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 Un réveil dans un monde en guerre [solo]

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Un réveil dans un monde en guerre [solo] Empty
MessageSujet: Un réveil dans un monde en guerre [solo]   Un réveil dans un monde en guerre [solo] EmptyDim 2 Jan - 1:49

Le bout du tunnel. Une lumière blanche immaculée, éblouissante, empêchant de voir à plus de deux mètres. Engouffrant alors le groupe vizard, se dirigeant vers la Dimension Royale. Sôjiro était parmi eux, la tête pleine d’images. Il avait retrouvé Sayuri, il était avec ses confrères, il pouvait donc vivre en tout liberté de sentiments. Il était dans sa seule vraie famille. Yagoretsu Tagoraï, leur chef, guidait le groupe à travers le passage inter-dimensionnel et avait de justesse accepté Sôjiro, qui les avait rejoint in extremis. Entourés de gens puissants, les vizards étaient marchaient maintenant vers la guerre.
Ils arrivèrent donc au bout du passage inter-dimensionnel. La lumière se fit éclatante, et sans qu’il ne puisse voir, Sôjiro perdit pied, tombant affreusement. Il tenta de concentrer du reaitsu sous ses pieds, mais les particules spirituelles ambiantes ne semblaient pas réagir comme dans le vrai monde. Ses yeux s’adaptèrent donc à la lumière du paysage, et le soleil réchauffa son dos, retombant sur la berge, grillant les grains de sable et retournant dans les pupilles du jeune vizard. Il porta sa main à ses yeux. L’ombre apaisante de cette dernière apporta un peu de calme et Sôjiro put apercevoir celle qui faisait battre son coeur. Sayuri et sa magnifique chevelure blonde, se dérobant au vide et plongeant dans l’eau azurée de la mer florale de la Dimension Royale. Pieds premiers, Sôjiro la rejoindrait. Plus qu’un mètre.
Lorsque ses pieds entrèrent en contact avec la mer, le temps se stoppa. Puis, son reaitsu réagit seul, et le garçon fut aspiré vers l’arrière. Bien que le temps était clair, Sôjiro voyait sombre. Il leva un bras, crispant la main, demandant de l’aide à tous ses alliés regagnant la berge maintenant. Il voulut pousser un cri, mais rien ne sortit, et il son corps, rapidement, explosa en d’innombrables particules spirituelles. La Dimension Royale et ses amis disparurent aussi rapidement qu’il les avait retrouvé. Le noir se fit, et Sôjiro ne se souvenait de rien.

~ ~ ~ ~


Spoiler:

Il ouvrit les yeux lentement, la tête lourde comme un roc. Une lumière tamisée s'infiltra entre ses paupières, et malgré sa faible intensité, elle brûlait les pupilles du vizard. La sensation était tels de longs mois de sommeil ou d'errance dans un lieu sombre, si bien que les yeux ne pouvaient plus voir une seule once de lumière sans cramer. Mais Sôjiro choisit plutôt la première option, car son corps était très faible, et bien que reposé au maximum, ses membres étaient tout lourds. Il tenta néanmoins de se relever sur un coude, mais la force lui manqua et il resta finalement sur le dos. Sa bouche, sèche, craqua lorsqu'il voulut articuler quelques mots. Son ventre gronda lorsque son esprit immergea d'avantage des brunes qui le hantaient. Sôjiro souffrait d'une atrophie musculaire.
Au fur et à mesure que ses pupilles s'adaptèrent à l'espace, il put évaluer le décor. Une sorte de grotte paumée, ouverte en plein jour, creusée profondément dans la roche. Un feu brûlait proche, mais le vizard ressentait cependant le froid environnant. Il se trouvait sous une épaisse couverte de fourrures. Son front était pansé, et ses cheveux roses, lissés vers l'arrière grâce au bandage. Inquiet, et par instinct, Sôjiro tenta d'agripper Zanshu, qui devait théoriquement se trouver à sa ceinture. Mais son poignard chasseur d'âmes ne s'y trouvait point, et le garçon trouva à la place sa cuisse, nue. C'est ce qui le réveilla pour de bon, le faisant relevé. La couverte chaude tomba sur le côté.
Sôjiro avait le torse bandé, propre. Cependant, il voyait bien que d'anciennes coupures cicatrisaient encore. Il les tâta du bout de la main. Elles étaient sèches, mais un mouvement trop brusque, une brutalité trop poussée, un effort trop important les rouvraient à coup sûr. Il remercia les cieux — sans savoir vraiment qui remercier, il cantonna une petite prière pour la Soul-Society — d'avoir envoyer quelqu'un lui sauver la mise. On l'avait soigner, sûrement sans vraiment le connaître, et avait pris soin de lui au point de le recueillir dans une grotte, sûrement le chez-soi de cet individu. Sôjiro avait une autre fois ainsi dépêché au milieu de la nature, par un certain Jinta, qui l'avait un peu aidé à l'entraînement. Bien, Sôjiro devait maintenant le remercier. Mais d'abord, trouver ses vêtements, car le froid ambiant lui mordait la chair, désagréablement.
Il ne mit pas long à les trouver, suspendus à une corde tout près du feu, et s'y trémoussa. Il les décrocha et les enfila sans se faire prier. Il passa une main à sa poche, et heureusement, découvrit Zanshu, toujours dans son petit fourreau. Il avait toujours froid, mais ses vêtements maintenant réchauffés lui apportait un léger réconfort. Il entreprit donc de chercher son sauveur.

