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| Lune aquatique et apprentissage : flash back (Pv Mayuri Kurotsuchi) | |
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Invité Invité
| Sujet: Lune aquatique et apprentissage : flash back (Pv Mayuri Kurotsuchi) Mar 3 Avr - 23:01 | |
| Un apprentissage contre l'endurance et le respect, sans limite...
La lune était à son apogée, et pourtant, la journée ne semblait pas s'être achevée pour tout le monde. Le vent valsait encore avec les quelques feuilles qui jonchaient le sable des quartiers de la douzième division. Un sifflement aigu emplissait l'air frais du printemps, et ce sifflement n'était pourtant audible que pour une seule personne en ces lieux, et cette personne était en ce moment même en train de passer ses nerfs sur un pauvre mur de béton qui n'avait rien demander. Cette personne était belle, très belle, et ne semblait pas du tout dans son environnement, son reiatsu était très faible, et surement aurait-elle fait l'objet de moquerie et d'insulte à son égard, mais elle avait un atout, elle était la nièce de Mayuri Kurotsuchi. Son kimono, s'il avait été en état, était très décoré, et non respectueux de celui ordinairement donné aux shinigamis travaillant dans les divisions. Il était noir, c'était un fait, mais pas seulement, il se déteignait en descendant, donnant un superbe dégradé de bleu sombre et brodé de fleur de lotus turquoise sur les bords. Ses longues manches semblaient s'être prisent dans des ronces, et étaient toutes élimées en bout. Et les cheveux de la jeune fille étaient horriblement long, et brun comme l'ébène, noué en deux queues hautes par des liens d'argent dans lesquels se cachaient de fines aiguilles empoisonnées, qui lui étaient facile de retirer pour se défendre en cas de pression. Mais pour l'instant, elle semblait juste totalement désespérée et horrifiée de ses actes. Oui, Mitsuki Kouyama, renvoyée de l'académie des shinigamis au bout de deux ans de tortures, pupille du grand capitaine de la douzième division, était manifestement incapable de faire le moindre shunpo sans créer une catastrophe. La brune donna un autre coup violent dans le mur, qui ne cilla pas, en revanche, sa main était rouge de sang, et la douleur qui traversait son bras était telle que des larmes silencieuse perlaient sur ses joues roses. Elle avait mal, soit, elle était en colère, soit, mais là, c'était injuste! Les sorts de kido qu'on lui avait enseigner, outre ceux qu'elle n'avait pas retenu, semblait toujours instable lorsqu'elle tentait de les lancer. Son corps était évidemment trop faible pour le combat, ses bras trop frêles, ses épaules trop fines. Elle ne savait pas obéir à un seul ordre sans irréfutablement tenter de repousser les limites, et par dessus tout, con zampakuto lui refusait l'accès comme s'il n'était pas le sien. L'arme agissait comme avec un étranger, et lui brulait les mains lorsqu'elle se saisissait du manche. Mitsuki était réellement épuisée, malgré tous ses efforts, elle demeurait une incapable, et jamais elle ne pourrait rendre fier celui qui lui avait permis de rester dans le seireitei. La brune savait qu'elle ne pourrait pas lui montrer de réels progrès, chaque fois qu'elle pensait avoir atteint le niveau supérieur, elle régressait, et sa cuisse lui faisait un mal de chien au niveau de sa marque. Parfois, il lui arrivait de se demander si son problème ne venait tout simplement pas du tatouage en forme de dragon sur sa cuisse, mais c'était impossible. Et elle s'en voulait ensuite de rejeter la faute sur un pauvre dessin sur la peau, car ce n'était certainement pas la cause de sa faiblesse, n'est-ce pas? "Merde..."Ce juron fut l'élément déclencheur, elle s'était brisée les phalanges, étant bien trop fragile pour subir ce genre de coup contre le mur. D'autres larmes vinrent couler sur ses joues blèmes, elle avait mal, mais cette douleur était douce face à celle qui emplissait à présent son coeur. Elle n'était pas capable de montrer à son oncle qu'elle méritait qu'il l'ait sauver. Mitsuki ne pouvait rien lui montrer, elle était nulle, et seuls ses poisons, qu'elle fabriquait avec tout et n'importe quoi, faisaient sa fierté, mais elle ne pouvait pas juste compter la dessus. La shinigami inutile se laissa choir contre le mur qu'elle avait molesté, ramena ses genou contre elle, les entouras de ses bras et nicha sa tête aux creux de ses membres pour cacher ses larmes. Pourquoi était-elle la seule shinigami de tout le seireitei à ne pas pouvoir progresser malgré tous les entrainements qu'elle subissait? Pourquoi était-elle la seule que son zampakuto refusait comme propriétaire alors qu'il était censé être une partie de son âme? Toutes ces questions sans réponses qui faisaient d'elle la paria de la douzième division ne la rendaient que plus haineuse envers elle même. La brune sentit une boule dans sa gorge, et les sanglots finirent par quitter ses lèvres, son dos fut secoué de spasmes violent, la tristesse l'avait emporté sur sa détermination. "Pourquoi suis-je incapable de satisfaire vos attentes mon oncle... Pourquoi ne puis-je pas être... celle que vous voulez que je sois..."Cela faisait bien une heure que Mitsuki n'avait plus bougé, elle avait réussit à reprendre son calme, pourtant, la voix moqueuse de son Zan semblait tentait de lui dire quelque chose dont elle ne saisissait toujours pas le sens, en même temps, avec les sifflements qu'il lui faisait écouter depuis le début du mois précédent, la shinigami n'arrivait même plus à distinguer la voix du spectre de ses chuchotements. Un parfum environnant flottait à présent dans l'air, un mélange de formol, d'herbes et de reiatsu légèrement prenant au niveau de la gorge. Cela devait faire un petit moment que ce parfum embaumait le croisement dans les quartiers de la division, mais la brune n'y avait pas prête plus d'attention. Les yeux amethyste très clairs et pourtant rougis par les larmes quittèrent l'étendue noire du kimono pour fixez le lointain de cette rue sans fond, et Mitsuki comprit enfin d'où venait cette sensation de malaise et de bien-être réunis. En face d'elle, appuyé contre le muret de manière nonchalante, son Haori blanc placé son les reflets lunaire, Mayuri Kurotsuchi la fixait de ses grands yeux dorés. La shinigami comprit immédiatement, en vue de l'expression qu'il affichait, que ses paroles n'étaient pas tombées dans l'oreille d'un sourd... "Vous avez tout vu, n'est-ce pas?" c'était plus une affirmation qu'une question, mais mieux valait demander après tout. |
