Retrouvaille avec le scientifique.......Un piège? [pv Mayuri]

Et voilà. Maintenant, j'étais un "sans-ami". Kazuo, mon soi-disant meilleur ami....Il m'avait attaqué pour une raison bidon. Il était traumatisé par ce qui lui était arrivé à la Soul Society avec Komamura et son exil. A mes yeux, il m'en voulait d'être la cause de tous ses malheurs, mais hypocrite comme il était, il ne voulait pas l'avouer. Et je n'avais pas besoin de ça. J'étais déjà content de voir qu'il m'acceptait mon changement radical, cependant je ne pouvais plus supporter ses excuses bidons. Et puis, c'était vrai, il était vraiment un fardeau. J'avoue qu'il était fort, mais il n'avait jamais réussi à me battre. Ok, j'avais mon masque de Vizard qui me donnait un avantage, mais la dernière fois, je n'en avais pas besoin. Il m'avait fallu d'un Kido surpuissant pour le mettre au tapis. Le Hiryugekizokushintenraiho.....Je ne le maîtrisais pas encore. Il fallait que je l'utilisais avec plus de précaution. Cependant, c'était un bon moyen pour rompre mon amitié avec Kazuo. Le puissant lien que j'avais avec lui détruit par un puissant Kido. Si je n'étais plus ami avec lui, je ne le serais plus avec personne.

J'étais assis, seul, dans le vieux entrepôt abandonné. C'était ici que je vivais, c'était ma maison. Je ne savais pas pourquoi, mais c'était comme un refuge pour moi. Je pouvais me recueillir auprès d'Amateratsu et....auprès de Luffy. Ce dernier m'en voulait d'avoir briser les liens d'amitiés avec Kazuo. Cependant, ce qui me tracassait, c'était la Soul Society. Mon Reiatsu était tellement énorme que j'avais détruit des vitres d'immeubles reconstruites et l'air était irrespirable pour certains. De plus, il y avait quelques semaines de cela, j'avais vaincu Renji, un Fuku Taisho. D'un côté, je ne m'inquiétais pas. J'avais entendu dire que pratiquement tous les capitaines étaient à la Dimension Royal pour affronter Aizen. Enfin, la dernière fois que j'étais allé à la Soul Society, j'avais vu que deux capitaines: Komamura Sajin, l'ex capitaine de Kazuo et il était vachement fort, et Kurotsuchi Mayuri, un scientifique. Même si j'étais devenu incroyablement puissant, ce cyborg était le plus à craindre entre les deux capitaines cités. Je ne doute pas que dans un combat, je gagnerai sauf qu'il semblait plus intelligent que moi. Les autres, je ne m'inquiétais pas.

[HRP: désolé, c'est court mais je suis nul pour les débuts et là mon ordi commence à bugué :/]

Un étrange vent soufflait ce soir là, dans une grande ville du Japon parsemée de gratte-ciels. Invisible aux yeux des pathétiques êtres humains, Kurotsuchi Mayuri, scientifique à la réputation sulfureuse et orgueilleux Capitaine du Gotei 13, se promenait dans Karakura. Se promener était un terme inexact, par ailleurs ; il n'avançait guère d'un pas hagard, sans aucun but précis. Il marchait lentement, d'une démarche très noble, les mains jointes derrière son dos. Son haori virevoltait derrière lui, claquant quelques fois, agité par la bise. Mayuri allait récupérer ce qui lui appartenait : un beau sujet d'expérience, qu'il s'était promis d'étudier entièrement, ce qu'il n'avait pas pu faire la première fois qu'il s'en était saisi, et qui sait ? Le modifier quelque peu. Une belle tranche de Vizard, les puissant guerriers masqués aux pouvoirs si intenses et originaux. Même s'il elle avait été interrompue, et qu'il n'avait arraché que de maigres informations sur son sujet, sa première expérience sur le jeune homme lui avait beaucoup servi et lui avait garanti une suite dans ses pérégrinations.
Le malheureux ignorait la nature curieuse du Capitaine. Il n'avait pas remarqué que, lors de leurs entretiens, il avait distillé sur son corps un millier de bactéries-espionnes. Depuis que le masqué avait réussi à quitter la Soul Society, Kurotsuchi avait toujours su où le Vizard se trouvait. Il avait juste dû attendre l'opportunité de le rencontrer à nouveau. Cette fois-ci, il se terrait dans un entrepôt miteux. Ce qu'il y faisait, Mayuri n'en savait rien, et pour tout dire il s'en contrefoutait. Il du mettre une bonne heure avait de trouver l'endroit en question

- Senkaimon de merde, se dit-il, rageur, il a fallu qu'il me lâche à un endroit complètement perdu et éloigné de la cachette.

