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 La lame bienveillante de Mr. Epoque

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2 participants
AuteurMessage
Jinkan Ataimairu
Shinigami de la 8eme division
Shinigami de la 8eme division
Jinkan Ataimairu


Masculin Nombre de messages : 59
Âge : 29
Date d'inscription : 15/09/2012
Fiche Technique : Hello, Mr. Epoque

Feuille de personnage
Nom du zanpakutô/Nature du pouvoir: Yasashï
Niveau: 3e siège // LVL 10
Reiatsu:
La lame bienveillante de Mr. Epoque Left_bar_bleue3250/4250La lame bienveillante de Mr. Epoque Empty_bar_bleue  (3250/4250)

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MessageSujet: La lame bienveillante de Mr. Epoque   La lame bienveillante de Mr. Epoque EmptySam 15 Sep - 21:36

    Décrivez votre perso physiquement et moralement :

    Nom : Ataimairu.
    Prénom : Jinkan.
    Age : 129 ans.
    Description Morale :

      Si on doit considérer que Jinkan suit une voie, ce serait celle du Bushido. Si l’on doit regarder la première des vertus qui compte pour lui, il s’agit du Jin, celle de la bienveillance qui semble avoir été celle choisie par ses parents pour guider sa vie, son prénom lui-même provenant probablement de cette première qualité. La seconde vertu que Jinkan semble suivre est celle de la droiture et de la rigueur, Gi, en voulant faire honneur à sa famille en réalisant ce qu’ils voulaient pour lui-même, il agit dès fois contre son gré pour respecter son code de l’honneur. Troisième vertu, Rei, la politesse, qui semble n’en valoir qu’une seule avec celle de la rigueur pour le jeune homme qui respecte ses racines. De naissance pauvre, il est du genre à s’incliner et à être respectueux envers un peu près n’importe qui car il n’est pas difficile d’être plus haut que lui socialement, le titre de Shinigami ne valant rien à ses yeux si ce n’est qu’un terme guerrier qu’il protège seulement car il sait que d’autres considèrent cela comme un honneur immense. Quatrième vertu, la sincérité, le Makoto, qui va également avec celle de la politesse en lui interdisant le mensonge par exemple, ce qui fait de lui un bon soldat par moment, n’étant pas arrogant ou violent de base ce qui arrange le problème d’une sincérité trop violente ou insultante pour l’autre. Cinquième vertu et sixième vertu, Meiyo et Chugi, l’honneur et la loyauté, surement ce qui amplifie la politesse de Jinkan et fait de lui encore une fois un bon soldat. Fidèle aux serments qu’il a fait, on a dû mal de voire en lui un traître et on peut d’ailleurs lire dans ses actes un amour de la Justice presque aveugle qui met par contre ses sentiments sur le côté, le rendant par moment froid et pouvant le rendre, et c’est bien la seule chose qui peut le rendre ainsi, insolent envers un supérieur qui aurait tendance à oublier l’étiquette. La dernière et septième vertu, Yu, le Courage, est certainement celle qui fait le plus défaut au Shinigami qui respecte plus le profil de « rat de bibliothèque » que celui de « guerrier » avec sa politesse dès fois excessive et le fait qu’il s’aplatit bien trop vite face aux ordres. Il agit plus souvent en soldat qu’en homme mais il y a ainsi certains brefs moments d’éclat où sa virilité refait surface violemment et où il semble prêt à se battre pour des valeurs plus personnelles, défendant des idées qui lui sont propres et lui redonnant un peu d’humanité. Ce courage si particulier semble être familial et fait que sa famille a quelque part une mauvaise réputation car ils sont imprévisibles, ces éclats de bravoure se faisant percevoir lorsque l’une des milles vertus familiales est bafouée, ce qui est peut-être à l’origine même de leur nom, Ataimairu, les milles vertus.

      Malgré tout cela, Jinkan n’est qu’un enfant traumatisé, même s’il suit une voie digne des hommes les plus grands, montrant une volonté de grandir. A défaut d’avoir le courage nécessaire de voyager à travers le monde, il s’est réfugié dans la lecture où il a apprit la plupart des choses dont il pourrait parler lors d’une conversation et on pourrait le considérait comme naïf malgré ses airs d’érudit, quelqu’un qui sait tout sans réellement savoir. Blasé et aux apparences fatigués et las, il lui arrive souvent de paniquer lorsqu’il se retrouve face à une situation qu’il ne comprend pas et malgré une capacité d’adaptation surprenante pour un rat de bibliothèque, il semble avoir du mal avec le changement, comme étant resté figé à une certaine époque à présent révolue. Tout cela explique son désir d’évasion et sa petite passion pour tout ce qui pourrait être considéré comme magique, tel que les légendes des livres pour enfant qu’il explore lors de ses pauses, lui-même s’essayant par moment à la rédaction sans jamais trouver le succès.


    Description Physique :

      Jinkan pourrait tout d’abord être vu comme quelqu’un légèrement au-dessus de la moyenne quant à sa taille et ayant une certaine carrure tout à fait respectable, celle-ci pouvant même être considérée comme digne d’un homme davantage que certains Shinigamis. On peut donc parler d’épaules carrées et pour finir une silhouette d’armoire à glace qui prouve un entrainement physique tout à fait convenable pour un militaire, mais peut-être moins accès sur les arts martiaux asiatiques qui eux, à l’image des guerriers de la seconde division, offrent des muscles plus fins et élancés au profit de la vitesse. Non, vu comme ça, Jinkan peut même être vu comme une brute ayant préférée la force d’impact à la vitesse par celui qui sait définir le style de combat selon la musculature de l’autre. Mais ce n’est évidemment la seule chose qui définit le Shinigami de la quatrième division, loin de là.

      Ce qui définit avant tout Jinkan est son regard si particulier, multicolore. Il présente en effet les deux cas de maladie de l’heterochromia. Le premier cas, celui de l’iridis, fait que son œil gauche est d’un bleu foncé alors que celui de droite est d’une couleur verte mais cette partie de la maladie reste encore assez discret, comme le second où il faut s’approcher pour se rendre compte. Parlons-en, de ce second cas de la maladie, celui de l’heterochromia iridum qui consiste à un changement de couleur dans le même œil qui est ici l’œil vert donc. Le motif dessiné est celui d’un long dragon d’un brun très foncé presque noir qui tomberait vers le bas en ouvrant la gueule faisant que dès fois nous parlons de larme pour cette ligne légèrement ondulée qui, parfaitement verticale au final, passe par sa pupille qui est alors presque invisible. C’est est l’élément physique qui semble avoir le plus importance chez le Shinigami qui hérite alors du surnom de son père, la larme draconique ou bien encore la larme du dragon, ce qui peut varier vers âme ou vers arme, offrant ainsi une gamme de pseudonyme sans qu’aucun ne soit établi comme officiel, ne s’attachant qu’à des rumeurs et à des légendes urbaines.

