Come Back

Clac… clac… clac… clac…

« Non, je vous en supplie arrête ça… ! Ahhhhhhhhhhhhh ! »

Clac… clac… clac… clac…

« Pourquoi ?… Arrêtez ! Ahhhhhhhhhhhh ! »

Clac… clac… clac… clac…

« Pardonnez nous ! S’il vous plait ! Ahhhhhhhhhhhh ! »

Clac… clac… clac… clac…

Des chaussures à talon noir claquait sur le carrelage noir de la petite maison ou s’étendait maintenant trois cadavres. Les trois pauvres humains n’avaient pas du avoir le temps de souffrir tant la décapitation était propre et net. Pourquoi avait il été tué ? Aucune idée. Toujours est-il que leur assassin s’élevait au dessus d’eux, à la manière d’un dieu vis-à-vis de ses sujets. Caché derrière une longue cape blanche à capuche, le meurtrier ne laissait entrevoir que deux iris d’un violet si sombre qu’elles se confondaient presque avec l’ombre. Entouré de ses cadavres, l’assassin prit soin de laver la lame de son arme immaculé de sang et prit la direction de la porte pour sortir sous un temps orageux ou la pluie et le vent mêlaient leurs voix à celle du tonnerre. Ce fut un éclair d’une violence inouï qui éclaira le visage de l’inconnu. Des cheveux rouge sang descendant en cascade sur ses épaules, un visage d’une blancheur uniforme, un sourire pervers, des yeux en amande, Hisoka faisait un come back des plus spectaculaires.

***

Clac… clac… clac… clac…

« Bordel, tu peux pas faire moins de bruit. J’étais en train de faire un super rêve. »

Le chien qui pourchassait le petit papillon en faisant claquer ses dents pour l’attraper arrêta sa chasse et regarda Hisoka avec des yeux étonné avant de reprendre son jeu.

« Foutu clébard… »

C’est dans un pré, aux premières heures d’une journée ensoleillé qu’Hisoka mis fin à son rêve. Mal rasé, les cheveux ébouriffé, le visage sale, les habits déchirés… le Joker n’avait plus son charme habituel. Son vagabondage de deux mois après son départ de Karakura l’avait bien changé. Les soins tout particulier qu’il se donnait chaque matin n’avait pas du être fait depuis bien longtemps. Pourtant, son apparence peu invitante était rehaussée par une aura de bien être. Si ces premiers mots semblaient être ceux d’un ours mal léché, ce n’était que le résultat d’une déception. La déception d’un rêve si bien commencé et qui se terminait par la vue d’un chien qui courait maintenant après sa queue.
Debout, Hisoka regardait l’étendu verte qui s’offrait à lui. L’aurore était chaque jour un spectacle magique. Si elle semblait identique tous les matins, il l’a sentait comme une œuvre en perpétuel mutation. La mutation. C’était bien une chose qui l’avait caractérisé pendant ces deux long mois, coupé du monde. Il avait changé. La dépression qui l’avait frappé après son combat contre Ima avait totalement disparut. Il était redevenu ce qu’il était, ou plutôt, il avait évolué dans le bon sens. Son passé qu’il avait cherché à camoufler il l’avait retrouvé et commençait doucement à l’accepter. Son deuil, retarder de plusieurs centaines d’années ne pouvait pas être réalisé en seulement deux mois mais une grande partie du travail était fait. Il avait aussi commencé à accepter le fait qu’il est tué Suiteki pour avancer et se remettait de toutes ses souffrances personnelles. Ce laps de temps l’écart du monde l’avait rendu bien plus fort que n’importe quel entraînement physique. Il avait réalisé, ou plutôt entamer, une découverte de la paix intérieure. Son attitude envers les gens n’avait pas changé mais son bien être intérieur était à présent sincère. Il ne se mentait plus totalement à lui-même.
C’est pour cette raison qu’à présent il se sentait près. Près à retourner sur le devant de la scène, réalisé des promesses compromises quelques temps auparavant et découvrir les nouveaux « fruits » qui s’offriraient à lui. Ramassant les quelques affaires personnel qui l’avait accompagné pendant ces deux mois, il mit son petit baluchon sur le dos, et marcha plein Est vers Karakura ou, il en était sur, l’attendait les plus beaux combats de sa nouvelle vie.
Après un voyage de plusieurs jours, il déboucha finalement sur un petit village à quelques kilomètres du centre ville ou il décida de faire une halte et de réveiller ses pouvoirs endormis. Il sentait que son monde intérieur avait changé, mais il n’y était pas retourné depuis son combat avec Ima et, même les différentes personnalités de son zanpakuto ne l’avaient pas dérangé dans sa période de « méditation ». Installé sur le toit d’une petite maison, il s’assit en tailleur, Shukichigai posé sur les genoux. Les yeux fermés, il se concentra pour parvenir vers se monde ou il espérait y retrouver ses couleurs.

(…)

En rouvrant les yeux, un large sourire balaya le visage d’Hisoka. Le monde ou vivait son zanpakuto était bien mieux portant qu’il ne l’espérait. Il venait d’y apprendre des choses intéressantes et un objectif nouveau se profila devant lui. Il le sentait depuis déjà bien longtemps mais il n’avait jamais vraiment su comment s’y prendre et l’état de désespoir dans lequel il était ne lui avait pas permis d’y réfléchir très sérieusement.
La puissance que lui avait accordée Shukichigai jusqu’ici, il se doutait bien qu’elle n’était pas à son plus haut niveau. Il voyait bien qu’un palier restait infranchit et qu’il était resté au milieu d’une échelle encore haute. Seulement, ces barreaux, il n’avait aucune idée de la manière dont il devait s’y prendre pour les gravir. Tant pis. Le plus important était de savoir qu’il lui était possible d’aller encore plus loin. Après cette introspection qui dura plus de temps qu’il ne l’avait prévu, il décida de décrasser et de renforcer sa puissance physique laissé trop longtemps en sommeil. Descendant de la petite maison, il reprit la route vers un espace dégagé. La lune était pleine ce soir là et seuls les ombres étaient perceptibles.
Son zanpakuto à la main, Hisoka ferma les yeux pendant une petite dizaine de secondes avant de commencer ses kata de bases. Son sabre fendait l’air avec élégance. Ses gestes n’étaient pas rapides mais la précision qu’il mettait à l’exécution rendait le mouvement tout aussi fatal. Et, doucement, les gestes se complexifièrent, la vitesse s’accru jusqu’à ne plus en percevoir le sabre réel de ses traces dans l’espace. L’air déplacer par chaque frappe était senti sur plusieurs mètres autour d’Hisoka qui n’avait pratiquement pas changé de place depuis maintenant une bonne heure. Ses muscles étant à présent échauffés, il se décida à passer aux choses sérieuses.

« Jouons, Shukichigai. »

Le nuage de fumée blanchâtre était à peine dissipé que le Joker commençait déjà à jeter ses cartes dans tous les sens. Apparaissant et disparaissant entre ses mains à une vitesse phénoménale, il ne lui fallut pas plus de dix secondes pour les planter en différent point. Malgré l’obscurité, il avait tranché deux arbres, tué un hibou, et dessiné un trèfle dans le sol. Le visage d’Hisoka était totalement impassible, comme si tout ceci n’était qu’une simple routine, et pourtant, en combat réel, chacun de ses mouvements se serrait révélé fatale pour qui n’aurait pas eut les capacités de le suivre. Bien sur, des imperfections parcourait l’ensemble de son ballet. Des gestes superflus qui lui faisaient perdre quelques millièmes de secondes. Cela ne pouvait paraître que peu de chose mais en situation réel, le moindre mouvement inutile et mal placé pouvait se révéler fatal, d’autant plus que les adversaires qu’ils affronteraient seraient sans cesse en progrès. Il devait continuer à grimper vers la perfection. Mais cette soirée n’était pas là pour le faire réellement progresser. La seule chose qui l’intéressait était de dérouiller ce corps endormi.

Et puis, après la dextérité et les kata au sabre, Hisoka passa à un enchaînement de coup de pieds et de coup de poings contre le tronc d’un arbre dont il venait de décapité le feuillage. Ces frappes laissaient des marques sur l’écorce noire mais jamais assez profonde au goût du Joker qui cherchait sans cesse une force plus grande. Il le savait. Un départ dans la Dimension Royale ne tarderait peut-être pas et les combattants qui l’y rencontrerait ne seraient certainement pas du même niveau que ceux qu’il avait du affronter jusqu’ici. Pourtant, il continuait. Ses coups laissaient un bruit sourd derrière eux et, après plus d’une heure et demi d’acharnement, une partie du tronc céda sous sa volonté. Loin d’être satisfait, il s’attaque au deuxième tronc avec à chaque fois plus de force. Son « échauffement » tournait maintenant à l‘acharnement. La détermination se lisait sur ses yeux. Une hargne à en emporté les foules l’habitait. Son réiatsu bouillonnait dans son corps. Une halo de lumière violette l’enveloppait et se montrait de plus en plus éclatant à chaque instant passé sur l’arbre. Une nouvelle fois, la nature succomba sous la force d’un Joker qui s’enfonçait maintenant dans un bois ou une année entière ne lui aurait pas suffit pour tout détruire. Cependant, plutôt que de continuer son travail de bûcheron, Hisoka resta un instant à fixer ses mains. Les regardant avec attention, il put voir quelques traces de sangs provoquées par des éclis de bois rebelles, mais, ce qui l’intéressait allait au-delà du perceptible. Fermant les yeux, il resta immobile pendant près de cinq minutes, la paume de la main droite tendu devant lui. Et puis, sans rien y comprendre, une bourrasque de vent balaya les cheveux encrassés du Joker. Lorsqu’il rouvrit les yeux, un sourire victorieux apparut sur son visage. Apparemment, lui, il avait comprit ce qu’il s’était passé.

« Parfait, c’est parti… »

(…)

« Maman ! Papa ! Venez voir ! »

« Qu’est-ce qu’il ya mon cœur ? Retourne te coucher, il n’est que 7 heures. »

« Foutu gosse ! Y a pas moyen de le lever à cette heure là pour qu’il aille à l’école mais alors le dimanche y prend son pied.
Bon qu’est-ce qu’y a t’as fait un… un… un… incroyable. Chérie… Viens voir. »

« Qu’est-ce que… ? »

(…)

Fière d’avoir acquis son nouveau pouvoir, Hisoka espérait bien pouvoir l’expérimenter d’ici peu dans un véritable combat. Il n’était pas tout à fait au point mais méritait d’être une arme redoutable. Il suffisait de voir comment il avait rasé la forêt qui avait été son terrain d’entraînement la veille. Ce qui aurait du lui prendre plus d’une année avait été terminé en une petite heure parce qu’il s’était appliqué à découpé tout ce bois en rondin qu’il avait entassé devant la première maison qu’il avait croisé.

Bien reposé, lavé et impeccable sur lui-même, Hisoka était prêt à retourner en ville. Malheureusement, ses anciens habits de cirque ayant déjà bien vécu, c’est en costume et avec des cheveux mouillés en bataille devant les yeux qu’il reprit la route vers la civilisation. L’ancien clown avait troqué son apparence pour celle d’un homme tout autre mais toujours avec cette folie dans le regard. Aucune tenue ne pouvait cacher ce qu’il était. Il apparaissait seulement plus sérieux dans ce nouveau déguisement. De toute manière, il ne serait que provisoire. Pour le moment, il avait quelque chose à faire.

Parcourant les rues de Karakura, il finit par trouver le lieu idéal à ce qu’il cherchait. Le plus grand building se tenait devant lui avec la beauté de son architecture moderne de verre et de fer. Rempli de bureau, Hisoka rentra sans mal. Sa tenue bien moins excentrique que d’accoutumé lui permis de monter jusque sur le toit. Spacieux, l’endroit était splendide. Il avait une vue extraordinaire sur l’ensemble de la ville. Son regard portait bien au-delà des limites de la ville. Il pouvait même entrevoir le tas de bois qu’il avait confectionné quelques temps plus tôt. L’air, plus frais séchait des cheveux encore humide. Prenant une grande bouffé d’air, il laissa échapper son réiatsu dans un flux tempéré, modéré. Il ne laissait rien déborder. Il ne faisait que marquer sa présence.

Ce qu’il espérait ? Ca, je crois que le chercher n’apporterait rien. Si son apparence avait changé, lui était resté toujours aussi incompréhensible. D’ailleurs son sourire et ses yeux, pourtant si expressif à ce moment, ne laissait rien deviner de ses intentions.

Spoiler:

Invité

Ce qui avait attiré Kurotsuchi au monde réel ? Personne ne le savait, lu même n’avait agi qu’en suivant son instinct. Le reiatsu repéré était puissant certes et mystérieux à souhait mais ce n’était pas rare en ces temps de guerre et Mayuri se sentait plus scientifique que combattant et de ce fait, il laissait à ses subordonnées le soin d’effectuer ce genre de tache. Pourtant cette fois-ci, il avait ressenti comme une sorte de sentiment, ces sentiments qu’il ne ressent que très rarement, un peu semblable à celui qui le prend lorsqu’il réussit une expérience. Semblable et pourtant si différent. Il avait souvent entendu parlé des instincts. Une chose inutile qu’il s’était persuadé qu’elle n’était qu’une excuse pour les hommes qui cherchaient une raison à leurs actes. D’après rien n’avait besoin d’être justifié. Enfin…il n’avait pas besoin de se justifier et même si on lui demandait il refusait mais il croyais au plus profond de lui même qu’il était le seul à avoir ce droit, preuve encore une fois de son égoïsme, et il pensait donc que les hommes ou shinigamis ne s’inventait des choses comme l’instinct ou les sentiments que pour l’imiter, lui, le grand, le plus grand chercheur de tout les temps. Plus grand que Aizen ou même Urahara. Urahara Kisuke…L’homme qu’il avait toujours envié et détesté, mais maintenant, c’était son tour. Il était resté trop longtemps second, désormais, c’était lui le plus grand. Il ne se laisserait plus dépassé par un homme si guilleret.
Kurotsuchi fut expulsé de ses rêves par l’ouverture du portail sur le ciel de Karakura. La ville semblait avoir repris depuis peu vie. Les habitants commençaient à revenir malgré la destruction récente des trois quarts de la ville par Aizen. Mais la mort de millier de gens n’intéressait pas Mayuri. La seule chose qui attirait son regard était un jeune homme qui se tenait debout sur le toit d’une haute tour, défiant le ciel de sa puissance. Le reiatsu mauve qu’il dégageait était étrangement semblable au sien. Plus puissant que le sien, cela était sur mais le capitaine ne doutait pas de sa victoire. Il avait un avantage unique et il se trouvait à l’intérieur de son crane. Le cerveau le plus performent de toutes les dimensions, que ce soit la Dimension royal ou le simple monde des humains. Le jeune homme ne semblait pas encore l’avoir remarquer, ce qui était normal étant donné qu’il était tourné vers l’est et le levé de soleil qui commençait à peine alors que Kurotsuchi se trouvait au Nord Ouest. Le scientifique reconnut le shinigamis exilé rapidement. Il avait déjà visionné des vidéos sur son combat contre le capitaine Ukitake. A l’époque, sa puissance était déjà impressionnante mais aujourd’hui elle l’était encore plus. Le capitaine lui même se sentait quelque peu écrasé par le reiatsu qu’il dégageait. Un reiatsu qui paraissait comme … fou, hors de contrôle. Il fluctuait de manière aléatoire en partant en tout sens. Pas étonnant que les circuits de ses mouchards aient grillé en entrant en contact d’un tel reiatsu. Le jeune homme lui même était effrayant d’apparence. Non pas qu’il soit laid, loin de là, il l’était d’ailleurs beaucoup moins que Kurotsuchi, du oint de vue d’un humain en tout cas, mais quelque chose en lui était effrayant. Tout son corps dégageait une aura de folie et une écrasante pression l’entourait. Il avait beau être à plus de dix mètres, Kurotsuchi sentait son crane lui faire mal sous la pression qu’il subissait. Mayuri ne possédait presque aucune information sur ce jeune homme. Ces intentions ? Son but ??? Rien ! La seule chose qu’il connaissait était qu’il avait été l’ancien joker de la Soul Society. Un poste mystérieux dont lui même ne connaissait pas vraiment les fonctions. Il n’avait d’ailleurs jamais vraiment cherché à se renseigner avant aujourd’hui. Peut être aurait-il du se renseigner avant de venir à sa rencontre. Mayuri haussa des épaules de manière nonchalante comme pour repousser la possibilité qu’il est pu faire une erreur. Qui pourrait lui reprocher d’ailleurs. N’était-il pas le seul maitre de ses actes. Rassuré, il reporta son attention sur l’ancien shinigamis. Le soleil était déjà sortit de l’horizon et il éclairait d’une couleur orangée ses cheveux tout aussi orange et son costume gris. Un costume qui choquait par ce gris si terne sur un personnage aussi haut en couleur. Il aperçut aussi les nombreuses cartes qui semblaient être dissimulé partout sur son corps, dans ses manches ou même dans son col. Le plus étrange était qu’elles semblaient en vie disparaissant du regard des autres dès qu’elles étaient repérées. Kurotsuchi pouvait maintenant voir son visage, au risque de se faire repéré il s’était décalé sur sa gauche. Ses cheveux emmêlés retombaient en cascade sur son visage pale et l’éclat blanc de ses dents passait inaperçu dans la blancheur de son visage. Un autre éclat accrocha son regard, celui de ses yeux fixe qui à sa grande surprise le fixait sans réagir. Il était repéré et pourtant le shinigamis n’avait pas réagi. Maintenant qu’il était vu, il était inutile pour Mayuri de se cacher. Il s’avança donc de façon à se retrouver à quelques mètres seulement d’Hisoka. L’homme ne réagissait toujours pas, il semblait l’analyser tout comme lui l’analysait. Enfin…rien n’était sur. Tout chez cet homme était mystérieux. On avait beau l’avoir devant soi on ne savait pas trop exactement ce qu’il faisait. Lui, Kurotsuchi, capitaine de la 12ème division et surement le plus grand scientifique de tout les temps, se sentait intimidé par l’aura de cette homme. Si ses souvenirs étaient bons, il se nommait Hisoka. Un fou ce qu’il paraissait mais après tout, qu’était ce qu’un fou ? Lui même n’en n’était-il pas un lui même d’après les autres shinigamis. Bien, peut être accepterait-il sans se débattre de ce soumettre à des expériences. Il connaissait parfaitement les shinigamis ais celui-ci semblait différent, l’aura qu’il dégageait semblait surnaturel et l’étudier serait un loisir qui l’occuperait pendant quelques semaines. Restait à le convaincre…ou le vaincre. Kurotsuchi avait peut-être une confiance trop grande en la puissance que lui avait conféré son dernier entrainement mais il devait tenter l’opération. Après tout, il ne restait plus beaucoup de cobayes dans ces ondes. Il devrait surement bientôt aller à la Dimension Royale pour voir si les habitant de ce monde ne sont pas moins lassant que ceux d’ici. Mais ce n’était pas le moment de s’occuper de cela, pour l’instant il devait s’occuper de ce jeune homme qui faisait tout pour attirer quelqu’un. Il ignorait qui c’était et il s’en fichait.

