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 Flashback (Mitsuki Kouyama) : La lumière d'un laboratoire au milieu des ténèbres

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Kurotsuchi Mayuri
Capitaine de la 12ème division
Capitaine de la 12ème division
Kurotsuchi Mayuri


Masculin Nombre de messages : 182
Âge : 30
Double compte : Ushoda Hachigen
Date d'inscription : 04/12/2011
Fiche Technique : No Perfect is GoOd

Feuille de personnage
Nom du zanpakutô/Nature du pouvoir: Ashizôgi Jizô
Niveau: Capitaine / LVL 14
Reiatsu:
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MessageSujet: Flashback (Mitsuki Kouyama) : La lumière d'un laboratoire au milieu des ténèbres   Flashback (Mitsuki Kouyama) : La lumière d'un laboratoire au milieu des ténèbres EmptySam 19 Mai - 23:21

Kurotsuchi Mayuri ouvrit un robinet et se lava les mains. Détail banal mais obligatoire pour tout scientifique qui se respecte : se débarrasser des microbes sur ses mains avant d'opérer. Contrairement à ce que pourrait croire un simple d'esprit qui passerait par là, cette opération allait lui être plutôt facile. Guérir une Shinigami d'un tatouage douloureux et briseur de capacité pouvait sembler être un exploit considérable. Mais pas pour lui. Il se retourna, et observa Mitsuki.

Elle était nue et allongée sur un lit d'opération. Elle n'avait pas froid : Mayuri avait réglé la température de la pièce de manière à ce qu'elle se sente parfaitement à l'aise. Elle n'était pas attachée : ce n'était pas une autopsie forcée. D'ailleurs, ce n'était pas une autopsie du tout. Pour l'instant. Néanmoins, des fils était prêts à surgir du dessous du lit pour lui saisir bras et jambes au cas où elle se débattrait inconsciemment. Le scientifique s'approcha d'elle. L'expression de son visage était neutre, mais Mayuri sentait que son esprit était teint d'excitation, de joie et d'appréhension quant à ce qui allait suivre. Il n'en tint pas compte : après tout, elle avait accepté, elle ne pouvait plus reculer, c'était déjà suffisamment pénible d'avoir à effectuer ce travail. Le Dragon continuait de parcourir son corps, mais d'une cadence plus posée que lorsqu'il l'avait observé tout à l'heure. Kurotsuchi alluma son ordinateur de la taille d'une orgue de cathédrale.

« Tu as bien dit que c'était ton oncle qui avait effectué ce tatouage sur ta peau ? »

Tsuki acquiesca. Mayuri pianota sur son clavier, et une fiche parsemée de petits kanjis apparut. Sa Enju, Shinigami de la 1ère Division, banni sur terre après avoir défié le Capitaine Commandant Yamamoto Gyenrûusai. Avait soudainement disparu, bien que étroitement surveillé sur terre. Supposé mort. Tant mieux, sinon on ne l'aurait pas laissé pratiquer ce genre d'expérience sur cette jeune fille, et Mayuri n'aurait guère pu étudier cet intéressant tatouage. D'ailleurs, puisqu'on parlait du dragon... Il avanca vers le corps de la belle jeune fille, et, de son index, toucha le dragon, en suivant sa piste. Elle se contracta, mais Mayuri s'en ficha. Oui... Ce dragon émanait un reiatsu propre. Il touche la hanche de Mitsuki, qui n'était pas parcouru par le dragon, et compara le son reiatsu à celui du tatouage. Comme il s'y était attendu, ce n'étaient pas les mêmes. Du coin de l’œil, il observa la fenêtre de son ordinateur qui donnait une sommaire description du reiatsu de Sa Enju.

« C'est bien ce que je pensais. »

Devant le regard interrogateur de Mitsuki, il détourna la tête. Il prit un fauteuil, s'assit et joignit ses mains, regardant le plafond.

« Voilà l'affaire : ton oncle a placé ce tatouage pour apparemment maintenir, ou renforcer ton reiatsu. Dans quel but, je l'ignore. Ça n'a d'ailleurs pas beaucoup d'importance. En revanche, sciemment ou pas, il a fixé dans ce tatouage une parcelle de son propre reiatsu ; je le suspecte d'avoir eu recours à une technique de Shinigami pour dessiner ce dragon. Ce qu'il ne savait toutefois, c'est qu'un esprit n'est pas franchement fait pour accueillir deux reiatsu différent sur son enveloppe charnelle. »

- Cela peut la détruire ? demanda Mitsuki, inquiète.

-Peut-être. En tout cas, cela explique tes souffrances. Car les deux reiatsu présents sur ton corps entrent en conflit. Leur confrontation provoque des destructions sur l'un ou sur l'autre, et perturbe par conséquent ton organisme. Cela te rend malade. Autre chose : l'esprit de ton Zanpakutô est terrorisé par ce conflit, et il en est devenu fou. C'est pour ça qu'il refuse de t'obéir. Il a peur. »

Il cessa de fixer le plafond pour poser les yeux sur Mitsuki.

« Bien. Voilà ce que je te propose. J'ai les moyens d'extraire de ce tatouage de dragon le reiatsu intrus de Sa Enjou. De ce fait, seul ton reiatsu propre restera sur ton corps : le conflit cessera, et tout rentrera dans l'ordre. Je n'enlèverai pas le tatouage, car il semble que c'est lui qui maintient ton reiatsu. Je n'ai pas élucidé ce mystère : d'ordinaire, les Shinigamis n'ont besoin de rien pour générer du reiatsu. Mais une fois que j'aurais dégagé le reiatsu de Kou Enju, ton organisme sera beaucoup plus serein, et donc beaucoup plus enclin à étudier. Cela... te convient-il ? »
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MessageSujet: Re: Flashback (Mitsuki Kouyama) : La lumière d'un laboratoire au milieu des ténèbres   Flashback (Mitsuki Kouyama) : La lumière d'un laboratoire au milieu des ténèbres EmptyJeu 12 Juil - 12:29

Comment expliquer le fait qu'un silence pouvait sembler étrange lorsque Kurotsuchi Mayuri était présent? Simple, il effrayer bon nombre de novice dans les divisions alentours, et parfois même, la sienne. Il faisait nuit, c'était un premier point tout à fait logique pour expliquer le silence. Les rues étaient désertes, point numéro deux. Cependant, un silence en sa présence n'était pas à proprement parler étrange. Alors, pourquoi celui-ci semblait-il si différent de ceux de d'habitude? Peut-être était-ce parce que Mayuri Kurotsuchi ne se baladait pas seul dans les quartiers sombres de la douzième division, et que derrière lui marchait celle que l'ont appeler la démente. La folle-dingue, la shinigami au harem et bien d'autres noms particuliers qui faisaient sa popularité dans tout le Seireitei, mieux connue sous le nom de Kouyama Mitsuki. Dans tous les cas, il était normalement impossible - inconcevable même - que le silence puisse être de mise en sa présence. En effet, la jeune femme était connue pour sa maladresse, sa folie, sa bonne humeur, ses cris de joie, ses rires machiavéliques lorsqu'elle piéger les gens dans des histoires pas croyables, et autres frasques. Mais pas pour son silence, la chose n'était même pas possible à imaginer pour les membres du seireitei qui la côtoyaient. Mitsuki et "Kiki" n'avait pas cesser de s'engueuler. Durant les vingts minutes qui avaient constitué le trajet, seules les insultes, moqueries et autres avaient combler le vide incroyable qui former le monde intérieur de la jeune femme.

