Come Back

Décidément, le visage de ce shinigamis l’irritait. Kurotsuchi ne supportait l’air dédaigneux qu’il arborait. Lui même arborait la même expression mais la seule chose que l’on devait exprimer face à lui était de l’admiration ou au pire un minimum de peur et de respect. Mais non ! Ce petit prétentieux de lui ne portait pas la moindre attention, à la rigueur une pointe de curiosité mais rien de plus. Ne serait-ce plutôt pas à lui plutôt de le repousser. Lui le capitaine de renommé devait supporter les sarcasme silencieux d’un simple shinigamis, qui possédait pour seul titre d’avoir survécu à un combat contre Ukitake. Un combat méconnu de tout le monde ou presque. Franchement, pour qui se prenait-il. Le capitaine s’apprêtait à le sermonner , à lui promettre une mort douloureuse s’il ne se repentait pas tout de suite de son attitude, lorsque soudain le shinigamis se décida finalement à lui répondre.

« Ton cobaye ? Pourquoi pas.
Le souci ‘‘capitaine scientifique’
’… c’est que je tiens encore à rester entier et je m’imagine très mal dans la peau d’un rat de laboratoire, surtout quand le scientifique aurait besoin de plus de ‘‘soins’’ que moi.
Désolé, mais je vais devoir refuser ta proposition. Tu devrais trouver un autre cobaye.
Maintenant, si ça ne te dérange pas, j’ai quelque chose d‘important à faire. »

En plus de l’ignorer, il l’insultait à présent. Lui refuser le droit de l’étudier ! Quelle honte ! Après tout…c’était un honneur de mourir sous sa main. Ses premières impressions furent confirmées par cette réponse. Tout d’abord le danger que pouvait représenter ce shinigamis. Il avait beau s’être exprimé d’une voix calme et lente, il avait dégagé une violence profonde dans son immobilité et les menaces à peine voilées dans ses paroles ne laissaient aucun doute sur sa réaction si Mayuri tentait de l’arrêter de force. La seconde impression qu’il avait ressenti était le mystère qui flottait autour de ce personnage et l’énigme que recélaient ses paroles la confirmait ensuite. Pour finir sa prétentieux était surement à la hauteur de celle de Kurotsuchi puisqu’il avait osé émettre la certitude que le capitaine serait blessé s’il tentait de l’étudier. Encore une fois son comportement était inacceptable.

Pendant une seconde Kurotsuchi fut tenter de quitter les lieux en laissant planter le shinigamis dans sa prétention mais il fut retenu par une chose qu’il lui était inconnu. Peut-être était-ce le reiatsu que s’était remis à dégager Hisoka. Visiblement la déduction du capitaine était bonne : Hisoka cherchait bien à attirer quelqu’un ici mais cette personne n’était visiblement pas lui. Tant pis pour lui. Maintenant qu’il était là, il n’allait surement pas repartir les mains vides. De plus il ne pouvait laisser un tel affront non puni. Un tel dédain ne pouvait être lavé que dans le sang. Il n’allait pas le tuer mais juste le torturer un petit peu…pour son propre plaisir, et ensuite il allait le ramener à son laboratoire où il pourrait fouiller son corps à sa guise.

Ce dont Kurotsuchi ne se rendait pas compte c’était que Hisoka était plus semblable à lui qu’il ne le pensait. Tout d’abord cette soi disant folie qu’ils dégageaient tout les deux, elle n’était rien d’autre que l’incompréhension des autres. Chez l’un comme chez l’autre la folie n’existait pas vraiment, chez Kurotsuchi en tout cas. Dans son esprit tout était ordonnée même si l’ordre qu’il donnait à ses réflexions n’était pas le même que celui d’un homme normal. La folie chez lui n’était que la preuve de sa différence par rapport aux autres shinigamis. Tout les deux dégageaient une prétention hors du commun et la haine et le dédain qu’ils éprouvaient l’un pour l’autre était équivalente.
Et c’était tous ces points communs qui les différenciaient. Après tout, avez-vous déjà vu un homme prétentieux reconnaître sa similitude avec une autre personne. Reconnaître le fait que l’ont soit ordinaire est la plus grande preuve d’humilité. Une humilité qui manquait terriblement à ces deux personnes.

