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 Le dernier jour de la Soul Society

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MessageSujet: Re: Le dernier jour de la Soul Society   Le dernier jour de la Soul Society - Page 2 EmptyDim 4 Juil - 18:55

Jiro avait beau être fort au corps à corps, au bout d'un moment le surnombre a le dessus. Il se prit un violent coup dans la colonne qui l'envoya s'encastrer plus loin dans un mur, profitant dela poussière qui retombait, Jiro bougea d'un coup sec ce qui lui donna un grand soulagement au dos alors que un craquement ce fesait entendre. La douleur et la force de la frappe était la, si il avait pas contracté les muscles de son dos et concentré son reiatsu la ou le coup avait frapé, c'était une mort assuré qu'il aurait eu. Les affronter seul était du suicide, il profita du fait que il avait été repoussé pour préparer une attaque de son cru. Il empoigna Oni no Oû a deux main et il ce concentra au maximum, sa fureur étant a son paroxysme. Toute la rouille sur le champ de bataille qui soit causé par son zanpakuto ou bien le temps ce réuni dans un nuage dans le ciel au dessus de l'ennemi. Laisser du temps à Jiro était lui permettre de faire mal.

-
Hagane no Ame!

Une pluie de rouille tomba alors, sous forme de petite aiguille de rouille. Jiro avait prit soin que cela tombe que sur les ennemis, du coup leurs armes ce mettaient à rouiller, ou bien les aiguille de rouille ce plantait dansleur corps, ces pas la blessure qui était mortel, mais le nombre. Jiro rejoignit Kine d'un shunpo, il avait une idée sadique et cruel pour l'ennemi.

- Kine, tu te rappel de notre combat? Tu sais ton truc... Cela serait bien si tu leur fesait gouter... De plus pour la politesse, mieux vaut pas demander, regarde les morts qu'ils ont causé. Moi cela me suffit comme réponse...

Jiro parlait de l'attaque avec les épines, une attaque rapide et fulgurante. Cela permettrait ainsi de faire un peu de ménage dans les rangs ennemis, devant la masse d'ennemis et leur niveau, Jiro doutait que ils pourraient tenir le choc plus longtemps sans renfort significatif.
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MessageSujet: Re: Le dernier jour de la Soul Society   Le dernier jour de la Soul Society - Page 2 EmptyMer 7 Juil - 20:30

Une fois m'être présenté, je me dirigeai vers un groupe d'ennemi non loin de là. Petit bémol, la plupart... non attends, la totalité des ennemis que futagokaminari avait tranché se relevèrent et me foncèrent dessus. La moitié d'entre eux lancèrent une attaque simultanée. Le premier utilisa la pointe de son épée pour effectuer un coup d'estoc, pendant que le deuxième allait m'assommer du plat de la lame. Mon zampakuto double me permit de parer de justesse les attaques. Que... merde, le troisième arrive par la gauche ! Je n'eut pas le temps d'esquiver... ou plutôt l'occasion. Sa lame venait de s'enfoncer profondément dans mon bras, frôlant l'os.

« Krghh... »

Sous le coup, mon bras ne pouvait plus tenir le poids de la lame qui forçait sur ma dague de gauche. Je fis alors un pas sur la droite, qui fit écraser l'épée de l'ennemi sur le sol, fracassant une brique. Je levai ma jambe gauche, la pliai et posai mon pied sur le crane de l'homme. Une grande impulsion de mon talon sur sa tête le fit voltiger et se cogner sur l'ennemi m'ayant atteint. Quant au dernier, il continuai de forcer, voulant me trancher en deux. Avec une grande douleur, je réussit a lever mon bras jusqu'à sa poitrine, et tendis deux doigts ensanglantés.

« B... byakurai. »

Il se pris l'éclair blanc de plein fouet, le faisant voler plus loin. Où sont les trois autres? Sont-ils partis? La douleur se faisait de plus en plus sentir. Je détacha le bandeau de mes cheveux afin de l'utiliser comme garrot pour stopper l'hémorragie. Le sang coulait toujours, mais de moins en moins, jusqu'à ce que cela s'arrête. J'eus un soupir de désespoir.

« Tu abandonnes ?
- De quoi parles tu...
- Qu'attends tu ? Vas tu les laisser se battre contre eux, et toi à rester là, sans rien faire ?
- Mais comment faire, tu ne vois pas leur nombre et leur force ?
- Et nous ? »

Je me rendis compte à cet instant qu'il avait raison. Je viens de découvrir un nouveau pouvoir dont je ne connais qu'un petite partie de sa puissance. Je serrai mon poing et commençai à courir en direction des deux ennemis repoussés, qui n'étaient pas encore morts. L'un d'eux me vit, et courut vers moi, l'autre ne mis pas très longtemps à suivre.

« Prêt ?
- C'est parti. »

J'utilisai un shunpô pour me retrouver derrière eux, alors qu'un ennemi vient de porter un coup a l'endroit où je me trouvais une seconde avant. Je tendis mes bras pour que les dagues soient parallèles au sol. Je fis un grand mouvement circulaire et me mis a tourner sur moi même. De furieux éclairs provenant de mes lames vinrent heurter violemment le sol et fendait l'air. Une grande masse d'air vint alors m'entourer puis devenir une tornade.

« Inazumasenpuu. »

Les éclairs s'intensifièrent et se mêlèrent à la tornade, elle devint rapidement un cyclone parcouru d'électricité. Les deux ennemis, s'étant retournés pour voir ce que je préparais, s'envolèrent et furent violemment propulsés contre un mur, électrifiés. Au moment où j'allais la lancer sur eux, je me suis dit que je me servirai de ma tornade comme bouclier pour observer le comportement des ennemis, et déceler leurs points faible. J'utilisai un shunpô pour atteindre un toit, et observer la scène. Cependant, je ne sais pas si je pourrais tenir Inazumasenpuu très longtemps, mes reserves de reiatsu sont presques vides... Un envahisseur arriva alors en face de moi, et d'un coup d'épée il trancha la tornade en deux, qui la fit disparaitre dans l'air. Le coup frôla mon bras droit, et je sautai pour descendre du toit, et le voir arriver. Malheureusement, d'autres arrivaient dans mon dos, et je réussis péniblement à parer leurs attaques...

"Si on combat chacun de notre côté, on va être submergés par le nombre !"

Elle a raison. Comme on dit, l'union fait la force. Je dois la rejoindre. Je sentis une attaque arriver dans mon dos...

"Jale !"

J'esquivai de justesse le coup, et utilisa un shunpô pour arriver près d'elle.

"D'accord, je couvre tes arrières. Tu peux compter sur moi."

Je me mis en garde, et attendait que les ennemis viennent à lui.




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MessageSujet: Re: Le dernier jour de la Soul Society   Le dernier jour de la Soul Society - Page 2 EmptyLun 12 Juil - 22:21

Hrp : D'après Ise c'est à moi de poster, donc je le fais. >.>

    La douceur et le calme procurée par cette ville sereine qu'était Karakura était on ne peut plus agréable pour les shinigamis qui partaient en mission. Gon le savait pour lui-même avoir déjà été éprit de ce genre de sensations. En traversant la porte Senkai, on est joyeux, on s'exalte, impatient d'arriver dans le monde des humains. La lumière émanant du portail est comme lorsque l'on se cache pour garder le suspens, elle préserve les bonnes choses, les gardant pour la fin. Ainsi, une fois délivré de ce flash interminablement agréable, on peut enfin apercevoir cet endroit tant convoité.Le monde des humains... celui-ci regorge la ville, la clé maitresse du plan de celui qui a berné tout le Goteï 13... Sôsuke Aizen. Cette ville assez grande, ma foi, est également le lieu de naissance du shinigami remplaçant étant venu à bout de tout le Seireitei, l'humain aux pouvoirs exceptionnels, Kurosaki Ichigo. Il aurait fait tout cela pour aller chercher son amie avant qu'elle ne soit exécutée. Les gens les plus haut placés de la Soul Society n'ont cesse d'évoquer ce jeune homme au cours des débats. Personnellement, bien que tout cela ne soit évidemment que son humble avis, Gon trouvait que défier une organisation militaire aussi organisée que le Seireitei n'est autre que du suicide. Mais vous le connaissez assez bien pour savoir qu'il n'aurait jamais abandonné non plus. Néanmoins, il nourrissait une certaine admiration pour cet humain qui a décidé de ne pas laisser son amie, apparemment Kuchiki Rukia de la 13ème division, entre les mains des shinigamis. Avoir traverser toute la Soul Society, pour ça... Gon restait ébahi devant cette performance, ce n'est pas le genre de choses que l'on voit tout les jours.

    Soudain, il fut brisé. Tel une vitre qui éclaterait sous des coups, tel un os qui cèderait sous le tranchant d'une lame, tel le calme de Karakura qui aurait été brisé par une attaque d'envahisseurs. C'est la solution 3 qui est la bonne. Des pas sourds, diaboliques, terrifiants résonnaient dans les petites ruelles. A entendre leur parfaite synchronisation, on aurait dit qu'il n'y avait qu'une seule personne. Mais ils étaient tellement nombreux qu'ils pourraient n'avoir aucune nanoseconde d'écart, on le devinerait. Ils submergeait la ville qui avait jadis servi à la création de l'Ouken. Rien ne pouvait s'opposer à eux. Ils avançaient, droit, sans changer de direction. Tout ce qui se trouvait en travers de leur chemin périssait. Immeubles, humains, arbres, rien ne pouvait résister à l'assaut de ces personnes, de ces soldats, de ces monstres. De la fumée émanait de cette grande cité qu'était Karakura, elle s'élevait vers les cieux; signifiant bien des choses. Destruction. Haine. Colère. Combat. Sang. Meurtre. Karakura était perdue...