Le répertoire de noms d'oiseaux était incroyablement immense, que ce soit dans le cas du zampakuto, ou celui de sa shinigami, et n'importe qui d’extérieur à la dispute se serait rendu compte qu'il était quasiment impossible de les séparés tous les deux, même si ça dégénérer. Autrement, le silence se fit ensuite dans l'esprit torturé de Kouyama Mitsuki, lorsque son expansion d'âme lui avoua ses craintes, et pour une fois, la jeune femme l'écouta. Entre deux paroles, elle resserra le Haori de capitaine de la douxieme division sur son corps nu, Mayuri, dans un élan de pure gentillesse, ou uniquement parce qu'avoir sa pupille nue avec lui ne faisait pas bonne impression, l'avait recouverte de son haori blanc pour cacher sa nudité. Le temps était long, et Namida, bien que son nom fusse encore inconnu à sa propriétaire, donna son avis sur cette dissociation, le tatouage du dragon l'avait toujours exaspérer, parce qu'il avait senti quelque chose de malsain en lui. Le zampakuto ne savait pas trop pourquoi, mais il savait en revanche qu'aucune marque ne pouvait se mouvoir d'une volonté qui lui est propre, et encore moins le faire se sentir misérable, inutile et innocent. Ils finirent par arriver au laboratoire de Mayuri, et sans bruit, parce que leurs disputes était spirituelle, et que personne d'autres qu'eux ne pouvait la suivre, ils entrèrent. Le silence commencer à être légèrement pesant, et Mayuri sembla ne pas s'en rendre compte, puisqu'il se dirigea vers le lavabo puis vers les écrans.

« Tu as bien dit que c'était ton oncle qui avait effectué ce tatouage sur ta peau ? »


Mitsuki acquiesca. Mayuri pianota sur son clavier, et une fiche parsemée de petits kanjis apparut. "Sa Enjun Kou, Shinigami de la 1ère Division, banni sur terre après avoir défié le Capitaine Commandant Yamamoto Gyenrûusai. Avait soudainement disparu, bien que étroitement surveillé sur terre. Supposé mort." Dans un sens, il y avait une part de vérité, Mitsuki ignorait qui était son oncle, elle ne savait pas qu'il venait de la Soul society, en revanche, son zampakuto le savait, ou plutôt, pouvait le deviner grâce à la présence du ragon mouvant sur le corps de sa propriétaire. Sa Enjun Kou, meilleur élève de sa promotion, après l'actuel capitaine commandant, avait tenté de prendre le pouvoir du Gotei treize, seul. Et si Yamamoto ne l'avait pas arrêter au dernier moment, surement qu'il aurait réussit, car il avait mit tous ceux qui s'opposait à son coup d'état à terre et ce, avec une force incroyable. Il avait ensuite combattu le capitaine, et s'était fait battre, en laissant une toute petite faille dans son enchainement de coups, résultat, il avait été banni sur terre, et étroitement surveillé. Mais comme par hasard, ceux qui avaient été chargés de sa surveillance, furent retrouvés une nuit, morts, de même qu'une dépouille carbonisée, semblable à Enjun en tout point. Personne n'avait été capable de dire s'il s'agissait bien de lui, ou non, même les meilleurs médecins. Et lorsque Mitsuki rentra à l’académie, on ne fit aucun rapprochement entre Sa Enjun Kou, et elle.

Mitsuki se fit ensuite allonger sur la table d'opération, le haori blanc de nouveau sur les épaules du scientifique, puisqu'il avait régler la température à bonne condition pour qu'elle n'ait pas froid. Il s'approcha ensuite d'elle et de son index, toucha le dragon, en suivant sa piste. Mitsuki frissonna à ce contact, la sensation lui avait toujours été désagréable, comme si la partie de son corps sur laquelle jouait le tatouage était froide, et que les nerfs en avaient été sectionnés. Elle se contracta, mais Mayuri s'en ficha. Après avoir apparemment étudié l’essence de cette marque si effroyable pour la shinigami, Il toucha la hanche de Mitsuki, qui n'était pas parcouru par le dragon, et compara les deux reiatsu. Les deux étaient différents, c'était après tout obligé, mais la jeune femme ne le savait pas, et devant l'air si froid et logique de son tuteur, elle se permit de s’inquiéter. Après tout, cela la concernait, et puis, il était son tuteur, pas n'importe quel idiot qu'elle pouvait berner avec des "je vais bien" à tout va chaque fois qu'elle se sentait mal. Elle l'avait fait une fois, et elle s'était prit un flacon d'une substance inconnu en pleine figure, suivit d'un sermon, comme quoi Mayuri ne supportait pas qu'on lui mente, encore plus si cela peut compromettre ses plans.

« C'est bien ce que je pensais.» Il s’assit ensuite dans un fauteuil et fixa le plafond. La jeune fille était sur qu'il faisait ça pour la rendre encore plus nerveuse qu'elle ne l'était déjà. «Voilà l'affaire : ton oncle a placé ce tatouage pour apparemment maintenir, ou renforcer ton reiatsu. Dans quel but, je l'ignore. Ça n'a d'ailleurs pas beaucoup d'importance. En revanche, sciemment ou pas, il a fixé dans ce tatouage une parcelle de son propre reiatsu ; je le suspecte d'avoir eu recours à une technique de Shinigami pour dessiner ce dragon. Ce qu'il ne savait toutefois, c'est qu'un esprit n'est pas franchement fait pour accueillir deux reiatsu différent sur son enveloppe charnelle. »

- Cela peut la détruire ? demanda Mitsuki, inquiète. Elle aurait bien aimer balancer une pique acerbe, mais elle jouait sa vie, alors frapper sur l'humour noir, ça suffit. Elle avait déjà tout donner le jour de sa mort physique, et le hollow n'avait pas tellement apprécié de se faire appeler pokemon stupide ou encore qu'on lui demande si sa famille allait bien, alors Mayuri...