Hisoka comme pour marquer un point final à la discussion et à l’outrage qu’il effectuait, ferma les yeux. Le geste était anodin d’aspect mais pour Mayuri c’était la pire insulte, une marque de dédain et d’ignorance. Ignorance de sa puissance et de son savoir. Le capitaine bouillonnait intérieurement. Malgré son contrôle de soi, il ne pouvait supporter une telle suite d’insultes sans réagir. Il prit d’abord une seconde pour reprendre le contrôle de lui même puis une fois qu’il avait transformé sa colère en force, il se mit en mouvement. Grace à son esprit de déduction, il devina que l’ex-shinigamis, qui n’était pas un imbécile, restait sur ses gardes et surveillait ses mouvements en étudiant son reiatsu.

Quel imbécile. Croyait-il vraiment qu’un scientifique comme lui se laissait bloqué par la limite du contrôle du reiatsu. Il y avait longtemps qu’il avait étudié la nature même de son reiatsu. Il avait pu ainsi créé un appareil qui lui permettait de dissimuler jusqu’aux dernières traces de reiatsu. Cet appareil miraculeux était contenu dans la manche de son bras droit. D’un geste lent, il activa l’appareil puis une fois que son reiatsu fut complètement dissimulé il se dirigea à grand pas vers Hisoka. Il devait se dépêcher car l’appareil qu’il avait crée ne pouvait rester en marche plus de quelques secondes. Tout en marchant, Kurotsuchi dégaina son zanpakuto et le posa à quelques centimètres de la gorge d’Hisoka. C’est à ce moment exact que son appareil rendit l’âme en laissant à Hisoka la surprise de sa présence, non pas à 5 mètres de lui mais à quelques centimètres surement. Peut-être l’avait-il déjà senti au bruit de son souffle mais toujours était-il qu’il n’avait apparemment pas réagi. Le capitaine aurait pu en finir maintenant mais il désirait ramener l’ex shinigamis vivant et puis, il n’aurait pas pu tester ses nouvelles capacités dans un combat.

- Imbécile ! Pensais-tu vraiment pouvoir m’insulter ainsi ? Pensais-tu vraiment que tu pouvais fermer les yeux sans perdre ta vie ? Tu as de la chance que je sois de bonne humeur aujourd’hui. J’ai vraiment envie d’étudier ton corps mais puisque tu te refuse à moi, je serais obligé de te ramener de force même si je dois pour cela aimer mon sujet. Bien maintenant bats-toi ou laisse toi faire.
Bakudo n°30 : Shitotsu Sansen !!!

Spoiler:

Le shinigamis avait réagi avec dextérité et vitesse pour contrer son Bakudo. Il possédait apparemment une certaine connaissance dans les arts démoniaque puisqu’il avait lui même utilisé un Bakudo. Son sort était simple mais efficace et surtout puissant. L’énergie qu’il mettait dans ses techniques était vraiment impressionnante pour un shinigamis de son âge. Était cela le joker ? Peut-être est-ce même plus. Kurotsuchi pris très vite une nouvelle décision. Il ne servait à rien de le ramener vivant. Tout d’abord l’étude du combat qu’il allait mener suffirait à lui apporter les réponses qu’il cherchait. Ensuite, pourquoi prendre le risque de perdre la vie pour un cobaye qui à la base ne l’intéressait pas vraiment. Kurotsuchi avait beau avoir une grande confiance en se force, il n’était pas stupide. Loin de là. Il connaissait très bien le reiatsu de son adversaire qu’il avait depuis longtemps mesuré et la fluidité de ses gestes, bien qu’il en fasse que très peu, était preuve d’une grande maitrise de soi. L’homme qu’il lui faisait face était puissant, et avait l’habitude des combats. Preuve en était la rapidité avec laquelle il avait contré son bakudo. Le sort avait beau ne pas être très élevé la puissance et la maitrise des arts démoniaque de Mayuri le rendait dangereux. Bien que ce soit un sort d’emprisonnement, la puissance de celui-ci était telle qu’il aurait pu tuer un shinigamis non expérimenté.
Le bakudo qu’avait utilisé Hisoka était d’ailleurs lui aussi impressionnant. Il avait beau avoir du réagir dans l’urgence, la maitrise de son sort était parfaite sans parler de l’énergie qu’il dégageait. Pendant une seconde Mayuri douta de sa victoire à cause de cette puissance que dégageait justement le shinigamis. Mais il se reprit très vite et en ne laissant pas le temps à son visage de montrer signe de doutes. Après tout, il avait déjà bien des fois vaincu des personnes plus puissante grâce à son esprit de tacticien. Il lui suffisait d’agir comme il en avait l’habitude. Et pour cela, il devait commencer par évaluer la personnalité et le style de combat de son adversaire.

