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 [Flashback] Tir à l'arc

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AuteurMessage
Sayuri Hana
[Staff™] Kaze No Hime / Vizard Ultime
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Sayuri Hana


Féminin Nombre de messages : 1261
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Fiche Technique : Ici!

Feuille de personnage
Nom du zanpakutô/Nature du pouvoir: Akai Niji
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Reiatsu:
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[Flashback] Tir à l'arc Empty
MessageSujet: [Flashback] Tir à l'arc   [Flashback] Tir à l'arc EmptyMer 31 Aoû - 21:05

Le début de l'aventure a proprement parler. Pour la première fois, une jeune âme va poser un pied dans le combat. Et cela implique de se tenir au bord du gouffre du meurtre et de la violence. Et même si les arts de la guerre sont souvent considérés comme mauvais, ils peuvent toujours servir dans un autre domaine. C'est ce domaine là qui pousse les soldats à se battre. Ce n'est pas la victoire ou la fierté d'une nation qui pousse à la bataille. Ce domaine qui motive chacun d'entre nous, consciemment ou même inconsciemment, c'est la survie.

La survie, c'est la première de nos motivations. Au-delà des sentiments, elle siège en nous au rang d'instinct. Le sacrifice n'est valable que pour permettre la survie d'un être auquel on tient. Sinon il n'a aucun sens. Quand il est blessé physiquement, tout notre corps nous guide vers la survie. En cas de blessure grave, les artères se contractent afin de limiter la perte de sang. En cas de souffrances trop grandes, c'est le coma, permettant de limiter les besoins vitaux. Toutes les ressources de notre corps se mobilisent afin d'éviter la mort. Les humains pensent que seul le corps compte, mais la véritable mort, c'est la mort de l'âme.

Et même pour une âme, la survie passe par l'alimentation. Et ne pas avoir faim dans les derniers districts du Rukongai, c'était être un voleur expérimenté, ou bien être extrêmement chanceux. Au milieu du crime et de la violence, les âmes faibles n'ont pas leur place. Il fallait simplement devenir plus fort pour survivre. Le faible meurt, et le fort vit. C'était la loi de la jungle.

Elle était arrivée il y a peu de temps, ne connaissant rien de ce monde, ne se doutant même pas de son existence. Une jeune âme perdue comme il en arrive par milliers chaque jour. Mais par infortune, elle s'était retrouvée dans un des districts les plus malfamés: Le 75e. Mais dans son infortune, elle avait eue de la chance. Elle avait trouvé quelqu'un d'assez généreux pour l'aider. L'aider à surmonter cet obstacle. A vrai dire, la jeune âme ne lui avait pas vraiment trouvé de défauts... Était-ce l'admiration envers quelqu'un qui l'avait nourrie et aidée qui la faisait penser comme cela? Elle ne savait pas, et ne s'en préoccupait pas.

La Soleil approchait lentement de son apogée. Une chape de brume matinale masquait encore les tours du Sereitei, visibles au loin. Aujourd'hui, on avait promis à Sayuri un premier entraînement. Celui qui pourrait bien lui permettre de se rapprocher d'une survie plus facile. Le lieu du rendez-vous était aux abords d'une forêt, celle toute proche du district. Lorsque les premiers arbres furent en vue, elle finit par l’apercevoir. Il s'était levé tôt. Beaucoup plus tôt qu'elle, comme d'habitude. Et il était en avance, elle s'approcha sans un mot.

Lorsqu'elle fut à sa hauteur, il lui tendit ce qu'elle prit tout d'abord pour un simple bout de bois. Ce ne fut que lorsqu'elle le prit en main qu'elle remarqua le bois habilement sculpté, et la corde tressée main, légèrement élastique et à la solidité sans pareil. Un simple arc en bois artisanal, et qui semblait pourtant d'une efficacité redoutable.

" Il est à toi. " dit-il. La jeune âme le regarda avec des yeux étonnés. Même s'il était 100% artisanal, une telle arme avait une valeur plutôt conséquente dans les districts malfamés du Rukongai.
" V... vraiment? " s'hasarda-t’elle à demander. Il laissa alors apparaître un deuxième arc, plus grand. Il s'empara d'une flèche qui traînait sur une surface en bois servant de table, et décocha un trait au centre du tronc le plus proche. Il tourna la tête et sourit à la jeune âme.
" Bien sûr, j'ai déjà le mien. Et je vais t'apprendre. Ce genre d'outil peut servir à ne jamais mourir de faim ici si l'on sait s'en servir, et si l'on sait chasser. "

Cela expliquait facilement la viande qu'il lui avait déjà plusieurs fois offerte. Elle n'avait jamais vraiment osé demandé sa provenance, et à vrai dire elle s'en fichait. Après la faim qu'elle avait traversé, elle n'allait pas faire la difficile. Elle lui était extrêmement reconnaissante, et aussi redevable. C'était une dette qu'elle aurait sûrement beaucoup de mal à payer un jour. Sayuri se contenta d’acquiescer. Depuis qu'elle l'avait croisé, elle ne cessait de voir l'avenir différemment. Et il semblait de plus en plus lumineux au fur et à mesure du temps. L'ascension avait commencé.