    Perdue ? ... Qu'est-ce qu'y est perdu ? Se demandais le garçon. Gon était en face d'un envahisseur, toujours sur le toit, celui-ci venait de lui porter une attaque. Amenant son arme devant son visage, le shinigami le contrait tandis que des petites étincelles s'échappaient du contact des deux zanpakutô. Sans bouger, un duel s'opérait entre les ennemis, savoir lequel résisterait le plus longtemps. Mais qu'est-ce qui était perdu ? Gon ne le savait pas, il voulait le savoir. Il fixait mon adversaire dans les yeux. Nous étions au Rukongai. Gon venait de comprendre ce qu'il se passait. Un sentiment le hantait, il avait l'impression que Karakura était prise d'assaut ; en bref que les envahisseurs n'agissaient pas qu'à la Soul Society. Effectivement, il se trouve que la ville de Karakura est en danger, attaquée par ces mêmes soldats. S'il s'agit bel et bien d'une même armée, on peux affirmer que le monde des humains est mal, sans personne pour le protéger.

    Cette pensée hantait sans cesse la tête de Gon, il ne pouvait laisser des humains mourir ainsi. Toujours en train de croiser le fer avec son ennemi, le garçon était pour le moins impuissant. Tentant malgré son infériorité de forcer sur son arme, Gon fut amené ou plutôt contraint de reculer d'un bond, écartant ainsi sa lame de celle de l'envahisseur. Si un seul de ces soldats adoptait une force comme celle-ci... c'en était fini de la Soul Society. Mais le devoir des shinigamis est et restera de protéger la Soul Society des envahisseurs et les humains des hollows. Gon ne devait pas faillir à cause de ces monstres voulant s'approprier leurs demeures. S'il n'est même pas capable de résister... A quoi bon ? Mais à quoi bon être shinigami ?! Ces paroles résonnaient tel un écho dans la tête du garçon, comme s'il les avait hurlées au milieu de son combat. Gon ne devait pas abandonner, il ne voulait pas abandonner. Se battre, Se battre était son devoir, car si il lâche l'affaire en deux secondes, il restera faible. Faible, incapable de protéger qui que ce soit. Sautant en l'air en direction de l'ennemi, Gon croisait de nouveau le fer. Il lui semblait impossible de l'atteindre, cet envahisseur. Il fut immédiatement repoussé sur le côté par son ennemi.

    « TOUT LE MONDE NE LES COMBATTEZ PAS TOUT SEUL VOUS N'AUREZ AUCUNE CHANCE SINON, COOPÉREZ ET NOUS VOUS LAISSEZ PAS AVOIR. NOUS NE LAISSERONS PAS CES MECS FAIRE !!!!!! »

    Qui... qui a dit cela ? Gon tentait de regarder autour, personne. Cette voix était venue de nulle part tel un avertissement des dieux. Quoi qu'il en soit, elle lui avait redonné courage, et il n'était pas prêt à abandonner le combat. Encore moins. Gon devait trouver un plan qui lui permettrait de battre son ennemi. Voyant qu'il était situé sur un toit, il fut pris d'une idée assez ingénieuse. C'était une grande maison comprenant plusieurs étages. Il lui faudrait du temps. Un shunpô conduisit Gon dans l'étage en dessous, il y avait des affaires en ruines, des colonnes maintenant la maison et... Voilà, le garçon venait de trouver ce qu'il lui fallait pour son idée. Il se saisit de l'objet avant de s'engouffrer dans le reste du bâtiment. A la recherche de la présence de Gon, l' ennemi visitait la construction dans son ensemble, il tentait de le dénicher. Gon était cependant bien caché, et là où il était, il ne risquait rien. [...] Son installation touchait à sa fin, il allait pouvoir lancer son attaque dans de bonnes conditions. Il était finalement arrivé au dernier étage et l'envahisseur se manifesta devant lui, arrivant depuis l'extérieur. Gon tendit mon index vers lui.

    « Hado No Yon : Byakurai ! »

    L'attaque fila vers l'ennemi mais n'étant pas assez bien visée, elle percuta la colonne. Décidément, Gon n'était pas vraiment doué pour le kido. Enfin, il ne l'aurait pas été si cela n'avait pas été fait exprès. La colonne s'effondra donc sur l'ennemi, l'immobilisant durant cet instant à cause des pierres qui lui tombaient dessus. Gon sautait par la fenêtre, saisissant un fil qui pendait près de celle-ci. Ce même fil, cette corde pour ainsi dire, recouvrait le bâtiment entier. Le garçon sourit en regardant l'envahisseur qui voulait quitter la demeure.

    « Hado no jû Ichi : Tsuzuri Raiden. »

    La réaction fut immédiate. Partant de l'extrémité de la corde, une décharge électrique fila en direction de la maison. Voyant que la foudre recouvrait le bâtiment, notre ami voulut s'échapper, mais la puissance de l'attaque fit s'écrouler la cabane. Les étages tombaient les uns sur les autres, la demeure vacilla avant de carrément devenir des débris, sur le sol. Coincé sous tout cela, l'envahisseur aurait du mal à s'en tirer. De son côté, Gon lâchait la corde en vol et atterrit près d'autres shinigamis qui se tenait en face de la troupe.

    « Saiga , Installe ton mur ... Kine, Préviens les autres, nous devons tous lancer une attaque de Kîdo de type feu. »

    Il avait entendu ces paroles, mais ne pouvait intervenir dans le plan que ses collègues avaient construit. La raison n'était autre que le fait qu'il ne maitrisait que les kidos de numéro 1 à 20, et aucun n'était de type feu là-dedans. Le seul étant le Fushibi mais déjà utilisé, il serait dur pou Gon d'être réellement utile dans cette situation. Le garçon baissa la tête, réellement conscient de son inutilité... Ses subordonnés devraient avoir compris que Gon ne pouvait rien faire. Derrière retentit une explosion, quelqu'un se releva après avoir toussé. Le garçon ne savait pas qui c'était, un shinigami ou l'envahisseur. Lui, il ne serait pas vraiment étonnant qu'il ait survécu, vue la force ridicule de Gon. Il avait réussi à troubler la consistance d'un bâtiment avec un élément, ça s'arrête là. Gon avait été trop lent, beaucoup trop lent. Cela ne faisait aucun doute que son adversaire le battait en combat singulier. En force et en vitesse. Cela avait été un coup de chance. L'écroulement de la pierre avait mis du temps à s'opérer et esquiver aurait sans doute été un jeu d'enfant. Gon était faible...

    Flashback
Par Gon.
    Cela se passe quelques jours après mon intégration au Goteï 13. Cela avait été ma première mission dans le monde des humains. Je devais terrasser les hollows qui ornaient la ville de Karakura et, pour ce, j'avais pris mon zanpakutô avec moi. L'après-midi m'avait semblait longue, car durant celle-ci je n'avais fait que chercher de ces bestioles. J'étais tombé sur quelques uns, les terrassant, mais cela restait une journée ennuyeuse. La soirée, elle, fut plus mouvementée. C'était les heures les plus courantes en ce qui concerne les attaques d'hollows, aussi alors que j'allais m'endormir, j'entendis un cri perçant. Me redressant, je décidais de me rendre sur les lieux d'où provenait ce son. Courant à grandes enjambées et parfois aidé de la technique Shunpô, je parvins à rejoindre le lieu. Arrivé, je vis plusieurs hollows qui étaient présents, un combat s'engagea entre eux, groupés, et moi, seul, mais armé d'un zanpakutô et de quelques sorts de kido. Cela dura assez longtemps, aucun de nous ne prenait l'avantage, et je parvenais à maintenir un niveau de combat assez élevé. Cependant, la fatigue arriva. Sur un combo bien pensé des deux créatures, j'allais être annihilé par un cero lorsque quelqu'un vint à mon secours. Repoussant l'attaque, détruisant aussitôt les deux créatures, il se tourna vers moi, me regardant de ses yeux perçants. Il me fit signe d'approcher, je répondis par un mouvement négatif de tête. Des explications s'ensuivirent comme quoi je ne voulais pas l'attaquer car il venait de me sauver la vie. Souriant, l'homme me porta une attaque à la joue, un coup de poing destructeur qui m'envoya valser plus loin. Me rejoignant, il finit par se pencher vers moi, arrivant à la hauteur de mon visage qui restait collé au sol. De sa voix qui sonnait pour moi comme un sifflement aigu, mon interlocuteur me murmura quelques mots à l'oreille. Ricanant après cela, il finit par disparaitre dans la nuit.

    Flashback

    Faible, voilà ce qu'il était. Tout le monde avait pitié de lui. Ils ne voulaient pas le laisser se débrouiller, comme s'il n'était qu'un pauvre enfant. Gon refusait d'admettre ceci, il ne voulait pas recevoir d'aide de la part de qui que ce soit. Le garçon connaissait la hauteur de sa force qui n'était d'ailleurs pas très élevée, mais savait aussi que fuir la bataille n'arrangerait rien à cela, au contraire. D'ailleurs, il faudrait qu'il se soucie un temps soit peu des événements actuels, sans quoi il mourra. Son problème était que Gon ne connaissait aucune solution quand au fait de se rendre utile pour cette bataille. Les shinigamis qui se tenaient près de lui n'étaient autre que Ise Nanao, la vice-capitaine de la 8ème Division, Saiga Magoichi, le vice-capitaine de la 9ème division, et une autre personne semblant assez proche du Kyû Ban Tai Fukutaisho. Les autres éléments étaient trois femmes et deux hommes. Shinigamis. Ils semblaient être vraiment des gens très forts, puisque ils tenaient tête aux envahisseurs. Tendant un doigt vers la toile Fushibi, j'annonçais à voix haute :

    « Hado No Yon, Byakurai ! »

    Comment allait donc finir cette bataille ?

