Hisoka (inactif) Nouveau membre
Nombre de messages : 218 Âge : 33 Date d'inscription : 07/11/2008 Fiche Technique : Joker
Feuille de personnage Nom du zanpakutô/Nature du pouvoir: Shukichigai Niveau: Combattant Surpuissant / LVL 14 Reiatsu: (1200/1800)
| Sujet: Retrouvaille (Entraînement du 24 décembre 2008) Mer 24 Déc - 14:57 | |
| Début de l’entraînement à 16h00
Deux semaines qu’Hisoka marchait en direction de Karakura. Une explosion de reiatsu s’était fait ressentir et le mélange de ses puissances avait su attirer le Joker en recherche constante de ‘‘fruits murs’’. Au cours de son voyage, ces énergies avaient disparut, et croyant devoir faire demi-tour, celles-ci reparurent, encore plus puissante que la fois précédente. L’excitation d’Hisoka était à son comble mais malheureusement pour lui, ces quelques 700 ans passés à ne tuer que des humains incompétent l’avait rouillé et il était certain qu’en allant là-bas dès maintenant, il se ferait tuer avant même d’avoir commencé à jouer. Une cinquantaine de kilomètre avant d’arriver sur la zone du conflit, Hisoka décida de s’arrêter pour quelques heures et de vérifier que ses capacités étaient toujours au top avant de rentrer dans la bataille. Trouvant une petite clairière sur laquel reposait une maison habitée par un jeune couple et un petit garçon de 8 ans, le Joker frappa à la porte, puis le père puis la mère avant que mort s’ensuive. Après ce petit massacre gratuit, Hisoka se retourna vers l’enfant, le prit par la gorge et le souleva jusqu’à ses yeux. Observant le bambin pendant quelques minutes, il le reposa, et lui donna une petite claque amical sur la joue.
‘‘Va jouer si tu veux, moi je vais m’entraîner, je te tuerai un autre jour…’’
Énoncé de manière totalement naturelle, les propos d’Hisoka tétanisèrent l’enfant qui n’osa pas bougé d’un seul centimètre, même pour regarder ses parents étalés sur le sol à présent rouge. Sans prêter plus d’attention au garçon, Hisoka sortit à l’extérieur pour débuter un entraînement qui se voulait juste une remise à niveau rapide.
‘‘Très bien, c’est parti… Jouons… euh… merde… putain, c’est quoi ton nom déjà… fait chier…’’
S’asseyant bruyamment sur le sol comme un petit garçon devant un jouet qui ne marche pas, Hisoka commençait à prendre conscience de la régression qu’il avait subit en vivant comme un humain. Tout était à refaire et sa puissance d’autrefois devait être récupérée le plus vite possible avant que la guerre de Karakura ne se termine. Observant pendant un long moment la lame de son arme, Hisoka finit, après 30 minutes de contemplation par la planter dans le sol, face à lui. Son arme et lui s’observaient en silence, comme si quelque chose allait se produire. Plus loin, le petit garçon ne bougeait toujours pas et semblait ne pas faire attention à ce qui se passait tant la peur le rongeait. Pendant ce temps, Hisoka continuait de contempler son zanpakuto sans nom avant de finalement se lever et reprendre la garde de l’arme.
‘‘Ok, c’est bon. J’ai compris mais tu sais que tu me fais chier. Tu sais bien que j’aime laisser mûrire les fruits d‘habitude…‘’
Comme s’il parlait à une personne à côté de lui, Hisoka revint vers le petit garçon toujours bloqué par sa peur.
‘‘Oye, oye, gamin. Je suis désolé, mais finalement je vais être obliger de te tuer maintenant… c’est le seul moyen pour que cet imbécile me donne son nom.’’