| | | Kurotsuchi Mayuri Capitaine de la 12ème division
Nombre de messages : 182 Âge : 30 Double compte : Ushoda Hachigen Date d'inscription : 04/12/2011 Fiche Technique : No Perfect is GoOd
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| Sujet: Re: Lune aquatique et apprentissage : flash back (Pv Mayuri Kurotsuchi) Jeu 5 Avr - 22:38 | |
| Pourquoi s'était-il entiché de cette gamine ? Telle était la question que se posaient intérieurement tous les membres de la 12e Division et du Centre de Recherches. Quelle mouche avait piqué le capitaine ? Pourquoi lui, qu'aucun subordonné n'osait le regarder dans les yeux, laissait-il cette petite la considérer insolemment comme son oncle, débonnaire et affectueux ? Pourquoi donc , par exemple, avait-il quitté ses quartiers pour aller l'observer, luttant en poussant son corps frêles à ses extrémités pour espérer devenir plus forte ? Durant un temps Kurotsuchi Mayuri lui-même s'était posé la question un demi-milliard de fois dans sa tête surdéveloppée. Lui qui avait résolu tant de problèmes, mathématiques, biologiques, physiques ou même philosophique, il n'avait pas réussi à trouver de suite la réponse à cette question simplette. Mais petit à petit, il avait saisi. Il savait, au fond de lui, que Mitsuki avait quelque chose. Elle ne réalisait pas encore son importance. Mistuki servirait à quelque chose. Si en plus elle avait énormément d'estime et d'amour pour lui, cela passerait encore mieux. Elle avait également un potentiel non négligeable, même s'il doutait qu'il égalisait le sien. Et elle avait aussi un petit problème de personnalité, c'était vraiment une originale. Un peu comme lui. Ou plutôt, son opposé complète. Une gamine qui ne jurait que par lui, ne cessant de bavasser, de se frotter aux garçons et de sauter au cou de son "tonton"... Et lui, Kurotsuchi Mayuri, brillant scientifique, froid, cruel et cassant... Mais dans beaucoup de cas, les êtres qui vous sont les plus proches sont ceux qui sont le plus différent de vous. Proche... mais pourquoi avait-il besoin d'un proche ? Il se promit d'y méditer entre deux dissections. Il observa cette proche qui clamait haut et fort être sa nièce. Pliée par un effort pour lui si basique, versant des larmes, et se mettant à l'implorer dans le vide... Que lui arrivait-il ? Baignée de larmes, elle lui demanda, honteuse d'avoir démontré sa faiblesse :
« Vous avez tout vu, n'est-ce pas ? »
Mayuri la contempla sans rien dire. Il était particulièrement inexpressif. Même ses arcades sourcilières n'avaient pas froncé d'un pouce. Que pouvait-il bien lui dire ?
« Oui, j'ai tout vu. Et pour tout t'avouer... Cela ne me trouble en rien. »
Elle ne se calma pas pour autant. Elle continua de pleurer de plus belles, les jambes flageolantes. M'ouais, de toute façon il n'avait jamais été doué pour remonter le moral des troupes. D'ailleurs il ne s'était jamais exercé. Il se mit à faire des moulinets avec sa main droite d'un air absent. Mais intérieurement, il avait décidé de lui déclamer un long discours.
« Tsuki, pourquoi ces larmes ? Parce que tu penses être une incapable ? »
Elle fit oui de la tête. Ses sanglots commençaient à agacer son oncle. Il faillit lui décocher une gifle, comme il le faisait avec sa lieutenante Nemu. Mais il se retint : Nemu était un robot, qui en réalité ne ressentait que très peu la douleur. Pas Mistuki. Il n'avait le droit de n'être cruel qu'avec un adversaire. Il sourit et émit son ricanement grinçant caractéristique.
« Ton problème n'est pas tes capacités. Je vais, dans ma bonté ineffable, t'expliquer pourquoi je suis arrivé à mon niveau et que tu stagnes au tien. Prends garde : je fais cela pour que tu progresses et me serve à quelque chose dans mes prochaines expéditions. Je ne me serais sans doute pas attardé sur un autre ».
Niveau moral des troupes, il n'avait guère mieux. Faire d'elle un cas spécifique constituait en soi un exploit.
« Je suis un brillant scientifique. Et pourquoi le suis-je ? Parce que je m’attaque, comme je le dis le plus souvent, au plus grand adversaire, à la bête la plus indomptable, à la forteresse la plus imprenable de l'Univers. Le savoir. Retors, toujours plein de surprise, jamais complètement satisfaisant et fiable. Et il ne fait pas de quartier. Mais je m'y attaque parce que je n'ai pas peur des défis qu'il m'impose. Je suis capable de me résigner.»
Il se lécha les dents.
«Toi, tu n'es pas brillante. Parce que tu as peur de la défaite. Et tu ne connaîtras que la défaite si tu pleures à chaque résistance. Aurais-je créé Nemu, modifié mon Zanpakutô, inventé la Formule du Surhomme si j'avais chialé à chaque fuite de gaz ? A chaque fois que je me suis planté malencontreusement une aiguille dans la paume ? A chaque fois que mes alambics explosaient et que je devais recommencer une douzaine d'heures de travail ? C'est ça la vie. C'est con, c'est chiant, ça ne vous trace pas une route pavée d'argent. Je sais que tu souffres. J'ai souffert moi aussi, peut-être moins longtemps que toi... Tuas un handicap, je le sais. On en a tous un. Moi, je n'ai pas d'oreilles. Mais regarde où j'en suis ! Ce que je suis devenu ! Ne te rends-tu pas compte où la sueur et la douleur peut t'amener ? Prends toi en main. Ce n'est pas parce que tu es soi-disant plus lente à progresser que les autres, qu'au final, ton niveau maximal ne sera pas pus élevé que... les autres. Les faibles, ce ne sont pas les "en retard". Ce sont ceux qui battent en retraite.»
