Une rose épineuse [Eclose]

Décrivez votre perso physiquement et moralement :

Nom : Wind
Prénom : Belle
Age : Depuis qu'elle est devenue Hollow, il a du se passer une centaine d'année sinon plus, écoutez, lorsque l'on est infini, le temps à peu d'importance

Description Physique :

Que dire sur le physique de cette magnifique jeune femme de vingt-huit ans comme tant d'autres ? Bon et bien puisque tout le monde doit passer par là... Nous allons commencer par ce que l'on remarque en premier chez Belle jusqu'au plus banal, en d'autres termes, du plus basique, au moins basique, je ferais donc déshonneur à la règle « du meilleur pour la fin » Je m'excuse d'avance auprès des puristes de cette tradition, MAIS je m'égare, je m'égare...

Puisqu'il faut bien commencer, nous commencerons par les yeux de notre beauté fatale. Des yeux pénétrant et surtout d'une couleur assez peu commune, la plupart des personnes l'ayant croisé ont au moins pensée quelques secondes « est-ce des lentilles, ou bien ses véritables yeux » Généralement, par l'insistance de ce regard et la force qu'il s'en dégage, on comprend rapidement, que ses yeux sont tout aussi naturels qu'un brin d'herbe, si ce n'est plus. D'une couleur verte, ses pupilles semblent passer par le bleus, mais aussi par le jaune, un mélange des plus délicats, en forme d'amande, il sont porteurs d'une sensualité sans équivoque, de nombreuses choses peuvent être exprimées d'un regard, et d'elle même elle considérerait que ce regard est son atout le plus précieux. De longs cils viennent soulignés ce regard qui a fait fondre plus d'un homme...mais aussi plus d'une femme, arrancar, ou shinigami, humain ou quincy, qui pourrait résister à un regard si envoutant. Cette couleur des plus originales, est une particularité présentes chez toutes les femmes de sa famille depuis bien des générations. Sa peau est d'un blanc de toute douceur se mariant parfaitement à ce visage si finement sculpté, a le toucher de la soie et ne possède aucune imperfection, aucune cicatrice, il est coloré par une petite tâche rosée, lovée au milieu du visage, deux lèvres, emplies de sensualité et d'affection, toujours légèrement entrouvertes, tentatrices, bon nombre aurait donné leur peau pour goûter ne serait ce qu'une seule fois à la douceur de ses lèvres.

Dans son dos, une paire d’aile ténébreuse s’agite mollement. Qui n’a jamais rêvé d’avoir des ailes ? Qui n’a jamais rêvé de voler au moins une fois ? Personne ! Mais imaginez vous avoir des ailes, sans pouvoir les utiliser ? C’est le cas de notre sublime arrancar, ses deux ailes d’un noir d’onyx sont totalement dépourvues de plumes et la mettent au supplice, celui d’avoir des ailes sans pouvoir s’envoler, sentir la caresse du vent sur son visage, voir chacun de ses membres libres jouer avec le vent. Elle en rêverait. Après tous les rêves resteront rêves et Belle devra vivre avec, oublier ses rêves, tel est le destin d’une arrancar. Oublier ses sentiments et devenir l’incarnation de la mort.

Mais que serait une femme sans sa chevelure ? Rien, la beauté d'une femme n'est en fait que l'ajout de nombreux critères, qui font d'une femme, une femme. Qui différencient un laideron, d'une beauté divine. La chevelure qui vient ici orner le jolie minois de Belle, est une crinière brune, un noir de geai sublime qui se marrie parfaitement avec le reste de ce dit visage. Le front couvert d’une petite frange, ses cheveux descendent jusqu’au hanche de la dite demoiselle. Ondulants et descendant en une farandole de ténèbres, ils semblent retenus par deux cornes qui viennent trôner sur le haut de son crane. De cornes inquiétantes et qui pourtant ne semble pas rendre la demoiselle plus farouche. Toute d’os noir et aiguisée comme des pointues comme un fleuron elles sont un atout non négligeables pour la belle. Ces cheveux elle les entretient pendant des heures, à les coiffer, les lisser, les attacher, les laver. La beauté se mérite, avec un peu de travail n'importe qui pourrait devenir jolie, même vous jeune femme assise au premier rang. Mais une femme que la nature a gâté et qui s'occupe d'elle, ne peut devenir que resplendissante, comme une rose au milieu d'un champ de pâquerette, elle ne ferait que rayonner et attirer l’œil. C'est le cas de notre intéressée. Mais les heures qu'elle passe à s'occuper d'elle n'est pas uniquement pour sa crinière, mais aussi pour ce qui est du maquillage, du noir soulignant et entourant son regard, le rendant plus intense, plus pénétrant encore, plus désarmant, en somme, plus dangereux.

Si on suivait ses cheveux, on arriverait à son cou, lui aussi blanc et magnifique, on aurait envie de l'embrasser, ou de le mordre. Un vampire qui aurait vu cette rose, n'aurait eu que faire de toutes les autres, et n'aurait vécu plus que pour une chose, goûter au doux nectar qui prend vie à ce cou. A partir de là, on apercevra les formes parfaites de cette femme, fine et élégante, Belle est d'une bonne taille, Plus grande que le sont les femmes généralement, elle reste cependant plus petite qu'un homme, sa poitrine quand à elle est parfaitement proportionnée à son corps, ni trop proéminente, ni trop insignifiante, elle sait la mettre en valeur comme la plupart des femmes. Son ventre plat, la plus souvent recouvert pour cacher son trou béant signe de son appartenance à la race des « Hollows », a quelques choses d'hypnotique, ondulant au rythme de ses pas. On peut y apercevoir un tatouage noir ressortant parfaitement dans la blancheur de cette orchidée , sur tout son coté gauche il prend naissance au niveau de son petit nombril, et descend en ondulant, telle une flamme vorace jusqu'à son mollet, ses jambes longues,fines et élégantes, reste en harmonie avec son corps. Et comme pour toute femme, elle sait que chaque partie d'elle est une arme. Une arme dont il faut se servir, c'est pour ça que ses mains, bien qu'elle soit une sabreuse, sont tout à fait douce. Ces doigts sont d'une finesse impressionnante et sans imperfection, aucune cicatrice. Parfois on peut la voir porter un petit diadème d'un bleu foncé avec une sorte de plume d'un bleu plus foncé, se mariant avec sa crinière ténébreuse et son teint blanc-rosé.

Mais bien entendu, bien qu'elle soit fière de son corps, elle ne se balade pas nue, bien au contraire, même si parfois elle reste très peu vêtue je vous l’accorde. Je ne vous ferai pas toute sa garde robe, mais bien entendu, je tenterai de vous expliquer du mieux possible, le genre de vêtement qu'elle porte. Elle préfère garder le haut de ses bras nue,elle trouve sa plus agréable pour les combats, des manches amples et longues viennent cependant lui cacher ses mains, manches dans lesquelles, elle s'aime à cacher des armes. De longues vestes, séparés pouvant laissé entrevoir le ventre de l’intéressée et les douces formes de sa poitrine. Généralement accrochés par des broches d'une couleur dorée représentant pour la plupart du temps des insectes, sa broche préférée d'ailleurs, représente une sorte de scarabée. Les vestes descendent jusqu'à ses mollets ou elles dansent avec le vent qui les agite de son souffle. Des tailleurs fendues, laissant découvrir sa cuisse ou apparaît son tatouage attaché par des ceintures aux détails impressionnant et sortant de l'ordinaire, la plus impressionnante étant deux serpents dorées s’entrelaçant dans une étreinte mortelle et venant se refermer de leur mâchoire agressive. Ici on parle bien entendu de ses tenues de combats, mais bien entendue, à chaque événement, sa tenue. Pour les époques sans craintes, elle préfère a ces tenues trop grossière, une tenue beaucoup plus gracieuses, de longues robes décolletées sans manche, laissant apercevoir ses petits bras et les nombreux bracelets qu'elle y dispose, mais surtout ses longues paires de gants en satin noir recouvrant ses mains si douces et gracieuses s'agitant lorsqu'elle s'exprime. Ces robes généralement traînent à terre, derrière elle, et cachés sous cette robe, des talons la rendant encore un peu plus grande, cette fois ci à la taille d'un homme.


Et si on regarde chacun de ses détails un à un, on ne verrait rien d’exceptionnel à cette jeune femme, et pourtant... Sa beauté est renversante car tout est à sa place et s'accorde parfaitement, un mélange des plus subtiles pour donner une beauté des plus gracieuses. Mais n'oubliez, pas une belle femme, sans une once d'intelligence, n'est qu'une potiche peu importante, une rose sans épine, ne reste qu'une fleur facilement atteignable.

Description Morale :

Ah,quoi encore ? Ca vous a pas suffit ? Mais vous voulez pas savoir la couleur de son son string non plus ?Euh.. oups non elle ne porte pas de string, non, vous n'avez rien entendu, rien du tout. Qu'est ce qu'elle porte ? Ben euh... j'sais pas moi, rien //PAN // Ah... le Physique c'est finit.. Le Caractère ? Bon vous avez quand même beaucoup de chance que je sois de bonne humeur, parce que bon... Vous en demandez un peu beaucoup à un pauvre narrateur comme moi, surtout à la vue de l'heure avancée à laquelle vous me faites écrire ça... C'EST HONTEUX ? Enfin bon vous voulez vraiment savoir ce qu'il y a dans la caboche de cette sublime jeune femme ? Okay mais après faudra vous tuez, je suis désolé mais c'est comme ça qu'on fait, un secret reste un secret ! Ah oui... Je m'égare encore désolé, non non je ne fais pas ça pour gagner des lignes, noooonn pas dut out !

Donc, Le caractère de Belle que dire ? Qu'expliquer ? Comment expliquer une personnalité qui n'est pas sienne ? La plupart des détails vous échappent. Cependant j'essaierai d'être le plus précis possible dans le pêle-mêle d'information à venir . Tout d'abord commençons par sa façon d'être. Belle est une jeune femme tout à fait attachante, faisant passer sa bonne humeur avant tout, à le regarder on pourrait penser qu'elle n'a jamais de soucis et qu'elle n'en aura jamais. Et pourtant si vous saviez, à l'intérieur, elle est tracassée, qui est elle, quel se vide au fond d’elle, cette mélancolie, des images qui remontent du tréfonds de son âme, des images d’une vie antérieur et…Son destin. Pour ceux, qu’elle a appréciée dans sa seconde vie, elle est devenue quelqu'un d'autre, car au fond, cette femme est gentille, d'une infinie douceur et surtout très protectrice, toute personne ayant entretenu de bon rapport avec cette sublime et douce arrancar vous aurait dit que par rapport à ce qu'elle à vécu, c'est une femme magnifique, une personnalité forte, qui ne craque pas comme ca, amusante, intéressante, elle à une conversation très distingué, et elle ne laissera jamais quelqu'un souffrir à sa place. C'est une jeune femme qu'on pourrait qualifié de charmeuse, car effectivement on ne compte pas le nombre d'hommes qui sont tombés à ses pieds, mais pas que des hommes, sa beauté et sa grâce, son charisme est telle qu'elle fait fondre le cœur des femmes aussi. Mais bien sur cet amour est généralement réciproque, elle est légèrement fleur bleue, du genre à s’attacher très rapidement aux gens, sans compter les plaisirs de la chair qu’elle trouve des plus appétissant, bien qu’elle ne soit pas une « nymphomane en puissance », disons qu’elle se laisse aller à ce que l’on nommerait plus communément la luxure. Il faut donc bien entendu noter sa bisexualité. Oui, un torse musclé et dur, les bras puissant d'un homme l'attirent tout autant que la peau douce, les magnifiques lèvres et la poitrine ferme et rebondit d'une femme. D'ailleurs quand elle tombe amoureuse, son teint blanc prend une teinte plus rosée en face de l'être qui lui est chère, elle se met à trembler comme une frêle créature et à bégayer, mais bien entendu, ce n'est que lors des première rencontre, par la suite elle reprend sa magnifique assurance et dans toute sa splendeur, elle charme par son humour, son attention et sa tendresse et bien entendu sa grâce, tout ses gestes, elle les as travaillé et elle fait tout pour se tenir le plus gracieuse possible, elle fait en sorte que sa voix soit des plus alanguissante.

Mais les épreuves changent les gens, et refoulant au fond d'elle sa véritable personnalité, elle n'est plus la même, elle se méfie, elle se méfie car elle à souffert, et la souffrance changent les hommes, elle si joyeuse est désormais manipulatrice et fait tout pour obtenir ce qu'elle veut, elle se sert de son corps comme d'une arme, pour elle la plupart des gens ne sont que des pions, le monde est idiot, et les idiots sont des marionnettes, les humains sont aussi faibles que les shinigamis sont cruels ! Seuls les gens intelligents le savent, ou ceux qui ont souffert... Car la souffrance fait ouvrir les yeux. Oui, comme la chaleur révèle les écritures invisibles, la souffrance vous fait réaliser. Elle vous fait réaliser que la vie ne vaux rien, aux yeux des gens, la vie... Ce n'est qu'une chose éphémère dont ont peu disposé à sa guise, on la détient entre ses mains comme on détient celle des autres. Car la vie n'existe que pour donner un sens à la mort. Dorénavant pour atteindre son but, Belle sera prête à faire semblant d'aimer uniquement pour ses intérêts et par la suite, faire souffrir, faire souffrir la personne avec qui elle partager de nombreux moments, sans états d'âme en regardant la souffrance en plongeant ses yeux dans le regard fiévreux de la personne souffrante en face de lui. Mais elle se dégoûte, parce que ce n'est pas elle, car le monde à fait d'elle une autre femme, et ses images qui l’assaillissent ! Et pour se protéger c'est tout ce qu'il lui reste, cette coquille, faite de haine, de violence, de tristesse...Elle la met devant elle pour ne plus souffrir. Et pourtant elle se dégoûte, au début, faire souffrir les gens lui faisait du mal, elle haïssait ça, elle hésitait, mais dorénavant, c'est de sang froid qu'elle le fait et quelques fois, elle y prend du plaisir, elle sourit en voyant la souffrance d'autrui. Elle se dégoûte, dégoûtée de donner son corps pour servir quelconques intérêt, elle qui est une femme pudique, elle n'en peut plus, bientôt elle craquera, elle le sait, mais Belle ira jusqu'au bout, tant qu'elle pourra avancer, elle le fera. Mais ce n'est pas pour ça que sa personnalité a disparu, elle a disparu tout simplement parce qu’un arrancar n’a pas de cœur, et sans cœur les sentiments ne sont plus qu’un lointain souvenir.