La fin des propos d’Hisoka, plus adressé à l’arme qu’à l’enfant, furent accompagné par un mouvement fluide du bras dans un geste horizontal qui découpa très proprement la tête de l’enfant qui roula un peu plus loin, des larmes au coin des yeux. De ce meurtre résultat ce qu’attendait Hisoka depuis maintenant un bon moment. Dans un bruit d’explosion d’où jaillit une fumée blanchâtre, sortit une ombre d’ont-on ne pouvait distinguer les traits. Immobile, le nouvel arrivant n’accorda aucun regard à Hisoka qui semblait en pleine réflexion légèrement exagéré.
‘‘T’a pas bientôt finit t’es ânerie ? Vient ici que je te botte le cul… Alors comme ça tu ne souviens pas de mon nom à moi. Moi qui suis… (snif) ton… on meilleur ami (snif).’’
Pas croyable. Après un début de sermon à l’encontre du Joker, voilà que son zanpakuto fondait en larme au milieu de toute cette fumée.
‘‘Tu devrais peut-être arrêter des apparitions aussi débile, tu sais bien que la fumée te pique les yeux. Je ne me souviens peut-être plus de ton nom, mais je me rappel très bien de ta tête et de tes blagues à deux sous…‘’
‘‘C… C… C’est vrai (snif)… Youhouhou… copain…’’
Jaillissant de la fumée, l’ombre dévoila l’ensemble de son corps. Un bonnet d’arlequin surmonté d’une couronne en or et incrusté de rubis, Un visage blanc creusé par deux yeux violet et un énorme nez rouge, des habits de bouffon caché en partie par une cape royale brodé d’hermines et autres symboles honorifiques. Tenant dans une main un sceptre et dans l’autre trois balles de jonglages, le fou se jeta dans les bras d’Hisoka qui le laissa s’éclater sur le sol. De ce geste résultat de nombreux ‘‘Méchant Hisoka’‘, ‘‘Vilain pas beau’’ et autres insultes de gamin de trois ans avant qu’Hisoka ne se décide à mettre un terme à ces gamineries.
‘‘Tu vas la fermer ta gueule. Je suppose que tu as senti ces reiatsu ?’’
Redevenu silencieux, l’âme du zanpakuto se releva et avec un tout nouveau regard. Plus dur, le visage n’était pas seul chose changé. La voix elle aussi semblait plus grave, abandonnant les jérémiades du gamin fâché.
‘‘Si tu vas là-bas, tu risque d’en chier. C’est pas des gamins. Tu n’as plus les mêmes capacités qu’autrefois, fait attention.’’
‘‘Tu t’inquiet pour moi maintenant ? J’aurai peut-être pas du te laisser tomber sur le sol après tout.’’
‘‘Je suis sérieux, à l’heure actuelle tu ne survivras pas. Il faut au moins que tu retrouve mon nom pour peut-être espérer résister ne serai-ce que deux jours dans cette ville. Mais tu l’as oublié n’est-ce pas. Je pourrai te le redonner, tu es capable de l’entendre mais je suis vexé que tu m’es oublié donc, tu vas devoir répondre à mon énigme et peut-être que je t’accorderai mes pouvoirs. Qu’en dis-tu ?’’
‘‘Très bien, mais je suppose que l’énigme ne sera pas seule épreuve, n’est-ce pas ?’’
‘‘Bien sur que non, ce serait trop simple. Une fois mon problème posé, je vais me lancer sur toi et t’attaquer dans le but de te tuer. Tu n’auras pas d’arme, tes mains seront attachées dans ton dos et il te faudra répondre à ma question, ça te va ?’’
‘‘Bien sur que ça me va, tu manque d’imagination, j’aurai cru ton épreuve plus compliquée Finalement il me suffit de t‘esquiver et de réfléchir à l‘énigme…’’
‘‘Tu as tout à fait compris, mais je ne suis pas sur que tu es la même rapidité de réflexion une fois que je serai à tes trousses… c’est parti.’’
Dans un claquement de doigts, Hisoka se retrouva avec les mains enchaînées dans le dos et son zanpakuto récupérait deux épées d’une longueur impressionnante.