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MessageSujet: Re: Le dernier jour de la Soul Society   Le dernier jour de la Soul Society - Page 2 EmptyMar 13 Juil - 13:56

Ils s'étaient tous bien défendus. Ils avaient tuer un nombre incalculable d'ennemis. Leur nombre avait surmonté cette épreuve, mais ce n'était pas encore la fin.

La jeune femme avait brillamment repoussé un envahisseur, croyant même le tuer. Les deux envahisseurs qui s'étaient précédemment jeté sur elle reculèrent. Mais ne lâchèrent pas prise pour autant. Les deux envahisseurs revinrent à l'attaque, de plus bel, et lui montrèrent qu'elle était faible. Relativement faible. L'un des deux entailla l'autre épaule, tandis que l'autre l'envoya à nouveau plus loin, d'un coup violent dans le dos. (Itami)

La femme aux cheveux verts, quand à elle, avait réussi à tuer ses ennemis. Elle était à peu près au même niveau qu'eux, et, avec quelques techniques réussissaient à les anéantir. Les techniques de glace qu'elle avait utilisé avaient été merveilleuses. Une belle mort pour ses assaillants... Les quelques envahisseurs qu'il restaient se jetèrent sur les shinigamis qui défendaient. Deux d'entre eux se jetèrent sur la jeune femme. (Yinoa)

Quand à la jeune fille, elle n'avait pas pu se défendre seule, et eut l'aide de la femme aux cheveux verts. Son aide fut précieuse, puisque sa vie fut préserver. Mais elle était trop faible pour se défendre face à des adversaires de cette puissance. Mais une de ses techniques pu en repousser un. Elle combattait avec courage, malgré la peur qui l'assaillait. (Tania)

Quand au jeune shinigami, qui était venu, et avait inspirer pitié aux envahisseurs, il s'était bien débrouillé. En effet, voyant sa faiblesse face à un adversaire de cette taille, il s'était rendu dans un bâtiment, profitant ainsi des coins et des murs pour se cacher. Il lança un attaque, un Kidô, mais qui était faible à son niveau. L'impact sur l'assaillant fut faible. Mais il eut le temps de s'enfuir, et utilisa une technique qui fit s'écrouler le bâtiment. Bonne tactique. (Gon)

Quand à celui qui avait volé, il se releva tant bien que mal. Ses deux ennemis l'avaient suivis, pour continuer à l'attaquer. Il lança une technique plutôt étrange qui rouilla le sabre de l'envahisseur. Mais à nouveau, ses assaillants l'attaquèrent de plus bel... Il avait besoin d'aide, rapidement. (Jiro)

L'un des shinigami rejoint la jeune femme, et combattirent ensembles. A deux, c'était mieux pour eux. Mais La jeune femme se faisait attaquer par deux adversaires, et l'autre, par deux également. Le combat faisait rage partout. Comment allaient-ils s'en sortir ?... Un envahisseurs toucha l'homme au bras gauche. Ils combattaient au corps à corps. Comme tous les autres envahisseurs. (Jale)

Quand à un autre, il avait enfin libéré son shikai. Pour sa part, il combattait avec courage les envahisseurs, et se débrouillait mieux que les autres. Trois envahisseurs étaient venus pour l'attaquer, et étaient morts au combat. Il avait rejoint son supérieur, pour combattre avec lui. A deux, ils réussissaient à anéantir des ennemis. Mais l'un d'eux étaient invisibles. C'est pourquoi les envahisseurs se faisaient tuer si facilement... (Kine et Saiga)

Ils mourraient. Ils avaient tués, et mourraient. Certains envahisseurs avaient réussis à s'enfuir, et d'autres continuaient de combattre. C'est loin d'être fini, bien qu'ils soient moins nombreux...

Pourcentage d'envahisseurs restant par rapport au nombre initial : 25%.
Pourcentage de shinigami peuplant le Rukongai Ouest encore vivant : 40%.

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MessageSujet: Re: Le dernier jour de la Soul Society   Le dernier jour de la Soul Society - Page 2 EmptyMar 13 Juil - 15:10

Le capitaine de la huitième division était enfin de retour dans ses quartiers après sa visite à Karakura et son entrainement. A peine fut-il de retour, qu’un papillon de l’enfer apparut à ses côtés. Apparemment la Soul Society était attaquée par des envahisseurs dont le nombre était très conséquent. D’après es rapports des équipes au combat, la fukutaicho, Nanao-chan était au combat dans le Rukongaï ainsi que d’autre shinigamis tel qu’Itami, Jiro, Gon, Saiga et Kine. Le capitaine devait faire son devoir et comme tous ses compatriotes, il devait partir au combat afin de défendre la cité des shinigamis.

Le capitaine Kyôraku rassembla ses affaires, mit son haori ainsi que son aux pétales de cerisiers, et rit ses deux zanpakutôs « Katen Kyokotsu ». Désormais il allait entrer dans la bataille. Apparemment le champ de bataille se trouvait dans l’ouest, le capitaine Kuchiki Kôga s’était quant à lui rendu au sud où les ennemis s’amassaient en nombre. Le taicho mit peu de tant pour se rendre dans l’ouest, visiblement plus il s’approchait plus l’odeur de la mort rendait l’air irrespirable. La fumée s’échappait de toute part de ce côté du territoire de la Soul Society, visiblement le chaos régnait en maître sur ces contrées, et le capitaine se demandait s’il pouvait subsister des survivants dans de telles conditions d’horreurs et de massacres. Il se demandait même si il n’y avait pas déjà d’importantes pertes dans nos rangs.

Kyôraku aperçut enfin le champs de bataille devant lui, et il put voir aussi les shinigamis y livrer bataille. Nanao-chan était visiblement en bonne posture et éliminait ses ennemis, d’autres shinigamis étaient en plus mauvaises postures, et devaient livrer bataille face à un nombre conséquent d’ennemis. L’arrivée du capitaine ferait sans doute un grand bien aux troupes. C’est alors qu’usant de sa rapidité il apparut dans les airs au dessus des shinigamis. Il fit augmenter son énergie spirituelle, son réiatsu verdoyant l’entoura de toute part et des rafales de vent se mirent à battre dans les airs et au sol, quelques éléments du décors ne purent tenir en place face à la puissance qu’il laissait s’échapper de lui et les envahisseurs qui se tenait proches de lui écarquillèrent les yeux devant lui.

« - Yare Yare , on dirait bien qu’on s’amuse comme des fous ici. Je suis Le capitaine de la huitième division, Kyôraku Shunsui, et devant le chaos que vous venez de semer je me vois dans l’obligation d’intervenir aux côtés d’autres shinigamis. »


Le capitaine vit un attroupement d’envahisseurs en dessous de lui, marquant l’élégance même il leva la paume de ses deux mains en l’heure direction , le vent battant son uniforme et son aura débordante de chaleur. L’air serein et sérieux il prononça une incantation des plus explosives.

« -Hadô n°63 : Raikohô ! »


C’est alors qu’un puissant et épais faisceau d’éclair surgit de la paume de ses mains, la couleur étincelante de cette explosion d’énergie retint l’attention de tous, la beauté et la puissance dégagées par une telle attaque était sans égale, tandis que la puissance de l’incantation alla exploser le sol et les envahisseurs se trouvant devant ou à proximité de son passage.

Visiblement le capitaine de la huitième division venait directement d’entrée dans le vif du sujet, et cette explosion annonçait bel et bien l’arrivée d’un combattant au grand pouvoir, tel était celui qui portait le nom de Kyôraku shunsui.


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MessageSujet: Re: Le dernier jour de la Soul Society   Le dernier jour de la Soul Society - Page 2 EmptyMar 13 Juil - 20:23

J'ai pu constater que les ennemis que je me battais contre avaient tombé sous mes attaques. C'était une bonne chose puisqu'ils m'avaient pris une bonne partie de mon énergie à cause de mes techniques spéciales. Ce fut épuisant, mais efficace. Après ces superbes attaques glaciales, je n'en avais pas fini d'eux. On en avait éliminé beaucoup, mais il en restait toujours. On nous avait avertis de lancer un kido de type feu... Pourquoi? J'effectuais un Shakka Ho comme on l'avait demandé. Tous les kidos furent rassemblés en un point et avaient causé une grande explosion suivie d'une autre vers le centre des ennemis. Ça avait été efficace comme truc. Je ne savais pas qui avait manigancé ce piège, mais c'était vraiment ...explosif...

Puis, je vis des éclairs percuter tout près les ennemis autour de moi et Kyoraku-sama qui arrivait d'en haut. Il est enfin arrivé? Il était pas trop tôt! Je souriais, puis me retournais. Comme par hasard, je vis Tania-chan qui était plus qu'effrayée. Il ne fallait pas que je la laisse comme ça, dans cet état-là. Il ne fallait pas qu'elle meurt au combat à cause de sa peur. Je n'avais pas le choix. Je courais en sa direction, l'agrippa dans mes bras et d'un shunpô, je la fis évacuer un peu plus loin. Elle était au milieu de la mêlée et ce serait beaucoup trop dangereux...


Tania-chan... reste ici, les secours vont arriver. Je vais revenir te voir quand ce sera plus sûr...

