"Utao no kokoro, Full moon" Lorsque le chant d'un Zampakuto résonna à travers la barrière qui sépare nos mondes (Xovers Bleach full moon o sagashitte)
Auteur
Message
Invité Invité
Sujet: "Utao no kokoro, Full moon" Lorsque le chant d'un Zampakuto résonna à travers la barrière qui sépare nos mondes (Xovers Bleach full moon o sagashitte) Lun 21 Mai - 21:15
Prologue : retour au bercail, souvenirs et décadences
-tout ce que je n’ai jamais connu n’est que mensonge. C’est pourquoi je suis venu voir ça de mes propres yeux, de plus, à propos de ce que vous avez faits… qu’importe la force avec laquelle vous vous battez, Mitsuki mourra aujourd’hui. Si vous ne le faites pas, quelqu’un viendra tout simplement vous remplacer… affirma Izumi de sa voix toujours trainante. Le destin ne peut être changé, cela se termine toujours de la même façon, cela ne sert à rien d’essayer…
Takuto soupira, il détourna son regard du shinigami et fixa le haut du stade qui servirait au concert. Ce soir, serait la fin de Full Moon, ce soir, serait la fin de Kouyama Mitsuki…
-Izumi ?
-qu’y a-t-il ?
-pourquoi sommes-nous… devenus des shinigami protecteurs ?
-c’est un Châtiment, pour ceux qui ont abandonné leur propre vie.
-je vois…le protecteur aux oreilles de chat soupira de nouveau. Alors, j’empêcherai le destin de s’accomplir… si je ne fais rien, rien ne se produira !
-tu es plutôt optimiste… souffla le blond.
-et toi bien pessimiste. En conclut le brun avant de s’envoler.
-Hey vous savez quoi, cette fille de l’autre fois est vraiment devenue une idole populaire…
-elle avait dit qu’elle voulait essayer d’être chanteuse, à ce moment-là, on était toute incrédules, mais après avoir vu le grand panneau du concert… ajouta l’une des jeune fille, enserrant plus fortement sa place de concert.
-On peut dire qu’il y a foule, j’espère que Mitsuki est fière d’elle, m’amener dans un tel endroit, pour écouter, cette… chose ? Souffla la vieille femme rachitique en observant avec dédain les autres personnes.
-Ça ira, oh regarder madame, par là…
-bonjour madame que voulez-vous ? lui demanda le vendeur.
-Bien alors je prendrais un collier trois poster et deux lampes…
-Tu m’as l’air de t’y connaitre.
-c’est que je viens souvent en cachette… oh ? Madame Asakura soupira, sachant qu’elle devrait supporter sa servante et sa petite fille sur ce sujet.
Loin de là, dans les loges des artistes, une jeune fille s’extasiait devant les caméras de surveillances, sa supporter de toujours, Meroko, dont les oreilles de lapins roses semblait bien plus soyeuse que d’habitude à sa gauche, et sa manager Oshige à sa droite.
-Incroyable, il y a tellement de monde qui est venu !
-Meroko. Demanda une voix, l’ange se leva d’un bond et s’approcha du shinigami.
-tu as trouvé quelque chose ?
-Non, et toi ?
-rien à signaler par là…
-Je vois…
-Takuto, Meroko ? Quelque chose ne va pas ? leur demanda Mitsuki, pas le moins du monde au courant de leurs intentions, les deux concernés eurent un soubresaut.
-Si quelque chose ne va pas ? Que veux-tu dire ?
-parce que, Takuto, tu as l’ait bizarre en ce moment. Avoua la jeune fille, gênée.
-ah, de quoi parles-tu ? Se mit à rire Meroko, Takuto as toujours agis ainsi ! Le shinigami fronça les sourcils et se précipita sur sa partenaire. L’ange quitta rapidement la pièce avant de se faire charcuté vivante.
Mitsuki accepta cette explication et sourit intérieurement. « Ils ne sont vraiment pas discret, j’espère que je pourrais les revoir une fois morte… » Puis se retourna vers la télévision, s’exclamant bruyamment devant la présentation de son futur concert.
-Bonsoir tout le monde ! Bienvenue au concert LIVE de Full Moon. Cela ne durera pas longtemps, mais avant que full Moon ne monte sur scène, je serai ici pour vous motiver ! Allons-y !!!! Il y eut un tonnerre d’applaudissements. De plus, laissez-moi vous présenter une invitée spéciale, venu ici pour l’ouverture de full Moon… Wakamatsu madoka-san ! Avec bien entendu, ETERNAL SNOW !
La brune apparut alors sur la scène mouvante, vêtue de sa tenue de cuir habituel, ses bras enserrant son corps. A la troisième reprise du piano, elle secoua la tête et ouvrit les yeux, se déhanchant sur scène.
Kimi wo suki ni natte dore kurai tatsu no kana ? Kimochi fukurande yuku bakari de Kimi wo kono omoi kidzuite iru no kana ? Ichido mo, kotoba ni wa shitterai kedo Yuki no you ni tada shizukani Furi tsumori tsuzukete yuku Hold me tight konna omoi nara Dareka wo suki ni naru kimochi Shiritaku nakatta yo I love you namida tomaranai Konnanjya kimi no koto Shirazu ni ireba yokatta yo
Pendant ce temps, à la soul society, une étrange sensation de manque perturba la plupart des shinigami, l’un d’eux en particulier. Mais il n’eut pas le temps de protester que le rouquin et son adjudante se jeté sur lui, l’empoigné par le col et le tirait de toutes leur force, à vraie dire, il n’y avait pas qu’eux. les divisions 4, 6, 10 et tous ceux qui avaient connus une certaine personne. Tous savaient. Et tous, iraient la chercher !
-lâche moi tout de suite Kurosaki, tu entends !
-Merci pour votre merveilleuse prestation. Au fait, selon vous, quel type d’artiste est Full Moon ? demanda l’animatrice à Madoka.
-je la considère comme ma plus grande rivale, mais… c’est surtout une très grande amie… qui ne recule pas devant l’adversité, pas comme moi… et c’est pour ça… que je l’admire.
-Ravi de vous l’entendre dire, c’était Madoka-san, Merci beaucoup ! Maintenant c’est l’heure de Full Moon !
