Bave VS Jeune Femme VS Hollow [Entrainement]

Bave avançait dans Karakura depuis maintenant une journée entière. Il avait quitté sa maison natale à l'aube, et ne s'était pas arrêté depuis. Chose étrange, il n'avait rencontré personne depuis le début de son périple, et la faim commençait à se faire sentir, de plus en plus bruyamment. Un « Glouglou » sonore résonna dans son ventre, et Bave pesta.

Bave : 'Pillon ... (Quand est-ce que je mange ...)

Il s'engouffra dans un immeuble et entra dans un appartement, en défonçant la porte. Enfin, non, elle était déjà ouverte mais ça fait plus classe quand même. Bave avança en se trainant et trouva enfin l'objet de tous ses désirs : le frigo. Un sourire éclaira son visage, et il tendit la main pour atteindre la poignée ..., qui se trouvait à un mètre au dessus de lui. Il sauta, et réussit à s'accrocher à la poignée, mais ne pouvait pas ouvrir. Il tenta de se balancer pour créer un effet centrifuge qui ouvrirait peut-être la porte de ses envies mais ne réussit qu'à rougir sous l'effort. Mais à force d'y penser, et une heure plus tard, il trouva une solution. Il fourra sa main libre dans sa poche, et en sortit ... sa tétine ! Il se mit à la mâchonner furieusement et s'endormit avec la faim lui tenaillant le ventre. Quelques heures après, une jeune femme rentra chez elle et eu la surprise de voir un bébé pendu par le bras à son frigo, bébé qu'elle décrocha aussitôt et qu'elle nourrit, puis le berça. Bave connaissait bien l'effet qu'il faisait aux jeunes femmes. Sitôt qu'elles le voyaient, elles lui devenaient soumises et affectueuses, tendres et cela plaisait beaucoup à Bave, qui en profitait le plus possible. Afin d'augmenter son pouvoir sur cette jeunette, il ouvrit grand les yeux, et lâcha un mignon gazouillis, en bavant.

Bave : Aheuh ! Bedebelebedebede.

Jeune Femme : Oh que c'est mignon ! Tu es tout poutou-poutou toi hein ! ... Mais qu'est ce que tu fait là ? Où habites tu ? ... Oh, je parle à un bébé, c'est vrai, suis-je sotte ...

Bave : Deho's ! Veux ... So'ti' ! 'Pillon ! (Emmène moi dehors, je veux sortir ! Tu m'as nourri, esclave de ma beauté, mais tu ne m'est plus utile !)

Jeune Femme : Oh, tu veux sortir ? D'accord, où va-t-on ? Au parc ? Tu veux qu'on aille au parc ? On ira au parc ! C'est bien le parc ! Tu aimes le parc ? Moi j'aime le parc ! Tu es déjà allé au parc ?

Bave : Gah ! (Oui d'accord on ira au parc mais pitié tais-toi ! Je ne pensais pas que mon pouvoir de séduction pouvait rendre fou !)

La jeune femme attrapa Bave et le posa sur ses épaules, frêles. Si frêles que bébé douta un moment qu'elles soutiendraient son poids plume. Et ce voyage fut magique pour Bave, puisqu'il découvrit le monde sous un autre angle; à un mètre soixante au dessus du sol. C'était comme si il volait, si l'apesanteur avait disparu, c'était magique, grisant. Et cette vitesse ! Chaque pas de la femme couvrait au moins ... trente centimètres chacun ! Au summum de cette course effrénée, bébé tira son sabre et le brandit comme un défi au monde entier, preuve de la toute puissance de Bave. La vitesse lui faisait vibrer les joues, et il bavait en abondance. Ils arrivèrent au parc, et dès que la femme l'eut reposé, il décida de la quitter. Il se mit à courir très vite en battant le sol de ses quatre membres, et porta deux doigts à sa bouche avant de crier :

Bave : 'Pillon ! (Hasta la vista, baby !)