C’est à ce moment précis dans les réflexions de Kurotsuchi que l’ode de choc l’atteignit. Le contact des deux Bakudo provoqua un souffle qu’il le força à reculer de près de deux mètres bien que le plus gros de la force de l’explosion était dirigé vers Hisoka. Le vent fut accompagné d’une sorte de détonations semblable au bruit que produirait un coup de marteau sur une porte. Ou peut être était-ce plus proche du bruit d’un gong. Ces gongs qui servent à donner le départ d’un combat lors des combats en Asie orientale. Une fois que le souffle fut passé et que le son se soit dispersé. Mayuri reprit ses analyses tout en surveillant Hisoka qui ne tarderait surement pas à passer à son tour à l’attaque.

S’il l’avait bien compris, cet homme était un de ces provocateurs qui prenaient plaisir à l discorde. Un de ces semeurs de zizanie qui cherchait le désordre en la masquant sous une mordante ironie. L’humour était comme un refuge pour eux. Un refuge d’où il pouvait ce protéger de toutes attaques psychologique et pouvait déstabiliser d’une phrase les personnes les plus faibles.

- Et bien, je suis heureux d’avoir refusé ta proposition. Si tu traite tous tes cobayes de cette façon je commence à comprendre pourquoi tu en recherche…

Mayuri avait beau savoir qu’Hisoka cherchait à le provoquer et à l’énerver, il ne pouvait s’empêcher la colère monter en lui. Pour éviter de céder à cette faiblesse, il continua ses réflexions sans répondre.
Cette tirade confirmait ses premières théories, il cherchait à l’énerver pour le déstabiliser. Une fois qu’il trouverait une faille dans le mental de son adversaire surement chercherait-il à l’exploiter afin de l’affaiblir encore plus. Mayuri haïssait ce genre de type qui sans gêne osaient s’attaquer utiliser la psychologie comme une arme. Sur ce point il lui faisait penser à Aizen. Aizen qui par simple perversité avait torturé mentalement Hinamori pour son propre plaisir, sans réelles nécessités. Il avait beau leur être semblable, il les haïssait.

Peut être serait-ce le moment de citer cette célèbre phrase humaine :
« L’homme ne déteste que son reflet. »
Apparemment cette phrase n’est pas vraie que pour les humains.

- Tu sais, ce combat me tente énormément. Tu es un adversaire peu commun qui n’utilise que très peu la force physique. De toute manière, ça n’a pas l’air d’être ton point fort. Mais comme je te l’ai dit, j’ai quelque chose à faire et te combattre maintenant me retarde, alors, si on pouvait remettre ça à plus tard, ça m’arrangerait… Pas toi ?
Tu m’as l’air tout tendu, tu devrais prendre un bon thé bien chaud et te reposer, c’est pas bon de ce battre quand on est sur les nerfs comme ça. Un déchirement musculaire est si vite arrivé à ton âge…

C’était raté. Il avait apparemment laissé sa colère transparaitre et à présent Hisoka l’exploitait. Il comptait peut-être s’en servir contre lui et il aurait surement raison si Mayuri lui même ne commençait pas à cerner la manière d’être de cette homme. Il savait aussi que chez cet homme, une touche de mystère résiderait toujours et c’était pour la lever qu’il voulait l’étudier. Et puis, ce mystère était surement ce qui constituait la façon d’être d’Hisoka.

- Bon aller, parce que tu as l’air d’en avoir vraiment envie, je veux bien te casser la gueule. Mais c’est vraiment parce que je suis de bonne humeur moi aussi. Profite s’en, c’est pas souvent.