      Une autre légende circule à son sujet mais cette fois à cause de la cicatrice qu’il porte au niveau du nez, cette ligne horizontale légèrement rosée tranchant sur sa peau plus sombre. Il y a ainsi plusieurs traces de coup du même genre sur son corps, dont le second plus visible se situe au niveau de sa main droite qui semble avoir était tranchée de l’espace entre le pouce jusqu’au tier du bras dans une diagonale. Il y a plusieurs plaies moins visibles sur son corps mais toutes ont la même origine si on doit en croire les récits et même certains rapports : il s’agirait de la preuve que Jinkan a un jour réussit à activer son shikai malgré son niveau relativement bas et que ce serait cette libération qui l’aurait blessé de la sorte. Parmi toutes ses plaies, l’une semble être plus importante que les autres pour lui, celle au centre de sa poitrine. Verticale et faisant penser qu’on lui a ouvert le torse pour en extraire (ou rajouter) quelque chose, cette plaie est la seule qui semble avoir été recousue et encore aujourd’hui, on peut voir les sutures à l’apparence métallique surlignant la trace de coup.

      Son dos est le seul endroit qu’il semble avoir marqué volontairement. Celui-ci a en effet un tatouage verticale, commençant sur la nuque et donc visible par-dessus son col et continuant jusqu’à la moitié du dos. Il s’agit d’inscription, faite avec la même encre que sur son Zanpakutô mais mieux imprimé : les sept vertus du Bushido. Là encore, il y a des plaies et deux plus profondes et épaisses qui se croisent en X au niveau du Jin qui est en troisième position en partant du haut. Là-dessus, il n’y a pas de légende et on peut dire qu’il a su préserver son intimité pour cette partie de son corps, à son grand soulagement, même s’il est probable que cela soit également du à son shikai, même si l’endroit où il a reçu les coups est surprenant pour ceux qui connaissent la libération de Yasashï.

      Parmi les accessoires que porte Jinkan sur lui, on pourrait parler des boucles d’oreille sur son oreille gauche au nombre de deux ou encore des lunettes qu’il porte par moment. Magnifique produit de la douzième division, il s’agit davantage de jumelles réglables à souhait et incroyablement utiles lorsque l’on doit soigner quelqu’un de manière précise. Elles ressemblent davantage à une ventouse qu’il pourrait accrocher sur son visage et les trois lignes que forme la visière pourrait faire croire qu’on ait du mal à voire, ce qui est faux, incroyablement faux. Bien souvent, elles servent au Shinigami à cacher ses yeux, comme il aurait pu le faire avec des lunettes de soleil sans le gêner et il faut se l’avouer, ce petit charme technologique lui va plutôt bien et son côté mal rasé font qu’on le respecte déjà un peu plus que lorsqu’il était un rat de bibliothèque tout jeunot.


    Histoire uniquement pour personnages inventés:
    Chapitre I -
    La Terre du Danseur

      Qui aurait pu deviner ce qu’ils étaient avec un nom pareil ? On pouvait penser à des nobles, ou au moins une famille respectable de par les valeurs qu’ils prétendaient protéger mais il n’en était rien, on pouvait parler de bandit dans leur cas, de meurtrier et de menteur. Les Ataimairu pouvaient être considérés comme une petite mafia au nord du quartier le plus au nord du Rukongai, là où la justice des dieux de la mort ne semblait pas avoir cours, comme beaucoup le savait d’ailleurs, que ça soit à leur avantage ou non.

      Même si Jinkan ne faisait pas parti de la branche principale de cette famille, on lui avait accordé une place d’honneur à cause d’un défaut à la naissance au niveau des yeux que les anciens du clan avaient vus comme un bon signe, de prospérité pour les Ataimairu et en quelque sorte, il était devenu un messie duquel on attendait un miracle avec impatience. Né ici, qu’est-ce qu’il pouvait faire en attendant cet évènement si particulier ? Vivre comme les autres, comme un voleur et un tueur, étudier des arts étant considérés comme sombres et bien loin des valeurs que l’on pourrait s’attendre à voire chez un homme galant et bon.

      Ici, la lâcheté avait sa petite importance et on préférait parler de ruse plutôt. Il n’y avait pas de place pour les petites frappes et elles étaient le met favori des montagnes de muscle qui pouvaient trainer par ci et là, ainsi que des apprentis justiciers qui voulaient arranger la situation dans le district avec un espoir fou et futile, rien ne changerait jamais. Jinkan serait l’âme bienveillante qui ramènerait ses butins à la famille pour qu’elle reste aussi riche qu’il était possible de l’être dans un coin pareil et au pire, on pouvait considérer cela comme un acte noble dans le coin, naturel et courageux, même si personne ne le pensait réellement. C’était juste l’étiquette qui était ainsi. Et même dans cette esprit de protéger quelque chose qui en valait la peine, on enseignait les armes à ceux qui avaient une « place » dans le clan, le père de Jinkan ayant gagné celle-ci grâce à ses nombreux larcins, son fils pouvait hérité de ce privilège et on lui enseignait les armes, afin que sa survie soit plus simple et qu’il puisse s’attaquer à de plus gros poissons plus tard, mettant davantage sa vie en jeu tout en ayant enfin un moyen de se défendre en plus que la fuite. On pouvait dire qu’ils étaient en quelque sorte la Justice ici, se disputant le titre de dieux avec les autres mafias du coin, et les Shinigamis n’étaient guère plus qu’une notion brève pour décrire des imbéciles heureux des beaux quartiers, un peu près au même titre que les apprentis justiciers qui finissaient décapités ici.

      Jinkan avait apprit à se battre d’une manière agréable, pouvant se voire comme un petit noble gâté, et son style se définissait par une dance bien rythmée, des pas particuliers et comme instrument, des armes diverses qu’on pouvait trouver dans les tavernes, afin d’être efficace en toute situation. Mais cela restait des maîtres ivrognes qui se vantaient et pour finir, même le père du jeune homme en faisait parti. Il avait l’impression de savoir comment vaincre quelqu’un mais au fond, même si sa maitrise dépassait légèrement la moyenne du coin, il restait un bandit abruti par des illusions agitant vainement une grande épée pour prouver sa force et la dignité de son âme. Tout ce qu’il pouvait encore vouloir lorsqu’il devenait un homme, c’était combattre ces dieux de la mort qui étaient pour lui le plus gros des concurrents et au final, il les voyait comme un but à atteindre, des rivaux dans la conquête d’un monde qui se résumait pour lui à une partie d’un district malfamé. Bien loin de la réalité, n’est-ce pas ?