Je lui souris, histoire qu'elle ne s'en fasse pas trop et qu'elle relaxe. Je l'avais sentie trembler dans mes bras, je crois avoir fait un bon choix. Puis, d'un autre shunpô, j'arrivais dos à Kyoraku-sama. Le lieutenant nous avait demandé de se placer deux par deux pour nous donner plus de chances contre eux. Ma coéquipière que j'avais choisie était apeurée et je ne pouvais pas me permettre de la perdre... Chaîne en main, je me permis de passer le mot à Kyoraku-sama:

Kyoraku Taicho... considérez-moi comme votre coéquipière jusqu'à la fin de cette bataille.

Je surveillais ses arrières, donnai des coups de fouets en demi-lune pour trancher ce qui approchait. Je restais tout près du taicho, je n'allais pas le quitter d'une semelle. Nous allons faire des attaques qui allaient se combiner pour qu'elles soient plus efficace. Bien sûr, notre communication corporelle n'allait pas être comme s'il avait été avec Juushiro, mais déjà qu'il m'a servi de deuxième père, notre lien est en effet, très proche...

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Tania Minio
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MessageSujet: Re: Le dernier jour de la Soul Society   Le dernier jour de la Soul Society - Page 2 EmptyLun 19 Juil - 10:23

Sang, cris de douleurs ou encore bruit d'épées qui s'entrechoquent, voilà ce qu'entendait Tania pour le moment, elle qui s'enfonçait de plus en plus dans les ténèbres. Ténèbres horribles, sombres et ne montrant aucune lueur, aucune vie. Elle n'était pas morte, elle en était sûre de cela. Comment pouvait-elle mourir à ce moment là du combat avec des doigts cassés. Que se passait-il dans sa tête ? Pourquoi n'entendait-elle que des cris de souffrances, des os brisés ou d'autres choses. Elle voyait les gens qu'elle avait repoussé pour le moment, pour le moment... Sa vue se brouillait petit à petit. Quelque chose l'empêchait de voir, et lui roulait sur les joues. Quelque chose d'humide, mais de sec à la fois, quelque chose qui voulait montrer qu'elle ne pouvait pas supporter ce massacre là. Quelque chose qui étaient aussi là pour montrer les sentiments, tels que la tristesse ou la joie, telle que la passion ou la colère, tels que l'impuissance et la compréhension pour cela. Ce quelque chose significatif qui permet de montrer et de se prouver que l'on est bien vivant. Cette mâchoire qui se crispe d'elle même, ce cœur qui s'emballe sans qu'on le veuille, ce corps qui se tend de lui même, ces tremblements horribles qui empêchent les bras ou les jambes de bouger. Cette épée qui tombe au sol d'un coup, sans qu'on ne puisse rien faire. Les larmes. Voici ce que c'est, les larmes coulaient sur les joues de Tania alors que les ténèbres s'emparaient d'elle. Elle ne faisait plus rien, ne pouvait plus rien faire du tout. Ses jambes lâchèrent et la musique se lança dans un air grave et déprimant, puis tout se coupa. Plus un seul contact avec l'extérieur. Les yeux ouverts, Tania semblait aveugle à présent. Non, elle ressemblait à une statue humaine, si les larmes ne s'arrêtaient pas de couler, tout ceci aurait pu être vrai... Tout ceci aurait pu.

« Tout le monde, s'il vous plaît ! Aidez moi ! »

Ce cri ne dépassa pas ses pensées. Sa gorge nouée l'empêchait de dire le moindre mot. Plus de pensées, plus rien, les horreurs de la guerre, les horreurs de la mort, voici ce qu'elle voyait à présent. Qui étaient ces hommes ? Que voulaient-ils ? Elle n'en savait rien du tout, et voulait que tout cela se termine lorsqu'elle se réveillera. A présent, des images horribles lui apparurent depuis les ténèbres. Elle voyait Yinoa embrochée par deux soldats, les deux avaient un sourire démoniaque et continuaient de ruer de coups la Shinigamie de la treizième division. Jiro, lui, était coupé en morceau, sa tête, horriblement arrachée, roulait petit à petit jusqu'à elle, une expression d'horreur effroyable inscrite sur le visage. Tous les Shinigamis étaient comme ça, ainsi que les Envahissseurs. Mais le plus horrible, c'était que tout le monde la regardait avec haine ou bien avec un air démoniaque. Les mots qui parvinrent jusqu'aux oreilles de Tania furent encore plus affreux que ces images, tout ceci la fit paniquer.

« Tout est de ta faute Tania ! Tu n'as rien fait pour nous aider ! Tu n'as rien fait pour nous sauver ! Tu ne mérites même pas de vivre ! »

Ces mots eurent comme effet de faire crier Tania d'horreur, puis tout le monde se rapprocha en répétant ces mêmes mots, de plus en plus fort, de plus en plus emplis de haine.

« Non ! Arrêtez ! Ce n'est pas vrai ! J'ai aidé ! Mais j'ai peur ! Je n'arrive pas à bouger à cause d'elle ! S'il vous plaît ! Aidez moi ! »

Retour à la réalité, quelque chose l'avait prise en même temps que la première lame lui transperçait le ventre, lui soutirant un hoquet de surprise. Ouvrant grand la bouche, Tania ne réussit à sortir un mot du trajet très court que venait de lui faire Yinoa, qui venait de la sauver en quelque sorte. Tania, qui avait la respiration saccadée, ainsi qu'une pulsation très élevée, se força à se calmer avant d'entendre les mots de sa sauveteuse.

« Tania-chan... reste ici, les secours vont arriver. Je vais revenir te voir quand ce sera plus sûr... »

En espérant qu'un jour cette sûreté soit présente, ou bien qu'elle ne meure pas... Les visions de notre Heroïne étaient toujours présentes dans son esprit, et elle hocha la tête, sans vraiment le vouloir. Elle baissa les yeux et remarqua que Yinoa était déjà partie et avait rejoins Kyoraku taishô, il était là ? Elle voulait combattre avec lui, de tout son coeur, elle voulait le faire ! Elle ne voulait pas attendre les secours et rester là sans rien faire. Elle avait envoyé le Shakka ho qu'avait demandé Nanao Fukutaishô dans un dernier effort avant de sombrer, elle ne s'en était pas rendu compte un seul instant... Pas un seul, ce qui l'avait vidé de quelques réserves d'énergie. Et à présent, elle se relevait pour reprendre le combat. Il le fallait. Elle n'allait pas attendre les renforts pour des doigts brisés. Il fallait qu'elle oublie cette douleur, ce n'était que ça, il fallait qu'elle prenne de l'aisance avec son bras valide. Tania se positionna non loin de Yinoa, mais elle était un peu en recul, elle réfléchissait, car elle n'arrivait plus à supprimer sa douleur au niveau des doigts. Finalement, elle allait attendre... La Shinigamie recula en attente de secours. Mais il fallait qu'ils se dépêchent, elle voulait se battre. Elle voulait vaincre sa peur du sang et des morts. Elle s'était obstiné à se montrer que tout cela était possible à présent. C'est avec cette persuasion que Tania s'évanouit alors que ce n'était pas le moment de le faire. Du sang sortant d'une entaille faite au niveau du ventre.

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MessageSujet: Re: Le dernier jour de la Soul Society   Le dernier jour de la Soul Society - Page 2 EmptyLun 19 Juil - 17:58