‘‘Voici l’énigme gamin:
« Je suis mieux que Dieu, Je suis pire que le Diable, Les pauvres en ont, Les riches en manquent, Si tu en manges, tu en meurs. »
Au fait pour chaque mauvaise réponse, tu te fais couper un orteil. Après dix mauvaises réponses je serais heureux te t’apporter une gerbe de fleurs. Lets Go…’’
Fonçant à toute vitesse, le fou donna un coup en croix à Hisoka qui commençait à réfléchir à la solution de l’énigme. Malheureusement, et comme l’avait annoncé son zanpakuto, réfléchir à un problème tout en observant les gestes de son adversaire était d’une complexité inimaginable. Attaqué sans répit, le Joker était déjà pas mal amoché après seulement trente minutes. Il n’avait pas encore donné de solutions mais il n’y avait pas encore véritablement réfléchit, trop occupé à esquiver des attaques rapides et mortellement précise. Sans savoir pourquoi, un mot lui vint à l’esprit. Un simple mot qu’il ne réussit pas à garder pour lui et qu’il se sentit obligé de dire comme possible réponse.
‘‘Moi… la réponse, c’est moi ?!’’
Stupéfait, le fou arrêta ses offensives et éclata d’un rire à glacer le sang. Revenant à lui, il se frotta la sueur du front et se rapprocha doucement d’Hisoka.
‘‘Impressionnant… , je ne te croyais pas capable d’un tel… égocentrisme.’’
Ce dernier mot avait été prononcé en même temps qu’un cri de douleur. Hisoka venait de se faire trancher le petit orteil du pied droit et le fou révéla un énorme sourire.
‘‘Mauvaise réponse, encore neuf chances, aller, je suis gentil je te repose l’énigme:
« Je suis mieux que Dieu, Je suis pire que le Diable, Les pauvres en ont, Les riches en manquent, Si tu en manges, tu en meurs. »’’
A peine répétée, le fou repartie à l’assaut d’un Hisoka fatigué et meurtrie. Il ne pouvait se permettre de mourir, il devait esquiver ces attaques en attendant que le fou se fatigue pour ensuite avoir le temps de réfléchir à la réponse. Malheureusement, celui qui allait se fatiguer le plus vite risquait d’être lui, les esquives devenaient de plus en plus difficile à effectuer. Son orteil en moins lui faisait quelque peu perdre l’équilibre. Avec difficulté, le Joker esquivait les attaques de son adversaire. Plus les minutes passaient et plus il se faisait entailler. Des blessures superficielles mais douloureuse parcourait tout son corps et ses bras était toujours attaché dans son dos sans aucun espoir de riposte.
‘‘Attend… l’amour… la réponse, c’est l’amour…’’
‘‘Mmmh, explique-toi.’’
Reprenant une pose, Hisoka expliqua ce qui lui semblait être la réponse à cet entraînement. Celle-ci lui était survenue comme ça, sans qu’il cherche à la trouver, elle lui était tombée dessus comme ça et il lui fallait maintenant expliquer quelque chose qu’il ne comprenait pas lui-même.
‘‘Et bien, pour les hommes l’amour peut-être mieux que Dieu mais se révèle parfois être dangereux et donc pire que le Diable. Ensuite réunit dans leur misère les gens pauvres s’aident et s’aiment tandis que les riches vivent dans l’individualisme et se démunissent ainsi de l’amour. Et enfin, si on mange de l’amour… euh… et bien… … … … oups, ça doit pas être ça… ?’’