Il cessa de faire des moulinets et se gratta pensivment la tempe.
« Et que viens-je faire dans ton entraînement ? Tu es bien ennuyeuse à faire une fixation sur mes attentes. Tu te préoccupes de détails qui n'en valent peut-être pas la peine, tu ne crois pas ? Il n'y a que toi qui attends quelque chose de toi-même. Si tu t'entraînes pour quelque chose qui ne te concerne pas directement, alors laisse tomber immédiatement, fais autre chose qui te sera utile. Surtout si tu stagnes. Quand j'ai intégré l'Académie des Shinigamis, les gros bœufs qui nous servaient d'enseignants nous apprenaient qu'on attendait de nous que nous servions les capitaines, que nous soyons des soldats dignes et stoïque, respectueux, que nous soyons au service du bien, que nous combattions pour préserver des vies et toutes ces fadaises... Moi, j'ai choisi une autre voie. Beaucoup m'ont regardé de travers quand j'ai choisi une carrière de scientifique plutôt que d'un Shinigami guerrier banal. J'étais un paria. Et après ? On s'en fout de leur avis ! Et n'ai-je pas eu raison ? Ne suis-je pas bien plus respecté dans une voie que j'ai choisi que dans celle qu'on attendait de moi ? »
Kurotsuchi omettait cependant de préciser que ce goût pour la science morbide lui avait valu un séjour au Nid des Vers. Il se tut, croisa les bras et attendit la réaction de Mitsuki.
Dernière édition par Kurotsuchi Mayuri le Ven 20 Avr - 21:58, édité 2 fois | |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Lune aquatique et apprentissage : flash back (Pv Mayuri Kurotsuchi) Ven 6 Avr - 15:06 | |
| Mitsuki but avidement chaque paroles de son "oncle", se laissant bercer par la voix légèrement cinglante de celui-ci. Elle sursauta en revanche lorsqu'il l'appela Tsuki, c'était la première fois qu'il utiliser ce surnom, seuls les très rares amis qu'elle avait l'appelait ainsi, soit personne de ce monde. Son maître était toujours aussi impassible, mais elle pouvait sentir de là une légère défaillance dans son reiatsu, elle le connaissait trop bien pour savoir qu'en lui même, ces actions ne l'avaient pas totalement laisser indifférent. Un triste sourire étira les lèvres de la shinigami qui n'en serait surement jamais une, à cause d'un foutu tatouage, elle se laisser bouffer par un homme sans même pouvoir changer quoi que ce soit. D'ailleurs, était-ce là la cause de toutes ses difficultés? Non, bien sur que non, impossible, illogique - et pourtant - non, Kiki n'allait pas s'y mettre non plus! Et si, son zampakuto la narguait à présent, à croire qu'il n'était pas l'expansion de son âme mais celle de... De... lui... cet être qui la hantait jusqu'au confins de ses rêves, ce monstre, cette ordure. Oui, Mitsuki n'était pas totalement sans coeur, et elle n'était pas non plus insensible à l'amour contrairement à ce qu'elle prétendait. Elle n'était pas ainsi par hasard, ni de naissance, et bizarrement, l'arme semblait parfois être celui qui était la cause de son réel malaise. Car l'arme était cynique, haïssait Mitsuki et la traitait comme un simple jouet, une p***, comme l'autre. Elle était même incapable de se saisir du manche de son propre zampakuto sans que celui-ci ne rejette sa main en la lui brulant.
Le savoir, c'était une bonne chose, et Mitsuki comprenait enfin son erreur. Elle n'était rester que deux ans à l'académie, et voilà le retard immense qu'elle avait face aux autres. Cependant, elle avait un avantage énorme sur eux, elle était née dans le monde des vivants, et elle connaissait beaucoup de chose sur la biologie. Mais il y avait autre chose aussi, elle était d'une nature très curieuse - voir chiante quand elle veut savoir quelque chose qu'on lui refuse - Mais comment rattraper son retard? Déjà qu'elle n'avait pas touché à ses manuels d'histoire de la SS, et encore moins ceux de kido, elle allait se ramasser. Mais elle savait une chose, que peu d'étudiant de l'academie connaissait, c'est qu'elle pouvait apprendre sur le lot plus facilement qu'eux, étant directement dans le bain. Évidemment, elle n'avait pas besoin d'apprendre comment se gerait le Gotei 13, puisqu'elle côtoyait tous les jours les shinigamis qui y travaillaient, et parfois, les capitaines et autres. Elle s'entendait très bien avec la 10eme division, surtout avec Matsumoto d'ailleurs, la Lieutenant, et fuyait le plus vite possible la 4eme, traumatisée par Unohana Retsu depuis qu'elle s'était rendue compte que celle-ci ressemblait énormément à l'infirmière de son lycée lorsqu'elle était encore en vie. Mais peut-être son tuteur en demandait trop d'elle?
Oui, après tout, elle n'était pas né à la soul society, ses idéaux étaient bien différents de ceux d'un shinigami, elle ne vivait pas pour amener les âmes ici et butter du hollow. Elle n'était pas là pour servir le fukutaicho, elle n'en avait un peu rien à faire même. La plupart de leurs histoires, elle ne les comprenez pas, tout ce qu'elle voulait, et c'était normal, c'était s'amuser. Mais avec tout ça, elle ne pouvait pas, la vie du Rugonkai l'avait assez traumatisé pour qu'elle soit obligé d'y retourné. Elle ne voulait pas, Mitsuki avait donc décidé de prouver qu'elle était capable de quelque chose, mais quoi? à part courir vite - et merci les hollows pour cette merveilleuse année de fuite perpétuelle - oui voilà, elle courait plus vite que la moyenne, mais à quoi bon, il existait le Shunpo ici. Alors à part dévergondée la moitié du Seireitei, ou bien encore faire des paris stupides avec les camarades de beuveries, elle ne savait rien faire -souviens-toi du jour où tu as volé la précieuse écharpe de Kuchiki-taicho - Ah oui, ce jour là, elle avait été acclamée par toute la population féminine et byakuyesque de la soul society, sans compter le fait qu'elle avait survécu à la colère tant redoutée du Noble.