« Kiiie »

« Tais-toi Jizo. Si tu continues à intervenir sans que je n’y autorise comme aujourd’hui je serais obligé de te détruire de nouveau. J’espère que tu as compris… Mais bon, je suis de bonne humeur aujourd’hui alors je t’autorise à parler. Profites en, ce n’est surement pas près d’arriver. »

« Kiiiee, kiiikiiieeekeee !!! »

Jizo était un zanpakuto « enfant ». Ayant un Qi très faible, contrairement à son maitre, il ne possède même pas la capacité de s’exprimer dans un autre langage que le sien. Mayuri est d’ailleurs le seul à le comprendre. C’est ici que se trouve l’opposition entre le shinigamis et le zanpakuto : L’un possédant une intelligence extraordinaire et unique et l’autre ayant le comportement d’un enfant même s’il peut parfois faire preuve d’intelligence comme ici. Peut-être même cette opposition est à l’origine du comportement si « étrange » du Capitaine. Pour que vous puissiez comprendre la conversation entre le maitre et le zanpakuto je traduirait donc ses paroles. ^^

« Ne faîtes pas ça Capitaine (Kurotsuchi oblige son zanpakuto a s’exprimer à lui comme à son maitre quand il l’autorise à parler.). J’ai un mauvais sentiment sur cette personne. »

« Un mauvais sentiment ??? Depuis quand ressens-tu des sentiments ?? Es-tu si faible que cela. Maintenant ne m’adresse pas la parole tu n’en es pas digne. »

- Bonjour. Je vais être direct. Je me nomme Kurotsuchi Mayuri et je suis ce que l’on peut appelé un scientifique. Je voudrais savoir si tu accepterais de devenir mon cobaye pendant quelques temps avant que je ne t’achève en douceur.

Malgré ses paroles dur Kurotsuchi s’était exprimé d’une voix douce et polie, preuve encore une fois de son sadisme.

L’attente n’avait pas été très longue. Après quelques minutes passé à contempler le ciel, Hisoka ressenti un réiatsu qu’il devina être celui d’un shinigami. Et pas n’importe lequel. Sa puissance équivalait celle d’un capitaine. Pourtant, le Joker ne lui accorda aucun regard. Il continuait de fixer l’horizon, comme si la perturbation du shinigami n’était que passagère et qu’il finirait par passer son chemin.
Ce n’est pas lui qu’il attendait.

« Mauvaise pioche. »

Le soleil continuait de monter dans le ciel et faisait grandir les ombres des bâtiments en même temps que la vie reprenait sa place parmi les habitants. Le vent se fit plus frai et continuait de secouer délicatement les cheveux rouges d’Hisoka en même temps que le col de sa chemise blanche.
S’il n’accordait pas beaucoup d’intérêt à cet invité, il semblait que l’inverse n’était pas vrai. Entrant dans son champ de vision, le shinigami le regardait avec des yeux intéressés. Son visage n’était absolument pas conforme à la normale. C’est peut-être ça qui décida le Joker à lui accorder plus d’attention. Comme il l’avait deviné, il s’agissait bien d’un capitaine, comme le montrait son haori blanc. Cependant, étant face à lui, Hisoka ne put que supposer la division. Il hésitait entre 3 d’entre elles.

La première était celle du commandant général et, s’il avait s’agit de ce dernier, Hisoka aurait été bien plus enjoué. Le réiatsu que le capitaine devant lui dégageait n’était pas assez imposant pour ce poste prestigieux. La seconde, spécialisé dans l’assassina et l’espionnage était encore plus improbable. S’il ne voyait pas très bien à cause du soleil qui se levait, Hisoka constata sans mal la place du zanpakuto de son potentiel adversaire. Attaché entre ses deux jambes, l’arme n’avait pas du tout une position idéale pour le meurtre propre et efficace (il en savait quelques choses). Il se rappelait que les divisions trois, cinq et neuf désertées par leur capitaine. La quatrième était spécialisée dans les soins et l’individu en face n’en avait pas le profil. La sixième avait toujours été occupée par des grands nobles. Ce n’était toujours pas ça. Il ne pouvait pas occupé les siège de la huitième et de la treizième pour en avoir déjà affronter les capitaine et la onzième avait la réputation d’être celle des « bulldozers » or, l’homme qui était devant lui était bien trop chétif.
Non, les trois seuls options étaient les divisions sept, dix et douze. Il n’avait pas souvenir de spécialisation particulière pour ces groupes, sauf pour la dernière, qui, il savait, s’était approché du domaine scientifique depuis que Kisuke Urahara en avait prit le commandement avant de s’en faire chassé pour une trahison qu’il n’avait jamais commise. Du coup, il avait probablement à faire à un combattant basique ou bien à une pure intelligence. L’instinct lui disait que la dernière option était la bonne. Il ne savait pas pourquoi, mais ce type qui semblait parler tout seul avait le profil idéal dans la succession de Kisuke.

« Bonjour. Je vais être direct. Je me nomme Kurotsuchi Mayuri et je suis ce que l’on peut appeler un scientifique. Je voudrais savoir si tu accepterais de devenir mon cobaye pendant quelques temps avant que je ne t’achève en douceur »

*« Bonne pioche »*

La capacité d’analyse d’Hisoka était toujours aussi performante. Au moins il savait à qui il avait à faire. Le problème c’est que ce genre d’adversaire était, pour le Joker, les pires à neutraliser. Étant les plus rares, il avait rarement eut l’occasion d’en combattre.

« Ton cobaye ? Pourquoi pas.
Le souci ‘‘capitaine scientifique’’ … »

Un sourire des plus provocateurs apparut sur le visage d’Hisoka qui fit une courte pose dans ses propos. L’attitude directe de ce Kurotsuchi lui plaisait. Un brin de folie émanait de cet être au physique peut conventionnel. Il sortait du lot.

« … c’est que je tiens encore à rester entier et je m’imagine très mal dans la peau d’un rat de laboratoire, surtout quand le scientifique aurait besoin de plus de ‘‘soins’’ que moi.
Désolé, mais je vais devoir refuser ta proposition. Tu devrais trouver un autre cobaye.
Maintenant, si ça ne te dérange pas, j’ai quelque chose d‘important à faire. »

Dans un dernier signe de provocation, Hisoka ferma les yeux, et laissa de nouveau échapper son réiatsu comme il le faisait avant l’arrivé de ce capitaine. Il n’avait pas bougé de place. Il était resté toujours aussi droit, les bras le long du corps, légèrement plié. Il se doutait bien que ses paroles avaient énervé le shinigami. Mais que voulez vous ? Hisoka avait beau ne pas avoir envie de le combattre à ce moment, il ne pouvait s’empêcher de provoquer. Une sorte d’instinct qui le poussait à amener les autres à le combattre, même contre sa volonté.
Le Joker continuait d’attendre. Le noir dans lequel il était plongé à cause de ses yeux fermés laissait tout de même une trace rouge, signe de la présence de Mayuri. Le fait qu’il puisse ressentir le réiatsu lui permettait de savoir si, oui ou non, un combat devrait s’engager et si oui ou non, la magie devrait faire taire les prétentions de la science.

Spoiler:

Invité

Décidément, le visage de ce shinigamis l’irritait. Kurotsuchi ne supportait l’air dédaigneux qu’il arborait. Lui même arborait la même expression mais la seule chose que l’on devait exprimer face à lui était de l’admiration ou au pire un minimum de peur et de respect. Mais non ! Ce petit prétentieux de lui ne portait pas la moindre attention, à la rigueur une pointe de curiosité mais rien de plus. Ne serait-ce plutôt pas à lui plutôt de le repousser. Lui le capitaine de renommé devait supporter les sarcasme silencieux d’un simple shinigamis, qui possédait pour seul titre d’avoir survécu à un combat contre Ukitake. Un combat méconnu de tout le monde ou presque. Franchement, pour qui se prenait-il. Le capitaine s’apprêtait à le sermonner , à lui promettre une mort douloureuse s’il ne se repentait pas tout de suite de son attitude, lorsque soudain le shinigamis se décida finalement à lui répondre.

« Ton cobaye ? Pourquoi pas.
Le souci ‘‘capitaine scientifique’
’… c’est que je tiens encore à rester entier et je m’imagine très mal dans la peau d’un rat de laboratoire, surtout quand le scientifique aurait besoin de plus de ‘‘soins’’ que moi.
Désolé, mais je vais devoir refuser ta proposition. Tu devrais trouver un autre cobaye.
Maintenant, si ça ne te dérange pas, j’ai quelque chose d‘important à faire. »

En plus de l’ignorer, il l’insultait à présent. Lui refuser le droit de l’étudier ! Quelle honte ! Après tout…c’était un honneur de mourir sous sa main. Ses premières impressions furent confirmées par cette réponse. Tout d’abord le danger que pouvait représenter ce shinigamis. Il avait beau s’être exprimé d’une voix calme et lente, il avait dégagé une violence profonde dans son immobilité et les menaces à peine voilées dans ses paroles ne laissaient aucun doute sur sa réaction si Mayuri tentait de l’arrêter de force. La seconde impression qu’il avait ressenti était le mystère qui flottait autour de ce personnage et l’énigme que recélaient ses paroles la confirmait ensuite. Pour finir sa prétentieux était surement à la hauteur de celle de Kurotsuchi puisqu’il avait osé émettre la certitude que le capitaine serait blessé s’il tentait de l’étudier. Encore une fois son comportement était inacceptable.

Pendant une seconde Kurotsuchi fut tenter de quitter les lieux en laissant planter le shinigamis dans sa prétention mais il fut retenu par une chose qu’il lui était inconnu. Peut-être était-ce le reiatsu que s’était remis à dégager Hisoka. Visiblement la déduction du capitaine était bonne : Hisoka cherchait bien à attirer quelqu’un ici mais cette personne n’était visiblement pas lui. Tant pis pour lui. Maintenant qu’il était là, il n’allait surement pas repartir les mains vides. De plus il ne pouvait laisser un tel affront non puni. Un tel dédain ne pouvait être lavé que dans le sang. Il n’allait pas le tuer mais juste le torturer un petit peu…pour son propre plaisir, et ensuite il allait le ramener à son laboratoire où il pourrait fouiller son corps à sa guise.

Ce dont Kurotsuchi ne se rendait pas compte c’était que Hisoka était plus semblable à lui qu’il ne le pensait. Tout d’abord cette soi disant folie qu’ils dégageaient tout les deux, elle n’était rien d’autre que l’incompréhension des autres. Chez l’un comme chez l’autre la folie n’existait pas vraiment, chez Kurotsuchi en tout cas. Dans son esprit tout était ordonnée même si l’ordre qu’il donnait à ses réflexions n’était pas le même que celui d’un homme normal. La folie chez lui n’était que la preuve de sa différence par rapport aux autres shinigamis. Tout les deux dégageaient une prétention hors du commun et la haine et le dédain qu’ils éprouvaient l’un pour l’autre était équivalente.
Et c’était tous ces points communs qui les différenciaient. Après tout, avez-vous déjà vu un homme prétentieux reconnaître sa similitude avec une autre personne. Reconnaître le fait que l’ont soit ordinaire est la plus grande preuve d’humilité. Une humilité qui manquait terriblement à ces deux personnes.

Hisoka comme pour marquer un point final à la discussion et à l’outrage qu’il effectuait, ferma les yeux. Le geste était anodin d’aspect mais pour Mayuri c’était la pire insulte, une marque de dédain et d’ignorance. Ignorance de sa puissance et de son savoir. Le capitaine bouillonnait intérieurement. Malgré son contrôle de soi, il ne pouvait supporter une telle suite d’insultes sans réagir. Il prit d’abord une seconde pour reprendre le contrôle de lui même puis une fois qu’il avait transformé sa colère en force, il se mit en mouvement. Grace à son esprit de déduction, il devina que l’ex-shinigamis, qui n’était pas un imbécile, restait sur ses gardes et surveillait ses mouvements en étudiant son reiatsu.

Quel imbécile. Croyait-il vraiment qu’un scientifique comme lui se laissait bloqué par la limite du contrôle du reiatsu. Il y avait longtemps qu’il avait étudié la nature même de son reiatsu. Il avait pu ainsi créé un appareil qui lui permettait de dissimuler jusqu’aux dernières traces de reiatsu. Cet appareil miraculeux était contenu dans la manche de son bras droit. D’un geste lent, il activa l’appareil puis une fois que son reiatsu fut complètement dissimulé il se dirigea à grand pas vers Hisoka. Il devait se dépêcher car l’appareil qu’il avait crée ne pouvait rester en marche plus de quelques secondes. Tout en marchant, Kurotsuchi dégaina son zanpakuto et le posa à quelques centimètres de la gorge d’Hisoka. C’est à ce moment exact que son appareil rendit l’âme en laissant à Hisoka la surprise de sa présence, non pas à 5 mètres de lui mais à quelques centimètres surement. Peut-être l’avait-il déjà senti au bruit de son souffle mais toujours était-il qu’il n’avait apparemment pas réagi. Le capitaine aurait pu en finir maintenant mais il désirait ramener l’ex shinigamis vivant et puis, il n’aurait pas pu tester ses nouvelles capacités dans un combat.