C’en était trop…mais c’était également trop tard. Kurotsuchi était poussé à bout. Il était prêt à craquer quand…Toute sa colère s’évacua. Il venait de comprendre une chose. Une chose importante et qui déterminerait peut être l’issue de ce combat. Et l’importance de cette découverte était telle qu’elle fit s’évanouir toute sa colère. Mayuri était serein à présent, il savait comment gagner, ou plutôt il en avait les moyens, restait à assurer sa victoire. Alors qu’il commençait à élaborer un plan pour finir ce combat, si possible en beauté, Hisoka plongea soudainement vers lui.

Le shinigamis avait été poussé beaucoup plus loin que Kurotsuchi par l’onde de choc, au bord du toit de l’immeuble pour être précis. Les deux longues trainées laissé dans la poussière démontrait la distance sur laquelle il avait été repoussé. Alors que jusqu’à ce moment il n’avait pas porté de zanpakuto, Hisoka le fit soudainement apparaître dans sa main droite. Il disparu dans un shunpo et réapparut à moins d’un mètre du capitaine, juste au dessus de lui pour être précis, sa lame pointer vers sa gorge.
Cette attaque était trop directe, trop simple et surtout trop classique pour ressembler à ce que Kurotsuchi croyait avoir comprit de cette personne s’il était possible de la comprendre. C’est pourquoi, au risque de se faire trancher la gorge, Kurotsuchi ne chercha pas à se protéger. Il reçut le coup en pleine joue. L’impact était puissant, même plus que puissant mais c’était un coup de poing et non de sabre et surtout, Kurotsuchi n’était plus droit et immobile. En effet, il avait à présent deux doigts de levé, dirigé droit vers le front d’Hisoka.

- Tu aurais au moins pu te présenter.
Hadô N°:4 Byakurai

Mais il ne put voir si son éclair avait touché Hisoka car l’impact du coup le fit voler au loin. Si loin qu’il quitta le toit de l’immeuble pour se retrouver plein de poussière sur le toit d’une autre tour un peu plus petite. La force d’Hisoka était encore plus grande qu’il ne le pensait car un simple coup de poing l’avait fait volé sur une dizaine de mètres.

Spoiler:

Son plan était trop improvisé pour avoir une chance de réussir et pourtant pour une fis, il l’avait eut cette chance qui lui avait fait si souvent défaut. Le chance…la plus grande crainte du scientifique, son pire ennemi seul capable de faire échouer les meilleurs plans. Et aujourd’hui, cette chance qui l’avait tant de fois trahie, avait à présent décidé de lui sourire.

Hisoka plutôt que de contrer son kido, tant qu’il était loin avait trop cru en son esprit scientifique et croyant à un piège, il s’était piégé lui même. Le meilleur piège est parfois le manque de piège. Ainsi lorsque Kurotsuchi avait succombé à s colère dans l’idiotie d’une attaque sans arrière pensé, la chance et la méfiance de son adversaire lui avait permis d’atteindre son adversaire au même moment que son kido. Sa lame s’approchait dangereusement de l’épaule d’Hisoka qui non pas content de sa première erreur, en avait fait une autre. Quel comble de voir la ruse là où il n’y en a pas et de ne pas la voir lorsqu’elle arrive en suite. Le simple « piège » qu’il avait monté, si simple qu’il n’avait jamais cru qu’il réussirais avait si bien marcher qu’à présent, au lieu de se trouver face à Hisoka, il se trouvait ans son dos avec son hado. Sans marquer de temps de surprise, Kurotsuchi abattit sa lame droit vers l’épaule droite d’Hisoka bien qu’à la base il voulait toucher l’autre bras mais s’étant retourné, les membres d’Hisoka s’étaient inversés. Au Le kido lui aussi approchait dangereusement du bas du dos du shinigamis.
Etais-ce déjà fini ?
Il n’avait pas cru qu’une attaque aussi simple pour atteindre Hisoka ou même le tuer et d’ailleurs il n’y croyait toujours pas. C’était trop simple, trop facile, il ne pouvait déjà gagner maintenant. Il devait y voir quelque chose qu’il n’avait pas remarqué. L’ex-shinigamis n’avait même pas pu libérer son bankai. Et il était sur qu’Hisoka ne lui avait pas encore montré toute ses technique. Il voulait que ce combat devienne un échange et non un massacre. L’ex joker lui avait d’abord appris l’une de ses capacité, celle de maitrisé une sorte de portail qui maitrisait l’espace et peu être même le temps. Mais il n’était pas temps de mesurer cette technique, il aurait bien de le temps de le faire plus tard. Les appareils qu’il portait constamment sur lui avait déjà mesuré tout ce qu’il fallait pour qu’il puisse étudier ses pouvoirs dans son labo. Non pour l’instant il devait faire en sorte que Hisoka lui montre toutes ses capacités.