Plusieurs chansons furent écoutés, et surtout applaudit, et, même si c’était le plus beau jour de sa vie ; Mitsuki ne put s’empêcher de verser des larmes, car après tout c’était aussi le dernier…
Naze darou koi no shikata sae sukkari wasureteta Deai wa itsuka kuru wakare no hajimari to Itsunomanika kimetsukete ita Sayonara Oshige-san to madoka-san…
Yogoreta SUNI-KA- no hodoketa himo musunde kureta Hanikamu anata no egao asahi wo abite tokimeita kyuu ni
Sayonara Oba-san, Tanaka-San…
Ai saretai kara ai shitai wake ja nai Massugu ai suru yuuki wo kureta ne
Sayonara Yuzu, Karin to Isshin-san…
Kore kara no tabi ni futari ima chikau yo Nani ga attemo kono te hanasanai zutto Sayonara shinigami-san…
Fushigi da ne itsumo no keshiki mo tokubetsu ni miete kuru Hana ya tori ya umi kaze yama amai taiyou Subete kagayaki yorisou naka
Sayonara ningen-san…
Tokenai JIGUSO- no saigo no PI-SU mitsuketa yo Ookina anata no senaka watashi mamoraretsuite yuku eien ni
Sayonara Meroko and Takuto…
Ima made konna ni mawarimichi shita kedo Massugu ai suru jishin wo moteta ne
Sayonara Ichigo-no-Baka…
Asu kara no yume ni futari ima mukau yo Nani ga attemo hitomi sorasanai
Sayonara Hitsugaya Toshiro-Kun…
Sochte…
Honto Arigatou………………………………………….
-MITSUKI ! Hurla une voix dans l’assemblée de fans hystérique, mais c’était trop tard, l’adolescente qui n’en été pas encore une s’effondra sur scène.Le micro roula prêts des enceintes et laissa échapper un bruit sinistre. La jeune fille reprit sa forme originelle sous l’œil de milliers de gens et de camera diffusant le concert en direct sur tout le pays. Ses cheveux blonds se tintèrent de noir, ses yeux bruns chocolat se voilèrent pour n’être que deux orbes améthystes vide de toute lumière. Son corps rajeunis, faisant place à sa véritable nature enfantine de 13 ans. Sur son visage se reflétait à jamais l’image d’une tristesse infinie, mêlait à un bonheur sans limite. C’était à présent le visage d’une jeune fille qui avait vu beaucoup trop de chose pour son âge, le visage d’une enfant qui avait grandi bien plus vite en un an qu’un adule en 30 ans. Sa manager se précipita sur elle, oubliant par la même occasion les cris des gens tout autour. Il fallait que Mitsuki aille bien, l’opération débuterait le soir même, elle ne pouvait pas…
Oshige serra le corps trop mince de Mitsuki, l’organisateur prévint les urgences, les fans attendirent que leur idole se relève et cri un « bouh » retentissant. Mais rien de tout cela, un garçon grimpa sur la scène, il ne semblait pas être là quelques secondes avant, ses cheveux blancs volant sous la brise légère. Sur son visage, une expression de fureur et d’inquiétude mêlait à de la détermination. Un autre grimpa, roux, Oshige le reconnu tout de suite comme le cousin de la pauvre Mitsuki. Vint le tour d’une fille brune, une mèche barrant son front entre deux yeux outre-mer. Meroko, sous sa forme humaine, se précipita à la suite de Takuto sur le corps inerte de leur protégé. Elle chercha son pou, inexistant…
Des cris s’élevèrent en provenance de la foule, une petite fille brune venait enfin d’apercevoir l’identité de la chanteuse, cette petite fille, de onze ans, n’était autre que Karin. Et elle se précipita sur la scène, voyant par ailleurs que son cousin et les shinigami avaient revêtus des gigai. Il y avait aussi une créature qu’elle n’avait encore jamais vu, une femme aux cheveux rose, et aux oreilles de lapin, un ange d’une beauté éclatante et dont les yeux versé des larmes d’incompréhension. Des picotements dans ses iris lui firent savoir que ses propres larmes n’allaient pas tarder à se déversé librement. Sa cousine, sa, si douce et si gentille cousine, Mitsuki, venait de mourir à la fin de son propre concert, alors qu’aucun d’entre eux n’était au courant de cela. Le garçon, Toshiro, s’était souvenu d’elle, trop tard…
Invité Invité
Sujet: Re: "Utao no kokoro, Full moon" Lorsque le chant d'un Zampakuto résonna à travers la barrière qui sépare nos mondes (Xovers Bleach full moon o sagashitte) Mar 22 Mai - 20:27
C'est beau et triste en faite Karin et Mitsuki sont une seule personne et tu a associer l'histoire c'est sympa. Je me trompe, karin est sa cousine Xx
Invité Invité
Sujet: Re: "Utao no kokoro, Full moon" Lorsque le chant d'un Zampakuto résonna à travers la barrière qui sépare nos mondes (Xovers Bleach full moon o sagashitte) Mar 22 Mai - 20:51
Chapitre I : Arriveras-tu à me reconnaitre ? moi, fille de la mort…
Ichigo Kurosaki, 16 ans, et shinigami vizards de son rang, n’aimait pas particulièrement se sentir mal à l’aise. Bien sur, cela lui arrivait que très peu, même pratiquement pas. Cependant, lorsqu’il arriva ce jour là, en classe, accompagné de Rukia, cette sensation d’oppressèrent intense le submergea de toute part. Il fureta alentour pour voir si quelque chose clochait. Mais rien, non, rien du tout, inoue s’amusait toujours à l’avant en compagnie de Tatsuki et Rukia fixait la fenêtre avec le même regard azur que d’habitude. Rien n’aurait put troubler sa bonne humeur, ni son bien être interne, car le hollow qui était en lui semblait à l’affut de sang frais depuis qu’il était arrivé. Il refit le tour de la classe en cherchant ce qui clochait lorsque ses yeux auburn s’attardèrent sur un visage qui lui semblait familier mais sans plus. Mais il n’eut pas le temps de prolonger sa découverte qu’Asano venait de lui donner un grand coup dans le dos, ce qui le fit basculer à l’avant et se retenir à… aux seins d’inoue, Tatsuki lui fila une droite et il se retrouva sur sa chaise le nez en sang.