La jeune femme le regarda avec émerveillement, sa vigueur l'étonnant. Lorsqu'il eu fait deux mètres, elle le rattrapa et le souleva pour l'amener sur un banc, et le posa sur ses genoux. Sa première tentative pour quitter son hôte avait échoué, mais il avait plus d'un tour dans sa couche, et plus d'une couche en réserve pour piéger ses adversaire. Cependant, il était à présent bloqué au sommet d'une prison de bois, et en descendre n'allait pas être facile. C'est alors que son sabre lui fut utile pour la première fois. Son hochet qui lui servait de manche et de garde trouva tout seul sa main, et il entendit une voix dans sa tête...

Waki : Bognou' ! (Bonjour !)

Bave : ... 'Pillon ? (Qui est-tu, et que viens tu faire dans ma tête ? Je te préviens que si tu est un ennemi, je ne me laisserai pas faire et te combattrai de toutes mes forces ! En revanche si tu es un ami, donne moi ton nom et la raison de ta visite, et tu pourra partager mes jouets aussi. Tiens si tu veux j'ai un nounours avec un ruban rouge dessus, il est trop bien !)

Waki : Je suis Wakizashi ! Et ami ! Gabeuh ? (Tu me prêtes ton nounours ?)

Bave : Gah. (Tiens, le voilà. Moi je suis Bave ! On est amis ?)

Waki : Docca ! (D'accord ! Je vais maintenant t'informer de la raison de ma visite : En fait Sophie la Girafe est une girafe. Et tu peut t'en servir pour plein de trucs ! Tu veux que je te montres ?)

Bave : Vi !

Prenant possession des mouvements de Bave, Waki attrapa son sabre et effectua une pirouette, un triple salto croisé doublement luxé enjambé plus double cerceau retourné, et retomba sur les petites pattes de Bave, avant de commencer à sprinter, juste avec ses jambes, pas à quatre pattes. Quand il fut hors de vue de la jeune femme, il abandonna son corps à Bave, avant de lui enseigner quelques conseils.

Waki : Papion ! (Je te laisse, souviens toi de mon décalogue !)

Décalogue :

Premier Commandement : Wakizashi (Waki) est la partie « Physique » de ton sabre.

Deuxième Commandement : Zanpakuto (Zenko) est la partie « Pouvoir » de ton sabre.

Troisième Commandement : Nous n'aurons le droit de nous voir qu'une fois chacun.

Quatrième Commandement : Tu peux augmenter tes capacités physiques quand tu prend ton sabre et te concentre.

Cinquième Commandement : La lame est bloquée car la sécurité enfant sera enlevée le jour de ta majorité.

Sixième Commandement : « 'Pillon » est ton exclamation, mais ton mot de pouvoir sera : « Papion » !

Septième Commandement : Malgré son apparence anodine, ton fourreau de Sophie la Girafe peut faire mal si tu te concentre et utilise ton réiatsu pour taper avec. Le bruit restera toujours : « Pouet ».

Huitième Commandement : Tes poches sont spéciales : Tout ton équipement y est contenu.

Neuvième Commandement : J'aime bien les listes, donc voici l'inception : une liste dans une liste :
Trois Pyjamas (Nunage, Meuh et ton pyjama de soirées)
Un nounours en peluche
Un carnet de dessins et un pastel
Une tétine
Un parc à jouet (Oui dans les poches et alors ? Si j'ai envie ?)
Un doudou lapin : Lapi
Un doudou pingouin : Pingi
Un doudou défoncé qui ressemble plus à rien : Naf
Une balle en mousse
Un canard en plastique qui fait « Hihan » quand on appuie dessus
Ton casque et ton ipod, que tu ne sais pas encore utiliser.

Dixième et dernier Commandement : Fait attention à toi mec !

Armé et paré pour l'aventure, Bave bava et s'élança à travers le parc, en passant sous les bancs et en rasant les arbres pour ne pas être pris en chasse par une autre jeune femme... Le lendemain, Bave se réveilla sous un banc, qui lui cachait gentiment les rayons du soleil, et s'étira.

Bave : Gaaaah ! (Ah, j'ai bien dormi !)