Enfin, il se dressait devant la cachette. Il respira un grand coup. L'air froid fit frissonner ses narines. Qu'importe, il n'était pas du genre à choper un rhume de cerveau. Le sien était bien trop imposant. Il fit appel à son sixième sens qui caractérisait les êtres spirituels. Oui... il était là... il était tout près... Ses balises ne s'étaient pas fourvoyées. Mayuri poussa un minsucule ricanement. Enfin...Il contourna l'énorme bâtiment, et y entra par une minuscule porte qui donnait accès à un grand escalier descendant. Tâchant de faire le moins de bruit possible, il alla au sous-sol. Il traversa quelque salles, pour se trouver juste en dessous de l'endroit que lui indiquait son localisateur. Génial... l'endroit était exceptionnellement vaste en plus d'être complètement vide. Tout se passait très bien...Personne ne vit ce qu'il fit dans ce hangar...
(Anciennement caché) D'un geste délicat, il sortit légèrement et son Zanpakutô du fourreau vertical. Mayuri murmura "Bankai", et fit tous les efforts du monde pour masquer leur reiatsu, à lui et à Konjiki Ashizogi Jizô. Une petite modification au préalable avait été nécessaire : Konjiki Ashizogi Jzô pourrait passer inaperçu pendant seulement une vingtaine de minutes, et en se contentant d'utiliser son pouvoir basique. Le sous-sol de l'entrepôt était suffisamment immense pour y accueillir son Bankai. Par ailleurs, quelques trous au plafond permettaient à son nuage de poison de se distiller dans l'étage supérieur.
Quelques instant plus tard, il sortit de sa poche intérieures ce qui semblait être de petits morceaux de résine. En réalité, ils cachaient chacun un puissant explosif. Il les lança en l'air et ils se collèrent comme des chewing-gum au plafond. Puis, il sortit une manette, dont le bouton avait la forme d'un sphinx. Il tourna celui-ci légèrement vers la droite, afin de régler l'engin pour qu'il ne fasse exploser qu'une seule de ses bombes. Ceci fait, il appuya dessus, et une nimbe de flammes éphémères firent dans un grand bruit un trou impeccablement rond à l'extrémité du plafond de la salle. Celui d'en haut avait dû sentir et reconnaître son reiatsu. Il sauta donc avec un shunpô pour se montrer. La mise en scène était excellente, car grâce a quelque dispositifs, Mayuri était apparu, entouré d'une épaisse brume violacée. Contemplant le Vizard avec qui il avait jadis fait un pacte de ses yeux couleur ambre, il eut un sourire carnassier.

-Heureux de me revoir... Akuma D. Luffy ?

Spoiler:

L'accueil avait été glacial à souhait. Avec aussi peu de formules de politesse que Kurotsuchi, Akuma lui avait dit :

"Ça me fait plaisir que tu me nommes par mon nouveau prénom. Ces temps-ci, les gens ne font pas gaffes, Si t'es venu pour me chercher, tu peux mettre le doigt dans le c*l. Je ne retournerais pas à la Soul Society."

Très irrévérencieux, tout cela. Mayuri sourit de plus belle. Le Vizard essayait sans doute de faire preuve de fougue, de le provoquer pour lui tenir tête. Ce qui était complètement raté. Il aimait beaucoup l'expression qu'avait pris le visage de son interlocuteur : une expression de méfiance teinté d'une certaien appréhension, avec un intense dégoût, une répulsion pour le Capitaine. Et vu du ton qu'il employait, il avait des intentions très belliqueuses. Mais Il n'y aurait pas de violence en ces lieux. Il n'aimait pas vraiment la paix et la douceur, mais la voie diplomatique lui avait bien souvent démontré ses atouts. Il ricana et agita les bras en signe de paix.