-dis-moi, Asano, c’est qui la fille là-bas ? demanda le rouquin en s’apercevant que son ami la fixait aussi.
-C’est Madoka Wakamatsu, tu sais, celle qui n’est là qu’une fois tous les deux mois… lui répondit le garçon.
-Il parait qu’elle utilise son corps pour gagner de l’argent quand elle n’étudie pas… commenta Kojima.
-Arrête tes conneries tu veux ? Franchement, pourquoi on la voit jamais ? -personne ne sait.
-Si vous cherchez à savoir, pourquoi ne pas directement lui poser la question ? demanda Inoue
-ils savent que je n’y répondrais pas…Souffla une voix rocailleuse, comme les enfants mais aussi triste que la mort et faible. Tous sursautèrent, y comprit Rukia à l’autre bout de la salle. Elle ne l’avait pas vu – ni sentie sa présence – alors qu’elles étaient toutes deux à quelques mètres l’une de l’autres. Ce n’était pas plausible, elle pouvait sentir n’importe qui à plus de 100m, alors, pourquoi pas cette fille aux cheveux violet ? violet ? C’était plutôt rare, et ses yeux, gris, presque rouge, cela non plus ce n’était pas normal et Rukia jurait presque de ne pas se souvenir de l’endroit ou elle l’avait déjà vu. Une phrase lui revint en tête Il n’y à pas de miracle tant qu’on en fait pas d’abord le souhait…
C’était étrange, et pourtant, Rukia avait l’impression de l’avoir déjà entendu, bien avant d’avoir rencontrer Ichigo. Une simple petite phrase, et qui pourtant, lui renvoyer d’étranges sensations, des choses qu’elle n’avait jamais faites, des choses qu’elle n’avait jamais vues, d’autres qu’elle n’avait pas pu entendre, et bien d’autre encore, des souvenirs qui ne lui appartenait pas – des souvenirs qui ne lui appartenait plus – tant de choses déferlaient à présent dans son esprit. Sauve-la…
Et avant qu’elle n’ait put dire mot, la sonnerie retentit, annonçant le début des cours, et l’arrivée de leur professeur. Le cours se passa dans le plus grand calme qui lui soit donné de voir, il n’était pas stupide au point de ne pas voir que quelques chose se tramait. La leçon se termina, et lorsque vint l’heure du repas, Rukia s’approcha de la jeune femme.
Hélas, comme poussé par un aimant, la violette se mit à courir dans le sens inverse et partit, en sautant la fenêtre du neuvième étage. Et alors que tous pensaient qu’elle allait s’écraser, deux grandes ailes d’un blanc immaculé lui sortirent des épaules, et elle reprit de l’altitude. Un Hollow la surplomber de toute sa hauteur. Une fois mise à nu, ses cheveux se tintèrent de violet plus sombre et s’allongèrent pour venir ensuite se noué en deux queue basse. Son visage s’allongea et ses yeux s’affinèrent pour ne ressembler qu’à deux petites fentes meurtrières. Son uniforme scolaire fit place à une sorte de robe rosée, c’était un ange, voilà pourquoi aucun d’entre eux n’avaient pu sentir sa présence…
Madoka joignit ses mains ensemble et clos les yeux un instant, un arc de lumière resplendissant apparut juste devant elle, s’en saisissant rapidement, elle tira une flèche sur la créature qui disparut instantanément avec. Elle claqua des doigts, l’arc disparue et retourna dans le Gigai, réintégrant la même position que précédemment. Seuls les Shinigami alentour l’avaient vu, personne d’autre, pas même les protecteurs qui suivaient l’endroit comme si un fugitif pouvait s’y trouver. Ichigo, par contre, s’était d’autant plus sentis oppressé par sa présence. Rukia se rappela facilement qu’étant à moitié hollow, sa seconde partie devait se sentir affolé par la présence d’un ange dans les environs.
Elle ne fit même plus attention à ce qu’elle avait vu, depuis quelques temps, beaucoup d’Anges descendaient du royaume céleste pour surveillé les hollow, les traitant, eux les shinigami, d’incapable. Pire qu’avec les protecteurs, et c’était peu dire.
Lorsque Rukia s’endormit dans le placard du rouquin, quelque chose d’étrange lui revint en mémoire, les cheveux rose pâle de l’ange, ses yeux améthyste, sa voix claire et pourtant assez faible. Puis l’arc de lumière, la vision d’une Shinigami utilisant sa faux comme arc lui renvoya d’autres images. Ses débuts en tant que Shinigami, ou encore à la seireitei. Une voix enfantine et maternelle à la fois, des applaudissements alors qu’elle réussissait pour la première fois un sortilège et bien d’autre encore. Tant de souvenir douloureux, la haine revint en force dans son esprit au moment même ou le téléphone détectant les hollow se mit à sonner, signe que c’était à eux de jouer.
Rukia réveilla Ichigo en le poussant de son lit, le rouquin s’écrasa au sol dans un cri de rage mêlé aux bâillements. Il daigna enfin se lever, sortir de son corps et tous deux quittèrent la chambre par la fenêtre. Etrangement, le signal provenait encore de l’hôpital désaffecté, comme si une force attirait les Hollow à cet endroit.
Lorsqu’ils commencèrent à revenir chez lui, le jour pointait déjà le bout de son nez, si bien qu’ils durent se dépêché avant que Kurosaki ne débarque dans la chambre pour découvrir qu’elle était vide de tout occupant.
Au petit matin, lorsqu’Ichigo dû se lever à cause de l’alarme, son père ne vint pas, personne ne vint pour être précis. Seulement le cri de rage de sa sœur ainsi que les contradictions du paternel.
-Hors de question qu’on prenne cette dépressive cancéreuse ici, et encore moins partager ma chambre avec elle ! Cette voix provenait de la cadette de ses deux sœurs, Karin, et la cancéreuse était surement sa cousine.
