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 Drôle de rencontre... à la deux [entraînement décembre]

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MessageSujet: Drôle de rencontre... à la deux [entraînement décembre]   Drôle de rencontre... à la deux [entraînement décembre] EmptyVen 11 Déc - 21:53

La lumière fendit les ténèbres tandis que Sôjiro ouvrit lentement les yeux. Il avait comme la mémoire blanchit par la vieillesse, il ne savait plus qui il était ni où, et comment, il pouvait se trouver encore sur terre, au milieu d'une chambre, sous une bonne couverture chaude. Sa tête bien couché sur un oreiller moelleux, les bras étendues le long du corps, nue comme un ver, ou presque, car un léger caleçon couvrait son sexe. Ses habits de jean, ses soulier, ainsi que son zanpakuto était posé aux côtés de son lit, au sol, sur un tatami vert et adorable. La tête lourde, Sôjiro pus à peine lever le coup pour mieux regarder les alentours. Il avait complètement oublier son combat contre Jo, sa défaite, mais il avait une étrange impression de mortalité, il se sentait comme si il venait de naître pour la seconde fois. Et c'était pour ça que sa mémoire était parfaitement entrecoupée de blancs profonds. Il avait essayer de bousculer ses pensés, de mélanger ses esprits, de s'interroger et ensuite faire le vide pour mieux revenir à la charge, rien ne changeait, il était un nouvel homme. Dans une quiétude parfaite, il avait envie de se rendormir, mais quelque chose l'en empêchait. Il ne savait pas quoi, mais une présence l'observait. Il voulu demander si quelqu'un se trouvait dans la salle avec lui, mais une inquiétante fatigue le tenaillait et sa bouche se refusait tout son extravaguant. Sans crainte, Sôjiro savait qu'il était en sécurité, même si malgré le fait que se réveiller dans un lit d'inconnue en simple petite tenue, les vêtements à côté, ce qui voulait dire qu'on lui les avait retiré, inquiétante situation en effet, ce que jugerait tout garçon sensé de son âge, mais Sôjiro s'en préoccupait peu. Un plancher de bois craquant, surélevé, il le sentait, du reste de la maison. Quatre murs, ainsi qu'une porte coulissante. Lui, son lit, ses affaires personnelles et une petite table ou régnait un théière et un tasse déjà pleine de ce breuvage si envoutant et succulent. Un fenêtre quadrillé, fait de papier, un peut à l'ancienne, ainsi qu'un plafond propre et blanc. Oui, Sôjiro savait qu'il ne devait pas s'inquiéter, même si il avait l'esprit encore sonné et la mémoire défraichit.