"Que de nervosité et de brutalité, cher ami ! Et en plus, tu es vulgaire. Il est inutile d'être sur la défensive, je n'ai jamais manifesté la moindre envie de te faire du mal. D'ailleurs, il ne me semble pas t'avoir posé une quelconque question, proposé un quelconque marché, ou autre. Alors, quel besoin de s'énerver ?"

Il enfouit à présent ses mains dans ses manches. Il était très décontracté.

-Bien sûr que je n'ai fait aucune de ces choses là. Car de toute façon, tu iras avec moi, que ça te plaise ou non. La question ne se pose guère. Tu verras vite que tu n'auras pas d'autre choix que de venir avec moi à la Soul Society...

Il grimpa lentement un escalier en ferraille proche. Il s'agissait pour lui d'observer Luffy, et de le contempler de toute sa hauteur. C'était un effet de scène, une métaphore de la supériorité. Il respira à fond l'air confiné de la pièce. Ça puait la rouille et le renfermé. infect. Posant ses yeux fourbes d'un air condescendant sur Akuma, il poursuivit :

"Mais nous ne sommes pas pressés. Nous avons sans doute des tas de choses à nous dire, très cher ! Je sens... oui... Ton reiatsu a grandement changé depuis le jour où tu t'es extirpés de mes griffes. Tu es devenu... plus fort. Que t'est-il donc arrivé, depuis tout ce temps ? Parle, ça me fera un avant-goût des découvertes que je ferais, une fois que je t'aurais examiné sous toutes tes coutures. Et tu me diras ensuite ce que tu comptes faire au terme de cet entretien."

Mayuri ignorait encore l'étendue des progrès qu'avait fait Luffy durant ces derniers mois, et il ne pouvait pas encore jauger sa puissance. Bah ! Cela faisait parties des découvertes qu'il avait l'intention de faire après les expériences faites sur le pauvre infortuné. Il attendit patiemment la réponse d'Akuma.

HRPG : C'est sans doute un peu court, mais je n'ai pas grand-chose à dire ^^

Tout cela restait assez flou. Akuma ne semblait guère avoir beaucoup de conversation, ou du moins n'avaipas très envie de léguer ses secrets à Kurotsuchi Mayuri. Il avait juste sous-entendu que, désormais, il était plus fort que le scientifique. Cela n'avait hélas pas réussi à lui faire peur. Il avait également essayé de le narguer. Mayuri avait perdu son sourire quand ce Vizard l'avait titillé sur son apparence. Peuh ! Sale morveux. Il avait sans doute une vision étriquée, à peine digne du commun des mortels, de la beauté. Quelle étroitesse d'esprit. Ce ne serait guère pour son potentiel cognitif que Kurotsuchi allait l'étudier. Et ensuite, le voilà qui parlait d'un de ses amis ! Négligeable.

"Est-ce si difficile que ça de trouver un Vizard? Je sais que c'est ça qui t'intéresse chez moi. Tu serais surpris de que j'en ais rencontré un autre récemment, sauf qu'il a perdu son Hollow juste devant mes yeux. Son nom est Kiriyama Akito."

- En quoi peut bien m'intéresser un sujet qui a perdu ses pouvoirs ? rétorqua Mayuri d'un ton exaspéré. Des explications à ce phénomène, je pourrais t'en donner des dizaine, sans avoir besoin de disséquer cet..."

Il marqua une pause. Kiriyama, Kiriyama... Il avait déjà entendu ce nom... Il fouilla sa prodigieuse mémoire. Ah oui ! Un autre homme portait ce nom. Ce Shinigami qui était là lorsqu'il s'était battu contre Komamura. Il avait été chassé de la Soul Society. Mayuri, lui, s'était tiré d'affaire, donc il n'avait pas pris de nouvelles de Kazuo. Il ne comprenait pas pourquoi Luffy essayait d'attirer son attention vers la famille Kiriyama.

"Kiriyama Akito ... Tiens tiens... Aurait-il un rapport avec ce misérable exilé, qui répond au nom de Kazuo Kiriyama ? Ah, finalement, peut-être réussira-t-il a susciter mon intérêt plus tard. En attendant, c'est toi que je veux."

Il reprit son sourire machiavélique. De sa poche intérieure, il reprit l'interrupteur surmonté d'un sphinx dont il s'était servi il y a quelques instants. Il effleura délicatement son sommet de son pouce blanc.