Orpheline depuis toute petite, la jeune fille était la progéniture de sa tante, tuée par le père de l’enfant dans un accident de voiture. Tous pensait que c’était de la faute de celui qui les avaient appelés afin de les mètres au courant du suicide d’un membre du groupe « Route L », mais Ichigo se doutait bien que cela provenait de sa capacité à voir les hollow, personne n’avait été au courant, mais le don leur provenait de la grand-mère maternelle. Vieille femme horripilante qui, depuis la mort de ses deux filles, accusés les époux et leurs progénitures des décès. Cependant, en apprenant l’admission à l’orphelinat de sa petite fille, Mitsuki, la vieille femme avait tout de même prit les devants, adoptant l’enfant.
Elle vivait alors avec sa grand-mère maternelle, sa dernière famille, dans une aile annexe de la maison. Elle avait d'abord été envoyée dans un orphelinat, où elle fit la connaissance d'Eichi, son premier amour, avant d'être recueillie par sa grand-mère. La cohabitation était difficile puisque toute allusion au chant était formellement interdite en présence de l'aïeule. Or c'était la plus grande passion de Mitsuki qui n'avait qu'une envie : devenir chanteuse. Elle avait d'ailleurs promis à Eichi, avant de le quitter, de tout faire pour réaliser son rêve. Mais c'était loin d'être aussi simple…
Elle était atteinte d'une tumeur à la gorge qui l'empêcher de chanter, et surtout, la condamné à mourir lentement. La seule solution pour venir à bout de sa maladie était une opération qui réduirait à néant tous ses espoirs car elle la priverait de ses cordes vocales. Mitsuki refusait de faire ce sacrifice et préférait renoncer à vivre plutôt que de ne plus pouvoir chanter. Ce qui avait jeté un froids entre les deux cousines. Karin voulait qu’elle vive, Mitsuki avait l’impression de ne pas le mérité, sans compter la mauvaise volonté de l’aïeule à relié leur deux famille.
Ichigo, dans ses souvenirs, voyait une petite fille brune aux yeux dorés striés d’améthyste attendre sagement sur la balançoire que les autres veuillent bien rester calme et jouer avec elle. Mais hélas, ils préféraient s’en prendre à sa faiblesse plutôt qu’autre chose. C’était les rares fois ou elle voyait les autres membres de sa famille, son cousin, et ami d’Eichi, l’aider à se défendre. Petite fille chétive et beaucoup trop mince pour être en bonne santé.
Ichigo descendit dans la cuisine et s’attabla alors que Karin repoussait son assiette, signe qu’elle n’allait vraiment pas bien. Leur cousine allait-elle vraiment venir ? Et d’ailleurs, depuis quand était-elle capable de sortir de la maison ? L’opération avait-elle fonctionné ? Yuzu ne semblait pas préoccuper par l’affaire, elle n’avait jamais sue que leur cousine était malade, alors pourquoi s’inquiéter pour l’arrivée d’une fille qui devait surement être très gentille ?
-à quelle heure arrive-t-elle ? demanda le rouquin, sa question resta en suspend un instant juste assez de temps pour que sa cadette se lève brusquement et quitte la table.
-ce soir, entre 18 et 20 heures, à la gare du centre. D’ailleurs, tu es le seul à pouvoir y aller…
Elle avançait presque à reculons, la peur ne lui tiraillait plus le ventre, mais la colère, oui…
Trois ans, voilà trois ans qu’elle était poursuivi de tous coté, que ce soit par des shinigami ou des anges… trois ans qu’ils tentaient tous de l’anéantir. Elle, une âme qui avait échappé à la mort par centaine de fois, une âme dont l’énergie spirituelle était liée à son ascendance. Par cet anneau de feu, le pouvoir des anges était sien, par cette goutte de sang versé, le pouvoir des Shinigami coulait dans ses veines. Par son identité, Kouyama Mitsuki était bonne a tuée…
Les larmes ruisselaient sur ses joues tant elle n’en pouvait plus, ses proches mort par sa faute, et elle, vivante. Voilà ce dont elle se rappeler. Eichi, décédé un an après le jour de leur rencontre. Takuto, son protecteur, celui qui l’avait aidé à réaliser son rêve, mort pendant ‘Alive’. Meroko, sa seule amie, morte pour avoir désobéit aux règles. Tous disparaissait autour d’elle, elle était le mal, et elle le savait, voilà pourquoi son aïeule ne voulait plus d’elle ici, elle qui avait envoyé sa mère dans l’autre monde.
Elle montra ses papiers à la dame du guichet qui les tamponna et vint s’asseoir au dernier siège du train. Son sac fortement serré contre sa mince poitrine. Tant de souffrance, tant de souffrance qu’elle apporterait à ceux qui l’avait aimé malgré elle. Ichigo, son cher cousin, celui qui lui disait toujours qu’elle ne devait pas se laisser faire par ces gens, Yuzu, l’adorable Yuzu avec qui elle parlait chiffon. Et Karin, la pauvre Karin qui adorait l’écouter chanter, laissant les larmes qui refuser de couler allaient à leur grès contre son visage. Elle risquait d’apporter le mal et l’infamie dans leur famille…
Mitsuki dut clore ses sombres pensées en sentant son estomac criait famine. Elle sortit du sac un vieux plat à bento et se mit à manger sans grand appétit. Le repas, malgré tout, fut succulent, et, bien qu’elle en laisse la moitié, la brune fut repue. Elle regarda l’heure sur le cadran du train, encore deux heures avant d’arrivée à la gare de karakura. Poussant un soupir, elle s’appuya un peu plus contre son dossier et ferma les yeux. Sa fatigue finit par avoir raison de la jeune fille qui s’endormit, bercé par les bruits de route et tramway.
Lorsqu’elle les rouvrit, une étrange sensation oppressante s’était emparée d’elle, comme autrefois, il pleuvait dehors quand elle avait m… Le train fut alors secoué de tout cotés, comme s’il avait percuté quelque chose d’énorme, la jeune fille étant incapable de dire mot fut presque heureuse de ne pas pouvoir hurler. Car en effet, le tramway avait bien percuté quelque chose, et cette chose était l’une de celle qui avait tués Izumi, l’un de ses amis. Lorsque il la vit, Le Hollow arracha le toit du wagon et se lança à sa poursuite, Mitsuki dut son salut à la porte du wagon proche de son siège, elle l’ouvrit brusquement alors que le train ralentissait et se jeta sur le quai, faisant une roulade pour éviter d’être blessé. Elle prit ses jambes à son cou et bifurqua à l’arrêt suivant, le plus proche de Karakura, mais trébucha sur le bitume, son sac s’envola quelques mètre plus loin. Elle ne prit pas le temps de le récupérer et se remit à courir, espérant vite trouver refuge.