- Imbécile ! Pensais-tu vraiment pouvoir m’insulter ainsi ? Pensais-tu vraiment que tu pouvais fermer les yeux sans perdre ta vie ? Tu as de la chance que je sois de bonne humeur aujourd’hui. J’ai vraiment envie d’étudier ton corps mais puisque tu te refuse à moi, je serais obligé de te ramener de force même si je dois pour cela aimer mon sujet. Bien maintenant bats-toi ou laisse toi faire.
Bakudo n°30 : Shitotsu Sansen !!!
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Alors qu’il retournait dans sa « méditation », le point rouge qu’il gardait à l’œil disparut dans la masse noire de son esprit. Était-il parti ? Impossible. Restant toujours aussi impassible, le Joker essaya de repérer la présence de son adversaire sur un rayon d’une dizaine de mètres. Rien. Il avait juste disparu. Et puis, il le repéra de nouveau. Son réiatsu était toujours inexistant mais il entendait le son d’une lame sortant de son fourreau. Décidément, pour quelqu’un qui cherchait à être discret, le capitaine ne se révélait pas très doué. L’idée d’imaginer Mayuri dans la peau d’un membre de la seconde division le fit beaucoup sourire mais la menace qu’il représentait à cet instant était bien réelle.
Comme il aurait pu s’en douter, le combat devait avoir lieu. Ses provocations étaient trop appuyer pour qu’ils les laissent passer. Encore une imprudence du capitaine qui révélait encore un trait de son caractère. Pendant un moment, Hisoka se posa la question de savoir comment un tel homme avait pu obtenir un siège de capitaine au Gotei 13. Il était incapable d’être discret, révélait des éléments sur lui qui pouvait lui jouer des tours et en plus de ça il était impulsif.
La réflexion d’Hisoka avait prit du temps et il sentait déjà l’haleine fétide de son nouvel adversaire ainsi que la présence de la lame se rapprochant de sa gorge. Croyant à une attaque réelle, Hisoka rouvrit les yeux pour rencontrer un Mayuri, le visage emplit de rage, le fil de la lame près à lui trancher la tête. Il ne voulait donc pas le tuer. Pas tout de suite en tout cas. Après un discours empreint de reproches et de menaces, le capitaine se décida enfin à passer à l’attaque. Toujours aussi calme, Hisoka en devenait vraiment irritant. Son adversaire était d’un niveau équivalent au sien, et il le traitait comme un jeune débutant, sur qui il n’y avait pas vraiment d’intérêt à porter un regard particulier.

« Bakudo n°30 : Shitotsu Sansen !!! »

Un sort d’entrave ? Alors comme ça l’idée de l’étudier ne l’avait vraiment pas quitté. Mayuri commençait déjà à tracer un triangle dans l’espace quand Hisoka se décida enfin à prendre se duel en main. Il ne connaissait pas ce kido. Il ne l’avait jamais expérimenté ni vu de sa vie, et, ne sachant pas trop sur quoi il allait tomber, il décida de jouer la carte de la prudence, l’esquive étant devenu impossible au vu de la distance. Le triangle était terminé et la lumière jaune qu’il dégageait se fit encore plus intense. Et puis, comme un coup de fusil, le bakudo exécuta ce pourquoi il avait été invoqué. Filant sur l’espace restreint qui la séparait de sa proie, Hisoka eut tout juste le temps de former sa défense.

« Bakudo n°39 : Enkosen. »

Le bouclier de réiatsu était tout juste créé que l’attaque de son adversaire le percuta. Le choc fut beaucoup plus violent qu’il ne l’aurait cru. Tenant bon, Hisoka fut traîner jusqu’à l’autre bout du bâtiment avant que l’offensive adversaire ne se dissipe. Un léger de nuage s’était formé tout le temps que ses pieds avait traîné sur le sol mais il était toujours debout, les cheveux un peu plus dérangé que d’habitude à cause du souffle qu’avait provoqué le choc des deux bakudo.

« Et bien, je suis heureux d’avoir refusé ta proposition. Si tu traite tous tes cobayes de cette façon je commence à comprendre pourquoi tu en recherche… »

Le ton d’Hisoka était toujours aussi calme et l’attaque du capitaine ne semblait pas l’avoir affecté plus que ça. Une distance raisonnable s’était réinstallé entre eux et le vrai combat, maintenant inévitable, pouvait commencer.

« Tu sais, ce combat me tente énormément. Tu es un adversaire peu commun qui n’utilise que très peu la force physique. De toute manière, ça n’a pas l’air d’être ton point fort. Mais comme je te l’ai dit, j’ai quelque chose à faire et te combattre maintenant me retarde, alors, si on pouvait remettre ça à plus tard, ça m’arrangerait… Pas toi ?
Tu m’as l’air tout tendu, tu devrais prendre un bon thé bien chaud et te reposer, c’est pas bon de ce battre quand on est sur les nerfs comme ça. Un déchirement musculaire est si vite arrivé à ton âge… »

Cette fois, Hisoka dépassait les bornes. Ces provocation faisait bouillir Mayuri à tel point que la scène en devenait presque comique. Il faut dire qu’il faisait tout pour. Il avait radicalement changé ses plans. Ce combat qui ne l’intéressait que très peu au premier abord lui paraissait de plus en plus attrayant. Ses projets attendraient un peu. Ce capitaine était une chance inespérée pour lui d’essayer quelques petites choses auxquels il avait pensé depuis son dernier entraînement. Un adversaire de niveau équivalent était parfait pour ça. Quelqu’un de trop fort l’aurait empêché de mettre en œuvre ses tests et un combattant trop faible n’aurait pas eut plus d’intérêt que les arbres de la veille.
Non, il était parfait. Cette « mauvaise pioche » se transformait, après réflexion, en une main gagnante. En plus, le combat lui ferait dépenser un réiatsu suffisent pour perpétuer son projet initial. Il était décidé. Ce combat aurait lieu.

« Bon aller, parce que tu as l’air d’en avoir vraiment envie, je veux bien te casser la gueule. Mais c’est vraiment parce que je suis de bonne humeur moi aussi. Profite s’en, c’est pas souvent. »

Le coup de grâce était donné. Le capitaine ne lui pardonnerait sûrement pas ses derniers propos et le combat ne pourrait pas s’arrêter par un simple ‘‘pardon’’. La guerre était engagée et rien ne pourrait plus l’arrêter. Conflit oblige, Hisoka fit apparaître dans un petit tour de passe-passe son zanpakuto du néant. Apparemment, Shukichigai aussi trépignait d’impatience, peut-être même plus qu’Hisoka lui-même. Depuis le temps qu’il n’avait pas fait couler le sang, l’occasion était inespérée.

*« Ton adversaire m’a l’air bien appétissant Hisoka. »

« Je sais, ce sera pas facile, alors prépare toi. Il est plus fort qu‘il en a l‘air. Il va falloir être prudent. »

« Ok Jok’ ! … … … LET’S GO ! »

« T‘as rien compris hein ? »

« A mort le petit chimiste ! »

« Désespérant… ! »*

Disparaissant d’un shunpô, Hisoka reparut au dessus de son adversaire, son zanpakuto près à le fendre en deux. Mais, au dernier moment, dans un souci d’originalité, le Joker fit disparaître son arme de sa main droite et s’apprêtait à frapper le capitaine de la gauche. L’effet de surprise était total mais l’intelligence de l’adversaire avait peut-être prévu l’impossible. Qui sait ? Peut-être l’esprit était-il capable de cerner l’instinct. En attendant, quelqu’un ne manquait pas de critiquer cette méthode.

*« Arrête de te la jouer perso et laisse moi le cogner aussi ! »*

Spoiler:

Invité

Le shinigamis avait réagi avec dextérité et vitesse pour contrer son Bakudo. Il possédait apparemment une certaine connaissance dans les arts démoniaque puisqu’il avait lui même utilisé un Bakudo. Son sort était simple mais efficace et surtout puissant. L’énergie qu’il mettait dans ses techniques était vraiment impressionnante pour un shinigamis de son âge. Était cela le joker ? Peut-être est-ce même plus. Kurotsuchi pris très vite une nouvelle décision. Il ne servait à rien de le ramener vivant. Tout d’abord l’étude du combat qu’il allait mener suffirait à lui apporter les réponses qu’il cherchait. Ensuite, pourquoi prendre le risque de perdre la vie pour un cobaye qui à la base ne l’intéressait pas vraiment. Kurotsuchi avait beau avoir une grande confiance en se force, il n’était pas stupide. Loin de là. Il connaissait très bien le reiatsu de son adversaire qu’il avait depuis longtemps mesuré et la fluidité de ses gestes, bien qu’il en fasse que très peu, était preuve d’une grande maitrise de soi. L’homme qu’il lui faisait face était puissant, et avait l’habitude des combats. Preuve en était la rapidité avec laquelle il avait contré son bakudo. Le sort avait beau ne pas être très élevé la puissance et la maitrise des arts démoniaque de Mayuri le rendait dangereux. Bien que ce soit un sort d’emprisonnement, la puissance de celui-ci était telle qu’il aurait pu tuer un shinigamis non expérimenté.
Le bakudo qu’avait utilisé Hisoka était d’ailleurs lui aussi impressionnant. Il avait beau avoir du réagir dans l’urgence, la maitrise de son sort était parfaite sans parler de l’énergie qu’il dégageait. Pendant une seconde Mayuri douta de sa victoire à cause de cette puissance que dégageait justement le shinigamis. Mais il se reprit très vite et en ne laissant pas le temps à son visage de montrer signe de doutes. Après tout, il avait déjà bien des fois vaincu des personnes plus puissante grâce à son esprit de tacticien. Il lui suffisait d’agir comme il en avait l’habitude. Et pour cela, il devait commencer par évaluer la personnalité et le style de combat de son adversaire.

C’est à ce moment précis dans les réflexions de Kurotsuchi que l’ode de choc l’atteignit. Le contact des deux Bakudo provoqua un souffle qu’il le força à reculer de près de deux mètres bien que le plus gros de la force de l’explosion était dirigé vers Hisoka. Le vent fut accompagné d’une sorte de détonations semblable au bruit que produirait un coup de marteau sur une porte. Ou peut être était-ce plus proche du bruit d’un gong. Ces gongs qui servent à donner le départ d’un combat lors des combats en Asie orientale. Une fois que le souffle fut passé et que le son se soit dispersé. Mayuri reprit ses analyses tout en surveillant Hisoka qui ne tarderait surement pas à passer à son tour à l’attaque.

S’il l’avait bien compris, cet homme était un de ces provocateurs qui prenaient plaisir à l discorde. Un de ces semeurs de zizanie qui cherchait le désordre en la masquant sous une mordante ironie. L’humour était comme un refuge pour eux. Un refuge d’où il pouvait ce protéger de toutes attaques psychologique et pouvait déstabiliser d’une phrase les personnes les plus faibles.

- Et bien, je suis heureux d’avoir refusé ta proposition. Si tu traite tous tes cobayes de cette façon je commence à comprendre pourquoi tu en recherche…

Mayuri avait beau savoir qu’Hisoka cherchait à le provoquer et à l’énerver, il ne pouvait s’empêcher la colère monter en lui. Pour éviter de céder à cette faiblesse, il continua ses réflexions sans répondre.
Cette tirade confirmait ses premières théories, il cherchait à l’énerver pour le déstabiliser. Une fois qu’il trouverait une faille dans le mental de son adversaire surement chercherait-il à l’exploiter afin de l’affaiblir encore plus. Mayuri haïssait ce genre de type qui sans gêne osaient s’attaquer utiliser la psychologie comme une arme. Sur ce point il lui faisait penser à Aizen. Aizen qui par simple perversité avait torturé mentalement Hinamori pour son propre plaisir, sans réelles nécessités. Il avait beau leur être semblable, il les haïssait.

Peut être serait-ce le moment de citer cette célèbre phrase humaine :
« L’homme ne déteste que son reflet. »
Apparemment cette phrase n’est pas vraie que pour les humains.

- Tu sais, ce combat me tente énormément. Tu es un adversaire peu commun qui n’utilise que très peu la force physique. De toute manière, ça n’a pas l’air d’être ton point fort. Mais comme je te l’ai dit, j’ai quelque chose à faire et te combattre maintenant me retarde, alors, si on pouvait remettre ça à plus tard, ça m’arrangerait… Pas toi ?
Tu m’as l’air tout tendu, tu devrais prendre un bon thé bien chaud et te reposer, c’est pas bon de ce battre quand on est sur les nerfs comme ça. Un déchirement musculaire est si vite arrivé à ton âge…

C’était raté. Il avait apparemment laissé sa colère transparaitre et à présent Hisoka l’exploitait. Il comptait peut-être s’en servir contre lui et il aurait surement raison si Mayuri lui même ne commençait pas à cerner la manière d’être de cette homme. Il savait aussi que chez cet homme, une touche de mystère résiderait toujours et c’était pour la lever qu’il voulait l’étudier. Et puis, ce mystère était surement ce qui constituait la façon d’être d’Hisoka.

- Bon aller, parce que tu as l’air d’en avoir vraiment envie, je veux bien te casser la gueule. Mais c’est vraiment parce que je suis de bonne humeur moi aussi. Profite s’en, c’est pas souvent.

C’en était trop…mais c’était également trop tard. Kurotsuchi était poussé à bout. Il était prêt à craquer quand…Toute sa colère s’évacua. Il venait de comprendre une chose. Une chose importante et qui déterminerait peut être l’issue de ce combat. Et l’importance de cette découverte était telle qu’elle fit s’évanouir toute sa colère. Mayuri était serein à présent, il savait comment gagner, ou plutôt il en avait les moyens, restait à assurer sa victoire. Alors qu’il commençait à élaborer un plan pour finir ce combat, si possible en beauté, Hisoka plongea soudainement vers lui.

Le shinigamis avait été poussé beaucoup plus loin que Kurotsuchi par l’onde de choc, au bord du toit de l’immeuble pour être précis. Les deux longues trainées laissé dans la poussière démontrait la distance sur laquelle il avait été repoussé. Alors que jusqu’à ce moment il n’avait pas porté de zanpakuto, Hisoka le fit soudainement apparaître dans sa main droite. Il disparu dans un shunpo et réapparut à moins d’un mètre du capitaine, juste au dessus de lui pour être précis, sa lame pointer vers sa gorge.
Cette attaque était trop directe, trop simple et surtout trop classique pour ressembler à ce que Kurotsuchi croyait avoir comprit de cette personne s’il était possible de la comprendre. C’est pourquoi, au risque de se faire trancher la gorge, Kurotsuchi ne chercha pas à se protéger. Il reçut le coup en pleine joue. L’impact était puissant, même plus que puissant mais c’était un coup de poing et non de sabre et surtout, Kurotsuchi n’était plus droit et immobile. En effet, il avait à présent deux doigts de levé, dirigé droit vers le front d’Hisoka.

- Tu aurais au moins pu te présenter.
Hadô N°:4 Byakurai

Mais il ne put voir si son éclair avait touché Hisoka car l’impact du coup le fit voler au loin. Si loin qu’il quitta le toit de l’immeuble pour se retrouver plein de poussière sur le toit d’une autre tour un peu plus petite. La force d’Hisoka était encore plus grande qu’il ne le pensait car un simple coup de poing l’avait fait volé sur une dizaine de mètres.
Spoiler:

Pourquoi n’avait t-il pas bouger ? Le poing du Joker avait bien frappé son visage et pourtant, rien. Il n’avait pas esquissé le moindre geste de défense ou d’esquive. Quelque chose clochait. Le regard serein du capitaine n’apportait rien de bon. Inquiet de cette attitude, Hisoka passa toute son attention sur la prévision d’une attaque adverse et en s’en protéger, altérant quelque peu la puissance de son coup de poing.
Ca y est. Il était donné et, toujours rien. Ne l’avait il seulement pas vu venir. Impossible, ses yeux avaient forcément repéré son shunpô. Et puis, la solution à cette énigme ne tarda pas à apparaître. Un piège. Mayuri avait donc prévu l’imprévisible. Mieux. Il y avait même répondu. La lumière blanche de son kido commençait déjà à éblouir Hisoka que ce dernier était encore porté par l’élan de son attaque. A cette distance, les chances d’y échapper étaient mince. Il était tombé dans un piège basique et en même temps tordu. La stratégie était à la portée de n’importe quel débutant : faire attaquer son adversaire pour retourner sa puissance contre lui. Mais complètement folle dans le sens ou un débutant aurait eut le réflexe de se protéger de l’attaque au sabre, la peur de la mort étant souvent plus forte que l’application d’un plan. Mais ce Mayuri n’avait rien d’un débutant. Il n’avait ni esquivé, ni paré le zanpakuto parce qu’il savait que l’attaque ne viendrait pas d’ici et maintenant Hisoka était dans de sale drap et tout ce qu’il pouvait faire c’était de tenter une parade de la dernière chance. Trouvant le temps de faire réapparaître Shukichigai dans sa main, il la mit devant lui au moment ou l’éclair en percuta la lame. Mal positionné, Hisoka ne put dévier qu’une partie de l’attaque et un mince rayon kido lui barra la joue d’un filet de sang sans grande gravité, tandis que le reste de l’attaque fut envoyé haut dans les airs ou explosait sur le métal du sabre, propulsant le Joker très loin en arrière. Percutant un immeuble, un peu de sang coula le long de ses lèvres. Il avait eut chaud sur ce coup là. Un vrai cou de bol pour un homme qui trouvait ce combat de plus en plus intéressant. Se dégageant de l’endroit dans lequel il s’était légèrement encastré, il essuya le sang de sa plaie avec son pouce avant d’en regarder la quantité perdu.