-Peut-être. En tout cas, cela explique tes souffrances. Car les deux reiatsu présents sur ton corps entrent en conflit. Leur confrontation provoque des destructions sur l'un ou sur l'autre, et perturbe par conséquent ton organisme. Cela te rend malade. Autre chose : l'esprit de ton Zanpakutô est terrorisé par ce conflit, et il en est devenu fou. C'est pour ça qu'il refuse de t'obéir. Il a peur. »

Il cessa de fixer le plafond pour poser les yeux sur la shinigami, elle en revanche, était partagée entre l'envie de rire de son malheur, celle de pleurer, et celle de sauter au cou de son tuteur pour lui coller une grosse bise bruyante sur la joue. Évidemment, la première était la plus logique à ses yeux. La seconde idée ne collait pas à son rôle de lunatique complétement folle qui adore rire et traumatiser les gens et la dernière ben... elle avait trois raison de ne pas la faire. La première étant qu'on embrassais pas Mayuri Kurotsuchi, sous peine de rester coller à cause de tout son maquillage. la seconde parce qu'on embrassait pas Mayuri Kurotsuchi sinon il y aurait une chance de démontrer qu'il possédait un cœur, et il lui fallait donc tout l’attirail nécessaire pour démontrer cette thèse, et elle ne l'avait pas sous la main pour l'instant. Et la troisième, ben on embrassait pas Mayuri Kurotsuchi lorsque la table qui est juste à coté de lui renferme des centaines d'instruments tranchants et qu'on est soi même sur le billard. Logique n'est-ce pas? Le zampakuto de la shinigami fut prit d'un fou-rire, lui même étant partagée entre l'envie de lui rétorquer que même le GRAAAAND Mayuri aurait peur avec un truc pareil qui nous suit en silence constamment et nous empêche d'agir, et le fait que sa shinigami était de plus en plus étrange à penser ce genre de chose. Surtout quand celle-ci avait le choix entre embrasser Shuuei - sa nouvelle cible- et Kurotsuchi Mayuri. La question ne devrait même pas se poser...

« Bien. Voilà ce que je te propose. J'ai les moyens d'extraire de ce tatouage de dragon le reiatsu intrus de Sa Enjun. De ce fait, seul ton reiatsu propre restera sur ton corps : le conflit cessera, et tout rentrera dans l'ordre. Je n'enlèverai pas le tatouage, car il semble que c'est lui qui maintient ton reiatsu. Je n'ai pas élucidé ce mystère : d'ordinaire, les Shinigamis n'ont besoin de rien pour générer du reiatsu. Mais une fois que j'aurais dégagé le reiatsu de Kou Enju, ton organisme sera beaucoup plus serein, et donc beaucoup plus enclin à étudier. Cela... te convient-il ? »


Mitsuki soupira, depuis quand avait-elle besoin de se répété avec son tuteur? sauf quand il s'agissait de jouer à emmerder Nemu au possible. Elle prit une longue inspiration et plongea ses orbes améthystes dans ceux dorés de son capitaine et tuteur. Un regard à la fois torturé, effraie, réaliste, mort depuis des années, et pourtant sérieux. Enfin, la vraie Mitsuki se montrait, elle avait peur, c'était un fait, mais elle était aussi déterminée à servir du mieux qu'elle pouvait celui qui avait remplacer son père avec une facilité déconcertante. Elle lui transmit toutes ses émotions en un regard, avant de prononcer d'une voix pâle, sans intonation, cette voix qui avait, quelques jours auparavant, inquiéter Jimurei sur son état émotionnel, cette voix, la vraie, la sienne :

-Combien de fois devrais-je me le répété, mon oncle, je vous suivrais partout où vous irez. Retirez le reiatsu de cette ordure et faites de moi celle que je devrais être depuis longtemps, que je puisse réellement vous suivre et apprendre à vos cotés...

Au même moment, bien loin du Seireitei, et d'ailleurs, tout aussi loin de la soul society, un homme âgé physiquement d'une quarantaine d'année observait sur un écran sa cible lui échapper. Il fulminait d'avance, mais ce qu'il vit le fit se réjouir, inconsciemment, il pouvait voir au travers de la vision de sa nièce, et le nouveau capitaine de la division numéro douze venait tout simplement de signer leur arrêt de mort. Kouyama Mitsuki n'avait jamais réellement exister, et supprimer son reiatsu du corps de cette gamine n'allait que renforcer la puissance de sa création, et ainsi, son arme s’éveillerait peu à peu comme un Hollow se montre à son vizard. Peu à peu, La douce et intrigante Mitsuki perdrait pied, et son zampakuto disparaitrait au profit de son arme ultime, la Soul Society brulerait sous les désirs de sa personne, et par la main de celle qu'il avait nommer Shinnora. Car Mitsuki Sa Kouyama était morte à trois ans, dans son propre laboratoire, alors qu'il trouvait enfin le moyen de lancer sa vengeance sur celui qui l'avait banni, et sur le reste du Seireitei. Évidemment, Kurotsuchi n'avait pas disséqué sa pupille, évidemment, c'était là son erreur. Car il aurait découvert ce qu'elle était, un simple robot humain, doté pour l'instant d'une conscience encore un peu exprimée, qui se sentait mourir si rapidement qu'elle montrait l'inverse et chercher affection partout, que ce soit dans les bras des hommes ou ailleurs. Il savait, sa nièce était en train de mourir depuis son arrivée dans le monde des morts, et Shinnora, sa création, surviendrait bientôt. Alors, dans une petite pièce semblable à une cave, à la sortie de la ville de Karakura, un rire sinistre résonna comme le clairon annonçant un décès.
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Kurotsuchi Mayuri
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MessageSujet: Re: Flashback (Mitsuki Kouyama) : La lumière d'un laboratoire au milieu des ténèbres   Flashback (Mitsuki Kouyama) : La lumière d'un laboratoire au milieu des ténèbres EmptyMar 28 Aoû - 17:57

"Très bien."

Kurotsuchi Mayuri fit reculer son siège à roulette, et appuya sur un bouton blanc en dessous de son accoudoir. Alors, du sol sortit une énorme artillerie rouge sang, parsemé de grosses bonbonnes transparentes, de grosses jumelles, et de milliers de petite loupes sur le canon, servant à ajuster la précision du tir. Des tôles d'un rouge plus clair étaient reliés aux bonbonnes par de gros tubes souples en plastique. Sur chacune d'elles, on distinguait un dessin en forme de main.

"C'est une sorte de pistolet à Bakudô. Il peut réutiliser sous une forme de laser un sortilège de Kidô à travers son canon. D'une certaine manière, c'est une réserve de Kidô réutilisable quand, d'une manière ou d'une autre, on ne peut plus incanter soi même. Je dois poser la main ici et y incanter le sort de Kidô avec lequel je veux charger mon canon. A la suite de quoi, je peux le tirer où bon me semble. Il est suffisamment précis pour isoler un grain de sable en plein Sahara. Ainsi, grâce au viseur, je vais utiliser un Bakudô pour immobiliser le Dragon et mieux absorber son reiatsu. Autant te dire : le sortilège ne va immobiliser que le tatouage, mais tu risque de prendre un coup de jus."

Il posa la main sur une des tôles prévues à cet effet, et murmura l'incantation :

"Bakudô # 75 : Gochûtekkan."

Il sentit l'arme pomper une partie de son reiatsu. La machine vibra avec intensité, ébranlée par la puissance du Bakudô qu'elle était en train d'absorber, puis se calma. L'intérieur du Canon luisait à présent d'une intense lumière violette. Elle ne sortirait pas d'ici tant qu'il n'aurait pas appuyé sur l'énorme gâchette dorée. Il délaissa la création, puis sortit un trousseau de clé d'un tiroir. Il ôta le cadenas d'une armoire en plastique poussiéreuse, dans laquelle il avait entreposé des butins de guerre très vieux, datant de l'époque où il avait été fraîchement nommé Capitaine.