Elle vit au loin la silhouette d’un garçon vêtue de l’emblème noir, un shinigami, mais au moment même ou il passa à ses cotés, dans le sens inverse, Mitsuki eut le malheur de voir son cousin, Ichigo… Ichigo était un Shinigami…
Alors que lui s’élançait vers la créature, la brune fit un dérapage contrôlé à l’aide d’un lampadaire et alla à sa poursuite. Tentant vainement d’accéléré le pas malgré sa faiblesse, le monstre frappa son cousin avec sa queue et Ichigo vola contre la face d’un immeuble et l’impact, un bruit atroce, résonna aux oreilles de la jeune fille comme une sentence. Un filet de sang coula le long de sa mâchoire, une autre personne vêtue de l’emblème lui passa au dessus de la tête, une fille brune, elle s’élança vers la créature et frappa l’un des bras noueux qui allait s’abattre sur le rouquin. Le bras tomba au sol et disparue dans un méandre d’obscurité puis se reconstitua sous les yeux ahurit de la Shinigami. L’être infâme poussa une sorte de long râle et se dégagea de l’emprise de la jeune fille, sa queue la percuta aussi et l’envoya contre un lampadaire. Il l’aperçut enfin, son visage reptilien esquissa un sourire hideux qu’elle reconnus instantanément.
Mitsuki tremblait, elle avait peur, pour son cousin qui ne bouger plus et pour cette pauvre Shinigami qui ne savait pas à quoi elle s’attendait. L’un des chasseurs de prime, Snake, était peut-être le plus idiot, mais il compensait avec sa force brute, elle le savait bien, pour l’avoir combattu nombre de fois à leurs cotés. Ses pensées se raccrochèrent à l’invocation de leur pouvoir, leur union à travers le sang, l’esprit et l’âme…
-Demon angelus, tibi sociare in sanguine meo, det mihi potestas summa !
Mitsuki mit sa main droite devant son visage, l’anneau d’argent scintilla un instant. Les effluves de lumière tintèrent peu à peu son visage, ses membres et le reste de son corps muta avec le sang de Shinigami, ses cheveux s’allongèrent pour reprendre la forme d’anglaise retenue par des rubans. Ses mains furent recouvertes de gants de dentelle noire, tout comme le reste de ses vêtements qui s’assombrirent. L’œil gauche vira au rouge alors que le droit se tintait de bleu, finalement sa conscience laissa place à l’instinct de Full Moon…
La déesse humaine retira l’anneau de sa main, celui-ci sembla à son tour muté en une immense fau à deux revers, elle garda la pointe la plus courte vers le sol et s’élança avec la lame sur le masque du Hollow. Elle n’avait pas été assez rapide, le monstre attrapa sa fau entre les dents et l’envoya contre un mur, Mitsuki fut emporté avec. Mais au lieu de se cogner, elle utilisa ses jambes pour se hisser de nouveau jusqu’au monstre, et d’un revers étrange, lui trancha les deux membres.
-Oh Oh, ne serait-ce pas la petite protégé du chaton ? Oh mais dis-moi, il va bien j’espère ? ah oui, c’est vrai, il est mort…
Ses bras se reconstituèrent instantanément alors qu’il frappait de nouveau Mitsuki, le choc fut si brutal qu’elle lâcha la fau. L’arme voltigea un instant dans les airs puis s’arrêta dans le vide, la jeune fille ne put regarder plus longtemps le phénomène qu’elle s’évanouit. A vrai dire, si elle avait fixé plus longtemps, elle aurait aperçus une silhouette fantomatique à la longue chevelure violette, empoigné l’arme et l’abattre sur le monstre, elle aurait ensuite put remarquer que cette personne possédait deux grandes ailes immaculés et des oreilles de cochon rose. Snake se débâtit un bon moment, puis s’écroula devant la puissance de son adversaire, son masque fut tranché et il disparut. L’ange sembla inquiète pour Mitsuki, elle traça droit sur elle et évalua les dégâts, rien, elle allait bien, juste épuisée. Elle soigna les blessures du rouquin qui reprit connaissance en force dés qu’il la vit. Puis fit de même avec l’autre Shinigami. Elle sourit devant l’air interloqué du rouquin et sortit d’on ne sait ou, une petite peluche de porky avec un ruban rouge, elle accrocha le présent à la tête de la fau qu’elle laissé aux pieds de la jeune fille redevenue humaine. La vengeance de Mitsuki venait d’être accomplie. Elle fit signe aux deux Shinigami avant de disparaitre dans un halo blanc. Ichigo, ne sachant pas vraiment que faire se retourna vers la personne à qui elle avait offert la peluche.
-Mi…Tsu….ki ?
Le rouquin se jeta sur sa cousine et la souleva pour apercevoir son visage, elle n’avait pas changé, toujours aussi frêle et douce. En trois ans elle était plus légère qu’avant, elle n’aurait pas due, elle aurait due grandir, murir et… pouvoir parler ? La jeune fille avait ouvert les yeux et fixé à présent le Shinigami de ses grandes améthystes. Ses yeux étaient toujours aussi profonds et triste qu’autrefois. Mitsuki engagea la conversation en sortant de sa veste un carnet à papier et un crayon. Elle se mit à écrire de sa jolie calligraphie aussi vite que possible, et, une fois fini, elle tendit la feuille à son cousin.
-depuis quand est-tu Shinigami ? Est-ce que tu es mort ? Ou suis-je et pourquoi mes affaires ne sont-elles pas avec moi ? Pourquoi est-ce que j’ai l’impression que tu me caches des choses ? ou sont yuzu et Karin ? Sinon sa va ? Ichigo dut se mordre la lèvre pour ne pas rire, même si la voix de sa cousine n’existait plus, elle gardait toujours son étrange caractère. Gardant le principal pour la fin.