‘‘Il y a une chose sur laquel tu as raison… c’est pas ça… et un orteil en moins. Plus que huit propositions Hisoka, mais dans l’état ou t’es, je sens que tu ne vas pouvoir me redonner qu’une ou deux réponses, après…‘’
*C’est pas vrai, je n’ai pas le temps de me concentrer, je suis sur que son énigme est simple en plus… et merde le revoilà… foutus orteils, tenez bon.*
Douloureusement, Hisoka réussit à esquiver l’attaque porter par son zanpakuto d’un bond en arrière. Les choses se compliquaient et une chose était sure, une réponse lui était encore permise avant de ne plus pouvoir bouger. Il était clair à présent qu’il s’épuisera totalement avant son adversaire. Il lui fallait ne serais-ce qu’une simple minute de répit pour répondre à la question, et ce répit il devait le gagner en bloquant les mouvements de son assaillant. Ses mains attachées, il ne pouvait pas le combattre à par avec des pieds bien trop endommagés pour espérer faire quoi que ce soi. Non, il fallait trouver autre chose, quelque chose d’original que l’adversaire ne pourrait prévoir et qui le laisserait tellement abasourdie qu’Hisoka pourrait réfléchir.
*Mais, oui, je suis trop con…*
S’immobilisant totalement, Hisoka ferma les yeux une fraction de secondes qui laissa son adversaire perspicace pendant une petite seconde avant de poursuivre son offensive. Hisoka ne bougeait toujours pas face à cette attaque ou les deux armes étaient près à l’empaler.
‘‘Ok, c’est partit.’’
Sans que l’on puisse y comprendre quoi que ce soi, Hisoka se mit à courir à toute vitesse vers celui qui tentait de le tuer depuis maintenant deux heures, et alla se planter dans l’une des armes, écartant l’autre d’un de ses pieds, au prit d’une entaille assez profonde. Son ventre transpercé jusqu’à en arriver à la garde de l’épée, le Joker donna un coup de boule d’une violence extraordinaire au fou qui resta sonné. Maintenant le tout était de réfléchir vite et bien. Se remettant doucement du choc subit, le seigneur fou élargi un sourire jusqu’au oreille avant de tourner la lame à 360 degrés puis de la retirer dans un mouvement sec et brutal qui fit jaillirent un flot de sang.
‘‘T’en a mis du temps gamin. Deux heures, deux heures pour que tu retrouves ta hargne du combat. C’est 700 ans parmit les humains t’on vraiment ramollie. Aujourd’hui tu as le même niveau qu’un cinquième siège. La dernière fois que l’on s’est vu, tu étais près à atteindre le Bankai. Tu me déçois. Alors, as-tu la réponse à mon énigme ?’’
Étalé sur le sol, Hisoka, se releva difficilement de ses blessures, tenant fermement sa plaie béante au milieu du ventre. Relevant la tête et fixant intensivement les yeux de son zanpakuto, il lâcha les mots qu’il aurait du prononcer depuis le début de ce duel.
‘‘Rien… connard… arf… putain t’aurais pu éviter de tourner la lame.’’
‘‘Tu n’as pas trouvé ?’’
‘‘Je viens de te le dire, la réponse, c’est rien… Rien n’est mieux que Dieu ou pire que le Diable, les pauvres n’ont rien tandis que les riches ont tous. Et si tu ne mange rien, tu meurs. N’est pas… Shukichigai.’’
‘‘Bonne réponse, je suis content de voir qu tu te souviennes de moi. La seule chose, c’est que tu n’as, pour moi, toujours pas le niveau pour obtenir mes pouvoirs, devient plus fort et on verra. Tu devrais te soigner… au fait, je suis content de t’avoir revu. A plus… gamin’’
Disparaissant dans un nouveau nuage de lacrymogène qui le fit tousser et pleurer, le fou laissa Hisoka seul, meurtrie par des blessures importantes et dans la haine de ne pouvoir récupérer son Shikai. Retombé au sol, il ne lui restait plus qu’une seule chose à faire, panser ses blessures avec ce qu’il trouverait et attendre qu’elle se remette pour ce préparer à cette guerre meurtrière.
Fin d’entraînement à 19h00
- Spoiler:
[Hrp: Bas voilà, et d’un entraînement, au admin de juger pour l’augmentation du reiatsu 250, 500 ou 750]
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