    Chapitre II -
    L'Eau de vie

      Le voilà allongé au sol. Pourquoi ? Parce qu’il avait voulu conquérir le monde qui était le sien. Qui avait pu le frapper de la sorte ? Lui-même. Qui l’avait sauvé ? Personne.

      Comment cela avait pu arriver… Oui, il s’en souvenait pendant que son vue revenait doucement. Il avait voulu trahir les siens, ou plutôt passer au-dessus des lois immorales qu’ils avaient eux-mêmes établi. Il n’y avait pas qu’eux au nord et la concurrence était là, il n’y avait pas que les Shinigamis à prétendre un pouvoir sur la zone et Jinkan avait vu une voie pour lui là-dedans. S’allier avec un ennemi était une bonne idée, il ne lui restait plus qu’à gagner de l’assurance et pour finir, il cumulait deux pouvoirs, le *** sur deux trônes en or à la fois. Mais qu’est-ce qui n’avait pas marché encore… C’était dur à dire, peut-être avait-il été trop pressé ou bien simplement que la chance n’avait pas été de son côté, mais dans tous les cas, il avait perdu et le déshonneur était grand. Est-ce qu’il venait également échouer dans sa rédemption, dans cette tentative de mourir en se lavant de ses pêchers à l’aide d’un seppuku, ce sacrifice rituel qui semblait convenir à quelqu’un de son rang ? Non, alors qu’il se redressait, c’était ce qui venait à son esprit, non. Quelque chose l’avait sauvé, il n’était pas temps pour lui de mourir mais il n’avait plus le droit de vivre en tant que celui qu’il était. C’était en quelque sorte une seconde vie qui s’ouvrait à lui, abandonnant les cadeaux de ses frères derrière en préférant se laisser pour mort, il laissait ainsi croire au reste du clan qu’il était parti dans l’honneur, ce qui était un peu le cas : il n’existait plus en tant que tel et ce n’était pas le même homme qui se relevait avec cette plaie au ventre, ce même personnage n’allant pas faire endurer sa présence sur ces terres qu’il avait vu grandir et qu’il avait souillé.

      « - Où dois-je aller… ? »

      Demander cela au Ciel après tous les crimes commis semblait arrogant mais dans son âme, Jinkan n’avait pas l’impression d’avoir fait le mal. Il avait protégé les siens et les avait servi jusqu’à en mourir parce qu’il avait à un instant tourné le dos. Il ne s’expliquait pas pourquoi il avait survécu mais une entité supérieure devait être de son côté. Celle-ci lui apportait d’ailleurs une réponse assez claire, il fallait partir vers le Sud, vers le centre. C’était peut-être le plus logique, après avoir été tout au fond du Rukongai de tenter de revenir à l’avant.

      Plus froid et arrogant après ce qu’il considérait comme une résurrection, il voulait trouver les dieux de la mort et c’est là qu’il trouverait son royaume, près d’habitations riches qui devaient l’attendre depuis longtemps. Cette petite folie était-elle le fruit d’un fanatisme pour un esprit qui l’aurait soigné de sa plaie rituelle, ou bien n’était-ce là qu’une crise d’adolescence tardive et mal placée ? Il avait encore cette lame pour se protéger et le sang séché dessus n’allait pas être un problème. Seul à présent avec son arme, il avait l’impression d’établir comme un lien avec celle-ci, surement pour échapper à la solitude qui le remplissait alors qu’il retirait la vie à des gens qui semblaient être de plus en plus faibles et pour finir, la situation monotone le dégoutait. Son pas se ralentissait progressivement alors qu’il était de plus en plus proche du cœur de la Soul Society, son cœur semblait peser lourd et les images d’un bonheur ambiant lui faisait penser qu’au fond… peut-être il aurait mal vécu.

      Si tuer devenait dur, voler restait monnaie courante, il fallait bien survivre d’une façon et c’était apparemment la seule que Jinkan connaissait. Mais pouvait-il ainsi continuer et traverser autant de district sans craindre la mort ? Oui, le code du Bushido lui permettait d’avancer et il commençait à se calmer, doucement, se rendant compte que pour être heureux, il n’avait qu’à vivre caché dans la foule. Le voyage pouvait continuer sans encombre, avec quelques larcins de temps à autre pour avoir de quoi manger et cela restait savoureux, sans que le cœur n’en souffre.


    Chapitre III -
    La Flamme de volonté

      « - Viens, montre moi ce que tu vaux, gamin. »

      S’entendre dire ça alors que cela fait trente ans qu’on traine dans la boue à se battre presque tous les jours, c’est vexant. Mais ce jour là était particulier car dans le 49ème district, Jinkan trouvait enfin son maître, celui qu’il n’avait pas pu voler sans se faire attraper. Nommé Musashi, l’homme semblait faire le double du jeune homme en apparence mais malgré cela, il restait alerte et impressionnant. Impossible de le toucher si celui ne voulait pas être touché, et lorsqu’il semblait bien le vouloir, ce n’était que pour montrer des techniques dignes des vieilles écoles, bien loin des compétences des ivrognes qui avaient appris l’art du combat au petit criminel qui volait contre les murs d’une ruelle étroite, se retrouvant victime dans son histoire pour la seconde fois de sa vie. Pouvait-il encore mourir pour cet échec ? On lui expliquait que non, que sa vie était à présent à celui qui avait gagné cet échange et celui-ci lui refusait donc la chance de périr en réponse à l’humiliation.

      « - Qu’est-ce que vous êtes ? Que… voulez-vous faire de moi ?
      - Mh. Tu as une manière de te battre maladroite mais dans tes coups, je peux sentir une envie de tuer qui a disparu, c’est plutôt pitoyable. Vu que tu es à présent à moi, tu me serviras chez moi. »

      Le servir… Encore cette chose qui revenait. Mais bien vite, Jinkan se rendait compte que la réalité n’était comme il l’avait imaginé. Même si la maison était grande et propre, il n’y avait pas de serviteur ni même de femme ou d’enfant, le vieil homme y vivait seul et au fond, la seule raison pour laquelle il avait amené le voleur était ici, dans cette solitude pesante. Au début, cela lui semblait stupide et puis, l’homme venu de l’extrême nord regardait l’arme qu’il avait toujours gardé, n’avait-il pas fui une vie en solitaire avec un moyen que certains considéraient comme idiot ? Après cette courte révélation, il lui semblait logique de servir Musashi et ils comblaient l’un l’autre un vide certain, reformant ainsi une famille où les incompétences et maladresses de Jinkan devenaient les peines d’un père improvisé qui, encore puissant, levait sa propre lame pour lui transmettre sa force.