-Je vais bien, merci, ça doit surement faire deux ans que je suis Shinigami remplacent et la suite je ne sais pas. Par contre c’est à toi de me dire comment tu es au courant pour les Shinigami…
-longue histoire… dit, elles vont bien Karin et Yuzu ? écrivit-elle, penaude.
-oui elles vont bien, mais sois sure que tu auras deux trois petites choses à me dire en arrivant. Au fait, voici Rukia, cella qui m’a permit de devenir comme ça…. Mitsuki lui fit un signe de tête.
Ils marchèrent un temps, en silence puisque c’était bien la seule chose qui lui restait. Ils passèrent par le parc, ou Ichigo récupéra son gigai ainsi que par la gare ou Mitsuki put récupérer ses affaires. Personne ne s’était rendu compte de ce sac grand ouvert au beau milieu de la rue, mais comment expliquer à son cousin que c’est magique…
Mitsuki soupira pour la troisième fois durant la soirée, Karin avait hurlé en la voyant totalement inchangé, elle avait deux ans de plus et faisait une tête de moins que sa cousine. Même si la footballeuse avait gagné la bataille, elle se sentait bizarre en présence de sa cousine, pire qu’avec le shinigami aux cheveux blancs. Mitsuki avait abandonné son idée de chanté, et s’était soigné de la tumeur, en faisant cela, elle avait abandonné sa voix et communiquer à présent par écrit ou gestes. Ce qu’ils ne savaient pas, c’est que son esprit, par contre, avait radicalement changé.
Non, Mitsuki n’était plus la même, ayant absorbé les consciences de ses gardiens peu de temps avant leur mort physique, elle avait hérité de leur dons si puissant. De Meroko, lui provenait la magie elle-même, l’origine de la magie, celle qui lui permettait de ne pas être vu, de rendre des choses invisibles, de transformer la matière d’autres, de muté deux objets ensemble, mais aussi le pouvoir purificateur de l’ange. La partie rouge de la fau avait pour caractéristique d’envoyer les âmes à la soul society, il lui suffisait juste de les fauché avec et ce, sans que personne ne sache qui elle était. L’autre partie provenait d’un Shinigami Protecteur, ceux qui s’occupe des âmes afin de ne pas reculer ni accéléré l’échéance de leur mort. Takuto, lui avait permit d’apprendre à manier les sept courants principaux, bien qu’il y en ait douze, à son âge, elle risquait de mourir si elle tentait plus. L’air, l’eau, le feu, la terre, la lumière, l’obscurité et le temps faisait désormais partie d’elle. Sa puissance n’étant pas réellement importante, elle n’en été pas moins fière d’être capable de les manier parfaitement. Et d’Izumi, et bien, son sens de la répartie, et surement sa manière de bouger au gré du vent sans que personne ne remarque sa présence.
La jeune fille s’allongea sur le lit qu’on lui avait offert, la chambre d’amie ayant été réquisitionnée pour elle, elle s’était vu attribuer d’office tout un tas d’affaire. Puis, elle croisa les bras sous sa tête et ferma les yeux, espérant se remettre facilement du voyage. Mais à peine se sentait-elle partir dans les limbes du sommeil que trois coup sec furent frappé contre la porte.
-Mitsuki, je peux rentrer ? demanda la voix basse de son cousin.
-Question stupide, et je fais comment pour répondre moi ?
-Tu peux te lever et aller lui ouvrir, nan ? demanda une voix d’homme dans son esprit, c’était plus une remarque cynique qu’autre chose.
-ouais, pourquoi t’irai pas ?
-Takuto no Baka, Mitsuki est fatigué alors laisse la un peu tranquille ! Claironna une autre, féminine cette fois.
-vous ne pouvez pas arrêter de vous disputer tout les deux ? Ça devient lassant à la fin… répliqua une autre voix.
-Oh, toi la ferme ! Répliquèrent les deux dans un accord parfait.
-taisez-vous ! hurla mentalement la jeune fille, elle se leva, dignement et ouvrit la porte.
Se sentant obliger de lever la tête pour croiser le regard auburn de son cousin, elle soupira et s’effaça afin de le laisser entré. Devait-elle lui révélé toute la vérité ? Ou le laisser mijoter un temps comme de la soupe miso ou des ramens ? La deuxième option se révélait bien plus plaisante que l’autre, elle opina donc pour le laisser chercher, de toute façon, dés que l’un de ces crétins se serait pointé, il saurait… Mitsuki attrapa au vol son carnet et s’empressa de marquer les trois petits mots qui scellerait les questions du shinigami entre ses lèvres un bon moment : parle en premier.
C’est ainsi qu’Ichigo dut déballer son sac, pour une fois, entièrement, Mitsuki était plus jeune que lui, mais surtout plus grande que ses sœur, et puis, plus sage aussi. Elle l’avait laissé parler, l’avait écouté comme une mère l’aurait fait, toute cette vie qui le hantait dorénavant. A la fin de son récit, Ichigo n’était plus le même, elle l’avait vu changer, il était bien plus calme qu’a son arrivée, et, elle s’en doutait, il réfléchissait à tout cela par lui-même. Bien qu’elle n’ait rien écrit, Ichigo savait qu’elle n’en pensait pas moins. La jeune fille reprit le carnet et y inscrit quelques mots, afin d’aider son cousin mais aussi feindre l’ignorance. - tu as bien fait, cela t’a permis de murir, tu n’es plus le même garnement qu’autre fois…
-et toi ? comment sais-tu tout cela ?
- moi, je ne sais pas trop, je vois les hollow et les âmes et puis, je suis capable de faire deux ou trois trucs bizarre mais sans plus… Ah, si ! J’ai un don incroyable pour m’attirer les emmerdes, mais sa, tu dois t’en souvenir je suppose…
-En effet, quand tu dis « trucs bizarres » tu insinues quoi, juste pour savoir ?