En somme, aux premiers abords, Belle quoi qu'il arrive vous paraîtra chaleureuse, mais si elle l'est trop, méfiez vous, c'est sans doute qu'elle attend quelques choses de vous ne vous laissez pas prendre dans les racines de la rose ou elle vous plantera ses épines, un jour où l'autre. Cependant, si vous apprenez à la connaître, à la toucher au fond du cœur, elle deviendra une personne joyeuse sur qui vous pourrez toujours compter et surtout une femme qui sera toujours sincère avec vous. Aimez là, et si vous la touchez, elle vous aimera en retour. Et nombreux sont ceux qui ferait tout pour être aimé de cette femme croyez moi, parce qu'en amour, il n'y a personne de plus fidèle que cette demoiselle au teint blanc, elle est prête à tout pour une personne qui est dans son cœur, elle donnera sa vie, ou n'importe quoi. C'est une femme vraiment précieuse, si vous prenez soin d'elle.



Histoire uniquement pour personnages inventés:

Chapitre 1

La Fin D’une Vie, Le Départ D’une Autre

[Humaine/Esprit/Hollow]

Par où commencer ? Quelle était cette sensation. Plus rien, c’était ca, elle ne ressentait plus rien. Alors, c’était ca la mort ? Autant de questions qui se bousculaient dans la tête de notre bel esprit. Effectivement, Belle était morte, il y avait peut être quelques heures, quelques jours. Maintenant le temps n’importait plus. Sa souffrance avait duré des mois et des mois et maintenant elle se sentait libre. Ravagée à l’âge de 24 ans par un cancer du pancréas. Pathologie qui, mêlée aux différents traitements, était venue à bout de cette frêle créature. Maintenant elle flottait. Dans sa chambre d’hôpital, son corps immobile à quelques pas en dessous d’elle, les médecins incapables qui s’activaient à débarrasser la chambre, pendant que son ami, l’amour de sa vie, Dan, était là, pleurant de tout son cœur sur le corps de sa bien aimée. Pourquoi l’avait on prit si jeune ? Elle ne le savait pas, lui non plus, et seul le destin le savait. D’ailleurs, pourquoi était-elle encore là ? Comment et par quel miracle assistait-elle à la scène. Le petit visage de l’esprit prit une mine renfrognée, elle prit lentement ses genoux entre ses bras et les ramena contre sa poitrine, se roulant ainsi en boule, tout cela l’apeurait, mais piquait au vif sa curiosité. Derrière ses genoux, le regard émeraude de la demoiselle analysait tout, cette pièce. D’un blanc sans faille, des instruments électroniques qui lançaient des sirènes affolantes et désagréables. D’autres instruments en ferraille, un lit en armature métallique aussi rachitique que le petit corps inanimé qui s’y trouvait. Elle se voyait et se faisait elle-même peur. Comment pouvait-elle être aussi… Mal en point ! Ses petites pommettes s’étaient creusées à tel point qu’on en voyait parfaitement le squelette, sa magnifique peau de lait avait désormais une reflet un peu jaune de celle des malades, elle semblait si… Fragile, si minée par la vie, que son corps l’effrayait elle-même. Cet esprit se mit alors à regarder ses bras, à tâter son visage, et pourtant sa magnifique peau était là ses pommettes devaient comme à leur habitude être légèrement irisée par l’afflux du sang qui y battait. Notre sublime jeune femme était perdue. Et puis cette chambre… Cette pièce avait quelque chose de malsain, tous ces « Bip » et cette blancheur, cette lumière blafarde qui venait des néons, ces hommes masqués eux aussi habillés en blanc. Bien que sans corps, Belle frissonna et ressentit un froid glacial dans son corps, presque aussitôt elle sortit de sa position fœtale se mettant comme dans une sorte de garde, apeurée, perdue, elle se demandait bien quelle était cette sensation après tout ce qu’elle avait vécu. Après toute cette souffrance, elle s’était sentie si légère, si libérée… Et maintenant, se froid qui l’enlaçait, cet étaux qui l’étouffait et lui laissait le souffle coupé. Qu’est ce que c’était ? C’est alors qu’elle le remarqua, Dan n’était plus là. Il venait de quitter la chambre, la porte était encore battante, Belle se glissa dans l’entrebâillement, et le suivit jusqu’à leur appartement.

Et c’est là qu’elle comprit ce qu’elle était vraiment. Lorsque les voitures lui passaient au travers, que les passant ne la voyait pas, seuls les chats semblaient inquiétés de sa présence, et encore ils n’avaient pas bien l’air de s’en faire plus que ca ! Elle se sentait seule, si seule. Pas un regard ne se posait sur elle, tous regardaient à travers elle comme si elle n’existait tout simplement pas, comme si son existence était reniée de tous. Elle avait peur, qu’y a-t-il de plus effrayant qu’une éternité de solitude ? Mais ce n’était pas possible ! Ca ne pouvait pas se passer ainsi, elle ne voulait pas ! Elle ne laisserait pas le déroulement des évènements suivre son cours, elle ne laisserait pas le destin la plongée dans l’oubli, et même si cette fatalité pesait sur ses épaules, elle ne resterait pas les bras croisés bien sagement à l’attendre Oh que non ! Elle se battrait jusqu’à la fin, elle ne plongerait pas dans l’oubli, jamais ! Perdu dans ses pensées, elle suivait toujours son amour de quelques pas. Parfois il se retournait légèrement, comme si il ressentait sa présence, mais rien de plus. L’air triste et les yeux brillants de larme il continuait sa route. Parfois, à l’attente devant un passage pour piéton, elle l’enlaçait par la taille, plaçant ses petits bras sensuellement autour du corps de l’homme qu’elle aimait, déposant un baiser dans son cou, mais rien n’y faisait, il ne le sentait pas, il ne réagissait pas, sa peau ne frémissait même pas au contact des petites lèvres rosées de la femme qu’il avait tant aimé. Elle avait beau tout essayé sur le chemin du retour, mais rien n’y faisait, sous ce ciel magnifique, cet éther d’un bleu profond parsemé de nuage de coton, Belle n’existait plus. Aujourd’hui et pour toujours, Belle Wind était morte. Les jours passèrent, Dan ne l’oubliait pas, Parfois il lui parlait, et elle lui répondait, mais il n’entendait pas. Chaque jour, il déposait des fleurs sur sa tombe, de magnifique rose orangée, puis peu à peu, les jours devinrent des semaines, les semaines des mois. Et le souvenir de Belle ne devint plus qu’un simple fantôme du passé. Elle, était toujours là, le suivant partout, essayant de lui laisser des signes, de lui faire comprendre qu’elle était là que son amour était toujours aussi fort. Mais au fur et à mesure elle le voyait, lui l’oubliait, elle ne devenait rien de plus qu’un douloureux souvenir, un souvenir enfouis et peu à peu oublié. Elle en devenait folle, chaque jour un peu plus elle s’acharnait, arrachant sa belle chevelure à pleine main, hurlant à s’en éclater les poumons, frappant les murs à en faire saigner son joli minois. Peu à peu, même si elle faisait tout contre, elle sombrait dans l’oubli, le destin avait parlé, et nul ne pouvait se poser contre, sa destinée était de disparaitre à jamais dans les méandres du néant ayant pour seuls compagnons, sa frustration et sa folie.

Les années passèrent, Dan vivait sa vie, pendant que Belle l’observait, d’un œil jaloux essayant de savoir s’il pensait encore à elle ou bien si elle avait totalement disparu de ses pensées. Folle, elle passait des heures à le scruter de son regard émeraude, un regard si perçant, si déterminer qu’on aurait dit qu’elle l’examinait jusqu’au plus profond de son âme. Qu’il soit au travail, dans la rue, avec des amis, Dès qu’une femme l’approchait Belle explosait de rage, incapable de garder son calme pendant que l’homme de ses rêves se faisaient attaquer par n’importe quelle pouffe, et le fait qu’une d’entre elle puisse partager le lit qu’elle avait jadis partagé elle-même avec Dan, faisait bouillonner en elle une rage telle, si inconnue, qu’elle s’en effrayait elle-même. Elle n’était plus qu’une ombre, l’ombre de la magnifique et souriante jeune femme qu’elle avait été, le désespoir l’accablait, alors que chaque jour elle devait subir la proximité de Dan sans ne serait ce que pouvoir l’étreindre de ses bras, chaque secondes prêt de lui et cette souffrance grandissait, chaque minutes sans pouvoir lui parler la frustration elle aussi ne faisait que prendre de l’ampleur ! Pourquoi était elle aussi impuissante, quelle divinité pouvait donc être aussi cruelle pour lui réserver ce sort ! Quand allait-elle vraiment disparaitre ? Ce sort serait bien plus préférable à sa « vie » présente. Si on le lui proposait maintenant, elle accepterait sans rechigner ! La détermination qui était née dans son cœur il y a de ca plusieurs années s’était éteinte, comme une flamme sans oxygène qui s’éteint petit à petit pour retourner au néant qui l’a vu naitre. Maintenant elle passait presque ses journées entière à pleurer, à essayer d’envoyer des messages à Dan, mais mis à part le fait qu’il tournait parfois la tête vers elle, lorsqu’elle pleurait, son regard la traversant, ne voyant que le mur qui était derrière elle. Il retournait la tête aussitôt, retournant à ses occupations, bien plus intéressantes, qu’un gémissement qui venait du néant. Puis finalement, arriva ce qui devait arriver. Le jeune homme ramena une magnifique jeune femme chez elle, blonde, la taille fine, une poitrine assez rebondit, deux yeux d’un bleu saphir profond et magnifique. Effectivement, elle avait tout pour plaire. Mais lorsque qu’elle embrassa l’homme qui appartenait à notre sublime esprit, cette dernière se mit en rage, frappant les murs à deux points, son cœur la faisait souffrir, comme si on plantait quelque chose dedans, voir même qu’on le lui retirait ! Une chaîne s’accrocha alors à son corps, dont l’embout semblait planter dans son cœur. La souffrance qu’elle ressentait n’avait rien à voir avec ce qu’elle avait ressentit lors de sa maladie, s’était bien pire, elle avait l’impression d’être broyée de l’intérieur, que tout ce qu’elle était, était aspirée vers le néant, tous ses sentiments de compassions, d’amour, d’amitié disparaissait petit à petit pour laisser place à une rage grandissante qui se nourrissait de la mélancolie de la demoiselle. Alors que les deux amants continuaient leur parade amoureuse, se délestant de leurs habits un par un, s’étreignant et s’embrassant, Belle en était réduite à se plier sur le sol, se roulant de douleur, hurlant à en exploser les vitres, ses hurlements étaient affreux, horribles et effrayant, ils n’avaient plus rien d’humains. Mais alors qu’elle parvenait à reprendre de son calme, qu’elle se redressa légèrement, les deux autres étaient complètement nus, l’un sur l’autre, goutant aux plaisirs de la chair, des plaisirs qui lui étaient réservés ! Sa rage redoubla, la projetant violement à terre, elle se fracassait son joli crane sur le sol, au début elle sentait qu’un fin filet de sang se mettait à couler le long de son jolie visage, mais dans une explosion de douleur, la chaîne disparue, explosant en fines particules et laissant au milieu de la poitrine de la jeune femme un trou béant, vide et noir comme les ténèbres du chaos. Son crâne ne lui faisait plus mal, et bien au contraire, s’était le sol qui commençait à partir en éclat alertant les deux amants, qui se recouvrirent de leur couverture et jetait des regard apeurés partout. Le visage de la magnifique Belle était maintenant recouvert d’un masque qui ressemblait fortement à un crane d’antilope, surmonté de 2 grandes cornes noires. Puis elle arrêta, des étincelles semblaient traversés son corps. Elle hurla comme une bête furieuse, cette fois ce ne fut pas une impression, les vitres et tout ce qui était en verre se brisa, tout le matériel électrique disjoncta, ils étaient plongés dans le noir le plus total, Ténèbres troublés par quelques étincelles verdâtres qui apparaissaient parfois par ci et par là et qui s’approchait de plus en plus de sa cible. Appeuré, tremblant, et nu comme un vers, Dan parvint tout de même à articuler

-Qui… êtes-vous ?

-Celle a qui tu avais promis ta vie.