Au pied de la maison de laquelle il était tombé un peu plus tôt, son adversaire précédent se vidait de son sang, lentement mais sûrement. S'il n'était pas encore mort, cela ne tarderait pas.
Quant à elle... Elle avait rejoint Jale, qui, après qu'elle ait parlé, avait simplement dit :
D'accord, je couvre tes arrières. Tu peux compter sur moi.
Couvrir ses arrières ? Parfait, mais...
Plus facile à dire qu'à faire. Les deux adversaires qu'elle avait laissé quelques instants plus tôt revinrent à la charge, bien décidés à avoir sa peau. Quant à Jale, il se fit attaquer par deux autres envahisseurs. Même ensemble, ils étaient moitié moins nombreux.
Son premier adversaire la toucha à l'épaule dès le premier coup, et lui entailla la chair. Contre deux, elle aurait du mal. Elle fit donc volte-face vers lui, mais son camarade en profita pour la frapper violemment dans le dos, et l'envoya rouler plus loin. Elle se releva lentement, d'abord s'appuyant sur un genou, et posant sa main gauche sur son épaule droite, celle qui tenait son zanpakutô. Elle la retira poisseuse de sang, et pesta contre ces enflures. Elle acheva de se relever, le dos douloureux, barré d'une rayure sanguinolente. Elle jeta un regard mauvais à ses adversaires, qui ricanaient en la regardant d'un air mauvais, l'air de dire : "Celle-là, on se la termine".
Bien.
Elle... Hé ! Elle balaya le champ de bataille du regard, en une fraction de seconde.
Dans sa tête, quelque chose tilta. Son air changea alors. De résigné, il passa à féroce. Elle avait compris. Elle pointa sa lame vers les deux hommes.
Kasai no uta !
Sa lame se dispersa en cinq pétales qui tourbillonnèrent en formant un cercle autour de ses deux adversaires. Là où ils passaient, ils laissaient des flammes sur leur passage, ce qui revient à dire qu'ils formèrent un cercle enflammé emprisonnant les deux envahisseurs.
Elle ricana, puis tendit sa garde vers eux :
J'ai compris. Vous n'attaquez pas à distance. Malheureusement pour vous, cela implique que vous allez crever. Brûlés vifs. J'ai jamais tenté l'expérience, mais j'imagine que ça doit être plutôt... Douloureux. On essaye ?
Ne maîtrisant pas le kidô correctement, Itami avait décidé d'utiliser cette technique pour les attaquer à distance, et non plus au corps à corps, qui impliquait d'être dominée par les deux soldats de l'armée ennemie.
Lentement, implacable et impitoyable, le cercle de feu se reserra autour d'eux, leur mordit bientôt la peau, dans un grésillement de chairs et les hurlements des deux combattants. Et rapidement, ils se retrouvèrent à se tordre de douleur, brûlés par les flammes contre lesquelles ils n'avaient aucun moyen de lutter. Itami les regarda mourir sans détourner le regard, s'abîmant les yeux à fixer le feu qui les dévorait et carbonisait leur chair.
Puis les flammes s'arrêtèrent, le cercle se défit et sa lame se reforma au bout de la poignée qu'elle tenait fermement entre les mains. Elle s'autorisa même un mot d'humour.
Vous êtes cuits, mes jolis.
Les cadavres brûlés -cuits, en effet- gisaient à terre, dans un sale état. Les chairs avaient changé de couleur et de consistance, et leurs visages... Ils étaient méconnaissables. Leurs propres parents n'auraient pas été à même de voir là leurs enfants.
Itami tourna les talons vivement, ignorant délibérément la douleur lancinante qu'elle ressentait à l'épaule. Elle se retrouva nez à nez avec un nouvel adversaire, surgi d'elle ne savait où. Elle pila, et leva son zanpakutô, prête à prononcer les mots de sa technique une nouvelle fois. Mais l'ennemi se rua sur elle, et elle n'eut que le temps de parer l'attaque frontale. Puis elle bondit en arrière... Et sentit sous ses pieds le bord du toit. La moitié de ses pieds se trouvaient encore dessus, et l'autre moitié, dont le talon, au-dessus du vide. Elle tourna la tête, regarda par terre. Il y avait quoi, deux mètres ? Deux mètres cinquante ? Elle regarda son adversaire, qui avançait, l'air hargneux. Lui, il avait clairement envie de lui régler son compte illico presto et d'aller en buter quelques autres. Elle soupira. Se battre, oui. Aller à la boucherie, non. Elle ne tenait pas à finir en compote de pommes. Elle sauta, sans regarder, et disparut de la vue du soldat ennemi.
L'atterrissage fut rude. Elle se réceptionna mal, et sa cheville se déroba sous son poids. Elle roula par terre, et se releva avec un grognement de douleur. Aoutch. Elle fit un pas maladroit, et s'étala de tout son long dans la poussière. Et m...
Elle se mit à quatre pattes, haletante. Elle bougea la cheville et un éclair de douleur lui traversa la jambe.
La jeune fille utilisa sa main gauche pour se relever, prenant appui contre le mur, tenant son zanpakutô de l'autre. Se tenant au mur, elle posa prudemment le pied par terre, et faillit pousser un pitoyable couinement de souffrance. Formidable ! Elle avait réussi à survivre à ses adversaires, mais se brisait la cheville en sautant d'un toit ! Alors là, bravo. Vraiment, chapeau. Consternant.
Bon, il lui restait le faible espoir que ce ne soit qu'une féroce entorse, mais... De toute façon, elle n'avait pas le choix. Elle fit donc l'effort de faire un nouveau pas, et se mordit la lèvre pour ne pas gémir, une vague de douleur se déversant dans sa cheville qui enflait à vue d'oeil. Boitillante, elle fit un mètre avant d'atteindre le coin de la maison, qui marquait aussi celui de la rue. Mettant toujours le plus de poids possible sur sa main gauche posée contre le mur et son autre jambe, elle sentit une goutte de sueur dégouliner désagréablement le long de son front.
Devant elle, rien. Derrière, rien non plus. Mais au-dessus d'elle et aux alentours, elle entendait le fracas des combats, bien que rien ne soit visible pour ses yeux. Elle s'apprêtait à recommencer de marcher péniblement, lorsque qu'un vertige manqua la faire tomber, l'aveuglant momentanément. Tout tournait autour d'elle. La soif lui étreignait douloureusement la gorge, et une brusque nausée l'assaillait. A ces symptômes, une explication bien simple, qui tenait en un seul mot : hypovolémie. Perte sanguine. Les plaies de ses épaules saignaient abondamment, ainsi que celle de sa poitrine. Quant à celle qui lui barrait le dos, elle était bien moins impressionnante, négligeable à côté.
Désormais, elle avait le choix : crever ici, soit en continuait à faire goutter son sang petit à petit, soit en tombant sur un nouvel adversaire qui lui règlerait son compte en un coup, vu son état. Ou alors, partir.

La décision n'était pas facile. Quitter le lieu d'un combat était quelque chose de particulièrement déplaisant. Mais elle n'était pas prête à mourir ici. Il lui restait trop de choses à faire, trop à accomplir.
Elle s'était bien battue, mais malgré son envie de poursuivre l'assaut, elle avait conscience de ne pas en être capable. Quand faire un pas était douloureux, que pouvait-elle désormais ?
Bien... Ou plutôt non, pas bien, mais elle n'avait en réalité pas vraiment le choix... Entre vivre ou mourir, qu'auriez-vous choisi, vous ? Morte, elle n'était plus utile. Vivante, elle continuerait à servir la Soul Society aussi fidèlement qu'elle le faisait depuis qu'elle était devenue shinigami.
Ce n'était pas une fuite. C'était simplement prendre conscience de la cruelle réalité des choses. Les combattants blessés ne sont plus des combattants. Ce sont des poids morts.
Elle partirait donc.

Ignorant souffrance, vertige, réaction à la perte de sang, se mordant férocement la lèvre pour ne pas y accorder d'attention, elle rangea son zanpakutô, puis elle se déplaça d'un shunpô.
La bataille se terminerait sans elle.

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MessageSujet: Re: Le dernier jour de la Soul Society   Le dernier jour de la Soul Society - Page 2 EmptyLun 19 Juil - 20:20

Bon... ce n'est pas encore fini, apparemment. Deux ennemis s'approchent dangereusement de moi. Ils chuchotent. Une stratégie ? D'accord, approchez. Je tenais fermement mon zampakuto. Enfin, fermement, de la main dont le bras n'est pas en sang. Je me contentais de tenir le deuxième avec difficulté, lutant contre la douleur. Ils se mirent d'accord, et ils se séparèrent. L'un était à ma gauche, et l'autre à l'opposé. Celui de droite se jeta sur moi, tandis que l'autre attendait. S'il croient pouvoir m'avoir de cette façon, ce sont vraiment des abrutis. Je sautai par dessus celui qui me fonçais dessus à l'instant. Ma tête étant maintenant juste au dessus de la sienne, les pieds vers le ciel, je regardai rapidement comment allais les autres. Mais en atterrissant, c'est autre chose qui m'était venu en tête. Je tournai ma tête vers la foule. Ouai, c'est bien ce que je pensais. Armes tranchantes, contondantes... mais aucune à distance. Pareil pour ces deux là. L'autre qui attendait une opportunité se jeta sur moi à son tour, passant à côté de l'ennemi qui se demandait où j'étais passé. Je parai son coup avec la dague de droite, et le repoussa en forçant. L'autre lança une nouvelle attaque. Lui était un peu plus musclé que l'autre, et il portais un énorme marteau. La parade est à éliminer d'emblée. Un pas sur le côté c'est pareil, l'autre pourra m'assener un coup fatal faisant rouler ma tête a ses pieds. Reste l'esquive en arrière. J'utilisai un shunpô pour me reculer.

Finalement, j'aurai mieux fait de tenter la parade. Pourquoi ? En reculant, mon bras non blessé vient de s'empaler sur une lance plantée au sol, lame en diagonale pointée vers le ciel. Elle est maintenant dans mon avant bras, je crois qu'elle a percé un muscle. Le sang jaillit, et un léger cri de douleur m'échappa. J'ôtai le pieu avec peur et douleur. C'était atroce. Merde, les deux ennemis viennent de m'apercevoir au loin. Dans cet état, je vois mal comment je pourrai faire quelque chose s'il recommencent une attaque simultanée. Je dois me mettre à l'abri... la bas, il n'y a pas l'air d'y avoir de danger. Un nouveau shunpô m'aida a atteindre la zone visée. Je m'assis sur un toit, essayant de stopper l'hémorragie. En vain. Le sang jaillissait de plus en plus, la douleur grandissant. Soudain, j'entendis un bruit. Comme un gémissement. Je pencha la tête pour voir de qui il s'agissait. Itami. Elle était la, dans un piteux état, marchant péniblement. Elle se dirigeait vers le Seiretei. Dans son état, le combat n'est plus envisageable. La mort serait certaine. Et moi ? Mes deux bras était quasiment HS, et pour un manieur de zampakutô double, c'est pas le top. Je sentis une présence proche. Je me levai en tenant Futagokaminari difficilement. Un ennemi était à quelques centimètres de moi. Je fus surpris par sa proximité, et il m'enfonça son épée dans la plaie déjà ouverte, me faisant hurler de douleur.

« C'est fini pour toi, il faut te rendre à l'évidence ! Tu es faible, la Soul Society ne sera bientôt plus ! Et c'est pareille pour ta copine là-bas. Une fois que j'en aurais fini avec toi, j'irai la trancher en deux !
-La... f.... ferme...
-C'est bien dommage, elle est plutôt mignonne... Au pire je l'épargne, et elle tombera sous mon charme, je la séquestrerai chez moi, elle fera tout ce que je lui dis !
-La... ferme...
-Oh quoique, je ne pense pas qu'elle puisse survivre de toute façon. Je la découperai en tranches et je me servirai de son buste comme trophée !
-La ferme...
-Quoi, tu as dit quelque chose ?
-LA FERME ! »

Je lui enfonçai en même temps que mon cri mes deux zampakutô dans le cœur. Son sang se déversa sur le toit, coulant jusqu'au sol. J'écartai alors mes zampakutô en ouvrant les bras rapidement, tranchant le corps de l'homme en deux. Des ennemis m'ont remarqués, et commençaient a s'approcher. Mon regard était vide, ma tête fixant mes pieds.