La première étape avait commencé. Suivant les conseils de son professeur improvisé, elle devait commencer par se débrouiller seule. Elle s'hasarda à placer son arc dans sa main gauche, plaça une flèche sur son arme, l'encoche du projectile s'associant à la fine corde de l'arme. Elle tendit la corde, et avant qu'elle n'ait relâché la pression la flèche quitta l'arc et tomba simplement au sol. Son mentor eut un petit rire amusé qui ne fit que renforcer la motivation de la jeune âme. Elle essaya une nouvelle fois, sans guère plus de succès. La prochaine tentative s'avéra plus concluante. Elle relâcha la pression de la corde. La flèche parcouru quelques très petits mètres d'une façon totalement désordonnée avant de toucher l'herbe qui tapissait le sol.


" Allez... J'arrête de t'embêter. Prends ton arc comme moi, et place-toi comme ça. "
Tout en parlant, il lui montrait comment se placer pour un tir de précision -le seul qu'elle avait besoin de connaître- , comment tenir un arc, encocher efficacement une flèche, et tirer. Les débuts furent difficiles. Les flèches parcouraient une distance très courte, ne partaient pas droit, voire ne partaient pas du tout. Mais après plusieurs minutes de pratique ses flèches gagnèrent de la portée et un peu de précision. Mais cela restait très approximatif. De plus, le Soleil commençait à se faire pesant. Midi était sûrement passé il y a peu de temps.

Elle essaya une nouvelle fois, tendant la corde avec force. La flèche partit en sifflant, perçant l'air de son sifflement caractéristique, mais elle loupa sa cible. La flèche se perdit dans les bois. Elle ira la récupérer plus tard. Elle essaya une nouvelle fois. Il lui avait dit que c'était parce-qu'elle ne restait pas immobile au moment où elle tirait. Elle se concentra, essaya de bouger le moins possible. Son premier tir fut totalement loupé, elle s'était beaucoup trop raidie. Au moment de tirer à l'arc, il faut être détendu, concentré, et immobile, lui expliqua son mentor.

Avec une respiration lente, elle tenta une troisième fois. Avant de relâcher la pression de la corde, elle retint sa respiration comme il le lui avait expliqué, et décocha la flèche en restant le plus immobile qu'elle pouvait, tout en essayant de ne pas se raidir. La flèche se ficha dans la cible, assez loin du centre, mais c'était un tir satisfaisant. Elle alla ensuite ramasser ses flèches, mettant un peu de temps à trouver celle qui s'était perdue dans les bois. Elle pouvait sentir les progrès rapides qu'elle effectuait. Et elle espérait devenir rapidement une redoutable tireuse.

Peu de temps après, le mentor de Sayuri ordonna une petite pause. Il lui indiqua qu'il allait chercher le déjeuner, et qu'elle pouvait rassembler un peu de bois en attendant. Elle s'y attela et prépara deux tas de bois. L'un remplit de branchages les plus secs qu'elle avait trouvé, l'autre avec du bois plus gros, afin de faire un bon feu. Il n'était pas encore revenu. Elle s'assit dans l'herbe en attendant. Devant elle se dressait les quelques habitations du Rukongai, sentant la misère à plein nez. Derrière elle se dressait une forêt presque sauvage, qui n'était pas encore vraiment exploitée pour le bois, beaucoup d'habitant allant se fournir un peu plus loin.

Perdue dans ses pensées, elle sursauta lorsqu'une main se posa sur son épaule. Elle se retourna et vit simplement celui qu'elle attendait. Les flammes commençaient déjà s'élever timidement dans le ciel. Il avait été une fois de plus très discret, elle ne l'avait pas du tout remarqué. Près du feu étaient posé deux animaux morts, qui ressemblaient à de gros oiseaux. Ils étaient en plus déjà plumés. Une fois qu'ils furent mis à cuire, Sayuri sentit la faim lui titiller l'estomac. Elle avait déjà était plus affamée que cela, mais voir la chair des volatiles en train de dorer au-dessus du feu était appétissant. C'était un véritable festin qui se préparait là.