-Descendez tout de suite de cet arbre, Kouyama.
-Hors de question! s'écria la shinigami, perchée sur un cerisier du manoir ancestral des Kuchiki.
-j'ai dis, descendez... reprit le capitaine de la sixième de sa voix mortellement froide. et pour toute réponse, il eut droit à un signe du doigt, vous savez, celui que toutes les mères interdisent à leurs gosses de faire, et que ceux-ci font en cachette.
Mitsuki était persuadée qu'elle était en sécurité en haut de son arbre, et seule un chuchotement lui parvint à l'oreille "shire... Sakura"
-Ce type parle au fleur? encore un cinglé...
Tiens les branches s'agitent, il doit y avoir du vent. Tien, les fleurs s'envolent, c'est joli. tien, elles semblent se réunir, zarb. Tien, elles foncent sur m... ELLES FONCENT SUR MOI!!
Oui, Mitsuki n'était pas quelqu'un de très logique, ni courageuse. Elle était juste comme ça, un peu fofolle, et même si elle était revenu en miette, et qu'elle avait reçut un sermon mémorable de la part de son tuteur, elle l'avait vu sourire parce qu'il l'avait vu à l'œuvre, et ça valait tous les paris les plus stupides et dangereux au monde. D'ailleurs, l'association des femmes shinigamis possède toujours l'écharpe volée. Mais hormis cet irrespect total des lois, que pouvait-elle bien faire pour prouver à son oncle qu'elle serait digne de sa confiance? Il n'y avait qu'un seul moyen pour elle de le devenir, et c'était pas en travaillant seule, il fallait que quelqu'un lui montre, il fallait que quelqu'un lui apprenne à aimer le savoir, à l'aimer comme lui, Kurotsuchi Mayuri, l'aimer. Et qui mieux que lui même, pour lui enseigner l'art de la connaissance? Oui, c'était ça, il le fallait, et Mitsuki cessa de songer, elle se releva d'un bond, une lueur de détermination incroyable dans ses yeux d'aveugles, elle voulait apprendre à ses cotés.
-Kurotsuchi-taichô, Enseignez-moi votre savoir! déclara-t-elle d'une voix claire et déterminée elle aussi.
Et pour la première fois depuis longtemps, le capitaine de la 12° écarquilla les yeux, car pour la première fois depuis son arrivée, Tsuki l'avait appelé "taichô" La shinigami s'agenouilla devant le scientifique le plus redouté, et malgré les traces laissaient par ses larmes sur ses joues blêmes, il n'y avait plus aucune tristesse au fond de ses yeux surnaturels. Il n'y avait plus de Kouyama Mitsuki pauvre gamine traumatisée par la vie ET la mort. Il y avait juste la nièce du capitaine de la 12° division, capable d'enfreindre toutes les lois et les convenances pour prouver la véracité de ses propos, oui, il n'y avait désormais plus que TSUKI. Cependant, elle s'arrêta, et sembla de nouveau se plonger dans ses reflexions. La brune ferma les yeux, et se repassa tout le discours de son oncle en boucle, faisant des arrêts sur image, écoutant en fond la voix sinistre de son zampakuto, et enfin, elle vit ce qu'il clochait la dedans, il n'attendait rien d'elle, alors pourquoi? Oui, pourquoi l'avoir sortie de l'académie mais prise sous sa tutelle? Pourquoi ne pas simplement l'avoir renvoyée au Rugonkai là où elle avait été trouvé? Bizarre tout ça, tiens d'ailleurs, pourquoi les autres la regardait comme si elle était une aberration quand elle acclamait le fait qu'il était humain? ça y est, elle était repartit ailleurs, sa phase déprime avait foutue le camp pour laisser place à son esprit des plus aliéné.
"Nan, franchement, pourquoi m'avoir prise comme nièce s'il attends rien de moi?" Mitsuki resta en suspend quelques secondes en voyant le visage -un poil surpris - du capitaine. Avait-elle pensé tout haut? manifestement oui, encore une chose qui lui échappait, décidément... |
| | | Kurotsuchi Mayuri Capitaine de la 12ème division
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| Sujet: Re: Lune aquatique et apprentissage : flash back (Pv Mayuri Kurotsuchi) Dim 22 Avr - 14:03 | |
| « Pourquoi ? Franchement... n'est-ce pas évident ? »
C'était bien la surprise que Mitsuki avait lu sur le visage du capitaine. Mais ce n'était pas la question en elle-même qui l'avait désarçonné. C'était plutôt le fait qu'elle n'avait pas trouvé l a réponse... Il détourna la tête, un peu agacé.
« Bon, dit il en soupirant, je suppose qu'il va falloir que je m'explique. Je vais te raconter une chose, que seules trois personnes aux monde connaissent, en dehors de moi. »
Il préféra ne pas nommer ces trois personnes. Cela pourrait se retourner contre lui. Alors, Kurostuchi Mayuri raconta son passé, comment il avait été enfermé dans le Nid des Vers, menant une existence sordide, et comment Urahara avait monnayé son départ de cet endroit ennuyeux, et fait de lui son second dans son nouveau Centre de recherche et de développement. Il leva son index juste devant son visage.
« As-tu saisi, à présent, pourquoi Urahara Kisuke m'a arraché de ma geôle ? Et fais-tu le parallèle avec toi ? »
Il leva les bras, se donnant des allures de prophètes, parlant plus au ciel qu'à Mitsuki.