La grotte était vide, et bien qu'il est retourné toutes caisses s'y trouvant, toutes peaux aux murs et sol, nada. Si il n'était pas lui-même un esprit, il croirait que c'était grâce à une force surnaturelle et invisible. Mais maintenant, rien ne pouvait lui être invisible.
Sans personne à remercier, il emprunta sa couverture de poils, se l'installa sur les épaules et décida d'aller jeter un oeil dehors. L'hiver était déjà arrivé ? C'était sûrement peu probable, car tout dernièrement, il faisait été. Mais sa vue ne lui donnait pourtant pas la berlue, car le paysage était bien de glaces. Depuis quand ? Sôjiro avait dormit longtemps, il s'en doutait, mais passer des mois sans réveil était-il possible ? Non, sûrement pas... Il y avait une force mystérieuse sous tout ça, et prit d'une envie irrésistible, il allait la défaire.
Il prit le chemin de Karakura, ses pieds chaussés de simples baskets ne lui procurant pas une grande immunité au froid. Mais en marchant, il se réchauffait quelque peu les pieds, et il gardait un moral d'acier. Le tout déplaçait la douleur des engelures récentes.
Karakura était en vue. Sôjiro se stoppa, les yeux grand ouverts, ébahie comme jamais. Une véritable bulle de glace recouvrait la ville. Maintenant, son hypothèse ne pouvait que prendre toute la place : une véritable force indéfinie — et dangereuse — recouvrait toute la province. Et Sôjiro n'avait pas eut à marcher bien loin pour apercevoir cette catastrophe. Il devait être à plus ou moins cent mètres. Cependant, le froid que dégageait le cocon glacé parvenait plutôt loin. Shinigami ou Arrancar était à l'origine de cette anomalie ? Ou peut-être était-ce un humain aux puissants pouvoirs ? Ou vizard ? Bien que cette hypothèse restait floue, puisque le groupe devait avoir envoyé la quasi-totalité dans la Dimension Royale...
Sôjiro, à cette pensée, fut comme frapper par un vertige. Il tomba à genoux, ignorant le froid, la ville et les environs hostiles. Il n'était pas à la Dimension Royale ? Non, car Karakura se dressait derrière ce mur glacé, légèrement déformée par l'épaisseur de la vitre froide. Comment cela se faisait-il ? Ce départ, n'était-ce qu'un rêve, une chimère ? Le garçon passa ses mains sur son front. Il n'avait aucune fièvre. Non, il n'avait jamais imaginé une telle fabulation. C'est vrai, il avait été étrangement expulsé de ce monde... Un rejet inter-dimensionnel... Était-ce fréquent ? Il n'en savait rien... Mais peut-être que ?
Il se retourna, laissant la ville prisonnière pour se lancer vers la grotte qui l'avait accueillie. Forcément, celui qui l'avait repêché devait avoir plusieurs réponses à plusieurs de ses questions. De plus est, si il avait put soigner le jeune Sôjiro, c'était qu'il connaissait le monde miroir au réel, celui spirituel, et pouvait non seulement voir le vizard, mais également le touché. Un être spirituel l'avait recueillit, une âme défunte ? Un soldat de la Soul-Society ? Un vizard ? Un exilé ? Ou bien l'être qui avait frigorifié le paysage ? Une chose était sûr, la personne qui le soignait devrait revenir à la grotte, pour s'assurer que son protégé était en forme.