La réponse fut dénouée de sentiment, la voix était certes très mélodieuse, mais aucun sentiment ne semblait percé, ni rage, ni mélancolie, à ce moment Dan du comprendre, elle lui avait enfin fait passé un message, mais il était trop tard. Une petite salve d’étincelles vertes fondit sur le collier qui était autour du cou de Dan, et qui presque immédiatement fut transit de cette même couleur verte fluo, aussitôt il commença à se resserrer autour de son cou, le cœur d’onyx qui était accroché se serait un peu plus à chaque secondes tel un reptile autour de sa proie, bientôt, il mourrait. La jolie blonde essaya de l’aider, mais elle fut stopper dans son élan par une force invisible. Belle venait de la rattraper en plein vol, la soulevant comme s’il ne pesait guère plus qu’une plume, puis son bras entier se chargea de petites étincelles verdâtres qui alors traversèrent le bras osseux pour atteindre le corps de la jeune femme nue qui se mit à tressaillirent dans tous les sens, prisent de spasme, elle était en train d’être électrocutée, ses cheveux se dressèrent, puis un mince filet de bave se mit à couler au coin de ses lèvres, puis plus rien. Ils étaient tous les deux morts. Elle les avait tués et n’avait plus rien d’humaine. Autour du cou de Dan elle aperçu le collier qu’elle lui avait offert, ce collier au cœur d’Onyx, mais s’était trop tard dorénavant, la tristesse n’avait plus sa place en son sein, il n’y avait plus que rage et mélancolie. Froidement, elle jeta la femme dans un coin de la pièce, le corps s’écrasa mollement comme un tas de viande sur le sol, de sa main griffue notre Holow récupéra le collier et le passa autour de son cou. Une nouvelle existence s’offrait à elle, et elle se vengerait des Hommes qui ont voulu l’oublier.

Chapitre 2

L’Histoire S’écrit Dans Le Sang.
[Hollow]

Alors, C’était ca, l’enfer ? Les Autres, ils appelaient ca le Hueco Mundo, les autres, c’est ces créatures aux masques d’os, ces choses qui lui ressemblent et qui se tapissent dans l’ombre de la nuit éternel. Un désert sans fin, qui s’étend à perte de vue dominé par Las Noches, le palais de celui qu’on appelle Aizen, avec crainte. Mais qui pouvait être cette personne, celle qui dominait ces monstres à tel point qu’ils en aient peur, qu’elle pouvait être son pouvoir et son étendue. Mais à ce moment, Tout cela ne l’importait guerre. Sous les traits de cette affreuse créature, quelque chose la gênait. Comme un instinct meurtrier qui lui dictait de dévorer, de plus lorsqu’elle voyait une personne, un nouveau ressentit s’offrait à elle, comme si elle ressentait la puissance, ou la force vitale de celui ou celle qui se trouvait en face d’elle. Au début notre antilope trouvait ceci totalement déroutant, surtout que chacune de ces « auras » semblaient personnelles. Cependant elle s’adaptait vite à son nouveau monde, à sa nouvelle vie, et à cette faim qui la rongeait, et qui la détruisait de l’intérieur, mais le plus grave d’après notre jeune Holow, s’était que pour combler cette « faim » elle devait avaler ses congénères plus faibles qu’elle, ou d’autres humains, des personnes qui avant étaient comme elle, des personnes qui comme elle, souffraient, qui avaient une vie, des amours… La folie l’emplissait la haine envers ce qu’elle était ce qu’elle était devenue, la rongeait. Elle devait devenir plus forte. Elle devait vaincre cette appétit et elle devait se venger. Ce vengé de ces shinigamis. Ceux qui les chassaient comme de simples bêtes alors qu’ils n’avaient même pas été capables de les mener à la Soul Society.

Ce jour ci, elle flânait dans le monde « réel » La faim lui tenait le ventre, mais contre tous ses instincts, elle ne dévorait pas, elle se torturait mentalement pour se retenir. Elle ne devait pas rester impuissante ! Plus jamais ! C’était une épreuve de plus à surmonter et elle la surmonterait comme toutes les autres. Levant les yeux vers le ciel, elle tenait ses cornes entre ses deux mains aux ongles proéminents et hurlait pour ne pas céder. Autour d’elle, personne ne lui prêtait attention. Personne ne savait que sa vie était en danger. Sous ce magnifique ciel d’un bleu saphir pénétrant Belle luttait contre la folie et la haine qui la détruisait. Elle ne deviendrait pas une simple bête soumise à ses pulsions. Mais c’est quand cette faim se fit plus étouffante et que les âmes qui passait à porter lui semblait des plus alléchante que le destin lui offrit son aide. Non loin, un autre Holow s’attaquait à ses pauvres misérables. Aux milieux de ces tours de métal défiant le ciel, au milieu de la route, une voiture alla s’écraser sans raison apparente dans une boulangerie non loin. Les passagers et le conducteurs furent tuer sur le coup et les clients de la boulangerie l’étaient aussi ou étaient en train de périr dans d’atroce souffrance. L’appel de cette orgie de reiatsu la rendait de plus en plus folle. Dans son cœur comme une flamme faisait bouillonner tout son sang. Elle allait s’apprêter à fondre sur les mourant pour voler ses proies à son congénère, lorsqu’à ses oreilles résonna un bruit, un cri, un pleur. Le regard sombre de la jeune ressuscitée, s’illumina alors de larme et de compassion. Ces cris perçant n’étaient rien d’autre que les pleurs d’un petit enfant, peluche en main qui appelait sa main. Le pauvre petit blond de moins d’un mettre, tenait sa peluche de lapin bleu avec son coude, un pouce dans la bouche et avec l’autre main il secouait sa mère qui gisait sanglante à ses cotés. Cette vision était affreuse. Comment pouvait-on faire ca, et cette faim qui lui clouait l’estomac ! Que faire ?! Elle ne pouvait pas ! Mais elle devait. Elle s’approchait, comme muer par une force, qui écrasait sa conscience. Doucement, faisant trembler le sol à chacun de ses pas. Mais lorsqu’elle arriva au niveau de l’enfant, ses yeux bleus emplis de larme, son reiatsu troublé. Et toutes ses âmes … Belle se retourna d’un coup sec, faisant face au second Holow. D’un coup de corne, elle l’envoya quelques mètres plus loin, traversant le muret d’un petit parc désert, il fut arrêter dans sa course par un vieux chêne centenaire et se releva, hurlant comme une bête sauvage qu’on aurait frustré, posant sur elle son regard haineux. Il avait deux énormes défenses d’éléphants et une tête de libellule, dans un barrissement mi humain/mi bestiale, il donna la charge. Le Holow était d’une rapidité redoutable, embrochant Belle à l’épaule sans qu’elle ne puisse esquiver plus que cela. Puis il enchaina par un jet d’une sorte d’acide que cette fois ci elle eut le temps d’éviter. Cet acide était aussi dangereux que malodorant, tout ce qui se trouvait devant Belle, cette magnifique pelouse d’un vert magnifique avait brulé dans une odeur de souffre des plus désagréable. A ce moment précis, le corps de la jeune monstre se mit à grésiller, puis des étincelles parcoururent son corps alors qu’elle fermait les yeux. Lorsqu’elle rouvrit ses pupilles son regard était d’un vert fluo et luisant, son sourire, semblait celui des plus sadiques tueurs que cette terre ait jamais porté. Son corps chargé d’électricité attirait à lui ce qui s’approchait un peu trop prêt, l’autre, aussi intelligent qu’un animal, ne perçu pas le danger, il leva sa trompe pour à nouveau envoyer un de ces jets mortel, mais il était trop tard. L’antilope fondit dessus, saisit la trompe d’une main et au même moment, toutes les étincelles passèrent de la première au second, qui tressaillait dans tous les sens, son corps parcouru d’étincelles d’un vert pomme des plus voyant. De sa main libre, la demoiselle attrapa le l’éléphant au cou puis le souleva avant de l’embrocher sur ses deux cornes et de le faire tourner. Ses hurlements étaient assourdissant et insupportable, même pour Belle, qui, d’un mouvement sec de la nuque, envoya la bête voler quelques mètres plus loin, Baigner dans le sang vert de ce Holow, et son bras dégoulinant du même liquide ici rosâtre à la blessure que lui avait fait l’autre ver insignifiant. Grimaçant sous son masque d’os, notre héroïne s’avança vers son adversaire, puis tel un faucon sur sa proie fondit sur lui et dans des éclats de sang et des hurlement abominable le dévora à même le sol et encore en vie, s’appropriant son énergie spirituelle et guérissant ses blessures par la même occasion. Bizarrement, elle se sentait plus grande, plus élancée, un peu plus humain, et cette faim était rassasiée… Pour un temps. Gracieusement, elle avança jusqu’au gamin qui pleurait encore alors que les pompiers arrivaient. Un esprit perchée au dessus de son épaule, la regardait, la mine triste, au bord des larmes, elle s’en approcha, mais cette derrière méfiante recula, et la regardait d’un œil mauvais. De sa voix mélodieuse et charmeuse de démone tentatrice, elle déclara alors :

-N’ayez pas peur…

-Et en quoi pourrais-je vous faire confiance, vous êtes un monstre !

-J’ai sauvé la vie de votre fils !

-…

-Ecoutez, c’est a cause de nous que tout ceci est arrivée, et dans quelques minutes, peut être secondes, une faim terrifiante me nouera les entrailles, et je ne sais pas si je pourrais encore me maîtriser, alors est ce que je peux faire une dernière chose pour vous ?!

-Oui… J’aimerais que mon bébé ait un dernier souvenir de sa mère.

-Ce collier irait?

Elle leva du bout de son ongle le collier en Onyx noir qu’elle avait récupéré sur le cadavre de Dan, pour le montrer à la mère qui aquiesca. Et alors que els secours arrivaient et commencait à prendre le petit dans leur bras, au milieu de la route, dans une gerbe d’étincelle d’un vert émeraude si magnifique, se dessina un cœur, puis au milieu, comme par l’opération d’un être bienveillant apparut une phrase « Love U, Mom. » Et un petit pendentif rebondit doucement sur le sol à l’intention de l’enfant qui s’échappa des bras des secours pour récupérer l’objet en pleurant sous le regard incrédule de ces derniers, pendant qu’une créature invisible fuyait dans les ombres pendant que les shinigamis approchaient, cette silhouette au crane d’Antilope disparue dans les ténèbres du Hueco Mundo.



De retour sous ce ciel sans soleil, ce paysage illuminé par la Lune éternelle du Hueco Mundo, Belle réapparut. Son corps était couvert du sang vert et rose du combat qui avait précédé, mais plus aucune blessure sur son monstrueux corps de chair et d’os. Seule, au milieu du désert blanc. Le vent soufflant sur son masque cet endroit la mettait définitivement mal à l’aise, toutes ces ténèbres et ce silence d’éternité qui pesait sur vos épaules. Mais encore, ce n’était rien face à en bas… La forêt des Menos, des bêtes toutes plus sauvages les unes que les autres. L’espérance de vie d’une Hollow comme Belle dans cette forêt ne devait dépasser guère une poignée de secondes. Mais les nouvelles vont vite, et un Hollow qui en a dévoré un autre de cette puissance devient tout de suite une cible des plus alléchantes. La faim qui écrasait les entrailles de Belle ne pouvait plus être rassasiée par ses quelques petits congénères de la surface, elle avait encore plus faim, ce vide en elle demandait plus, mais elle ne voulait plus dévorer d’humain. Une seule solution s’offrait à elle : La forêt. Pour la première fois, vaillante, la jeune monstre au crane d’Antilope et aux yeux d’émeraudes, descendit. Les ténèbres étaient bien plus dense qu’en surface, bien plus dangereux. Bien plus froid. Les clameurs de ces monstres qui remontaient des abysses auraient effrayés le plus vaillant des hommes. Tout ces monstres, ces pairs d’yeux qui vous suivaient à chacun de vos pas, et guettait la moindre occasion pour se ruer sur vous et vous dévorez. La plupart de ceux qui étaient ici, n’étaient rien d’autres que des proies et attendait, comme des charognards un résidu de reiatsu à se mettre sous la dent, ce n’était que des déchets, effrayés par leur congénère. Une bande d’écervelée tout juste bon à servir d’en-cas. Alors qu’une main s’approchait trop prêt de sa cheville, Belle bondit d’un pas leste en arrière et lanca un rugissement puissant, non pas un cri d’Antilope comme on aurait pu s’y attendre, mais un vrai cri de bête sauvage. Les faibles, apeurés, se terrèrent un peu plus dans leurs ténèbres, gardant leur distance avec la petite nouvelle. C’est ainsi que petit à petit, Belle, la nouvelle Holow fit ses premières véritables armes et appris tout ce qu’il y avait à savoir sur cette nouvelle vie qui s’offrait à elle.