« Comprends-tu, à présent, que les scientifiques ne sont pas en situation de concurrence ? Nous ne sommes pas forcément amis. Loin de là, surtout en ce qui concerne les deux seuls scientifiques que j'ai rencontré qui pouvaient rivaliser avec moi. Le premier m'indiffère et j'ai tué l'autre. »
Il eut un large sourire cruel en repensant à l'expression de terreur mêlée de surprise que devait toujours afficher le visage de Szayel Apporo Grantz, condamné à une agonie sans fin en haut d'une tour de Las Noches, quand il avait transpercé sa main et sa poitrine de sa lame. Mais il revint bientôt à la réalité. Il plongea ses yeux d'ambres dans ceux de Mitsuki, si grands, qui le contemplaient sans ciller, avides d'en savoir plus. Ce qui maintint son large sourire.
« Même si nous avons une certaine fierté de nos travaux et de nos réussites personnelles, nous savons tous que, parfois, pour acquérir un savoir encore plus grands et accomplir des œuvres encore plus édifiantes, il fat s'allier avec d'autres êtres, d'autres potentiels. Même dans le cas où ce potentiel est moins grand que le nôtre, additionner ces deux potentiels ne peut que nous mener à la gloire. Il ne sert à rien d'ignorer et de brimer les capacités d'un autre. Au contraire, on en a souvent besoin. Urahara l'avait compris, et c'est parce qu'il avait besoin de moi pour accomplir ses travaux. Nous avons créé ensemble le Centre de recherches. Il était la seule personne a me connaître, et m'a déclara « je connais et j'admire votre génie. Vos capacités me seraient fort utiles à l'extérieur ».
Il baissa les bras, et les yeux du capitaine se révulsèrent.
« As-tu compris pourquoi j'ai décidé de mêler ton destin au mien ? As-tu compris pourquoi je t'ai, à ton tour, arraché d'un endroit où tu ne pouvais pas t'exprimer ? » | |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Lune aquatique et apprentissage : flash back (Pv Mayuri Kurotsuchi) Mer 9 Mai - 20:55 | |
| Mitsuki écoutait toujours avec avidité les conseils de son tuteur et oncle, mais comme toujours, elle décrocha une fois l’essentiel dit pour analyser le tout. Elle avait comprit, en effet, pourquoi il l'avait prit sous son aile. Pour améliorer son savoir, parce que pour lui, elle pouvait apporter quelque chose à ses connaissance, et lui, comblerait le vide monumental qui ornait son esprit. Mais elle ne voyait ABSOLUMENT PAS ce qu'elle pouvait lui apporter, elle était totalement ignorante, inutile, dévergondée et folle. Oui folle. Parce que c'est bien ce qu'elle était, elle ne connaissait pas la peur, parce que mourir l’indifférait, sauf peut-être lorsqu'il s'agissait de grenouille, mais là encore, c'était irrationnel. Elle ne savait pas aimer, et encore, parfois elle appréciait, mais tout se cacher sous un masque de parfaite indifférence de tout. Elle était ce que l'on appelait briser, et cette couverture, ce masque de joie constante et de sadisme pur n'était que ce qu'ils étaient : des masques. Et personne n'avait vu son réel visage, ces larmes, elles venaient seules, parce que Mitsuki était surement l'une des meilleures actrices qui soient, perdue dans son propre jeu. Mais quand cesserait-elle de jouer? Elle ne savait pas, elle ne savait même plus quel coté de sa personnalité était la vraie elle. D'ailleurs, parfois, elle se demandait si sa mort avait été réelle, si son cadavre explosé sur le bitume avait été réel, et si, par le plus grand des hasards, tout ceci n'était pas un rêve qu'elle faisait alors qu'elle était dans le coma. Oui? qu'est-ce qui pouvait affirmer qu'elle ne dormait pas sur un lit d’hôpital et ne rêvait pas de tous ces gens? Ceux qui l'aimait bien, ceux qui l'utiliser, cet univers parallèle de cadavres ambulants en bonne santé? Qui pouvait lui affirmer que cet oncle si étrange semblable à un épouvantail été réel et bien le savant-fou le plus glauque de toute la Soul Society? Personne ne pouvait, et peut-être que son zampakuto, Kiki, n'était en fait que le reflet de ce qu'elle vivait en réalité? Mais si c'était le cas, alors, pourquoi? Pourquoi autant d'attention sur son insignifiante personne? Pourquoi vouloir l'amener à devenir shinigami alors qu'elle n'était qu'une incapable? Pourquoi tenter l'impossible? Tant de questions qui restaient sans réponse pour la brune.
Je ne comprends pas. Je veux bien qu'il souhaites s'allier avec d'autres potentiels, et je comprends son choix, mais pourquoi moi? je ne pourrais rien lui apporter de concret... Ah si, je suis surement la seule capable de traumatiser le Seireitei encore plus que le CCFE en colère, surtout depuis que Kuchiki me fuit pour éviter les cris de vierge effarouchée mimant son zampakuto. Je peux rendre fou Kyoraku en deux trois répliques bien connues de hentai, et exaspérer blanchet avec seulement un soupir de fan enragée lorsque je passe dans sa division. Euh... être l'amie de Kenpachi et Yachiru en trois seconde alors que je rends cinglés toute la quatrième division? oui, c'est définitif, à part le chaos, je ne pourrais rien apporter à mon tuteur...
Mitsuki se figea, elle était juste une idiote qui ne pensais qu'a s'amuser, voilà pourquoi personne ne lui disait rien, ils espéraient juste qu'elle deviendrait plus mature avec l'âge. Impossible, elle ne ferait qu'empirer, c'était ça ou... ou l'autre elle. Cette créature sans vie qu'elle était devenue à cause de cet homme. Tiens, elle se demandait s'il était possible de tuer un humain quand on est shinigami? Si oui, alors Kota mourra de ma main, j'en fais le serment, cet humain stupide sera mort... Elle ne se rendit pas compte que ses mots étaient encore une fois sortit tout seuls de sa bouche rose. Et elle resta en suspend, les yeux posé sur le vide, hagarde, ne semblant même plus voir son tuteur et capitaine. Le vide total, parce qu'elle redevenait la vraie Mitsuki, la poupée sans vie qu'elle était devenu. Mais avait-elle était autre chose que ceci avant de mourir? Elle ne s'en souvenait plus. Tout ce dont elle se souvenait, c'est du jeune homme avec qui elle avait couché après sa cuisante déception amoureuse, cet être si étrange qui pourtant, l'avait accepté à bras ouvert, qui avait été doux alors qu'elle même n'avait pas chercher à savoir qui il était. Peut-être aurait-il put la sauver, mais il était trop tard, oui trop tard. Elle ne pourrait pas aider son tuteur, elle ne pourrait pas aider la Soul society. Comment aider les autres alors qu'on ne reçoit pas l'aide de ceux-ci lorsqu'on en à le plus besoin? après tout, elle n'était rien, rien d'important, tout comme ce vide en elle qui s’accentue depuis sa mort. Rien du tout. Un rapide ça va, et tout le monde reprenait la vie normalement, sans voir qu'elle mentait comme elle respirait sur tellement de chose, sans voir qu'elle se mourrait de l’intérieur.
