Bienvenue à Macab-Haies !

-Akikaze, ce portail dimensionnel te permettra d'accéder instantanément aux côtés de l'espada et de Aizen? Peu importe quel est ton but, je l'accepte. Tu peux passer, mais n'oublie pas que Aizen est moins conciliant que moi. Quand à vous deux... je ne peux malheureusement plus vous laisser vivre. Toi Apache pour ta longue hésitation, et toi Sun sun pour avoir osé cracher sur mon honneur.

Il acceptait ? Ainsi, il le laissait partir sans lui opposer aucune résistance. Akikaze était presque déçu. Lorsqu’il s’était dirigé vers le portail ce n’était qu’une ultime provocation. Il n’avait pas vraiment cru à ce que l’arrancar accepte son départ sans réticence. Il ne croyait pas non plus en sa victoire d’ailleurs. Akikaze n’avait continué d’agir ainsi que par simple état d’esprit. Il avait voulu garder ses convictions jusqu’à l’ultime seconde et comme la seule chose qui lui tenait à cœur était de faire enrager ses adversaires, il s’y était appliqué par tous les moyens possibles. Akikaze avait cru que Yomaku était le genre d’homme a ne jamais laissé échapper une proie, que lorsqu’il avait choisi sa cible, il ne la laissait plus s’échapper et jouait avec elle jusqu’à son dernier souffle.
Pourtant, il s’était trompé. Il ne savait pas sur qu’elle point mais son erreur était flagrante. Contrairement à ce qu’il prévoyait, l’arrancar le laissait emprunter le portail sans d’autre indication qu’une simple promesse de danger. Cherchait-il à l’effrayer en lui disant qu’Aizen était encore moins clément ? Aucune importance. Pour Akikaze, peut lui importait ce que pouvait penser Yomaku s’il n’était plus son adversaire. Selon le mode de réflexion égocentrique d’Akikaze, tout ce qui n’importait pas de près ou de loi à sa personne ne l’intéressait pas.
La seule chose qui comptait, c’était qu’un nouveau monde s’ouvrait à lui. Après tout, il aurait tout le temps du voyage pour réfléchir sur des débats philosophiques. C’est donc sans attendre une seconde de plus qu’Akikaze s’engouffra dans l’ouverture lumineuse et si étrangère au jeune arrancar. Avant de quitter peut être pour toujours le monde des humains, Akikaze ne put s’empêcher de jeter un dernier regard sur ce monde qui avait toujours été son préféré. Non pas pour ses paysages grandiose où la présence des faibles hommes, mais pour tous les combats prometteurs qu’il y avait vécu. Au souvenir de tous ce qui s’était accompli sous ces cieux Akikaze ne put retenir un sourire. Il observa chaque détail de la scène comme s’il voulait garder cette vision de destruction en mémoire puis sans porter plus d’attention aux évènements qui continuaient il se détourna pour parcourir enfin ce mystérieux couloir.

La traversé se fit en silence et sans précipitation. Akikaze se sentait presque seul dans ce couloir si sombre et démesuré. L’ouverture sur le monde réel avait depuis longtemps disparu le laissant seul avec lui même. Il y avait longtemps qu’Akikaze n’avait pas connu un tel moment de tranquillité. Il marchait, calmement, sans précipitation. Ce qui l’attendait à l’autre extrémité de ce tunnel serait bien assez animé et il pouvait bien profité d’un de ces rares instants de paix. Il continua ainsi pendant plusieurs heures. Marchant tranquillement, les mains dans les poches, sans aucune idée en tête. Pas de réflexions sur la vie, sur son but, sur ses origines, rien de tout cela. Non pas qu’il avait trouvé réponses à toutes ces interrogations mais simplement qu’il n’avait pas envie de chercher. A quoi servait-il de répondre à ces questions existentielles puisqu’elle serait constamment suivie d’une autre. L’arrancar ne voulait plus se contenter d’un simple soulagement passager, ce qu’il voulait à présent, c’était profité de sa vie ou du peu qu’il lui restait. Sans savoir pourquoi, Akikaze était intiment convaincu que sa vie atteignait un cap et que celui-ci pouvait bien une mort simple et net. Mais peu lui importait. Il avait bien profiter de sa vie et ne comptait pas commencer à se lamenter en oubliant de la savourer jusqu’au dernier instant.
Mais ce dernier instant de paix ne pouvait durer éternellement, la lumière commençait déjà à transpercer les ténèbres. Bien que le sol fût toujours aussi plat, Akikaze eut comme l’impression de sortir d’une longue ascension et d’émerger enfin. Peut être était-ce du à l’idée de dimension supérieur qu’il se faisait ? Toujours était-il qu’il pouvait déjà voir le ciel de la dimension royale. Aux premiers abords il ne semblait pas différent de celui du monde réel. Il faisait nuit. Les ténèbres recouvraient-ils constamment ces cieux ? Akikaze ne voulait pas y croire mais il n’avait aucune certitude.