Mais reparlons donc de cet échange. Donc, comme il a été dit plus haut, Hisoka lui avait d’abord montré une de ses techniques et pour lui remercier, Mayuri lui avait expliquer en partie en quoi consistait son shikai. Bien qu’on ne pouvait mesurer toute la complexité de son zanpakuto en une phrase et d’ailleurs si on pouvait y voir là une erreur mais en fait c’était encore une ruse du capitaine. Il voulait qu’Hisoka y voit une erreur. Il le sous-estimerait ainsi et pourrait croire avoir comprit toute l’étendue de son pouvoir. Là résiderait son erreur. Sur de sa domination, il croirait pouvoir vaincre sans réelles difficultés et oublierait alors qu’il avait en face de lui l’une des personnes les plus intelligente qui ne commettait jamais d’erreur. Mayuri ne savait si cela avait marché mais peu importait. Petit à petit, il accumulait les pies sachant très bien qu’Hisoka finirait surement par tomber dans l’un d’entre eux.

Dans ce qu’il avait comprit de la manière d’être de l’ex-shinigamis, l’une des seules choses dont il était sur c’était que celui-ci tenait absolument à maintenir une couche de mystère autour de lui. Peut être était-ce une peur d’être mis à nu mais peu importait. Ce qu’avait comprit c’était qu’il ne servait à rien de montrer à Hisoka ce qu’il avait comprit de lui et que si jamais il commettait l’erreur de montrer ne serais-ce qu’une partie de ses découvertes, le joker se renfermerait automatiquement sur lui même en refusant de lui montrer autre chose de lui même. Ce qui lui restait à faire s’était à le laisser continuer ainsi, lui laisser une impression de domination qui le mettrait dans une trop grande confiance qui le ferais baisser sa garde sans se méfier et à ce moment là, Kurotsuchi profitait de ce qu’il avait découvert pour l’achever.

Mais assez parlé des réflexions de ce capitaine ; des réflexions qui sont j’en suis désolé, hors de portée pour des être si insignifiant à côté d’une intelligence tel que la sienne (Et na ! =D) ; et retournons au moment où on avait laissé l’attaque du capitaine.
La triple lame n’était plus qu’à quelques centimètres de la chair d’Hisoka et un sourire de plaisir éclairait déjà le visage du capitaine. Un sourire qui fut vite terni par la vision d’horreur qui s’afficha à lui.

En effet, dis doigt transperçait la tunique d’Hisoka. Dix doigts suivi par deux poignets et deux avant bras. Dix doigts qui en sortant de la chair même d’Hisoka tenaient deux cartes. Deux uniques cartes qui arrêtèrent sans se rompre la première lame du zanpakuto de Mayuri. Décidé à trancher ces cartes qui lui bloquaient le passage, Kurotsuchi fit glisser la première lame d’un mouvement du poignet pour que la deuxième la frappe à son tour. Et devant l’échec de la deuxième, il frappa avec la troisième qui sans réussir à couper les cartes en deux glissa à son tour. Devant l’échec de son zanpakuto, il se recula d’un bond pour laisser le passage à son kido et éviter le souffle de la déflagration qui ne tarderait pas à éclater.
Mais c’était trop tard. Après les doigts et les bras c’était une poitrine qui avait suivi. Une poitrine porté par des jambes et portant une tête. Un tête portant elle même le visage d’Hisoka.