« Kouso...sakkaku. »

Mes lames commençaient à briller, et de gros nuages noirs vinrent voiler le ciel. Les ennemis s'arrêtèrent, surpris par ce changement. Soudain, ils sentaient l'atmosphère s'alourdir, réduisant considérablement leurs vitesses. Je levai mes zampakutô vers un des nuages, et les croisèrent. Le nuage se chargea en électricité. Un flux de reiatsu jaune l'entourait de plus en plus.

« Shougekiraimei. »

Je fis descendre mes zampakutô vers le sol en visant le groupe d'ennemi m'ayant repéré, faisant descendre un puissant éclair qui vint heurter violemment le sol, en plein sur eux. Je scellai Futagokaminari et le rangeai dans son fourreau. Les nuages se dispersèrent avant de disparaître. Une puissante pression spirituelle familière vient d'apparaitre. C'est celle de Kyoraku-taisho. Avec lui dans les rangs, nous ne pouvons plus perdre. On a plus besoin de moi ici. Avec les deux bras en moins, je ne peux rien faire. Je me retournai et utilisa un shunpô pour rejoindre Itami un peu plus loin. Elle était mal en point, et allait perdre l'équilibre. Je courut pour me retrouver derrière elle, et me servis de mes mains pour l'empêcher de tomber. Je fermai les yeux de douleur. Je dois l'emmener à la quatrième division. Son état s'aggrave de plus en plus. Je dois faire vite. En serrant les dents, je la posai sur mon dos, et pris ses jambes pour ne pas la laisser tomber. Ses bras ballants passèrent par dessus mes épaules, et je sentis son souffle saccadé dans mon cou. Je me mis alors a courir vers les quartiers de la 4ème division. Ma mission en ces lieux est terminée. Je compte sur vous, capitaine, lieutenant, les autres.

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Dernière édition par ~ Jale Ayuga ~ le Mar 24 Aoû - 20:42, édité 1 fois
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Saiga Magoichi
Shinigami de la 9eme Division
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Saiga Magoichi


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Fiche Technique : Elle est là !!

Feuille de personnage
Nom du zanpakutô/Nature du pouvoir: Totsuka no Tsurugi
Niveau: Combattant Surpuissant / LVL 15+1 (Shikaï) (Lvl uped)
Reiatsu:
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MessageSujet: Re: Le dernier jour de la Soul Society   Le dernier jour de la Soul Society - Page 2 EmptyJeu 22 Juil - 17:42

Plus ça allait, plus il commençait à avoir en plus des cadavres des habitants du Rukongai ceux des envahisseurs qui étaient sur le sol. Les attaques combinées de certain, l’intelligence des plus faibles, les envahisseurs n’avaient qu’un seul désir tuer tout le monde sans exception, femme, enfant, personne âgée, ils tuaient sans une seule once de pitié, transperçaient, tranchaient et par la même occasion souriaient, c’était un massacre quelqu’un devait certainement être derrière tout ça, une armée aussi grand devait forcément être commandé par des gens d’une autre dimension peut être de la Dimension Royal ? La Dimension Royal est allié au Shinigami donc impossible que ce soit eux, le Monde réel ? Pas possible la 12ème Division les aurait tout de suite repéré et nous aurais averti de leurs arrivés, le Hueco Mondo ? Non, il ne ressemble en aucun cas à des arrancars. Une enquête sur tout cela devra être établi, mais pour l'instant revenons à l'endroit où se trouve Saiga.

Le combat faisait rage bientôt les plus jeunes Shinigami seraient à bout de force et n'auraient plus aucun moyen de se défendre, le seul moyen d'y remédier était de lancer une attaque dévastatrice qui ferait disparaitre les envahisseurs en un seul coup et sur une large zone, ceci devrait suffire à les déstabiliser, à leur montrer que les Shinigami ne sont pas des rigolos et de plus ils seraient tous dispersé et on en finira assez vite avec eux. Pendant qu'il repoussait ses opposants, Saiga senti le reiatsu de son professeur en plein milieu des envahisseurs puis plus rien du tout, elle avait un plan c'était maintenant sur, la seconde d'après il l'aperçut sortir Nanao qui se déplaçait en utilisant des Shunpo puis vint se placer à côté de lui pour certainement lui dévoiler son plan :

Nanao : Saiga, Installes ton mur ... Kine, Préviens les autres, nous devons tous lancer une attaque de Kido de type feu.
Saiga : Vous avez sans doute de bonne raison de me le demander.

Après avoir prit la parole elle se retourna ensuite en direction des envahisseurs tendit sa main devant elle afin de lancer un sort de Kido comme elle l'avait demandé à tout le monde, c'était un Shakka ho. Cela allait provoquer une explosion assez grande pour disperser en éliminer par la même occasion plusieurs ennemis. C'était maintenant à mon tour d'agir, il fallait qu'il utilise son mur ou plutôt ses murs, car la concentration de tout va être fatale pour eux et risque de les atteindre eux aussi s'il ne se protège pas assez :

Saiga : Kabe no Kurisutaru !

D'un mouvement rapide Saiga créa alors ses trois murs qui apparurent les uns contre les autres protégeant complètement l'endroit où il se trouvait lui et ses équipiers :

Saiga : Voilà ! La concentration des trois murs devraient suffire à renvoyer, l'explosion qui sera créée par cette attaque ! Un bon retour de flamme, ça va les calmer.

Restant debout sans réagir l'explosion avait créée un bon carnage, il ne restait plus beaucoup d'ennemi, mais cela allait vite se terminer avec ce qui allait suivre. Cette zone allait être sur maintenant et c'était grâce aux efforts fourni par tout le monde, tendit qu'il se tenait debout regardant le reste se rapprocher vers eux, il senti quelque chose qui lui redonna le sourire, c'était non seulement le reiatsu d'un Capitaine qui s'approchait d'eux, mais en plus de ça il pouvait sentir celui de son Capitaine qui venait d'entrer dans la bataille, cela venait du Sud, une pensée lui traversa l'esprit à cet instant précis :

**Kuchiki-taisho... Vous êtes enfin de retour**

Saiga : Kine, je pense que tu l'as senti aussi. Cet endroit est maintenant presque sure, je vais rejoindre le Capitaine Kuchiki et je te demande de venir avec moi, il aura besoin de nous !

Puis d'un pas, il sauta en arrière la tête vers le haut et aperçut le Capitaine Kyoraku qui arrivait préparant un entrer spectaculaire :

Saiga : Ise-Fukutaisho, je vous laisse cette zone.

Puis il disparut tout en courant sur les toits des différents quartiers du Seireitei, certainement suivi par Kine. Sa destination ? Le Rukongai Sud !

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MessageSujet: Re: Le dernier jour de la Soul Society   Le dernier jour de la Soul Society - Page 2 EmptyJeu 22 Juil - 18:35

Citation :
  • Flash Back :

      Nanao : Saiga , Installes ton mur ... Kine, Préviens les autres, nous devons tous lancer une attaque de Kîdo de type feu


    C'est alors que je démasquait la présence du Fushibi, tous pouvaient a présent voir cette toile, qui serait aussi destructrice que salvatrice. Je devais maintenant lancer mon attaque de Kîdo. Tout le monde saura probablement que leur seule chance est de lancer une attaque de Kîdo. Quoiqu'il arrive, elle sera attirée vers le centre ou la marque du diable est présente et provoquera l'explosion intégrale de la toile.

    Hado no san jû ichi : Shakka hô !
    Sort démoniaque N°31 : Tir de Feu Rouge

    C'était maintenant le début de la fin de cette bataille. Après avoir causé plusieurs explosions massives, nous pourrons sûrement nous occuper des dernières troupes dispersées aisément.

    Cette guerre n'était qu'un massacre, sans valeur aux yeux de ces envahisseurs qui nous narguaient a chaque corps qui tombait. Sans aucune signification pour ces monstruosités dont le seul but apparent était de tout détruire, de faire couler jusqu'à la dernière goutte de sang, de faire couler jusqu'à la dernière larme, de faire pousser jusqu'au dernier cri de douleur, de trancher en deux jusqu'au dernier être vivant résidant, avant leur arrivée, paisiblement. C'était une honte totale, pour nous shinigamis de ne pas avoir pu prévoir cette arrivée. C'était notre devoir, de faire face à l'ennemi, d'affronter ces intrus, de les chasser de notre terre de quiétude. C'est pour cela que, nous devions sauver ce qui pouvaient encore l'être. C'est pour cela qu'il ne fallait pas hésiter a employer les grand moyens.

    L'ordre avait été donné. Saiga-Fukutaicho installa trois murs prêt a supporter l'explosion qui allait avoir lieu dès l'impact des boules de feu envoyées par tous les shinigamis sur le champ de bataille au milieu du filet de fils de kidôs. C'était dans ce filet que les cibles devaient être attrapées. Mais une fois ne suffirait pas, alors nous devions le faire plusieurs fois, et ce n'est pas dans mes capacités. J'étais déjà très épuisée de mes efforts, dissimuler son reiatsu, mettre en place un piège à l'échelle de l'armée, revenir vers les autres. C'était tout simplement épuisant.

    Pendant que les Shakka Hô lancés par les shinigamis atteignaient la marque du diable que j'avais posée dans le champ de bataille afin que l'explosion puisse se déclencher, plusieurs évènements eurent lieu. Itami, & Ayuga-san s'occupaient ensemble des envahisseurs depuis le début, mais sûrement fatigués de leurs efforts, après une ultime attaque, ils s'en allèrent, leurs reiatsu disparurent de la zone. Il était en effet mieux pour ceux qui ne le pouvaient plus, de se retirer du champ de bataille.