« Tu as raison. J’aurai du me présenter avant de t’attaquer de cette manière. Je suis Hisoka, ex-joker de la Soul Society. »

Hisoka commença à marcher dans les airs à travers le nuage de fumée qu’il venait de créer en percutant le mur. Dégagé de ce panache, il put distinguer son adversaire sur un immeuble voisin. Apparemment son coup de poing raté avait fait mouche. Surélevé par rapport au capitaine Hisoka se délectait de la situation. Son adversaire était tout à fait particulier. L’intelligence de cet être surpassait de loin la sienne et pourtant, loin d’Hisoka l’idée de se dévaluer dans ce domaine mais là, mais il devait avouer qu’il y avait plus fort, bien plus fort. Pourtant, le problème n’était pas vraiment là. Si le Joker savait très bien qu’une lutte intellectuel était perdu d’avance, il pensait pouvoir compter sur son imprévisibilité et pourtant, ce type avait réussit l’impossible. Il avait déchiffré ses mouvements. Hisoka pensa un moment à un pouvoir spécial mais il avait du mal à imaginer lequel. Non, ce type l’avait analysé. Le bref instant passé ensemble lui avait permis de connaître certaines choses.

Face à cette situation, Hisoka ne trouva pas d’autre solution que de révéler sa vraie puissance. Sa simple force ne suffirait pas face au capitaine. Il avait besoin d’un soutien. Bien que ça lui faisait mal de l’avouer, il n’avait pas la puissance suffisante pour le vaincre en l’état actuel des choses. Donc…

« Jouons… Shukichigai. »

Un réiatsu sombre envahit Hisoka qui alourdit l’atmosphère d’une puissance phénoménale. Il ne se retiendrait pas. Tout son corps le montrait. Ses yeux, son rictus, son aura, tout. Tout en lui réclamait d’être mis à mal dans un combat intense.
Son sabre avait une nouvelle fois disparut mais pour lui accorder une force toute autre. Tirant du néant l’une de ses cartes, il la jeta avec une dextérité étonnante aux pieds du capitaine.

« Je crois qu’on va pouvoir vraiment commencer. Je ne sais pas comment tu as pu prévoir mon attaque de tout à l’heure, mais crois moi, ça ne se reproduira pas. Si j’ai refusé ton offre je suis tout de même flatté par ta proposition et je crois que tu as fait un bon choix.
Je tenais à te le dire avant de te tuer… »

Augmentant encore son énergie spirituelle, Hisoka en devenait presque insolent. Il n’avait enclenché que son Shikai et pourtant les fenêtres des bâtiments alentour tremblaient à chacun de ses mouvements.

« Maintenant, je crois qu’il est tant pour toi de mourir…
Shakka hô »

La sphère d’énergie de couleur pourpre qui se formait sur la paume d’Hisoka parti comme une balle de fusil vers sa cible. La distance qui séparait les deux combattants laisserait sûrement un temps de réaction suffisant à Kurosutchi pour réagir mais le danger était loin de se trouver là. Hisoka avait un doute sur son adversaire. Il avait du mal à se faire à l’idée que la capitaine est put l’analyser assez rapidement au point de pouvoir prévoir sa première attaque. Une intuition lui disait que sa « prédiction » venait d’autre chose. Comme si son adversaire avait déjà eut l’occasion de l’observer. Ce qui lui faisait dire ça c’était la manière dont il lui avait reproché de ne pas s’être présenté. Il était apparut comme ça, lui demandant simplement d’être son cobaye. Il y avait quelque chose de louche là-dessous.
En tout cas, la stratégie qu’il venait de mettre au point lui donnerait sûrement de nouvelle piste de réflexion. S’il n’avait jamais observé Hisoka, Mayuri ne pourrait jamais esquiver cette attaque. En effet, le kido qu’il venait de lui lancer à la figure n’était qu’un leurre. Le vrai danger venait de la carte qui allait planter le capitaine dans le dos dans quelques secondes. Comment était-il arrivé à un tel résultat ? Un magicien ne doit normalement jamais révéler ses secrets mais l’exception sera ici faite.

Lorsqu’il avait lancé sa première carte aux pieds du capitaine, il fallait en vérité y voir deux cartes superposées. La première était restée visible mais la seconde, il l’avait fait disparaître dans l’une de ses techniques. Gagnant une nouvelle dimension, la carte renaissait dans le monde réel avec une furieuse envie de tuer dans le dos du futur cadavre qui, s’il ne mourrait pas sous cette offensive, ne tarderait pas à descendre d’une vingtaine d’étages pour s’écraser chez les humains comme un pauvre mortel.

Spoiler:

Invité

- Oumf !!!

Kurotsuchi se releva en grimaçant en poussant cette étrange grognement. Rapidement, il fit l’évaluation des dégâts. Les deux choses qu’il sentait baigné dans sa bouche devaient être deux de ses nouvelles dents en or accompagné de l’habituel sang violet qui coulait dans ses veines. Un sang si souvent modifier qu’il en avait perdu ce qui le rendait si facilement reconnaissable, sa couleur. Lorsque son liquide vital avait changé de couleur, Mayuri avait définitivement abandonné toute ressemblance avec un humain. Le sang représentait, après tout, le seul point commun à tous les êtres. Qu’ils soient shinigamis, Arrancar ou simple habitant du monde réel. Il ignorait si les habitants de la Dimension Royal partageaient aussi cette communauté mais il n’avait pas le temps de réfléchir à cela pour le moment. Ce qui importait en cet instant présent, c’était le shinigamis qui lui faisait face. Un shinigamis toujours intact alors qu’il devrait giser au sol, le crane transpercé et sa cervelle si mystérieuse coulant sur le sol.
Ce dernier détail fit sourire intérieurement Mayuri. Il avait toujours aimé ce genre de détail croustillant qui formait un environnement glauque.
Le toit d’un immeuble à moitié détruit qui se trouvait derrière Hisoka lui apportait la réponse qu’il lui manquait. L’éclair, apparemment, avait été dévié puisque le rayon avait atteins cette tour qui se trouvait un peu top à droite pour qu’elle n’est été touché directement par son byakurai. Le zanpakuto que tenait Hisoka et la blessure qui se trouvait sur sa joue lui apportèrent les derniers détails. Hisoka avait du avoir le temps de faire réapparaitre son zanpakuto et de s’en servir comme un miroir. L’éclair avait surement été dévié de quelques centimètres par le plat de la lame, ce qui avait été suffisant pour sauver la vie du shinigamis. La courte coupure qui saignait abondamment, comme toute les blessure bénigne du visage était la dernière touche de cette attaque qu’il n’avait pas pu dévié complètement, d’où la coupure.

Son attaque avait réussi. Il avait pu prévoir les mouvements de ce shinigamis. Il en était eut être ressorti plus blessé que son adversaire mais aucune de leurs blessures n’étaient grave et surtout Mayuri avait réussi à l’atteindre bien plus profondément. Non pas physiquement mais mentalement : Le fait qu’il est pu prévoir ses mouvements était une chose des plus troublante pour un combattant aussi confirmé que celui qui lui faisait face. Mayuri n’était pas sur de pouvoir reproduire sa prévision par la suite mais cela importait peu. Le fait qu’il est réussi une fois, inscrivait un doute dans l’esprit de son adversaire. Un doute qui allait le dévorer peu à peu de l’intérieur. Ce doute se multipliera et alors il doutera de chacun de ses gestes.

« Devrait-il l’attaquer ?
N’allait-il pas encore tout deviner et le blesser plus gravement cette fois-ci ?
Devait-il changer totalement ses habitudes de combat ou valait-il mieux garder cette technique qui avait toujours réussi. ?
Qui était-il ?
Etait-ce de la chance ? »

Mayuri n’avait aucune difficulté à deviner ces questions qui devait assaillir l’esprit d’Hisoka . Il se sentait presque sur de sa victoire quand une seul parole d’Hisoka lui fit comprendre qu’il avait fait une erreur, une seule erreur.

- Tu as raison. J’aurai du me présenter avant de t’attaquer de cette manière. Je suis Hisoka, ex-joker de la Soul Society.

Hisoka s’était maintenant dégagé du mur dans lequel le choc l’avait propulsé. Derrière lu la marque de son corps résidait encore. Mayuri apercevait du coin de l’œil quelques humains qui bien qu’il ne pouvait les voir regardait avec surprise l’immeuble qui s’était à moitié effondré et des enfants plus observateur que les autres montrait maintenant du doigt le nuage de poussière qui enveloppaient la forme d’un corps dans un mur. Le mur s’était enfoncé d’un ou deux centimètre là où Hisoka avait atterri et la forme qu’il en résidait donnait l’impression d’un trompe-l’œil peins par un habile artiste. Au coin de ses lèvres on pouvait apercevoir une goutte de sang qui démontrait à Mayuri une deuxième erreur, bien moins importante que la première mais elle restait une erreur et il ne pouvait se permettre de les accumuler ainsi. Le choc subi par Hisoka avait du être aussi violent que le sien voir même plus. Mais aucun des deux ne laissait paraître sur leur visage la moindre grimace de douleur et ils renflouaient sans réelles difficultés grâce à leur expérience les signaux que leur envoyait leur corps.

Mais cessons de maintenir le suspens sur cette erreur si importante pour Mayuri que vous n’avez peut-être pas encore remarqué. Après tout, tout le monde n’est pas doté d’un cerveau aussi puissant que celui de Kurotsuchi.
Le capitaine avait fait une erreur. Non pas dans l’étude du comportement d’Hisoka, non, mais plutôt dans la façon où il avait cru pouvoir deviner le doute en lui. Peut être s’était-il vraiment poser toute ces questions mais à présent il n’en était plus trop sur. En effet, il avait trop vite oublié la première étude qu’il avait fait Hisoka et il avait deviné ses pensées sur le mode de réflexion d’un shinigamis normal. Hors, s’il y avait bien une chose dont il était sur c’est qu’Hisoka était loin d’être un shinigamis normal et que surtout il ne réfléchissait pas de la même manière que le commun des mortels. Sa façon de pensée était trop inhabituelle pour qu’il puisse croire le deviner trop facilement. Et sa phrase le lui avait prouvé. Non par ses parole mais par le ton qu’il avait employé. Un ton calme et posé, sans la moindre trace de doute. Un homme a eau avoir une maitrise de lui exceptionnel, jamais il ne pourra cacher entièrement ses sentiments dans sa façon de parler. Et encore moins durant un combat. Et c’était en sachant cela que le capitaine s’était entrainé des années plutôt afin d’être capable de savoir tout ce que ressentait son interlocuteur et aujourd’hui tout ce qu’il voyais dans la manière de parler d’Hisoka s’était de la malice, de la résolution et peut être une pointe d’amusement.
Surement ce posait-il des questions mais il ne faisait pas l’erreur de leur donner une trop grande importance. Et c’est ainsi qu’il se retrouva à s’avancer calmement ans les airs. Kurotsuchi était obligé de lever la tête pour l’observer mais cela ne le dérangeait pas le moins du monde d’être dans cette position d’infériorité. Non pas qu’il n’y prêtait pas attention mais il savait qu’il ne servait à rien de s’en inquiéter. Il se décidait quand même à s’élever un peu pour mettre fin au ridicule de sa position quand un mince sourire éclaira encore une fois le visage de l’ex Joker. Mayuri sentit le reiatsu de celui-ci se fluctuer avant qu’il ne libère son shikai et il comprit tout de suite de quoi il s’agissait. Dans l’urgence il recula un pied et prenant son zanpakuto à deux mains, il se mit engarde pour faire face à toute les éventualité.

- Jouons… Shukichigai.

Un reiatsu pesant envahi soudain l’atmosphère. Sous son shikai, son reiatsu était plus sombre plus collant…. Il semblait vous entourer en essayant de vous noyer et chacun de vos geste, son contact répugnant vous dégoutait. En plus de cette horrible sensation, il était d’une puissance peu commune. Le capitaine avait rarement fait face à un reiatsu aussi puissant. C’est à ce moment précis qu’il eut la sincère conviction qu’il ne pouvait miser sur la force pur pour vaincre Hisoka. Il n’en avait jamais eut l’intention mais il ne s’était pas vraiment rendu compte de la domination d’Hisoka sur lui dans ce domaine. Le zanpakuto du Joker avait encore une fois disparut mais cette fois-ci, Mayuri su que ce n’était pas un tour de passe-passe. Non, il n’avait pas disparu, il avait juste changé de forme en lui conférant ainsi une plus grande. Et cette nouvelle forme était sans surprise…des cartes ! L’ex shinigamis en tenait une à la main et il la jeta presque avec négligences à ses pieds. Elle atterrît lentement devant lui et Mayuri sourit en pensant à la nouvelle erreur que venait de commettre Hisoka. Il se doutai bien que cette carte était plus dangereuse qu’elle n’y paraissait mais il ne pouvait pour le moment rien faire d’autre que s’en méfier.

- Je crois qu’on va pouvoir vraiment commencer. Je ne sais pas comment tu as pu prévoir mon attaque de tout à l’heure, mais crois moi, ça ne se reproduira pas. Si j’ai refusé ton offre je suis tout de même flatté par ta proposition et je crois que tu as fait un bon choix.
Je tenais à te le dire avant de te tuer…
Maintenant, je crois qu’il est tant pour toi de mourir…
Shakka hô

Une énorme boule d’énergie spirituelle concentrée apparue dans les airs. Le Hado d’un niveau peu élevé prenait une couleur mauve et avançait lentement dans les airs. Sa puissance était grande mais la distance qui séparait Hisoka et Mayuri était trop grande pour qu’il n’ait une chance de le toucher. Mayuri ne comprenait pas pourquoi l’ex-joker utilisait une technique si basique. Le sous-estimait-il tant que ça ? Non ! Il devait y avoir trop chose mais quoi ? Dans le doute le capitaine préféra utilisé les grands moyen et se concentrer sur ce qu’il avait prévu de faire dès qu’Hisoka avait jette sa carte. Il ne s’y connaissait pas trop en jeu de carte mais si ses souvenirs de jeunesse étaient bons ce devait être un as de carreau.

- Akimushi , Ashizogi Jizo

Et sans plus de cérémonie qu’une simple explosion de fumée violette, Kurotsuchi attrapa à pleines mains son zanpakuto à triple lame. Sans attendre que la fumée ne se dissipe où que le Hado n’arrive sur lui, le capitaine trancha d’un geste rapide le centre de l’unique carreau de la carte. Puis il s’élança d’un bond en passant au dessus de la sphère de reiatsu.

- Jizo possède la caractéristique de toucher les nerfs des shinigamis autant que ceux des zanpakuto. C’était stupide de mettre ainsi ) ma porté une partie de ton pouvoir. Ton zanpakuto est donc privée d’une partie de son pouvoir tant que je resterais en shikai. Je sais que…

Mayuri s’arrêta soudainement dans ses explications. Le son avait été presque inaperçu tant les explosion de quelques vitre sous le reiatsu de Hisoka faisait de bruit et pourtant Mayuri perçu distinctement le son qui firent les deux parties de la carte tranché en laissant place à une autre, celle de la dame de pique, la plus traitre. Le capitaine n’eut que le temps de commencer à se retourner avant que la carte ne l’atteigne. Heureusement pour lui, il avait perçu à temps le son des cartes et le geste qu’il avait fait pour se retourner lui avait sauvé la vie. Plutôt que de se planter dans son dos, au niveau du cœur, la carte ne fit que le lui touché l’épaule en tranche en plein milieu du bras. C’est avec un visage surpris, que Kurotsuchi regarda cette dame au sourire sadique lui emporter une bonne partie de son biceps, l’handicapant par la même occasion de son bras gauche.

Un rictus de colère perça son visage lorsqu’i vit la carte rejoindre son maitre et disparaître de sa manche. Sans céder à la colère, celui-ci prépara sa vengeance dans un plan éclair reposant sur les caractéristiques de son zanpakuto. C’était simple, même trop simple mais il n’avait pas le temps de réfléchir à autre chose.