Alors qu'il trouvait la force pour s'appuyer sur ses coudes, alors qu'il était prêts à se rhabiller et s'en aller de cette demeure qui l'avait accueillit, un main se posa gentiment sur son épaule. Sôjiro renversa la tête, un homme à la carrure imposante l'avait retenue, il ne voulait sûrement pas que son protéger dépenses des énergies inutilement. Il avait sur son nez des lunettes carrées, comme celle que portait Sôjiro lorsqu'il voulait lire de la musique, un tablier par dessus un chandail aux manches courtes blanches, une musculature saillante sous une peau balsamique formait un tout puissant. Les petites tresses que portait l'homme, ainsi que son air sévère ne donna pas l'envie à Sôjiro de lui désobéir. Mais comme pour l'obliger à comprendre que le réveil devait se faire en douceur, l'homme souleva les couvertes de Sôjiro, et lui pointa ses bandages. Au bras, au torse, à l'épaule, aux jambes, le vizard avait une vraie armée de blessure qui trônait sur son corps enfantin. Mais l'humain, comme pour encore plus lui montrer que si l'ex-shinigami bougeait, il souffrirait, porta son doigt à son épaule et appuya sur l'ancienne blessure pas tout à fait cicatriser. Sôjiro ne put s'empêcher de pousser un cri, ce qui devrait sûrement alerté tout le quartier, mais l'homme, au lieu de s'excuser, et dans un air le plus innocent du monde, mais cruel à la fois, tout dépendait du point de vue des deux êtres, car pour l'homme, ce n'était qu'un démonstration, mais pour Sôjiro, ce dernier geste puisait dans dans la violence et l'incongrue... Enfin, rapidement, le vizard se surpris à recouvrer la mémoire, comme si le contact avec le doigt de son guérisseur avait créer un choc entre eux deux, et que, ce choc avait fait au cerveau de recommencer à produire des images du passé. Lentement, dans des flash mous, le vizard revit son dernier affrontement. Tout d'abord, le menace qu'était Jo en son égard, avec son regard menaçant et sa longue arme. Il n'avait même pas essayer de sympathiser avec le garçon, il avait tout de suite attaqué Sôjiro. Dans la fougue et la rage, le vizard en avait fait de même, et un combat de nouvelles puissances s'était déclaré, où une étreinte de haine mélangé à la colère empoignait les cœurs des deux protagonistes. Sôjiro, qui était si calme et posé, si jeune et souriant ne savait plus comment il avait fait pour s'adonner à ce combat. La seule chose était que Jo n'était pas un adversaire gentil, et les deux combattants avaient tout fait pour se donner à la guerre. L'écart de puissance était faible, à peine quelques gouttes de pression spirituelle, mais cela avait suffi au shinigami de prendre le dessus assez aisément. Sôjiro s'en plaignait... Puis sa pensé vira à son hollow, c'était sa présence qui l'avait au préalable énervé... Et où était sa voix désagréable et perverse, était-elle cachée au fond, pour de bon cette fois, de la paroi morale du garçon. L'ex shinigami en doutait... Il savait qu'il devrait bientôt l'affronter, il ne savait juste pas quand encore, et juste pas comment. Et si ce moment venait plus tôt que prévu, il ne serait pas en état de combattre. Le vizard devait juste réussir à garder en érection un mur psychologique puissant, qui servirait de frontière entre ses pensés propres et celles du méchant hollow.

Un petit garçon surgit dans la salle, fougueux, suivi d'une petite fillette frêle. Rouge sont les cheveux de lui, regard plein d'entrain, caractère sûrement ignoble mais à la fois protecteur, Sôjiro s'amusait à le dévisager, et triste, perdu, regard fuyant, bouche close, caractère gêné et petit pour elle. Dans un élan, le garçon se pencha au dessus de Sôjiro, il le regardait de même, lui narguant le sourire du vizard. L'ex-shinigami sentait en lui une certaine force, son niveau spirituelle était bon, mais le vizard savait que le sien était meilleur. De plus, il arrivait à le regarder, ce qu'un humain normal avait de la difficulté. Quant à la fille, elle restait en retrait, et quand le regard de Sôjiro ainsi que le sien se croisait, elle détournait automatiquement les yeux vers le sol, comme pour s'excuser d'être allé aussi brusquement comme rencontre, ses joues rouges de gêne, mais ce n'était aucunement brusque, juste adorable. L'homme qui avait sûrement veillé sur Sôjiro durant tout son sommeil se leva. D'abord, Sôjiro crus qu'il allait lui demander de se lever à son tour, mais à sa plus grande surprise, il empoigna le collet du garçon aux cheveux rouges, le souleva de terre, puis d'un geste puissant, le projeta à travers la porte coulissante, qu'à moitié ouverte car la jeune fille l'avait refermé derrière elle. Dans un cri de peur ainsi que de rage, aussi mélangé d'orgueil, aussi vite qu'il était entré, il était repartit. Puis s'avançant vers la fille, il ne fit que la pousser pour la laisser sortir gentiment mais promptement. Il ferma ensuite la porte, pour se protéger des injures de celui qu'il avait lancé, mais le trou à travers cette dernière laissa les paroles influé dans la pièce. Sôjiro riait légèrement, cette situation était plutôt coquasse. Et tandis qu'il riait, l'homme lui porta ses vêtements à porter de la main, pour qu'il reprenne ses habits et de revêtes de ses affaires. Il eu un peu de mal à le faire, mais quand se fut prêts, il signala d'un petit toussotement, car la voix ne lui revenait plus. On aurait dit qu'elle avait même quitté le petit garçon. Apportant une tasse de thé, que Sôjiro refusa avec bonté, l'homme lui passa une main sous les épaules, et le déposa non sans ménager le confort sur son épaule. Il ouvrit une seconde fois la porte, s'assura que son protéger ne se cognes pas la tête à l'encadrement, puis passa dans l'autre pièce, qui ressemblait trait pour trait à un magasin de pacotille. Il y avait bien longtemps que Sôjiro avait mit ne fusse qu'un seul pied dans se genre d'endroit, et cela lui donnait de magnifiques souvenirs. Le garçon qu'avait projeté la « monture » de Sôjiro était étalé dans des étagères. Derrière ses petites lunettes carrées, l'homme fronça les sourcils, mais ne fit pas plus attention. Époussetant son pantalon, le petit garçon se souleva de l'étagère brisé, puis, jetant un regard noir vers la petit fille qui se trouvait juste à côté, la frappant par la suite, il alla ensuite ouvrir une trappe dans le sol, caché dans l'ombre de l'intérieur. Il se tourna ensuite vers Sôjiro et l'homme.