« Un clone. Ce n’est pas une illusion, c’est un véritable clone fait de chair et d’os. Il ne possède peut être pas la puissance de son créateur mais il a assez de consistance pour arrêter un kido. Ainsi il possède aussi une telle capacité. Impressionnant… »

Et comme il l’avait deviné le kido ne put atteindre directement Hisoka. Le clone se plaça sur la trajectoire et reçu le coups en pleine poitrine. Mayuri eut le temps de voir sa poitrine se déchirer et le sang se mettre à couler avant que le clone et son original ne soit propulsé par le kido qui se refusait à libérer toute sa puissance avant de les avoir emmener le plus loin possible.
Pour se protéger du souffle qui le fit reculer sur quelques mettre, Kurotsuchi se couvrit le visage du bras, l’empêchant ainsi de suivre le vol des deux Hisoka. Lorsqu’il put enfin baisser le bras ce fut pour voir Hisoka disparaître au loin en s’écrasant dans un immeuble tandis que le kido tournait toujours au niveau de la poitrine du clone finissant de le trancher en deux. Un immense nuage de poussière s’éleva au niveau de l’impact et Mayuri ne put suivre ce qui se passait en haut du gratte-ciel. Un débris de paroi vola sur plus sieurs mètres avant de s’écrase juste à ses pieds. En suivant le vol du débris des yeux, Mayuri cherchait de l’esprit le reiatsu de Hisoka. Celui-ci avait complètement disparu. Il aurait pu croire qu’il était mort s’il n’était pas intimement convaincu que le simple impact avec le mur d’un immeuble ne pouvait tuer un tel combattant. Il commençait à peine à se convaincre qu’un éclat de verre avait du lui trancher la gorge lorsqu’il sentit le reiatsu d’Hisoka réapparaitre sur sa gauche.

- Pfiou… sacré kido captain’

Le ton était toujours aussi insolent et une telle familiarité irritante mais le capitaine s’était décidé à ne plus y faire attention. Il se retourna lentement vers Hisoka sans laisser paraître sa surprise ou sa joie.

En effet, il venait à peine de se remettre de l’idée qu’Hisoka pouvait créer un clone, qu’il découvrait que sa capacité à créer des portails voyageant à travers l’espace pouvait être utilisé pour déplacer quelque chose d’aussi grand que lui même. L’ex-shinigamis était intact. Il avait apparemment réussi à se téléporter avant d’atterrir sur l’immeuble et dans la précipitation, Mayuri n’avait pu voir la disparition. Sa maitrise de ses technique était impressionnante et la rapidité à laquelle il réagissait encore plus. Il possédait une capacité d’adaptation peut être plus grande que la sienne et ce n’était pas rien. Il ne commettait pas aucune erreur mais il réussissait à les rattraper avec une tel dextérité que s’en était impressionnant.

Kurotsuchi entendit Hisoka prononcer encore une parole avec un air provoquant mais il n’y portait pas attention, son esprit était déjà tourné vers la prochaine machination qui pousserait l’ex shinigamis à libérer son bankai ou encore une autre technique.
L’accumulation des techniques par son adversaire devait commencer à le fatiguer et s’il continuait ainsi, il se trouverait très vite en danger. Mayuri sourit un moment en pensant qu’il était lentement entrain de détruire la source même de la puissance d’Hisoka, réduisant ainsi l’écart de puissance qui les séparait.
Hisoka avait commis une autre erreur. Il n’avait pas su voir le nouveau piège, que Mayuri commençait à tendre même si celui-ci était surement le plus subtile qu’il est exécuter depuis le début du combat.

- Alors comme ça la fourchette doré qui te sert de zanpakuto peut toucher les nerfs ? …
Je suppose que ça veut dire qu’il faut que je m’en méfit. Bref, si ça te dérange pas, on va passer la seconde. Les échauffements ça va un moment mais c’est pas forcément ce qu’il y a de plus intéressant.