- Hadô N°54 Haien

Juste après avoir utiliser son hado, il disparut dans shunpo avant de réapparaitre juste devant son propre hado mais à un mètre au dessus de disque de feu. Au moment même où son hado passait sous lui en brulant les bords de sa tunique, Mayuri abattit sa triple lame droit vers l’épaule gauche d’Hisoka dans le but de le privé de son bras, comme lui. Il avait décidé d’attaquer d’en face car disparaître dans un shunpo pour attaquer par derrière ou au dessus tandis qu’une de sa technique l’occupait par devant était un technique trop connu pour être utilisé face à un shinigamis de son envergure. Il voulait lui aussi le surprendre même si son attaque n’avait rien d’exceptionnel.

Spoiler:

Était-il complètement débile ou était-ce un plan génial; produit du plus grand cerveau de la Soul Society ? Non, il n’y avait aucun mensonge dans le ton de sa voix. Il était juste stupide, ou imprudent. Révélé, comme ça les capacités de son zanpakuto. Pourquoi ? Cachait-il un plan particulier ? Non, Hisoka n’avait rien décelé de tel. Il l’avait dit, c’est tout. Tant pis pour lui, cette erreur lui coûterait cher. Donner à un adversaire la source de son pouvoir était le meilleur moyen de vite se faire dépasser par le combat. Pour couronner le tout, la carte avait finalement touché sa cible. Pas à l’endroit voulu, bien sur, mais le fait qu’il est été touché ôtait les soupçons d’Hisoka, ou en tout cas une parti. Il était encore convaincu que Mayuri le connaissait. Il n’était pas le genre de personnage à débarquer comme ça sur Terre parce qu’un réiatsu l’intéressait sans qu’il l’est étudié au préalable. Le capitaine était l’archétype même du calculateur qui ne laissait aucune place au hasard ou alors uniquement lorsque la situation lui était favorable à tel point que la chance de l’autre ne serait plus suffisante. Or, ici, le niveau était équivalent et le fait qu’il est été touché prouvait une chose à Hisoka. Mayuri ne l’avait pas étudié en détail, sinon il aurait su qu’un danger se serait présenté derrière ce faible kido, et son esprit d’analyse, s’il l’avait déjà vu employé la technique du déplacement spatial aurait su prévoir cette attaque et l’esquiver entièrement. Il n’avait sauvé sa vie que par un coup de veine, comme lorsqu’il avait reçut ce coup de poings.

Revenant dans sa main, la carte finit par disparaître dans les manches du costume d’Hisoka. Ses vêtements étaient encore propre, signe que le combat n’avait pas encore réellement commencé. Le jeu était plaisant mais justement, ce n’était qu’un jeu. Observant le capitaine en contre bas, il le vit bouger les lèvres et un disque d’énergie spirituel partit à toute vitesse vers le Joker. Seulement, l’attaque spirituelle avait beau être d’un tout autre niveau que le Shakka Hô d’Hisoka, la distance qui séparait les deux adversaires étaient encore trop grande pour que le Joker ne se soucis de l’offensive. Bien sur, l’attaque était phénoménale mais, les réflexes et l’œil aiguisé d’Hisoka pouvait lui laisser le loisir d’attendre le dernier moment pour regarder Mayuri. Une attaque aussi simple, ne pouvait qu‘être accompagné d’un plan efficace. Cette ‘‘phase d’observation’’ ne fut pas un luxe. Juste avant de se décider à esquiver le kido, Mayuri disparut de son champ de vision. Un shunpô l’avait transporté quelque part. Instinctivement, Hisoka se retourna pour réceptionner le capitaine mais la surprise fut assez mauvaise lorsqu’il ressenti sa présence derrière lui, légèrement surélevé. Cette fois-ci, c’est lui qui passait pour un imbécile. A force de voir Mayuri commettre des erreurs, il n’avait pas prévu la possibilité d’une attaque hors des ‘‘conventions‘’. Le problème, c’est que maintenant, il se trouvait dos à deux puissantes attaques qu’il allait lui être difficile d’esquiver ou de parer. Loin de perdre son sang froid, Hisoka réalisa la première chose qui lui vint à l’esprit.

Il en venait presque à regretter de ne s’être occupé du kido dès qu’il était apparut. Mais ce lamenté ne servait plus à rien et, depuis son voyage d’ermite, le sentiment du regret avait quitté son cœur. Il assumait ses choix, ses actes avec plus de force qu’il n’en avait été capable avant. Revenir sur le passé ne pouvait que plonger dans la déprime. Il fallait le maîtriser pour en faire une force, une source de sentiments maîtrisable qui augmentait la puissance des coups portées mais, en aucun cas ils ne devaient être la source de la décadence morale.

Mais revenons à ce risque de mise à mort. Ayant prit une impulsions pour se tourner vers l’endroit ou il croyait que l’attaque viendrait, il ne put faire demi tour. L’idée de se laisser porté par l’élan et faire en quelques sorte un tour sur lui-même n’était pas non plus envisageable car ses appuis ne seraient pas stable et le contre totalement inefficace. Tous ces scénarios tournaient à une vitesse incroyable dans la tête d’Hisoka qui agissait plus par expérience que réflexion. Il connaissait parfaitement son corps pour savoir de quoi il était capable et là, ce n’était pas possible. Il ne lui restait qu’une option, pas forcément plus réalisable mais, si ses chances de réussites étaient faibles, ce plan restait réalisable… en tout cas, il l’espérait.

Fermant les yeux, il fit abstraction du double danger qui se présentait dans son dos et en une fraction de seconde, Hisoka venait de réaliser l’impossible. Bien qu’il ne puisse pas le voir, le Joker imaginait très bien le regard de stupéfaction du capitaine qui venait d’échoué une grande partie de son offensive. Sans que l’on comprenne comment, deux bras avaient poussé depuis les omoplates du Joker qui parèrent le coup d’épée de Mayuri avec une paire de carte. Et, doucement, les bras avancèrent, laissant place à un buste, une tête, des jambes. Un deuxième Hisoka venait de naître du premier et formait une copie parfaite, comme le montrait le sourire narquois qui balaya son visage. Tout juste sortie, le ‘‘nouveau-né’’ finit pourtant par disparaître. Occupé par l’attaque physique, le hado lui percuta l’estomac le séparant du capitaine. Propulsé avec une force incroyable dans le ciel, le clone emporta dans son élan son créateur resté derrière.

« Vers l’infini… »

Hisoka savait très bien se qui allait se passer mais au moins il avait échappé à l’offensive du shinigami en utilisant son propre kido comme d’un réacteur qui le portait entre les immeubles. Vu du sol, on aurait pu croire à une petite fusée lancé par un enfant qui traversait un ciel de plus en plus bleu. Le problème, c’est que cette ‘‘fusée’’ avançait dangereusement vers un gratte ciel, Hisoka en guise de nez à la ‘‘machine spatiale’’.

« … Et au-delà… »

Et puis, ce fut le choc. Une explosion d’une force incroyable retentit à travers la ville. Le bâtiment était percé dans l’une de ses façades et ‘‘l’objet’’ de tout ce désordre finit aplatit sur le mur d’un des bureaux qui constituait le lieu et qui avait su se montrer assez fort pour arrêter sa course folle. Le clone d’Hisoka était brûler sur la majorité du corps et ne montrait aucun signe de vie. Quand au vrai Hisoka…

« Pfiou… sacré kido captain’ »

Hisoka était intact mais, le plus surprenant c’était l’endroit ou il était. Il venait d’apparaître, à quelques mètres sur la gauche de Mayuri, la main gauche posé sur le front comme pour mieux regarder le bilan de cette attaque. La deuxième main, posé sur la hanche lui donnait l’aspect non pas d’un combattant mais d’un spectateur qui observait une lutte à laquelle il était complètement extérieur. Restant un moment dans cette position, il finit par tourner la tête vers le capitaine, balayé d’un sourire niais qui laissait voir toute la provocation dont il était capable…

« Raaaté ! »

Si Hisoka était parfaitement détendu, il n’en restait pas moins qu’il avait échappé à des blessures graves de justesse. La création d’une faille spatiale juste avant l’impacte avec l’immeuble l’avait sauvé mais cet enchaînement de technique risquait de rapidement l’épuiser. Mais bon, il était sauf, c’était le principale. Seul son dos avait prit un certain coup. L’impacte de son clone sur lui avait été violent mais cela ne l’empêcherait pas de riposter efficacement.

Reprenant une position plus ‘‘normale’’ pour le combat qui allait se poursuivre, Hisoka se trouvait maintenant face à un Mayuri dont les sentiments devaient se bousculer à toute vitesse d’autant plus que les yeux provocateurs d’Hisoka ne pouvait le laisser indifférent.

« Alors comme ça la fourchette doré qui te sert de zanpakuto peut toucher les nerfs ? …
Je suppose que ça veut dire qu’il faut que je m’en méfit. Bref, si ça te dérange pas, on va passer la seconde. Les échauffements ça va un moment mais c’est pas forcément ce qu’il y a de plus intéressant. »

Continuant de faire grossir son réiatsu, Hisoka ne faisait que montrer l’écart entre lui et le capitaine. S’il avait le même niveau de maîtrise de leur pouvoir, la réserve d’énergie qui leur permettait dans faire usage était loin d’être équivalente, et le Joker comptait bien jouer là-dessus à default de pouvoir, cette-fois-ci, combattre sur le terrain de la stratégie pure. Trop faible, plusieurs âmes humaines quittèrent les corps de ceux qui s’étaient rassemblés autour de l’immeuble perforé.

Hisoka était près. Il allait enfin pouvoir expérimenter ce qu’il avait appris la veille sur ses pouvoirs, seulement, le danger que représentait le zanpakuto de son adversaire au corps à corps le faisait douter. S’il était sur de remporter un combat aux poings juste avant de libérer son shikai, là, il en doutait. La force pure n’était pas le point fort du shinigami qu’il avait en face de lui mais sa capacité à réduire celle des autres à néant faisait de lui quelqu’un de bien plus dangereux. Qu’elle imbécile il avait été de lui révéler ces informations. S’il ne l’avait pas fait, Hisoka se serait sans doute déjà fait avoir.
Tant pis. L’excitation d’utilisé son nouveau jouet était trop forte pour qu’il s’en prive. Il ferait juste attention… mais si… c’est promis.

Réalisant la même chose que lors de son entraînement de la veille ou il avait découpé tout ces arbres, Hisoka prit une grande bouffée d’air et se mit à respiré lentement. Il gardait les yeux ouverts à cause de la menace adverse mais était plongé dans une concentration tel que, si Mayuri avait décidé d’attaquer, il aurait mis un certain temps avant de comprendre et de réagir. Il n’avait pas encore l’habitude de cette technique apprise quelques heures auparavant. Certes, il l’avait expérimenté pendant plusieurs heures mais ses ‘‘victimes’’ étaient immobiles. Il ne savait pas trop se que ça allait donner, mais l’occasion était trop belle pour la laissé s’échapper. D’extérieur, rien n’était décelable chez lui. Il avait juste la tête de quelqu’un qui réfléchit, ce qui, au passage, lui donnait un tout autre aspect.

Et puis, sans que rien ne soit changé, en apparence, il se mit à courir vers Mayuri. Sa concentration restait de mise pour maintenir la technique jusqu’au bout. Arrivé à une distance raisonnable pour esquiver au dernier moment un coup au sabre, Hisoka tendis sa main avec une vitesse incroyable. Ce qui arriva après fut très étrange. Il ne savait pas s’il avait touché le capitaine mais en tout cas, lui, il avait souffert. Sa maîtrise de cette technique était encore incomplète et il n’avait pas su la canaliser suffisamment longtemps. Ce fut une véritable explosion qui se produisit. Le Joker, grâce à sa technique de déplacement spatiale avait compressé de l’air au creux de sa main à tel point que, quand il fut libéré, tout cet air se dispersa en tout sens. Normalement le shinigami exilé aurait du gérer cette air jusqu’au dernier moment pour éviter dans subir les effets mais, le manque de maîtrise ne lui permis pas de réaliser son souhait et, une fois n’est pas coutume, il fut propulsé dans le ciel, toujours plus vite, toujours plus loin avant de tomber sur le plafond d’un petit bâtiment.

Il ne savait pas ou était passé Mayuri mais pour le moment c’est son dos qui le faisait souffrir. Après le clone, c’est un toit de béton qu’il percutait et ça, son corps n’appréciait pas beaucoup. Réussissant tout de même à se relever malgré les tristes craquements qui en résultèrent, il se mit à la recherche de son adversaire qu’il avait complètement perdu.

Spoiler:

Invité

Son plan était trop improvisé pour avoir une chance de réussir et pourtant pour une fis, il l’avait eut cette chance qui lui avait fait si souvent défaut. Le chance…la plus grande crainte du scientifique, son pire ennemi seul capable de faire échouer les meilleurs plans. Et aujourd’hui, cette chance qui l’avait tant de fois trahie, avait à présent décidé de lui sourire.

Hisoka plutôt que de contrer son kido, tant qu’il était loin avait trop cru en son esprit scientifique et croyant à un piège, il s’était piégé lui même. Le meilleur piège est parfois le manque de piège. Ainsi lorsque Kurotsuchi avait succombé à s colère dans l’idiotie d’une attaque sans arrière pensé, la chance et la méfiance de son adversaire lui avait permis d’atteindre son adversaire au même moment que son kido. Sa lame s’approchait dangereusement de l’épaule d’Hisoka qui non pas content de sa première erreur, en avait fait une autre. Quel comble de voir la ruse là où il n’y en a pas et de ne pas la voir lorsqu’elle arrive en suite. Le simple « piège » qu’il avait monté, si simple qu’il n’avait jamais cru qu’il réussirais avait si bien marcher qu’à présent, au lieu de se trouver face à Hisoka, il se trouvait ans son dos avec son hado. Sans marquer de temps de surprise, Kurotsuchi abattit sa lame droit vers l’épaule droite d’Hisoka bien qu’à la base il voulait toucher l’autre bras mais s’étant retourné, les membres d’Hisoka s’étaient inversés. Au Le kido lui aussi approchait dangereusement du bas du dos du shinigamis.
Etais-ce déjà fini ?
Il n’avait pas cru qu’une attaque aussi simple pour atteindre Hisoka ou même le tuer et d’ailleurs il n’y croyait toujours pas. C’était trop simple, trop facile, il ne pouvait déjà gagner maintenant. Il devait y voir quelque chose qu’il n’avait pas remarqué. L’ex-shinigamis n’avait même pas pu libérer son bankai. Et il était sur qu’Hisoka ne lui avait pas encore montré toute ses technique. Il voulait que ce combat devienne un échange et non un massacre. L’ex joker lui avait d’abord appris l’une de ses capacité, celle de maitrisé une sorte de portail qui maitrisait l’espace et peu être même le temps. Mais il n’était pas temps de mesurer cette technique, il aurait bien de le temps de le faire plus tard. Les appareils qu’il portait constamment sur lui avait déjà mesuré tout ce qu’il fallait pour qu’il puisse étudier ses pouvoirs dans son labo. Non pour l’instant il devait faire en sorte que Hisoka lui montre toutes ses capacités.

Mais reparlons donc de cet échange. Donc, comme il a été dit plus haut, Hisoka lui avait d’abord montré une de ses techniques et pour lui remercier, Mayuri lui avait expliquer en partie en quoi consistait son shikai. Bien qu’on ne pouvait mesurer toute la complexité de son zanpakuto en une phrase et d’ailleurs si on pouvait y voir là une erreur mais en fait c’était encore une ruse du capitaine. Il voulait qu’Hisoka y voit une erreur. Il le sous-estimerait ainsi et pourrait croire avoir comprit toute l’étendue de son pouvoir. Là résiderait son erreur. Sur de sa domination, il croirait pouvoir vaincre sans réelles difficultés et oublierait alors qu’il avait en face de lui l’une des personnes les plus intelligente qui ne commettait jamais d’erreur. Mayuri ne savait si cela avait marché mais peu importait. Petit à petit, il accumulait les pies sachant très bien qu’Hisoka finirait surement par tomber dans l’un d’entre eux.

Dans ce qu’il avait comprit de la manière d’être de l’ex-shinigamis, l’une des seules choses dont il était sur c’était que celui-ci tenait absolument à maintenir une couche de mystère autour de lui. Peut être était-ce une peur d’être mis à nu mais peu importait. Ce qu’avait comprit c’était qu’il ne servait à rien de montrer à Hisoka ce qu’il avait comprit de lui et que si jamais il commettait l’erreur de montrer ne serais-ce qu’une partie de ses découvertes, le joker se renfermerait automatiquement sur lui même en refusant de lui montrer autre chose de lui même. Ce qui lui restait à faire s’était à le laisser continuer ainsi, lui laisser une impression de domination qui le mettrait dans une trop grande confiance qui le ferais baisser sa garde sans se méfier et à ce moment là, Kurotsuchi profitait de ce qu’il avait découvert pour l’achever.

Mais assez parlé des réflexions de ce capitaine ; des réflexions qui sont j’en suis désolé, hors de portée pour des être si insignifiant à côté d’une intelligence tel que la sienne (Et na ! =D) ; et retournons au moment où on avait laissé l’attaque du capitaine.
La triple lame n’était plus qu’à quelques centimètres de la chair d’Hisoka et un sourire de plaisir éclairait déjà le visage du capitaine. Un sourire qui fut vite terni par la vision d’horreur qui s’afficha à lui.

En effet, dis doigt transperçait la tunique d’Hisoka. Dix doigts suivi par deux poignets et deux avant bras. Dix doigts qui en sortant de la chair même d’Hisoka tenaient deux cartes. Deux uniques cartes qui arrêtèrent sans se rompre la première lame du zanpakuto de Mayuri. Décidé à trancher ces cartes qui lui bloquaient le passage, Kurotsuchi fit glisser la première lame d’un mouvement du poignet pour que la deuxième la frappe à son tour. Et devant l’échec de la deuxième, il frappa avec la troisième qui sans réussir à couper les cartes en deux glissa à son tour. Devant l’échec de son zanpakuto, il se recula d’un bond pour laisser le passage à son kido et éviter le souffle de la déflagration qui ne tarderait pas à éclater.
Mais c’était trop tard. Après les doigts et les bras c’était une poitrine qui avait suivi. Une poitrine porté par des jambes et portant une tête. Un tête portant elle même le visage d’Hisoka.

« Un clone. Ce n’est pas une illusion, c’est un véritable clone fait de chair et d’os. Il ne possède peut être pas la puissance de son créateur mais il a assez de consistance pour arrêter un kido. Ainsi il possède aussi une telle capacité. Impressionnant… »

Et comme il l’avait deviné le kido ne put atteindre directement Hisoka. Le clone se plaça sur la trajectoire et reçu le coups en pleine poitrine. Mayuri eut le temps de voir sa poitrine se déchirer et le sang se mettre à couler avant que le clone et son original ne soit propulsé par le kido qui se refusait à libérer toute sa puissance avant de les avoir emmener le plus loin possible.
Pour se protéger du souffle qui le fit reculer sur quelques mettre, Kurotsuchi se couvrit le visage du bras, l’empêchant ainsi de suivre le vol des deux Hisoka. Lorsqu’il put enfin baisser le bras ce fut pour voir Hisoka disparaître au loin en s’écrasant dans un immeuble tandis que le kido tournait toujours au niveau de la poitrine du clone finissant de le trancher en deux. Un immense nuage de poussière s’éleva au niveau de l’impact et Mayuri ne put suivre ce qui se passait en haut du gratte-ciel. Un débris de paroi vola sur plus sieurs mètres avant de s’écrase juste à ses pieds. En suivant le vol du débris des yeux, Mayuri cherchait de l’esprit le reiatsu de Hisoka. Celui-ci avait complètement disparu. Il aurait pu croire qu’il était mort s’il n’était pas intimement convaincu que le simple impact avec le mur d’un immeuble ne pouvait tuer un tel combattant. Il commençait à peine à se convaincre qu’un éclat de verre avait du lui trancher la gorge lorsqu’il sentit le reiatsu d’Hisoka réapparaitre sur sa gauche.

- Pfiou… sacré kido captain’

Le ton était toujours aussi insolent et une telle familiarité irritante mais le capitaine s’était décidé à ne plus y faire attention. Il se retourna lentement vers Hisoka sans laisser paraître sa surprise ou sa joie.

En effet, il venait à peine de se remettre de l’idée qu’Hisoka pouvait créer un clone, qu’il découvrait que sa capacité à créer des portails voyageant à travers l’espace pouvait être utilisé pour déplacer quelque chose d’aussi grand que lui même. L’ex-shinigamis était intact. Il avait apparemment réussi à se téléporter avant d’atterrir sur l’immeuble et dans la précipitation, Mayuri n’avait pu voir la disparition. Sa maitrise de ses technique était impressionnante et la rapidité à laquelle il réagissait encore plus. Il possédait une capacité d’adaptation peut être plus grande que la sienne et ce n’était pas rien. Il ne commettait pas aucune erreur mais il réussissait à les rattraper avec une tel dextérité que s’en était impressionnant.

Kurotsuchi entendit Hisoka prononcer encore une parole avec un air provoquant mais il n’y portait pas attention, son esprit était déjà tourné vers la prochaine machination qui pousserait l’ex shinigamis à libérer son bankai ou encore une autre technique.
L’accumulation des techniques par son adversaire devait commencer à le fatiguer et s’il continuait ainsi, il se trouverait très vite en danger. Mayuri sourit un moment en pensant qu’il était lentement entrain de détruire la source même de la puissance d’Hisoka, réduisant ainsi l’écart de puissance qui les séparait.
Hisoka avait commis une autre erreur. Il n’avait pas su voir le nouveau piège, que Mayuri commençait à tendre même si celui-ci était surement le plus subtile qu’il est exécuter depuis le début du combat.

- Alors comme ça la fourchette doré qui te sert de zanpakuto peut toucher les nerfs ? …
Je suppose que ça veut dire qu’il faut que je m’en méfit. Bref, si ça te dérange pas, on va passer la seconde. Les échauffements ça va un moment mais c’est pas forcément ce qu’il y a de plus intéressant.

Son sourire s’élargit encore un peu sous les paroles d’Hisoka. Son piège avait encore mieux marché qu’il ne l’espérait. En plus de le laisser l’affaiblir, l’ex joker n’en avait aucune conscience et ses paroles le prouvaient.
Il était si persuadé de connaître toute les capacité de son zanpakuto qu’il ne l’avait jugé que sur les paroles de Mayuri et non sur ses actes. Il en avait même oublié la première utilisation que celui-ci en avait faite. Et oui souvenez vous. Le capitaine avait tranché une des cartes d’Hisoka afin de l’affaiblir. Il avait oublié que le pouvoir de son zanpakuto n’agissait pas que sur les hommes mais aussi sur les zanpakuto et Mayuri comptait bien en profiter. Il lui suffisait que sa triple lame ne perce qu’un tout petit peu le zanpakuto de son adversaire pour que celui-ci en perde le contrôle. Il était souvent gêné par la forme métallique des zanpakuto de son adversaire mais la forme de celui d’Hisoka était idéal. Lors de son shikai, celui-ci prenait la forme de cartes et bien que cette forme augmente son nombre d’angle d’attaque et sa maniabilité elle permettait aussi à Mayuri de trancher plus facilement les cartes qui le constituaient. Et bien que Hisoka ne l’ai pas remarqué, son zanpakuto a déjà été mutilé plusieurs fois.
En effet, lors de la précédente attaque de Mayuri lorsque son zanpakuto a été bloqué par les deux cartes que tenait le clone d’Hisoka, le capitaine avait réussi, au bout de la troisième lame, à effiler les angles des deux cartes et du coup Hisoka en avait perdu l’utilisation. Hisoka ne tarderait pas à se rendre compte de la perte de pouvoir qu’il subissait mais le capitaine espérait qu’il n’en comprendrait pas la source et que son zanpakuto soit trop exciter par le combat pour remarquer le piège.

Sur que ce piège marcherait il se mit en quête d’un deuxième pour forcer l’ex shinigamis à lui montrer tout son pouvoir. Mais celui-ci ne semblait pas vouloir lui laisser l’initiative et l’attaqua sans attendre en exhaussant par la même occasion l’un des souhait de Mayuri. Son adversaire fusa vers lui et alors qu’il arrivait à portée de lame, il tendit la main devant. Mayuri comprit lorsqu’il sentit la fluctuation d’air dans la paume qu’Hisoka utilisait son pouvoir sur l’espace mais il ne comprenait pas pourquoi voulait-il faire disparaître l’air. Il ne comprit ce qui arrivait que lorsque l’air accumulé dans la paume d’Hisoka se libéra soudainement en provoquant une immense déflagration. L’attaque était étrange car l’air, incontrôlé s’expulsa en tout sens et Hisoka ne fut pas épargné même si le plus gros de la technique atteins le capitaine. Il avait fait l’erreur de se tenir quelques peu pencher en arrière et du coup le souffle de l’explosion l’avait écrasé au sol en l’écrasant avec tant de force que le capitaine sentit deux de se côtes se briser. Sans porter attention à la douleur, il se releva d’un bond et guetta du regard le shinigamis. Sa blessure le gênait dans ses mouvements mais il rejoignit sans mal Hisoka sur le toit d’un immeuble assez éloigné. L’impact sur le toit prouvait qu’Hisoka avait été propulsé jusqu’ici mais l’air ayant ralenti sa propulsion il n’avait pas subi de dommage important. Sans attendre, le capitaine décida de profiter de l’affaiblissement qu’il avait fait subir à Hisoka pour libérer son entière puissance. Ce combat commençait à le lasser et il désirais en finir vite. C’est pourquoi il sauta en arrière pour se retrouver à quelques mètres, en lévitation, à l’écart de l’immeuble. Puis il lança dédaigneusement son zanpakuto à quelques mètres de son ennemis. Et sans recherche d’originalité il reproduit la même technique qu’il avait utiliser lors de son entrainement.

- Bakudo n°30 : Shitotsu Sansen !
Konjigi Ashizogi Jizo !
Lames géantes !

Le bakudo n’éait pas très puissant mais il suffisait qu’il retienne Hisoka quelques secondes à peine. Le zanpakuto qui volait au dessus de l’ex shinigamis explosa dans un nuage de fumée violette. A sa place, apparut une immense chenille dont la taille et le poids immenses la rappelèrent sur terre au plus vite. Elle retomba lourdement droit vers le sol. Droit vers Hisoka immobiliser par trois liens.

Savez vous à quel vitesse une masse de 1 tonnes peut parcourir 4 mètres ?
Spoiler:

Il avait été imprudent et en même temps, il était conscient des risques qu’il encourait. Utiliser une telle technique alors qu’il venait à peine d’en comprendre le fonctionnement était stupide, surtout quand l’adversaire en face de soi était aussi puissant. Pourtant, il ne regrettait rien. Il avait voulu le faire, il l’avait fait, et maintenant, il le payait… très cher. A peine avait-il eut le temps de repérer Mayuri que ce dernier lui lançait un nouveau sort d’entrave, en tout point identique à celui qui avait démarré les hostilités. Seulement, cette fois-ci, la parade ne fut pas aussi chanceuse. D’ailleurs, il n’y eut pas de parade du tout. Prit par surprise, Hisoka ne repéra les trois pointes jaunes que trop tard et il fut cloué au sol, jambe liées et mains écartées. Il était allongé en croix, en plein milieu de l’immeuble sur lequel il avait atterrit. Le soleil lui donnait pratiquement dans les yeux et il du détourné la tête pour ne pas être complètement éblouit. Et puis…

« Cool de l’ombre… hein ? … Oh… merde. »

Le soleil avait disparut et Hisoka pu rouvrir les yeux pour contempler ce qui l’avait éclipsé. Finalement, mourir cuit par l’astre solaire n’était pas si moche quand on voyait ce qui lui tombait dessus. Une chenille de plusieurs mètres de long, jaune, commençait une chute dangereuse vers son pauvre corps bien ridicule à côté du géant qui s’abattait. Il pensa d’abord à une technique de Mayuri mais, trop imposante, il conclut à un Bankai qui risquait de rapidement mettre fin à ses jours. Encore dix secondes et il aurait pu se libérer de cette entrave mais ce temps, il ne l’avait pas et le monstre qui lui tombait dessus ne stopperait sûrement pas sa chute pour lui faire plaisir. Il ne lui restait plus qu’une solution. Il se doutait bien qu’il aurait du y avoir recourt à un moment ou à un autre mais il pensait que les circonstances auraient été tout autre. Qu’elle journée quand même. Deux voyages à travers le ciel et maintenant une chenille géante…

« A nous deux mon gros… BANKAI ! …
Urhm… Je disais donc… BANKAI ! …
Eh con*ard tu bouges quand tu veux… BANKAI ! »

L’impacte de l’invertébré n’allait maintenant plus tarder et la seule chance de survit d’Hisoka semblait filé. Shukichigai ne répondait pas à son appel. Quelque chose clochait.

« Jizo possède la caractéristique de toucher les nerfs des shinigamis autant que ceux des zanpakuto. C’était stupide de mettre ainsi à ma portée une partie de ton pouvoir. Ton zanpakuto est donc privée d’une partie de son pouvoir tant que je resterais en shikai. »

Le souvenir de ces paroles fit tressaillir Hisoka qui comprenait maintenant d’où venait le problème. L’impact de ses cartes avec l’arme du capitaine avait affaiblit Shukichigai qui n’était maintenant même plus capable de bouger, tout comme son maître. Mayuri venait de remporter une victoire éclatante. Il avait combattu sur deux fronts un duo surpuissant et avait vaincu.

« Viens… m’aider ! »

***

Le temps s’était arrêté. Hisoka eut tout juste le temps de jeter un dernier coup d’œil à la chenille dont le ventre n’était plus qu’à une dizaine de centimètre de son nez, qu’il fut projeté dans son monde intérieur. Apparemment, Shukichigai avait trouvé une ouverture dans l’entrave de Mayuri pour amener Hisoka jusqu’ici. Debout au milieu du chapiteau de cirque, il repéra rapidement le problème. Le « roi fou » était couvert de milliers de chenilles, en tout point identique à celui du monde réel, qui n’était finalement que leur model taille XXL. Submergé par toutes ces petites bestioles, le zanpakuto d’Hisoka était complètement paralysé.

« Et bah, t’as l’air dans la merde. »

« Arg… tu peux parler toi… arg… t’es pas foutu d’utiliser correctement mes pouvoirs… peuh… rentre pas dans ma bouche toi… ! »

« Tes pouvoirs, parlons-en. Ca te dérangerais de venir quand je t’appel ? »

« Oh… excuse moi, j’étais juste prit avec mes nouvelle copine. Comprends moi, j’avais mieux à faire que de sauver ta vie en même tant que la mienne…
NON MAIS TU TE FOU DE MA GUEULE OU QUOI ? ENLEVE MOI CA TOUT DE SUITE ! »

Avançant doucement vers Shukichigai, Hisoka essaya de retirer l’une des chenilles du corps de son zanpakuto… sans succès. Comme des sangsues, elles restaient collées et ne démordaient pas. Le seul moyen de les enlever était de faire comme Mayuri l’avait annoncé. Il fallait qu’il remette son zanpakuto sous sa forme scellé pour que le sort s’annule. Il n’y avait plus vraiment d’espoir. Hisoka était coincé. Son corps allait périr sous le poids d’une puissante attaque que seul son monde intérieur, lui aussi entraver, aurait pu sauver. Ici allait prendre fin la vie du Joker.

« Attends… »

« Ok…
NON MAIS TU CROIS QUE JE PEUX FAIRE AUTRE CHOSE CRÉTIN ?
Arg, ces trucs sont vraiment dégelasse… »

« Non, j’ai une idée…
Écoute… »

***

La chenille allait finalement percuter Hisoka quand…

« BANKAI ! »

L’explosion fut titanesque. La chenille venait de tomber de tout son poids sur l’immeuble qui s’effondra comme un vulgaire château de cartes. L’explosion qui retenti lorsque l’insecte atteignit le sol ne fut pas plus discret. Un nuage de poussières monta haut dans le ciel et l’on entendait jusque dans le périphérique de la ville les cris de l’animal, fier de sa victoire. Hisoka n’avait pas pu réchapper à ça, personne ne l’aurait pu.