"Très bien... Deux choix s'offrent à toi. Tu peux soit choisir de voler de tes propres ailes, ce qui semble te plaire, et décliner mon offre... Pour mourir lentement du poison que tu inhale depuis pas loin d'un quart d'heure."

Alors il appuya sur son interrupteur. Les bombes qu'il avait collé au dessous éclatèrent, et détruisirent l'ensemble du sol, cette fois. Alors, Luffy put admirer le grand Konjigi Ashizogi Jizô, bien planqué à l'étage inférieur, qui crachait ses vapeurs par dessous, lesquelles étaient passés tout ce temps par plusieurs petites ouvertures, en plus de celle d'où avait jailli Mayuri. Il avait empoisonné Akuma durant tout le temps où lui et Kurotsuchi bavardaient, sans que le Vizard puisse le voir, ni même se rendre compte qu'un Bankai se tenait près de lui. Une stratégie simple et efficace.
Il avait concocté une recette particulière, cette fois. Le poison avait été préparé de manière à ce qu'il stagne dans les bronches de sa victime, et que l'antidote qu'il comptait lui donner n'ait qu'un effet temporaire. Au cas où, il en possédait un autre, qui lui effectuait une guérison définitive. Il avait piégé Luffy. Celui-ci était coincé, à la merci du Capitaine de la Douzième Division. Mayuri éclata d'un rire sonore.

"Pointu, n'est-ce pas ? Sinon, tu peux choisir de me suivre au Seireitei, et obtenir ainsi l'antidote journalier dont tes poumons ont besoin pour que tu survives, en échange de mes désirs. Qu'en penses-tu ?"

Ce qu'il pensait, Mayuri s'en contrefoutait. C'était une question sans réponse, de toute manière. Un effet de scène.

HRPG : Tu devines que l'invocation de mon Bankai était en mode "caché", pour conserver l'effet de surprise

Mayuri eut son petit rire sarcastique. Son plan, simple et efficace, avait parfaitement fonctionné. Le vent soufflait pour lui. Par ailleurs, la rage acerbe d'Akuma était on ne peut plus délectable. Il lança d'un ton ironique :

« Alors, marché conclu ? »

De marché, il n'y en avait pas. Luffy était désarmé, résigné à son triste sort, à la merci du scientifique. En attendant, le maintien de son plein pouvoir commençait à le fatiguer et à consommer son énergie. Il brandit son étrange sabre et révoqua Konjigi Ashizogi Jizô. Le gigantesque Bankai commença à se désagréger, pour ne finalement devenir qu'un énorme nuage de poussière multicolore. Il fila vers la lame de Mayuri et se fondit avec. Le Capitaine ne rangea cependant pas son épée... Question de sécurité élémentaire. Car il doutait vraiment de cette soudaine docilité de Luffy, lui qui avait affirmé avec véhémence une poignée de minutes auparavant qu'il n'obéirait jamais au Capitaine Kurotsuchi.
Quoiqu'il en soit, un sujet d'étude passionnant en plus dans la poche ! Il frétilla à l'idée de parcourir le corps de ce jeune Vizard, et fit craquer ses jointures dans une démarche professionnelle. Ses capacités, ses origines, ses caractéristiques, sa structure... Qui sait ? En plus d'acquérir des connaissances en plus et avoir une belle pièce de collection, il pourrait peut-être reproduire ses pouvoirs, bien que cela paraissait invraisemblable... Il décida de faire preuve de mansuétude en lui accordant une journée de repos avant de débuter les examens. En attendant, il allait aménager un peu son labo pour mieux dissimuler son cher collaborateur. Officiellement, décortiquer un Vizard qui pourrait être un prisonnier de marque pour les autorités du Seireitei était formellement interdit. Il devrait agir avec discrétion et rapidité, ne pas trop faire parler de lui
Bien, il était temps de quitter cet endroit miteux. Il claqua des doigts, et un portail Senkaimon s'ouvrit derrière lui.