« Amène le à l'air d'entraînement, il a l'air d'être prêt. »

Un grande échelle descendait dans l'obscurité. Sôjiro ne fit que suivre les petits bonds de son porteur.


Dernière édition par Sôjiro A-33 le Sam 12 Déc - 16:18, édité 2 fois
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MessageSujet: Re: Drôle de rencontre... à la deux [entraînement décembre]   Drôle de rencontre... à la deux [entraînement décembre] EmptySam 12 Déc - 0:05

Ils avaient descendue pendant un bon moment, et qu'elle fut la surprise de Sôjiro, une surprise que la logique ne pouvait expliquer, de voir un ciel bleu ainsi qu'un terrain gigantesque placé sous la terre. Sûrement un monde mit au point par les arts des shinigamis, Sôjiro n'y voyait aucun autre moyen. Durant la descente, aucune brise, aucun vent, une chaleur cependant étouffante pour le garçon, et une douleur légère après chaque pas de l'homme qui le portait. À chaque fois qu'il portait pied à une marche plus basse, une léger coup était donné à la poitrine du garçon, ce qui le désolait un peu, ce qui ne l'aidait pas à cicatriser, cela était sûr. Mais au fond, Sôjiro s'en fichait, les yeux ronds comme des billes, il s'intéressait plus à cet aire d'entraînement, comme l'avait dit un peu plus haut l'homme au Bob. L'ex-shinigami leva un bras, nouant sa main sur un barreau de l'échelle, ce qui fit stopper la descente. De petit trémoussement, ainsi que de léger toussotement, la voix n'ayant toujours pas mit son petit bout de nez à l'extérieur de sa cachette, l'homme compris que Sôjiro voulait et se sentait capable de descendre lui même, comme le faisait son porteur. L'homme, accepta, le posant doucement d'une main sûr au dessus de lui, pour que le vizard puisse y trouver pied. Après s'avoir bien assuré que ses pieds et mains soient bien agrippé au barreaux, il commença une descente lente mais assurée. Il n'aimait pas se précipiter, il venait de s'en rendre compte. De plus, il était encore malades, il venait à peines d'être remis sur pieds. Il devait donc prendre ça doucement pour ne pas se casse le cou. Sôjiro s'arrêta un moment, ferma les yeux et desserra lentement ses mains de l'échelle, il ne savait pas pourquoi, mais il se laissa tomber, sans savoir où se trouvait le sol. Entre deux options, il choisi la tombé de côté, pour ne pas se faire rattraper par l'homme. Dégringolant les mètres d'une vitesse folle, la main de son porteur suspendue dans le vide, son regard éberlué et sa bouche grande ouverte, il regarde son protéger l'échelle pour aller s'écraser contre le sol, mort certaine. Mais une ombre surgit de la trappe, passa rapidement aux côtés de l'échelle, approchant à grand pas la cible Sôjiro, et l'attrapa à la volé. D'un mouvement rapide, il se posa au sol, sans inconvénient, et en fit de même pour le vizard. Une énorme massue pendant à la ceinture du garçon aux cheveux rouges. Il envoya ensuite un regard brutal ainsi que la main à l'homme qui était toujours suspendus à l'échelle, la figure cependant moins sévère, rassuré que la chute du vizard ne soit pas été mauvaise. Au loin, dans l'entrebâillement de la trappe, on apercevait la tête de la gamine de tout à l'heure.