"Sais-tu comment se battent les Quincy ? Non ? Ils sont l'exact opposé des Shinigamis. Tandis que nous régurgitons des particules spirituelles pour les modeler à souhait, les Quincy les absorbent, pour mieux s'en servir : il ne faut pas oublier qu'à l'origine, ce ne sont que des humains. Tout au long de leur existence, ils ont fabriqué et perfectionné des outils pour chercher à mieux s'accaparer les particules spirituelles ambiantes. La plupart ont été détruits lors du plan d'extermination des Quincy il y a 200 ans... Le reste est en ma possession."

De son armoire il prit un fin coffret en longueur, souffla dessus pour enlever la fine couche de poussière qui le surplombait, et l'ouvrit. Il en sortit... une flèche. En argent, très ouvragée, qui avait appartenu à un Quincy qui avait réussi à tuer un Capitaine il y a longtemps de cela. Il s'approcha lentement deMitsuki Kouyama, et planta la flèche d'un coup très sec sur la table d'opération.

"Voici un de ces artéfacts dont je parlais, qui absorbent les particules spirituelles. Je l'ai suffisamment examinée pour savoir m'en servir, bien que je ne sois pas un Quincy. Voilà : une fois que j'aurais immobilisé le tatouage de Dragon avec le Gochûtekkan, je profiterai du fait qu'il ne puisse plus bouger pour activer la flèche d'argent, qui le videra alors de ce reiatsu intrus. Gare à toi, ça va secouer."

Mayuri alla s'asseoir sur le siège de sa machine, attrapa la poignée et la gâchette du canon.et mit ses yeux d'ambres dans les jumelles du viseur, prêt à tirer. Ce dragon semblait encore plus agité, comme s'il devinait ce qu'il allait se passer : il se déplaçait encore plus vite sur le corps de Mitsuki. Il attendit le moment crucial, celui ou le dragon passerait sur le diaphragme de la jeune fille. Enfin, il se décida à voyager dans cette zone. Alors, Mayuri tira.
5 piliers de fer reliés par une chaîne surgirent du canon dans un bruit métallique, et virent se fixer sur le corps de Mitsuki, stoppant net le dragon. La jeune fille hurla. Le dragon, lui, se débattait, mais seul sa queue pointue parvenait à bouger tant le Bakudô # 75 était puissant. Ne tenant pas compte des agaçants cris de la Shinigami, il claqua des doigts. Alors, la flèche d'argent fut entouré d'un halo de lumière. Un fin trait bleu ciel sortit de la pointe, la reliant au dragon. L'objet se mit alors à vibrer : l’absorption avait débuté. Au fur et à mesure que le reiatsu de dragon sortait, le trait lumineux bleu devenait de plus en plus épais, et la flèche tremblait de plus en plus fort. Tout n'étais plus qu'une question de temps.
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MessageSujet: Re: Flashback (Mitsuki Kouyama) : La lumière d'un laboratoire au milieu des ténèbres   Flashback (Mitsuki Kouyama) : La lumière d'un laboratoire au milieu des ténèbres EmptyMar 28 Aoû - 22:40

Mitsuki avait écouté avec attention son tuteur, comme si chaque mot qu'il prononçait était une goutte miraculeuse capable de la faire vivre sans douleur, et qui aurait put lui apporter joie et réconfort. Puis, le scientifique arma son canon d'un sort de kido, et le dragon d'encre sembla se rendre compte de ce qui allait se passer. Il rampait alors sur ses cuisses, puis descendait aussi vite vers son genou gauche et remontait alors, fébrile, sur son ventre, et lorsqu'il atteignit l'emplacement exact du diaphragme, Mayuri Kurotsuchi tira. Cinq piliers de fers reliés entre eux par une chaine surgirent de l'embout du canon pour se planter sur le ventre de la brune, emprisonnant la créature d'encre. Le dragon tenta de mouvoir son appendice de manière à se dégager de sa geôle d'acier et de chaire, mais aucune échappatoire n'était possible et bientôt, les prunelles colorées qui composait son regard passèrent du bleu saphir à l'état carmin d'un reiatsu inconnu à celui de sa propriétaire. La flèche d'argent provenant du quincy s'illumina à son tour d'un fin trait bleuté, et une légère vibration sonore sembla se relier au tatouage mouvant. L’absorption du reiatsu de Sa Kou Enjun était en cours, et la voix de cette homme, comme amplifié, résonna dans l'esprit de la petite shinigami de la douzième division. Un cri d'horreur déchira ses tympans, mais elle était la seule à l'entendre, et comme agonisant, le dragon se tortiller dans tous les sens. Il y eut une sorte de flottement, avant que la douleur ne se propage violemment dans tout son corps dénudé, et que sa gorge se mette à vibrer sous son hurlement. Le cri qu'elle poussa fut strident, tant la douleur était forte. C'était comme si on l'avait violemment poignarder, et qu'on triturer son corps de l’intérieur avec l'arme qui avait servit à la tuer. Puis, elle remarqua que cette sensation était semblable à sa mort, dans le monde des vivants, lorsqu'elle avait sentie que ses tripes s'étaient donner rendez-vous sur le bitume et que sa cervelle les avait rejointes. Cela n'avait durer qu'un très court laps de temps, mais c'était suffisant.

La vision de Mitsuki se troubla, et ses pupilles déjà voilées par leur couleur améthyste perdirent tout éclat, semblant celles d'un cadavre. Le cri qu'elle poussait finit par s’assécher au fond de sa gorge, et plus aucun son ne sortit, peu à peu, sa respiration se ternit, et finit par prendre le rythme d'une enfant endormie. Le reiatsu rougeoyant du dragon était toujours aspiré par cette flèche argentée, mais plus aucun son ne sortait de la bouche de sa victime, et celle-ci était partit pour un autre monde, encore plus complexe que celui qui la voyait comme folle, un monde où elle seule pouvait entrer comme bon lui semble : le sien. Ce monde, elle l'avait déjà vu, quelques fois, avant que son zampakuto ne se montre et que le tatouage ne devienne mouvant. Elle avait d'ailleurs était plus que surprise de découvrir un univers entièrement composé d'eau, de miroir, et de cristal. Cela lui avait d'abord donné l'impression d'être calme et paisible, comme la surface du grand lac qu'elle visiter en premier, mais après avoir tester, elle s'était rendue compte que c'était loin d'être le cas. L'eau n'était pas tiède, et tentait de la noyer dés qu'elle s'en approcher de trop près, les miroirs de la forêt bleue n'avaient qu'une seule idée en tête, la tuer avec le souvenir le plus horrible de sa courte vie, et le pont qui relier cette forêt au palais de son extension de l'âme la transperçait de part en part avec des flèches de sa mémoire. La première fois qu'elle était venue, Mitsuki n'avait même pas fait un mètre sur la barque de quartz qui l'emmenait de l'autre coté du lac, que celle-ci s'était brusquement mise à couler, et la shinigami s'était noyer dans son propre monde intérieur. La seconde, s'était Kota, qui était sortit d'un miroir, et l'avait tuer avec une arme à feu, répétant la même phrase en boucle qui avait torturer la jeune femme pendant plusieurs années. Inutile de dire que la fois suivante, lorsque le pont lui avait été accordé, elle s'était de nouveau faite tuer, cette fois-ci par d'innombrables flèches glacées, puis noyée dans une cage d'eau brulante qu'elle avait été incapable de briser.