« Sais tu, Kurosutchi Mayuri, qu’elle est le plus gros défaut des zanpakuto dans le genre que celui que tu as ? … »

Incroyable. Hisoka venait de réchapper à la mort. Il était debout sur l’énorme invertébré qui ne bougeait plus. Bien que le bruit de tonnerre qui avait suivit l’événement était important, les propos du Joker avaient atteint les oreilles du destinataire. Il en était sûr. Mais comment ? Comment avait-il pu déclencher ce Bankai qui semblait lui faire défaut ? Même Mayuri semblait surpris. Hisoka avait même l’impression que tout avait déjà été prévu. Comme si le capitaine de la douzième division s’attendait à ce que le Bankai d’Hisoka soit inactif. La surprise devait être grande pour ce cerveau qui avait oublié un paramètre essentiel, qu’on ne pouvait pas lui reprocher de ne pas connaître. Même Hisoka n’y avait pensé qu’au dernier moment.

***

« Non, j’ai une idée…
Écoute…
Tu vas te diviser. Fait apparaître tout le monde, Shu, Kichi, Gai, Biscuit, Nétéro, Silva… amènes les ici. »

« Oh, je vois, pas mal ton plan Jok’.
Au revoir mes petites chenilles chéries. »

(…)

« Yo »

« Mon chou ! »

« Qu’est-ce que… ? »

« Hisoka, ça faisait longtemps… ! »

« Eh, gamin, c’est quoi tout ça ? »

« … ? »

« J’aurais du m’en douter. Trois cartes on été touchées c’est donc normale que ça se passe comme ça. Je suis désolé Shu mais la carte qui à été découpée en deux à eut un mauvais effet et c’est toi qui est complètement entravé. Les deux autres cartes ont été seulement émoussées mais ça ne devrait pas trop vous gêner… n’est-ce pas… Nétéro… Silva. »

« Pas de problème gamin, on va lui faire la peau à ce crétin de shinigami. »

« C’est dégradant d’être couvert de chenilles comme ça. »

« T’en fait pas Silva. Regarde le vieux comment il est lui. On voit même pu sa sale gueule. »

« Je te ferais la peau Gai… arg… »

« Parle pas trop papi ou elle vont rentrer dans ta gorge. »

« Finit les bavardages. On sort mettre une raclé au scientifique…
BANKAI ! »

***

« C’est qu’une fois l’invocation maîtrisé, tu es seul, sans aucun zanpakuto paralysant dans les mains pour m’affaiblir. Tu as le pire des zanpakuto existant. Seul, tu ne vaux plus rien… et là… tu es seul. Tu m’as privé d’un pouvoir, mais crois moi… je n’en aurais certainement pas besoin pour te passer une lame au travers de la gorge… »

Hisoka fit gronder son énergie spirituelle comme jamais. Le sol tremblait. La chenille qu’il avait entravée avec son chewing-gum émettait des cris de douleurs. Si la pression augmentait encore, elle aurait finit par imploser. Pourtant, elle n’en eut pas le temps. Hisoka venait de réaliser un shunpô d’une vitesse incroyable. Tellement incroyable que son image resta encrée dans l’espace d’où il provenait alors qu’il était déjà face à Mayuri, ou plutôt, légèrement sur sa gauche. L’attaque, il ne dut la comprendre qu’en en ressentant l’impacte. Hisoka avait fait preuve d’une vitesse et d’une maîtrise inégalable. Il venait de réaliser l’exploit qu’il avait échoué précédemment. Sous son Bankai, il maîtrisait mieux sa technique de déviation de l’air, et cette fois-ci, il ne manqua pas sa cible. Mieux, contrairement au premier essai, il avait su s’en protéger en créant une deuxième faille qui renvoyait l’air qui aurait du le toucher vers Mayuri qui ne devait pas apprécier de recevoir comme ça, une véritable bombe.

Le Joker n’eut pas le temps de voir le capitaine jouer à la Buzz l’éclair, qu’il tomba à genoux (dans le ciel oui c’est normale) crachant du sang. L’impact de la chenille avait été violent. Il n’y avait réchappé que grâce à la gomme formé à partir de son aura. Sans elle, il serait mort. Seulement, il n’avait pas eut le temps de la former complètement et il avait subit une bonne parti de l’attaque.
Le combat ne durerait plus très longtemps maintenant.

Spoiler:

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Mayuri n’y croyais pas. Il regardait dans un ébahissement total son bankai, une énorme chenille de plusieurs tonnes, littéralement voler au dessus de lui. Il la regarda toujours sans réagir traverser un immeuble sans que cela ne la ralentisse puis s’écraser dans un fracas immense sur le sol, à plus de 30 mètres en dessous lui. Cela s’était passé si vite que le capitaine voyait encore une trainé jaune dans les cieux. C’est lorsque cette trainée se fut entièrement dissipé qu’il se rendit compte qu’il avait la bouche grande ouverte et que si Hisoka l’avait attaqué à ce moment, il n’aurait surement pas pu réagir. Mais apparemment, celui-ci était trop heureux d’avoir survécu pour penser à attaquer. Et car l’ahurissement de Mayuri n’était pas du à la puissance de son attaque mais au fait que Hisoka est réussi à y survivre et de la manière la plus incroyable qui soit. Il ne l’aurait jamais reconnu à voix haute mais le capitaine s’avoua à lui même qu’il ne manquait pas d’une certaine classe. Le combat allait pouvoir recommencer mais avant cela voyons en précision ce qu’il sait passer.

***

Jizo n’était plus qu’à cinq mètre d’Hisoka qui était immobilisé au sol. Dans moins d’une seconde il ne resterait plus rien du corps de l’ex joker s’il n’avait réussi un exploit. Tout se passa si vite que le capitaine ne comprit ce qui s’était passé que des semaines plus tard lorsqu’il étudia les vidéos qu’il avait du combat.

Le zanpakuto d’Hisoka avait été mutilé par trois fois et donc , l’ex shinigamis n’aurait pu libérer son bankai. C’est du moins ce qu’il se passa au début mais étrangement Hisoka réussit un exploit. Il parvint d’une manière inconnu à séparer en plusieurs parties sont zanpakuto et à mettre de côté celles qui étaient touché. Mayuri dont le zanpakuto enfantin était trop simple psychologiquement pour être constitué de plusieurs personnes ne pouvait comprendre une chose comme le zanpakuto d’Hisoka. Il avait déjà été plusieurs fois opposé à ce problème dans l’étude de certain sujet et jamais il n’avait réussi à accepter cette vérité. C’est donc dans l’incompréhension la plus totale qu’il observa l’explosion que provoqua ce bankai partiel. Il ne le savait pas mais la puissance qu’avait occasionnée le bankai à Hisoka n’était que de moitié mais n’ayant jamais vu sa puissance totale Mayuri croyais qu’il était entier. Il aurait été surpris d’apprendre que le véritable bankai d’Hisoka était deux fois plus puissant en sachant que la puissance qu’il dégageait déjà était écrasante.
Donc comme je le disais, L’ex joker réussi in extrémiste à libérer en partie son bankai dont la puissance suffit pour repousser assez le bankai de Mayuri pour se retrouver sur son dos et assisté à la descente du dessus même si les dégâts occasionnés sur son corps par le corps n’était pas nul. Jizo se trouvais donc hors de combat pour quelques temps et Hisoka vainqueur se tenait à présent debout sur son corps écrasé dans un immense cratère.

***

Les klaxons qui résonnèrent quand le corps de Jizo bloqua la circulation irritèrent quelques peu Mayuri mais ils finirent très vite par se taire vu que les conducteurs environnant tombèrent raide mort sous le reiatsu de Hisoka. Celui-ci avait disparu dans un shunpo pour suivre le vol de Jizo sur son dos et il se tenait à présent fièrement sur le corps inconscient de celui-ci. Le bankai de Mayuri était maintenant inutilisable mais le scientifique s’était fait depuis longtemps à l’idée que Jizo ne pouvais servir que pour une attaque et que une fois vaincu il devrait se débrouiller avec la puissance qu’il lui avait conférer. Le capitaine sourit en pensant à la dernière utilisation qu’il pourrait faire du corps de son zanpakuto mais il fut arrêté par les paroles d’Hisoka avant qu’il ne puisse mettre son plan à exécution.

- Sais tu, Kurosutchi Mayuri, qu’elle est le plus gros défaut des zanpakuto dans le genre que celui que tu as ?

Hisoka se permit une pause que seul un homme trop sur de sa victoire pouvait prendre. Mais le capitaine ne tarderait pas à lui faire ravaler sa fierté.

- C’est qu’une fois l’invocation maîtrisée, tu es seul, sans aucun zanpakuto paralysant dans les mains pour m’affaiblir. Tu as le pire des zanpakuto existant. Seul, tu ne vaux plus rien… et là… tu es seul. Tu m’as privé d’un pouvoir, mais crois moi… je n’en aurais certainement pas besoin pour te passer une lame au travers de la gorge…

Ainsi, il croyait pouvoir le tuer sans mal ? Et mutilé en plus de cela ? Puisque d’après ses paroles sa puissance n’était pas entière. Apparemment son premier plan avait vraiment réussi. Il ne put retenir un soupir de soulagement en imaginant la puissance que dégagerait Hisoka s’il n’avait pas mutilé le pouvoir de son zanpakuto.
Il le sous-estimait encore une fois, s’il pensait pouvoir le tuer sans mal. Se sur estimait-il tant qu’il était incapable de voir le danger là où il était ? Sa prétention ne tarderait pas à le tuer car c’était stupide de croire qu’il était sans défense une fois prié de l’apparition de Jizo. Il ne l’avait pas encore remarqué mais un corps mort est parfois bien utile.

Mais avant qu’il ne puisse bougé Hisoka relâcha tout son reiatsu en tentant de l’écraser de sa puissance. Le sol tremblait et les vitres des bâtiments alentour qui avait jusque là réussi à survivre éclatèrent dans un dernier fracas. Le capitaine sentit sa poitrine se serrer sous l’écrasement mais il résista quand même en réussissant à faire bonne figure. Son zanpakuto lui ne réagissait pas avec autant de fierté et poussait de petit gémissement semblable à celui d’un enfant. Il était proche de l’explosion mais Kurotsuchi ne s’en inquiétait pas. Un zanpakuto incapable de tuer son adversaire ne méritait pas de survivre.

C’est alors que Mayuri remarqua que Hisoka avait disparu ou plutôt qu’il se trouvait maintenant juste sur sa gauche. C’était impossible ? Comment pouvait-on se déplacer si vite ? Une seconde avant il se trouvait sur le corps de son zanpakuto et à présent le voilà à moins d’un mètre entrain de le menacer de nouveau de sa paume. Il comprit très vite ce qu’il lui arrivait et encore plus vite qu’il n’aurait pas le temps de réagir. Le seul mouvement qui démontrait qu’il avait vu les mouvements d’Hisoka fut un léger écarquillement des yeux.

L’explosion fut terrible. L’attaque portée principalement sur la gauche, Mayuri sentit son bras partir en arrière et ce qui devait arriver arriva. Son bras gauche de détacha complètement de son corps pour aller s’écraser sur la façade d’un magasin derrière lui. Une façade que son corps ne tarda pas de rejoindre et sous la pression de l’air la vitre céda sous lui coupant avec des bouts de verre les dernières parties de son corps épargné. Il finit sa course au travers trois murs encore avant de s’encastrer dans un plus épais que les autres.

Il ne voyait plus Hisoka à travers les débris mais il savait qu’il devait s’enfuir au plus vite avant que le gratte-ciel ne s’effondre sur lui. Dans mouvement rapide, il arracha de sa ceinture une minuscule seringue qu’il avait dissimulée. Il la planta rapidement dans e moignon de son bras gauche qui se reconstitua sous l’effet du produit. Mayuri poussa un léger soupir de soulagement lorsque la douleur de la perte de son bras le quitta enfin. Un immense craquement retentit au dessus de lui et une poutre de taille moyenne s’écrase à côté de lui. L’éclat de la poutre attira on regard et c’est ainsi qu’il perçu un petit chien qui cacher dans un coin le regardait avec curiosité. La tête penché et l’air suppliant Mayuri sentit son cœur se serré sous les yeux triste de ce chien abandonné par des maitres mort sous le reiatsu dégagé lors de ce combat. Le capitaine s’approcha de lui sans porter attention aux débris de plus en plus ombreux qui tombait du plafond. Lorsqu’il ne fut plus qu’à un mètre du chien il tendit la main pour lui asséner une claque qui le tua sur le coup.

- Sale cleps !

Les êtres qui ne vivait que par la pitié des autres le dégoutait. Il préférait leur tendre la main pour mieux les achever et ce chien ne faisait pas exception à la règle. Ne vivre que sur le don de ses maitres et le fait même de posséder des maitres le dégoutait. Comment pouvait-il accepter cette fatalité alors qu’il possédait la force des mâchoires pour les vaincre ou au moins la vitesse pour s’enfuir. Le meilleur ami de l’homme était donc aussi stupide que ses amis ?

Un dernier grincement retentit et ce fut tout le plafond qui s’affaissa. Sans attendre, Mayuri s’élança. Il traversa les même mur dans le sens inverse et lorsqu’il aperçu la lumière de nouveau au loin il disparu dans un shunpo avant qu’un gratte ciel de plusieurs centaines de tonnes ne s’effondre sur lui.
Il réapparu en plein soleil, possédant tout ses membres alors que son ancien bras gauche gisait à ses pieds. Cette vision d’horreur devait être des plus décourageantes pour Hisoka mais celui-ci ne le vit même pas car il était occupé à cracher du sang.
Ainsi il n’avait pu échapper à toute la puissance de son attaque ? Et c’est dans cette position qu’il osait affirmer sa domination ? Comm...Kurf Kurf !

Et dans un duo inséparable, ces deux rejeté de la nature engagèrent un concours de celui qui crachait le plus de sang. La vision la plus horrible qui étant agenouillé à plus de trente mètres du sol crachait de longue trainé de sang qui venait s’écraser, beaucoup plus bas sur les toits des voitures stationner en dessous.
Kurotsuchi lui, n’avait pu se soigner complètement du coup reçu par Hisoka. L’air en lus de lui avoir arracher le bras gauche l’avait frappé un peu partout sur le corps et plus précisément au niveau du ventre en écrasant ses organes qui manifestait leur douleur dans une pluie de sang.

Lorsque les crachats s’arrêtèrent enfin Mayuri fut de nouveau obligé de lever la tête vers Hisoka qui, dos au soleil, le dominait par s hauteur et par le rayonnement qui l’entourait et obligeait le capitaine à plisser des yeux.
Ne voulant pas laisser à nouveau Hisoka prendre l’initiative, Mayuri usa d’un nouveau shunpo pour se retrouver sur le corps de son zanpakuto. Il s’approcha des immenses lames qui sortaient encore de sa poitrine et le plantait dans le sol. Il choisit une lame qui dépassait encore sur le côté et la brisa d’un coup de pied avant de la ramasser à pleine main. Il écrasa d’un nouveau coup de pied le métal à sa base pour former une garde rectangulaire qui ne lui trancherait pas les mains. Il se retrouvait ainsi de nouveau près à combattre avec une lame possédant les même capacité que son shikai et longue de près d’un mètre vingt.

Hisoka se trouvait à présent juste au dessus de lui et plutôt que de monter à lui, il le ferait rejoindre le sol. Dans un claquement sec, il s’arracha une oreille si l’on peut appeler ça comme cela et tenant la faux qu’il avait sortie de son crane dans sa main droite. Dans un grand mouvement il la lança droit vers Hisoka pour qu’elle s’enroule autour de sa cheville tandis que de l’autre main il tenait un long fil de reiatsu enrouler autour de l’autre cheville.

- Hado n°11, Tsuzuri Raiden

Et d’un mouvement sec des deux bras, il tira Hisoka vers le sol de toute sa force. Sa force accumulé à l’attraction terrestre trainèrent Hisoka dans les airs. Puis lâchant le lasso d’énergie spirituelle, Mayuri prit son arme de la main gauche et l’abattit d’un mouvement rapide tandis que l’ex shinigamis tombait droit vers la trajectoire de la lame.

