De retour sur Terre [Pv Michiyo Fukuda & Akikaze]

Bien, Akikaze était resté trop longtemps éloigné des combats qui bouleversaient le monde. Il voulait rejoindre le monde, appelé dimension royale où tous les membres majeurs semblaient avoir disparu. Il le voulait mais ne savait comment s’y rendre. Plutôt que de errer au hasard dans Karakura, Akikaze avait préféré s’isoler quelques semaines afin de rester seul avec lui même et profiter du retour d’Aki Satsubatsu et Satsubatsu.
Il ne cessait de se promettre de ne plus commettre la même erreur mais il savait que le danger pesait toujours sur lui et qu’il devait être vigilant pour ne pas perdre ses deux amis. Il ne pourrait survivre sans eux. Ils formaient l’essence même de sa vie avec Aki. Un Aki qui souffrait des tours que lui jouait les trois compères, les trois inséparables, les trois…

- Oui, bon, ça va les compliments ! Si tu continues comme ça on va croire que tu es tombé amoureux.

- Et pourquoi pas ?

Sans poursuivre plus longtemps la conversation, Akikaze reprit le cours de ses pensées. Mais il avait attendu trop longtemps et il devait se remettre en quête d’action. L’excitation faisait fourmiller ses membres et son surplus d’énergie l’empêchait d’agir de façon réfléchie. Il errait donc dans la nouvelle Karakura qui perçait peu à peu le sol en formant une ville plus propre et plus résistante. Une ville qui malgré tous ces efforts retournerait en poussière d’un simple caprice des shinigamis ou d’Aizen. Les enfants étaient embauchés pour reconstruire de leurs mains l’école qui avait été détruite. Les reportages sur le malheur des habitants de la ville formait l’un des principaux sujets des médias mais lui, Akikaze s’en fichait totalement et sautait d’une ruine à une autre sans porté attention à tous ces malheureux.
Akikaze avait perdu l’habitude de vivre en communauté et le malheur des autres ne l’atteignait plus. Il avait aussi perdu l’habitude de masquer son reiatsu et de le comprimer afin de protéger les habitants de cette ville qu’il avait tué puis protéger puis tuer et maintenant s’en foutait complètement. Il s’en moquait tant que son reiatsu libéré de toute obligation, laissait une longue trainée d’humains inconscient derrière lui.

Ayant enfin reprit le contrôle de son corps Akikaze se décida enfin à cesser de se déplacer au hasard afin d’agir de manière intelligente. Il repérait de nombreux reiatsu dans la cité mais deux retinrent principalement son attention. Il mit donc de côté tous ces insectes qui tentait de capter son attention (Dans son égocentricité Akikaze est persuadé que si une personne possède un minimum de pourvoir, ce n’est que pour tenter d’attirer son attention).
Le premier reiatsu était, malgré la distance, presque écrasant tant sa puissance était élevée. Il était accompagné aussi de nombreux autres reiatsu puissant et inconnu mais il les mit très vite de côté pour se concentrer pour le second reiatsu. Celui-ci était très éloigné et pas le plus puissant de cette ville mais sa familiarité retint son attention.
Akikaze se souvenait l’avoir un jour rencontrer mais son nom lui échappait encore. Curieux par nature, Akikaze se mit donc en chemin vers le fleuve où se trouvait ce reiatsu.

Akikaze quitta donc le toit où il s’était arrêté pour reprendre sa course, avec un but cette fois-ci. Il passa si rapidement de l’arrêt à une grande vitesse qu’un pan du mur s’écroula sous lui. De nombreux cris de plaintes et de désespoirs s’élevèrent mais s’éteignirent rapidement, étouffé par la puissance que dégageait l’arrancar. C’est ainsi que malgré tout leurs efforts pour reconstruire leur ville, les citadins ne pouvaient s’empêcher de céder au désespoirs face aux incidents qui survenait ainsi tout les jours, provoqué par des êtres puissants et égoïstes.

Sans porté attention aux bouleversements qu’il provoquait sur son passage, Akikaze fila de toit en toit, sans perdre une seconde. Le vent giflait son visage et la pierre ne faisait qu’effleurer ses pieds. On aurait presque pu croire qu’il volait s’il n’avait pas été invisible aux yeux humains. Sans cacher encore son reiatsu, Akikaze mit le pied sur la plus haute tour de la vile et put ainsi apercevoir deux silhouettes au bord de l’eau. Il n’eut pas le temps de les reconnaître car, emporter par sa vitesse, l’arrancar quitta la tour pour rejoindre le sol et continuer sa course sur une route abandonnée.