« Teeeeeesssaaaaaaaaaiiiiiii, vient vite, notre patient est rétablie, amène le vite dans le trou ! »

De sa voix enfantine, Jinta demanda au prénommé Tessai d'envoyer Sôjiro dans une nouvel endroit qu'il ne connaissait pas. Sans pouvoir se poser la question, Sôjiro fut une nouvelle fois agrippé par la grosse main de son porteur, et d'un lancé puissant, se retrouva dans les aires, l'air bêta. Pirouettant dans le ciel tel un magnifique colibri, Sôjiro fut vite happé par la profondeur d'un trou et s'écrasa au sol dans un choc terrible, croyant que tout ses os se brisaient en rebondissant. Ce n'était point là une façon de traité un malade, mais sûrement que cette logique échappait à ses hôtes. Sôjiro fut juste surpris de voir la tête de Tessai et de Jinta surgir à l'embouchure du trou. Mais cette fois une lueur malicieuse régnait dans ses yeux.

« Alors, on se sent mieux, enfin, je crois bien puisque tu te lâches en bas de l'échelle. Donc, puisque tout vas bien, tu devrais remarquer que ton zanpakuto n'est plus à ta ceinture, et bien, c'est moi qui l'ai. »

À ces mots, Sôjiro porta avec peine la main à sa hanche et en effet, sous le regard maintenant amusé de le garçon à la massue, l'arme ne s'y trouvait plus. Pour augmenter les preuves, Jinta balança l'arme au dessus du nez du vizard. Sôjiro était choqué, il devait se l'être fait piqué lors de sa chute puis de son sauvetage inattendue. Le garçon fronça les sourcils, et si il pouvait parlé, il aurait crié les mêmes injures que le garçon aux cheveux rouges, plus tôt, avait crié à Tessai. Mais ne laissant pas le temps au garçon de continuer à le maudire, le garçon reprit sa phrase, il voulait faire réaliser à Sôjiro le pourquoi il se trouvait sous le magasin.

« Tu vois... non... tu sais pourquoi tu es ici ? Enfin, je ne crois pas. Pour tout te dire, je t'ai rencontré sous une autre forme, devant ma demeure, pas belle à voir. Ta hollowfication transformé en bête sanguinaire. Elle avait réussi, pour je ne sais qu'elle raison, à prendre contrôle de ton corps. Cependant, elle avait à ses jambes des blessures... ainsi qu'à un bras et à l'épaule. Mais voyant qu'elle cherchait plutôt à survivre qu'autre chose, je l'ai affronter... en un coup pour tout dire, juste où tu as l'entaille pansé à ton torse. Mortel cette blessure si le hollow que je croyait ennemie ne se soit pas détruit en écaille de masque et est laissé la place à toi-même. Tessai a réagis rapidement, ce qui à permis à ta suivi ! »

Il s'exclama, il se trouvait épatant.