Les journées étaient rudes dans la forêt des Menos, les batailles ne cessaient pas, elles ne cessaient jamais. Entre les nouveaux adjuchas à la quête de pouvoir, les Gillian qui voulaient assouvir leur faim et les simples Hollow comme elle qui essayaient tout simplement de survivre et de combler cette faim qui les rendaient tous plus fous les uns que les autres, éveillant leurs instincts les plus primaires, se battant, dévorant, se comportant comme des charognards, prêt à s’entretuer pour ne serait ce qu’une particule d’énergie spirituelle. Cependant, ce jour était mémorable pour notre monstre au regard d’infini. Une bataille faisait rage, dans les tréfonds de cette forêt de roche, plus acharné que jamais, le combat semblait des plus violent, même les adjuchas ne souhaitaient pas intervenir pour se nourrir de ces deux Hollow. Belle, étincelante et électrique, faisait face à un autre Hollow, un crane proche d’un crocodile, ou d’un alligator, du moins un reptile de ce genre se tenait devant lui, des bras massifs, hérissés de pointes, et une queue aussi puissante que rapide. De sa gueule, il émettait de puissants Cero qui détruisaient les murs et les « arbres » sur leur passage. Les deux combattants étaient entourés de loin par tout un troupeau prêt à se jeter sur le perdant de ce combat. Les langues claquaient, les dents s’entrechoquaient, chacun voulait connaitre le dénouement. Les deux combattants faisaient face, haletant, la bataille durait déjà depuis des heures, chacun était à bout de souffle, mais n’avait pas encore abattu ses dernières cartes. Les adversaires se jaugeaient, s’évaluaient, cherchaient à comprendre, à anticiper l’autre. Prêt à bondir, toutes griffes et crocs dehors. Le monstre au crane de reptile chargea sa gueule d’un étrange faisceau noir qu’il envoya droit sur la pauvre antilope qui n’eut le choix que de se jeter à terre y laissant un bout de sa corne gauche. Elle se releva alors, furibonde, et chargea. Sons premier coup de corne n’aboutit à rien, cependant le second le toucha au bras droit et le résultat fut presque immédiat, l’électricité traversa le corps du croco qui s’écroula à terre. Il y resta quelques instants immobile, avant de rouvrir en grand sa gueule et de balancer un Cero surpuissant à bout portant. Belle ne s’y attendait pas. C’était la fin, elle allait mourir. Tout le bas de son corps fut aussitôt désintégrer et le haut tomba à terre, pendant qu’elle hurlait de douleur dans une gerbe de sang rosâtre. En dessous des deux combattants, une mare de sang se formait doucement, mais Belle bien qu’à l’agonie n’avait pas dit son dernier mot avec ses dernière force elle défit ses deux bracelets et sa chaine, qui presque aussitôt furent parcouru d’une énergie verte, et se mirent à bouger. Les deux bracelets se posèrent au niveau des poignets de l’homme avant de se planter dans le sol et de se serrer le plus possible, la chaîne fit de même au niveau du cou de son adversaire. Jusqu’à ce qu’il en meurt. Elle l’avait fait, elle l’avait battu. Elle avait gagné ! Une joie indicible grandissait en elle,mais lorsqu’elle voulue avancer pour faire de cet adversaire son repas, ce qui restait de son corps ne répondit pas, puis elle avait froid subitement, sa vue se troublait, son corps se mit à trembler comme une feuille, au début elle résista, elle ne pouvait pas partir, pas après ce qu’elle avait réussi à accomplir ! C’est dans un hurlement d’effroi et de rage qu’elle sombra dans les ténèbres alors qu’une centaine de ces monstres s’approchait, à pas lents, s’apprêtant à dévorer les deux adversaires dorénavant inconscient tous les deux. Et ce combat se finit sur une scène des plus chaotiques, cents Hollow se jetant l’un sur l’autres dans une marre de sang, l’un dévorant le premier, puis dévorer par le second et ainsi de suite, je qu’à ce que ceci s’arrête d’un coup. Le silence naquit du Chaos, tout semblait avoir cessé, plus un son, plus un cri. Comme le calme avant la tempête, le Chaos unique ou rien n’existait. « In Principio erat verbum » un rugissement atroce trancha le silence, le pourfendant, déformant l’air, et dans cette explosion de ténèbres, naquit de cette orgie bestiale, une créature gargantuesque vêtu d’une robe d’un noir de geai si profond qu’on ne pouvait à peine douter quel était ses origines. Le tout surmonté d’un masque d’un blanc laiteux, parfait, lisse, au long nez. Un nouveau rugissement retentit, mais cette fois, un rayon d’une couleur rose traversa la forêt des Menos, l’explosion dégagea un souffle d’énergie qui souffla les quelques Hollow présent. Aujourd’hui, un nouveau Menos Grande était né.

Le noir le plus total, et puis… Toutes ces voix qui résonnaient à l’intérieur, ces pleurs, ces lamentations, qu’est ce que c’était ?! Dans la tête de Belle retentissait de nombreux bruit, alors qu’elle émergeait des brumes d’un sommeil profond. Elle n’était pas morte ? Pourquoi ? Le sort lui avait surement réservée d’autres épreuves. Cependant, aujourd’hui elle faisait partie intégrante de cette… chose, une âme parmi tant d’autres… Mais ces cris, cette tristesse, toute cette violence ! C’en était trop pour la jeune Hollow :

* Taisez-vous… TAISEZ-VOUS !!*

Toutes ces personnalités amassées en une seule grande entité, si énorme qu’elle aurait égalé les montagnes du monde des humains, n’avaient aucun sens, aucun but. Elles ne faisaient que ce plaindre, l’entité qu’ils étaient devenus agissant sans aucune raison, sans aucun but, uniquement animé par les instincts des Hollow qui la formait, mais une entité telle, à quoi servait une telle puissance sans personne pour les commander ?Belle ne pouvait plus supporter tout ces piaillements dans son crane, et alors qu’elle s’apprêtait à hurler une seconde fois. Plus rien. Tout avait disparu. Tous se pliait à sa volonté et obéissait à son désir de silence. Elle était devenue la personnalité de ce menos, les autres s’étaient tus et avaient disparu, lus jamais ils ne reviendrait, La jeune antilope ne se serait pas laissé écraser par de simples Hollow à peine assez intelligent pour fuir lors d’un combat aussi titanesque qui l’avait opposé face à l’autre... Mais peu importait, Belle était devenue ce que l’on appelait une Gillian, la plus faible des classes Menos et pourtant les plus nombreux, toujours soumis à cette faim bestiale peut être dans l’idée de combler le vide au milieu de leur poitrine. Enfin peut importait, Belle était seule au commande de cette énorme créature qu’elle était devenue, son masque changea au milieu de la forêt de ténèbres et de roche. Deux magnifiques cornes noires poussèrent sur le masque, masque qui prit alors cette même teinte d’Onyx alors que la robe qui habillait cette géante devint d’un blanc lumineux. Des bras apparurent, hors de la robe, parfaitement féminin, long et fin, prolongés par de longues griffes noires, le corps géant de l’antilope quand à lui devint aussi féminin, sa poitrine apparut bien en évidence, la robe devenant une sorte de décolleté. Pourquoi revêtait-elle une robe blanche à l’inverse des autres Gillians ? Qu’en savait-elle ? Peu lui importait ; Elle était la seule à avoir une conscience, les autres était à peine assez intelligent pour se défendre ! Elle les goba un par un, toujours plus, plus rapidement, devenant minutieuse, cannibale, elle y prenait presque un malin plaisir à les détruire, un par un, à sentir leur essence, intégrer la sienne. Elle n’arrivait pourtant toujours pas à combler cette famine qui grondait dans son ventre. Les autres se faisaient déchiquetés, mâchés, gobés, et assimilés comme de simples proies sans défense, les autres Gillians n’était pas ses seuls cibles, les Hollow eux aussi y passaient, comme en bas de la chaîne alimentaire du Hueco Mundo. Se nourrir, toujours ce nourrir pour essayer de combler ce vide, ce manque qui vous arrache le cœur ! Un cœur qui a disparu depuis bien des années maintenant, mais le Reiatsu de ses semblables était dense, et d’une puissance, d’un gout, exquis tel qu’elle n’en avait jamais gouté. Les menos disparaissaient ainsi, un par un, jusqu’à cet instant. Belle se jeta telle une bête féroce sur sa proie, depuis combien de temps chassait elle ? Peut être des années... mais à ce moment précis, Comme un éblouissement eu lieu, une explosion, comme une impression de déjà vu, lors de la dernière transformation, mais cette fois ci, elle semblait plus… contrôlée, plus puissante ! Plus.. mortelle. Finalement la bête gigantesque laissa place à une magnifique Antilope, bête telle qu’on n’en avait jamais vu, gracieuse et rapide, belle et dangereuse, un pelage d’améthyste et d’argent, des yeux d’un vert si pénétrant, quel animal mystérieux, hypnotisant, séduisant. Dorénavant, cette ancienne humaine, faisait partie de l’élite du Hueco Mundo, elle était ce que l’on appelait une Adjuchas. Pour la magnifique bête, une chose était sure, la faim avait disparu, cette faim qui la rendait folle et la réduisait en esclavage, elle l’avait vaincu, elle s’en était enfin détachée. Elle aurait eu envie de crier de joie lorsqu’elle s’en rendit compte, mais ce qu’elle à apprit sur le Hueco Mundo lui revint soudain à l’esprit. Débarrassez de la faim, les Adjuchas était soumis à une nouvelle peur, celle de la perte de pouvoir, du retour à la famine. Si un adjuchas s’arrête de dévorer, ses réserves d’énergies s’affaiblissent petit à petit, il régresse sans aucune possibilité de nouvelle avancée. Après sa métamorphose, Belle resta immobile plusieurs heures, elle ne parvenait pas à comprendre ou elle en était, comment elle en était arrivé là, entre stupeur et joie, entre étonnement et bonheur, la bête agenouillée, se mit sur ses pattes, et retourna à la surface.

Oui, désolée, je n'ai pas eu accès à mon ordinateur ces 3 derniers jours, Mais je me rattrape en ajoutant les chapitres 2, le 3 étant en fin d'écriture (au passage je pense que l'histoire comptera environ 6 chapitres, mais je pense que je vous ferais moins attendre pour les prochains).
Encore désolée pour l'attente.

Edit, Etant donné que ma présentation dépasse le nombre de mot autorisé, je la finirais dans ce post, désolée :/

Edit2: Voilà pour dire que j'ai finis, et je m'excuse d'avance pour les fautes d'orthographe qui sont très très très très nombreuses, mais sur une histoire de cette longueur, c'est assez difficile de tout corriger.




La solitude, voilà ce qui attendait Belle. C’était le sort des adjuchas, fuit et haït, craints part tous, leur approche signifiait de mauvais présage, la mort, la disparition, l’assimilation. Ces adjuchas étaient facilement repérable par leur taille plus petite, leur calme, leur déplacement, silencieux et furtifs, et leur regard… Ce regard à la recherche du pouvoir, ce regard qui portait tant de souffrance, tant de violence. L’antilope errait seule dans le magnifique désert blanc du Hueco Mundo, sublime et gracieuse sa démarche avait quelque chose d’envoutant. La bête à la fourrure violette errait sans but, s’attaquant aux plus faibles comme aux plus forts, survivant à chaque fois parfois sans problème, d’autres fois de peu, son pouvoir surprenant lui sauvant la mise la plupart du temps. Mais à chaque combat, chaque blessure, chaque cicatrice disparaissait, elle devenait un peu plus puissante à chaque fois, elle le sentait. Elle sentait dans son corps une chose qui grandissait petit à petit. Mais le vide dans sa poitrine lui aussi semblait s’emplir. Il s’emplissait d’une nostalgie sans fin, le monde terrestre… Son ambiance, son air, son soleil… Tout cela lui manquait, mais pouvait elle y aller et résister à ses nouveaux instincts ? Avait-elle encore cette force ? Cela faisait des années qu’elle n’y était pas retournée, peut être 20 ou 30 ans, elle avait passé tout ce temps dans les ténèbres du Hueco Mundo, ayant pour seule lumière un quelque chose dans sa poitrine, comme un étau, et ses souvenirs… Souvenirs qui se brouillaient un peu plus à chaque instant, mais elle se rappelait de certaines choses… La joie, le bonheur, les rires, les pleurs, tout ca elle s’en rappelait, et puis l’amour… Dan. Elle voulue porter une patte à son cou, mais elle n’y trouva rien, le collier n’y était plus, elle avait offert son cœur d’Onyx à un jeune pauvre humain qui venait de perdre sa mère. Son histoire n’avait aucune logique… Pourquoi avait elle aidé des humains ? Pourquoi ressentait-elle de la compassion pour eux ? Ca n’avait aucun sens ! Pourquoi était-elle si différente ? Cette robe blanche, que signifiait-elle ? Pourquoi le sort s’acharnait ainsi sur elle, pour toujours la sauver, la garder en vie, et la rendre un peu plus forte à chaque instant. Que voulait sa bonne étoile ? Qu’est ce qui la guidait sur ce chemin qui menait au pouvoir ?! A cet instant précis, dans le crane de la pauvre bête aux yeux d’émeraudes, des images lui revinrent en tête, l’expression de Dan, alors qu’elle le tuait lentement… Cet enfant qui pleurait dans un parc, sa mère morte à ses pieds… Ses plaintes qui résonnaient dans sa tête, tous ces rêves brisés, toute cette tristesse. Pourquoi portait-elle tant de mélancolie dans le trou de sa poitrine ? Pourquoi ce vide chaotique était il inondé par tant de sentiments ? Elle n’était pas censée connaître de sympathie, de compassion…de tristesse, pour ses cibles. Alors pourquoi ?! Tant de question qui se posait à elle. De si nombreuses interrogations qui resteront sans réponse surement à jamais. Son histoire s’écrivait dans le sang, elle qui avait toujours aimé les plaisirs terrestre, comme ceux de la chair, pourquoi elle qui avait toujours été heureuse et amoureuse de sa nature humaine se voyait elle désormais dépossédé de tout ce qu’elle était ?! Pourquoi était elle devenue si hideuse, si monstrueuse qu’elle ne pouvait charmer personne… Qu’avait elle fait, retrouverait elle, sa beauté humaine ? On lui avait dit que les Vasto Lorde retrouvaient une sorte de forme proche de celle qu’ils avaient humains, mais était-ce vrai ? Ils étaient si rare… Cependant, au plus profond d’elle, elle y croyait, elle voulait y croire ! Son but était clair dorénavant, retrouver son apparence.