    Une shinigami aux cheveux verts, portait jusque là le corps de Tania Minio, une membre de notre division. Elle était blessée, et dans un ultime effort, lança également un Shakkâ Hô sur la toile qui devait être symbole de salut pour nous tous. J'étais éternellement reconnaissante envers la shinigami, elle venait de sauver l'une de mes subordonnée. Grâce a elle, Tania s'en sortirait vivante.


    Ise Nanao : Je vous remercie, shinigami, merci d'avoir sauvé Tania Minio, le but ici est de survivre, il ne faut pas l'oublier.

    Puis je me retournais vers Tania Minio :

    Ise Nanao : Vous êtes une shinigami honorable, Tania, vous incarnez toutes les valeurs de la huitième division, je suis fière de vous.

    Puis, un reiatsu familier apparût, trop familier pour que je ne puisse le reconnaître. Une entrée comme toujours légèrement exagérée ... Un haori muni d'un dessus rosé avec des motifs floraux. Kyôraku Taicho. Il était enfin venu. Il apparût instantanément devant moi d'un shunpô très probablement. Son soutien allait nous être d'une grande aide. Par ailleurs, je me sentais vraiment heureuse de l'avoir a ses côtés. Je suis contente qu'il soit là pour nous. Tenant son chapeau, fermant les yeux, il dit :

    Shunsui Kyôraku : Yare Yare , on dirait bien qu’on s’amuse comme des fous ici. Je suis Le capitaine de la huitième division, Kyôraku Shunsui, et devant le chaos que vous venez de semer je me vois dans l’obligation d’intervenir aux côtés d’autres shinigamis

    Puis il enchaîna avec un puissant sort de magie démoniaque :

    Bakudo no Roku jû San : Raikoho !
    Voie de la destruction numéro 63 : Canon de foudre grondante !

    Un puissant éclair vint s'abattre sur les ennemis devant lui, mais la marque du diable faisait effet, et cela ne pouvait être que profitable, le Raikoho dévastait les ennemis jusqu'à la marque du diable en plein milieu du champ de bataille. Ce kidô donnera encore plus de puissance à l'explosion qui allait se créer, ce n'était plus qu'une histoire de secondes. Je me mettais alors devant mon capitaine, tout juste retrouvé.

    Ise Nanao : Ise Nanao, Vice-capitaine de la huitième division de protection au rapport. Avant votre arrivée, j'ai prit du temps pour disposer sur le champ de bataille un filet de kidô qui sera sensible au contact d'un autre sort. Cela aura pour effet de créer une explosion gigantesque. Ensuite, j'ai demandé a Saiga-fukutaicho de positionner des murs de cristaux devant nous. De cette façon, l'explosion sera renvoyée sur l'expéditeur, c'est à dire nous. Mais j'avais prévu cet effet secondaire. C'est pourquoi j'ai posé une marque du diable en plein milieu du champ de bataille afin que l'explosion soit attirée vers cette-dernière. La marque du diable crée des liens d'énergie spirituelle avec les attaques de kidô, c'est pour cela que les attaques de kidôs qui ont été lancées depuis que je l'ai posée ont toutes, sans exception été attirées vers cette marque de façon a créer une explosion massive. Je vous prierai de bien vouloir vous reculer afin que le mur de cristal de Saiga-fukutaicho fasse effet.

    C'était le moment, tous les kidôs avaient rejoint la marque, et les filets de fushibis s'illuminèrent comme pour prévenir que l'explosion allait débuter.

    Ise Nanao : Tout le monde, reculez !!! et bouchez vous les oreilles !

    Oui, car même le souffle de l'explosion allait être immense. D'ailleurs, un terrible grondement se fit entendre, assourdissant il était. L'explosion débuta du centre, carbonisant littéralement les envahisseurs qui étaient près du foyer d'explosion. Au fur et à mesure qu'elle progressait, une quantité massive d'envahisseurs criaient, comme si Dieu avait annoncé le jour du Jugement dernier pour eux. Cet explosion était comparable a un déluge que nous retrouvons dans des livres pour se divertir. Ce déluge qui chasse le mal, et qui préserve le bien, contenu dans cet arche, représenté par les murs de cristaux que Saiga Magoichi a créé.

    Un mur de brisé, l'explosion étant à la base une attaque de kidô fut déviée vers la marque du diable en plein milieu, l'explosion allait recommencer. Une fois revenue sur la marque, un second grondement se fit entendre, un second jugement dernier, un second déluge, comme si il voulait vraiment insister sur le nettoyage du mal. Ceux qui avaient été soufflés, l'étaient une seconde fois, certains finissaient leur combustion, les cris se faisaient de nouveau entendre.

    Un second mur brisé. Le plan marchait à merveille, l'explosion fut une seconde fois renvoyée au milieu du champ de bataille, une nouvelle fois cette attaque massive qui détruisait les envahisseurs sans qu'ils ne puissent rien faire. Nous observions tous ce spectacle avec soulagement. Nous étions sauvés ! Nous l'avions fait ! Nous nous en sommes sortis vivants.

    Un troisième mur brisé. C'était le dernier mur, la dernière explosion. Le dernier grondement, le dernier jugement. Le dernier envahisseur qui brulait, le dernier cri qui se fit entendre, la fin d'une bataille acharnée. La fin des envahisseurs. Merci à tous ...


    Ise Nanao : Allons nous occuper des dernières troupes dispersées, et allons aider nos autres amis face aux autres envahisseurs, ils auront besoin de nous. Kyôraku Taicho, merci d'être venu.

    C'est avec un sourire que je dit cette phrase, et admirait ce que signifiait : la fin d'une bataille.


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MessageSujet: Re: Le dernier jour de la Soul Society   Le dernier jour de la Soul Society - Page 2 EmptyVen 23 Juil - 14:16

Jiro avait à peine eu le temps de ce relever, que ces adversaires étaient à nouveau sur lui. La situation devenait vraiment dangereuse, d'un shunpo il disparu au moment ou les coups devaient le frapper pour ce rapprocher du noyau de défenseurs qui ce formait, mais qui diminuait peu à peu... Voyant que cela les retenait point il utilisa alors une technique de son shikai pour ce protèger, les armes qui frappaient la protection en rouillaient ou bien ne la passaient pas...

-
Hagane no tate!

Jiro ce retrouvait dans une sphère de rouille qui le protègeait. Cela était un peu de temps gagné mais peu, le temps commencait vraiment à lui manquer. Il calcula les chances de réussite qui était devant lui et les possibilité de s'en sortir sans trop de casse, il avait eu la chance de ne pas s'être encore prit de blessure grave, mais partit ainsi, cela ne durerait pas. L'arrivé du capitaine de la huitième division augmenta les chance des défenseurs, Jiro en profita pour relancer une attaque. Yinoa étant proche du capitaine de la huitième division il la rejoignit pour ce placer sous les ordre du capitaine Kyôraku.

- Membre de la septième division, Namikaze Jiro à vos ordres Kyôraku taicho!

Jiro avait pas d'autre solution et quand il entendit le lieutenant de la huitième division finir un rapport. Il du esquiver une attaque, mais il abatti Oni no Oû sur l'ennemi le broyant et le tranchant en même temps. Jiro était épuisé, portait de multiple blessures bégnines mais qui commencaient à ce faire sentir et il était épuisé. Mais son regard prouvait que il ne quitterait pas le champ de bataille, il avait l'intention de ce battre jusqu'au bout. Il ce battrait avec l'esprit de la septième division... Ne jamais reculer.

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MessageSujet: Re: Le dernier jour de la Soul Society   Le dernier jour de la Soul Society - Page 2 EmptyLun 26 Juil - 15:24

    La personne qui dirigeait les opérations semblait être Ise Nanao. Premièrement, elle était la plus haute gradée de notre groupe, et deuxièmement, elle avait préparé une tactique qui semblait porter ses fruits, pour le moment. Un sort de hado avait été glissé au sein du groupe des envahisseurs, par les soins de la Hachi Ban Tai Fukutaisho qui faisait d'ailleurs du très bon boulot. Kaname assistait ici à un combat de très haute volée, et bien que cela aurait pu le décourager, parce qu'il pensait ne pouvoir atteindre un tel niveau, Kaname n'est pas du genre à abandonner et, au contraire, savoir qu'il est possible de devenir aussi fort ne peut que l'encourager à s'entrainer. De plus, ce n'est pas kûran courant de voir des soldats, dans le Goteï 13 abandonner, sachant qu'ils ont tous sans exceptions été entrainés dans le but de protéger la Soul Society.

    Kaname, lui, n'avait pas rejoins le Seireitei dans le but de fuir pour sauver sa vie, et non pour protéger sa patrie. C'est clair, si vous rejoignez une armée pour ne pas vous battre, aucun intérêt. Néanmoins, ce n'est pas pour ce genre de logiques sans valeur que le jeune Kûran a rejoint les rangs des shinigamis, mais bien pour devenir plus fort. Depuis sa vie d'humains, son enfance, il a vu beaucoup de ses amis tomber, impuissants, c'est vous dire la peine qu'il avait. Les envahisseurs étaient beaucoup moins nombreux qu'auparavant, mais paraissaient enragés en voyant ce qu'il se passait : Après avoir causé un génocide, ils étaient victime d'un génocide. Ils n'appréciaient apparemment pas voir les leurs tomber, puisque ils se battaient désormais avec plus d'acharnement. Lui, restait immobile devant cette scène. Caché derrière les plus forts du groupe, les lieutenants. Kaname était faible, il était incapable de surmonter sa peur.