Prenant son courage à deux mains, il monta sur le banc afin de détecter d'éventuelles ennemies. Et un récent hollow passa devant son nez ébahi. Enfin, un nez ne peut pas être ébahi, mais bon, voilà, vous me comprenez. Le hollow, donc, était assez petit, mais tout de même quatre fois plus grand que Bave, et ressemblait assez à un chat, malgré le fait qu'il faisait peur avec ses yeux rouges et son ventre décharné, couvert de sang. Bave, détestant les chats, l'attaqua alors avec Sophie la Girafe en l'invectivant. Le chat tourna à peine la tête, l'ignorant. Bébé se concentra alors, et le hollow ressentit que une âme quelque part sur le banc était pleine de réiatsu. Pourtant, il ne voyait pas où était cette âme savoureuse... En regardant mieux il remarqua enfin le bébé qui le regardait avec un air de défi, et qui lui criait des insultes mortelles, pour un bébé... Levant négligemment la patte, il frappa le banc, le brisant en deux sur le coup. Mais Bave esquiva d'un bond : la patte le frôla tout de même, donc on ne peut peut-être pas dire « esquiver ». Enfin, bref, Bave se décala de peu et utilisa la force spirituelle du monstre pour se faire souffler à quelques mètres... Ce n'était pas vraiment sa volonté, mais la puissance dégagée par le hollow l'envoya un peu plus loin. Voyant que ça proie lui échappait, le chat bondit à sa poursuite, et reçu un coup de fourreau en plein dans son museau. Un pouet retentissant se fit entendre, et il cracha en faisant le dos rond. Il semblait énervé malgré qu'il n'ait reçu aucun dommages du coup porté par le bébé.

Bave : Gropabo ! (T'es moche et tu pues sale chat !)

Agitant Sophie la Girafe, Bave heurta les restes du banc, et un deuxième pouet éclata, plus fort encore. Le chat hollow se hérissa encore, et Bave en déduit que le bruit était sympa, et que le chat était fou parce que il s'énervait pour rien. Qu'aurait-il fallu pour qu'il comprenne que c'était le bruit qui rendait fou le chat !? Bébé effectua un bon de dix centimètres, prit appui sur les restes du banc et se projeta sur le chat, a pleine vitesse. Malgré cette vitesse extrême, bave retomba avant de toucher le hollow, tombant sur son sabre qui fit : « Pouet ». Le chat fit à nouveau le dos rond, et sauta sur le bébé, qui, assit sur son derrière, le regardait avec de grands yeux. Il écrasait de tout son poids l'insolent bambin, qui le chatouilla pour voir si il rigolait. Assis sur sa couche, Bave sortit son canard en plastique et appuya dessus.

Canard en Plastique : Hihan !

S'en était trop pour le chat, il s'enfuit en laissant derrière lui quelques poils, et courut sans s'arrêter jusqu'à ce qu'il arrive à un aéroport. Là, il s'agrippa à un avion en partance pour les Bahamas, et devint loueur de parasols tout en sirotant des cocktails non-alcoolisés. Depuis, il coule des jours heureux, vivant d'amour et d'eau fraiche, loin des sons énervants comme « Pouet », « Hihan » ou « Galabeuuuh ». Bave, qui avait faim, alla se lover sur les genoux d'une autre femme, en lui faisant des grands yeux, irrésistibles. Elle le ramena chez elle, le nourrit, le lava dans un grand bain moussant avec pleins de couleurs différentes, des bulles énormes et des jouets plein la baignoire, le coucha. Elle déciderait plus tard si elle devait le ramener aux autorités pour qu'ils le ramènent à ses parents. Mais quand elle retourna voir si il dormait, elle ne trouva qu'une feuille blanche sur l'oreiller, un dessin gribouillé dessus, signifiant : « Merci pour tout, mais je ne suis pas prêt à m'installer chez toi. Tout va trop vite, aussi ai-je décidé de m'écarter un moment afin de réfléchir, signé : Bébé » Bave trouva refuge sous un banc du parc, et se construisit une cabane pour en éloigner les chats : il tressa deux brins d'herbe et les accrocha au banc. Il s'endormit en pensant à tous les jouets avec lesquels il jouerait le lendemain.