      Dans un combat, il n’y avait pas que l’homme et sa lame, il y avait aussi un adversaire. Il fallait connaître d’autres rythmes pour pouvoir les briser et au fond, alors que cela semblait disgracieux au départ, cette vision devenait claire après des mois d’exercice. Il y avait donc cette politesse à avoir pour l’autre, le considérant tout comme il fallait considérer son arme comme quelqu’un à part également, tout comme Jinkan l’avait fait avec la lame du Seppuku par le passé, et cela créé une sincérité chez le jeune homme qui apprenait alors à ne plus se vanter, mais plutôt à penser à l’autre à bien des moments de la journée. A la place de parler de lui lors d’un combat, il préférait à présent insuffler la peur et il se comportait ainsi plus comme une personne à craindre qu’auparavant où il n’était qu’un péteux qui pensait avoir de l’importance, cette pensée le rendait humble et il se rendait compte que le bonheur était à portée de main s’il continuait sur cette voie. Les valeurs du Bushido étaient respectées et son nouveau père semblait prendre tout en considération, jusqu’à son nom.

      C’est à cette période que Jinkan apprenait réellement la tactique, mettant des règles autour de lui plutôt que les concentrer sur son épée et sa manière de la tenir, l’escrime seule étant faible et n’étant utile que lors de compétition dans des situations bien précises et trop peu souvent présentes dans la vie réelle. Un sens de l’observation se développait chez l’homme aux yeux étranges et il s’adaptait, devenant alors un vrai habitant du 49ème district plutôt qu’un étranger qui faisait semblant de savoir. Il avait trouvé un nouveau chez-soi mais il n’avait pas abandonné l’idée de rejoindre le centre, aussi bien que les entrainements tournaient à présent autour de celui des Shinigami. Le père trouvait une volonté nouvelle chez un fils qui lui était encore inconnu il y a peu et l’envie de tuer semblait avoir été remplacée par l’envie de donner un coup précis et puissant. L’amour de la perfection était là, plaisant, même si encore loin, que ça soit pour Jinkan ou Musashi.


    Chapitre IV -
    Le Vent du Destin

      Être un bon guerrier n’était pas une chose simple et malgré que les Shinigamis n’étaient censés se battre qu’avec leur partenaire spirituel, Musashi y voyait là une faiblesse. Dans ce but précis, il fallait mettre des règles plus strictes encore au fil des années, pour mettre toutes les chances de Jinkan si un jour il devait à nouveau se battre pour garder le droit de vivre… Dans cette optique, quelque chose d’à présent propre à lui apparut : le fait de délimiter un terrain automatiquement, même s’il s’agissait de frontière invisible encore à cette époque. Toutes les armes ont une portée qu’il faut prendre en compte, les ennemis se déplacent dans les trois dimensions et non dans seulement deux, tout cela contribuait à enseigner à Jinkan le maniement des armes afin que jamais il ne soit à court d’idée. Pendant cette période, il apprit qu’il y avait quelque chose de terrifiant chez l’homme, ses poings, et s’en servir correctement pouvait, cela les dires de Musashi, vaincre cent hommes d’un seul coup. Dans l’esprit de l’élève, il y avait cette séparation à présent, deux genres de combat pouvant déterminer si un homme était fort ou non, le combat avec les armes et celui sans aucune, à la limite de la nudité afin qu’aucun artifice ne vienne interrompre la performance.

      « - N’est-il pas loin, ce petit Jikai ? »

      Un habile jeu de mot qui restait gravé dans l’esprit de l’intéressé. Jikai signifiait le concept de Temps et d’Epoque et il était vrai qu’il avait vécu à travers deux ères, celle du Danseur et à présent, celle de l’Epée, à travers deux siècles qui à présent lui semblaient aussi familier l’un comme l’autre. Il n’oubliait pas son passé, mais il était à présent loin et il avait ce souhait étrange de le garder en tête sans pour autant y penser. C’était comme lorsqu’on lui avait apprit à se servir d’un shinai, il y avait ainsi quatre lames qui pouvaient être séparées mais lorsqu’il se battait, il devait toujours en préparer l’une à l’autre, comme si cela reflétait sa vie. Il avait préféré l’ère de l’Epée et l’ancienne devait rester présente pour former l’arme complète, sans pour autant être utilisée, une pierre discrète dans un bâtiment de géant.

      « - Merci pour votre enseignement, Maître. Je n’ai plus peur à présent… »

      C’était une bonne réponse, il n’avait plus à craindre ce petit Jikai qui restait en lui car il l’acceptait à présent, il ne serait plus torturé pendant la nuit. Mais malgré la sagesse de cette pensée, Musashi semblait le défigurer, comme s’il attendait une suite qui ne viendrait pas. Il était clair que Jinkan avait parlé de la sorte pour dire que plus rien ne lui faisait peur, mais c’était faux :

      « - Crains le Temps mon petit… Il est ton meilleur allié et ton pire ennemi, crains le plus que la mort, aime le plus que ta propre vie. Il est partout et travaille dur pour maintenir l’équilibre, il est et restera ton plus grand maître.
      - … Maître Musashi, que voulez-vous d-… ?
      - REMERCIE-LE ! »

      Etait-ce un test pour voir si Jinkan était fidèle au point d’accepter le point de vue ? Non, il était sérieux et c’était une manière de voire que le jeune homme acceptait lorsque son front se posait au sol. Il sentait ce Temps dont son maître parlait, il était partout autour de lui et même en lui, il était partout sur Musashi et même sa lame semblait respirer au rythme des époques. C’était une sensation étrange, mais à présent, son cœur était enfin léger alors qu’il remerciait le Temps lui-même, même lorsqu’il quitterait la maison familiale, il ne serait plus jamais seul et son allié était le plus terrible des adversaires, son plus précieux ami.