Mitsuki se leva, cherchant du regard ce qu’elle pourrait faire, le mur totalement vide attira son attention, elle s’en approcha et apposa sa main contre. Un halo s’y logea et vint caresser le papier peint. Le halo se sépara en plusieurs morceaux colorés, s’inscrivant sur toute la façade, plusieurs couleurs vinrent s’entrelacées, formant des dessins étrange. Au bout de quelques secondes de silence. Elle se retira sous le regard médusé du rouquin qui fixait l’œuvre d’art mouvante. Car une magnifique cascade se laisser fondre dans une paisible rivière en plein centre de la forêt, plus loin, en arrière plan, il y avait une jolie clairière dans laquelle broutait d’étrange animaux. C’était simple et concis, sa cousine, en utilisant un reiatsu incroyablement apaisant, venait de transformer son mur en fresque mouvante, d’ailleurs, la bestiole en fond semble le regarder avec de retourner à son repas frugal.
-Tu as fait ça… comme ça ? Et tu peux faire autre chose ? -je ne peux peut-être plus parler mais ton esprit est une vraie mine d’or, Ichigo… le rouquin manqua de s’effondrer en entendant la voix de sa cousine dans son esprit comme le ferait son zampakuto. Par ailleurs, il était tombé du lit de cette dernière.
-ok sa ce n’est pas drôle, mais alors pas du tout ! Ne me refais plus jamais ce coup là sans prévenir !
-Et je te préviens, comment ? Là, la demande du rouquin eut un sens bien particulier, étant donné que ce devait-être le seul véritable moyen de communication qu’elle avait, elle ne pouvait pas le prévenir avant. Bien sur, le garçon se rendit compte de sa stupidité monumentale et son égo en prit un coup.
-Ichigo ? Aucun geste.
-Houhou, Ichigo... Mitsuki passe une main devant son visage, rien…
La brune réfléchit un instant, allait-elle faire mumuse avec son cousin et perturbé le monologue qu’il avait avec lui-même ou le virer de la chambre et faire comme si de rien n’était ? Sa réflexion ne fut pas longue, elle leva la main devant son cousin, pensa fortement à un mini tourbillon, qui apparut de nulle part soit dit en passant, et le repoussa dans le couloir, sans oublier, évidement, de fermer à clef avec un sortilège bien habile. Elle se déshabilla, enfila sa nuisette et s’allongea tranquillement sur son lit.par la suite, ne voulant pas s’ennuyer et n’étant pas le moins du monde fatigué, Mitsuki s’enferma dans son monde intérieur.
-recoucou les gens, clama t’elle en saluant les habitants de son esprits, bien que squatteur soit plus approprié.
- eh bien, il en manque pas une ton cousin, mais il est plutôt mignon je dois te l’admettre. Souffla la rose
-alors maintenant, après les blonds et les bruns, tu aimes les roux, peut-être devrais-tu essayer de t’affirmer un peu plus dans tes gouts, non ?
-Izumi, je croyais que tu avais compris que l’esprit de Meroko est insondable coté cœur… répliqua le brun.
-Vous l’avez testé tous les deux, j’imagine… ricana une voix froide et ENCORE masculine.
-je ne veux surtout pas vous vexé, mais mes gouts en matière d’homme sont surement plus affirmés que les vôtres, à moins que vous ne m’ayez caché certaines choses… siffla l’ange un sourire carnassier sur les lèvres.
Les visages des deux hommes prirent une jolie teinte diaphane tandis que Meroko semblait extatique et que Mitsuki souriait tendrement devant la scène qui se jouait. Le quatrième squatteur, préféré lancer des vannes sarcastique et sournoise à chacun d’entre eux, et bien que personne ne sache qui il est, il faisait réellement partie de cette famille. Elle les adorait vraiment trop ces quatre là…
Finalement, Mitsuki se laissa envahir par la douceur de Morphée et plongea dans un profond sommeil. Rêvant du passé, du présent. Une image lui revint en mémoire celle d’un petit garçon aux yeux océans, ses vies antérieurs la poursuivaient de loin… hélas… elle se souvenait d’avoir été recueilli dans une petite maison, et d’avoir été sauvé par ce petit garçon d’un groupe de vio… elle s’agita dans son sommeil. Le garçon avait des cheveux blond, très clairs, et après, elle avait très chaud, si chaud… le feu l’entourait et le petit garçon la protéger de son corps, elle tombait inconsciente, ensuite, elle ouvrait les yeux, la maison avait brulés, le garçon était blanc… de la cendre. Ses cheveux blancs étaient chaud comme la cendre des vestiges de la maison… son sauveur, mort pour la protéger…
La brune se leva en sursaut, elle se mit en position assise et essaya de reprendre contenance malgré les gouttes de sueurs qui perlaient sur son front. Elle ne se souvenait pas vraiment de qui elle avait été autrefois, juste des bribes de souvenirs, des noms ou des fois, des paroles qui lui revenait en tête. C’était bizarre, bien que depuis quelques temps, elle savait que c’était pour cela qu’elle avait survécu, que Meroko et Takuto s’étaient battu, qu’Izumi avait trahit son clan… ils avaient voulu la sauver, encore une fois, elle, elle qui était destiné à faire de grande chose…
Mitsuki attrapa le réveil posé sur la table de nuit, un cadeau de bienvenue de la part d’Ichigo afin d’éviter les attaques d’Ishin. Elle ne savait pas trop pourquoi, mais elle le sentait très mal, sur ce coup là, sur l’écran numérique, était affiché 7 h 20. Elle entendit un grand bruit suivit d’une phrase assez perturbatrice « Good Morning Ichigo ! » des bruits de pas se dirigèrent vers sa chambre, la porte s’ouvrit en grand fracas et le visage d’Ishin apparut dans sa chambre, il tenta de se jeter sur elle mais, de manière trop rapide pour qu’elle comprenne, son cousin l’avait prit dans ses bras et avait esquivé le coup de son père.
-tout va bien, Mitsuki ? demanda Ichigo à la brune alors qu’elle continué de fixer le père de son cousin, un vrai dégénéré pensa t’elle. Elle acquiesça et le rouquin la déposa au sol lentement, comme une poupée de porcelaine.
Elle avait beau avoir quatorze ans, elle était plus petite et plus fragile que sa sœur Karin. Sans pour autant faire plus gamine, loin de là, elle faisait femme, réellement, si bien qu’Ichigo se prit à la regarder comme tel un instant. Trop longtemps pour qu’elle ne s’en aperçoive pas, dommage pour lui pensa Meroko. Ichigo piqua un fard alors qu’Ishin le fixait bizarrement.