Ce manque au plus profond de son être, cette nostalgie fut plus forte que sa raison, elle repartie pour le monde des humains, dans la ville de Karakura pour être plus précis. Mais quelle idée géniale se fut, les personnes avec un reiatsu puissant se trouvait par groupe dans cette ville, pourquoi ? Comment cela se faisait-il ? Pourquoi fallait-il que ceci tombe sur elle ?! Pourquoi avait elle choisit une ville si tentatrice ? Chaque fois qu’elle frôlait une de ses personnes, tout son corps se mettait à frémir d’envie, sa volonté était la seule barrière, mais combien de temps sa raison vaincrait elle ses instincts ? Elle n’était plus qu’une bête, et malheureusement pour elle, chez les bêtes, l’instinct domine, sur la volonté. De plus en plus, elle se sentait prête à bondir sur n’importe qui, elle n’allait plus tenir très longtemps, son sang bouillonnait dans ce corps d’antilope, ses muscles se contractaient à chaque passage, sa mâchoire se crispait, mais elle ne devait pas craquer. Elle devait se reposer ! Se mettre à l’écart quelques instants, se poser et penser à autre chose. Elle ne s’attendait pas à ce que ce soit aussi dur, parce que cette fois ce n’était plus la faim qui lui disait de se jeter sur ces malheureux, mais tout son corps. Elle s’écarta de la ville, galopant comme lui permettait ses sabots, bousculant plusieurs de ces humains telle une bourrasque invisible, la bête fonçait tête baisser, longeant les quais, elle sortit de la ville en quelque minute, la rivière qui traversait la cité devint ruisseau, les tours proéminentes laissèrent leur place à d’humbles et majestueux chênes. Ici, pas d’humain, des reiatsu infime venant des petits animaux ou des insectes des environs, alors la bête s’agenouilla prêt du ruisseau, elle avait chaud, un étau lui serrait la gorge, et elle ne savait plus quoi faire, son corps était presque tétanisé, Belle s’effrayait elle-même. Que lui prenait elle, pourquoi n’arrivait elle pas à contrôler ses pulsions ? Et cette chaleur qui l’étouffait, qui l’écrasait comme un étau. Elle avait besoin de fraicheur. L’animal au pelage d’améthyste se rapprocha du bord du ruisseau et y plongea sa tête, s’y abreuvant par grande gorgée. Le feu dans son corps semblait s’apaiser au fur et à mesure qu’elle méditait. Elle resta à cet endroit immobile, un long moment, pensive, observant la naissance du crépuscule, ses teintes violettes et oranges, le soleil, cet astres qui disparaissait petit à petit derrière l’horizon. Belle était admirative de ce ciel, si romantique, si magnifique, si différent de celui du Hueco Mundo. Puis finalement. Plus rien, les ténèbres. Du moins c’est ce qu’elle cru un instant, affolée par la peur d’être retourné dans ce désert infini, mais pourtant, la lune apparue, ronde, lumineuse, sublime. Puis les étoiles scintillantes dans le ciel. Le tout baignant la terre d’une douce lumière blanche, l’adjuchas, se laissa alors aller au calme qui l’envahissait, ses prunelles émeraude, se fermant, elle s’endormit.

Son réveil ne fut pas aussi paisible, devant elle, un jeune homme, entre vingt et trente ans se tenaient là. Essoufflé, le regard triomphant et hautain, il la fixait. Comme s’il la voyait. Mais ce n’était pas possible. Les humains ne voyaient pas les Hollow. Alors pourquoi le regardait-il ainsi ? Ce regard, ces yeux si semblables à la couleur de l’éther, ces cheveux si dorés… Et ce reiatsu. Le jeune homme avait un visage assez ovale, malgré son jeune âge son front était déjà légèrement marqué et son visage était plein de cicatrice, ce qui ne lui enlevait pas un certain charme avec sa barbe de trois jours, son regard pénétrant et son corps parfaitement proportionné. Car effectivement, haletant devant l’antilope, l’homme était torse nu, en sueur. Ses cheveux ondulés, revêches, sauvages, il avait cet air d’homme indomptable, que toutes femmes auraient aimé embrasser, avec son corps minutieusement taillé. Un sourire se dessina sur ses lèvres, puis d’une voix un peu rauque, il se mit à rire, toujours avec cette petite note victorieuse dans sa façon d’être. Finalement, il leva un doigt qu’il pointa droit sur l’adjuchas. Décidément, quel personnage intriguant, le doute n’était donc plus possible. Il la voyait. Belle se remit sur ses 4 pattes cornes bien en évidence, prête à se défendre et c’est à ce moment qu’une seconde chose lui sauta aux yeux : ses instincts ne lui criaient pas de sauter sur cet homme pour le dévorer malgré la densité de son reiatsu et la façon dont il semblait s’amplifier. La Menos releva alors la tête, ses cornes ténébreuses semblant beaucoup moins dangereuse ainsi, elle allait faire un pas, lorsque l’homme releva son regard qui jusqu’alors trainait par terre apparemment pour reprendre son souffle après ce rire et l’épuisement dont il était déjà la cible. Entre deux halètements, il parvint à souffler quelques mots

-Depuis que j’ai senti cette énergie spirituelle hier, j’ai traversé la région à ta recherche, depuis des années, j’attendais ceci, et je te trouve enfin…

Que voulait-il dire par « enfin »? Décidément, il était totalement fou ! Malgré cette étrange sensation, comment avait elle bien pu le rencontrer ? Vu son âge, elle était déjà morte à sa naissance, et aucun humain ne l’avait jamais vu avant lui, donc comment pouvait il la rechercher ? Alors que tant de question se posait dans le crâne de notre héroïne, deux chaînes en onyx vinrent s’enrouler autour de ses cornes, l’attirant à lui. La créature se débattit, faisant perdre du terrain à l’homme, mais il regagnait ce terrain presque aussi rapidement… Comment un homme pouvait il rivaliser en force brute avec un adjuchas ? C’était incroyable ! Une telle force, et encore, il était essoufflé ! Ses sabots glissants dans le sol, l’affrontement ne tournant ni à la faveur de l’un ni à la faveur de l’autre, Belle s’exprima d’une voix mélodieuse, semblant venir de nulle part, comme un écho sortant du plus profond des ténèbres.

- Que me veux-tu… humain.

Cherchant a intimider son adversaire, sa voix, bien que mélodieuse semblait dénué de sentiment, décharné, comme sortant du plus profond du néant, résonnant à travers le temps et l’espace. Mais cela ne sembla pas marcher. Impassible, il continuait à tenir fermement sur ses chaînes. Avant de répondre sèchement, d’une voix froide et tranchante, beaucoup plus déstabilisante que la phrase de Belle :

-Une vengeance.

S’en était trop ! Qui était cet homme ? L’agacement commençait à envahir le corps de l’antilope qui soudain s’illumina d’un magnifique vert d’eau, grésillant. Ce vert fonça droit dans les chaines, elle voulait les animées. Cependant, rien ne se passa. Les étincelles ne pénétrèrent pas dans les chaines, ne pouvant pas les contrôler, Belle cacha sa surprise, et réadapta son attaque. Faisant courir les étincelles le long de la chaîne alors que son adversaire commençait peu à peu du terrain. Puis comme un éclair, le corps du beau blond s’illumina puis se mis à se convulser en tout sens. Avant de tomber à terre, les mains brulées, qu’il laissa choir au sol. D’un revers de manche il essuya de la salive au bord de ses lèvres. Les chaînes quand à elle, elles avaient disparue, comme si elles n’avaient jamais existé. C’est alors que dans la seconde main de l’homme, l’antilope remarqua une chose : Un collier avec un cœur d’onyx noir. Le collier de Dan. Alors tout lui revint, le petit garçon qu’elle avait sauvé, ce regard de saphir, ces cheveux blonds, il devait surement penser qu’elle était la meurtrière de sa mère vu que le collier était totalement imprégné de son reiatsu. Mais cela ne répondait pas à sa question, d’où tenait-il cette force et cette endurance ? Dans ce même temps, l’homme aux yeux bleus se releva et se dépoussiéra, regardant ses mains brulées, d’un air dépité. La Holow prit de court l’homme qui s’apprêtait à nouveau à lui sauter dessus :

-Je n’ai pas tué ta mère, je l’ai sauvé, tu te souviens le cœur ? C’est moi qui l’ai dessiné dans le béton.

-TU MENTS ! COMME TOUT CEUX DE TON ESPECE, TU MENTS !

-Mais… Non…

Les chaînes apparurent à nouveaux et fondirent sur elle telles des reptiles prêt à la dévorer, mais elle esquiva d’un saut gracieux et long qui l’amena de l’autre coté de la rivière. Elle ne pouvait pas se battre contre lui ! Elle ne pouvait pas prendre le risque de le tuer alors qu’elle lui avait sauvé la vie ! Alors elle se mit à galoper le plus rapidement qu’elle le pouvait, n’hésitant pas à se servir de son sonido, mais malgré tout… Ce ne fut pas assez. Devant elle, paraissait une silhouette. Belle s’attendait à voir surgir les chaînes lui fonçant dessus, mais au lieu de ca, ce fut une femme, une magnifique demoiselle rousse, à la peau blanche. Si blanche… Adossée à un arbre elle fumait une cigarette, un vieux béret cachant son visage et une carte entre les mains. Sans même lever la tête vers elle, d’un mouvement du poignet, elle lui montra sa carte, et d’une voix grave pour une femme elle annonça :

-Ton arrivée ici était prédite.

La demoiselle ne levait toujours pas le regard et continuait à tirer sur sa clope, comme si de rien était. La créature, méfiante quand à elle, fit un petit pas de coté… Puis un second. A ce moment précis, un bruit alerta ses sens, celui de la corde d’un arc que l’on détend. Elle fit rapidement trois pas en avant, tournant la tête de gauche à droite, puis fut prise dans une prison d’énergie pure, comme un vulguaire animale. Toujours sans lever la tête, la femme fit surgir une seconde carte de sa manche et la lui montra de la même manière, celle-ci représentait un cerf, pris dans un piège à ours

-Ceci aussi était prédit.

La jeune femme releva pour la première fois la tête lorsque le précédent adversaire arriva sur place, en profitant pour faire tomber la cendre de son tube de nicotine. Révélant un visage sublime, sans cicatrice à l’inverse de celui de son ami, qui regarda le résultat de cette « chasse » avec un sublime sourire :

-Bien joué Mina !

-Mais de rien mon amour.

L’homme déposa alors un sensuel et tendre baiser sur les lèvres de celle qui semblait être sa fiancée à en conclure par les bagues qu’ils portaient tous deux à l’annuaire gauche. Serrant son torse nu contre la poitrine de la jeune femme qui posait ses petites mains sur le corps musclé de son homme. Lui commençait doucement à défaire ses habits. Ce n’était surement pas la chose à faire devant Belle. Une des choses qui lui manquait le plus de sa vie humaine, c’était bien, l’amour et les plaisirs charnels. La jalousie envahissait le vide de sa poitrine, sa respiration devenait haletante sous le coup de la colère, et de ses yeux jaillis un cero violet, sublime, mais destructeur, qui fut malheureusement stopper par un carte géante représentant l’as de cœur, et un cœur noire. Mais elle n’avait pas dit son dernier mot. Les deux protections parties en cendre, la créature enchaina presque aussi rapidement sur une rafale de Bara, qu’ils esquivèrent de peu, le blondinet se retrouvant blessé a l’épaule et projeté à terre. La femme se rua vers lui pour le relever et voir si tout allait bien, mais ce fut leur pire erreur. A peine fut elle à ses cotés, que les yeux émeraudes de l’antilope devinrent améthyst, la lueur qu’ils jetaient devenait de plus en plus menaçante, et un gigantesque cero, comme elle n’en avait jamais vu, parti de ses prunelles droit sur les deux humains. La femme allait se lever et prendre l’homme dans ses bras pour esquiver, mais ce serait trop tard. Ils allaient mourir tous les deux ! Du moins c’est ce que la Hollow croyait, mais la vérité fut toute autre. Alors qu’elle se relevait, deux chaines vinrent l’enlacer et la serrer de façon à ce qu’elle ne puisse plus bouger, la plaçant exactement de façon à ce que le blondinet soit protégé de l’impact. La peur se lisait dans le regard de la femme. Elle savait qu’elle allait mourir, mais malgré tout, dans un dernier effort, elle dressa un rempart de cartes. Cartes qui s’enflammèrent, une à une sous la puissance du cero violet qui frappa la femme en plein cœur, s’effondrant comme une masse devant l’homme qu’elle avait tant aimé et qui s’était lâchement servis de son corps comme un simple bouclier, laissant tomber de sa manche, une dernière carte ,représentant la mort transperçant un coeur palpitant de sa faux, qui se consuma alors presque aussi tôt. La rage ne fit que bouilloner un peu plus dans le corps animal de Belle, elle avait sauvé, une ordure ! UNE CREVURE ! Il ne méritait pas de vivre, comment avait il pu faire ca, juste pour sauver sa misérable existence ! La cartomancienne décédée, la cage d’énergie disparue . Et Belle allait se jeter sur l’homme qui quelques secondes auparavant était à terre, le regard vide, comme dégouté par son propre acte, mais il n’était plus là. Il avait tout simplement disparue, laissant aux griffes de son adversaire le cadavre de sa défunte fiancée. L’antilope s’agenouilla alors auprès du cadavre, elle aurait aimé lui donner des funérailles décentes, elle l’aurait mérité, mais sa nature l’en empêchait. L’adjuchas se jeta sur elle comme une bête féroce et dans une effusion de sang et de nombreux bruits horrifiant telle que des craquements d’os, Belle s’en délecta, ne laissant d’elle que sa bague de fiançailles. A ce moment, dans sa chaire, comme un feu apaisant, et chaleureux, elle sentit toute son énergie spirituelle l’investir. Son corps se modifiait lentement, et dans une onde de choc d’un blanc lumineux faisant plier les arbres alentours, la nature semblant s’incliner devant la créature qui naissait ici. Belle avait retrouvé son magnifique corps d’antan. Courtement vêtue d’une robe noire avec quelque rares rayures blanches sur les bordures, s’arrêtant à mi-cuisse, elle était redevenue presque humaine, à un détail prêt : Son magnifique visage était toujours recouvert de cet affreux masque de chair et d’os représentant celui d’une Antilope. Finalement, elle se releva, prenant entre ses mains la bague de fiançailles, qu’elle broya dans sa main droite, maintenant s’était-elle qui portait une vengeance. Presque aussitôt, la poussière qu’était devenue la bague fut animée d’une lueur émeraude et la bague se reconstitua, à ceci prêt qu’à la place du petit cœur rouge de rubis qui y était incrusté, ce fut un crane d’un rouge sanglant qui se reconstitua.