      « - Il est à présent grand temps que ton époque commence. Tu peux partir en paix, Jikai, nous t’avons apporté nos connaissances, le Temps te jugera pour tes actes, souviens-toi en… »


    Chapitre V -
    Le Vide de la solitude

      Tous le regardaient avec un air surpris. Ils avaient tous leurs belles épées brillantes à la ceinture et pourtant, ils n’étaient que des Shinigamis de base, sans réelle importance. Pendant les mois qu’ils avaient partagés avec Jinkan, ils s’étaient souvent moqués de lui parce qu’il était faible d’après ce qu’on pouvait voire. Souvent, l’apparence du zanpakutô dépendant de la force de son propriétaire et si la bas de l’échelle avait des épées de fer, Jinkan, lui, ne portait qu’un shinai. Cette épée d’entrainement faite de bambou, un zanpakutô ? Il ne pouvait pas trancher visiblement et même s’il prouvait qu’il était apte à remplir sa mission lorsqu’on l’envoyait sur Terre, il restait toujours ce faiblard aux yeux des autres. Enfin, il était récompensé et il partait loin de ses camarades, ceux-ci restant ahuris à l’idée qu’un gars « comme lui » puisse partir dans l’une des divisions de l’armée de la cour. A cet instant, il avait rassuré le cœur du vieux Musashi, peu importe l’endroit où il se trouvait, et il avait remis les choses en place, comme elles devaient l’être. Sa conquête de la Soul Society était lente mais bel et bien là et c’était là le début d’une nouvelle pensée : protéger son peuple, être un roi-servant. Simple criminel au fond du Rukongai, il se sentait à présent comme un grand seigneur qui se devait de protéger tout le monde, même si la plupart des gens semblait être des imbéciles à ses yeux. Cette épée qui ne tranchait pas… Elle était bien loin de la lame qui lui avait tranché le ventre il y a tant de décennie et d’un instrument de meurtre, il avait trouvé en cette arme une apparence de la Justice elle-même. Il ne pouvait pas tuer sans le vouloir, c’était une bonne chose car il savait qu’il allait paniquer ici, entouré de gens surement qui allaient créer autour de lui multitudes d’évènements auxquels il ne serait pas habitué.

      Un élément rassurant, sa chambre ressemblait beaucoup à celle qu’il avait eu chez son maître dans le 49ème district et cela lui permettait de trouver rapidement le sommeil mais peut-être avait-il été trop impoli ? Un être qu’il avait sous-estimé semblait vouloir lui parler les premières nuits et il ignorait tout cela, se disant que cela devait venir d’autres chambres. Après une semaine, ce qui était murmure devenait hurlement, un hurlement l’appelant et finissant par le mètre à bout au point qu’il décide au bout d’un moment de ne plus dormir, s’enivrant d’une boisson qui allait devenir sa préférée, un met rare d’où il venait : le café. Cela l’aidait à tenir, son esprit semblant s’être endurci au point de ne plus rien entendre jusqu’à ce que la fatigue ne se fasse trop forte.

      « - Vous allez vous taire, oui ?! »

      C’était l’un des premiers contacts qu’il avait avec ses camarades de la 8ème division et il les voyait se réveiller durement. Ils n’avaient pas l’air de faire semblant et malgré les questions de Jinkan, il semblait que personne n’ait hurlé dans le coin. Il fallait bien une dizaine de minute pour le calmer et enfin comprendre où était le problème : son arme. Elle hurlait sans qu’il ne prenne le temps de l’écouter et au final, il avait même fermé son esprit. Trop bien d’ailleurs, il ne parvenait pas à comprendre les mots de celui qui devait être son allié et les hurlements continuaient jusqu’au point qu’il décide de porter des jumelles qu’il avait trouvé dans un carton aux archives, efficaces pour cacher les cernes qui se dessinaient sous ses yeux. Il le sentait, son zanpakutô était frustré d’être ignoré et au final, il était devenu un peu fou malgré les heures qu’ils passaient ensemble.

      « - La solitude est vraiment un fardeau dur à porter, mh… ? »

      Ses doigts glissaient sur le long du shinai, comme pour masser le bois qui semblait ronronner en se pliant légèrement sous la pression, les hurlements se calmant progressivement. Où était-il pour s’ouvrir ainsi alors qu’il pensait être seul ? Dans les archives où il s’amusait à trier des milliers de fiche difficilement et le manque de café avait du le rendre plus tendre, c’était comme s’il espérait que quelqu’un vienne pour faire cela à sa place.

      « - … Tu crois vraiment que je vais t’apporter un café ? … Hoy ? Hoy ! Hoooy !! »

      Zzz…

    Division souhaitée : Archiviste de la 8ème.
    Nom du Zanpakutô : Yasashï (Bienveillante) Yasashi-sa no mairu kikan (Les milles époques de bienveillance)
    Type de votre Zanpakutô : De type kido, le shinigami prétend qu’il s’agit du zanpakutô médical alors qu’en réalité, Yasashï appartient au sous-genre maléfice et plus précisément, pour ne pas faire de mystère, à la catégorie temporelle.

    Description du Zanpakutô non libéré :

      Yasashï est un Zanpakutô assez original dans le sens qu’il ne ressemble pas à une arme réelle tel qu’un katana mais plutôt à une arme d’entrainement. Ayant la forme d’un shinaï fait de bambou, les quatre lames sont solidaires et tiennent grâce à des pièces en cuir blanc, mais à la grande surprise ne sont pas aussi souples que ce que l’on pourrait croire, permettant des frappes violentes qui peuvent malgré tout dès fois courber la lame de Jinkan, ceci semblant dépendre de ses envies.

      Sur l’une des lames, on peut voir inscrit le nom de l’arme, le nom s’étant inscrit qu’après la découverte de la part de son Shinigami. Inscrit avec une encre noire et banale, matte, l’écriture semble avoir mal imprégnée le bois par endroit, comme si le cachet ayant servi à l’inscription n’avait pas appuyé suffisamment fort pour permettre cela et tout ceci contribue à donner un charme artisanal à l’arme qui reste traditionnellement à la gauche de son propriétaire, ou bien en main ou bien à la ceinture plus rarement, comme le ferait n’importe quel autre Shinigami avec leurs Zanpakutôs si beau avec leurs apparences de katana métallique.

      Les lames de bambou peuvent être séparées et même si le but premier serait l’entretien, Jinkan a apprit à utiliser Yasashï comme quatre armes différentes lui offrant un style de combat plutôt gênant pour ceux qui ne sont pas habitués mais le manque de capacité « magique » sous cette forme font que les lames risquent d’être égarées lors d’un affrontement et dans ce cas-là, on peut voir, comme souvent, le Shinigami, tenter de retrouver tous les morceaux de Yasashï.

    Description du Zanpakutô Shikai:

      « - Peu importe l’instant ou le moment, tu es omniprésent.
      Merci de m’honorer de ta présence, Yasashï.
      »

      Après ces quelques paroles, les lames de bambou se désolidarisent et éclatent avec violence, manquant souvent de blesser le porteur de Yasashï et alors que derrière une épaisse fumée, vous voyez la main du Shinigami tenant fermement un katana de bois fumé, vous vous rendez compte que trois piques sont à présent votre « terrain ». Les extrémités de cet étrange triangle représente des sortes de relais pour la magie du Zanpakutô et peuvent également servir dans un rôle défensif, pouvant être retirés du sol mais n’étant que de vulgaire barre de métal ce qui interdit un combat prolongé avec celles-ci, l’usure finissant par les briser.