Son sourire s’élargit encore un peu sous les paroles d’Hisoka. Son piège avait encore mieux marché qu’il ne l’espérait. En plus de le laisser l’affaiblir, l’ex joker n’en avait aucune conscience et ses paroles le prouvaient.
Il était si persuadé de connaître toute les capacité de son zanpakuto qu’il ne l’avait jugé que sur les paroles de Mayuri et non sur ses actes. Il en avait même oublié la première utilisation que celui-ci en avait faite. Et oui souvenez vous. Le capitaine avait tranché une des cartes d’Hisoka afin de l’affaiblir. Il avait oublié que le pouvoir de son zanpakuto n’agissait pas que sur les hommes mais aussi sur les zanpakuto et Mayuri comptait bien en profiter. Il lui suffisait que sa triple lame ne perce qu’un tout petit peu le zanpakuto de son adversaire pour que celui-ci en perde le contrôle. Il était souvent gêné par la forme métallique des zanpakuto de son adversaire mais la forme de celui d’Hisoka était idéal. Lors de son shikai, celui-ci prenait la forme de cartes et bien que cette forme augmente son nombre d’angle d’attaque et sa maniabilité elle permettait aussi à Mayuri de trancher plus facilement les cartes qui le constituaient. Et bien que Hisoka ne l’ai pas remarqué, son zanpakuto a déjà été mutilé plusieurs fois.
En effet, lors de la précédente attaque de Mayuri lorsque son zanpakuto a été bloqué par les deux cartes que tenait le clone d’Hisoka, le capitaine avait réussi, au bout de la troisième lame, à effiler les angles des deux cartes et du coup Hisoka en avait perdu l’utilisation. Hisoka ne tarderait pas à se rendre compte de la perte de pouvoir qu’il subissait mais le capitaine espérait qu’il n’en comprendrait pas la source et que son zanpakuto soit trop exciter par le combat pour remarquer le piège.

Sur que ce piège marcherait il se mit en quête d’un deuxième pour forcer l’ex shinigamis à lui montrer tout son pouvoir. Mais celui-ci ne semblait pas vouloir lui laisser l’initiative et l’attaqua sans attendre en exhaussant par la même occasion l’un des souhait de Mayuri. Son adversaire fusa vers lui et alors qu’il arrivait à portée de lame, il tendit la main devant. Mayuri comprit lorsqu’il sentit la fluctuation d’air dans la paume qu’Hisoka utilisait son pouvoir sur l’espace mais il ne comprenait pas pourquoi voulait-il faire disparaître l’air. Il ne comprit ce qui arrivait que lorsque l’air accumulé dans la paume d’Hisoka se libéra soudainement en provoquant une immense déflagration. L’attaque était étrange car l’air, incontrôlé s’expulsa en tout sens et Hisoka ne fut pas épargné même si le plus gros de la technique atteins le capitaine. Il avait fait l’erreur de se tenir quelques peu pencher en arrière et du coup le souffle de l’explosion l’avait écrasé au sol en l’écrasant avec tant de force que le capitaine sentit deux de se côtes se briser. Sans porter attention à la douleur, il se releva d’un bond et guetta du regard le shinigamis. Sa blessure le gênait dans ses mouvements mais il rejoignit sans mal Hisoka sur le toit d’un immeuble assez éloigné. L’impact sur le toit prouvait qu’Hisoka avait été propulsé jusqu’ici mais l’air ayant ralenti sa propulsion il n’avait pas subi de dommage important. Sans attendre, le capitaine décida de profiter de l’affaiblissement qu’il avait fait subir à Hisoka pour libérer son entière puissance. Ce combat commençait à le lasser et il désirais en finir vite. C’est pourquoi il sauta en arrière pour se retrouver à quelques mètres, en lévitation, à l’écart de l’immeuble. Puis il lança dédaigneusement son zanpakuto à quelques mètres de son ennemis. Et sans recherche d’originalité il reproduit la même technique qu’il avait utiliser lors de son entrainement.

- Bakudo n°30 : Shitotsu Sansen !
Konjigi Ashizogi Jizo !
Lames géantes !

Le bakudo n’éait pas très puissant mais il suffisait qu’il retienne Hisoka quelques secondes à peine. Le zanpakuto qui volait au dessus de l’ex shinigamis explosa dans un nuage de fumée violette. A sa place, apparut une immense chenille dont la taille et le poids immenses la rappelèrent sur terre au plus vite. Elle retomba lourdement droit vers le sol. Droit vers Hisoka immobiliser par trois liens.

Savez vous à quel vitesse une masse de 1 tonnes peut parcourir 4 mètres ?

Spoiler: