A la découverte de son mentor (Pv Mayuri)

Voilà maintenant quelques semaines que je suis entré dans la douzième division. Mon capitaine, le génie le plus sadique de la Soul Society, s'appelait Kurotsuchi Mayuri. J'avais hâte de le rencontrer depuis déjà un bon moment, car les rumeurs me donnaient tellement d'informations intéressantes sur lui, comme par exemple la fois où il s'est servis d'un Vizard comme cobaye. Toutes ses rumeurs et ses dangers le concernant, j'étais sur-excité de faire partis de ses troupes. Mais malheureusement, je n'ai toujours pas eu l'occasion de le rencontrer. En faite je m'ennui, entre patrouilles et autres corvées ennuyeuses, je n'avais plus qu'une idée en tête, le voir par moi même. Mais bon, avec lui comme supérieur, je n'allais quand même pas me risquer à enfreindre les règles pour devenir son cobaye à mon tour. Non, il me fallait ruser. Les capitaines peuvent tout savoir de leurs subordonnés. Donc pour qu'il puisse s'intéresser à moi, il me fallait faire quelques choses, un exploit par exemple ou bien une découverte intéressante. J'étais sur le point de trouver lorsque soudainement, dans un bar, un homme étrange, complètement plein, semblait dégager une aura quelques peu... Humaine. M'approchant de ce bonhomme chauve, au lunette en forme de coeur rose, je lui lança un ou deux pics sachant que j'étais ici, le seul responsable.

- Monsieur, qui êtes vous ?

Voilà maintenant bien longtemps que j'étais dans ce coin, à l'orphelinat du Rukongaï, et dans ce bar, il n'y avait toujours eu que des habitués. Alors bon, c'était louche. Je n'avais pas d'autres choix que de me renseigner sur l'identité de ce mystérieux personnages. Après tout, les humains avaient parfois l'habitude de s'aventurer en douce ici. Mais connaissant les rumeurs sur le caractère de mon capitaine, un cobaye lui ferait tellement de bien... Alors pourquoi ne pas essayer de lui en procurer un ? Les humains n'ont pas le droit de venir ici après tout, mais bon désormais avec un peu de corruption, il lui suffisait de trouver le bon pigeon et paf.

- Que... Qu'est ce ça peut te faire toi ?

La voix alcoolisée, les gestes incontrôlés, il n'était pas en état de se contrôler, j'allais pouvoir m'en tirer quelques informations le concernant. Pour ça, je pris vite la parole derrière, malgré son impressionnante musculature, sa barbe rousse, sa main de crochet.

- Je suis Zeino Fukuda, Shinigami de la douzième division ! Présentez vous !

Les autres personnes présentes dans le bar savaient très bien qu'il ne fallait pas vraiment plaisanter avec nous, car notre autorité est aussi bien incontestable dans le Sei-Reitei que dans le Rukongaï. J'avais donc le droit de lui demander son identité sous ma fonction. C'était un avantage incontestable. Mais je pense que ce qui effrayait le plus certains clients, s'était le fait que je suis de la douzième division. Car les rumeurs parfois vont jusqu'au Rukongaï.

- Mais... Alors je te présente Mit !

D'un coup de surprise, je sentis son poing se coller contre me figure. Ma joue droite sentis comme une boule de pétanque lui atterrir dessus. Tombé sous le choc, je me releva tout doucement d'un air assez honteux d'avoir reçu une telle réponse de sa part, mais ce n'était pas finit.

- Hé voici Mout !

Son autre poing, j'eu à peine le temps de reculer avant qu'il ne heurte le vide pour le faire tomber par terre. Il me faut désormais avoir un peu plus de sévérité pour calmer les choses, mais bien que ce soit ma première intervention, je sentis la paume de sa main me montrer, sans me toucher. La télékinésie, oui, je me sentais décoller du sol. En me désignant avec la paume de sa main, il pouvait me soulever avec son esprit. Aucun doute là dessus. C'était donc un humain possédant d'étrange capacités. Je n'avais donc pas d'autre choix. Après avoir été lancé ou plutôt catapulté par son pouvoir, hors du bar, j'attendis quelques minutes avant de me relever. Il devait se sentir tranquille de toute façon. Bon, j'allais devoir utiliser mon pouvoir à moi aussi alors, bien. Je n'attendis pas plus longtemps avant de saisir mon Zanpakutô. Une lame sortie de son fourreau, au manche de dragon, s'agrandit un tout petit peu afin que je puisse m'en servir. Le fourreau était en forme de flûte, j'aimais beaucoup personnellement. Observant ce qui m'entourait à 500 mètres autour de moi, je sentis les mouvements du bar plutôt tranquilles. J'allais pouvoir me lancer, mais à corps perdu ? Comme ça ? Non, je devais d'abord réfléchir à un moyen de l'avoir. J'attendis quelques temps, afin de le laisser boire encore, tranquillement. M'approchant de l'entrée, je fis face à mon adversaire qui était déjà retourner face aux bouteilles et aux comptoirs pour boire encore, comme s'il s'était occupé de moi, non mais sans blague. Il était loin d'en avoir finit avec moi.

- Tu vas voir toi...

Je m'approcha de lui discrètement, avant de bondir d'un geste rapide afin de lui offrir un bon coup de manche dans la tête. Affalée sur le bar, agonisant, je pris la précaution de planter ma lame au centre de la paume, de ses deux mains au cas où, afin qu'il ne puisse plus se défendre. Mais il était tellement ivre que la douleur le plongea dans une inconscience soudaine. Prenant le corps, avec grande difficulté évidemment, je retourna dans les quartiers de la douzième division, avant de poser ce corps dans mon appartement, je savais que le capitaine savait également. Ou bien les informations allaient bien lui arriver par quelqu'un d'autre. Au lieu de l'emmener en cellule, pourquoi ne pas lui amener tout simplement ? C'est alors qu'un collègue m'informa de la convocation de Kurotsuchi Mayuri, ainsi le corps de la victime inconsciente à mon épaule, je me rendit donc à l'entrée de son laboratoire, c'était ouvert. Je n'avais qu'à entrer, avant de le voir se retourner. En faite il a la classe !

- Bonjour capitaine, vous souhaitez me voir ?

Je montrais toujours un air un peu dingue, les yeux quelques peu fermé, le sourire large et l'attitude niaise. Je n'avais qu'à attendre que cette étrange être dont j'ignorais d'ailleurs quels genres de choses j'avais en face de moi, me réponde.

Pendant que Mayuri écrivait le paragraphe d'une de ses thèses sur son ordinateur, concernant la relation symbiotique entre les Shinigamis et le Reishi, un individu entra dans sa pièce. L'entendant, il se tetourna. Ah, oui... Zeino Fukuda. Il venait de le faire appeler, car celui-ci avait vraisemblablement déniché un intéressant sujet d'étude pour la 12e Division. Mayuri ne dit rien, attendant un salut respectueux et intelligent de la part de son subordonné. Sa déception fut grande quand il l'entendit dire :

- Bonjour capitaine, vous souhaitez me voir ?

Le Capitaine de la 12e Division détourna son regard, affligé. Ce type avait une pertinence au ras des pâquerettes. Acerbe, il lui répondit.

"Bien sûr que je souhaite te voir, andouille, je ne t'ai pas convoqué juste pour te faire traverser la salle. Te rends-tu compte de la stupidité de ta question ?"

Mayuri reporta son attention sur Zieno. Il souriait. Les yeux à demi-clos, sans discontinuer. Mais pourquoi est-ce qu'il souriait ? Se rendait-il compte à qui il avait affaire ? Il n'y avait pas de matière à rire ici. Ce genre d'attitude exaspérait Mayuri, d'autant que celui-ci avait l'air d'un gros ahuri particulièrement lourd. Grinçant des dents, il lui lança :

"Efface-moi donc ce sourire idiot de ton visage, tu te crois où ? A la foire du trône ? C'est un laboratoire ici, pas une salle de shoot. Rentre le ventre et prends un air intelligent, quoique je me demande si tu en es capable."

Ah, mais qu'il était lourd ! Pour ne pas éclater de rage, le Capitaine regarda le corps perché sur l'épaule de Zeino. Il n'avait pas fallu longtemps aux caméras de Kurotsuchi pour le prévenir de la présence d'un cadavre non-identifié dans ses quartiers, aussi il avait envoyé un larbin les chercher, lui et son possesseur. On l'avait au préalable informé de son nom, Zeino Fukuda. Croisant les bras, Mayuri désigna la vieille loque qu'il transportait d'un signe de tête et le questionna :

"Et bien ? Fais moi ton rapport, qu'attends-tu ? Ou l'as-tu trouvé, sais-tu de quoi il s'agit, qu'est-ce qui t'a poussé à le ramener ici ?"

Ah, la joie de rencontrer son capitaine. Je venais de faire une action difficile en me battant contre ce type, et voilà que mon capitaine n'appréciait pas mon sourire, bien, quoi qu'il en soit, je n'allais pas l'enlever pour autant, même si je devais souffrir ou mourir, je gardais toujours un sourire sur mon visage. Avançant dans la salle, je lui répondit.

- Pardon de cette question idiote, j'aime me montrer stupide, et ce sourire, je ne peu pas l'enlever, je ne sais pas pourquoi, mais sans vouloir vous manquer de respect, je suis toujours souriant. Je préfère être honnête et moi même sous votre présence.

Il est bien à demie inhumain lui alors bon, même si c'est mon supérieur, je devais lui montrer tout mon respect sans pour autant ne pas être moi même. Je lui étais loyal, car j'admirais les personnes de son genre, toujours à réfléchir intelligemment. J'avais sur le dos un humain quelques peut spécial, j'allais le lui présenter évidemment. M'approchant et déposant le corps sur une table d'autopsie, je répondis à mon capitaine.

- Il était dans une taverne du Rukongaï, pour moi, un humain n'avait rien à y faire, il a réussit à accéder à notre monde. Après il a essayé de s'attaquer à moi avec d'étrange capacité que des humains ne sont pas censés avoir. Alors voilà, au lieu de le faire juger, peut être pourriez vous l'examinez, c'est ce que j'ai pensé. C'est pourquoi je vous l'offres en guise de ma loyauté.

