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| Un flashback très lointain [Toshiro] | |
| | Auteur | Message |
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Invité Invité
| Sujet: Un flashback très lointain [Toshiro] Sam 5 Fév - 16:09 | |
| Il y a de cela plusieurs, non... beaucoup d'années avant le présent actuel. Cela fait tellement longtemps que... j'ai de beaucoup rajeûni. Je n'ai pas mes enfants, je ne suis pas mariée non plus et je ne suis même pas shinigami! La chose qui me rend encore plus mal à l'aise de vous faire part de ces péripéties, c'est que ma mère vit encore. Elle vit, mais plus pour bien longtemps. Elle est malade, on ne sait pas quoi faire et moi, je l'ignore totalement. Entre une crise d'adolescence et une puberté inaccomplie, il est rare qu'on s'ouvre les yeux réellement sur ce qui nous entoure. Centrés sur soi-même, il n'y a rien d'autre qui compte à part notre petit bonheur personnel. On se croit incompris, on croit aussi que tout ce qui nous entoure se tourne contre nous. C'est pourquoi plusieurs fugueront pour une liberté d'expression. Ils ne veulent plus être oppressés par ceux qui s'occupent d'eux, par ceux qui veulent les aider. Ils reviennent toujours en bout de ligne quand ils se rendent compte de ce qu'ils ont fait, quand ils maturent. Ils regretteront leur geste et demanderont pardon. Et ceux qui s'occupaient d'eux à l'époque les pardonneront sans hésiter. Ils seront fiers de voir ce qu'en est rendu cette petite crise passagère et retrouveront le bébé qu'ils ont toujours vu.
J'étais donc partie en courrant de chez moi sans m'arrêter. Ma mère désespérée m'avait suppliée de rester pour la journée. J'ai fait à ma tête, je suis partie. Je courrais dans ces sous-bois, sur cette verdure et sautais par-dessus les obstacles que me donnaient ma route. Je ne m'arrêtais en aucun cas, je ne voulais pas. Je ne voulais pas rester entre quatre murs, je ne voulais pas me soumettre aux exigences. Je voulais simplement vivre librement. Le vent contre mon visage, même lui ne pouvait pas m'arrêter. Qu'il se transforme en ouragan ou en tornade, j'aurais passé à travers comme si rien n'était là. À force de courrir, je me retrouvai loin, très loin de ma maison. Je me retrouvais dans le village voisin où le sable était en plus grande partie le constituant de leur plancher. Je courrais à travers ces gens affamés qui se tassaient à mon passage en se demandant: «Mais que fait une petite fille avec de la verdure dans ses cheveux ici?». À bout de souffle, à bout de force, mon pied s'accrocha dans une imperfection du sol et mon corps s'abattit sur celui d'un jeune homme plus jeune que moi qui ne faisait que passer.
Les joues rouges coincés entre la colère et la tristesse, les yeux remplis d'eau de regets, je regardais le nouveau visage qui s'offrait à moi. Qui était-il? Que faisait-il sur mon chemin? Ne m'avait-il pas apperçu arriver à toute allure? Peut-être avais-je perdu de la vitesse avec tout ce chemin parcouru? Ce n'était pas important, ce qui importait réellement, c'était ce nouveau personnage qui avait croisé ma route, enfin, qui l'avait frappé solidement. Le visage crispé par la douleur d'un eccymose qui se formait lentement au niveau de mon crâne, je me reculai d'un pas en rempant puis mieux voir ce qui m'était tombé dessus:
Ça va aller? Désolée, je ne regardais pas où j'allais...