« Mais revenons à ton cas, si tu t'es laissé ainsi prendre c'est que tu es trop faible, trop impuissant, pas assez costaud pour affronter la bête qui sommeille en toi. Je ne peux cependant pas t'aider si c'est ce que tu demandes avec tes petits signes de têtes et tes haussements d'épaules.... Enfin, si, je peux te guider vers une victoire contre elle... Même si je sais pas exactement comment faire... Enfin, ça peut toujours marché... Bon, comme je disais, il te faudra apprendre le nom de ton zanpakuto ! »

Ces mots, Sôjiro les connaissait bien. Nom, zanpakuto, puissance. Il avait lue des sujets sur le phénomène de seconde âme du shinigami, il avait longtemps essayer d'entrer en communication avec son arme, avec la matérialisation de son être. Mais en vain, il avait toujours échoué, sans pour autant avouez défaite assuré. On disait que chaque individu avait son monde intérieur, et Sôjiro rêvait de découvrir le sien. Il fermait les yeux, attendant que son arme lui soit rendu pour commencer la concentration.

« Ah, j'oubliais, tu dois parvenir à le faire avec ton arme en haut du trou. Avec ça, si tu y parviens, tu tisseras un pouvoir plus solide que le fer, plus solide que certain shinigami. En fait, si tu réussis, tu auras une nouvelle carte dans ta manche pour affronter ton hollow. Je te laisserai là, sans eau, sans nourriture, favorisant la concentration. Cependant, si tu échoues, tu mourras tout simplement de soif et de faim... Donc, bonne chance ! »

Jinta s'en alla en s'applaudissant de cet entraînement monstrueux et désobligeant pour celui qui s'entraîne.


Dernière édition par Sôjiro A-33 le Sam 12 Déc - 16:29, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: Drôle de rencontre... à la deux [entraînement décembre]   Drôle de rencontre... à la deux [entraînement décembre] EmptyMer 16 Déc - 1:40

L'entraînement était compliqué, communiquer sans avoir la présence du zanpakuto en main était presque impossible pour le garçon. Durant toutes ces années, du jour où il l'avait reçus, passant par les commentaires désobligeants et insultes des autres faces à sa taille ainsi qu'à celle de son arme. La rencontre de Sayuri, ces bagarres contre Makkura ou bien contre Jo, tout ces événements gravés dans la pensée des deux êtres, ne formant au fond qu'un, se complétant, s'annexant. Sôjiro avait maintes fois essayer de trouver une ouverture à travers ses esprits pour communiquer avec son arme, mais chaque fois, elle lui restait inconnue, placide, glaciale. Chaque elle ne faisait que le nier, et pour ainsi dire, le décourager. Au fond, le garçon aimait bien les fausses interprétations d'une future conversation qu'il entreprendrait avec son arme, car chaque fois qu'elle s'avérait être exacte, ça lui donnait un plus pour continuer d'essayer. Alors pourquoi y aller pour de bon cette fois... Il n'en avait aucune idée. Mais au fond de son coeur, il savait que tout ses efforts passés n'étaient pas inconnue au yeux de son arme, et au fond, elle ne lui cachait son identité que pour l'encourager à persévérer, faire ce que le vizard savait de mieux, se donner à la tâche de plus en plus, et le zanpakuto pourrait juger ensuite si Sôjiro est digne... non, prêt à entendre son nom. Au fond, l'arme ne se cachait pas, ne se camouflait pas, elle observait, et si l'ex-shinigami ne le voyait pas encore, ou bien ne le sentait pas, ne l'entendait pas, c'était à cause que le moment n'était pas venue... Le moment où une petite partie, car oui, une plus grande partie viendrait ensuite après l'acquisition du Bankai, du pouvoir de l'arme se dévoilé au corps de Sôjiro pour lui permettre de se surpasser, plus que maintenant, dans tout ses futurs combats. Et ce moment était inévitablement bien attendue, chaque être, quel qu'il soit, bon, vilain. Cruel et réellement bon attendait une nouvelle puissance s'ouvrir au monde, permettant des combats brutaux ou des parties plaisantes d'entraînement, permettant de s'allier, de s'unir, ou bien de haïr et de s'affronter. Peu à peu, tandis que Sôjiro pensait à comment faire pour se procurer une audience avec la matérialisation de son être, le zanpakuto avançait dans les méandres de l'âme du garçon, commençant peu à peu à ouvrir les portes du savoir et inonder l'esprit du vizard de la couleur de sa personnalité.