« Même si nous avons une certaine fierté de nos travaux et de nos réussites personnelles, nous savons tous que, parfois, pour acquérir un savoir encore plus grands et accomplir des œuvres encore plus édifiantes, il fat s'allier avec d'autres êtres, d'autres potentiels. Même dans le cas où ce potentiel est moins grand que le nôtre, additionner ces deux potentiels ne peut que nous mener à la gloire. Il ne sert à rien d'ignorer et de brimer les capacités d'un autre. Au contraire, on en a souvent besoin. Urahara l'avait compris, et c'est parce qu'il avait besoin de moi pour accomplir ses travaux. Nous avons créé ensemble le centre de recherches. Il était la seule personne a me connaître, et m'a déclara « je connais et j'admire votre génie. Vos capacités me seraient fort utiles à l'extérieur »
Alors c'était ça, le timbré d'Urahara était celui qui avait sortit son tuteur du trou à rat dans lequel il vivait. Et lui, Mayuri Kurotsuchi, reproduisait la même chose, parce que lorsqu'on admire quelqu'un, on l'imite. Juste une imitation, son sauvetage n'avait en fait aucun autre but. Mitsuki eut un rire jaune intérieur. Elle ne valait rien, sans cette fâcheuse habitude, elle n'était rien pour eux, elle ne servait à rien. La brune dénoua ses cheveux des cônes en acier qui les retenaient et sortit de ceux-ci deux fioles, l'une d'elle contenait un liquide bleu électrique, alors que l'autre, une mixture rouge. L'un d'eux était un poison extrêmement puissant et douloureux, le venin d'un cobra royal spirituel, alors que l'autre était un mélange de plantes inoffensives et pourtant mortelle une fois toutes réunis. Elle les avaient conçus alors qu'elle s'ennuyait. Est-ce que quelqu'un avait la capacité de les reconnaitre alors qu'ils étaient inodores? Non, sauf les meilleures, et cette capacité rare était la seule qu'elle possédait, car même elle, ne savait pas créer de grands robots, ou se battre avec son savoir, mais elle excellait pour les poisons. Oui, elle était très doué pour ce qui était de marier les gouts et les couleurs dans un ordre mortel et magnifique. Bon, c'est vrai que niveau création, elle avait la fâcheuse habitude de gouter entre chaque ajout, et elle se retrouver souvent à la 4e, mais elle était la seule à posséder cet art que l'imagination morbide lui conférait avec soin. En revanche, pour pouvoir inoculer un poison, il fallait être rapide, très rapide. Et c'était que ça ne collait pas avec son corps, elle était plus molle encore que si l'on droguer Hitsugaya avec de l'opium, et c'était peu dire - elle à tester oui - mais comment faire? demander des jambes supersoniques? Oui, ça pouvait être une idée...
« As-tu compris pourquoi j'ai décidé de mêler ton destin au mien ? As-tu compris pourquoi je t'ai, à ton tour, arraché d'un endroit où tu ne pouvais pas t'exprimer ? » Le rire froid de son zampakuto ne résonna pas dans son esprit, et rien ne vint perturber le lourd silence qui s'était posé dans le quartier où ils se trouvaient. Oui, elle avait comprit, mais ici non plus, elle ne pourrait pas s'exprimer librement. Parce qu'elle était Kouyama Mitsuki, et que ce nom était maudit.
"Je veux pouvoir courir plus vite!" Tien, elle avait recommencer, bizarre, faudrait peut-être que ses pensées arrêtes de vouloir passer sa bouche en premier! |
| | | Kurotsuchi Mayuri Capitaine de la 12ème division
Nombre de messages : 182 Âge : 30 Double compte : Ushoda Hachigen Date d'inscription : 04/12/2011 Fiche Technique : No Perfect is GoOd
Feuille de personnage Nom du zanpakutô/Nature du pouvoir: Ashizôgi Jizô Niveau: Capitaine / LVL 14 Reiatsu: (9100/9100)
| Sujet: Re: Lune aquatique et apprentissage : flash back (Pv Mayuri Kurotsuchi) Mer 9 Mai - 23:20 | |
| Mayuri avait eu vent des capacités de Mitsuki pour les poisons. Seigneur, c'était justement ça qui l'intéressait chez elle ! Lui-même avait beaucoup appris dans ce domaine, à commencer avec son Zanpakutôt Ashizogi Jizô, ou d'autres artefacts. Mais Tsuki, elle avait la possibilité d'en créer de nombreux, avec une ingéniosité et une productivité qui dépassait la sienne. Bien sûr, il n'en demeurait pas moins un scientifique hors du commun, et il maîtrisait des connaissances sur l'ensemble de la science bien supérieure à celle de Mitsuki. Le domaine des poisons avait une dimension bien plus large que ce que suggérait sa définition commune, à savoir une substance destinée à tuer.Il y avait mille et une autre manières de capturer un sujet d'étude sans le tuer. Or Mitsuki pouvait indubitablement inventer ces "nouvelles manières". Ensemble, ils pourraient créer une variété innombrables de nouveaux outils, des substances nouvelles, originales et inventives, qui seraient utiles à tous, à commencer par Mayuri et son Centre de Recherches et de Développement. En outre, il se devrait d'initer sa nièce à d'autres domaines de la science qu'il maîtrisait ; sinon, Tsuki aurait un retard trop important pour qu'elle puisse le suivre dans son destin. Mitsuki avait décidement une personnalité bien particulière. C'est ce qui le rapprochait tellement de lui, ils étaient tous les deux des marginaux. Enfin, pas de la même manière : Kurotsuchi Mayuri était déséquilibré, trop froid et cassant selon les normes de la politesse, il était d'une cruauté insoutenable, d'une malice terrifiante, d'un goût pour la science sadique à couper le souffle. Mitsuki, elle, respirait la joie et l'envie de rire. Elle était limite hyperactive. Elle mélangeait joie, hilarité, à des tendances morbides stupéfiantes. On disait qu'elle se faisait souvent des films invraisemblables et qu'elle avait une imagination débordante. Mais l'imagination pouvait s'avérer prolifique si elle était canalysée. Cette fille avait des capacités cognitives évidentes. Seulement... son trop-plein d'énergie l'empêchait de les mettre au monde, et les noyait dans des excès de gamineries et de débauche. Elle était à la fois incroyablement intelligente et incroyablement idiote. Cela la rendait attachante. Et elle le manifesta une nouvelle fois :
"Je veux pouvoir courir plus vite ! "
Le Capitaine tiqua, agacé. Incorrigible, cette gamine, inébranlable au point d'en être pesante. Il avait saisi le malaise, cette phrase était explicite. Par "courir plus vite", elle laissait entendre qu'elle voulait acquérir le Shunpô, et par extension, toutes les capacités de base qui seient à un guerrier. Ne comprenais-t-elle pas qu'elle pouvait avoir mieux à faire que d'apprendre à se battre comme un Shinigami ordinaire ? Que voulait-elle, devenir Capitaine comme lui ? Le chemin serait long. Trop long pour la patience dangereusement limitée de Kurotsuchi. A croire qu'il avait usé de sa salive pour rien, elle n'avait pas complètement saisi où il voulait en venir. Bon. Il décida de mettre son impatience à l'épreuve, et de faire une fleur à Mitsuki. Sinon, ils ne s'en sortiraient jamais : Mitsuki n'obtiendrait pas les pouvoirs qu'elle voulait, et en tant que tel elle ne voudrait pas travailler avec Kurotsuchi, honteuse de sa faiblesse. Sans sommation, il lui arracha ses vêtements. Poussant un hoquet de surprise, Mitsuki cacha précipitamment sa poitrine de ses bras, croisa les jambes, et frissonna. Néanmoins elle ne protesta pas. Elle savait que Mayuri n'avait aucune arrière-pensée perverse vis-à-vis de sa nudité. Peut-être même aimait-elle ça. De ses yeux d'ambres froids et calculateurs, il observa le tatouage qui ornait la cuisse de sa nièce. Voilà donc ce qui faisait souffrir Mitsuki et l'empêchait de faire des efforts. Le tatouage dégageait une aura intéressante, d'intérêt anectotique. Bien, cela ne devrait pas être trop difficile.Ce truc était d'une puissance bien faible et ne défierais pas ses capacités scientifiques. Rien qu'en l'observant, il avait plus ou moins deviné de quoi il s'agissait.
"Nous y voilà. Tch... Quelle perte de temps. Bon, je suppose que je vais devoir arracher ce dragon de ton corps. Il en va de ton intérêt aussi bien que du mien."
Il avait fait une promesse : il prendrait le temps de lui octroyer ce qu'elle voulait. Elle avait tout intérêt à ce que ça soit son unique caprice. Mitsuki le regarda, abasourdie. La phrase avait atteint son petit effet. Une fois délivrée de ce mal qui la rongeait et l'empêchait de faire des efforts, Mitsuki pourrait progresser et se montrer à la hauteur de travailler avec le légendaire Kurotsuchi Mayuri, qui bénéficierait en temps voulu d'une assistance utile. Quant à ce Zanpakutô qui se moquait de sa nièce, Mayuri se jura qu'il ne moufterais pas. Il ne se mettrait pas en travers de sa route en retardant la progression de Tsuki. S'il refusait de s'entraîner avec elle, Mayuri se chargerait de lui apprendre lui-même la discipline. Les Zanpakutôs avaient certes une identité propre à chacun, mais il y avait des principes communs à tous leurs organismes. Il avait eu l'occasion d'observer de près des éléments de leur structure grâce à son Ashizogi Jizô. Aussi, il trouverait sans doute un moyen de communier avec le sabre de Mitsuki si besoin était. Son esprit ne résisterait guère longtemps à la puissance du Capitaine de la Douzième Division, et il le forcerait à obéir à sa nièce. Après cela, Mitsuki serait tellement joyeuse de n'avoir plus ces barrières insurmontables, qu'elle se jetterait dans ses bras pour finalement accepter de le rejoindre. Allons bon... il faisait dans le sentimental maintenant ?
" Je te guéris du mal que tu as contracté, et après tu te joins à moi pour que l'on travaille ensemble. Tu ne réalises pas encore tes compétences, je me ferais une joie de te les révéler. Cela te convient-il ?"
Mayuri se rendit soudain compte qu'il l'avait mis tout de même mal à l'aise en la mettant toute nue. Il ferma les yeux, énervé d'avoir commis ce qu'un individu inculte et étriqué appellerait un bourde. | |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Lune aquatique et apprentissage : flash back (Pv Mayuri Kurotsuchi) Sam 19 Mai - 17:49 | |
| Mitsuki ne put dire un mot de plus, que son kimono remastérisé partait en fumée, enfin, en lambeau. de même que sa tunique aquatique en dessous. Bizarrement, le réflexe d'être gênée fut le premier à s'emparer de son corps, et elle croisa les jambes, et recouvrit sa poitrine assez volumineuse de ses bras. Pas par pudeur, non, mais pour cacher les magnifiques cicatrices qu'elle s'infliger parfois. Pourquoi? ben beaucoup de chose en tout cas : la première, c'est que la jeune femme se sentait toujours sale, pour beaucoup de raison cela aussi. elle se trouvait impur, monstrueuse de briser des cœurs, etc... Mais il n'y avait pas que ça, l'enfoiré de dragon mouvant aimait bien se rendre ailleurs que sur sa cuisse. Oui oui, il la narguait souvent, de pouvoir glisser sur son corps comme si c'était sa propriété privée. Et la brune à la longue chevelure l’exécrait encore plus pour ça. Bref, ces vêtements, aussi étranges soient-ils pour une shinigami, volèrent et elle se retrouva nue devant son tuteur. Celui qui l'avait récupérer avant son renvoi de l’académie pour X raisons. En fait, elle s'en fichait un peu du pourquoi il l'avait sortit de là finalement, c'était juste une épopée de plus qui lui serait incompréhensible dans sa vie. Mort? ou vive? Et voilà, encore une interrogation qu'elle ne pourrait pas comprendre, décidément, il y avait trop de chose en ce monde qui restait sans réponse. La jeune femme leva son regard trop clair, pour la moyenne, vers le capitaine de la 12° division et rencontra les prunelles dorées et savante de Kurotsuchi Mayuri. Qu'allait-il faire de son corps? que cherchait-il en fait? Hormis peut-être une preuve de sa faiblesse en force physique?