Un mur apparut loin devant lui et se mit à grossir devant. Elles étaient justes derrière. Il allait enfin pouvoir reconnaître ce reiatsu féminin qui l’intriguait tant. Le mur était de plus en plus proche, plus que quelques secondes et le mystère serait révélé. Désirant comme à son habitude soignée son entrée, Akikaze mit rapidement un plan en place dans sa tête.

Le moment était enfin venu. Il n’était plus qu’à 5 mètre de la palissade longeant le fleuve. Akikaze contracta ses muscles et les tendit d’un coup sec pour effectuer un immense bond qui d’après ses calculs devrait le déposer juste au dessus du mur. L’entrée aurait été parfaite, la surprise totale, aurait… Akikaze avait fait une erreur dans ses calculs. Propulsé en avant, Akikaze ne put rien faire pour éviter le mur qui aurait normalement du se trouver sous ses pieds. Plutôt que de se poser délicatement sur le sommet de la palissade, ses pieds percutèrent la pierre et, déséquilibré, Akikaze se retrouva à finir son vol, la tête la première dans le fleuve qui coulait derrière le mur.
Dans sa chute, Akikaze n’avait qu’aperçu deux silhouettes féminines mais son attention avait très vite été captivée par l’eau qui s’approchait dangereusement de sa tunique.

- ET MERDE !

Sa vue se brouilla et laissa place à un tourment de bleu et de blanc. Il était perdu, déboussolé. Bousculer par les courants il ne savait plus où était le haut du bas. Il se mouvait en tus sens sans réussir à se dépêtrer de sa large tunique. Il continua ainsi quelques secondes avant que son pied ne touche enfin une surface dure. Il se propulsa donc vers la lumière qu’il apercevait enfin et jaillit de l’eau dans un tourbillon d’écume. Croisant les doigts pour que les deux femmes n’aient pas vu sa chute et juste sa sortie impressionnante de l’eau, Akikaze s’avança d’un pas lent vers elle. Son visage affichait un air magnanime que ne semblait pas perturbé le ridicule de sa situation. Il s’approcha sur l’eau jusqu’à ce qu’il put observer avec précision le visage de celle qui dégageait ce reiatsu tant familier.

Akikaze resta ainsi, droit comme un i, à l’observer attentivement sans la reconnaître. Ce n’est que lorsqu’il vit que c’était une arrancar qu’il comprit.

…Apache…

C’était son nom. Il se souvenait parfaitement à présent. Elle avait été la compagne et amie de Nell lors de leur première rencontre. Elle avait aussi été l’adversaire d’Ozeki. Il ne la connaissait pas vraiment mais avait passé assez de temps auprès d’elle pour remarquer qu’elle avait changé en profondeur. Son reiatsu était complètement différent et elle ne dégageait plus aucune méchanceté. Son âme semblait comme illuminé par rapport aux dernières fois qu’il l’avait vu.

Maintenant que le mystère était levé sur son identité était levé, Akikaze se désintéressa d’Apache pour se concentrer sur la jeune femme qui l’accompagnait. C’était une humaine. Elle possédait un minimum de pouvoir puisqu’elle le regardait avec de grands yeux horrifiés. Akikaze ne comprenait d’ailleurs pas ce regard. La jeune femme semblait d’ailleurs mal à l’aise, comme si elle étouffait. C’est alors qu’Akikaze comprit. Son reiatsu était toujours libéré et cette humaine, bien que plus puissante que la moyenne, ne pouvait supporter facilement une telle proximité.
En un instant son reiatsu fut comprimé jusqu’à atteindre un niveau semblable à celui de l’humaine. Ceci fait, celle-ci commença à reprendre des couleurs. C’est alors qu’Akikaze put admirer son incroyable beauté. Ses immenses yeux verts captaient son regard et sa beauté semblait écrasante au contact d’une femme comme Apache. Ses longs cheveux tombaient en boucle sur ses légères épaules et tout son corps exprimait une sensualité et une féminité éblouissante.
Ne pouvant résisté à une telle beauté, Akikaze plia le dos et d’un mouvement rapide, attrapa la main de la beauté sans lui laisser le temps de réagir. Il apposa alors délicatement ses lèvres sur cette peau délicate.

- Que peut donc faire une telle splendeur aux côtés d’une femme si dangereuse ?

Akikaze ne se rendait pas compte à quel point ses paroles et ses gestes pouvaient être parfois insultant vers Apache mais il n’y mettait en vérité aucune volonté malveillante.