L'exercice dura plusieurs bonnes minutes, où, dans les deux cas, chacun tentait de créer un lien dans l'espace pour ensuite l'emprunter et finir par se rejoindre. Les premières tentatives étaient trop mince pour définir un chemin bien concret, mais les fils de sagesse finirait par s'entrecroiser et tisser un solide pont entre les deux entités. Chacun attendait sagement, dans toute leur impatience de se rencontrer définitivement. Ce que ne savait pas le vizard, était que, à plusieurs tentatives, le zanpakuto avait tenté de lui communiquer des informations, via un rêve, via une pensée, mais encore trop insouciant, trop jeune, sans expérience, Sôjiro était passé outre ses futiles messages et avait continuer d'avancer tête baissée dans une direction pas fausse, mais sûrement la plus compliquée. S'induisant dans l'erreur à chaque pas, on pouvait maintenant dire qu'il resurgissait maintenant dans la vérité pour finalement accomplir un rêve dit incertain. Sôjiro, malgré le grand sentiment de solitude qui l'envahissait autour de soit, il finissait par trouver un compagnons d'armes, de discussions, de jeux voir. Un compagnon qui ne le laisserait jamais, et ce qu'espérait Sôjiro, partagerait ses passions ainsi que ses peines, toujours là pour en discuter. Mais pour ce qui est de discuter, Sôjiro venait de perdre la voix, à moins que par pensé était faisable, le garçon n'arriverait que pendant de longs moments d'essais. Mais le moment n'était plus aux questions, Sôjiro devait se concentrer, sentant malgré tout que sa triade prenait fin, il devait encore donner un dernier effort, le plus puissant, le plus poussé, le plus vaste. Dans un courage, un élan nouveau, il se força à aller chercher au fond de lui, à briser toutes carapaces, à faire fondre murailles et forts pour le laisser trouver celui qu'il recherchait depuis un bon moment.

Comme si deux grandes portes s'ouvraient d'un coup à ses yeux, une lumière intense l'envahis, lui obligeant à mettre un «bras intérieur» devant son regard pour s'empêcher l'aveuglement (ce qui était plus plutôt comique, c'est que son corps instinctivement reproduisis ce geste). Dans l'empressement de savoir si il était arrivé à termes, il s'enfonça rapidement dans la lumière, encore une fois tête baissé, pour se cogner contre un mur. Les portes se refermèrent aussitôt, plongeant le garçon dans une obscurité totale (à ce coup mental, le corps de Sôjiro fut parcourus de spasmes puis s'affaissa plus qu'il ne l'était, comme pour montrer qu'il coupait tout communication avec l'esprit de Sôjiro). Un moment passa, tandis que reculant à tâtons, le garçon essaya de trouver un point de lumière dans les ténèbres. Puis son geste fut interrompus, comme paralysé d'un coup, mais malgré ce nouveau chamboulement, l'ex-shinigami resta calme, patient pour la conclusion des événements. Agrippé par une sorte de pince géante à ses habits, Sôjiro sentit qu'on le soulevait de terre, le montant assez haut dans les cieux puis le stoppa à une hauteur qu'il ignorait. Mais cette fois, deux petites fentes lumineuses, comme déchirure au milieu d'une feuille quasi-parfaite, se trouvait à la hauteur de torse au garçon. Très grande. Un autre moment passa, où le garçon cette fois emprunta son temps pour observer ses lumières. Puis les fentes finirent par s'ouvrirent et former deux yeux immenses, immaculés, projetant de la lumières intensément, mais juste assez pour éclairer ce qui agrippait le garçon, littéralement une main d'une grosseur incommensurable, ainsi qu'un début de visage de géant. Taillé par des traits trempés dans la fleur de l'âge, ce visage gigantesque s'anima d'un flamme d'intelligence, il allait parler... ou bien ouvrir sa bouche pour dévorer Sôjiro, le garçon ne savant que dire...