    *****

    Une grande plaine. Immense, non pas verte, mais blanche, envahie par la neige. Elle était magnifique, jouissant d'arbres sur les bordures, et regorgeait bien d'autres surprises n'étant pas encore découvertes par Kaname qui venait de débarquer. Il s'avançait vers le centre de la plaine avant de s'arrêter brusquement. Devant lui, un homme. Grand. Imposant. Ses pieds ne touchaient pas le sol, comme s'il volait. Kaname s'abstenait de lui demander comment ni pourquoi. De lui-même, il sourit, pas comme pour le rassurer, bien au contraire. Son expression n'était que trop sadique pour que Kaname ne puisse l'ignorer. Pas un seul mot ne coulait entre eux, sans doute devinaient-ils leurs paroles respectives. Il veut le tuer, Kaname refuse de se battre. Voilà ce qu'il en était actuellement.

    Néanmoins, quand l'homme s'apprêta à ouvrir la bouche, il disparut aussi violemment qu'il était apparut, pour abattre sa lame dans le dos de Kaname. Dégainant à son tour, il repoussa son assaut. Cet homme était très rapide, c'était indéniable, mais Kûran avait pu le voir venir, et ce n'était pas avec ce genre d'attaques qu'il pourrait le tuer. Ripostant, Kaname apparut au dessus de lui, son sabre pointé vers les airs trancha l'air en descendant tel une flèche sur l'ennemi. Coup puissant, que l'homme pu parer. Cependant, le shinigami l'avait prédit, aussi son plan ne s'arrêtait pas là. Il porta un violent coup de genou dans le ventre de l'ennemi qui se courba sous la douleur, avant de le décapiter, sèchement. Il n'avait eu aucune pitié. Le cadavre tomba au sol, et l'endroit que ce corps recouvrait venait d'être transformé. Ce n'était plus blanc, mais noir. Les ténèbres.

    *****

    Terrifié, tremblant, seuls ces adjectifs étaient qualifiables pour Kaname désormais. L'expression terrifiée de son visage laissait paraitre une peur sans limite, mais... une peur pour quoi ? De mourir ? De perdre la vie dans cette bataille ? Kaname avait décidément raison de ne pas se juger digne d'être shinigami. Cependant, il paraitrait que l'un des préceptes de la 9ème division serait la peur. Du moins, ce serait d'après l'ex-capitaine Tousen Kaname, de la 9ème division. La peur serait au contraire bénéfique, elle
    ferait de vous quelqu'un de différent. Car un combat qui craint le combat serait un soldat ayant quelque chose en plus. Avoir peur de faire couler le sang reflète le fait que l'on ait un cœur. Que nous ne sommes pas des être vils incapables de nous contrôler. C'est ça, la peur. Néanmoins, Kaname n'avait pas peur de faire couler le sang. Il avait peur de voir son sang couler. Là était la différence.

    C'était ce qui différenciait un vrai soldat d'un poltron. Les personnes qui elles, se disent des hommes parce qu'elles ne connaissent la peur ne sont autre que des gens sans cœur. Des barbares, des animaux, retournez cela comme vous voulez, vous avez compris l'idée. Kaname lui, faisait parti des gens qui craignaient la mort. Il croyait au début que c'était la seule chose qui pourrait l'effrayer, mais il se trompait, étant donné qu'il est terrifié en face de cette armée. Non loin de lui, un shinigami assez imposant de part sa carrure se battait durement contre les envahisseurs, tandis que ceux-ci le sourire aux lèvres, continuaient de l'abimer. Il créa un bouclier autour de lui, avant de s'abriter aux côtés du capitaine. Kaname lui, demeurait immobile, aucun ennemi n'était présent autour de lui. Il avait peur...

    *****

    « Kaname-onii-sama ! »

    C'est... cet endroit. Kaname l'avait déjà vu quelque part, c'était indéniable, mais ne le reconnaissait pas suffisamment. Il serait donc incapable de vous en dire plus que ce qu'il sait désormais. Mais la question qui l'intéressait le plus était la provenance de cette voix qui l'avait appelé. Le titre attribué envers lui était onii-sama... Kaname avait-il eu un frère ou une sœur ? Ce n'était pas impossible car, après tout, il n'avait aucun souvenir de sa vie d'humain. Du noir, du blanc, du vide, voilà ce qu'il en était. Ce lieu, le shinigami en était certain, il ne lui était pas inconnu. Cependant, il restait mystérieux, car semblait déceler le secret de la vie de Kaname. Cette voix lui était familière, c'était comme si elle ressortait des profondeurs obscurs de la force l'âme du jeune Kûran. Qui était-elle... ?

    « Kaname-onii-sama ! »

    *****

    Qui était-elle à la fin ? Peur. Doute. Angoisse. Impuissance. Les sentiments contre lesquels le shinigami se battait actuellement. Toutefois, c'était peine perdu. Terrifié à l'idée de tomber au combat, Kaname restait figé, le sabre devant lui, prêt à l'affrontement qu'il ne mènerait pas. Tandis que les siens passaient un sale moment contre les ennemis, le jeune Kûran était incapable de faire quoi que ce soit, tout lui échappait, il ne comprenait plus rien. Le doute rongeait son esprit, il ne savait plus où donner de la tête. Doutait-il de ses pouvoirs ? Doutait-il de sa force ? C'est ce que l'expression ô combien anxieuse de son visage laissait paraitre. C'est ce que ses muscles tremblant comme jamais laissaient paraitre. C'est ce que la sueur qui coulait éperdument de son front laissait paraitre. Il ne pouvait rester plus longtemps comme ceci, car Kaname était venu pour se battre. Sa main alla trouver son second fourreau pour qu'il puisse dégainer son deuxième zanpakutô. Ou plutôt, la dernière partie de son arme, car celle-ci était ni plus ni moins qu'un double, semblable à celui du Capitaine Kyôraku ou encore du capitaine Ukitake. D'ailleurs, le bruit courrait qu'ils étaient les seuls dans la Soul Society à posséder des doubles, c'est la raison pour laquelle Kaname niait avoir une seconde arme, la faissant passer pour un simple katana ordinaire. Ainsi, cette légende restait préservée, celle des deux capitaines au zanpakutô doubles. Un ennemi fonça sur Kaname. Celui-ci prêt au combat, l'attaquait à l'aide de ses armes. Il résistait plutôt bien pour le moment. Tout allait bien, quand soudain...

    « C'est quoi, pure et blanche ? »

    L'arme de son ennemi frappa, lui entaillant légèrement l'épaule, son poing vola en plein dans son visage, ce qui envoya Kaname quelques mètres plus loin. Avant d'être propulsé, il frappa d'un très violent coup, d'une rage sans précédent, le torse de son adversaire, le lacérant. Ce soldat était isolé, il devait peut-être être chargé d'éliminer les moins puissants par derrière. Kaname était à terre, se tenant le crâne, quelque chose ne tournait pas rond chez lui. Il gémissait de douleur, sa plaie lui faisait mal, mais ce n'était pas que cela. La main devant l'oeil, il tentait de préserver quelque chose qu'il gardait au fin fond de lui. Une double personnalité ? Kaname hurla de nouveau, tournant pour se trouver la face contre le sol. Ses plaintes ne cessaient pas. Qu'arrivait-il donc à Kaname ... ?

    « C'est... quelque chose qui n'est pas rou...
    C'est quoi, quelque chose de rouge ?
    C'est... ceux qui sucent le sang des gens... ceux qui sucent le sang des gens... ceux qui sucent le sang des gens...
    Ce sont... les Vampires.
    »

    Le silence. Kaname ne bougeait plus, Kaname ne parlait plus. Peut-être était-il mort ? Peut-être en avait-il marre ? Peut-être la douleur avait-elle cessé. C'était ça, la douleur avait cessé. La douleur avait cessé pour laisser place à une peine encore plus grande. Une peine que l'on ne guérit pas, une peine dont l'on tente de se défaire mais, en vain, car celle-ci vous submerge. Elle vous enivre, et seule la mort est le chemin de la liberté. Mais Kaname n'était pas décidé à mourir ici. Il ne se battait pas pour la Soul Society, il se battait pour vivre. Il se battait pour lui. Pour lui, et lui seul. Il se releva, les cheveux plus sombres, non, les yeux plus rouges que jamais. Rouge sang. L'envahisseur était bel et bien mort, il n'y avait aucun doute. Kaname qui avait laissé ses deux zanpakutos dans le torse de celui-ci se saisit des deux manches, regardant son ennemi.

    « Il ne faut pas s'approcher des vampires, car sinon... »

    Sans pitié, il les tira vers lui, laissant agoniser l'envahisseur. Nouveau choc, Kaname vacilla, s'appuya contre le mur et, de l'autre main, se tenait la tête. Saisissant aussitôt ses zanpakutôs qu'il avait lâché, il ne pouvait garder son calme plus longtemps. L'odeur dont il était épris l'avait dénué de tout sens. De toute raison. De tout sentiment. Désormais, plus rien ne comptait pour Kaname que de parvenir à son but. C'était ceci, ou mourir. Plaçant sa première arme sous son aisselle, il lécha la lame de la première, avant de la rengainer une fois que tout le sang sur celle-ci avait disparut. Prenant à son tour la seconde, Kaname lécha goutte pour goutte tout ce liquide à tout qui nous faisait vivre. Il avait tout terminé, rangea donc sa seconde arme, avant de lécher ses lèvres qui contenaient du sang, du au précédent coup de l'envahisseur. Kaname esquissa un sourire, puis se tourna vers le reste de l'armée, le fixant de ses pupilles rouges sang.

    « On se retrouve enivré par leurs yeux. »