Entrant en trombe, il ne fit aucun effort pour masquer sa présence. Et un nouvel inconnu non plus. De dos, penché sur il ne savait quoi, le nouvel arrivant arborait une épaisse cape de fourrures, un peu comme Sôjiro. Mais ce qui attira son attention fut les deux grandes cornes blanches qui dépassait de sa tête chevelue penchée vers l'avant. Sans réflexion, Sôjiro pensa : Hollow ! D'un geste habile, il dégaina Zanshu et d'un pas, arriva à la hauteur de l'ennemi. Il devait avoir flairé son reaitsu, car il se retournait, dévoilant un énorme masque blanc et un zanpakutoh dégainé. Les lames s'entrechoquèrent. La petite lame de Sôjiro glissa sur celle de taille moyenne de l'adversaire. Puis, projetant de prendre un peu de recul, le vizard bondit vers l'arrière, jetant par dessus son épaule un bref regard derrière. Personne. Ouf ! Il devrait seulement combattre cet inconnu. Ce bref moment d'inattention permit à la bête, l'Arrancar, de se rapprocher suffisamment pour asséner un rapide et puissant coup de genoux au ventre de Sôjiro. Ce-dernier fut projeté hors de la grotte, s'écrasant sur la glace froide, dérapant de sa cape. Les dents serrés, il se releva, Zanshu pointé vers l'adversaire.
L'Arrancar sortit, rengainant son zanpakutoh. Il leva la main, doigts élancés. Sôjiro comprit, un cero ce qu'il préparait. Il plaça alors Zanshu à la verticale, devant lui, et activa le pouvoir de sa forme libéré.

« EN, ZANSHU ! »
[ encercles, Zanshu ]

Son reaitsu explosa, et son petit zanpakutoh rayonna. L'arme devint lumière et s'allongea incroyablement, prenant alors une taille tout aussi exagéré, mais à l'opposé du minuscule, devint gigantesque. La perche et l'anneau montèrent vers le ciel. Haut de quatre mètres, Zanshu avait à la fois l'air ridicule et effrayant. L'anneau de métal noir tranchant brillait par le soleil qui se trouvait en son centre. Sôjiro s'élança, d'un cri retentissant. Il passa l'arme derrière lui, qui sembla s'allonger d'avantage selon l'angle de vue, et il balança d'abord le bout du manche au niveau du masque de l'Arrancar. La pointe allait touché. Il lui fracasserait le masque. Il allait gagner.
À la dernière seconde, l'Arrancar se pencha, se dérobant au coup qui aurait put être fatal. Cependant, Sôjiro expédia tout de même son coup, pensant avoir toujours affaire à la figure de l'ennemi. Comprenant sur le tard, ses yeux s'écarquillèrent. Inconsciemment, il laissa sa bouche émettre un léger soupir surpris et ses yeux allèrent chercher la silhouette de l'ennemie. Alors qu'il la trouvait, elle remontait, coude devant, lui assénant un puissant coup au thorax. Puis, continuant dans sa lancée, agrippa l'épaule du garçon pour qu'il ne revole pas trop loin suite à la puissance du coup et enchaîne avec un second coup de genoux très puissant ascendant. Sôjiro monta, et l'adversaire apparut d'un Sonido, pour ensuite pirouetter sur lui-même et fracasser son pied sur sa clavicule et le projeter vers le sol rapidement. Sôjiro en eut le souffle coupé, et une gerbe de sang jaillit de sa bouche alors qu'il tombait. Il rebondit sur deux mètres avant de s'écrouler sur le dos. Quant à Zanshu, il tournoya en l'air avant que son anneau ne vienne se planter juste à côté de la tête du garçon. Sôjiro eut un moment de somnolence, et il ne vit même pas venir le second Sonido, qui vint porter la pointe de ses doigts sous sa gorge. Le geste s'arrête, et Sôjiro déglutit.
L'Arrancar porta son autre main à son masque, menaçant toujours le garçon de ses doigts et l'enleva, le laissant tomber au sol.

Ce n'était pas un arrancar. C'était une vieille femme. Des rides creusaient les bords de la bouche, de ses yeux, et plissaient son front. Elle avait les joues creusent mais son regard restait enflammé. N'oublions pas qu'elle avait mit facilement Sôjiro au tapis.

« Qui êtes-vous ? demanda Sôjiro, tout de go.
— Pourquoi m'as-tu attaqué, d'abord ? le coupa-t-elle.
— Je ne savais pas que...
— Bakayaro, si tu réponds ça à tout ceux que tu blesseras, tu te feras haïr,
conclut-elle, en changeant sa main menaçante par une main aidante proposant le garçon à se relever. »

Sôjiro accepta, empoignant solidement cette main ridée aux ongles effilés. Il se releva, mais ses côtes craquèrent. Il posa une main sur le manche de Zanshu et l'obligea à se sceller, avant de le rengainer et de poursuivre son chemin avec la dame. À la grotte, elle déposa Sôjiro sur sa couche, pour ensuite se tourner vers une bouilloire en ébullition sur le feu. C'était donc ça qu'elle préparait, pensa Sôjiro, regrettant sa faute de l'avoir interrompu. Elle présenta une tasse au vizard et y versa un visqueux crémage.

« C'est donc vous ?
— Moi ?
— Oui, vous, qui m'avez... Euh, merci.
— Merci quoi gamin ? J'ai juste aidé un jeune vizard à se contrôlé, rien de plus... Tu ne te rappels de rien ?
— Non...
— Et bien. C'est toute une histoire. Disons que ça fait un moment que tu dors, gamin. Et quand je t'aies trouvé, ton masque de hollow recouvrait une bonne partie de ton corps. On peut dire que tu as eu de la chance. de me trouver sur ton passage et que ton hollow était plutôt affaiblie, finit-elle tout en avalant d'un coup sa mixture chaude.
— Euh... Oui... Merci,
enchaîna difficilement Sôjiro, en calant également sa visqueuse boisson. »

La mixture était affreusement dégoûtante, mais pour ne pas s'attirer de nouveaux coups de sa protectrice, il s'abstint de la lui recracher en pleine figure. Son abdomen lui faisait mal, mais lorsque la chaleur descendit dans son estomac, il eut un semblant d'apaisement. Tout de même, il posa une main sur son torse, tâtant ses côtes, les flottantes d'abord. Il y avait enflamment, mais Sôjiro ne croyait à rien de cassé. Il soupira, posant sa tasse vide sur ses genoux. Le regard bas. La dame s'empressa de la lui remplir de nouveau, avant de se lever et de s'étirer un peu. Le feu vacilla. Alors qu'elle avait le dos tourné, Sôjiro s'apprêta à la jeter dans le feu. Après tout, bien qu'il ne voulait faire que du bien, ce qu'on ne s'est pas ne fait pas de mal, comme on dit. Il lança son bras, le contenu près à être expulser. Mais le vieille se retourna et vint poser sa main sur le dessus de la tasse, empêchant à sa mixture de prendre fuite. Elle posa un regard grave sur Sôjiro.

« Encore un geste comme ça et tu nous exploses. Disons que les flammes sont comme toi. Cependant, elles n'hésiteront pas avant de recracher ma crème, et se sera dans une belle gerbe de flammes ardentes. Donc, bois. Ça ne te feras que du bien... Et un mauvais goût dans la bouche. »

Elle éclata de rire, et alla à l'extérieur. Sôjiro replaça sa couverte de fourrure nouvelle sur ses épaules, et avala avec regret la mixture. Le même goût infect envahie sa cavité buccale, mais alors que le liquide chaud descendait, une vague d'apaisement le submergea, et toutes ses douleurs s'atténuèrent. Il ronronna de bonheur. Finalement, comme elle le disait, il n'y avait que du bon. Mais pour s'assurer que cette illusion était réalité, il agita les bras. Toutes les articulations craquèrent normalement. De plus, Sôjiro sentait son reaitsu se développer, rapidement, comme pour combler un vide.
Sôjiro, tout sourire, se leva et rejoignit la femme, à l'extérieur. En plus de le guérir instantanément, il l'immunisait contre la chaleur. C'était formidable. Mais où diable avait-elle apprit de tels mélanges ? Quatrième division, sûrement — car il était certain qu'elle appartenu un jour aux rangs de la SS.
Le vizard ne trouva cependant pas la coupable de son bonheur éphémère. Il n'y avait que la vue blanche du paysage, et, au loin, le dôme de glace de Karakura — ce qu'il avait cru être au départ, à sa première sortie, avant de s'avancer, qu'un simple monticule de neige. Sôjiro arpenta du regard le lointain, sans cependant rencontrer une quelconque silhouette commune. Finalement, ce ne fut pas lui mais elle qui vint à lui. Des hauteurs, elle poussait un cri rocambolesque. Malgré son âge avancé, elle était encore frappé de la fougue de la jeunesse. C'était sûrement l'ivresse du combat — car elle y prenait plaisir, c'était évident — qui la rajeunissait ainsi. Ou une quelconque mixture.
Son sabre trancha un arc parfait et vint frapper la petite lame du vizard. Dame posa alors un pied sur l'épaule de Sôjiro et se propulsa vers l'arrière, d'une pirouette, et tombant sur les pieds. La poussée déséquilibra Sôjiro, et Dame profita de cet avantage pour s'élancer vers le vizard, tenant de ses deux mains la garde de son katana — Sôjiro ne pouvant encore affirmé si c'était un chasseur d'âmes ou non. Il exécuta une coupe parfaite horizontal, visant le flanc du garçon. Et alors que le vizard faisait glisser Zanshu entre lui et la lame, que le coup le faisait glisser sur la glace blanche, la vieille enchaîna.

« Bien ! Tu vas voir, je vais vite te remettre sur pieds. Allez, donnes tout ce que tu as. Yare-yare-yare ! »

Spoiler:

La première phrase sonnait comme de véritables paroles de docteur. L'incitation, par la suite, avec le cri barbare, sonnait plus comme un shinigami de la onzième, près à tout pour défaire l'adversaire. Médecin et folle de combats, cette femme associait deux arts à la fois opposés et jumelés. Sôjiro fronça les sourcils. Il en comprit qu'elle n'allait pas se gêner, et que même si elle lui tranchait un bras, elle le rafistolerait. Effrayant ! Il déglutit, un perle de sueur coula le long de son front. Puis il gonfla son torse d'air et poussa sur son petit zanpakutoh. Aisément, il repoussa la lame de son adversaire. Reculants en bondissant, au même moment, les deux adversaires pratiquèrent un shunpô, pour se retrouver de nouveau face à face, entrechoquant leurs lames respectives. Mais un élément accrocha l'attention de Sôjiro. Dame ne tenait que sa lame d'un bras. Son autre... Projeta un poing dans l'estomac de Sôjiro ! Ce-dernier se souleva sous la force. Dame en profita pour disparaître. Sôjiro retomba à trois pattes, se tenant l'estomac. Zanshu était sous sa main droite. Mais il n'eut même pas le temps de se relever que voilà la vieille qui revenait à la charge, jambe levée, pour asséner un violent coup de pied dans le dos du vizard. Coup, se dit-il, qui va me casser la colonne.
Le pied s'approchait dangereusement.
Bouges ! cria-t-il mentalement !
Et d'un shunpô, évita le coup qui fendit la glace. C'était à lui, maintenant à se retrouver dans le dos de l'ennemi. Projetant Zanshu vers l'arrière, il activa à la fois sa libération, et l'arme s'agrandit comme la dernière fois. Puis, empoignant le manche de ses deux mains, asséna un violent coup horizontale. La vieille bloqua de ses bras en croix, mais la violence et la rapidité de Zanshu l'envoya valser dans la grotte. Sôjiro tomba sur ses pieds. Il tenait Zanshu seulement d'une main. L'autre se serrait en un poing puissant. Il souriait dangereusement. Son regard était aussi froid que l'acier. Il voulait la mort de la vieille, ce qui n'était pas dans ses habitudes. Ses iris se coloraient de jaune. L'euphorie le gagnait.

« Bakayaro ! Vous êtes toute faible ! Vous déssèchez ? BWAHAHA !! Allez, revenez, je n'aies pas finit de m'amuser ! »

Le silence se fit. Seul le bruit du vent régnait, au lointain. Sôjiro craqua encore un peu plus son sourire. Il se dirigea lentement vers la grotte. Puis, une explosion de reaitsu vint du fond de celle-ci, et comme elle en avait l'habitude, la vieille apparue juste devant le vizard. Armé maintenant de gants de pierre, elle asséna un coup puissant, une nouvelle fois, dans l'estomac, qui le propulsa cette fois. Et Sôjiro-semi-hollow rebondit, roulant vers l'arrière, traînant lamentablement Zanshu au sol. Il se releva cependant sans peine, essuyant une coulisse rouge le long d'un interstice de sa bouche. Il se para à un nouvel assaut, mais encore une fois, Dame le prit de vitesse. Cette fois, il vit un peu mieux ce qu'elle portait. Des gants de pierre avec des rubans rouges. Voilà un arsenal de choix. Sôjiro-semi-hollow banda tout ses muscles et encaissa ce nouveau choc. Il ne fit que glisser. Puis, pivotant sur lui-même, il enchaîna avec sa propre attaque. Sa lame vint percuter une paume de pierre de l'adversaire. Dame s'approcha encore, glissant sur Zanshu. Elle asséna de nouveaux coups, mais préparé, le vizard affaiblissait ses touches en positionnant son corps sous différents angles. Il ne ressentait pas la douleur. Puis, au treizième échange entre Zanshu et les gants de pierre, Sôjiro-semi-hollow se sentit mal. Un battement, et tout chancela sous sa vue. Il eut la nausée. Il s'accroupit, dégueulant la pâte caractéristique des masques de hollow. Avant qu'elle ne touche sol, elle remonta dans la figure de Sôjiro, emprisonnant son esprit dans son monde intérieur. Le Hollow prenait vie. Et avant de complètement plonger dans le délire, Sôjiro comprit :

« Aaaah, voilà !! L'effet souhaité à enfin lieu ! Bon, finit la rigolade ! »

~ ~ ~ ~

Le monde intérieur de Sôjiro avait quelque chose d'effrayant. Il était noir, et habituellement, le vizard savait que son géant intérieur, Zanshu, s'y trouvait. Donc, l'espace était volumineux. Était c'était là toute la frayeur. Ne sachant où s'arrêtait quoi, on pouvait aisément se faire attraper par les adversaires. Heureusement, dans son monde intérieur, Sôjiro ne connaissait aucun ennemi... Sauf un.
Yukijiro, de sa blancheur époustouflante, avançait, main dans les poches. Il avait l'apparence de Sôjiro, mais il était tout de blanc, et ses ses yeux restaient ceux d'un hollow. Seuls ses cheveux se démarquaient du lot, car il étaient d'un noir profond. Sôjiro trouva que ça lui faisait plutôt bien cette teinte, mais il ne s'attarda pas à le contempler. Sa présence n'augurait rien de bon. Sôjiro empoigna ZanshuShikai et se mit en garde. Yukijiro avait également Zanshu, mais sous un bras. Cependant, le sien était clair. Le hollow intérieur avança vers Sôjiro. Ce-dernier n'avait même pas besoin de demander où se trouvait Zanshu, le géant, puisque tout deux savaient qu'un zanpakutoh et un hollow sont une et unique entité sous deux angles : blanc et noir. Mais le temps n'était ni aux questions, ni aux réponses, ni aux commentaires. Le temps était à la prise de pouvoir.

« Que fais-tu là ? enchaîna tout de go Sôjiro.
— Baka ! C'est la vieille qui m'a aidé ! Je sais ni pourquoi, ni comment, mais elle m'a été bien utile ! »

Spoiler:

Sa mixture, pensa Sôjiro. J'ai senti le chamboulement de reaitsu, mais j'ai cru que c'était un point positif... C'est pour ça qu'elle était si contente... Vieille peau va ! Il plaça un doigt devant, et d'un ton uni, Sôjiro prononça les syllabes bien distinctes du Byakurai. L'éclair blanc partit seul. Mais, de l'autre côté de l'arène néant, un éclair noir, auréolé de blanc, décolla à son tour. Les deux kido se rencontrèrent et explosèrent en une gerbe fumée. De cette fumée immerge Yukijiro, Shiro-Zanshu vers l'avant. De Kuro-Zanshu, Sôjiro s'aida à parer. Les forces égales, s'entrechoquaient sans que nul ne puissent prendre l'avantage. Mais Sôjiro remarquait que Yukijiro ne donnait pas son maximum. Et comme de juste, ce-dernier exposa son esprit.

« Yo, Sôjiro ? J'ai pas trop envie de croiser la lame avec toi aujourd'hui... Je sais pas pourquoi, mais c'est comme ça... J'ai l'impression que depuis qu'on a passé à la Dimension Royale un moment, mon flux de reaitsu est chamboulé... En plus, j'aime mieux prendre le contrôle par moi-même, et lorsque une vieille femme m'aide, ça me répugne ! Allez, on remet ça à plus tard ? »

Sôjiro resta sceptique.

~ ~ ~ ~

Dame pirouettait dans tout les sens agilement, évitant les coups rapides du hollow. Elle sautait par ci, par là. Mais le vizard métamorphosé restait rapide. Même si elle lui avait déjà coupé un bras, un second, fait de matière hollowrifique, le remplaçait. De plus, il maniait avec bien plus d'aisance le long Shikai. Sa rage de combattre était désastreuse. Une chance que l'entité n'avait pas encore assez progressé dans sa métamorphose pour balancer des ceros, sinon elle aurait mit à mal Dame. Et justement, pour le vieille, ce stade de métamorphose basique l'interrogeait. Théoriquement, l'affrontement intérieur de Sôjiro aurait dut accélérer le processus.
La bête blanche s'arrêta un instant. Puis, sans qu'elle n'avertisse personne, passa sa main sous sa mâchoire de masque. Et d'un geste brute, l'arracha. Au même moment, le bras hollowrifique tomba, en se morcelant. Sôjiro revint comme à son apparence normal... Ou presque. Un bout de masque persistait, minime, mais persistait. Il entourait l'oeil gauche. Et l'oeil était également noir et jaune. Sojiro était en paix — éphémère, c'était un petit contrat passé pour un moment — avec Yukijiro.

« Que nous veux-tu ? Que cherches-tu ? »

Sôjiro avait une voix doublée. La vieille sourit. Puis scella son arme, rengaina, et se tourna vers la grotte. Elle ne semblait plus vouloir se battre.

« Je voulais t'aider. Mais bon, tu ne sembles pas encore prêt... Et lui non plus. Tu es maintenant libre. Si tu veux, restes un peu dans la grotte. Sinon pars ! Je n'aimes pas les lâches ! »


La surprise de Sôjiro fut-elle que Yukijiro partit, et le bout de masque se dessécha. L'oeil se macula de blanc et l'iris redevint brune, comme à son origine. Confus, Sôjiro scella à son tour Zanshu, pour ensuite rejoindre, sans vraiment le désiré, la vieille dans sa grotte. Il alla un peu se reposé à ce réveil dans ce nouveau monde... Un monde maintenant bouleversé par la guerre.
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