Comme le pensait le garçon, son hôte ne fit que bailler. Cependant, la puissance du souffle vint soulever les habits du vizard, lui fit fermer les yeux, soulever des mèches de cheveux, et pour ainsi dire, une légère odeur fétide s'unissait à l'air, sous le souffle chaud du géant.

- Tu es donc mon zanpakuto, es-je tord ? -

Mais pour simple réponse, le géant balança le garçon dans les airs. Surpris, mais conscient qu'il, enfin, il le voulait bien, ne risquait rien. Moulinant ses bras dans d'affreuses rotations, il finit par reprendre pied, plusieurs mètres au dessus du sol. Mais cette fois, il ne sentait pas une accumulation de particules spirituelles sous ses pieds, comme si dans cette endroit, rien n'était crée spirituellement, ce qui était pourtant illogique puisqu'à l'académie, Sôjiro avait toujours appris que le monde était formé justement de ces particules... Au fond, c'était son monde intérieur, et peut-être que le garçon ne voulait pas que de telles particules soit présente uniformément dans l'espace en permanence. Et qu'est-ce que ça changeait au fond, il flottait, ou marchait, enfin, l'importance était qu'il ne s'écrasait pas contre le sol. Mais pourquoi ce géant l'avait jeté dans les airs ? Sôjiro fut vite surpris par la réponse, un poing fonçait vers lui. Mais au lieu de s'affoler, il ne fit que lever le bras, la main tendu, les doigts écartés. Le deux membres entrèrent en contactes, mais une onde de choc s'ensuivit, Sôjiro avait arrêté de sa minuscule force le poing. Il était le premier surpris, il s'attendait à être broyé, à être propulsé, mourir sous ce choc brutal, mais il l'avait arrêté. Il pourrait le répéter complètement et constamment, il était tout fier, il se sentait puissant. Si il avait pus crier sa joie, il l'aurait fait sans attendre.

- Sôjiro, comme crois-tu que tu as arrêté le coup ? -

Le vizard ne répondit pas, il resta de marbre. Le géant se mit à rire, il trouvait le caractère de Sôjiro intéressant, malgré qu'il l'observait depuis un bon moment, le voit en chair et en os était très intéressant.

- Sôjiro, ta taille n'a rien avoir avec ta force, seule ta patience compte. Comme tu as pus le remarquer, mon coup à été arrêté par ta main, quoi que plus petite que la mienne, tu as réussi à parer en gardant ton calme, en restant de marbre, en restant là sans broncher. Tu as réussi mon test Sôjiro, mais avant de te révéler mon nom, j'ai une question à te poser ? Comment utiliseras-tu la force que je te prêterai ? -

Sôjiro pensa un moment, plonger dans l'obscurité mais éclairé par le regard de son interlocuteur.

- Je l'utiliserai avec patience, comme tu viens de me l'apprendre. Mais à mon tour, j'ai une question. Pourquoi es-tu si grand, car on dit qu'un zanpakuto est le reflet de son utilisateur ? -

Après un rire rauque, car Sôjiro était vraiment intéressant, il lui répondit.

- Bien, tu passes mon test encore avec plus de succès ! Mais pour te répondre, cette, je suis le reflet de ton âme, pas de ton corps. Pour clarifier l'exemple, je me nomme Orochi, et pas Sôjiro. -

Un sourire en coin, Orochi ferma les yeux, la conversation était terminé. La lumière s'estompa rapidement et Sôjiro sentit comme si il était aspiré vers l'arrière, son hôte ne le demandait plus.



Quand il ouvrit les yeux, le vizard se trouvait en pleine nuit, étalé au milieu d'une rue d'un cartier qu'il ne connaissait pas. Cependant, il sentait qu'il avait une nouvelle puissance en lui, un nouvel allié, un pouvoir bien plus grand qu'il ne connaissait à présent. Se levant doucement, son zanpakuto, Orochi à sa ceinture, il partit de cet endroit inconnue, marchant au centre de la rue, caressant du bout des doigts le manche de son arme. Il ne savait pas que trois personnes l'observaient à partir d'un magasin, fier de leur travail.
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