Chapitre 5

I Remember…
[Vasto Lorde/Arrancar]

Les ténèbres du Hueco Mundo, si il y avait une chose qui ne lui avait pas manqué durant son année d’exil dans le monde des humains, c’était bien cette nuit éternelle prompt à la nostalgie, la mélancolie et la folie. Ce ciel sans étoile, vide… Et ce triste astre solitaire, cette lune qui illuminait la dimension entière de sa lumière blafarde. Belle sortait du portail qui la ramenait du monde des vivants et refaisait ses premiers pas sur le sable glacé de cette étendue désertique. Elle avançait doucement, si doucement, si mal assurée qu’on aurait eu du mal a s’imaginer que la silhouette qui s’avançait ainsi était une Vasto Lordes. Sa situation avait bien changée depuis son départ. Elle faisait maintenant partie de l’élite du Hueco Mundo. Alors qu’elle avançait et gagnait en assurance, elle sentait sur elle se poser des regards lointains. Dans l’ombre des prunelles brulaient de jalousie et de peur, à chacun des pas de la gracieuse silhouette, elles reculaient sans mouvement brusque. Ces créatures tapies dans les ténèbres se sentaient étouffées par cette pression spirituelle qui imposait le respect et la crainte. Il était donné à peu de Hollow de croiser le passage d’un Vasto Lorde, encore plus d’y survivre ! Mais à l’inverse de son arrivée, la puissante Menos semblait plus gracieuse, attirante, sa démarche avait un quelque chose de félin et hypnotique, son roulement de hanche au rythme de ses pas, sa robe qui volait doucement derrière elle et trainait sur le sol, ses petits pieds nus soulevant un peu de ce sable blanc à chaque fois. Dans ce désert de sable et de granit, dans cette étendue de silence et de désespoir, Belle évoluait, comme un rose au milieu d’un no man’s Land. Inondant son espace d’un reiatsu éclatant, non loin, elle trouva un rocher. Ce rocher était d’un noir magnifique sur lequel se reflétait la lune, sa surface était aussi plane qu’un miroir, se surélevant légèrement, on aurait dit un lit naturel afin d’admirer les ténèbres de l’éther qui les surplombait. En douceur, sans mouvement inutile, elle se plaça contre le rocher, son visage masqué vers le ciel, ses bras ballant dans le vide, elle admirait l’infini du chaos qui la dégoutait tant. Pensive, sa respiration lente et calme, sans quitter l’éther des yeux, elle passa son index le long du vide qui balafrait le haut de sa poitrine, elle en fit le tour ainsi plusieurs fois, parfois de petites étincelles vertes crépitaient au contact de son doigt et de sa peau. Elle sentait ce vent glacial si caractéristique à cette dimension souffler sur ses bras nus, sur ses pieds et sur sa poitrine si peu couverte, et pourtant, le froid, cette température si glaciale et désagréable ne la dérangeait pas le moins du monde, bizarrement, elle se sentait vide, comme si rien ne pouvait l’atteindre, comme si rien ne l’habitait, son corps n’était animé par aucune volonté, aucun rêve, aucun but. Peu à peu à travers ce masque, ses paupières se fermèrent, la laissant naviguer dans la brume de ses souvenirs.

Le soleil était à son apogée, le ciel bien que parsemé de ces quelques boules de cotons que l’on nomme nuages, était d’un magnifique bleu. L’astre qui illuminait la ville chauffait doucement la peau des deux amants qui se baladaient mains dans la main. La femme était magnifique, ses yeux verts, ses longs cheveux noirs ondulés ! Et elle semblait si heureuse, un sourire venait sublimer son visage, ses dents blanche resplendissante, son teint légèrement irisé montrait d’elle qu’elle était en parfaite santé. L’homme a ses cotés, semblait si amoureux, entremêlant ses doigts dans les siens, la dévorant du regard alors qu’ils marchaient dans la rue. Il ne s’apercevait même pas des autres hommes qui tout comme lui, la regardaient avec appétit, lui offrait des sourires, des clins d’œil. Et chaque fois qu’un homme la regardait, elle se sentait un peu plus belle, un peu plus heureux, un peu plus désirée… Mais peu lui importait le regard des autres ! Elle était amoureuse, et l’homme qu’elle aimait était à ses cotés, n’ayant d’yeux que pour elle. Il était le premier à lui avoir fait confiance, ne la voyant pas que comme « une allumeuse » dont il pourrait tirer profit. Dan… Ce qu’il était mignon, attentionné, il aurait fait n’importe quoi pour elle ! Il lui aurait offert jusqu’à sa vie… Vie qu’elle lui avait prise. Dans son souvenir, ils se baladèrent ainsi de longues heures, batifolant, parlant de tous et de rien, de l’avenir et du passé. Puis finalement ils rentrèrent, main dans la main, leur désir était à son paroxysme. A peine le seuil de la porte fut passé, qu’ils se jetèrent l’un sur l’autre, s’embrassant passionnément, leur souffle se mêlèrent, leur langue jouaient dans une danse sensuelle et amoureuse, tandis qu’elle s’appliquait à déboutonné la chemise de son homme et lui à défaire les nœuds qui attachait la jolie robe violette de sa chérie. Il ne fallut pas longtemps pour qu’ils se retrouvent nu l’un l’autre, s’étreignant d’une douceur infini, leur corps ne formant plus qu’un, les mains de l’homme faisant jouer ses mains dans les longs cheveux de la belle, pendant que cette dernière suivait du bout des doigts les muscles de son torse saillant. Tous ces souvenirs qui revenaient à Belle lui faisaient l’effet d’une balle ! Bien que son cœur ne fût plus depuis des années, elle avait ‘l’impression qu’on y enfonçait un pieu puis qu’on le remuait, l’arrachant doucement, faisant durer la souffrance. Jadis elle se sentait aimer, désirée. Les hommes voulaient d’elle, de son corps, de son visage. Mais maintenant ? Qui voudrait d’elle ?! Avec ce masque hideux qui recouvrait sa si magnifique trombine ! Elle en avait marre ! Elle avait tout perdu et avait fait tout ca dans l’espoir de retrouver sa beauté perdue, si elle s’était battue pour devenir une Vasto Lordes, s’était pour retrouver un peu de son humanité perdue, de la tentation qu’elle avait été tout au long de sa vie. Mais son visage, elle l’avait perdu à jamais, ce masque immortel toujours présent lui interdisait d’espérer. Il lui interdisait d’être heureuse à nouveau.

D’un coup, la femme au crâne d’antilope rouvrit les yeux, se redressant toute droite sur son rocher, sa vision se réadaptant doucement à la légère luminosité du Hueco Mundo, elle était bien décidée à en finir ! En finir pour toujours avec ce masque, comme tous les Hollow, elle avait entendu parler d’Aizen ! Cet homme qui pouvait permettre à certain d’enlever leur masque ! C’était ce dont elle avait besoin, malgré qu’elle n’ait aucune envie de se plier devant ou de supplier qui que ce soit. Elle se mit en route, s’aventurant plus loin, marchant des jours durant sans jamais s’arrêter, dévorant les Hollow trop imprudent et finalement, comme elle le souhaitait, elle arrivait devant le palais de Las Noches. Mais l’entrée ? OU ETAIT CETTE FICHUE ENTREE ?! S’en était trop pour la Vasto Lordes, elle avait marché des jours et des jours entiers, pour arriver devant un mur lisse, et ce masque qui lui dévorait le visage ! Non ! S’en était trop, trop d’attente ! ELLE NE VOULAIT PLUS ATTENDRE ! Prise d’une rage destructrice, elle se frappa le front contre la forteresse de Las Noches une fois, puis une seconde fois, puis une troisième fois, et ainsi de suite,ce cinéma durant un certain moment, elle se frappait la tête sans arrêt, des larmes roulant sur ce masque de chair et d’os, redoublant de puissance à chaque coup, le palais en tremblait jusqu’à ses fondations. Mais le masque se fissura. Puis il s’émietta, un morceau tomba, laissant découvrir un bout de sa joue, puis un autre, découvrant son nez, jusqu’à ce que ce masque soit en miette, par terre, retournant au sable blanc du Hueco Mundo. Laissant comme souvenir de son ancienne vie, deux cornes noires, de petites ailes d’os et une ligne elle aussi d’os descendant sa nuque jusque et suivant sa colonne vertébrale. Lorsque le masque finit par exploser, de magnifiques boucles brunes jaillirent du masques, de petite pommettes blanches, très légèrement rosées elles aussi réapparurent. Mais malgré que la cause de toute cette rage et que les larmes soient atténuées ! Belle ne s’arrêtait pas, frappant toujours son joli visage contre Las Noches qui en tremblait encore et encore. Ses coups étaient beaucoup plus puissants, menaçant de détruire tout un pan du mur à en juger par la lézarde qui le parcourait de long en large. C’est à ce moment qu’arriva un homme, mystérieux, qui s’adressa directement à elle alors qu’elle continuait à se mutiler, le sang commençant à couler de son front récemment recouvré :

-Et bien, dire qu’Aizen m’avait envoyé pour vous cherchez pour vous libérez grâce au Hogyoku !

-…

-Je vous félicite en son nom, vous êtes désormais, une Arrancar, au service d’Aizen

-Je ne suis au service de personne !

-Ouais, c’est ce qu’ils disent tous au début généralement. Enfin ca ne m’étonne pas d’une Vasto Lorde qui a elle-même brisé son masque après tout.

-Allez vous faire foutre et laissez moi tranquille.

-Et bien, quelle violence, Aizen en sera heureux

-J’AI DIT LAISSEZ MOI TRANQUILLE !

Ses yeux se mirent à briller et un Cero gigantesque, d’une puissance telle qu’elle n’en avait jamais vue, parti en direction de celui qui était venu l’importuner. Il l’esquiva de peu, soufflant en voyant l’explosion qui eut lieu plus loin :

-Et ben… J’ai eu chaud ! Aussi dangereuse que belle apparemment. Enfin, ne dit on pas que les plus belles plantes sont vénéneuses ? Bon je ne vais pas vous importunez plus longtemps et je parts faire mon rapport à Aizen. Quand à vous, vous devriez vous renseigner sur l’Espada, vous y auriez votre place.

A une vitesse hallucinante, l’homme disparu, laissant Belle incrédule, heureuse et perdue. Elle avait enfin recouvré ce qu’elle cherchait depuis de si longues années. Mais maintenant qu’elle avait atteint son but, que ferait elle, et qu’est ce que cette Espada ? Décidemment l’au-delà, avait son lot de surprise et d’action. A peine pensait elle en avoir finit que de nouvelles questions s’imposaient à elle. Mais aujourd’hui plus que jamais, elle se sentait prête à tout affronter.




Arrancar… Elle avait retrouvé toute sa beauté, son apparence humaine, mais elle était bien supérieure, elle avait gagné en puissance, une puissance incommensurable qui maintenant coulait dans ses veines. Elle le savait, elle l’avait espéré que si le destin s’acharnait ainsi sur elle, si elle réchappait toujours aux pire situations, c’est qu’il y avait une raison. Elle devait gagner en puissance, c’est ce qu’elle avait compris ! Maintenant qu’elle avait retrouvé sa beauté d’antan, pas une ride supplémentaire, peut être même encore plus magnifique qu’elle ne l’avait jamais été. Maintenant… Elle savait que son seul but était la quête de pouvoir, devenir plus forte, se battre, et peut être quelque chose de plus grand l’attendait au bout du chemin, peut être un retour à l’humanité. Peut être qu’elle retrouverait son cœur, peut être que se vide dans sa poitrine se remplirait à nouveau. Que ce mal être qui l’habitait depuis tant d’années disparaitrait, toutes ces questions qui hantaient son esprit la laisserait à jamais. Mais avant toute chose, elle avait encore quelque chose à accomplir, une revanche à assouvir. Ce blondinet qui se servait du collier de Dan comme d’une arme et qui n’avait pas hésité à sacrifier sa fiancée pour protéger sa misérable existence. Pourquoi lui avait elle sauvé la vie lorsqu’il était encore gamin ! Elle avait voulu s’interposer entre le sort et sa cible, ce gamin devrait être mort depuis des années et n’aurait pu faire de mal à personne. Elle comprenait maintenant que le destin ne faisait rien au hasard. Et maintenant, elle devait réparer ce qu’elle avait fait de travers, ce qu’elle aurait du faire il y a de ca des années ? Perchée sur un des murs de la forteresse de Las Noches, L’Arrancar regardait le ciel, et d’une pression sur ses bras, elle se laissa glisser dans le vide. La chute fut longue, et pourtant Belle ne semblait aucunement inquiète par cette chute vertigineuse. Lorsqu’elle toucha le sol, elle mit une main et un genou à terre pour amortir le choc, dans un grand nuage de sable blanc formant un petit cratère au pied de Las Noches. Fendant l’air telle la foudre, notre magnifique Hollow lançait quelques étincelles vertes, sa vengeance était proche et tout son être y était préparé, son sang rose bouillonnait, et son Lujuria, son Zan pakuto s’agitait à sa ceinture dans son fourreau d’onyx et d’or, la lame rouge était prête à s’abreuver du sang de cet idiot, cruel. Il voulait une vengeance ? Il pensait qu’elle avait tué sa mère ? Et bien il obtiendrait sa vengeance et la vérité ! Elle l’enverrait tout droit rejoindre sa mère dans la Soul Society. Mais avant ca elle le ferait souffrir, à tel point… Belle regarda la bague noire et rouge qui était à son doigt, elle était porteuse de la vengeance de Mina… Porteuse de la vengeance d’une femme bafouée, comme elle-même l’avait été. Il avait trahit sa confiance, et il paierait très bientôt …

De retour dans le monde des humains, le résultat ne se fit pas attendre très longtemps. Elle traversa le portail dimensionnel pour revenir exactement à l’endroit ou elle l’avait rencontré la dernière fois. Ses pieds nus foulèrent le sol gracieusement, sa belle robe noire s’arrêtant à mi cuisse, elle s’assit au bord du ruisseau et laissa ses pieds tomber dans l’eau froide. Le contact lui arracha un frisson tellement le contraste entre l’extérieur et l’eau était grand. Mais au fond, c’était plaisant, juste en trempant ses petits pieds, s’était tout son corps qui échappait à la chaleur étouffante de ce mois de juillet. Les animaux s’approchaient d’elle sans peur, à quelque centimètre d’elle était venu s’installer un renard roux, magnifique, il se pencha au dessus de la rivière pour prendre quelque lampée, jetant quelque coup d’œil vers Belle, restant tout de même méfiant envers cette entité si calme. Juste derrière elle, de petits moineaux étaient venus picorés, surement quelques vers ou fourmis. Cet havre de paix n’avait pas changé depuis la dernière fois, il semblait hors du temps, comme si rien n’avait de prise sur lui. Etonnant dans le bon sens du terme, l’Espada se trouvait heureuse de retrouver cet endroit comme elle l’avait laissé. Le renard à coté d’elle avait finit de se déshydrater, et se rapprocha méfiant de la sublime Hollow avant de se lover à ses cotés, se roulant en boule, pour se reposer. Belle osa poser sa petite main sur le pelage enflammé de l’animal, le caressant dans le sens du poil, l’animal semblait apprécier, il se mit à faire quelques bruits qu’on pouvait apparenter aux ronronnements d’un chat. Mais alors que tout semblait au mieux, que le calme et la méditation semblait d’ordre. Un bruit métallique fendit l’air, il s’amplifia, comme un claquement. Son instinct lui cria de sauter à l’eau, ce qu’elle fit, mais elle n’arriva pas à entrainer l’animal avec elle. Lorsque Belle remonta à la surface, L’animal était mort, écrasé sous une lourde chaîne, et l’homme blond, se tenait là, en riant. Il avait l’ai beaucoup plus vieux que la dernière fois, une dizaine ou bien une vingtaine d’année supplémentaire, mais il était reconnaissable entre mille, ses cheveux blonds, ses yeux d’un bleus si profond. Son regard haineux était cerné, comme si il n’arrivait pas à trouver le sommeil. S’en voulait il pour ce qu’il avait fait à Mina ? Peu importait, il était trop tard, Mina était morte, et il aurait du y penser avant ! Essoufflé, comme lors de leur dernière rencontre, il rappela à lui ses deux énormes chaines, qui redevinrent le collier qu’elle lui avait offert.

-Tu reviens enfin… Tu en as eu marre de fuir ? Tu viens enfin te rendre à ton sort.

-Non, je suis venu, venger une morte innocente.

-Comme ca nous sommes deux, mais Mina savait ce qu’elle risquait lorsqu’elle est venue, je n’y suis pour rien !

- Tu essais de t'en convaincre? Elle ne savait pas que tu te servirais d’elle pour sauver ta propre existence !

-Et alors ? Qu’est ce que ca peut bien te faire Hollow ! Ton espèce ne ressent rien pour l’espèce humaine, vous n’êtes que des monstres !

-… Alors je vais te montrer de quoi une monstre est capable

-Tu sembles peut être humaine, tu as peut être changé, tu es peut être devenue magnifique, sublime même depuis notre dernière rencontre, Mais tu n’es rien d’autres qu’une créature qui ne sème que la mort et le chaos !

-De ta bouche je prends ca comme un compliment.

La femme aux cornes d’Antilope sortit alors de l’eau, dégoulinante, sa robe moulant ses courbes parfaites, sa poitrine rebondissant à chaque mouvement, ses cheveux ondulés desquelles l’eau ne cessait de s’écoulé semblait maintenant lisses. Elle secoua rapidement sa tête de droite à gauche afin que sa chevelure ténébreuse qui était collée à son visage redevienne à nouveau libre et sauvage. Puis elle dégaina son Zan Pakuto. Mais l’autre n’avait pas attendu que les gigantesques chaînes fonçaient déjà sur elle. Elle ne put esquiver, s’était trop tard, la première lui frappa l’épaule gauche l’envoyant contre un arbre, sa tête et son dos cognant en premier, elle retomba, assise et sonnée sur le sol, alors que l’autre enchainait déjà une nouvelle attaque. Revenant à elle juste à temps, elle utilisa son Sonido pour se retrouver juste devant lui, son sabre prêt à s’abattre. Mais l’autre blondinet n’avait pas dit son dernier mot, alors que le sabre de L’Arrancar s’apprêtait à mordre sa chair, Un cœur noir géant passa au travers du vide de la poitrine de Belle qui s’écroula au sol. Son adversaire s’approcha d’elle, alors qu’elle se tenait la tête à deux mains, des larmes lui coulant des yeux.

-Tu vois, je suis un Fullbring, Et non seulement, je peux transformer ce pendentif en deux chaines destructrices, mais je peux aussi faire revivre à quelqu’un les pires instants de sa vie en quelques secondes, ce qui a l’effet d’une bombe émotionnel. Alors, combien de personne as-tu tué ? Ca doit être dur pour un être comme toi de revoir tous ces visages… Tous ces cris.

Et pourtant, il avait tord, dans sa vie de Hollow elle n’avait attaqué presque aucun innocent. Mais lui revinrent à l’esprit le visage de Dan, alors qu’elle l’étranglait avec ce même pendentif, puis celle de son amie, qu’elle avait électrocuté et Finalement… Mina, morte en protégeant son bien aimé… Certes, tous ces instants étaient horribles, mais au contraire, ils lui donnèrent plus de rage, maintenant elle voulait le tuer, l’annihilé et dévoré son esprit, qu’il ne reste plus rien de cet infâme personnage ! Alors qu’il s’approchait d’elle qui était à genoux, elle donna un immense coup de crâne droit dans les partis de l’homme qui s’écroula au sol. L’Antilope se releva brusquement et lui donna un puissant coup de pied qui l’envoya droit dans la rivière, mais ce n’était pas finit. Elle enchaina presque aussi rapidement par un coup dans le vide avec son Zan Pakuto, une lame d’air électrifiée partie droit en direction de la rivière, l’homme qui essayait déjà de ressortir se vit électrocutée, la scène dura un moment, pendant lequel il tressaillait dans tous les sens, puis s’écroula sur le rebord de la rivière. S’en était enfin finit. Belle tourna le dos et commença à partir, mais non. Elle entendit derrière lui le souffle court de l’homme qui en voulait après sa vie. Mais elle continua à avancer en lui tournant le dos, laissant la bague de fiançailles de Mina choir au sol, animée d’une lueur verte. L’autre vociférait des choses incompréhensibles sous le coup de la colère, et fonça sur l’ancienne Vasto Lordes. Son pied rencontra la bague qui roulait jusqu’à lui, et tomba droit sur le dos. Sonné par cette chute inattendue. Aussitôt, elle sauta sur lui avec son Sonido, elle se plaça à cheval sur l’homme à terre, se penchant légèrement lui offrant une magnifique vue sur son décolleté, frottant légèrement leurs intimité, et approchant sensiblement son visage du sien. Il semblait si déstabilisé…Après tout il n’était qu’un homme, et avait dit qu’il l’a trouvait superbe, s’était surement sa plus grosse erreur. Et alors que leurs lèvres se frôlèrent. De deux gestes vifs, elle trancha net le bras gauche, puis le bras droit de son adversaire, qui se mit à hurler. Elle se releva, lui écrasant ses parties d’un coup de talon et se délectant de le voir se rouler, hurler et pleurer ainsi ! Mais elle n’allait pas le laisser juste souffrir. Le pendentif qu’il avait autour du cou, avait déjà tué quelqu’un, il servirait à tué une seconde personne. D’un geste de son Zan Pakuto, elle anima le collier, qui se mit à se resserrer autour de la gorge du malheureux, il ne se serra pas au maximum, juste assez pour le couper de son oxygène petit à petit, qu’il sente la mort venir jusqu’à lui et le prendre. Dans le regard de l’homme on pouvait lire la détresse. Mais peu importait à Belle qui se délecta de le voir dans cet état. Et l’observa jusqu’à sa mort. L’agonie dura presque un quart d’heure, au bout duquel, elle récupéra le pendentif et la bague, ne se donnant même pas la peine de dévorer cet homme qui la dégoutait tant.





Uniquement pour les Arrancars : [/b]

Nom du Zanpakutô: Lujuria (Luxure en espagnol)
Formule de libération: Gémis Lujuria!

Nature du pouvoir :

Le pouvoir permet d'insuffler la vie à toute chose inanimée (généralement, des petites machines qu'elle crée elle même) en l'animant d'un énergie électrique. Cette énergie électrique peut aussi être utilisée afin d'électrocuter l'adversaire ou créer de petits champs magnétiques.


Non libérée Lujuria, est un Katana à la lame rouge à la garde basique, d'une taille parfaite pour une arme de combat au corps à corps et d'un équilibrage presque optimal, elle parait comme une arme de premier choix et une fidèle alliée pour les combats difficile, cependant Belle n'aime pas trop avoir à la dégainer. Son fourreau est fait de rubis et cousu d'or et parait vraiment magnifique. Même sous cette forme Lujuria est parcourue de petites étincelles.

Techniques non libéré :

Belle est une grande fan d'arme blanche, c'est pour ca que dans son dos, on peut trouver deux lames courbes, et qu'un fourreau avec un dague est généralement dans son dos, pour elle son Zan Pakutô est un honneur et ne doit pas être dégainé à la légère.

1ère Technique: Beso Francés(French Kiss)-->Belle arrête soudainement son attaque pour… vous embrasser. Effectivement elle dépose un magnifique baiser à vous en faire tourner la tête, cependant attention à Lujuria elle pourrait très bien finir dans votre estomac ou votre cœur. (le mouvement de Lujuria est très rapide, car Belle utilise son Sonido afin de planter son Zan Pakutô, cependant le gain de vitesse soudain rend la technique peu précise)

2ème Technique:Salsa Rayo (Salsa foudroyante)--> Envois une lame d'électricité vers son adversaire, marchant sur le même principe que la lame d'air, mais chargée en énergie électrique. Permet aussi d'animer un petit objet

3ème Technique: Primo Tramp De Lilith (First Lilith's Snare)-->Effectue une attaque basique vers l’adversaire avec sa première lame pour attirer son attention, puis dévie cette attaque en un premier leurre pour capter toute l'attention de son adversaire, puis finalement attaque avec sa deuxième lame exactement à l’opposé de la première attaque en chargeant cette attaque de Reiatsu et le rend instable de facon à ce que si elle touche l'adversaire, l'impact crée une petite explosion d'énergie (par exemple si la 1ere se dirige vers la cuisse gauche, la seconde se dirigera vers le bras droit)

4ème Technique: Segundo Trampa De Lilith (Second Lilith's Snare)-->Belle n’a qu’une seule arme en main, elle attaque en concentrant son reiatsu, pour faire comprendre à son adversaire que c'est une attaque puissante, et au moment ou son attaque est parée par l’adversaire, de sa deuxième main dégaine une autre arme pour en perforer la chair de son adversaire.

5ème Technique:Campanas Del Infierno (Cloche de L'enfer)-->place ses deux lames, courbures vers elle, puis se met à tourner à une grande vitesse lui permettant de trancher ce qui l’approche. Dans cette tornade de cheveux noir, une variante existe. Cette fois si elle place la courbure vers l’extérieur, ne se contentant plus de trancher, la technique permet aussi d’arracher la chair, les artères et tout ce qui tourne autour de ca. Bref une technique plutôt sanglante qui donne aussi une bonne migraine et qui peut être stoppé par une lame bien placée. Elle utilise une variante de son sonido pour devenir une vraie tornade


Description de la forme libérée du Zanpakutô :


Lors de sa Resureccion, Belle retrouve son masque et ses cornes deviennent plus imposantes, Une sorte d'amure d'os recouvre tout le haut de son corps y comprit ses épaules, mais aussi le bas de ses jambes. Lujuria pour en venir au sujet qui nous interesse devient une sorte d'arme d'hast, avec une lame à chacun de ses bouts. Bien sur, cette arme peut aussi se séparer en deux, donnant alors deux sortes de haches dont elle peut se servir.

Techniques sous forme libérée:

1ère Technique: Spinas de Rosa (Epine de Rose)--> Belle effectue un salto pour passer derrière son adversaire Lujuria est séparé en deux, elle accroche les épaules de son adversaire avec les courbures de son arme pour le ramener à terre, électrifiant son arme, pour qu'il ne résiste pas et le blessant par la même occasion, cette technique peut se terminer par un magistral coup de talon dans le visage de la personne à terre.

2ème Technique: Nube De Turmenta (Ciel orageux)--> C'est en fait la variante de la Salsa Rayo, cette fois ci, au lieu de n'être qu'une simple lame d'air, Belle envoit carrément une tornade électrique sur son adversaire, cette technique permet aussi d'animer plus d'objet à le fois, ou de plus grands objets

3ème Technique: Serpentina (Flèche de lumière)--> Belle sépare son Zan Pakuto en deux, envoi sa dague tel un couteau de lancé afin de le déconcentrer, puis envoi la première partie de son Zan pakutô électrifiée, telle une boule de foudre droit sur son adversaire, et au dernier moment utilise son Sonido pour se retrouver derrière son ennemi. Elle crée un champ magnétique grâce à son électricité, qui permet à la boule de foudre de contourner l'adversaire et de revenir dans la main de Belle. Ayant recouvré ses deux armes, et profitant d'un effet de surprise, la jolie brune attaque son adversaire.

4ème Technique: Rayo Recorrido (Foudre guidée)--> Belle envoit une partie de son Zan pakuto en tant que boule de foudre et la guide vers son adversaire grâce à son champs magnétique. Cette technique n'a qu'une petite portée et avec la vitesse de la lame est difficile à controler.

5ème Technique: Withering La Lluvia(Pluie foudroyante)--> Belle sécrète un liquide parfaitement conducteur et très peu visible, et charge toute l'électricité possible, pour électrifier ce liquide et terrasser son ennemi, ce liquide permet de multiplier l'intensité du courant par 100

Bonjour! o/
C'est un très belle fiche! (Jeu de mot! *o* //SE PEND//)
Bon, il y a en effet quelques fautes d'orthographes, mais c'est compensé par la qualité de la fiche x)
Par contre, il y a quelques choses qui me perturbent un peu... Malheureusement. T-T

Le moins grave : -> Il me semble que les âmes décédées ont toujours une chaîne à la place du cœur. Elle n'apparaît pas au bout d'un moment. Enfin c'est un détail.
Je doute aussi qu'Aizen et sa bande restent insensibles une semaine à un Vasto Lorde frappant sa tête contre le mur d'enceinte du Palais. Surtout qu'Aizou veut des Vasto Lorde, pleins! *o* C'est pourquoi j'aurais bien vu une durée beaucoup plus courte ^.^'
Le plus grave : -> Malheureusement le niveau maximal de la validation d'un personnage inventé est de 5, pour le moment, ce qui est très largement en-dessous du niveau d'un Vasto Lorde arrancarisé (niveau 15). >.<
Ca m'embête vraiment de dire ça, mais attends un peu, je dois discuter avec le staff sur un point..

Ah il manque aussi le test RP, mais vu la fiche, un (très) court suffira largement et changera en rien le résultat final! o/

Au pire pour le test rp on peut compter le dernier chapitre comme *Sifflote*
Sinon contente que la fiche te plaise malgré ces quelques détails.
Pour la chaîne il me semble qu'elle apparaît seulement pour les Hollow qui sont attachés à un seul endroit! Mais comme je n'en suis pas sure, je ne dirais rien. Pour la durée, j'ai changé à 2 jours


Edit: Après une discussion avec Ryu, j'ai changé de 2 jours à "un certain moment"
Edit²: Voilà le test rp, Enjoy (désolée de te torturer comme ca Sayu)



Maintenant que vous connaissez tout sur la vie de Belle, il semble essentiel au narrateur de faire un petit retour en arrière pour clarifier certaines choses. Si l’on devait situer chronologiquement ce passage, il prendrait place entre le 5ème et le 6ème chapitre. Les pouvoirs d’un Arrancar sont puissants. Puissants et mystérieux. Et surtout, ils ne sont pas innés. Comme tout pouvoir, il se doit d’être entretenu, purifié, taillé tel un diamant, pour en enlever toutes les impuretés. En tant que Vasto Lordes, Belle avait acquis un pouvoir incommensurable, un pouvoir auquel elle n’aurait jamais pensé pouvoir prétendre, et auquel son pauvre petit corps n’était pas habitué. Mais avant de prétendre à contrôler cette puissance immense que lui avaient conférée les cieux, il fallait tout d’abord apprendre à connaître ce pouvoir. C’est donc après la rencontre avec cet homme mystérieux envoyé par Aizen que prend place notre récit. Belle, perdue et atteinte d’une migraine assommante après s’être cognée la tête de cette manière contre Las Noches. La sublime créature n’avait pas manqué de remarquer cette chose qui était apparue à sa hanche. Ce magnifique fourreau d’or, et d’un rouge sang si pénétrant… Si obsédant, hypnotisant. Cette garde sertie de rubis, parfaitement taillés, et cette aura qui se dégageait de l’arme. Au poids, ce devait être une arme parfaite, elle ne la gênait absolument pas tout du long de sa promenade dans le désert blanc du Hueco Mundo, donc elle devait être aussi parfaitement équilibrée. Le genre d’arme que tout combattant envierait. Elle retourna à son lieu de méditation, ce rocher dressé vers le ciel, au dessus duquel les étoiles semblaient danser dans le firmament, et la lune dans toute sa splendeur, semblait la narguer de sa lumière blafarde. Elle qui attirait tous les regards. Mais bientôt, plus personne ne regarderait l’astre, c’est elle qu’ils regarderaient tous ! C’est elle qu’ils aduleraient ! D’une démarche gracieuse et féline, elle se glissa au sommet de son petit rocher noir, s’y installa en tailleur, et ferma les yeux, appréciant les bienfaits du vent qui caressait doucement sa peau blanche et jouait dans ses cheveux de geais. Elle appréciait cette main invisible qui semblait si amicale et si douce, le vent lui rappelait la présence d’une mère protectrice et aimante. Alors, elle rouvrit ses prunelles d’émeraude, l’Arrancar qui avait retrouvé toute sa beauté, semblait plus sereine que jamais. Ce mal qui tambourinait dans son crâne semblait s’être calmé, disparu comme par magie, le calme avait chassé tous les maux de la jeune femme, qui ne changeant pas de position, dégainait doucement son katana. Un petit grésillement se faisait entendre, et des étincelles d’un vert lumineux se mirent à jouer à la surface du corps de la jeune femme, l’iris de cette créature de l’au-delà était habité d’une lueur surnaturelle, brillant d’un éclat magnifique. Toutes ces étincelles, aussi magnifiques que dangereuses, ne semblait pas atteindre la femme le moins du monde. Elle déposa la lame à plat sur ses jambes, puis referma les yeux, immobiles, elle semblait partir vers des paysages, inconnus et lointains.

Hors de son corps, hors de l’espace et du temps. L’esprit de Belle semblait divaguer dans des paysages magnifiques, une sublime Antilope galopait dans ces prairies aux herbes si hautes qu’elles arrivaient jusqu’au cou de la Hollow. Le soleil était doux et réchauffait doucement la peau de la demoiselle, qui frissonnait de plaisir, le ciel, pourtant, n’était pas de son bleu habituel, mais d’un vert, si beau, si profond… Aucun nuage ne venait le couvrir. Et alors que L’Antilope bondissait toujours, de part en part de cette magnifique prairie, Belle prit l’initiative de faire un pas. Cet acte fut immédiatement perçu par la bête qui tourna la tête vers elle. Mais la demoiselle ne s’en inquiéta pas, et fit un second pas vers cette créature qui la regardait. Elles s’approchèrent l’une de l’autre. Jusqu’à ce que l’Antilope ne soit plus qu’à une coudée. De plus prêt, elle était gigantesque, dépassant peut être de deux fois la pauvre petite Belle qui admirait la créature la bouche légèrement entrouverte d’admiration. L’aura de cette … Chose. Elle la connaissait ! Elle la connaissait depuis si longtemps. Cette aura, ce reiatsu… Il était sien ! Cette bête n’était autre qu’elle ! Mais comment ceci était possible ? Bien que ceci puisse paraître idiot, elle passa sa main le long du pelage de la bête sans peur, elle lui demanda alors :

-Qui es tu magnifique créature, toi qui possède un reiatsu si semblable au mien, qu’est ce que cela signifie ?

-Je ne suis que ton pouvoir, ton véritable pouvoir ! Enfermée, au plus profond de toi, je te servirais à jamais, toi et moi sommes indissociables, si tu fais appel à moi, ton pouvoir sera tel, que peu d’entité oseront rester proche de toi sans devenir fou, ou sans mourir étouffé par notre puissance !

-Quel est l’intérêt d’effrayer toutes ces personnes ? Alors qu’elles pourraient, m’aimer, m’aduler ?!

-Ton destin n’est pas d’être aimé, mais d’être crainte, tu dois être une beauté fatale. Une sirène, une succube, ta beauté doit être mortelle…

-Je ne partage pas cette vision des choses !

-Peu importe… Tu le comprendras en temps voulu. Si jamais tu as besoin du pouvoir… Lujuria sera ta protectrice, à jamais…. Appelle-moi, et je gémirais.

Alors du néant, et alors que disparaissait la créature, un gémissement typiquement féminin, se fit entendre. Ce gémissement si caractéristique au plaisir, si passionné. Belle se retrouvait ainsi seule au milieu de cette prairie, perplexe, elle réfléchissait. Elle réfléchissait à tout ce que « son pouvoir » lui avait révélé, elle qui lui avait parlé de destin… Mais pouvait-elle lui faire confiance ? Pouvait elle vraiment inspiré la crainte et l’envie à la fois ? Est-ce que cette créature comptait vraiment l’aider, ou la manipuler? Après tout, elle était prisonnière de son âme, comment pouvait on faire confiance à une chose si puissante enfermé dans les méandres de notre être ? La vue de Belle se troubla, le paysage semblait s’effacer. Elle avait appris ce qu’elle voulait.

Lorsqu’elle rouvrit les yeux, seule sur son rocher, elle remarqua ce qui arrivait, des centaines de Hollow s’approchaient doucement, voulant profiter de cet instant, de vulnérabilité pour dévorer une telle quantité de Reiatsu, mais lorsqu’elle s’en rendit compte, une flamme s’alluma dans ses yeux, la rage de voir toutes ces hideuses créatures penser qu’elle n’avait ne serait ce qu’une chance contre elle. Elle se releva gracieusement, les deux mains sur ses hanches, et un déhanché à en faire baver, plus d’un homme. Sans dégainer son Zan Pakuto, une petite partie des Hollow prirent un temps d’arrête, apeurer par la reprise de conscience d’une créature si puissante. Mais toutes ces bêtes assoiffées d’énergie, savaient qu’il était déjà trop tard, et reprirent leur route. L’énergie spirituelle de la femme devenait de plus en plus concentrée, de plus en plus étouffant, les Hollow les plus faibles mourraient sous cette pression si intense, mais un grand nombre continuait d’avancer. Les yeux émeraudes de la demoiselle se mirent alors à briller d’un éclat d’améthyste, jusqu’à ce que la couleur d’origine soit totalement inhibé, un Cero, d’une puissance effarante partit alors des deux yeux, ravageant un grand nombre de Hollow. Mais c’était peine perdue, Ils étaient beaucoup trop nombreux. Il ne restait à Belle qu’un seul choix, entre ses dents, elle murmurait :

-Lujuria.

Rien.

-Je t’en supplie Lujuria, aide moi !

Rien ne se passa non plus. Alors la demoiselle se rappela de ce gémissement venue du néant, et alors que les créatures commençaient à lui sauter dessus, elle hurla :

-GEMIS, LUJURIA !

Tout en dégainant son Zan Pakuto, elle porta une main à sa bouche, tentant de retenir un feu qui brulait en elle. Une sensation si agréable, si plaisante. Elle ne pouvait plus se retenir, malgré cette main, le plaisir était si intense, qu’elle poussa un gémissement, passionnée alors qu’un masque recouvrait à nouveau son si sublime visage, une sorte d’armure recouvrait le bas de sa poitrine, ses épaules et le bas de ses jambes. Dans ses mains, le katana devint un genre de lance au bout de laquelle se trouvait deux lames de hache. L’énergie ainsi libérée était telle envoya voler les Hollow en plein saut, les autres tombèrent sur le coup. Autour de son rocher. Un nombre incalculable de corps se tenait, inerte. Cette puissance... Elle était effrayante. Tombant à genoux, elle comprit qu’une telle puissance ne devait être utilisée, et resterait incontrôlable, elle ne pouvait tout simplement pas la laisser ainsi. Et puis son visage… Son si beau visage ! Qu’est ce que c’était que cette laideur ! Elle se mit à taper des poings sur le rocher où des failles apparurent !

- Laisse-moi tranquille ! Disparait !

*Un merci serait peut être d’usage non ?*

-TA GUEULE ! JE T’AI DIS DE DISPARAITRE !

*Eh bien…*

Ce dialogue prit fin, et la transformation aussi, tout semblait être redevenu normal, alors que Belle prenait la résolution de ne plus jamais utiliser cette chose si affreuse… Non seulement parce qu’elle était horrible, mais aussi parce que tant qu’elle ne pourrait contrôler une telle puissance, elle pourrait être beaucoup trop dangereuse pour elle. La puissance nous consume tous un jour, si on ne sait pas la tenir en laisse.

Bon, je valide..
MAIS fais bien attention à bien respecter ton niveau et à pas dépasser. Disons que tes pouvoirs ont faiblis temporairement depuis ton arrancarisation vu que ce n'est pas passé par le Hogyoku, comme on avait convenu. é_è