uniquement une fraccion. Il est macho, il déteste les femmes, et qu'elles tentent de se tenir au dessus de lui. Ensuite le sixième, l'incarnation de la destruction. L'homme qui cherche aussi des tas de combats, et parmi tous, c'est celui qui respecte le moins Aizen, d'où des conflits avec le Cuarta. Le septième, un type effrayant qui reste tout seul ... N'en cherchons pas plus. Le huitième, la grosse tête de ce monde. Celui ayant le plus de matière grise ici, dont celui d'où je tiens mes informations. Le neuvième, le plus faible de tous les espadas. Il peut prendre une apparence quelconque ainsi que les souvenirs, mais est vulnérable au soleil artificiel de Las Noches. Le dixième, enfin, le zéro ... Le plus étonnant, mais le plus stupide de tous. L'incarnation de la colère pure. Sa ressurection le rend le plus puissant de tous, malgré qu'il soit extrêmement stupide. Donc on ne pourrait pas dire ça ... Et pour finir, quant au places dans l'espada, il faut que tu te montres bien plus utile en effet qu'un des espadas. Donc si l'on suit l'ordre, la place qui serait la plus facile à prendre serait celle du neuvième."

Voilà, j'avais bel et bien dis tout ce que je savais sur l'Espada. La pure des vérités, sans aucun mensonges. Mais je doutais encore de si elle allait me libérer ou pas. Et me rendre mon Zanpakutô, évidement. Enfin, il me reste un cas extrême, mais cela risque de me coûter pas mal. Il fallait donc que j'y parvienne uniquement si elle refusait de coopérer à son tour. Enfin ... Il fallait s'y attendre, un peu. Je ne la connaissais pas, et inversement. mais bon, il ne me restait plus qu'à espérer qu'elle avait un peu de bon sens. Après tout, je m'étais bien forcé à lui répondre, et ça m'avait même légèrement agacer au fond de moi. Pff ... Répondre à des questions parce que je n'avais pas le choix. Elle allait me le payer un jour, si je la revoyais. Mais pour le moment, il ne fallait mieux pas. En effet, j'étais toujours sur son terrain qui risquait d'être truffé de piège, encore et encore ... Sérieux, je me faisais déjà chier d'avance, ici. Rien qu'en imaginant la suite que ça pourrait donner, j'en avais déjà mal au crâne, et étais sur le point de grimacer de mécontentement. Maintenant que je savais que ce terrain était piégé, il ne fallait en aucun cas que je la combatte ici. N'importe qui de censé, et qui ne serait pas suicidaire le confirmerait. C'était bête comme chou, après tout. Je la regardais donc, son cero toujours en train de charger, pendant que j'attendais une quelconque réaction de sa part. M'enfin ... Là, elle dépasserait le summum de la lâcheté, si elle osait m'attaquer maintenant, alors que j'étais dans cette position. Mais peut-être que quelqu'un comme elle s'en foutait, d'avoir de la honte sur l'âme ... Quoique ... Enfin, je ne savais pas. Du moins, je ne pouvais pas juger les gens à leurs apparences, ce n'était pas dans mes cordes. Ô que non ! M'enfin ... La problème était plutôt d'attendre ce qu'elle allait faire. En tout cas, si elle me laisse enfin, je m'en irai d'ici. Et dans le cas où elle me suivrait, et bien je n'aurai pas le choix. J'attendrais d'être assez éloigné de son coin à piège pour la combattre. Fallait pas être con pour faire ça, m'enfin ...

Et bien ! C’était pas trop tôt ! Il avait mit un sacré moment avant de lâcher son, bout de gras ! Mais il avait tout sortit d’une seule traite, et puis il avait l’air sincère. Rien n’avait l’air de clocher dans ce qu’il dit et ne semblait pas avoir réfléchis un seul instant. Elle lui ferait confiance, mais si seulement il lui avait mentit sur quoi que ce soit, le plus petit détail que ce soit, elle le retrouverait et cette fois, elle ne lui ferait pas de cadeau ! Oh que non, il comprendrait à quel point elle pouvait être dangereuse, sanguinaire, et rien ne pourrait l’arrêter. Il n’avait pas intérêt à s’être fichu d’elle, car quitte à fouiller chaque centimètre de ce désert, elle le ferait et avec détermination, sans abandonner, sans relâche, et il comprendrait ce qu’il en coute de s’attirer les foudres de l’Arrancar Belle Wind. Mais en attendant. Maintenant qu’il lui avait donné toutes ces informations, qu’allait-elle bien pouvoir faire ? Allait-elle encore s’amuser un peu avec lui avant de lui rendre son Zan Pakuto ? Non, ce serait déloyale, et après tout, elle le lui avait promis. Bon elle allait lui rendre. Ca, c’était décidé. Mais avant, ca il fallait qu’elle réfléchisse bien à si elle n’avait pas d’autres questions… Lui, il parlait du 8ème Espada comme celui de qui il tenait ses informations… Certes un des plus faibles, mais le plus intelligent d’après ses dires. C’est donc qu’il avait tout de même un certain potentiel de combat, ou un certain potentiel intellectuel, alternative qui rendait Belle légèrement plus perplexe. La demoiselle se releva, soulevant en même temps que son postérieur, une infime quantité de sable qui se mit à glisser de ses habits aux sols dans de petites cascades de grains qui s’écoula aux sols, dans un petit crissement minéral, si caractéristique au sable du Hueco Mundo. La lune illuminait complètement la sublime brune qui jetait au sol une ombre qui semblait gargantuesque par rapport à la taille de la frêle demoiselle. Elle récupéra le katana planté dans le sable par la garde, le vide ainsi créer immédiatement comblé par les grains de sables. Elle leva la lame à la lumière de la lune, comme pour admirer sa facture, et comme tous les Zan Pakuto, c’était une lame extrêmement fine et magnifique. Finalement, elle baissa la tête et soupira, se frottant doucement la nuque de sa main gauche, puis de sa main droite, elle mit le Katana à l’horizontal avant de l’envoyer d’un simple mouvement de bras, par-dessus la faille qu’elle rasa de quelque centimètre, continuant sa course de façon parfaitement horizontale, avant de parvenir droit au niveau de la main de son adversaire. Presque au même moment, les chaines qui lui entravaient les jambes, s’ouvrirent et vinrent à nouveau se terrer dans les sables mortel du Hueco Mundo. Finalement se fut la petite araignée, qui se démonta en tas de boulon et de lames qui se mirent à rouler dans le sable jusqu’à Belle avant de valser autour d’elle, puis de disparaitre un par un dans une petite gerbe d’étincelle verte. L’homme enfin libre, la demoiselle, sourit et répondit enfin à son interlocuteur.

-Et bien… Je te remercie pour ces informations, par contre je te préviens, si une seule est erronée, je te retrouve, et je te fais avaler ton Zan Pakuto cette fois ci, compris ? Donc pour la suite cependant, je ne vais pas te laisser partir comme ca, désolée de t’avoir donné de faux espoirs. Mais ton arrogance de tout à l’heure à piquer ma curiosité au vif, et le fait que tu tiennes ses informations d’un membre de l’Espada en personne, me pique au vif aussi, et je ne te laisserais pas partir, sans m’être battue contre toi, bien sur si tu en as l’occasion, tue moi, pour ma part je n’hésiterais pas. Ah et oui, je veux que ce soit un combat loyal, alors, on va s’éloigner de ce coin ci. Si tu veux bien.

Belle se mit alors en route, une fois de plus ses petits pieds frôlant le sol froid du Hueco Mundo. Une fois de plus faisant sur ce chemin et remuant ce sable. Seule brindille de vie dans cette immensité de silence et de mort. Elle continua a marcher, dégageant du pied des pièges dépassant du sable à chaque mètres. Ce cinéma dura un moment. Plusieurs centaines de mètres au bout desquelles elle s’arrêta nette, et se retourna face à l’homme qu’elle allait combattre, un gigantesque sourire illuminant son visage.

-Et bien voilà, a partir d’ici, il n’y a plus aucun piège ! Et comme je le suppose, tu ne dois pas me faire confiance sur l’endroit exact, je te suis maintenant pour le lieu du combat, afin que nous combattions d’égal à égal, sans qu’aucun d’entre nous n’ait d’avantage sur son adversaire. Alors qu’elle parlait elle posa sa main sur sa hanche, sentant contre elle cette bourse qui la réconfortait tant. Son petit collier noir et vert, se balançant contre sa poitrine à chaque pas, elle était maintenant derrière l’homme, le suivant en silence, mais le silence, ce n’était pas tellement son fort, elle prit donc la parole, consciente que cela irritait surement son adversaire, mais après tout, peu lui importait !

-Mais sinon, tu ne m’as toujours pas révélé ton identité ! Je vais devoir te supplier pour l’obtenir ? Ou bien est ce que je l’obtiendrais lorsque je te battrais ?

Derrière eux, bien derrière eux, proches de la faille, se mettait alors en mouvement, quelque chose, qui disparut presque aussitôt dans le sable. Pendant ce temps, la traversée continua jusqu’à ce qu’ils atteignirent le lieu de combat. Belle s’éloigna alors de son adversaire, débordante de la joie et de l’excitation que lui procurait le combat d’un adversaire d’un niveau proche du sien. Elle trépignait sur place d’impatience. Le combat allait bientôt commencer, et elle lui montrerait qu’elle n’était pas qu’une lâche comme il le disait si bien. Puis elle lui apprendrait aussi enfin les bonnes manières qu’un homme doit avoir face à une lady. La brunette se mit en position de combat, dégainant Lujuria et passant le bout de son index sur la lame pour en vérifier le tranchant qui était toujours aussi mortel, plus pointues que les défense d’un lion, plus aiguisées que les dents d’un requin. Lujuria était vraiment une arme qui en ferait jalouser plus d’un, c’est alors que dans la tête de la demoiselle, retentit une fois de plus la voix, si mélodieuse et si tentante de cette antilope de malheur.

*Belle, tu n’as aucune chance en combat, tu ne maitrises pas ce si grand pouvoir qu’est le tiens, je le maîtrise moi, laisse moi le contrôle*

*je l’ai déjà eu une fois, je peux une seconde !*

*Tu avais tout préparé la première fois, cette fois, tu es seule, et à découvert*

*J’ai toujours plus d’un tour dans mon sac ma chère, je n’ai pas besoin de toi, je te l’ai déjà dit, et il me semble déjà de t’avoir dit de ne pas te manifester, sans que je n’en ais explicitement exprimée la demande*

*Et bien… N’oublie pas, si jamais tu venais à frôler la mort, appelle moi, je te sauverais, c’est tout ce que je veux Belle, te sauver.*

*DEGAGE*

Décidément ! Elle finirait par lui sapper toute sa joie de combattre à force de s’incruster, non mais franchement, pour qui elle se prenait celle là, c’était pas possible. Et puis surtout pour qui la prenait-elle, elle ? Si elle était arrivée jusqu’ici, ce n’était pas grâce à elle, mais bien par ses propres moyens, elle avait tout fait seule, toujours ! Si elle avait vraiment voulue l’aider, elle se serait manifestée plus tôt ! Elle n’avait besoin de l’aide de personne plus maintenant ! Et encore moins d’une chose aussi laide que Lujuria. Elle devenait si moche… si affreuse, comment pourrait elle faire tomber tout le monde à ses pieds avec une atrocité pareille ? Mais bon, revenons en au combat, qu’elle mènerait SEULE ! L’homme aux cheveux verts était en face d’elle, et elle ne ferait pas le premier geste, elle détestait faire le premier geste dans un combat, et aux vues du tempérament de l’homme, il ne tiendrait pas longtemps avant de craquer et d’entrer en mouvement, ce n’était pas possible autrement. Elle esperait vraiment avoir en face d’elle un adversaire de choix, et qui sait si elle arrivait à battre, une personne tenant ses informations de l’Espada, elle parviendrait peut être à s’attirer les regards des membres de cette dernière. Ce qu’il ne fallait pas faire pour atteindre ses objectifs ! C’était fou ! Le vent soufflait. Les deux adversaires étaient immobiles au clair de lune, le silence les baignait, donnant à cette peinture, l’allure d’une des battailles les plus épiques qu’à connu le Hueco Mundo. Il ne fallait pas faire déshonneur à cet vision qu’ils offraient et ce combat se devait d’être… des plus théâtrale.

Spoiler:

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Et bien enfin, ce n'était pas trop tôt ! J'avais récupéré mon sabre, et de plus, ces petites machines de malheur n'étaient plus présentes.

-Et bien… Je te remercie pour ces informations, par contre je te préviens, si une seule est erronée, je te retrouve, et je te fais avaler ton Zan Pakuto cette fois ci, compris ? Donc pour la suite cependant, je ne vais pas te laisser partir comme ca, désolée de t’avoir donné de faux espoirs. Mais ton arrogance de tout à l’heure à piquer ma curiosité au vif, et le fait que tu tiennes ses informations d’un membre de l’Espada en personne, me pique au vif aussi, et je ne te laisserais pas partir, sans m’être battue contre toi, bien sur si tu en as l’occasion, tue moi, pour ma part je n’hésiterais pas. Ah et oui, je veux que ce soit un combat loyal, alors, on va s’éloigner de ce coin ci. Si tu veux bien.

Alors elle voulait un combat, hein ? Et loin d'ici. Tant mieux ... J'allais lui faire regretter amèrement de m'avoir traité comme ça ! Elle allait voir elle, si je ne pouvais pas me défendre ! M'enfin, je ne devais pas m'emporter, c'était ma chance de lui faire payer ... Et de peut-être même la tuer, si l'occasion s'en présentait. Enfin, elle voulait du combat, alors elle allait en avoir. Une fois libre, je me relevais, en prenant mon arme par la poignée, la replaçant dans son fourreau. La femme se levait, et se mit à marcher dans une direction semblant être choisie au hasard. Je me mis donc à la suivre en soupirant, en espérant qu'elle ne me sortira pas encore un terrain piégé ... Après quelques temps passés, elle s'arrêta, pour se mettre de nouveau à parler. Apparemment, elle voulait que je choisisse à mon tour un chemin, pour que je sois sûr qu'il n'y ait aucun piège. Et bien, au moins dans ce cas là, il n'y avait aucun risques. Je ne m'amusais pas à placer des embuscades partout sur le terrain. Mais avant même que je ne me mette en route, elle me réclama une nouvelle fois mon identité. Pfeuh ... A quoi beau lui dire ? Je ne comptais pas sympathiser ou autre avec elle. Mais bon ... J'allais peut-être le lui la révéler, si jamais j'en avais la moindre envie à un quelconque moment. Mais du moins ce moment, ce n'était pas maintenant, en tout cas. je me mis alors en route, en empruntant un chemin totalement tordu à travers le décor, pour avoir la certitude que c'était un endroit totalement inconnu aussi bien à moi qu'à elle. Et en effet, après le temps qui était passé, nous étions déjà bien éloigné de la situation de départ. Peut-être même quelques kilomètres, qui sait ? M'enfin, la distance n'était pas très importante dans ce cas là. Le principal, c'était que le lieu du combat était désigné, et qu'il avait l'air aussi bien inconnu pour elle que pour moi.

"Cet endroit fera l'affaire. Bien, je t'attend donc."

Je restais là en attendant, ma main droite sur la poignée de mon Zanpakutô, attendant qu'elle vienne porter le premier coup. Mais non, rien. Apparemment, elle attendant elle aussi que je porte le premier coup. Et bien ... J'espère que ça n'allait pas durer trop longtemps. Ça allait vite m'ennuyer ... Il fallait que je trouve quelque chose pour la faire réagir avant que ma patience me pousse à bout.

"Puisque tu aimes tant les bonnes manières, j'insiste. Honneur aux dames."

Cette distinction ne venait pas du coeur, non ... Mais plutôt de la tête. Une remarque réfléchie et avancée par rapport à ses mesures. En espérant qu'elle y réagisse. Ce n'était pas tellement dans mes habitudes d'attaquer en premier, et encore moins sans plans. Je regardais donc l'arrancar en face de moi, dans les yeux, en attendant une quelconque réaction de sa part. Elle ne bougeait pas, restait en parfaite position, et ne semblait décidément pas à attaquer. Moi non plus d'ailleurs ... Mais bon, si le combat s'éternisait ainsi, il allait vite être délaissé de côté, et chacun allait repartir dans ses directions. M'enfin, à moins qu'elle ait un côté pot de colle ... Vous savez, les personnes qui vous parlent tout le temps et vous suivent sans relâche quand vous leur avez juste adressée la parole ? Bah oui, c'est exactement ça ! En espérant qu'elle ne soit pas ainsi, elle. C'est le type de personne que je détestais par dessus tout, ça. Bavarde et collante. Rien de mieux pour vous gâcher la journée ! M'enfin ... Elle ne bougeait toujours pas, et restait aussi dure qu'une statue, voir peut-être pire. Je soupirais alors bruyamment, soupir exprimant mon agacement. En effet, ma patience avait de très petites limites ... Je la regardais alors une dernière, fois, avant de lâcher la poignée de mon Zanpakutô, pas très décidé à engager à réel combat, puisqu'elle ne voulait pas attaquer. Je disparus ensuite de son champ de vision en un rapide Sonido, qui se termina par une arrivée derrière l'arrancar femelle. Je ne sais pas si elle avait prédit mon sonido, mais dans tout les cas, elle ne se retournait pas. Je ne faisais rien, je restais juste derrière elle sans attaquer, avant de me mettre à sortir quelques paroles de ma voix plate et grave.

"Si tu ne te décides pas à attaquer, je n'attaquerai pas non plus, et m'en irai. Fais ton choix."

Après ces quelques phrases, je fis un bond en arrière, remplaçant ma main sur la poignée de mon arme, en attendant une quelconque réaction de sa part, qui serait peut-être un miracle. Miracle irréalisable peut-être bien ? Qui sait ? Enfin bon, j'attendrai tout de même jusqu'à ce que mes limites de patiences m'arrête dans cet élan de zénitude. Je soupirais alors une seconde fois, alors que le vent soufflait, et les hollow braillaient, sûrement affolés par deux quantités de Reiatsu supérieurs aux leurs assemblés dans un même lieu.

Reiatsu:

La tension était à son comble, et l’exaspération de son adversaire était à son comble. Apparemment, elle s’était trompée sur son compte, il n’était pas du genre à sauter sur l’adversaire, et encore moins à mettre le premier coup. C’était embêtant. Du coup elle allait devoir réfléchir autrement afin de répliquer à ce « les femmes d’abord » de façon honorable. Puis surtout pour lui faire ravaler sa langue, déjà qu’il ne parlait pas beaucoup, à chaque fois qu’il se l’ouvrait, c’était pour dire des choses désagréables, et c’était en partit pour lui faire cette leçon, qu’elle avait voulu se battre contre lui, si elle en avait l’occasion, notre magnifique demoiselle n’hésiterait pas à la laisser dans un état des plus… délabrés. Cependant elle ne le tuerait pas, pour le moment, il lui avait donné les informations dont elle avait besoin, et malgré qu’il soit d’un désagréable et d’une impolitesse, rare, une fois qu’elle lui aurait fait rentrer les bonnes manières dans le crâne à coup de Zan Pakuto. Etait ce tout simplement son tempérament, ou avait il trop de confiance en son pouvoir ? Si c’était le cas, elle espérait être en mesure de le plonger en pleine désillusion. Les Hollows hurlaient de terreur, s’éloignant, le reiatsu qui entourait les deux adversaires devaient sembler monstrueux pour ces pauvres créatures. Mais ils devaient aussi être parfaitement alléchants ! Vous savez… comme une hyène qui croiserait un bon gros lion, certes, la tentation serait là, si il était blessé, elle l’attaquerait sans attendre ! Mais elle le sait, il est plus puissant, d’un coup de sa patte féline, il la balayerai, ce que devait ressentir les Hollow présents autour, s’attroupant en cercles, à une distance plus que raisonnable, attirés, et apeurés par tout ce reiatsu qu’ils pouvaient presque toucher du bout de leurs mains affreuse et griffus, sous leurs regards hagard, et vide, ils attendaient une sentence, que le sang coule, qu’un cadavre gise au sol, et comme des charognards, peut être pouvoir profiter de quelques miettes de reiatsu. Mais elle alors que la sublime brune, réfléchissait, l’autre disparut ! Un tour, des plus… prévisible, et connu, si c’était ca, dans moins d’une seconde il devait réapparaitre dans son dos. Ce qui arriva, classique. Une main sur son Zan Pakuto, elle était préparée à l’éventualité d’une attaque, attaque qui n’arriva pas. Il la menaça même de partir, si elle ne mettait pas le premier coup. Et bien ! Il en avait un sacré toupet ! Mais il ne serait pas déçu, elle attaquerait. Alors qu’elle se retournait vers son adversaire qui maintenant avait reculé de quelques pas, Elle souleva légèrement son Zan Pakuto et le cala ainsi, laissant paraître quelques centimètres de la lame écarlate. A ce moment, le corps de la demoiselle fut investi de nombreuses étincelles vertes. L’électricité semblait courir à travers son corps, jusque dans son regard émeraude, qui semblait maintenant redoubler d’intensité, pendant que les longs cheveux ondulés de la demoiselle se soulevait légèrement, comme dansant avec un vent invisible. Gracieusement, elle porta ses deux mains à ses épaules et détacha sa petite cape qui tomba mollement sur le sable, laissant alors découvrir deux lames courbes dans le dos de l’Arrancar.

Pendant ce temps, sur son corps toujours habité par ces étranges étincelles vertes, le long de ses deux bras, glissaient 8 petites lames assez semblables aux pattes de l’araignée de tout à l’heure qui vinrent se caler entre ses doigts. Sans plus de cérémonie, la demoiselle leva sa main gauche et envoya une première rafale de lame filant droit vers l’homme aux cheveux verts, puis une seconde rafale avec les lames qu’elle avait dans la main droite. Ces deux jets, formaient à peu prêt une croix, dont chaque « ligne » de façon transversale. Une lame visait l’épaule gauche, la seconde le poumon gauche, la troisième l’estomac et la quatrième la cuisse droite. Les cinquièmes, sixièmes, septièmes et huitièmes quand à elles visaient la symétrie opposée.

-Te voilà servit !

Une fois les lames envoyées, elle passa ses deux bras dans son dos, se saisissant des lames qui y étaient, les deux lames bien en main, elle les tira de leurs fourreaux et se mit en garde, qu’allait elle faire maintenant, alors que les lames continuaient leur course mortelle. Elle avait sa petite idée, elle aurait été dangereuse pour n’importe qui d’autre, mais pas pour elle. Et alors qu’un sourire commençait à se dessiner sur ses lèvres, et qu’elle abaissait ses lames, elle disparue, semblant s’évaporer dans la nature, le coup « classique » , n’était pas à bannir après tout, car si il était si utilisé, il avait ses preuves. La demoiselle réapparut juste derrière l’homme, ses lames déjà rengainées elle passa ses bras, sous celui de l’homme et le serra de façon à l’immobiliser, ses lèvres proches de son oreille, elle lui murmura quelques mots :

-Alors, heureux ? Montres moi ton pouvoir, sinon, tu mourras.

Et alors qu’elle attendait les lames qui se faisaient maintenant mortellement proche, elle déposa dans son cou un long et tendre baiser, afin de le déstabiliser encore plus. Si jamais cette attaque devait le toucher, elle stopperait les lames visant les poumons et l’estomac afin de le maintenir en vie, son but n’était pas de le tuer, du moins pas aujourd’hui, si il était lié à L’Octavia, il ne voulait pas avoir des ennemis dans l’Espada, du moins pas encore, cela pourrait compromettre son entrée dans cette dernière. Alors qu’allait-il faire ? Elle essayait d’imaginer toute les possibilités, et si ce n’était pas trop dangereux pour elle, elle se laisserait faire, elle ne voulait pas en finir tout de suite, ca aurait été trop rapide, beaucoup trop rapide. Et il n’en aurait pas assez bavé, le but de Belle pour le moment était de jouer avec lui, tel un chat avec sa proie, le torturer, avant de l’exécuter, même si cette « exécution » resterait métaphorique. En attendant, elle continuait d’embrasser le cou de l’homme passant, sensuellement sa petite langue le long de son cou et caressant son torse dans cette étreinte qui devenait ambigue, étreinte amoureuse, ou étreinte mortelle ?

Elle était ce que Lujuria lui avait dit, une succube, rien de plus, usant de ses charmes pour obtenir se dont elle a besoin. Une simple démone, prête à tout, son corps est une arme et elle en est conscience pourquoi devrait-elle en avoir honte ? Elle ne fait que ce que toutes les femmes s’interdisent de faire par… « fierté ». Mais ou est la fierté de ne pas se servir des atouts qui sont à votre disposition. Alors, une fois de plus une voix résonna dans la caboche de notre magnifique tentatrice, sifflante, et mélodieuse.

*Alors, tu écoutes enfin mes conseils ?*

*N... NON !*

*Oh que si, alors ? Qu’est ce que ca fait ? D’être aux commandes, de vouloir posséder un homme, ne sens tu pas cette position dominante, ne te sens tu pas bien comme ca ? Tu peux faire de lui ce que tu veux il est à ta merci, offre lui ton cœur ! Gémis et appelle moi !*

*Je ne suis pas tes conseils, c’est une stratégie, rien de plus ! Tu ne guides pas mes actes, tu ne peux pas ! Reste ou tu es et laisse moi !*

*Comme c’est mignon, on dirait une petite fille apeurée, mais je suis le grand méchant loup dans ce cas ? Sais tu ce qui arrives à la fin du petit chaperon rouge ?*

*…*

*Et oui, la petite fille se fait dévorée, tu ne comprends donc pas ? C’est ta nature ! Pourquoi est ce que tu luttes contre moi ? Tu céderas, il n’y a que sur moi que tu peux compter. Et à la fin, peu importe, je gagnerais, autant que ce soit de ton plein gré, le bien ne paie pas ma belle.*

Cette fois, et pour la première fois, Lujuria avait le dernier mot, mais aussi pour la première fois, elle ne lui avait pas demander à sortir, elle n’avait fait que semer une petite graine de peur et de doute dans la poitrine de l’arrancar, et bientôt, elle grandirait, et prendrait sa place, dans le vide de la poitrine de la sublime créature, elle le savait. Son véritable adversaire, c’était elle-même, tout ce pouvoir, si… incontrôlable ! Ce qu’elle était au plus profond d’elle l’effrayait, la créature en son fort intérieur avait raison, face à cette entité, elle était comme une simple fillette, appeuré et qui parvenait à écarter tant bien que mal cette chose qui grandissait et prenait de plus en plus de place en elle et dans son esprit, prêt à bondir au dehors, à prendre les commandes, et à plonger Belle et tout ce qu’elle était dans les ténèbres de l’oubli. Reprenant ses esprits, chassant ces inquiétudes qui l’occupait, pout l’instant, son adversaire était contre elle et le combat ne faisait que commencer, elle ne devait pas se laisser déconcentrer ne serait ce qu’un instant.

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Le temps passait, le vent soufflait, et les hollow criaient. Voilà à peu près ce qu'il se passait exactement en ce moment, hormis l'attente pour voir l'autre arrancar attaquer. Je ferai tout ou presque, pour ne pas avoir a attaquer en premier. Et justement, c'était réussi. En effet, celle-ci avait - après avoir pris le temps de détacher lentement sa cape - lancé des sortes de lames qui en étaient venues entre ses doigts. Celles-ci, je les connaissais que trop bien. Elles étaient semblables à celles qui me maintenait le coup, et provoquant cet affreux torticolis. Enfin, l'heure n'était plus aux divagations sur le passé, mais sur le combat. Et justement, je savais déjà quelque chose en plus. Apparemment, plus les sortes d'étincelles autour d'elle semblaient nombreuses, plus elle préparait quelque chose de grande envergure. Du moins, c'est ce que la logique pourrait amener à penser. Enfin bon ... Pendant que je pensais stratégie, les lames se dirigeaient déjà vers moi, alors que la femme disparu dans un sonido pour réapparaître derrière moi, et tenter une prise d'immobilisation plutôt connue. En effet, prendre par l'arrière et immobiliser les bras, ce n'était pas ce qu'il y avait de plus original. Enfin bon, au moins, ça allait être légèrement plus facile de contrer, étant donné que cette prise, elle était connue de tous. Mais quelque chose de plus y fut ajouter. Quelque chose de frais qui se baladait sur mon cou. Je louchais alors des yeux, pour remarquer que c'était la femme, qui me léchait et embrassait le cou. En tout cas, ça provoquait une étrange sensation ... Comme des frissons mêlés à une dose de plaisir inconnue ... Enfin, cette source en était sûrement l'instinct primaire des hommes ... Mais instinct ou pas, je m'en fou moi ! J'ai pas envie de me faire embrasser n'importe où en échange de quelques lames plantées dans le corps ! Je fermais alors les yeux, rapidement, visualisant et résumant la situation dans ma tête, en oubliant peu à peu la femme qui me tenait fermement.

Alors en clair, le seul moyen c'était de faire en sorte qu'elle se prenne ou deux lames, histoire qu'elle me lâche. De plus, je ne pouvais peut-être pas me libérer en si peu de temps, mais grâce à ma taille qui était légèrement supérieure à la sienne, de plusieurs centimètres, c'était bien évidement plus pratique pour bouger, ou encore changer d'orientation. D'un pas vif, je me retournais alors sur le côté, pendant que les lames arrivaient, pour venir soit faire mouche, soit passé à côté, étant donné que sur le côté, même à deux, on ne prenait pas tellement de place. J'en sentis une me rentrer dans l'épaule et faire grimacer de douleur, alors que deux passaient juste devant moi, de justesse, et qu'une quatrième passait in-extremis en elle et moi, déchirant le dos de ma veste au passage. Logiquement, selon la symétrie qu'elle avait bien préparée, elle aurait du aussi s'en être prise une, et les deux autres qui étaient passées derrière elle.Et dans ce cas, tant mieux. C'est ça qui est bête dans des attaques de ce genre ... Si tu commets une seule erreur, tu te retrouves aussi dans le tas des cibles à te prendre l'attaque, ou voir même être perdant. Enfin, bon, l'heure n'était pas aux bonnes notes, surtout que je savais déjà cela. Maintenant que l'attaque était passée, je bougeais un peu dans tout les sens, pour perturber la femme, sans pour autant forcé trop sur mon épaule où la lame était toujours plantée. Et pendant ce temps, l'étreinte de mon adversaire s'élargissait peu à peu évidemment, vu qu'elle ne pouvait pas prévoir des mouvements fait au hasard. Elle s'élargissait oui, jusqu'à ce que j'ai assez d'espace libre pour forcer d'un coup et la faire lâcher prise. J'en profitais alors pour me baisser rapidement, venir m'appuyer sur ma main gauche, et faire lever le bas de mon en l'air, de sorte à ce qu'elle se prenne mon pied dans le menton. Cette attaque n'était en aucun cas pour la blesser gravement, mais plutôt pour la prévenir, si elle attaquait ainsi. Mais cette prévention m'avait coûtée une douleur supplémentaire dans l'épaule, étant donné que c'était le gauche qui était blessé. Je pris ensuite appui sur ma seconde main, et revient en arrière en une sorte de salto inversé et légèrement ralenti, pour ensuite reculer de quelques pas.

Les propriétés du lézard ... Je les avaient encore en moi, et tant mieux. Des yeux perçant, une écoute sonore accrue, ainsi qu'une agilité légèrement plus développée que celle des autres. Pour une fois, je ne regrettais pas que ma seconde vie ce soit passée sous l'étoile de cet animal. Ca me servait plutôt pas mal il fallait dire. Voir même beaucoup. Je me demande bien ce que je serai actuellement sans ça ... Bref ... Je secouais négativement la tête pour me dire d'arrêter de penser à moi-même, pour ensuite venir regarder la femme, en retirant la lame plantée dans mon épaules, en grimaçant. je cherchais à identifier en même temps l'endroit où elle s'était prise la lame, mais sans trop me concentrer là dessus vu que je devais plutôt faire attention à la prochaine attaque, qui allait peut-être venir très bientôt. Sûrement même.

Je gardais toujours la lame qui s'était plantée dans mon épaule gauche pour ensuite venir la lancée rapidement vers la femme, ou plutôt de sorte à ce qu'elle passe à côté de sa tête, et lui coupe une petite mèche de cheveux en tant que second avertissement. Je ne l'avais pas viser elle, non. Je voulais d'abord voir de quoi elle était capable avant de passer à la suite pour en finir. J'étais donc toujours à la regarder en attendant, jusqu'à venir lui parler, tout en me frottant le cou à l'endroit qu'elle avait embrassé.

"J'espère que tu as compris qu'il ne fallait pas tenté ce genre de coup là. Tu as sûrement vu que ça m'énervais, et pas qu'un peu."

Lui dis-je toujours avec un ton aussi froid, à même vous en glacer le sang pour certains. Qu'allait-elle répondre ? Et surtout qu'allait-elle faire ? Je le saurais très bientôt en tout cas. Enfin, pour le moment, le combat était plutôt sur une égalité au niveau des handicap je pense. Et il faudrait dans tous les cas que je fasse pencher la balance, à un moment ou un autre ...

De toute facon, il n’avait pas 20 000 choix dans cette position… Il se prenait toutes les lames, ou bien se servait de Belle comme bouclier, ce qui serait une erreur. Mais non, il ne fit ni l’un ni l’autre, bien que le deuxième choix aurait semblé plus logique pour lui, il réussit à surprendre Belle avec une troisième alternative, faire en sorte qu’ils se prennent tous les deux un certain nombre de lame. Sur le fond, l’idée était plutôt pas mauvaise, même bonne, mais sil il avait un tant soit peu écouté la demoiselle lorsqu’elle lui avait expliqué en quoi consistait son pouvoir, il aurait compris, que c’était inutile. Ces lames venaient de l’araignée qu’elle avait démonté tout à l’heure, mais elle n’avait en aucun cas annulé son pouvoir de contrôle sur ces objets. Donc alors qu’une lame arrivait droit vers son épaule, elle se retourna de façon horizontale pour heurter sa cible du plat de la lame. Puis elle se colla contre la peau de la demoiselle avant de se glisser dans son manteau d’arrancar et d’y disparaitre. Par contre, elle remarqua totalement la lame qui pénétra la chair de son adversaire faisant jaillir le sang de son bras. Un mince filet de sang coulait maintenant de la blessure arrachant un sourire à la demoiselle fière que sa technique ait fait mouche et non pas inutiles comme elle le craignait. Car elle détestait faire des choses inutiles, c’était tout simplement idiot et user de l’énergie de façon idiote. Chaque acte, chaque geste, devait avoir son but. Et notre demoiselle calculait chacun de ses actes aux millimètres prêt en essayant de tenir compte le plus possible du « facteur humain » Un truc assez improbable qui pouvait faire passer un plan génial au rang d’acte inutile et complètement risible. Ce « Facteur humain », ce n’était rien d’autre que la façon de se comporter de chacun face à une situation quelconque qui pouvait aussi dépendre de l’humeur de l’homme et qui était pratiquement…. Imprévisible. Bon maintenant qu’elle prenait l’avantage sur un terme purement mathématique ouvrant le score avec 1 blessure à 0. Combien de temps cet avantage allait il duré, et quand allait il se décider à utiliser son pouvoir ? Enfin il devrait bien comprendre qu’il ferait mieux de commencer à l’utiliser sinon, il n’aurait pas vraiment de chance contre notre demoiselle. Belle posa son regard au sol pour voir le sable blanc se teinté de la couleur pourpre du sang qui coulait du bras de l’homme aux cheveux verts. Rien de bien grave, la blessure était assez superficielle, certes, se prendre une lame dans le bras ne devait pas être très agréable, mais la plaie en elle-même n’était pas non plus très profonde la lame n’étant pas plus longue qu’un majeur. Finalement, Belle se tenait toujours fermement à l’homme se demandant comment se dernier allait bien pouvoir se défaire de l’étreinte dont il était la cible, elle hésita à reprendre ses baisers et autres caresses tentatrices, mais elle serait inutile à ce moment.

Finalement, l’homme fragilisa l’étreinte en remuant, avant de la briser complètement. Belle déstabiliser par la force qu’y avait mise son adversaire, se retrouva, incapable de faire quoi que ce soit pendant un petit laps de temps, durée, qui permit à l’autre Arrancar de lui envoyer son pied en plein son joli petit menton. Sous le choc du coup, elle recula, et en essayant de se réceptionné, continua à glisser sur une petite distances dans le sable. Non seulement le coup était puissant, mais il était aussi agile et terriblement rapide. Et puis ca faisait mal merde ! Le coup qu’elle avait reçu lui avait fait claquer la mâchoire et mordre sa langue, ce qui, bien qu’anecdotique était tout de même assez douloureux et effaça le superbe sourire qu’avait la demoiselle. Elle se frotta doucement la mâchoire en attendant que l’autre abruti se relevait et arrachait la lame de son épaule dans une petite gerbe de sang. Mais cette fois ci, ca ne suffit pas à lui apporter la bonne humeur de tout à l’heure. Elle sentait la colère monter en elle pour le coup qu’elle venait de recevoir. Impulsive ? Certes elle l’était quelque peu, voir totalement. Les étincelles qui crépitaient sur son corps et autour d’elle redoublèrent d’intensité et son reiatsu semblait en ébullition. Alors qu’elle jetait à l’homme en face d’elle un regard des plus meurtriers, elle sentait une puissance l’envahir, l’enlacer dans ses bras et la porter, comme une flamme qui soulevait sa poitrine au fur et à mesure, ivre, de toute cette puissance qui coulait en elle, elle se serait cru prête à tout. Mais trop de puissance pour son petit corps et alors qu’elle se laissait embrasser par cette puissance, comme par un fervent amant, elle fermait les yeux, alors qu’une lame fonçait droit vers elle. Lorsqu’elle rouvrit ses paupières, ses yeux semblaient comme deux diodes, deux lumières vertes, comme posséder par quelque chose qu’elle ne contrôlait pas. Elle n’était pas encore prête à se servir de tout son pouvoir. Alors que la lame filait vers elle, elle aurait voulu l’arrêter, mais bien au contraire, elle l’accéléra, la lame passa à quelque centimètre de sa délicate oreille et découpa une petite mèche de ses longs cheveux bruns qui tombèrent sur ses épaules avant d’être balayée, par cette aura qui soufflait autour d’elle. Elle ne controlait plus rien, plus même sa technique la plus simple. C’était encore trop pour elle. Elle devait faire quelque chose, mais c’est alors qu’elle aurait voulu hurler, que de sa bouche sortit une voix bien plus tentatrice que la sienne, si enivrante… Il était aisé de voir qu’elle n’était plus au commande pour le moment :

-Ce genre de coup t’énerve, pauvre chou… Bizarrement, je trouve ceci très… amusant.

La demoiselle mit son épaule de profil pour qu’il comprenne bien que rien ne lui était arrivée. Elle lui sourit, d’une façon splendide, mais ce sourire avait quelque chose de malsain, de démoniaque.

-Par contre, tu devrais faire plus attention à tes arrières.

Pendant que l’Arrancar anonyme parlait, une des lames de tout à l’heure se remit à s’agiter dans les sables immaculés du Hueco Mundo. Avant de se lever, et de filer droit vers sa nuque, mais une fois, de plus, la trajectoire fut modifié par ce pic de reiatsu, cette puissance était incontrôlable, et au lieu de transpercer le cou de l’homme comme l’aurait voulu Lujuria elle ne fit que découper une mèche de cheveux de l’homme en retour avant de filer droit vers la jeune femme.

*Gémis Belle ! Appelle moi, ton pauvre petit corps ne peut pas maîtriser tout mon pouvoir*

*Combien de fois je vais devoir te dire de me laisser !*

*Mais tu m’as pourtant très clairement appelé, cette colère qui envahissait ton corps, cette envie de tuer, de déchiqueter*

*NON ! Dégage de là, je ne t’appellerais pas, je n’aurai jamais besoin d’une laideur comme toi tu m’entends, JAMAIS !*

*A ton bon vouloir, débrouille toi, mais tu devrais tout de même faire attention au mots que tu emplois Belle, ce serait tellement dommage que je prenne mal une de tes insultes si blessantes.*

Alors que la discussion avait lieu, le reiatsu de la demoiselle semblait varier, être si… instable. Pour finalement au terme de ce dialogue intérieur, revenir anormal alors que la lame filait toujours droit vers son visage. Mais au dernier moment, elle changea de direction, avant d’arriver droit entre les doigts de sa main gauche, qu’elle venait de lever Belle, la deuxième lame qui lui avait coupé une mèche de cheveux, elle aussi sortit du sable, et vint se loger entre les doigts de la deuxième main de notre sublime arrancar qui rouvrit les yeux. Ils étaient revenu à la normal. Les étincelles qui crépitaient autour d’elle semblaient elles aussi être revenues à une activité plus ou moins saine. Un sourire en coin prit les petites lèvres de notre jeune amie qui s’adressa à son adversaire.

- Excuses-moi, pour cette petite intrusion, on devrait être à nouveau tranquille.

Pendant ce temps elle faisait jouer les deux lames entre ses doigts, avant de les laisser tomber à plat sur ses paumes, puis elles se mirent à glisser le long de ses poignets, avant de remonter, ses longs bras, le contact du métal froid sur sa peau la faisant frissonner de plaisir. Puis elles disparurent elles aussi dans son habit. Une fois ces lames retournées à leur place, elle dégaina à nouveau ses deux lames courbées. Puisqu’il ne voulait pas avoir l’initiative de l’attaque, Belle en profita pour fondre sur son adversaire, les étincelles envahirent aussi les lames qu’elles tenaient, donnant à ses armes un aspect menaçant, n’importe qui aurait compris que le contact signifierai une électrocution, même minime. Elle donna un premier coup puissant, venant à l’horizontal, sur l’épaule blesser de son ennemi, que ferait il ? Peu importait. Ce qu’elle ferait ensuite ? C’était simple, elle allait profiter de l’inattention pour attaquer avec sa deuxième lame courbée, totalement à l’opposée, en chargeant en son bout une certaine dose d’électricité très instable qui provoquerait une petite explosion d’énergie proche d’un Bara si on devait le comparer. Se ferait-il avoir par le leur, et comment réagirait-il face à l’enchainement ? Foutu « Facteur humain ».

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Et bien, si ce n'était pas intéressant, ça ? Apparemment, elle avait totalement changée ... Enfin, changer uniquement mentalement ... Elle semblait plus coriace, malsaine,et tout et tout ... De plus, son reiatsu se déchaînait ... A un tel point que ça se voyait qu'il n'était pas contrôlé ... Quel ui arrivait-il ? Je ne sais pas, mais en tout cas, cette puissance, elle n'allait pas le supporter, aussi bien mentalement que physiquement, à ce rythme. Enfin, ce ne serait pas à mon déplaisir pour être honnête. Cette femme, elle n'était qu'un parasite dans ma vie, une perte de temps. Quelqu'un qui n'allait rien m'apporter, précisément. Enfin, c'était vite dit, on ne sait jamais. Peut-être qu'elle allait me pousser jusqu'à mes limites et me permettre un entraînement, qui sait ? M'enfin, entraînement ou pas, ça m'énervait d'avance. Et pour cause, je n'aimais pas perdre mon temps. Que ce soit avec des gens, ou dans l'acquisition de puissance, je m'en foutais totalement ... Enfin, dans tous les cas, je ne pouvais pas mourir maintenant, du moins, pas tant que mon objectif ne sera pas accompli ... Je regardais alors cette "nouvelle" personne, qui se tenait en face de moi, le reiatsu grimpant encore, et des étincelles dansantes rapidement autour d'elle. C'est alors qu'après des paroles inutiles de sa part, je vis qu'elle n'avait pas une égratignure, comparée à moi. Pff ... Elle pouvait donc changer les mouvements de ses lames. Et bien, au moins, je ne ferais pas deux fois la même erreur. Je soupirais ... Soupirais, mais d'une autre façon que d'habitude, comme pour me concentrer. Je fermais ensuite les yeux, laissant place à une concentration désormais sans faille. Du moins, le maximum que je puisse faire. L'instinct animal ... Celui-ci, celui que chaque personne avait ... Du moins, en toute logique, seuls les arrancars le possèdent ... Normal, vu que normalement, ceux-ci sont tous - ou presque - passés par la case adjuchas qui n'est autre qu'une forme plus ou moins animal ... D'ailleurs, le libération combinait les anciens pouvoirs des adjuchas avec ceux de l'arrancar actuel ... Enfin, maintenant, cet instinct qui lui, pourrait m'aider pour se combat. Le facteur principal de mon ancienne forme d'adjucha ... La maîtrise et la détection du son. Et grâce à ce même son, je pus entendre une lame sortir de sable à vitesse folle, et venir me couper quelques cheveux à mon tour. Celle là était bien trop rapide pour que je puisse la prévoir totalement ... Mais au moins, elle ne m'avait pas touchée. La puissance de mon ennemi était actuellement telle qu'elle en devenait insaisissable totalement ...

C'est alors que d'un coup, le reiatsu baissa grandement, jusqu'à redevenir normal. Ca allait rendre mon écoute plus facile ... Puis se suivit de la voix de cette femme, parlant d'une intrusion, avant d'entendre ce bruit d'étincelles. Ce bruit qui m'était désormais bien connu, c'était elle. Et apparemment, il y en avait une forte concentration dans deux objets. Deux lames plus précisément. Vu la résonance des étincelles sur cette surface lisse et aiguisée ... Le frottement de l'énergie sur de l'acier, un bruit plutôt strident quand on se met à l'entendre de près. Je soupirais alors, gardant les yeux fermés. Au moins, je connaissais à ses techniques un point faible : l’indiscrétion. En effet, l'électricité c'est bien beau et puissant, mais quand on sait pas s'en servir, c'est plus un fardeau qu'autre chose ! Je soupirais alors une nouvelle fois, en sortant mon sabre, et le plaçant bien droit devant moi, en position parfaite, comme au kendo, ce sport de combat au sabre en bois. L'avantage considérable était que de tenir une lame à deux mains la rendait bien évidemment plus puissante qu'à une main. De plus, j'avais lâchée la poignée d'une seule main un instant, chargeant un cero dans celle-ci, et l'intégrant totalement à ma lame, jusqu'à ce que celle-ci luise d'un bleu cyan et pâle. C'est alors que sans perdre de temps, la femme se concentra apparemment sur mon flanc gauche, du côté de mon épaule blessée. Qu'elle ne me prenne pas pour un abruti ... Je connaissais maintenant à peu près sa façon d'agir, encore des coups en fourbes, à tout les coups. Ça ne m'étonnerait pas qu'elle attaque de l'autre côté. Pff ... A force, on s'en lassait des combats de ce genre. Faire tout pour distraire l'adversaire ... La plus banale des choses ! Je n'allais pas être en grand danger avec cela. Oh que non ! J'avais déjà frôler la mort contre le scientifique, alors ça, ce n'était largement rien comparé à la puissance d'une technique d'espada ...

Et bien, sur ce coup là, je l'avais vu venir, cette femme, elle n'allait pas m'avoir ! D'autant plus que selon ma détection, sa lame gauche, donc celle arrivant sur mon flanc droit était plus chargée de reiatsu que l'autre ... Quelle véritable indiscrétion ... Mais là, elle ne m'aurait vraiment pas, alors non ! Enfin, si, mais largement moins que moi qui allait l'avoir ... La fameuse technique du "se faire toucher pour vaincre". Technique très simple d'utilisation, le principe s'en résumait même dans son nom. Je lâchais alors ma main gauche de mon zanpakutô, pour venir arrêter le bras de la femme avec la lame qui se dirigeait vers mon épaule par occasion. Parfait, même si elle décidait malgré tout de me toucher avec son autre lame plus puissance, je m'en fichais. Il n'y avait pas qu'elle qui pouvait augmenter la puissance des lames ... Et oui, mon Espada de Cero. Cette technique utilisée à l'instant précédent, pour donner de la couleur à mon arme, ainsi que du tranchant. J'envoyais alors ma lame en avant, droit vers le corps de la femme. Pourquoi avoir boosté mon arme pour si peu ? Simplement parce qu'elle pouvait sûrement se protéger avec ses petites lames qui pouvaient survolée sa peau comme si de rien était. Et bien, là, elle était en très mauvaise posture pour esquiver cette attaque, malgré que moi aussi j'allais bien me prendre son coup dans cette position. Mais une épée qui vous transperce le torse ou encore le ventre, c'était sûrement pire qu'un truc qui vous électrocute à fond le bras, même si il y aurait sûrement une légère paralysie des nerfs de celui-ci pendant deux voir trois minutes ... M'enfin, c'était pas si grave là ... Sur cette blessure là, j'allais vraiment être gagnant !

Reiatsu:

Pour l’instant tout allait bien, la technique avait l’air de marcher, il para les premiers coups comme prévu, mais la suite fut tout de suite moins appréciable, tous les sens étaient à leur paroxysme, rien ne devait être prit à la légère, c’était ca l’ivresse du combat ! Rien ne pouvait troubler la concentration des deux combattants, mais ce qui inquiétait Belle présentement, c’était la variation de Reiatsu de son adversaire qui avait eu lieu. Ca avait tout de semblable à un Cero, mais aucun rayon n’était apparu, aucune explosion, et toute cette énergie semblait encore présente dans l’air, si elle se concentrait un peu, plus elle remarqua que c’était sur la lame. Qu’allait-il faire. Cette technique prenait vraiment une mauvaise tournure. Alors que Belle abattait sa propre lame, l’homme écarta la première, laissant le champ libre pour pouvoir la trancher. Et alors qu’elle allait percuter son adversaire de plein fouet, a une vitesse hallucinante et surprenante, il lui porta un coup. Presque aussitôt, la petite mine de notre demoiselle se renfrogna, elle fronça ses petits sourcils et fit la moue, sur ce coup, elle était dans une mauvaise posture, et une très mauvaise posture même, elle devait réagir et vite, sinon elle serait tranchée en deux, ou transpercer et cette idée ne l’enchantait guère plus que ca, elle se sentait très bien en un seul morceau, et avait déjà expérimenté le fait d’être séparé de tout le bas de son corps, expérience qui lui avait amplement suffit, puisqu’elle avait tout simplement frôlée la mort à ce moment précis et elle ne comptait pas réitéré l’histoire. Elle n’avait jamais oublié ce moment, elle n’a jamais rien oubliée… Sa mort, ses batailles. Car qui oublie son passée est condamner à le revivre, et elle le savait très bien. Et Aujourd’hui ce n’était ni le moment, ni le lieu, et surement pas le combat. Elle pouvait s’en sortir, des techniques comme ca, elle en avait déjà vu des centaines. Pourquoi se sentait elle aussi exposée ? Ce qu’elle ressentait au fond d’elle… Serait ce de la peur ? Alors comme ca le passage de Lujuria, aussi rapide avait il été n’avait pas été sans conséquence. Bien que son corps et son énergie spirituelle ne semble pas réellement affectés, Belle au fond d’elle avait été fragilisée, et ce n’était surement pas le moment ! Elle l’avait fait exprès ! C’était évident, choisir un moment ou la demoiselle pourrait être mise en danger pour lui fait perdre tous ses moyens, et qu’elle ne puisse se débrouiller seule, l’obliger à faire appel à de l’aide… C’est ca qu’elle avait voulu en intervenant tout à l’heure, Lujuria voulait obliger Belle à faire appel à elle. Mais la sublime Arrancar voyait clair dans son jeu ! Et elle devait se reprendre en main. Comment pouvait-elle croire qu’elle tomberait dans un piège aussi pittoresque, bien au contraire, maintenant qu’elle avait compris, elle était plus déchainée que jamais. Elle allait lui montrer à cette foutue Antilope, qu’elle n’avait besoin de PERSONNE !

Alors, le visage de Belle changea, cette petite mine inquiète qu’elle affichait quelques dixièmes de secondes auparavant se métamorphosa en quelque chose de plus enjouée, dans ses prunelles d’émeraudes, on pouvait voir même une lueur, comme une flamme , une étincelles, ses lèvres se retournèrent en un sourire en coin, alors qu’elle levait rapidement les yeux au ciel pour réfléchir, mais ce qui était sure, c’est qu’elle ne se laisserait pas avoir aussi facilement, il ne lui restait qu’à peine une demi seconde pour réfléchir et agir. Alors tout s’enchaina dans la petite tête de notre demoiselle. Elle aurait pu parer avec sa deuxième lame, mais l’explosion d’énergie électrique qui en émanerait la toucherait elle aussi dans les dommages collatéraux, et elle n’y tenait pas. Vu la vitesse de la lame adverse, et le reiatsu qui s’en dégageait, les petites lames qu’elle portait dans son manteau ne serait pas plus serviable, et risquerait même de rendre la blessure que plus grave en se brisant et en pénétrant la blessure après quoi il faudrait extraire ces morceaux d’aciers rapidement avant qu’ils ne causent des dégâts et avec le combat qui allait continuer, si elle n’était pas hors service après ce coup, la blessure ne ferait qu’empirer et serait peut être irréparable après ca, du coup, cette alternative était elle aussi à écarter. Alors il ne lui restait qu’une solution, bien que ca l’embêtait de révéler aussi tôt cet atout qu’elle gardait dans ca manche, elle était le plus censé, et surtout, grâce à elle, notre magnifique demoiselle, pourrait s’en sortir, tout en contrattaquant aussitôt. Oui, c’était le mieux à faire, et cela lui ferait surement prendre l’avantage. Maintenant il fallait agir et vite ! Mais malheureusement pour la demoiselle, le déséquilibre dans son reiatsu tout à l’heure n’avait pas vraiment plus à son « atout » qui, affolé, était partit un peu plus loin. Et le temps que cet atout fasse son chemin jusqu’à Belle, la lame commençait à entamé les vêtements de la demoiselle, cependant, elle ne se dégonflait pas, elle aussi allait lui donner son coup, il était trop tard pour faire marche arrière. Maintenant c’était la peau qui était entamé, elle sentait le contact du métal froid mordre sa chair, puis le sang qui affluait au dehors, la demoiselle ferma les yeux, alors que ca propre attaque allait atteindre sa cible. Et Exactement à ce moment, alors que la lame allait la transpercer de part en part, dans une gerbe de sable, silencieusement, surgit une sorte de raie manta, en métal, qui écarta la lame, s’interposant comme un bouclier. En partant sur le coté, la lame fit une petite entaille, mais ce n’était qu’une coupure sur la peau rien de grave, cependant, là ou elle avait été enfoncé, il faudrait faire quelque chose car la lame avait tout de même entamé la chair. Mais pour l’instant, il fallait se concentrer sur autre chose. Apparemment surpris par la machine qui venait de surgir du sable, et sa lame maintenant écartée. Elle avait le champ libre pour passer à l’attaque.

Tout d’abord, sa première technique atteint son but, exactement au moment ou la raie surgissait du sol, un sourire se dessinait sur le visage de la demoiselle, alors qu’il commençait à disparaitre derrière la surface métallique de la machine qui séparait les deux arrancars avant de replonger et de redisparaitre sous la surface du sable. La lame entailla la hanche gauche de son adversaire, mais très légèrement, le but de la technique n’étant pas de trancher. Puis toute l’électricité qui s’était accumulée semblait se charger, crépiter dans tout les sens, avant d’exploser comme une boule d’énergie. Dans le même moment, à peine la Raie Manta disparue, Belle donnait un coup de boule magistrale à son adversaire, et dieu sait qu’elle a la tête dur, n’oublions pas qu’elle a brisé son masque en se cognant la tête contre Las Noches. Cependant, ce coup, elle l’avait donné en penchant la tête, de sorte que l’une de ses deux cornes, embroche l’épaule de l’homme à l’endroit ou la lame l’avait touché. Profitant de cet instant. Une étincelle jaillis du Zan Pakuto de la demoiselle et alla jusqu’à son cou, presque aussitôt, le collier en onyx qu’elle portait autour du coup se décrocha, glissa sur la corne, et s’accrocha autour du cou de l’homme. Et alors que ce dernier commençait à se faire soulever par la décharge d’énergie qui avait lieu, Belle se détourna de lui, et sauta de façon à ce que son corps se retrouve totalement à l’horizontale, elle donna un cou de talon avec sa jambe gauche droit dans les parties génitales de l’homme, bien que vu la résistance dont il faisait preuve lors des attouchements de sa sublime adversaire, cette dernière commençait à ce demander, si il était bien un homme pourvu de testicule. Sa jambe droite, elle la leva un peu plus de façon à ce qu’elle lui donne un énorme coup de pied droit dans le plexus, de façon à le faire partir un peu plus loin. Avant de retomber, droite face au sol, la demoiselle tendit les bras et fit une roue pour se retrouver sur ses pieds, face à l’homme qui partait en vol plané un peu plus loin. Certes, ca ne suffirait pas à le tuer, mais l’affaiblir, ce serait déjà ca. Une fois à nouveau sur ses jambes, la demoiselle replaça ses cheveux, dans une coiffure impeccable, alors qu’une aiguille, ancien composant de son araignée, prenait un fil de son manteau avant de s’appliquer à recoudre la petite plaie que lui avait faite son adversaire. Elle plissa un peu les yeux sous la douleur que provoquait les va et vient de l’aiguille dans sa chair sans anesthésie. Mais cette grimace disparue assez vite, remplacée par son sourire habituel. Si elle avait bien gardé quelque chose de cette horrible antilope, c’était la rapidité, et la puissance dans ses coups de jambes, tout ce petit train n’avait durer que 3 secondes, tout avait eu lieu exactement en même temps, comme un plan parfaitement coordonné. Finalement, la demoiselle regarda l’Arrancar aux cheveux verts qui venaient de retomber à terre, d’un claquement de langue, elle fit se resserrer le collier d’Onyx autour du cou de son adversaire, pas trop, mais juste assez pour gêner sa respiration, et lui faire comprendre qu’il était à nouveau à sa merci alors que deux des lames encore dans le sol vinrent le clouer au sol en se plantant dans ses manches, elle ne voulait pas le clouer au sol en lui transperçant les mains, ce serait un coup bas.

-Moi non plus il ne faut pas m’énerver tu vois ce que ca fait.

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J'y crois pas ! Encore et encore des machines ... Pff ... Comment combattre quelqu'un qui se cache derrière ses petites bestioles mécaniques ? Pas moyen. C'était presque comme combattre bêtement quelqu'un que l'on savait intouchable. C'était à peu près le même cas. Bah oui quoi ! Une sorte de bouclier qui sort tout seul du sable, les machins qui lui servent de lames ... Et puis quoi encore ? Il manquerait pu qu'un robot géant tient ... Ce serait le meilleur du pire là, je crois. Puis suivit une entaille sur ma hanche, alors qu'elle avait profiter de mon déséquilibre. Là, y'avait pas pire que ça ... Elle se retenait, j'avais presque honte, c'en était terriblement vexant. Puis suivit encore, un coup de boule ... Pourquoi, c'est stupide ! Mais bon dieu qu'elle était dure, sa tête ! Encore heureux que le mal n'allait être que provisoire. Mais y'avait encore autre chose, un coup de ... De corne ? Dans mon épaule blessée en plus ... La garce ! Et en plus elle en rajouta une couche ! Un coup de talon à l'endroit fatal ! J'en grimaçais de douleur en poussant un bruit de mécontentement avant de me faire éjecter un peu plus loin par un autre coup. Mais c'est pas vrai ça ! Tout ça à cause d'une machine, bordel ! Puis peu après, se fut le tour d'un autre coup pas très commode ... C'est à ce moment que j'avais remarqué qu'autre chose me serrait le cou ... Son collier ! Mais quelle garce celle là ! Je grimaçais une nouvelle fois, en attrapant cette saleté de collier qui me serait le cou. Putain de merde ! Elle me saoulait cette femme ! Son collier voulait pas s'enlever, alors qu'à cela ne tienne, j'allais lui briser ! Je remontais alors mon zanpakutô, toujours sous le coup de l'enchantement du cero, qui en donnait un léger coup pour entailler le collier qui se resserrait à m'en couper la respiration. Putain ! Fallait que je force, quitte à me faire une petite entaille. Je donnais alors un léger coup de mon sabre qui avait donc briser le collier, mais provoquer une légère entaille sur mon cou. Elle était minime, c'était rien pour le moment.

Je soupirais donc, avant de rattraper le collier qui allait tomber par terre, et l'enfermer dans mon poing gauche. Je regardais la femme, en récupérant un air neutre à toute épreuve malgré tout. Donc je récapitule. Coup d'épée, inutile ... Cette raie allait tout empêcher. Pff ... Sonido toujours faisable, puis il restait encore Bara et Cero ... Ainsi que quelques techniques inédites pour elle. Mais elle, elle avait pleins de ses machines, c'est carrément foutu d'avance. Je suis sûr qu'elle va me sortir un truc pour chaque situation. Et en plus, elle, elle s'amusait ... Elle m'énervait à un point inimaginable ... C'est fou comme j'avais une grosse envie de tuer, d'un coup. Si elle était si maligne et si forte, au lieu de se retenir, qu'elle ne me prenne pas pour un con et attaque. Je déteste ça, les gens qui se retienne, et je comptais bien lui faire savoir.

"Arrête de me prendre pour un imbécile et de te retenir, ça m’insupporte. Autant que tu ne te retiennes pas quitte à me tuer. Tu me fais honte. Sois tu arrête de te retenir, sois je m'en vais."

Lui dis-je sur un ton des plus agacé qu'il soit. Et oui, je n'aimais pas que l'on me fasse honte ainsi. Et pour être sûr qu'elle se bouge enfin, je parti en sonido derrière elle, toujours son collier dans ma main gauche, et envoyait celui-ci avec un Bara certes extrêmement rapide, mais pas très puissant. Le but de cette attaque : que ça la touche, et aussi détruire ce satané bijou dans l'explosion du Bara.

Reiatsu:

HRP:

Et bien, toucher, et parfaitement. Il était maintenant au sol, en train de batailler contre le collier qui lui serrait le cou petit à petit, mais ce qu’il ne comprenait pas, c’est qu’à chaque fois qu’il essayait de le retirer en forçant, le collier se resserrait un peu plus, rendant sa respiration de plus en plus difficile. C’est alors qu’il fit quelque chose qui impressionna tout de même Belle, il fallait oser, parce qu’un mouvement de coté, et c’était la mort assurer pour lui. Il montait son Zan Pakuto jusqu’au niveau de son cou, pressait sa lame contre sa propre peau alors que le sang commençait à couler le long sur le sable blanc, le colorant de cette couleur pourpre si unique et si vive. Le collier céda lorsqu’il força un peu sur sa lame, se faisant pas la même occasion une petite entaille. Décidément, le tranchant de son arme était plus qu’étonnant, avec ce reiatsu de Cero qui l’animait. Il venait de trancher un collier d’onyx, comme il l’aurait fait avec un simple fil. Alors que le collier quand à lui se détachait de son cou et s’apprêtait à se terrer dans le sable pour s’y cacher, l’homme le rattrapa, reprenant son souffle avec difficulté. Puis il se releva. Et bien, malgré le fait qu’il commençait à être dans un piteux état, il se relevait encore, et en plus semblait bien déterminer à se battre. De plus, il semblait songeur. Pensait-il à un plan ? Comprenait il qu’il n’avait pas beaucoup de choix pour la vaincre. Allait-il déclarer forfait enfin ? Non ! Rien de tout cela, bien au contraire, il commença d’ailleurs par lui faire bien comprendre, qu’il ne voulait pas qu’elle se retienne. Et bien, il l’avait remarqué ? Il n’était pas si abruti que ca au final, et puis son courage avait quelque chose d’assez respectable. Allait elle céder à sa requête et lui montrer enfin l’étendu de son pouvoir ? Non, ce serait trop dangereux dans son état. Beaucoup trop dangereux, elle pourrait le tuer et ce n’était absolument pas son but. Elle voulait juste lui apprendre les bonnes manières, rien de plus, le tuer… Ce serait assez pousser tout de même. Non, ce n’était pas son genre de tuer sans raison valable, et là il n’y avait pas de raison valable, surtout qu’il lui avait donné les informations dont elle avait besoin. Dommage que le charme féminin de notre magnifique brunette ne fasse pas son effet sur celui là, ca aurait bien facilité les choses, ils n’en seraient pas là, et elle, ne serait pas confronté à l’ultimatum que l’homme en face d’elle lui posait. Elle allait se détourner de lui, pour lui faire comprendre que se battre à pleine puissance contre lui ne présentait pas d’intérêt pour elle. Mais avant ca, elle garda son sourire, mais soupira, cet homme était d’un ennui quand même, tellement sérieux. Si on ne pouvait même plus s’amuser un peu. Non, il n’était vraiment pas marrant, mais bon, elle avait le chic pour rencontrer ce genre de personne, sans réel vrai intérêt.

Et alors qu’elle allait se détourner de lui pour lui faire comprendre, qu’il pouvait partir si ca lui chantait, il utilisa son sonido pour se retrouver dans son dos. Décidément, il était plus qu’ennuyant. Elle soupira une seconde fois en sentant que son Reiatsu annonçait un Bara, ou quelque chose du genre. Et bien, il voulait qu’elle se batte au maximum de ses capacités, elle allait le faire. Elle leva des yeux peinés aux ciels, et espera qu’il allait s’en ressortir. Et finalement elle se retourna, pour apercevoir qu’il venait de balancer son collier d’Onyx en l’air, La chaine volait droit vers elle alors que les maillons faisaient un bruit de chocs métallique en s’entrechoquant. Et c’est en apercevant le Bara, qu’elle comprit qu’il voulait détruire son pendentif, son seul souvenir de Dan. Ce bijou qui comptait tant pour elle. Quel enfoiré ! Il était plus qu’ennuyant, il était non seulement faible, il était aussi détestable. Alors comme ca, il voulait voir toute sa puissance ? Il n’allait pas regretter. Ah ce moment, comme précédemment, son reiatsu évolua, montant en flèche, les étincelles devinrent plus nombreuses, ses cheveux se mirent à virevolter en tout sens, mais cette fois si ses yeux restèrent normaux et son reiatsu, bien que bien plus haut, n’était pas aussi élevé et instable que précédemment.

*Lujuria, j’ai juste besoin de ca le temps d’un Cero, n’interragit pas !*

*Tu es idiote ? Tu sais très bien que si tu ne me laisses pas le contrôle, tu ne maitriseras pas ta technique.*

*Je m’en fous, il est à bout portant, je n’ai pas besoin de viser*

*Tu vas nous tuer nous aussi !!*

*Fait moi confiance, si on en est là c’est grâce a moi d’accord, je n’ai jamais eu besoin de toi ! Alors ferme là, et laisse moi faire !*

*…*

*Bien.*

Du sol surgit à nouveau la raie manta qui passa juste au dessus du collier, puis elle se mit à l’horizontal, pour l’emporter avec elle dans son saut et retourna s’enfoncer dans le sol avec, pour ne pas être toucher pas l’explosion d’énergie qui allait avoir lieu. Et alors qu’autour de Belle, des rafales impressionnantes semblaient prendre forme, que le sable virevoltait de chaque coté de notre magnifique demoiselles, ses yeux prirent une teintes d’améthystes, cette lueur devint de plus en plus puissante avant de cacher totalement son visage, entre ses deux cornes, la même lueur commençait à se former, et finalement un énorme rayon lumineux parti droit vers l’homme, certes, on pouvait s’apercevoir qu’il déviait légèrement très nettement vers le coté, mais il était assez proche pour se trouver dans le chemin de ce Cero d’une force peu commune. Ce n’était pas non plus un de ces « Grand Rey Cero », mais à n’en pas douter, il était plus destructeur qu’un simple Cero de sous-fifre. Le Bara fut totalement annihilé par ce coup, alors que le reiatsu de la demoiselle commençait à revenir à la normale.

Ses cheveux revinrent se coiffer, tout naturellement, les étincelles qui crépitaient autour d’elle, se calmèrent elles aussi pour redevenir que de rares petits arcs électriques verts parcourant sa peau à plusieurs moments. Les Hollows qui observaient le combats de si loin, hurlaient de peur sous tout ce reiatsu qui venait d’être relâché en une technique. Son sourire lui revint alors qu’elle aussi revenait totalement à la normale. Il voulait voir toute sa puissance ? Il l’avait vu, y survivrait il ? C’était une bonne question. Un nuage épais de fumée et de sable s’était dégagé lors de l’attaque et elle ne pouvait voir ce qui s’était passé. Peut être profiterait il de la mauvaise vision pour contrattaquer. Du moins, c’est ce qu’elle aurait fait. En attendant que cette purée de pois se dissipe, elle fit quelques pas vers l’endroit ou s’était mis sa Raie, qu’elle souleva pour récupérer son collier coupé en deux, les maillons se réparèrent d’eux même, puis il se mit à ramper sur son bras, avant de s’accrocher à nouveau pour orner le cou de la sublime arrancar, le petit cœur noir en pendentif venant reposer, à la naissance de sa poitrine. Finalement, la poussière commençait à se dissiper, laissant entrapercevoir les formes. Elle y pénétra en voyant que l’homme semblait allonger par terre. Lorsqu’elle arriva jusqu’à lui, il était à terre effectivement, et le nuage totalement dissipé, laissait clairement voir que son bras gauche et une petite partie de son corps avait totalement été annihilé par l’attaque, il avait surement profité du fait que le Cero déviait légèrement pour essayer de l’esquiver, mais en vain. Le sang coulait à flot du corps mutilait qui respirait avec peine. Belle eut un pincement au cœur en voyant son adversaire dans cet état, elle n’avait surement pas voulu ca, mais il l’y avait forcé après tout. Ce que le monde pouvait être cruel et idiot dans ce Hueco Mundo. Soupirant une dernière fois, la demoiselle, le regarda. Maintenant qu’elle avait commencé, elle n’allait pas s’arrêter, ce serait idiot. Il lui avait demandé ceci en sachant les risques qu’il encourait. Alors, pour la première fois du combat. Belle sortit complètement Lujuria de son fourreau sa lame de la même couleur que le sang qui imbibait le sable du Hueco Mundo et qui s’écoulait du corps de l’homme à sa merci. La demoiselle, pointa le bout de sa lame sous la gorge de son adversaire, alors que de nombreuses étincelles vertes dansaient sur la lame du Zan Pakuto, courant jusqu’au bras de la demoiselle, et envahissant tout son corps. Maintenant que son arme était totalement sortie de son fourreau, ces étincelles étaient beaucoup plus présentes. Jetant ses prunelles d’émeraude d’un regard chagriné dans ceux de son adversaire, elle remua ses magnifiques lèvres rosée pour demander une dernière fois :

-Alors ? Vais-je connaître l’identité de l’homme que je vais abattre ?

Peu importait la réponse, Le sort en était jeté, quoi qui sortirait de la bouche de l’Arrancar, elle lui transpercerait la gorge de son arme, annihilant son âme. A jamais. Bientôt, la mort l’enveloppera de ses bras décharnés, et d’un baiser glacé, l’accueillera en enfer, sa dernière demeure.

Spoiler:

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Un Cero ... Technique simple et chargée de puissant reiatsu, mais à ne pas ignorer lors d'un combat. Un Cero mal dirigé certes, mais bien assez puissant pour me blesser grièvement. Justement, cet instant fut bref, même très.

Alors que le puissant rayon se dirigeait vers moi, je tentais de l'esquiver en puisant des mes forces pour un sonido, mais une douleur très intense m'en empêcha. Je grimaçais de douleur, en serrant les dents. Le combat contre le scientifique cumulé à celui contre cette femme, c'était foutu d'avance, les blessures avaient refait surface. J'avais décidément trop forcé, et j'allais en payer le prix cher. J'étais comme cloué au sol pour la douleur. J'en posais même un genoux en grimaçant, alors que je me retournais vers la gauche, pour me protéger au mieux, pour ne pas me prendre intégralement l'attaque. L'explosion s'en fit très violente, et me propulsa quelques mètres plus loin. J'étais désormais au milieu de la fumée de l'explosion, allongé plus précisément. Mon bras gauche totalement en sang et désarticulé. Ainsi qu'une partie de mon corps qui était visible, dont le torse tout aussi ensanglanté. J'avais les yeux à peine ouverts, et la respiration qui avait du mal à se réimposer. Serait-ce la fin de ma "vie" ? On dirait bien. D'ailleurs, la femme s'approchait, la lame en main, avant de me la placée sous la gorge en me demandant une dernière fois mon identité. Pitoyable ... Je me retrouvais dans un état tout simplement pitoyable. Alors que mes souvenirs remontaient tous d'un coup, ainsi que ceux des gens que j'avaient rencontrés, que ce soit en bien ou en mal. Et le dernier fut celui de mes plus profond souvenirs, celui qui avait réussi à percer la coque autour de mon coeur ... Celui qui avait touché mon amitié. Et d'ailleurs, un second y était presque parvenu, c'est dommage, il allait pourtant y arriver bientôt ...

J'ouvris difficilement les yeux en regardant cette femme qui allait probablement m'achever. Une dernière fois, elle voulait apparemment entendre mon nom.

"Mon nom ... Il causera ta perte un jour ... Ne l'oublie jamais ... Waru ... Tsuyosa."

Articulais-je difficilement avant de sentir une lame transpercer la chair de mon cou, pour venir la déchiqueter littéralement, et pourfendre entière celle-ci. Le voilà, mon dernier souffle ... La vie de ma vie ... Je te rejoindrais finalement, mon ami ... Quant à toi ... Portes toi bien, Komaji ... Pensais-je avant de peu à peu voir mon corps de désintégré en poussière, jusqu'à finalement entièrement disparaître et ne rien laisser de moi ... C'était ma fin.