-j’avais oublié qu’autrefois nous étions marié entre cousins et cousine, cet amour est toujours dans l’air… mon Ichigo devient un homme ! Et sur ses dernière paroles, il se jeta sur son fils, mais avant même de le touché, le pied d’Ichigo percuta son visage et l’écrasa sur le plancher. Le rouquin, malgré les rougeurs sur ses joues, s’entêta à crier sur son père que :
- Dire de telles insanités devant une jeune fille, franchement ta connerie me dépasse pour de bon… un sourire tendre illumina le visage de la jeune fille, elle posa sa main sur le bras de son cousin, afin de l’apaiser et murmura spirituellement :
-il n’en vaut pas la peine, Ichigo, allons manger veux-tu ?
Ichigo ne dit rien, elle avait respecté sa demande et l’avait prévenu inconsciemment, il relâcha sa force et se saisi de la main de sa cousine pour descendre à l’étage inferieur, laissant son père dans un état lamentable. Une fois en bas, Karin fut surprise de la complicité des deux, mais ne dit rien, son malaise en présence de Mitsuki était vraiment étrange… ils mangèrent en silence, bien que quelques fois entrecoupés des sanglots d’Ishin au sujet de Mitsuki due au coup de pied qu’il recevait de son fils. Ichigo était vraiment très protecteur, il l’avait toujours été, lorsque des enfants l’embêtait, lui et Eichi venait à son secours…
Elle soupira, aida Karin et son cousin à débarrasser la table et remonta dans sa chambre s’habiller. Elle redescendit, douché et vêtu de l’uniforme du lycée, bien qu’un peu grand pour elle, il donnait l’impression de voir un ravissant petit bout de femme. Elle n’était pas censé y aller, mais elle avait décidé d’essayer, une idée amusante lui vint, elle assisterait au cours sans que personne ne puisse réellement la remarquer, foi de Kouyama ! Sur ces pensées positives, elle quitta la chambre par la fenêtre et décida de suivre son cousin, elle avait revêtit la cape, les gens la verrait, mais dés qu’ils chercheraient à savoir à quoi elle ressemblerait, ils ne se souviendraient plus si elle était grande ou petite, blonde ou brune etc…
Ichigo bifurqua à un croisement, Mitsuki se cacha derrière un lampadaire, il continua d’avancé, les maisons défilaient sur leur droite alors que la pente qui menait à la rivière s’étendait sur leur gauche. Meroko se matérialisa à ses cotés, vêtue de la même manière. La rose ne touchait pas le sol, ses pieds flottaient à dix cm du sol, ses petites ailes blanches la maintenant en lévitation permanente alors qu’elle hochait la tête en direction du rouquin. Ichigo emprunta la rue adjacente au parc et se retrouva bien vite devant le lycée, Meroko et Mitsuki, toujours sur ses traces. Mitsuki effectua un shunpo et se retrouva perché sur le toit du lycée, elle fixa les alentours alors que Meroko fureté les beau garçons. Le stade, les salles de classes, cela faisait longtemps qu’elle n’était pas allée dans une école, étudier chez elle c’était autre chose qu’ici. Elle sourit, Meroko la rejoignit et elles se retrouvèrent facilement devant la classe de son cousin, l’idiot laissé s’échapper son reiatsu comme le ferai un shinigami simple. Personne ne la remarqua jusqu'à-ce qu’elle se jette dans les bras de son cousin, sous les yeux de tous. Une fille rousse à l’air naïf et avec une poitrine de vache à lait se mit à rougir en apercevant la position des deux adolescents.
Autrement dit, Ichigo était étalé au sol, les bras maintenue par deux mains fermes, alors que Mitsuki se tenait assise sur son ventre. Le rouquin écarquilla les yeux alors que les élèves poussaient des cris de fans hystériques ou de honte.
-Mi…. Mitsuki ? Que fais-tu ici ? demanda le garçon sans bouger d’un poil. La brune sortit le carnet et se mit à écrire de sa splendide calligraphie, « je t’ai suivit cousin, alors, c’est laquelle ta petite amie ? »
-je… n’ai pas… de petite amie, Mitsuki, maintenant, si tu pouvais me laisser me relever sa m’arrangerai… la brune acquiesça et se releva, le laissa faire de même, elle secoua son uniforme, très différent de celui du lycée, et sourit à l’assemblée.
Cependant, certains possédait une énergie spirituelle particulièrement importante notamment la vache à lait, un grand gaillard à la peau mate, un géant si on le comparait à Mitsuki, et un garçon froid et impérieux du type de Meroko. Se dit d’ailleurs la rose, qui prit totalement possession du corps de la chanteuse. Ses yeux devinrent rouge un instant, tandis qu’elle s’approchait de sa future victime, elle posa sa main sur le bras de celui-ci qui frissonna comme si la température avait brusquement baissé.
-Toi, tu es un Quincy, n’est-ce pas ? demanda Meroko. Ishida sursauta, cette voix dans sa tête n’était pas naturelle, il n’avait jamais rien n’entendu de pareil, une voix calme et clair. Je t’ai sentie de loin, tu es puissant, pour quelqu’un qui ne devrait plus exister…
Mitsuki put reprendre ses esprits, Ishida le comprit en apercevant ses prunelles rouge redevenir violettes et plus douce que précédemment. La brune sourit tendrement, elle semblait toute petite, comme une poupée de porcelaine, qui se briserait au moindre choc. Puis, elle le prit par la main tandis que les autres parlementaient entre eux à son sujet, Ishida due se lever, comme hypnotiser par la vision améthyste de l’enfant. Elle le tira jusqu'à un bureau, celui d’une rousse à forte poitrine, ensuite elle le laissa juste devant et sourit sournoisement. Jouer les entremetteuses, voilà ce qu’elle faisait…en voyant cela, son cousin abattit une main sur son visage, déprimé, elle avait recommencé…
Contenu sponsorisé
Sujet: Re: "Utao no kokoro, Full moon" Lorsque le chant d'un Zampakuto résonna à travers la barrière qui sépare nos mondes (Xovers Bleach full moon o sagashitte)
"Utao no kokoro, Full moon" Lorsque le chant d'un Zampakuto résonna à travers la barrière qui sépare nos mondes (Xovers Bleach full moon o sagashitte)