Elle n'était pas vraiment gourmande de nature, et pourtant elle avait du mal à se concentrer sur la théorie de maniement de l'arc qu'il lui faisait subir. Puis vint enfin l'heure du repas. Les volatiles étaient cuits à point, et la viande était tendre et savoureuse. L'absence d'accompagnement n'était pas du tout gênant, et ils se régalèrent tous les deux. Sayuri fut même forcée de laisser des restes, n'en pouvant plus. C'était vraiment des prises exceptionnelles qu'il avait réalisées cette fois ci.

L'estomac bien rempli, l'entraînement continua. Rester immobile, concentré sur la cible. Retenir sa respiration, tendre la corde. Expirer lentement en relâchant la pression, rester immobile. L'entraînement continuait, et Sayuri continuait de s'améliorer grandement. Le Soleil et la châleur rendait la tâche difficile, même pour du tir à l'arc, et quelques gouttes de sueurs perlaient sur le front de la jeune âme. Les traits s'enchaînaient avec une précision approximative. Mais avec les heures, les traits se resserraient vers le centre de la cible, petit à petit. La lumière commençant à décroitre après cette première journée d'entraînement. Elle était contente de son travail, et espérait bien pouvoir se rendre utile prochainement. Pouvoir manger à sa faim de ses propres moyens, cet idéal ne lui a jamais semblé aussi proche depuis son arrivé au Rukongai il y a plusieurs jours.

Elle était épuisée, et trouva très vite le sommeil une fois de retour dans ce qui leur servait d'abri. Il était petit, mais était suffisant pour jouer son rôle. Étanche, propre, et parfaitement vivable, beaucoup de gens du district auraient de quoi l'envier. Un rayon de Soleil perça à travers un rideau mal fermé, ce qui la réveilla. Elle n'avait rien mangé hier soir et le ressentait. Elle s'improvisa un petit déjeuner avec les quelques provisions qu'ils avaient. Au moment où elle finit de manger, la porte s'ouvrit.

Eisaku - c'était le nom de celui qui l'avait aidé, et qui continue toujours de le faire aujourd'hui - rentra lentement, détendu. Il avait réussi à gagner quelques pièces en revendant du gibier, et fit part à la jeune âme qu'il allait au marché chercher quelques outils. Il posa quelques affaires sur la table, et ressorti, lui disant qu'elle pouvait aller un peu s'entraîner à l'arc en attendant. Sayuri avait emmené son arc avec elle, ainsi que quelques flèches. Elle allait tout de même devoir dissimuler son arc jusqu'à ce qu'elle soit arriver à la zone de tir afin d'éviter les convoitises. Alors qu'elle était prête, elle remarqua qu'Eisuke avait oublié sa dague. Il la laissait rarement, et pour aller jusqu'au marché, il l'aurait forcément prise avec lui. Il pourrait tomber sur quelques criminels qui trouvent dans le racket leur moyen de subsistance.

Connaissant le chemin du marché, Sayuri s'empara de la lame, et partit au pas de course sur les pas de son mentor. Il avait pris beaucoup d'avance, et elle n'était pas sûre du tout de le retrouver. Mais elle s’inquiétait. Le brouhaha du marché était proche, et rien à signaler. Rien d'anormal. Les taudis devenaient maisons, même si l'on pouvait toujours y sentir une certaine misère. Elle n'avait pas envisagé le fait qu'elle pourrait elle aussi faire une mauvaise rencontre, mais de l'agitation dans une ruelle proche attira son attention. Un petit cercle d'homme entourait un individu qu'elle ne tarda pas à reconnaître, malgré le fait que les corps de ceux qui l'entourait étaient assez massifs. N'osant pas y aller franchement, et présentant que son bienfaiteur avait sûrement quelques soucis, elle se hissa agilement sur un toit sous les regards interrogateurs mais discrets de quelques passants.

Les quelques mots qu'elle intercepta d'un individu assez gros, qui semblait le chef du groupe, laissait pré-sentir un guet-apens classique. Eisuke n'avait pas de quoi se défendre, il avait sûrement besoin de son aide. A mains nues il n'y arrivera pas, tous les autres étaient armés, et leur lames semblaient enduite d'une substance légèrement opaque, sûrement du poison.