C'était bien vrai. En courrant ainsi, je ne savais même pas où je voulais aller réellement. Je voulais juste m'éloigner de cette forêt, de ma mère, de ma maison et de mon village, tout ça pour me retrouver dans un village qui m'était complètement inconnu. Le danger s'affichait sans que je puisse m'ouvrir les yeux, j'étais bornée, complètement bornée à vouloir rester dans cet espace qui criait pour que j'y laisse ma vie. |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Un flashback très lointain [Toshiro] Lun 7 Fév - 3:08 | |
| Dans la jungle antique, la fête pour célébrer la guérison de Tapu battait son plein. Pourtant, Tôshirô n'avait pas vraiment le cœur à la fête. Voir Hinamori aussi triste lui avait zappé le moral, et il s'éloigna de l'assemblé. S'enfonçant dans la forêt, le jeune Taisho ne s'arrêta que lorsque les bruits de la fête furent loin, et que la lumière de l'énorme feu ne suffit plus à éclairer son chemin. Il s'assit donc contre un arbre. Il avait besoin de réfléchir à la suite des évènements. Il savait que le lendemain, il serait au fameux palais royal, et que là, il faudrait que le groupe organise les défenses et s'entraîne en vue de l'arriver de Aizen et de son armée. Alors que l'esprit de Tôshirô vagabondait, il cligna des yeux plusieurs fois. Il fut bercé par les bruits de la fête au loin, ainsi que par les bruits des animaux de la jungle. Ses dernières journées avaient été éprouvantes. Tout d'abord, le groupe avait du affronter le rigoureux climat de la forêt de givre, avant de devoir combattre des ogres gigantesque. Il s'en suivit une longue marche à travers les montagnes gelés, suivit d'un retour brutal au village autochtone. Après avoir retrouvé le village des Buchnordains ravagé, il avait fait la rencontre de Ice, garde argent. Après l'avoir convaincu de leur innocence, le groupe avait du affronter le terrible hollow de Kurosaki. Celui-ci redevint normal, puis fut emporté au palais royal. Pour tuer le temps, le reste du groupe s'était entraîner contre le capitaine Zaraki. Après le retour du rouquin accompagné d'un garde or, ils furent en route vers la jungle. Ensuite, le groupe du affronter Mangravore. Ce combat avait drainé toutes les forces du Shiro-Taisho. La fatigue l'envahit tout a fait. Doucement, ses paupières se fermèrent. ************* Le petit Shiro (à cette époque, c'était plus vrai que jamais) se réveilla très tôt le matin. À la lumière qui filtrait par sa fenêtre, le jeune garçon jugea que le soleil commençait à peine à se lever. Il avait mal dormi. Il se leva, et discrètement, sortit de sa chambre. Il passa furtivement devant la chambre de sa grand-mère, puis entra dans celle d'Hinamori. Hitsugaya s'appuya sur le mur et fixa quelques minutes la chambre vide de son amie. Il soupira, sortit à l'extérieur. Hitsugaya marcha sans but dans les différents quartiers du Rukongai. Il savait qu'il s'éloignait beaucoup, peut-être même trop de la maison de sa grand-mère, mais il avait besoin de s'isoler, de penser à autre chose. Depuis que Hinamori avait quitté la maison pour devenir shinigami, il se sentait seul. Lorsqu'il restait près des endroits familier pour lui, des souvenirs de son amie remontaient à la surface. Hitsugaya avait du mal à l'admettre, mais il s'ennuyait beaucoup d'elle. Pourquoi était-elle partit? Maintenant, il était totalement seul. Il se sentait même un peu... abandonné. Mais il savait que son orgueil étoufferait se sentiment, en particulier devant Hinamori. Il ne pouvait tout de même pas avoir l'air de s'ennuyer d'elle... se serait trop la honte! À cette heure, il rencontra peu de gens. Mais les heures passèrent. Après avoir dépassé le marché qui s'animait de plus en plus, il s'était retrouvé dans les quartiers un peu plus pauvre du Rukongai. Là, les gens avaient faim la grande majorité du temps, et la criminalité était élevée. Il songea alors qu'il devrait retourné à la maison. Il dit demi-tours, et prit le chemin du premier quartier du Rukongai. Alors qu'il tournait le coin d'une maison, il de se faire brutalement renversé. Il tomba au sol. Lorsqu'il qu'il leva les yeux, il vit devant lui une jeune fille (évidemment, elle était plus grande que lui) au cheveux verts. Elle était en larmes, et se frottait le front. Une ecchymose y prenait de la couleur à grande vitesse. Elle avait l'air triste, mais elle affichait également une mine coléreuse. Était-ce à cause qu'il avait été dans son chemin? ''Non, mais, c'est elle qui m'a rentré dedans!'' Le garçon à la chevelure de neige se releva avec difficulté. Ses reins le firent souffrir quelques instants, puis la douleur s'estompa peu à peu. -Ça va aller? Désolée, je ne regardais pas où j'allais... -Mouais... t'aurais quand même pu faire attention. Puis, reportant son attention sur le bleu grossissant sur le front de la fille et ses larmes, il demanda à son tour: -Et toi, pas trop de mal?Ensuite, il regarda autour de lui. Des curieux avaient portés leur attention sur eux, mais ils reprirent rapidement leur chemin, ayant mieux à faire que de regarder deux gamins. -Pourquoi tu courrais comme ça? |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Un flashback très lointain [Toshiro] Mer 9 Fév - 22:48 | |
| Politesse: «manière de se comporter conformément aux règles du savoir-vivre dans une société». Néanmoins, d'où viennent ces règles? Qui les a écrites? Du moins, sont-elles écrites à quelque part? Qui est cette personne qui s'est autoproclamée «réglementariste du savoir-vivre»? J'aurais pu, moi aussi, avoir un rôle ou bien un statut qui me permette de décider des choses importantes comme cela! Étant aussi jeune que je le suis maintenant, mon autorité passerait dans le beurre et personne ne m'écouterait. De toute façon, sur quoi me proclamerais-je? Je suis encore bien jeune et je ne comprends qu'à peine le vrai sens des choses. Même si je n'avais pas été élevée par ma mère, je crois que mon fond de conscience m'aurait tout de même poussé à m'excuser à ce jeune homme que je venais de renverser. Certaines personnes naissent gentilles, d'autres non. Dépendant de l'éducation et du soutien de chacun, il est évident que le reste du cheminement leur appartient. Si les êtres vivants vivraient par eux-mêmes, je crois qu'il en résulterait un chaos incontrôlable. Les gens feraient ce qu'ils voudraient, ils tueraient n'importe qui et feraient du mal à tous ceux qui croiseraient leur chemin. Par chance, il y a des gens qui représentent la justice. Même si cette justice est souvent injuste, elle est présente et évite que le bordel soit mis en ville.