"Nous y voilà. Tch... Quelle perte de temps. Bon, je suppose que je vais devoir arracher ce dragon de ton corps. Il en va de ton intérêt aussi bien que du mien."
Ah non, c'était pas pour sa force inexistante mais pour le superbe tatouage de cet enfoiré. Tant pis. Haussant les épaules frêles, Mitsuki desserra les jambes, et resta de marbre face au scientifique, cherchant à se distraire pour oublier qu'elle était nue en pleins milieux des quartiers de sa division. L'envie de converser avec l'adorable et l'adoré "kiki" lui traversa l'esprit, mais elle n'était pas sure de pouvoir subir une nouvelle humiliation. Alors, son esprit divagua vers d'autres connaissances qui lui était précieuses : les poisons. Tiens mais c'est vrai, l'amorthensia était toujours sur le feu dans son appartement, peut-être devrait-elle la plonger dans l'eau froide en rentrant pour créer un choc thermique et avoir le bon résultat? Non, l'amour avait beau être l'illusion d'un sentiment à travers le désir, si elle faisait ça, elle allait encore gaspiller une fiole, et se faire taper sur les doigts par l'être effrayant qui l'observait en ce moment même. Bon, autre chose alors! Un poison doit avoir des effets différents selon la personne visé, pourquoi ne pas créer une sorte d'effet secondaire propre à ses élixirs pour permettre que seule la personne voulut subira les effets réels de la mixture, et que les autres soient touchés par un mal autre? Mais comment faire? Bonne question, et pendant qu'elle réfléchissait à tout ça, elle n'écoutait plus son capitaine, et son regards avait reprit sa vraie forme : vide et terne, comme un cadavre. Mais oui! il fallait aussi qu'elle trouve un moyen de ne pas changer la recette ni modifier les effets voulut tout en plaçant l’expérience dans un aliment sans que la structure en soit modifiée.
" Je te guéris du mal que tu as contracté, et après tu te joins à moi pour que l'on travaille ensemble. Tu ne réalises pas encore tes compétences, je me ferais une joie de te les révéler. Cela te convient-il ?"
Mayuri sembla un instant perturbé, comme s'il s'était rendu compte de la possible gène de sa pupille. Mais elle, elle l'avait complétement oubliée, beaucoup trop obnubilé par le "pourquoi du comment on ne modifie par la structure interne d'un poison tout en le mélangeant à autre chose." Et évidemment, il y eut une sorte de silence gênant entre les deux protagonistes. Si bien que ce fut le zampakuto de cette dernière qui la ramena sur terre, enfin, sur la soul society. - Hey ! Kinder? on se réveille, le panda raté te cause là! - je t'ai rien demandé Kiki, alors quand tu sauras comment on conserve les effets d'un poison violent sans les modifier malgré son mélange avec d'autre produits tu pourras parler! - Non mais tu m'as pas suivit? j'suis en train de t'aider là, merde! Tu vois pas que l'autre timbré t'as posé une question? - l'autre timbré c'est mon oncle et il t'emmerde! - mais t'es sourde ou quoi? il t'as posé une question, il ATTENDS ta réponse - et c'était quoi cette question, MR je-sais-tout ? Et après un soupir, deux cris, des insultes, le zampakuto défaitiste qui déteste sa propriétaire lui rappela, mot à mot, la demande du scientifique. La brune s'empressa donc de rougir, de répliquer ensuite que pour la première fois de sa mort "kiki" servait enfin à quelque chose, et réfléchit un temps soit peu à la question de son tuteur. Pour rejoindre la réalité, cela faisait à peine dix minutes que Mayuri Kurotsuchi attendait une réponse de sa pupille. Pupille qui, elle, était rester stoïque, ne l'avait pas du tout écouter, et semblait juste reprendre ses esprits. Bref, la brune à la trop longue chevelure pour une personne NORMALE, inspira un bon coup, manqua de s'étouffer avec l'air aspiré, fut prise d'un fou rire à cause de la débilité de son geste, et répondit enfin, à la demande du scientifique.
"A quoi sert-il de me poser une question pareille alors que vous savez très bien que je vous suivrez jusqu'au bout?" non, elle n'était pas amoureuse, ça faisait longtemps qu'elle ne savait plus ce que c'était. Mais elle avait une dette, et sa vie était entre les mains de ce fou de Mayuri, alors pourquoi s'éructait-il à poser ce genre de question? franchement! - parce qu'il est poli, lui! - KIKI la ferme! - JE NE M'APPELLE PAS COMME CA - ben donne moi ton nom - VA AU DIABLE - la 4° division se passera de moi... - tu es stupide - par déduction, tu es moi, donc, tu l'es aussi... Et c'est ainsi que se dirigea la brune vers le laboratoire de son maitre. Lui, complétement ahurit de voir qu'elle le suivait sans être consciente, et elle, en pleine dispute avec son zampakuto sur des sujets à la fois commun, inutile et puéril. heureusement pour elle, vu le nombre de conneries que les deux débitaient, personne ne pouvait les entendre se chamailler, sinon, bonjour la honte...
(suite au laboratoire) |
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