La jeune âme ne devait pas s'attarder sur les toits. Même s'ils n'étaient pas très hauts, ils étaient fragiles, et risquaient de craquer malgré son faible poids. Elle aurait pu s'hasarder au lancer de couteau, mais elle n'avait que très peu de chance d'y arriver. Et même avec son arme, Eisuke n'avait que peu de chances de s'en sortir. Son mentor leva les yeux, croisa son regard furtivement. Ils se comprirent.

La tête est la partie du corps qui le dirige, le commande. Donne un coup à la tête, et le corps sera désorganisé pendant un court laps de temps. Une organisation, un regroupement d'humain, fonctionne de même. Frapper le chef pour désorganiser les autres. Sayuri se saisit de son arc, encocha une flèche. Elle ne pouvait pas abattre leur chef de sang froid, et n'était à vrai dire même pas sûre d'y arriver. Le stress et l'émotion de tenter de tuer quelqu'un la ferait louper son coup. Elle préféra viser une cible plus difficile que le cœur, mais moins stressante.

Elle retint sa respiration, consciente que ce tir représenterait sûrement une vie, une âme, celle qui était piégée un peu plus bas. Courbe de force, immobilité et concentration. Les doigts s'écartent, laissent la corde filer. La jeune âme expire lentement. Le trait part, et touche le pied de celui qui semble être le chef du groupe. Il laissa échapper un cri de douleur. Le groupe était maintenant désorganisé, voulant trouver celui qui venait de blesser leur chef. Eisuke s'élança. Sayuri cria rapidement à destination des brigands :

" C'est moi que vous cherchez? "

Un poing percuta un brigand en plein visage, il s'effondra, laissant une trouée qui permit à Eisuke de s'enfuir. Sayuri fit de même, partant par les toits. Elle n'eut pas le temps de retrouver celui à qui elle venait de donner l'opportunité de se sauver. Ils s'étaient déjà scindés en deux groupes et partaient à leur poursuite. Leur chef abandonna rapidement du fait de sa blessure au pied, mais cria aux autres de les rattraper et les tuer. Elle se retourna, vit que trois hommes courraient après elle. Elle avait regagné la rue entre temps, et slalomaient entre les passants, alors que ces derniers s'écartaient pour laisser passer les brigands. Apeurée, elle courut aussi vite qu'elle le pouvait. Elle couru même plus vite qu'elle ne l'avait jamais fait. L'instinct de survie lui donnait la force de surpasser de loin toutes ses limites.

Elle arriva à l'abri à bout de souffle, saine et sauve. Elle avait réussie à les semer. Elle se dépêcha toutefois d'y rentrer, afin de ne pas être aperçue. Elle se laissa tomber sur une chaise, le souffle court. La jeune âme était presque sûre qu'Eisuke allait s'en tirer, et qu'il reviendra. Elle attendit, même si chaque minute qui passait ne faisait que renforcer ses doutes et ses craintes. Il était passé presque une heure, et la peur de ne jamais le revoir la rongeait. La porte s'ouvrit une nouvelle fois. Il était là, tout sourire, visiblement amusé de ce qui venait de se passer. Il se contenta de dire :

" Je crois bien que je n'ai plus énormément de choses à t'apprendre avec un arc... "

Elle se sentait heureuse. Heureuse de ce qu'il venait de dire, et en même temps heureuse d'avoir pu l'aider, et ainsi payer une partie de sa dette. En pensant à la suite, elle s'imaginait déjà former un duo avec Eisuke. En équipe, ils pourraient attraper plus de proies, manger à leur faim et revendre le gibier en trop, se faire de l'argent. Et quand ils en auront assez, ils pourront peut-être déménager? Changer de disctrict? Vivre une nouvelle vie. Mais peut-être avait-il déjà prévu tout ça. Peut-être pourraient-ils même essayer de devenir Shinigami? Vivre au Sereitei? Ils n'étaient pas aimés ici au Rukongai, mais vivre leur vie devrait être ô combien plus facile au quotidien. Mais avant cela, elle avait encore quelques progrès à faire avec un arc. Après, ils pourront essayer de gagner de l'argent, et de vivre une meilleure vie.

Sayuri ne pouvait même pas vraiment décrire la relation qui la liait à Eisuke. Ce n'était pas de l'amour, c'était une sorte de complicité. Ce regard qu'ils avaient échangé avant, lorsqu'ils se sont compris sans un mot, a persuadé la jeune âme de cela. Et pourtant elle savait que tout cela était un sentiment qui était bien trop fort pour une simple complicité. Et c'était bien étrange pour une simple amitié. C'était quelque chose qu'elle n'arrivait pas vraiment à décrire...

Et malgré les difficultés, les doutes, et les craintes, l'avenir ne cessait de sembler de plus en plus lumineux...
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