Mais ce que ne savait l’ex joker c’était que le piège ne se trouvait pas dans la lame mais dans le corps du zanpakuto qui exploserait en libérant un poison mortel lorsque Hisoka se trouvera à porter.
Spoiler:

L’explosion qui retenti indiqua à Hisoka que, finalement, Mayuri avait bien reçut son cou de point dévastateur. Cette connaissance lui laissa un peu plus de temps pour récupérer de ce flot de sang qui lui remontait le long de la trachée. Ce n’est qu’après une vingtaine de seconde passé dans cette position qu’il décida de se relever… trop tard. Apparemment, le capitaine avait su se remettre de sa blessure plus rapidement que prévu et avait agit dans l’ombre d’Hisoka qui n’avait absolument rien vu venir. Il ne commença à comprendre ce qu’il se passait qu’à partir du moment où la chaîne de réiatsu lui enveloppa la cheville tandis que l’autre l’était déjà par un objet peu ragoûtant qui ressemblait à l’oreille du shinigami. Décidément, ce type était vraiment bizarre. Mais la réflexion s’arrêta là. Tiré vers le sol par un geste brusque, il sentit son dos emmètre de nouveaux craquements. Ses pieds plongeaient droit vers le sol… droit vers Mayuri. Levant un peu la tête malgré l’air qui lui interdisait de le faire, il comprit ou voulait en venir son adversaire. ‘‘L’épée’’ qu’il tenait à la main était monstrueuse. Tellement monstrueuse qu’il se demandait bien comment il pouvait la porter de cette manière. Le cerveau du Joker fonctionnait à toute vitesse pour se sortir de là. D’habitude, c’est lui qui accrochait ses ennemis pour les faire ‘‘voyager’’. Cette inversion des rôles ne lui plaisait pas beaucoup mais il n’y pouvait plus grand chose. La seule idée qui lui vint, il ne put même pas l’appliquer. Avec un peu de concentration, il aurait peut-être réussit à bloquer le temps qui s’écoulait dans le cerveau de Mayuri, si tant est que celui-ci est été normale, mais les chenilles qui entravait Shu entravait par la même occasion ce pouvoir. Il lui fallait un autre plan. Quelque chose qui puisse le tirer de ce mauvais pas, et vite parce qu’à cette allure, l’impacte avec la lame ne serait plus un rêve pour le capitaine mais un cauchemar pour Hisoka.

Et puis, l’idée lui vint comme ça. Même si elle comportait de gros risque et qu’il ne sortirait pas indemne de ce stratagème, il était plus ou moins sur de rester vivant et, normalement, avec tous ses membres. Mais il devait se dépêcher de tout mettre en place. Trois mètres… Hisoka détendait ses muscles un par un à toute vitesse… deux mètres… une respiration lente et contrôlé… un mètre… La lame de Mayuri venait de percuter de plein fouet un Hisoka en pleine chute. Les deux forces additionnées avaient formé un cratère de… hein ?… Pas de cratère ?

Hisoka était juste allongé sur le sol, le visage exprimant douleur et satisfaction, le tout mêler à un air de dire ‘‘doooomage !’’. Comment avait t-il réussit cet exploit dans un moment aussi bref ? Bien sur, il n’était pas indemne. Seulement, ce que la lame aurait du découper n’avait fait que frapper. Comment ? Apparemment, le Joker avait joué de son chewing-gum avec brio. Formant dans un premier temps la substance en quantité importante au niveau de son tronc, il s’était ensuite appliqué à créer cette même matière sur l’ensemble du dos. Par cette combinaison de dernière minute, Hisoka avait ralenti considérablement l’impacte de son corps et de la lame ainsi que celui de son dos et du sol. Malgré tous ces merveilleux efforts, Hisoka senti bien ses côté craquer sous l’impacte. Il n’était pas mort cette fois mais, si le combat durait encore trop longtemps, les débris de ses os risquaient de perforer un organe vitale et là, ça aurait était définitivement terminé. D’ailleurs, à cet instant, il était incapable bouger.

Collé, le capitaine ne put récupérer son épée improvisée et se trouvait de nouveau sans défense. Pourtant, c’est un sourire qui illumina son visage, en tout cas c’est-ce qu’il lui semblait. Hisoka pensa d’abord à la satisfaction de voir son adversaire à terre mais il comprit, encore une fois trop tard, que ce plaisir, il le trouvait ailleurs. Le Joker ne l’avait pas encore remarqué, mais l’énorme chenille qui l’avait attaqué quelque temps auparavant étai prise de convulsions qui la rendait encore plus immonde qu’avant. Criant, l’insecte finit par exploser dans un bruit des plus étonnants, laissant échapper un gaz mauve qui envahit l’espace.

Pas besoin d’être un génie pour en comprendre les conséquences. Hisoka eut le réflexe naturel de mettre sa main devant la bouche mais c’était déjà trop tard. Il sentait la substance infiltrée ses poumons, ses yeux le brûlaient, sa peau l’irritait et par-dessus tout, le rire de Mayuri dans toute cette fumée lui détruisait les tympans. D’après ce qu’il lisait sur le visage de son adversaire, il n’y avait plus aucun espoir pour Hisoka. Le seul moyen qu’il avait pour s’en sortir était de récupérer l’antidote de ce malade. Seulement, le poison l’empêchait de réaliser ce fantasme et, avec le recul, Hisoka imaginait mal Mayuri se promener avec l’antidote sur lui. Il n’était pas le genre ‘‘d’homme’’ à regretter d’avoir empoisonné quelqu’un, alors à quoi bon se promener avec quelque chose qui pourrait soigner. Il était un médecin de la mort après tout.

« Hisoka, on a plus le choix, fait le… »

« Hein ?
Ah !
Mais je croyais que j’étais encore incapable de la maîtrisée, en plus avec Shu paralysé, ça risque d’être compliquer… »

« T’as une autre solution ? … »

« Ok, mais alors je vais avoir besoin de tout le monde… »

La brève conversation interne qu’eut Hisoka avec son zanpakuto lui redonnait une lueur d’espoir. Une dernière lueur. Fermant les yeux comme s’il s’était résolu à mourir, il les rouvrit d’un seul coup. Ses iris prirent une teinte bien plus sombre qu’à l’accoutumé. Son réiatsu était plus pesant, ses vêtement se déchirèrent littéralement sous le poids de sa force spirituelle. Il ne le voyait pas mais les capteurs cachés sur Mayuri étaient complètement affolé. Et puis, tout s’apaisa. Un silence total régna sur cette scène meurtrière.

« Maintenant… ! »

En un instant, la tempête tout juste arrêté reprit son vacarme. Pourtant, quelque chose avait changé en elle. Cela pouvait paraître étrange mais c’était comme si elle faisait demi-tour. Le temps remontait lentement son court. Hisoka révélait toute l’étendu de ses pouvoirs. Une technique qu’il n’avait alors employé qu’une seule fois, contre sa volonté, lors de l’acquisition de son Bankai. Il se souvenait qu’à cet époque, il avait été trop faible pour sauvé la vie de Suiteki avec cette force. Aujourd’hui, il contait bien sauvé la sienne.

La scène, bien qu’il fût le seul à la percevoir était magnifique à regarder. Il voyait tous les petits éléments qui lui avaient échappé jusqu’alors défilé devant lui, en sens inverse. Il n’était plus acteur mais spectateur de son propre pouvoir. S’il se souvenait bien, il était capable de remonter le temps jusqu’à cinq minutes. C’était plus qu’assez pour mettre un terme à ce duel. Lentement mais sûrement, il se vit remonter au ciel avant d’être libéré de ses entraves aux chevilles. Il revit Mayuri face à lui ou moment ou il allait lui donner son mémorable coup de poing. Il était maintenant lui-même encastré dans un mur et puis…

« Hadô N°54 Haien »

Le disque d’énergie spirituelle partait de la main de Mayuri tendis qu’Hisoka se remettait doucement de ce voyage temporelle. Ses côtes étaient réparées, toutes ses blessures accumulées au court de ce duel avaient disparu. Le Bankai de son adversaire ainsi que le sien étaient retourné sous leur forme Shikai. Tout avait été fait pour que tout le monde oublie ce qui s’était passé. Mayuri, son zanpakuto, les spectateurs et même les appareils de mesures du capitaine perdaient les donnés alors ramassées. Seul Hisoka et son arme avait les frais souvenirs d’une esquive in-extremis de la mort. Fatigué mais vivant, Hisoka savait exactement quoi faire. Durant son petit voyage, il avait plus ou moins prévu de débarquer à ce moment et savait déjà quoi faire. Il s’écroulerait sûrement de fatigue après ça mais il était persuader qu’il l’emporterait. Mayuri avait tout oublié et allait répéter les mêmes gestes sans savoir qu’il les aurait déjà produits. Le Hado n’était plus qu’à quelques mètre mais Hisoka était déjà près, il n’attendait plus que le dernier mouvement de son adversaire.
Son shunpô le transporta comme prévu quelque mètres au dessus d’Hisoka, qui, pour seul défense, tendis son bras gauche vers la futur victime. Tout ce passa très rapidement.

« Hadô N°63 Raikouhou »

Un bouquet d’éclair jaillit de la main d’Hisoka vers Mayuri, prit par la lancer de son attaque. Pour couronner le tout, non content d’avoir prévu l’attaque de son adversaire, Hisoka fit disparaître le hado du capitaine qui reparut comme par enchantement dans le dos de son propriétaire. Piégé, le shinigami ne pourrait que subir se double impact tendis qu’Hisoka s’effondrait.
Il ne vit pas le résultat de son attaque. Fatigué, il baissa un instant les yeux et fut emporter par le souffle de l’explosion des deux kido, ou, il l’espérait, Mayuri avait servit d’intermédiaire, avant d'attérir sur une route défoncée, à genoux, se remettant de cet enchainement d'attaques.

Spoiler:

Spoiler:

Invité

Tout marchait comme prévu et même mieux quand soudain… Il ne comprenait même pas ce qui était arrivé.
Ses entraves avaient mieux marché qu’il ne l’avait cru. Pris par surprise n’avait pu réagir assez vite pour éviter lien de reiatsu et l’attraper ensuite avec son oreille n’avait été qu’une rigolade. L’angle d’attaque étant anormal, l’ex shinigamis n’avait pu réussir à se détacher de ses liens avant que Mayuri ne le traine au sol. Ses talons enfoncés dans le reiatsu compressé avaient laissé une longue trainée blanche dans les airs. Puis soudain il avait cédé à la force qui le tractait et sa chute, la tête en avant, avait commencé sur une dizaine de mètres. Son visage s’avançait rapidement du sol et sur son chemin se trouvait un obstacle bien plus dangereux, la nouvelle lame de Mayuri. Le capitaine tenait dans la main une lame immense et il l’abaissait avec force droit vers le visage d’Hisoka. Alors qu’il s’apprêtait à le couper en deux Mayuri sentit une chose molle et collante arrêter son coup qui ne put même pas atteindre l’ex shinigamis. Kurotsuchi comprit tout de suite qu’il avait réutilisé cette étrange matière qu’il pouvait créer à l’aide de son reiatsu. Il l’avait déjà remarqué lors de son attaque avec le corps de Jizo mais il n’avait pas vraiment eu le temps de l’analyser. Il avait beau n’avoir pu touché Hisoka, Mayuri profita de son élan pour l’écraser au sol mais l’ex joker avait âprement prévu ceci aussi et il avait protégé son dos de cette étrange matière assez proche du chewing-gum. Hisoka était maintenant allongé à plus de quinze centimètres du sol entrain de flotter dans le vide apparent et une lame immense collé au bord de sa poitrine.

Kurotsuchi sourit de nouveau. Il n’avait pas échoué. Au contraire, sa victoire était assurée à présent. Il n’avait jamais eut l’intention de transpercer Hisoka, il n’avait jamais pensé qu’un tel coup pourrait le tuer. Plaqué au sol par sa lame bloquée au niveau de sa poitrine, Hisoka ne pourrait se protéger de l’attaque suivante. Le capitaine ordonna rapidement à son zanpakuto de libérer son poison et c’est après une dernière convulsion celui-ci explosa dans un immense nuage violet qui les enveloppa très rapidement. Le sourire de Mayuri s’élargit encore lorsqu’il vit Hisoka placé sa main sur sa bouche pour éviter d’inhaler le poison mais c’était inutile. Le capitaine n’était pas le genre de personne à se laisser si facilement entraver et ses créations étaient à son image. Le poison n’avait pas besoin d’être respiré, il suffisait d’être à son contact. Celui-ci s’infiltrait par tous le s pores de la peau et maintenant c’en était fini d’Hisoka. Il avait passé à peine une dizaine secondes à nager dans le poison que son sang était déjà infecter. Es premiers effets commencèrent alors à se faire sentir. Son sang allait se transformer peu à peu pour prendre une consistance si épaisse qu’il s’arrêterait de circuler. Les cellules du poison, elles, voyageaient dans son organisme en se déposant à l’intérieur des cellules pour les détruire de l’intérieur. Peu à peu le corps d’Hisoka allait se détruire de l’intérieur. La douleur serait immense mais très brève, dans quelques secondes à peine il sera déjà mort. Il s’apprêtait à se détourner pour retourner à son laboratoire et pouvoir enfin étudier les résultats de ce combat. Il enverrait ses subordonnée chercher le corps et il ne les préviendrait surement pas que le poison s’infiltrerait dans leur sang lorsqu’ils seraient en contact avec le corps. Il tendait la main pour ouvrir un portail lorsqu’il sentit le reiatsu d’Hisoka une dernière fois. Cela aurait pu être une simple dernière convulsion de douleur et pourtant il sentit le danger et se retourna vivement et n’eut que le temps d’apercevoir le sourire ironique d’Hisoka avant que…

Il ne savait pas ce qui arrivait
Il ne comprenait pas ce qui se passait
Il ignorait même qu’il ne comprenait pas, la seule chose qui occupait son esprit c’était l’attaque qu’il exécutait. Il sentit la douleur de son bras gauche l’élancer mais il n’y porta pas attention. Un plan ridicule s’était monté dans sa tête. Son attaque était surement irréfléchie mais il restait une petite chance que l’inhabituel angle d’attaque surprenne son adversaire et lui permette de toucher Hisoka pour qu’il se retrouve de nouveau sur un même pied.

- Hadô N°54 Haien

Concentré sur son attaque Mayuri ne vit pas tout de suite le changement de comportement d’Hisoka. Il était trop tard maintenant, il avait commencé et il exécuterait son attaque jusqu’au bout. Le capitaine disparut dans un shunpo pour se retrouver non pas derrière ou au dessus d’Hisoka mais juste devant lui, à un mètre au dessus du sol environ pour permettre à son Hado de passer entre ses jambes. La surprise était totale et l’angle inhabituel d’attaque empêcherait Hisoka d’utiliser le maximum de ses capacité et pourtant…

Il n’était même pas apparu qu’Hisoka avait déjà tendu la main devant sa lame. Il l’entendit prononcer le sort avec horreur et sans se démettre de son masque de surprise, il sentit son propre Hado disparaître dessous lui pour se retrouver juste dans son dos. La réaction d’Hisoka avait été incroyable, trop rapide pour que ce soit possible. Il ne pouvait exister un tel écart entre eux. Non ! Il avait du manquer quelque chose.
C’est alors qu’il se rendit compte de tous les changements.
Sa position tout d’abord, plus détendu plus sur de lui, comme s’il connaissait tout ses mouvements à l’avance.
Ses yeux ensuite, ironique et heureux. Il était sur de vaincre et pour le moment Mayuri ne lui donnait pas vraiment tord vu la position dans laquelle il se trouvait.
Et enfin son reiatsu, presque faible par rapport à la puissance immaculé qu’il dégageait tout à l’heure. Il avait du se passer quelque chose mais il ignorait quoi exactement.
Avant de se faire transperce par les deux Hados, il voulut au moins connaître cet événement et il se décida donc à consulter les mesures de ses appareils. Il eut la surprise de découvrir que tous ceux ci avaient grillé sans raison apparente. Il y avait quelque chose de surnaturel et comme tout scientifique, Mayuri détestait le surnaturel.

Il décida donc dans l’urgence de se replier. En utilisant la vitesse de son attaque Mayuri retourna l’élan de son zanpakuto qui vint se planter dans sa gorge avec un bruit sec. Pas une goutte de sang ne coula. Son corps fondit tout simplement en se regroupant en une flaque sur le sol. Et avant qu’Hisoka ne puisse réagir, il s’enfuit en profitant de la diversion que provoqua l’explosion de la rencontre entre les deux hados. Malgré tout, dans le bruit de la déflagration, on parvenait quand même à attendre ces mots :

- Nous, nous reverrons. Je me replie pour le moment, mais ne crois pas avoir gagner. A quoi servirait-il que je me batte si mes instruments de mesure ne sont pas en état de marche ?

Dans sa colère Mayuri ne put retenir un cri de rage et il se décida de se venger tout d’abord sur les innocents en commençant par :

- Nemu !!! Viens me chercher !!!!
Spoiler:

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