Akikaze mit enfin pied sur ce monde qu’il avait tant attendu. Tout d’abord, le jeune arrancar ne remarqua rien, il fut d’ailleurs surpris puisqu’il s’attendait à ce qu’Aizen soit prévu son arrivée et l’attendit avec un comité, armée, de préférence. Pourtant, la seule chose qu’il vit fut un village morne et triste que la lune éclairait à peine. Les maisons sombre et sans lumières paraissaient toutes identiques dans l’obscurité. Puis une fois que sa vue se fut habituée au manque de lumière, Akikaze perçut enfin les ombres qui se déplaçaient dans la semi pénombre. Ils étaient assez nombreux et se mouvait lentement pour la plupart. Akikaze les identifia immédiatement car lors de sa jeunesse humaine il avait souvent rêver, ou plutôt, « cauchemarder » sur eux : Les zombies. Leur peau recouverte de croute, de blessures et de pustules aurait dégouté un vétéran de guerre. Leurs yeux injectés de sang effrayaient quiconque croisait leur regard. Malgré leur démarche penaude et lente, Akikaze préférait e méfier d’eux et rester à une bonne distance notamment pour éviter de tacher sa dernière tunique. Il tenait à la garder le plus longtemps possible sachant que les hommes qui avaient envahi le monde réel avaient tué son fournisseur. Mais plutôt que de pleurer le sort de ce pauvre homme et surtout son propre destin, l’arrancar se mit en quête de ses nouveaux « compères ». Faisant abstraction des ombres difformes qui parcouraient la pénombre, Akikaze repéra rapidement plusieurs silhouettes qui se tenait immobile sans exprimer la moindre peur. Le reiatsu qu’ils dégageaient surtout ne pouvait passer inaperçu. Je ne m’arrêterait pas plus longtemps sur leur description qu’il vous sont à tous commun pour me concentrer sur une seule personne : Aizen.

Ce dernier se trouvait debout devant une porte apparemment close et regardait d’un air impassible es zombies se répandre dans le village. Akikaze se dirigea d’un pas rapide vers celui qui était pour beaucoup, l’ennemi public numéro un. Malgré les progrès qu’Akikaze avait fait depuis la dernière fois qu’il l’avait vu, c’est à dire lors de son initiation, il se trouvait toujours aussi écraser par la puissance que dégageait le shinigamis. En analysant cette puissance Akikaze se rendit compte que la sienne elle même ne semblait pas habituelle. Elle semblait fluctuer étrangement sans qu’il puisse la contrôler. Son corps lui aussi lui paraissait plus lourd. Ses mouvements bien qu’extrêmement rapide pour un homme ou un shinigamis de bas étage lui paraissait lent et gauche. Sans cherche à y comprendre quelque chose, Akikaze continua à avancer d’un pas ferme vers Aizen. Arrivé à quelques mètres seulement de lui, un zombie surgit de l’ombre pour se jeter sur lui. Akikaze le repoussa d’un coup de pied qu’il jugea lamentable mais qui l’envoya tout de même valser plus loin dans la pénombre.
Arrivée enfin à la hauteur d’Aizen, Akikaze ne sentit que plus écrasé par sa puissance. Pourtant il n’y laissa rien paraître et tendit un doigt vers le zombie qui avait disparu dans la nuit.

- Ce sont vos amis ? Non parce que je trouve leur sens de l'hospitalité à revoir et surtout leurs gouts esthétiques lamentable ! Sinon je ne sais pas si tu te souviens de moi mais Yomaku vient de me recruter et de m’envoyer ici pour vous prêter un coup de main.

Akikaze n’éprouva aucune honte à mentir et se dit qu’un petit mensonge comme celui-ci ne pouvait pas faire de mal. Après tout, la vérité ne serait jamais su et Aizen n’avait pas besoin de savoir que si Yomaku ‘avait laisser emprunter le portail, ce n’était que parce qu’il pensait qu’Aizen le traiterait de manière encore plus impitoyable.