Au moins je lui avais offert un petit cadeau de rencontre, peut être que comme ça il serait un peu moins énervé que dans son temps normal. J'essayais d'apaiser les tensions, il valait mieux pour moi qu'il m'est dans son estime, je voulais apprendre de lui.

"Pardon de cette question idiote, j'aime me montrer stupide, et ce sourire, je ne peu pas l'enlever, je ne sais pas pourquoi, mais sans vouloir vous manquer de respect, je suis toujours souriant. Je préfère être honnête et moi même sous votre présence."

Eh bien, il ne manquait pas d'air celui-là. Bon, au moins il avait de la personnalité, même si elle était complètement débile. Mayuri soupira, ferma ses paupières et se les frotta. Zeino poursuivit, parlant de son butin.

''Il était dans une taverne du Rukongaï, pour moi, un humain n'avait rien à y faire, il a réussit à accéder à notre monde. Après il a essayé de s'attaquer à moi avec d'étrange capacité que des humains ne sont pas censés avoir. Alors voilà, au lieu de le faire juger, peut être pourriez vous l'examinez, c'est ce que j'ai pensé. C'est pourquoi je vous l'offres en guise de ma loyauté.''

Mayuri tâtonna l'appendice métallique qui décorait son menton, pensif. Puis, il dit à son subordonné :

"Bon, concernant ce sourire, voyons le bon côté des choses, tu feras un bouffon plutôt réjouissant. Mais attention, au moindre faux pas il se transformera en sourire de l'ange, et là tu seras beaucoup moins joyeux... Même si ça ne se verra pas."

Les mains dans le dos, il se pencha sur ce qu'il avait apporté. Un type chauve, barbu et manchot, qui puait l'alcool à plein nez. C'est donc cela qui causait du tracas à Zeino... Il n'avait pourtant pas l'air très impressionnant à première vue, malgré son imposante musculature. Mais bon, même cet imbécile ne l'aurait pas amené pour rien, aussi il l'interrogea :

"Un humain venu a la Soul Society, sans convertisseur d'âme apparent, avec un pouvoir incongru pour son espèce, tu dis ? Je dois reconnaître que tu as attisé ma curiosité. Et bien, continue, quel est ce pouvoir si étrange ? Je veux savoir."

Pendant ce temps, il partit ouvrit une nouvelle session sur son ordinateur, puis laver ses instruments d'opération, prêt à passer à l'action.

Le sourire de l'ange, une chose que j'aimerai bien avoir, qui sait, je vais peut être me le faire plus tard. J'ai l'impression d'être inutile en faite, mais non, il me demandait des informations. J'aimais bien ce capitaine là, c'est d'ailleurs pour ça que j'ai voulut entrer dans sa division, c'est parce qu'une fois, lorsqu'ils étaient tous réunis et qu'on nous les a présentés, j'ai été fasciné. J'allais ensuite lui répondre suite à sa dernière remarque.

- Bien monsieur.

Le sourire était là, mais mon sérieux, il ne l'avait toujours pas remarqué ? Qui sait, je m'amusais bien pour le moment. Afin d'avoir un peu plus de critère sur le monsieur chauve, je continua mon rapport afin de lui dire précisément à qui j'avais eu à faire.

- Hé bien il contrôle les objets, même nous, avec la paume de sa main. De la télékinésie et une force incroyable en prime.

Maintenant ce type allait se faire examiner, j'avais hâte de voir les talents de mon professeur, et je suis sûr qu'il est bien plus que ça encore. Un homme qui maîtrisait le bankaï en plus, je ne voulais même pas savoir quel était son pouvoir car il était un peu trop inquiétant à mon goût parfois. J'attendais seulement de voir sa réponse.

"De la télékinésie, tu dis ? Ah, c'est inhabituel, voilà qui est effectivement intéressant. Attends une minute."

Mayuri créa un dossier nommé "Sujet d'étude # 327-D-10" sur son ordinateur. Ensuite, il saisit un appareil photo branché directement à son engin, puis commença à photographier cet humain sous divers plans, c'était impératif pour avoir des traces de son étude. Puis, il écrivit :

"Sujet d'étude : être vivant/intelligent. Race : humain. Rapporté le : 4 août. Découvert par : Zino Fukuda. Raison : mention d'un pouvoir de télékinésie. Remarque particulière : est arrivé à la Soul Society en tant qu'humain sans avoir été converti en âme."

Enregistré. Il retourna ensuite a la table d'autopsie pour poursuivre l'observation du sujet 327-D-10. Après quelques brèves réflexions, il dit à Zeino :

"Bien, je pense maintenant que je vais procéder à un trépanation : ensuite, je placerais une sonde dans son cerveau pour l'étudier, il nous éclairera sans doute sur le fonctionnement et l'origine de son pouvoir. Ensuite, une étude entière de son corps nous sera nécessaire pour savoir comment il a pu arriver comme tel à la Soul Society... Une chose est certaine c'est effectivement un humain. Entrave le avec des sangles de sécurité, je vais chercher mes outils."