Au Rukongai, personne n'est riche, tout le monde est pauvre. Nous vivons avec les moyens et l'endroit dans lequel nous vivons. Habillés malproprement, les cheveux ébouriffés de saleté, la maladie nous parcourant les veines à une vitesse ahurissante: nous ne vivons pas facilement. Les gens qui traversent le Seireitei ont la belle vie eux, pourquoi nous ici n'aurions pas droit au même genre de traitement? Ils disent qu'on doit s'engager pour en faire partie. Pour s'engager, on doit risquer sa vie au combat. Ici, nous risquons notre vie juste pour trouver notre nourriture! C'est quasiment la même chose, non? Une chance pour ma part que Kyoraku-sama nous amène des repas de temps à autres parce qu'il nous serait arrivé de mourir à plusieurs reprises. D'ailleurs, je m'étais amenée quelques gâteries dans mes poches. Était-ce pour cela que les gens me dévisageaient? Ils voulaient sûrement me dévaliser pour se nourrir et laisser la petite mourir au milieu de la place!
Le jeune homme que j'avais renversé avec un regard sévère, presque horrifiant. De plus, ses cheveux avaient une couleur particulière: comme les miens. Pourquoi étais-je tombée sur un garçon comme lui! J'aurais pu m'écraser contre un adulte ça aurait été moins gênant et beaucoup moins intimidant! Ce jour-là n'était pas le meilleur jour de ma vie, ça c'était certain! J'en avais plus que marre, je voulais tout briser... même le crâne du garçon! Je sentais constamment mes muscles se contracter comme si j'étais possédée par une force surnaturelle. Cette force surnaturelle voulait sortir encore plus que d'habitude! Dans cette période de l'adolescence, j'aurais dit que cette crise était en train d'atteindre son apogée pour diminuer ensuite et disparaître tranquillement de mon être.
Main sur la bosse béante, un oeil fermé pour atténuer la douleur, le petit bonhomme de neige m'accusa que c'était parce que je n'avais pas fait attention. C'était vrai, mais dans l'état de panique dans lequel j'étais il était difficile pour moi de voir correctement la route qui se traçait devant moi. Je ne savais pas si je voyais flou, ou si je voulais voir flou. Le chemin devant moi ne m'était pas clair parce que j'en voyais plusieurs à la fois, ah l'adolescence! Ensuite, le jeune inconnu me demandait si j'avais pas trop mal. Je lui répondis presqu'en grinçant des dents:
Non, ça va aller... Ce n'est qu'une grosse bosse... J'ai sûrement eu pire dans la vie!
Regardant autour, je cherchais un marchand qui pourrait nous prêter de la glace pour nous permettre de désenfler nos bosses douloureuses.Cependant, les regards de tous ces adultes tournés vers nous me donnaient des frissons. Alors j'oubliais déjà la glace que je voulais et la bosse à mon front. Les gens autour reprirent alors leurs occupations en nous ignorant. Malgré cela, je restais figée dans cette sorte de transe de malaise qui me coupait du reste du monde, du reste de mes idées. L'enfant qui était avec moi m'en sortit avec une question:
Je... je cherche simplement la vérité. Pour cela, je me devais d'être libre des emprises que ma mère a sur moi. Et toi, pourquoi as-tu les cheveux aussi blancs? Es-tu malade? |
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