      Ce que l’on doit craindre avec ce Shikai, c’est la partie principale de Yasashï, le sabre en bois. Ce magnifique Bokken d’un mètre et demi présente un vide dans sa lame, seul les contours de l’arme étant donc présents et de ce vide s’écoulant une espèce de poussière dorée, comme des grains de sable sans aucun effet, juste une preuve que le reiatsu du Shinigami est bel et bien présent là et au fur que le combat se poursuit, ce sable s’accumule entre les piques jusqu’à former des murs facilement traversables, gênant juste la vue de l’intérieur vers l’extérieur et vice-versa. Une chose intéressante avec cette matière, il s’agit de la matière dont Jinkan a besoin pour utiliser les pouvoirs de son arme, donc le maintenir écarter de celle-ci le rendrait moins dangereux et au contraire, le laisser dans ce certain périmètre rendrait les choses périlleuses. Il y a donc des zones sans danger qui sont le centre même du triangle et l’extérieur du champs d’action qui se trouve à environ à une trentaine de mètre des piques. Là, même si le Bokken de Jinkan reste aussi tranchant que du métal, la magie absente rend le combat plus aisé.

      A partir de cette observation, ceux qui ont vus ce Shikai l’ont souvent considérés comme incomplet alors qu’une petite partie pensaient qu’il s’agissait d’un système de compensation, qu’en mettant ce périmètre d’action, cela permettait à Jinkan d’utiliser des capacités plus puissantes que si son Shikai aurait été « complet » comme l’imaginaient les autres.

    Techniques Shikai:

      « - Shokan » est la technique de la rédemption, celle que Jinkan utilise le plus souvent. En passant le plat de sa lame contre une blessure ou même en tranchant dans celle-ci, il est capable de soigner. Il s’agit là de la raison pour laquelle il prétend avoir un Zanpakutô de type médical et donc, le Shokan est la compétence la plus utilisée par ce dernier.

      Il s’agit d’un retour en arrière, de magie temporelle. En théorie, cela lui permet de soigner n’importe quoi mais en pratique, c’est bien différent. L’efficacité de cette technique dépend du reiatsu mit dans le coup et au maximum, cela lui permet de soigner une hémorragie importante et de reconstituer les chairs, un premier soin qui devra être complété par la suite mais une mesure d’urgence intéressante.

      Un point trahissant un peu la nature de son Zanpakutô : Jinkan peut utiliser le Shokan sur des bâtiments ou des objets inertes, permettant leurs reconstructions. On devine bien alors à ce moment qu’il s’agit d’avantage qu’une magie de soin.


      « - Hiro » est la technique de la fatigue. En influençant la trame temporelle de quelqu’un, il peut affecter une partie du cerveau en accélérant le temps sur celle-ci et créé l’impression de fatigue. Cela ne fait que donner un coup de fatigue bien souvent et n’est que temporaire, la trame temporelle revenant à la normale généralement une dizaine de minute après l’attaque, ce qui empêche donc un vieillissement réel sur la longue durée.

      Remarque : lorsque l’on sort de la zone de pouvoir évoquée dans la description du Shikai, l’effet disparaît ou plutôt s’arrête, revenir dans l’espace d’influence de Yasashï recréera la fatigue à partir du moment où elle s’est arrêtée. Il n’est donc pas nécessaire de s’éloigner et attendre les dix minutes et puis revenir en espérant que le Hiro n’a plus d’effet.


      « - Kokumotsu » signifie grains littéralement mais si on devait lui donner un nom plus correct, il s’agirait de la technique du vieillissement brutal. Cela n’a pas comme effet de réduire la chaire en os ou des choses aussi graves et on pourrait dire qu’il s’agit de la technique miroir de Shokan, son opposé. Pouvant fatigué les nerfs et les muscles, le Kokumotsu fatiguera les membres touchés de l’adversaire et au pire, créera de la peau morte dessus, preuve de la magie du Zanpakutô. Son principal avantage est d’émousser la lame de l’adversaire, l’usant à grande vitesse afin qu’elle soit moins dangereuse pour Jinkan ou même pour Yasashï, jusqu’à la réduire à l’état de simple pièce de métal susceptible de ne plus trancher du tout même s’il faut un temps conséquent. Cela dure environ une trentaine de seconde pour que les matériaux retrouvent leurs états d’origine, mais en attendant cette échéance, il faut éviter les coups de bokken sous peine de voire la situation s’aggraver davantage.

      L’élément rassurant dans tout ça et qu’il ne faut pas forcément sortir de la zone d’influence de Yasashï pour cela, l’absence de contact avec la lame de bois suffisant bien amplement.


      « - Furui kensa » n’est ni une technique d’attaque ni une attaque de soin, il s’agit de la technique de l’ancien examen. Cela permet à Jinkan d’inspecter une certaine zone en rentrant dans une méditation étrange, créant chez lui un violent flash-back où il ne serait qu’observateur dans la zone où il se trouve. Utiliser avec assez de force, cela lui permet de créer une certaine transparence avec son corps et donc de se retirer de la réalité pendant une à deux secondes, ce qui peut être utile pour éviter un coup. Mais si le coup donné possède assez de reiatsu et n’est donc pas que physique, cette esquive sera inexistante.

      Le Furui kensa peut être utilisé sur une personne autre que le porteur en même temps. Dans ce cas-ci, la demande de reiatsu n’est que légèrement plus élevée et est exponentielle par la suite, sur toute la durée de la « visite » de Jinkan et de l’autre personnage.

      Ce qui est dommage avec cette technique est que quelqu’un ayant un reiatsu assez élevé dans le temps présent ne sera réduit qu’à l’état de silhouette aux yeux des observateurs, aucun élément ne permettant alors d’identifier la personne inconnue. Mais notons que la personne doit avoir un niveau légèrement au-dessus d’un lieutenant pour être totalement invisible à Yasashï et à Jinkan, ce qui réduit assez bien la liste des intéressés.


      « - Zen'aku » est certainement le talent le plus dérangeant du Shinigami et celui qui justifie la forme de son Shikai. Cette fois, dans la zone exclusivement à l’intérieur du triangle formé par les trois piques de métal, le temps semble être légèrement ralentit pour l’adversaire qui aura alors l’impression que Jinkan quant à lui accélère avec l’ensemble du monde les entourant. Nécessitant une certaine quantité de « poussière », il faut attendre un certain temps avant que le Zen’aku soit utilisable et son but n’est que de ralentir et perturber l’ennemi. On pourrait donc considérer cela comme une attaque surprise avant tout, plutôt qu’une technique utile sur la durée si l’adversaire arrive à s’adapter à cette situation plutôt gênante.