Cette fois-ci, son monde intérieur lui parut différents des dernières fois, et pas qu'en bien, il semblait ravager. En effet, le ciel n'avait pas cette habituelle couleur grisâtre, mais il était orageux, et des éclairs zébraient le ciel. Un rayon bordeaux la frôla, et Mitsuki traça tout droit sur la barque de quartz, mais quelque chose clochait, encore, elle n'était pas là. A la place se trouvait une sorte d'épave, et le lac était déchainé de vagues violentes et salées. Mais la shinigami, peu effrayée pour ça, contrairement à la foudre qui tentait de la frapper, elle s'aventura sur l'épave, et au moment même où elle se mettait en route, un cri strident, et horrifiant résonna dans tout son monde. C'était une voix qu'elle connaissait, une voix qui passait le plus clair de son temps à l'insulter, et à lui dire de le lâcher., et cette voix provenait du palais imprenable de son zampakuto. Un doute l'assaillit, et si cela ne fonctionnait pas? Et si, au lieu de retirer le reiatsu de son oncle, Mayuri détruisait son zampakuto? C'était tout aussi possible qu'inconcevable. Mais la présente peur lui tiraillait les entrailles, et brusquement, elle se rendit compte que, malgré les insultes les plus vils, elle appréciait toujours autant "kiki". Parce qu'il/elle était le/la seul/e qui savait, le/la seul/e qui connaissait réellement ses pensés et son passé, il/elle était elle. Alors, soudain éprise d'une certaine dose de courage, elle sauta de la barque qui n'allait pas assez vite, et rentra brusquement dans l'eau froide. Mais bientôt, à force de concentration, elle ne sentit même plus le contact du liquide sur sa peau, et fit quelques brasses maladroites. Un autre cri retentit, d’effroi, et de douleur, ce qui augmenta sa crainte. Et elle nagea le plus rapidement possible, ne se rendant même pas compte que son corps subissait des changements drastiques, qu'elle n'avait plus de jambes lisse et douce, mais des écailles, et des sortes de nageoires sur les mollets externes. Ensuite, ses bras avaient subit la même métamorphose, et au lieu de nager lentement, elle filait à travers l'eau comme si c'était son élément de base. Et le lac salé fut traversé en moins de quatre minutes, le temps habituel que mettait la barque lorsqu'elle était en état de traverser celui-ci.

Lorsqu'elle sortit de l'eau, Mitsuki remarqua enfin les changements que son corps avait subit, mais ils disparurent tout aussi vite. La brune les ignora finalement, et observa la forêt de miroir qui s'étendait à perte de vue, dans un soupir, elle fit le premier pas, et s'engouffra à travers les arbres bleutés qui la composait. Les miroirs semblaient tous refléter son image, mais un seul attira son attention, parce que son reflet n'était pas comme les autres. Elle portait une plaie béante sur la poitrine, et le sang glisser le long de sa tenue, souillant le blanc de son vêtement, et marquant son décès. A travers la vitre, elle put aussi voir une ombre bouger, et c'est là qu'elle comprit, elle recula au dernier moment, alors que la balle frapper le miroir qui se briser ensuite dans un bruit sourd. Aussi rapidement qu'elle put, elle fit volte-face, et se trouva devant kota, le garçon qui avait brisé tout avenir pour elle, et qui hantait encore ses cauchemars. Il souriait, comme un dément, et son révolver avait fait place à un couteau, le couteau suisse qu'il portait toujours à la ceinture lorsqu'elle était vivante. Un frisson violent parcourut l'échine de la shinigami, qui elle, n'avait rien pour se défendre, hormis sa détermination à passé. Le garçon posa ses yeux verts sur son corps, il descendit pour regarder ses jambes nues, et remonta sur sa poitrine volumineuse avec un sourire moqueur, il la prévint que cette fois-ci, il l'aurait et s'élança vers elle avec une rapidité incroyable. Mitsuki ne put esquivé réellement le premier coup, et une entaille sur sa joue se fit, quelques perles carmines coulèrent sur son épaule, souillant enfin la tenue blanche qu'elle portait. Mais elle s'en fichait, oui, même éperdument, elle ne voulait qu'une chose, rejoindre l'âme de son zampakuto, son âme ! Un autre coup de couteau plus tard, et ses cheveux étaient détachés, ce qui, à présent, l'encombraient assez. Mais elle se souvint d'un détail, son entrainement, la semaine précédente, avec Jimurei Oôtoribashi, son officiel. Mitsuki n'avait pas d'arme, mais elle avait ses jambes. Un sourire naquit sur ses lèvres, elle allait enfin se venger de cette ordure.

-Tu vas payer, Kota, pour m'avoir pourrit la vie!

-Tu crois vraiment pouvoir me battre? tu n'es qu'une pauvre p***, alors fais ton travail et ferme la!

Mais cette fois-ci, la réplique ne la cloua pas sur place, non, parce qu'elle savait que c'était faux, elle savait que Jimurei l’appréciait réellement, elle savait que son tuteur avait foi en son potentiel, elle savait que ses amis étaient réels, et non des faussaires. Elle arrêta le coup suivant en attrapant le poignet de son adversaire, le jeune homme parut surprit, mais il tenta une autre approche. Mitsuki l'ignora, malgré la douleur qui tannait contre sa tempe, et alors qu'elle le tenait, elle leva sa jambe et l'abaissa, dans un coup franc contre le ventre de son ennemi. Son assaillant ne réagit pas, mais un autre hurlement de douleur, provenant toujours du palais, lui déchira les tympans, et elle frappa une seconde fois, de toutes ses forces, le torse de Kota. un craquement sonore lui annonça qu'elle avait cassé une cote, et elle en profita pour délaissé l'homme et se carapaté en direction du palais de quartz. Le ciel grondait toujours, et le tonnerre fit taire les paroles injurieuses de Kota à son sujet. Elle traversa la forêt en courant, sa vitesse était toujours présente, merci à l'année de fuite dans le monde des vivants. Les miroirs tintaient les uns contre les autres, dans un bruit de clochettes et de carillons, qui pourtant, n'annonçaient rien de bons. La brune vit enfin, au loin, le pont qui menait au palais, se dessiner devant elle. Et plus elle s'en approchait, plus elle ralentissait, par peur d'être prise en embuscade, surtout que les flèches étaient douloureuses et pleines de souvenirs. Mais un cri déchirant le ciel la fit reprendre de la vitesse, et la jeune shinigami ignora finalement sa peur, traversant le pont sans glisser sur l'eau, et les flèches qui devaient la tuer ne firent que l’érafler. De nombreuses entailles étaient présentes sur ton son corps, mais elle s'en fichait, tout ce qu'elle voulait, c'était de s'assurer que son zampakuto allait bien, et que seul le reiatsu du dragon était aspiré.