« Ne t'inquiètes pas, mon cher. Ce Senkaimon est un peu particulier : il débouche directement dans une de mes chambres, à la 12e Division. Tu pourras t'y reposer... Si tu en as le coeur. Nul ne te verra arriver, et certainement pas Komamura Sajin, dont tu dois garder un tendre souvenir. »

D'un geste ironiquement révérencieux, il lui fit signe d'entrer le premier. Car il devrait rester derrière : ne jamais laisser un trophée indiscipliné derrière soi, même s'il était en position de faiblesse. Il n'avait pas envie de se faire transpercer le dos pendant qu'il avançait dans le Senkaimon...

Luffy était entré docilement dans le Senkaimon. C'était bien. Il fallait obéir à Kurotsuchi Mayuri.Celui-ci l'avait alors suivi d'un pas léger. En marchant derrière lui les mains dans le dos, il devinait la haine que devait lui porter son jeune "invité". Cela l'amusait. A vrai dire, Mayuri préférait susciter la crainte et la détestation que la sympathie et la cordialité. Cela aurait été une insulte à sa personnalité : il pensait par exemple à cette chipie de Mitsuki Kouyama, qui se complaisait à le considérer comme un oncle affectueux et gâteux. Elle l'insupportait.
Tout à coup, Akuma se retourna, son visage montrant une expression affolée, et d'un doigt tremblant désigna le décor derrière le scientifique, persuadé que quelqu'un ou quelque chose les menaçait par derrière.

"OI!!! SI TU VEUX QUELQUE CHOSE, ARRÊTE DE TE CACHER! "


Le Vizard bluffait-il ? Quel était ce piège de gamin de 8 ans ? Il savait que cet Akuma n'était pas très futé, mais là, ça dépassait l'entendement. Pour le coup, il crut que Luffy était réellement terrifié et avait vu quelque chose. Alors il se retourna, interloqué. Mais... il n'y avait rien.

"Non, en fait fausse alerte."

Kurotsuchi fronça les sourcils. Ce petit foutriquet le prenait pour un imbécile et se permettait des blagues ineptes ? Très énervé, il saisit la poignée de son Zanpakutô et le dégaina de moitié, près à corriger son sa bêtise agaçante. Mais il se ravisa : autant ne pas abîmer la marchandise.
Mais... à propos d'abîmer la marchandise... le poison qu'il lui avait fait respirer n'allait-il pas compromettre son organisme ? Et ses pouvoirs ?

"Cet immonde Quincy a bien réussi à m'envoyer une flèche, même après avoir été infecté par Konjiki Ashizogi Jizô... Ses pouvoirs n'ont pas été affectés..."

Le doute le rongeait tout de même. Il marqua une pause et regarda le dos d'Akuma. Que devait-il faire ? Prendre le risque de perdre la seule chose qui l'obligeait à rester avec Mayuri ? Car le premier antidote qu'il allait lui donner consistait seulement à protéger son corps du poison, mais ne le dissolvait pas. L'autre en revanche, le faisait. Ils demeuraient tous deux bien cachés, et leur composition était complexe et élaborée. Il aurait bien du mal à le reproduire.
Ils finirent par atteindre la sortie du tunnel. Il était temps, l'Effaceur n'aurait pas tardé à les courser. Une grande lumière jaillissaient au bout du couloir... Rappelant l'ultime vision d'un moribond... Ils arrivèrent enfin au terme de cette traversée dans cet endroit sombre et toujours un peu mystérieux.

"Bienvenue chez moi !"

Ils sautèrent et atterrirent dans une grande pièce blanchâtre, austère, destinée au confort du Capitaine. Elle était toutefois suffisamment meublée pour accueillir sa proie. Il sortit un petit flacon en verre rempli d'un liquide brun sur une table basse.

"Voici le premier flacon de ton antidote à durée limité. Fais en bon usage. Occupe-toi comme il te semble bon. Je reviens d'ici quelques heures. Bonne nuit."

S'il pouvait s'exprimer ainsi. Il sortit. Il soupira, satisfait.Voilà une bonne chose de faite. Il prit une minuscule clef d'argent de sa poche, et ferma la porte blindée à quintuple tour (rien que ça).

"Nemu !" aboya-t-il.

Sa "fille" Vice-Capitaine accourut servilement par un Shunpô. Il lui donna la clef lui ordonna de la mettre en sûreté. Il ne voulait pas révéler l'emplacement de cette clef à Akuma, et ne comptait pas la garder sur lui. La tentation serait trop grande d'agresser Mayuri pour lui arracher cet objet quand il aurait le dos tourné...