      Il s’agit d’une technique influençant le temps et non une illusion. Cela se remarque bien lors des bonds et les chutes, Jinkan tombant au sol anormalement vite comme s’il était attiré par le sol et la victime du Zen’aku semblant flotter davantage qu’autre chose par moment. La demande en énergie est pareille peu importe le nombre de personnes coincées dans la magie de Yasashï, ce qui est utile également pour fuir. Oui, c’est dans l’esprit de fuite que la technique semble avoir été créée…
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Jinkan Ataimairu
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Jinkan Ataimairu


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MessageSujet: Re: La lame bienveillante de Mr. Epoque   La lame bienveillante de Mr. Epoque EmptyDim 16 Sep - 17:23

Test RP -
Première rencontre

    Il s’était enfin endormi. Depuis combien de temps n’avait-il pas eu cette chance et une chance supplémentaire pour lui, il bavait juste sur la table et les fiches qu’il manipulait avant de s’effondrer semblaient être hors de portée de tout liquide provenant de l’archiviste qui lui râlait légèrement en cherchant inconsciemment une posture plus confortable, son zanpakutô coincé dans ses bras à la manière d’un doudou d’enfant, lui tenant compagnie lors de sa sieste et même plus que ce qu’on aurait pu croire d’ailleurs...

    « - Mmmh… Oui, c’est confortable ici. »

    Alors que la situation était plutôt agréable, Jinkan commençait à se douter qu’il y avait quelque chose qui clochait : on ne flottait pas dans le vide de la sorte et lorsqu’il palpait avec ses doigts, il sentait le sable en suspension qui semblait le soutenir. Attendez, du sable dans la salle d’archive, endroit où il s’était endormi ? Ses yeux s’ouvraient enfin et il voyait une forme étrange le charger, c’était pas bon comme situation ça par contre, il devait obligatoirement éviter et imitant quelques gestes de natation, il parvenait à s’extirper sur le côté de manière à s’écrouler au sol en laissant ce missile organique le frôler, ne manquant pas de détruire un bâtiment semblable à une vieille tour faite de pierre grossière. Et alors que les débris chutaient au ralenti, le Shinigami pouvait admirer son opposant avec une petite mine surprise, ses mains se resserrant autour de son arme qui était resté la même depuis qu’il l’avait reçu : ce shinai qui lui servait de Zanpakuto.

    Cet espace était clairement différent et il voyait le sable tombant au sol paisiblement alors que ses gestes étaient ralentis. Non, son esprit indiquait qu’il s’agissait de la vitesse normale mais juste qu’aucune vitesse n’était respectée ici, ou plutôt elles respectaient les désirs d’un étrange individu dont la nature était difficile à définir.

    « - Quel genre de folie a pu te rendre ainsi… ? »

    Il avait peur de ce qu’il voyait mais il avait deviné par on ne sait quelle magie que le monstre en face de lui faisait parti intégrante de son âme. Après tout, c’était logique, on lui avait expliqué qu’il y avait une dimension ainsi où il n’y avait que deux personnes : celui qui était porté et le porteur, Jinkan étant le porteur et la créature devant lui le porté.

    Elle était étrange. De la taille d’un homme, elle ne présentait pas ses caractéristiques, un visage à semi-reptilien qui devait représenter le vice qui était présent dans l’ancienne vie de Jinkan, et l’autre devait représenter la nouvelle mais ce n’était pas flatteur non plus. Un pantin dont les ficelles flottaient au grès du vent de ce monde qui était le leur. On hésitait entre un dragon et une machine, les rouages sortant du corps de la bête étant plutôt répugnants à première vue en vérité et si ce n’était qu’à l’intérieur, cela pouvait garder un côté rassurant mais non. Il y en avait servant de bracelet ou de ceinture, offrant alors une apparence de dieu antique à celui qui était le zanpakutô de l’homme surpris et effrayé.

    Un coup de sa queue dorsale pleine entourée de rouage et le Shinigami se sentait éjecté sans avoir la réponse à sa question, un magnifique filet de sang lui échappant en même temps qu’un cri de douleur. Il avait prit l’habitude de se battre avec et contre bien des armes mais ici, ce n’était rien de ce qu’il avait pu voire, c’était comme charger contre un mur plein de piège. S’adapter ? Il faudrait du temps mais est-ce qu’il en avait ? Non, il ne pouvait que se stabiliser et reprendre son arme, maintenir à distance le monstre en soufflant, éviter un peu tous les dangers, les griffes métalliques ou bien toujours cette queue de rouage désagréable.

    « - Explique-moi ! »

    Normalement, les zanpakutô étaient aptes à parler mais ici, cela ne semblait pas être le cas ou bien les hurlements étaient des paroles qui grinçaient aux oreilles. Il n’était pas comme ça au début lorsqu’il essayait de lui parler le soir et il était maintenant clair que c’était la faute de son propriétaire qui se mordait discrètement la lèvre inférieure en se retenant de fuir, c’était à lui d’arranger tout ça après tout, qu’il le veule ou non.

    Encore une fois, aucune explication et juste une charge violente où le sabre de bambou semblait faire des étincelles contre cet ennemi fait ni de chair ni d’os. Mais il y avait malgré tout quelque chose qui semblait battre en dessous de ce poitrail aux apparences de porcelaine, c’était une certitude après l’échange de regard qu’ils avaient eu… Ils avaient le même regard si particulier et leur relation ne faisait aucun doute, bien qu’il fallait remettre les choses au clair à propos d’un détail : il était le maître ici. Et il fallait qu’il le batte pour gagner son respect, s’il était comme lui, c’était comme ça que cela devait se passer…

    … Maître Musashi. Cette pensée arrachait un sourire un peu dingue sur le visage froid de ce gars qui restait impassible devant ses fiches et son café. Un bon souvenir qui faisait qu’il sentait qu’à son tour, quelque chose battait derrière son poitrail de chair. Les images se bousculaient dans son esprit assez bien, de manière que certains coups semblaient filtrer à travers la garde impénétrable du Zanpakutô qui se prenait au final la pointe du final dans la gorge avec une violence tout à fait remarquable, l’éjectant dans un mont de sable qui l’accueillait comme le plus confortable des coussins. Maître Musashi, qu’est-ce qui les avait réuni au fond ?