Du coté de la soul society, dans le laboratoire de Mayuri Kurotsuchi, le corps de Mitsuki était inerte, et le reiatsu qui était extrait avec la flèche d'argent était rouge, et semblait ne plus vouloir être aspiré. D’ailleurs, c'est ce qui se passait en ce moment même, le dragon refusait de se laisser faire, et sa queue faisait des mouvements de balancier en signe négatif. Le monstre d'encre remarqua alors la chaire tendre de son hôte, et commença à dévorer avec insistance celle-ci, formant en premiers lieux de légères marques, puis de plus importantes, et enfin, il croqua la chaire et le sang jaillit. Le dragon s'acharna à dévorer le corps inconscient de son hôte, espérant faire cesser l'aspiration de sa personne. D'ailleurs, Mitsuki commençait à se recouvrir de plaies, bénignes, mais tout de même, il semblait qu'elle était griffés de toutes parts, et une entaille sur sa joue se mit à saigner.

Mitsuki était à présent devant un immense escalier de quartz, il brillait, et semblait même être translucide, mais ses inquiétudes ne partirent pas plus loin, parce qu'un autre cri résonna au sommet du palais, et qu'une étrange sensation sur son ventre naquit, ce n'était pas de la peur, ni du courage, elle ne savait pas ce que c'était, mais c'était gênant. La brune en fit abstraction et continua son périple, grimpant les innombrables marches brillantes qui passaient sous ses jambes sans même remarquer qu'au fur et à mesure qu'elle grimpait, celles-ci s’effacer de la réalité. Ses yeux si clairs perçurent enfin la porte immense de cristal qui lui ferait encore barrage, et toujours en courant, elle atteignit le sommet, et fonça directement dans l'antre, qui se dévergonda et tomba au sol. La pièce qui succéda à cette entrée fut des plus incroyables pour sa vision. Le sol était carrelé, doré, et il brillait comme un miroir, renvoyant son image dans un reflet d'orfèvre. Ensuite, les murs étaient argentés, et turquoise, tandis que de nombreux rideaux aqueux descendaient jusqu'au sol, et le plafond, d'un blanc cristallin, portait en son centre un lustre de saphirs des plus magnifiques. Mais ce n'est pas la beauté de cette pièce qui charma réellement la jeune shinigami, non, c'était la personne qui la gouvernait, en face d'elle, assit sur un majestueux trône de diamant et de pierres bleues scintillantes. Elle se permit de le contempler, appréciant son visage androgyne, et son immense chevelure grisée, attachée en chignon masculin, dont le reste ondulait tout autour de lui. Il portait un superbe Yukata de cérémonie bleu clair, qui se ternissait dans un dégradé pour devenir presque noir, et brodé d'arabesques dorés et argentées, scintillantes de pierre semi-précieuse. Son hobi aux motifs ondulant, très clairs, comme les vagues, semblait lui donner une certaine allure, alimenter par le loup sertie de plume qui recouvrait son visage et cacher ses yeux, tout comme sa coiffe d'argent dont les saphirs en forme de larme retombait de chaque cotés de son visage. Mitsuki observa ensuite le reste, moins en détail, le corps de cet être. Tout ce rouge sur son Yukata gâchait son apparence... Rouge? Depuis quand portait-il du rouge? Et là, ce fut le choc.

Le rouge que Mitsuki voyait n'était pas une quelconque broderie sur la soie, mais du sang, et du sang, il n'y en avait pas que là. En effet, le hobi semblait se tintait à son tour, du sang coulait des yeux violets du roi de ce monde, et une immense flaque carmine étreignait les pieds du trône massif sur lequel il était assit. La brune regarde plus attentivement, la bouche de l'être formée une moue écœurée, et des larmes se mêlaient aux perles carmines qui glissaient sur son visage d’albâtre. La shinigami avisa alors l'étrange lance qui transperçait la créature, comme une aiguille géante, et suivit sa trajectoire. Ce n'était pas une lance, et ce n'était pas une aiguille, c'était une queue. Une queue reliée à un corps d'acier, des écailles d'argents, qui luisaient, et le corps était longiligne. Il avait quatre pattes griffues, et encore un long membre, avant d'atteindre sa tête, reptilienne, et où deux prunelles sanglantes semblaient irradiait de fureur, alors que deux cornes grimpant sur sa tête semblait peu à peu perdre de leur opacité. Et Mitsuki comprit. L'être majestueux et agonisant, c'était "kiki" son zampakuto, et le dragon d'acier, qui tentait de le tuer, n'était autre que le dragon que son tuteur tentait d'extraire de sa personne. La jeune shinigami comprit enfin d'où provenait ses cris, pourquoi cette voix habituellement si froide qui appartenait au mourant l'avait profondément blessée, et à présent, elle ne souhaiter plus qu'un chose, arrêter ses souffrances. La brune s'élança alors vers le trône, faisant fit du dragon qui souriait, ses babines visqueuses s'étirant dans une moue qui aurait put être hilarante, si la situation n'était pas aussi grave. Elle s’arrêta lorsque violemment, le dragon enfonça plus profondément son appendice dans le buste de la créature majestueuse, lui arrachant un gémissement de douleur et lui faisant cracher encore un peu d'hémoglobine. Le regard suppliant de son zampakuto la fit perdre pied, comment avait-elle put ignorer tous les signes de son mal-être, de sa peur fondée? Comment pouvait-elle ne pas s'en être rendue compte plus tôt?

-Tu arrives trop tard, gamine, je ne serait pas le seul à partir! s'exclama le dragon d'une voix rocailleuse qui sonna horrible aux oreilles de la jeune femme.

-Va en enfer...
cracha l'être mourant. sa voix était noble, douce et légèrement suave, plus que plaisante à l'oreille, car elle semblait toujours susurrer des mots d'amours.

Mitsuki prit peur, peur de perdre la seule personne qui pouvait la comprendre, et elle finit par voir quelque chose en lui, un soutient, une personne qu'elle apprécierait jusqu’à la fin. Elle ignora les avertissements du monstres et reprit sa course vers son zampakuto, tendant la main pour pouvoir ne serait-ce que le toucher. Mais avant d'avoir put sentir la peau fragile et pâle de celui-ci sous ses doigts, elle fut enfermer dans une cage de verre, remplie d'eau. D'ailleurs, comme la fois précédente, le liquide augmente en niveau, et commence à s'attaquer par ses chevilles. L'eau grimpa encore, atteignant ses genoux, puis ses cuisses, et ses hanches. Mitsuki tapa le plus fort possible contre la paroi, sous le regard horrifié de sa moitié, et euphorique du dragon. Rien. Elle recommença à cogner, l'eau augmentant encore, léchant doucement son sexe puis ses hanches, et son ventre, grimpant toujours pour venir enlacer sa poitrine, puis ses épaules. Toujours plus vite, elle semble grimper ici pour la tuer, mais cette fois-ci, ce n'est pas son zampakuto qui veut la tuer, non, c'est ce fichu tatouage, cette créature qui ne lui cause que des ennuis depuis sa mort. La shinigami redoubla ses efforts pour briser la vitre, l'eau atteignit sa nuque, puis son menton, et effleura ses lèvres, salée. C'était étrange, l'eau ici, était toujours salée, alors qu'il n'y avait aucun océan, rien. Ses coups sur la paroi de quartz finirent juste par lui faire horriblement mal, et le poignet droit était couvert de bleu. Mitsuki déglutit, elle allait perdre son zampakuto, et ainsi, tout espoir de rester une shinigami, tout s’envolerait en même temps que son rêve de rendre fier Mayuri Kurotsuchi. Les larmes qui roulèrent sur ses joues se perdirent dans l'eau salée, et celles de son arme s'unirent au sang. Le lien se fit immédiatement.

ce n'était pas la mer, il n'y avait pas d'océan ici, et si l'eau était salée, c'était à cause de ses larmes. Les larmes qu'elle n'avait jamais pleurer pendant environ 18 ans, les vraies. Celles qu'elle aurait due laisser filer lorsque Kota l'avait brisée, celles qui devaient couler lorsque son premier véritable amour était décédé, celles de sa vie, et celles de sa mort. Voilà pourquoi son Zampakuto était si froid, parce qu'il était elle, et qu'elle avait toujours retenue ses larmes, elle était Tsuki, il était Namida. C'était un lien si fort, qu'elle s'en voulait à présent de ne pas l'avoir vu plus tôt. Elle frappa de nouveau contre la paroi si solide de sa prison, mais cette fois-ci avec pour seul but d'aller étreindre le jeune homme qui se mourrait sur son trône. Et sur ses lèvres salées, un seul mot "kiki" un seul nom : Tsuki no Namida. Elle connaissait enfin le nom de son Zampakuto, c'était si logique, tellement normal, pourquoi n'avait-elle pas comprit tout de suite? Un sourire naquit sur son visage, et elle donna un coup plus violent encore que tous ceux qu'elle avait donné sur le quartz, il y eut une fissure, un craquement, et l'eau se déversa sur le carrelage doré, venant s'unir à la marre de sang. Mitsuki ne savoura aucunement sa victoire et se jeta sur le jeune homme dont elle connaissait enfin le nom, et elle l'attira à elle dans un étreinte très douce, le retirant peu à peu de cette queue d'acier qui s'était planter en son buste. Le dragon, horrifier par son geste, alors que lui même ne pouvait plus bouger, grogna. Mais la brune n'écoutait pas, elle tirait Namida à elle, et le soulever doucement, il était léger, et elle l'aida à s'appuyer sur elle, alors qu'elle le sortait totalement de cette pointe mortelle. Il gémit de douleur alors que l'autre bout quitta son corps, et que sa propriétaire l'entraina au centre de la pièce.

Et tous, deux, enlacer au possible regardèrent le gigantesque dragon d'acier aux yeux pourpres disparaitre peu à peu, comme s'il s’effaçait de la réalité de ce monde, le leur. Leur petit jardin secret, qu'ils ne partageraient plus jamais. Peu à peu, en même temps que le monstre disparaissait, l'orage se tut, les vagues géantes du lac se calmèrent et l'onde de l'eau redevint paisible. Le vent cessa de s'agiter, les miroirs devinrent silencieux, le sang qui recouvrait les dalles finit par disparaitre, et les plaies du jeune homme se refermèrent d'elles même tout doucement. Mitsuki eut alors un sourire immense, un vrai, et son zampakuto eut un soupir. Il se releva tout doucement, avec une grâce incroyable, et l'aida à faire de même. Et alors, Mitsuki sentie son cœur battre plus rapidement, le contact de ses mains si grandes sur les siennes la rendit toute chose, il semblait si puissant, alors que la minute d'avant, il se mourrait dans ses bras. Un sentiment de sécurité lui parvint, si grand, si puissant qu'elle ne savait plus quoi dire. L'être sembla le remarquer, et un sourire en coin se dessina sur ses lèvres fines. Tout doucement, il porta la main à son visage, et retira le loup, découvrant sa figure à celle qu'il acceptait à présent comme sa maitresse. nouveau choc pour la brune, elle l'avait déjà vu, plusieurs fois même, tant de fois que s'en devenait presque impossible. Devant-elle, se tenait un jeune homme tout bonnement superbe. il était beau à en tomber par terre, mais restait malgré tout cette essence de nombre, un peu comme le capitaine de la sixième, ce port altier si marquant au niveau de son menton, son regard froid et distant, mais pourtant si chaleureux envers elle. La brune se surprit à craquer sur son zampakuto, et un rire léger franchit ses lèvres, l'arme sembla un peu décontenancé par ce geste, mais resta malgré tout de marbre.

-Pardonnez-moi, Tsukino-himei, d'avoir refusé de vous appartenir. Je ne savais pas que vous ignoriez notre condition... Je suis désolé de vous avoir fait souffrir tout ce temps, lorsque vous souhaitiez m'utiliser... Le jeune homme sembla chercher ses mots, Je ne peux pour l'instant pas vous apporter le chikai, mais à présent que nous sommes réunis, tout ira plus vite... Elle sourit doucement, être vouvoyée était une première pour elle, mais c'était agréable. Le Zampakuto eut un léger tressautement de sourcil, et se pencha sur elle avec une douceur infinie, son parfum fleurit et pourtant salé assaillit la shinigami, puis, il dit : Maintenant, réveillez-vous, votre tuteur vous hèle... et alors que Mitsuki allait répondre, Namida déposa un très doux baiser sur les les lèvres de sa propriétaire. Le monde sembla se mélanger, les couleurs vibraient de toutes part, et bientôt, le plafond du laboratoire de Kurotsuchi assaillit le regard d'aveugle de Mitsuki. Son arme était toujours dans sa main, mais elle ne lui faisait plus mal, le tatouage était toujours présent, sur son ventre, en cercle autour de son nombril, et se mordait la queue, mais il était inanimé. Et enfin, elle remarqua la plaie, puis le fait qu'elle était recouverte du haori blanc, mais surtout, que Mayuri la fixait comme si quelque chose d'anormal c'était passé, et qu'il attendait ses explications. Mais les seules paroles qu'elle sut prononcer, furent :

-Merci pour tout, Mayuri-Oji-sama...

Et la brune bascula en avant, lâcha son arme, et s'étala par terre, de nouveau inconsciente, à cause de son combat intérieur. Elle venait de perdre toute la puissance, aussi minime soit-elle, qu'elle avait emmagasiné depuis son arrivée à la douzième division.
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Kurotsuchi Mayuri
Capitaine de la 12ème division
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Kurotsuchi Mayuri


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Feuille de personnage
Nom du zanpakutô/Nature du pouvoir: Ashizôgi Jizô
Niveau: Capitaine / LVL 14
Reiatsu:
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MessageSujet: Re: Flashback (Mitsuki Kouyama) : La lumière d'un laboratoire au milieu des ténèbres   Flashback (Mitsuki Kouyama) : La lumière d'un laboratoire au milieu des ténèbres EmptyLun 3 Sep - 22:31

Mitsuki hurlait toujours, et cette fois son corps était secoué de convulsions. A ce stade la, la procédure aurait du se stabiliser... Il se passait quelque chose d'anormal. Il claqua des doigts, et des sangles apparurent des deux côtés de la tables, et entravèrent le corps de la jeune fille, comme prévu. Ces convulsions étaient cependant beaucoup plus violentes qu'il ne l'avait prévu. Quelque chose gouttait de sa main... Du sang. S'était-elle écorchée sur le siège ? Il lui prit le bras. Il observa la source de l'écoulement. Il n'y avait pas de plaie. Drôle de manifestation de son Zanpakutô. Il jeta un regard à la table d'opération
En réalité, la flèche Quincy était beaucoup trop puissante. Elle avait avalé tout le reiatsu du tatouage. Jusque-là , aucun problème. Mais loin de faire un trop plein, celui-ci n'avait pas suffit à satisfaire pleinement son appétit. L'artéfact commençait à aspirer tout le reiatsu qu'il trouvait, en plus de celui du dragon. Maintenant... elle commençait à s'emparer de celui de Mitsuki !
Le visage de Mayuri prit une expression de fureur. Il avait grandement sous-estimé la capacité d'absorption de la flèche. Il devait agir vite. Il fonça vers le bout de la table et en arracha la flèche. De la pointe pendait un filet lumineux rose : le reiatsu de Mitsuki. Il l'arracha avec la main, et il disparut en poussière. mais dans son autre main, l'objet d'argent s'était mit à vibrer. Beaucoup trop fort. Visiblement, il était très déconseillé d'interrompre son fonctionnement d'une manière aussi brutale, en pleine opération. Mayuri s'agrippa avec nervosité à la table, secoué par la flèche qui tremblait dans sa main. Il la vit se fissurer... puis exploser. Elle relâcha une énorme onde de choc, qui propulsa Mayuri en arrière. Il tomba à terre et se cogna violemment la tête contre son Canon à Kidô. Il vit 36 chandelles.
Il jeta un regard vers l'endroit où il se trouvait. La flèche, en se détruisant, avait relâché tout son contenu. Le reiatsu, qui était pour l'instant sous la forme d'une épaisse vapeur bougeait. Un énorme nuage scintillant s'assembla... puis sembla se solidifier. Un corps apparut. Un truc à quatre pattes. A la peau écaillée, avec des griffes acérées. Un dragon. Le même que sur le tatouage... Matérialisé.

"Un esprit de Zanpakutô... Un Zanpakutô sauvage !"

Le dragon le fixa de ses yeux farouches. Ses babines se retroussèrent, laissant entrevoir des dents jaunâtres, et se mit à grogner d'un air menaçant. Visiblement, il voyait en Mayuri celui qui l'avait maltraité, et comptait bien le lui faire regretter. Il allait l'attaquer. Kurotsuchi porta la main vers son abdomen, mais sa main se referma sur du vide. Il s'aperçut que l'onde de choc avait déchiré sa ceinture, et il avait perdu son Zanpakutô sur place. Le dragon vit le sabre juste devant lui, et, comprenant de quoi il s'agissait, l'écarta vers le bout de la pièce d'un puissant coup de patte. Mayuri ne pouvait plus l'attraper...

"Merde... Je n'ai rien sur moi qui..."

Il leva la tête et aperçut la bouche de son canon. Oui... Celui-ci contenait encore des réserves de Gochûtekkan qu'il avait stocké auparavant ! C'était sa seule chance. Il remonta en trébuchant sur le siège de son artillerie. Et juste au moment où le dragon bondissait pour le dévorer, il appuya sur la gâchette. 5 nouveaux Piliers de fers en jaillirent, et vinrent clouer la créature au sol in extremis. Celui-ci se débattit, hurla de toutes ses forces, mais heureusement, retenu par le Bakudô, il cessa vite de bouger, épuisé. Mayuri poussa un soupir de soulagement. Il baissa ses pupilles, et, en examinant avec circonspection le dragon, il comprit de quoi il s'agissait.

"Ce Sa Enjou ne s'est pas contenté de coller son reiatsu sur la peau de cette fille... Il y a carrément introduit l'esprit de son Zanpakutô ! C'est incroyable... C'est lui qui maltraitait et faisait souffrir l'esprit du Zanpakutô de Mitsuki. Et... oui... c'est ça... Il devait la tenir pour responsable de ses souffrances. Et refusait d'obéir à celle qu'il prenait pour son bourreau. Intéressant..."

Un esprit de Zanpakutô matérialisé. C'était un trésor fabuleux. Il avait perdu un de ses trésors Quincy, mais qu'était-ce en comparaison de ce butin-ci ! Quel passionnant sujet d'étude avait-il désormais sous la main ! Il allait lui réserver une cellule spéciale dans la salle fortifiée où il entreposait de tels sujets. Quelle soirée ! Mouvementée, mais fertile. Il se releva, épousseta son haori, et revint au chevet de Mitsuki. Il posa sa paume sur son front : il était certes brûlant, mais elle était en vie. Il se pencha sur le tatouage de dragon. Il ne restait plus rien dedans. Rien d'étonnant : il avait suffisamment affaire avec cet énorme lézard coincé sous de la ferraille derrière lui. Il s'étonna cependant de ne pas voir la jeune fille se réveiller. Il hésita. Puis, perdant patience, il utilisa une méthode dépourvu du moindre caractère scientifique, mais qui avait du bon : il lui colla une tarte. Sa tête vira dangereusement de côté. Mayuri vit ses lèvres bouger, mais cela était pas encore suffisant pour la ranimer. Donc il réitéra le traitement. Sbaf ! Sbaf ! Autant de fois qu'il qu'il le faudrait. Puis, finalement, elle reprit ses esprits et ouvrit ses grands yeux. Perdue, incrédule, les premiers mots qu'elle prononça furent :

"Merci pour tout, Mayuri-Oji-sama..."

Ses paupières devinrent closes, et elle perdit de nouveau connaissance. Le regard plein de gratitude de son élève qu'elle lui avait jeté lui confirma qu'elle ne s'était pas rendue compte qu'il venait de lui foutre une demi-douzaine de baffes. Au moins en avait-il fini avec elle. Il claqua des doigts, et le Gochûtekkan sur son ventre disparut. Il héla sa Vice-Capitaine.

"Nemu !"

Celle-ci apparut juste à côté de lui grâce à un Shunpô, la tête baissée, soumise et servile. Il désigna du pouce Mitsuki, terrassée.

"Emporte cette gamine dans une des salles de réveil. Je m'occuperai d'elle plus tard. Quant à moi, je vais me charger de ranger ce gros reptile dans un endroit bien adapté.

- A vos ordre, Mayuri-sama."

Celui-ci grognait toujours, mais faiblement. Ses bruits se transformèrent vite en couinements. Mayuri saisit de sa poche intérieure une seringue, qui contenait un sédatif très fort. Le dragon allait faire de beaux rêves pendant plusieurs jours, et il en profiterai pour le sceller, et le conserver dans une cage afin de l'étudier plus tard. Tandis que Nemu prenait le corps de Kouyama dans ses bras, il murmura à nouveau :

"Extrêmement intéressant..."
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