    « - … Oh, voilà qui est dérangeant… »

    Une subite accélération faisait râler le Shinigami qui parvenait à arrêter les griffes métalliques avec son épée au prix d’être éjecté à son tour. Le combat se résumait donc à cela ? Des poussées sans réelle envie de tuer l’autre ? Oui, ça leur ressemblait bien, à tous les deux.

    La solitude, c’était ce qui réunissait les âmes les plus solitaires et Jinkan ne voulait plus de ça. Il se souvenait de la première fois qu’il s’était lié à une arme, une lame sacrificielle qu’il gardait à présent près de son oreiller pour dormir, il l’avait considéré comme une personne pour ne plus souffrir et lorsqu’il avait reçu son premier véritable entrainement, il avait oublié cette base au début pour la réapprendre encore une fois pour acquérir la politesse et la rigueur nécessaire au kenjustu. Ici, il l’avait encore oublié et il voyait des conséquences bien plus graves, comme si tout ce qui s’était passé avant était avec un enfant qui serait protégé par un adulte. Non, il ne pouvait plus fuir, il devait encore une fois de plus réapprendre et il savait que cette envie là, il pouvait la partager avec le monstre dont le visage s’adoucissait à fur et à mesure qu’il le voyait, s’habituant à sa vue bien plus vite que l’aurait fait un autre parce qu’au final, ils n’étaient qu’un.

    Les mains du Shinigami lâchaient l’arme de bois qui tombait lentement au sol et se levaient vers le pantin reptilien. « Bakudo no ichi : Sai ! » était une belle citation venant de quelqu’un d’aussi expérimenté que lui mais ce fut l’effet escompté. Gêné dans son action, le Zanpakutô semblait tomber vers l’avant, comme trébuchant sur quelque chose pour ensuite percuter le poing de son propriétaire qui l’envoyait balader un peu plus loin avec une férocité tendre.

    « - C’est fini, j’ai gagné.
    - Félicitation, tu as réussi à me réveiller. Merci de m’avoir honoré de ta présence, Jikan ! »

    Des remercîments ? Il parlait enfin ? Qu’est-ce que c’est ? Le monstre se redressait comme s’il n’avait pas bougé suite au coup de poing et abattait violemment son front contre celui de son maître qui avait l’impression de mourir, son crâne se brisant avec douleur toute particulière alors qu’il voyait d’une manière floue son shinai entre les mains de son adversaire et entendait des murmures incompréhensibles.

    « - Mon arme… est brisée ? »

    Quelle déception. Subir son propre Shikai sans même le voire ou l’entendre, juste sentir les plaies se dessiner sur le corps pour ensuite s’écrouler violemment.

    Le voilà à nouveau dans la salle des archives, en sang et agonisant, mais les yeux grands ouverts. C’était l’heure de la relève, est-ce que le monstre avait attendu ce moment pour l’achever et si tout cela n’avait été qu’une comédie ? Non, c’était certain à présent que Jinkan n’avait rien gagné du tout mais au lieu de vouloir mourir pour ce refus, le lien qu’il avait établi lors de cette première rencontre lui donnait l’envie de continuer. Le combat n’était pas terminé, c’était ce qu’il se disait alors que sa conscience se barrait, des camarades venant le soulever en urgence pour une nouvelle destination : infirmerie.
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Sayuri Hana
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MessageSujet: Re: La lame bienveillante de Mr. Epoque   La lame bienveillante de Mr. Epoque EmptyJeu 20 Sep - 20:38

Bonjour ou bonsoir!

Déjà, permet moi de te féliciter pour cette belle fiche, bien agréable à lire! Smile

Il y a tout de même deux choses qui me chiffonnent, elles font office de détails mais ça a son importance :
-> Le nom marqué à l'encre sur ton zanpakutô (original au passage, j'aime bien). Ca ne peut être le nom de ton zanpakutô : le connaître reviendrait à maîtriser le shikai.

-> J'ai eu du mal à cerner ton esprit de zanpakutô lors du test RP. Un être semi-reptile semi-machine? Je précise qu'avoir deux esprits pour un zanpakutô est caractéristique des doubles zanpakutô et n'est pas possible. Néanmoins je crois avoir saisi que ce n'était qu'un seul être donc pas de soucis sur ce point là!

Voilà, c'est pas grand chose et c'est vraiment des petits détails. :3
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Jinkan Ataimairu
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MessageSujet: Re: La lame bienveillante de Mr. Epoque   La lame bienveillante de Mr. Epoque EmptyJeu 20 Sep - 20:41

    -> Je pense que j'ai précisé le fait qu'il y avait un texte, qu'on pouvait le voire mais non le lire (étrange, je sais), jusqu'à ce que mon personnage découvre son Shikai et à partir de ce moment, il serait le seul à pouvoir déchiffrer les écritures. Je pense l'avoir préciser. Je dois relire et préciser ça avec un petit P.S. peut-être?

    -> Il n'a qu'un seul esprit, juste que son apparence est mixte. Sinon, on pourrait le voire comme un gamin puéril qui veut jouer au grand, un enfant-roi si l'on veut, expliquant les "changements de personnalité" qui ont surement la cause de ton inquiétude sur la nature de simple ou de double zanpakutô. Il n'y a donc pas de soucis mais je tenais à le préciser afin qu'il n'ait plus de doute possible pour ceux qui se poseraient encore la question!

    D'autres questions, très chère?~
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MessageSujet: Re: La lame bienveillante de Mr. Epoque   La lame bienveillante de Mr. Epoque EmptyDim 23 Sep - 16:35

    Suite à une question de Mademoiselle Sayuri, voici les coûts de reiastu pour mes techniques en Shikai, la valeur variant légèrement des coups normaux prévus dans la partie "Le Reiatu" en raison du pouvoir de Yasashï qui peut être considéré comme supérieur à un Zanpakutô normal et du fait qu'il s'agisse d'un pouvoir difficile à manipuler, expliquant une fatigue plus vite arrivée chez Jinkan.

Shokan : -300.
Hiro : -300.
Kokumotsu : -500.
Furui kensa : -400.
Zen'aku : -300 par post.

    Les valeurs indiquées dans ce post sont des propositions et c'est donc au Staff de décider si cela lui convient ou s'il souhaite apporter encore des modifications. Il ne s'agit donc probablement pas des valeurs de variation définitives. Merci de votre compréhension.
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Sayuri Hana
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MessageSujet: Re: La lame bienveillante de Mr. Epoque   La lame bienveillante de Mr. Epoque EmptyDim 23 Sep - 17:40

Tu aurais pu éditer ta fiche pour y mettre le coût en reiatsu Razz

Mais c'est pas grave et ça me convient!

Bon RPG.
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