[Fiche Technique] Sayuri Hana

Nom: Hana
Prénom: Sayuri
Age: 20 ans (Il s'est écoulé 2 ans depuis son arrivée au Rukongai)

Description Morale : Simple, et pourtant si compliquée. Il n'y a pas vraiment de moyens de décrire précisément un caractère aussi ambigüe que celui de Sayuri. Tout le monde la connaît comme une fille gentille, un peu gamine et turbulente. Elle a toujours adoré participer à des joutes orales pour des sujets qui n'ont dés fois aucun intérêt, autant avec son zanpakutô, qu'avec d'autres gens. C'est juste un moyen de s'occuper comme un autre. Elle adore aussi tout ce qui est mignon. De plus, même si elle est plutôt jolie, elle ne se trouve pas vraiment belle, et sera même un peu jalouse envers celles qui ont plus de charme qu'elle. Toutefois, elle ne reste jamais sur une première impression, et cette faible jalousie n'empêchera pas une amitié, par exemple.
Depuis qu'elle a rejoint le groupe des vizards, elle a toujours souhaité s'améliorer, arriver à leur niveau, les dépasser. En quelque sorte, ils sont les seuls liens qui lui reste, même si elle n'irait pas les considérer comme faisant partie de sa famille. Elle est donc resté assez distante avec eux, même si elle les apprécie beaucoup.
Elle veut les dépasser afin déjà d'avoir un niveau à atteindre de référence, à se fixer un pallier de force clair, afin de progresser. Et aussi, depuis que certains shinigamis ont perdus la vie par sa faute, elle veut tout faire pour protéger ces nouveaux liens. Elle ne veut pas revivre les même évènements. Les protéger veut bien sûr dire contrôler son Hollow à tout moment, mais aussi les protéger d'autres menaces extérieures.
Par contre, elle n'hésiterait pas à les abandonner afin d'accomplir sa vengeance personnelle. Le but qu'elle s'est fixé depuis le jour qu'elle est devenue une vizard. Elle ne sait même pas quelle force elle doit posséder afin d'y arriver, ni même si elle arrivera à lui porter le coup fatal, mais elle est déterminée à tirer toute cette histoire au clair, et à le faire payer pour sa trahison qui lui a donné l'impression que son cœur était totalement et irrémédiablement détruit. Même si Sayuri est très sérieuse dans les situations qui le demandent, elle se laisse toutefois souvent influencer par ses sentiments. Mis à part des Hollows, elle n'a jamais tué quelqu'un de sang froid de sa propre volonté, et ne sait pas si elle en est capable ou non.
Sayuri ne possède par contre pas du tout l'esprit de sacrifice. Même si elle veut protéger, elle n'offrira jamais sa vie pour sauver une autre personne. Comme à l'époque, survivre est la priorité. Elle n'est pas pour autant égoïste, et n'hésite pas à partager ses rares possessions, si besoin.
Comme tout Vizard, elle possède aussi ce côté sombre dans son coeur, ce Hollow. Récemment, elle l'a parfaitement maîtrisé et il ne devrait plus poser problème pendant un gros bout de temps, tant qu'elle a la volonté pour ne pas sombrer dans la démence, volonté qui risque de rester présente un petit bout de temps.
D'ailleurs, la volonté de Sayuri n'est pas spécialement forte. Elle a tendance à se sous-estimer et si elle ne trouve aucune motivation pour aller de l'avant et qu'elle ne se sent pas capable d'accomplir quelque chose, elle préfèrera contourner l'obstacle plutôt que d'essayer de le franchir. Il faut ajouter à cela qu'elle est plutôt peureuse, même si il lui arrive dés fois de réaliser des éclats de bravoure qu'on ne lui soupçonnerait pas.
De plus, au fond, Sayuri est seule depuis qu'elle est vizard. Elle n'a pas tissé de lien extrêmement fort avec ses nouveaux camarades. Elle n'a personne à qui se confier, pas vraiment d'épaule sur laquelle pleurer. Certes les autres Vizards sont tous gentils et dignes de confiance, mais ils sont restés pour elle de simples amis, ni plus, ni moins. Son passé lui fait mal, et elle essaye de l'oublier, mais souvent il ressurgit, sous-forme de rêves (voire de cauchemars) ou simplement sous forme de souvenirs. Au fond, c'est comme si elle n'était pas vraiment intégrée dans le groupe des vizards, même si à première vue on pourrait penser le contraire...

Description Physique :
Inoffensive. C'est le premier adjectif qui pourrait vous venir à l'esprit en regardant Sayuri. Et en effet, elle n'a pas du tout l'air dangereuse, surtout lorsque sa lame est tranquillement dans son fourreau, et à vrai dire, même lorsque la lame de son zanpakuto est au clair, elle n'a pas vraiment l'air d'être une menace. De toute façon, elle ne se débrouille pas très bien au combat à l'épée...
Cette impression découle peut-être de la silhouette frêle de la jeune vizard. Elle est en effet plutôt maigre, et pas très grande. Environ 1m70. Mais malgré sa carrure qui n'a pas vraiment l'air athlétique, elle est néanmoins très agile et rapide. On peut aussi préciser qu'elle n'est pas très forte physiquement, et pas très résistante, mais cela est compensé par la qualité de ses esquives.
La première chose que l'on peut remarquer est la couleur dorée de ses cheveux, même si la couleur blond clair de ces derniers est plutôt classique. Habituellement, ils ne sont pas vraiment longs. Ils s'arrêtent en effet au niveau du haut du dos de la vizard. Ils sont toujours lisses, et la coiffure de Sayuri varie en fonction de ses préférences du moment. Dés fois ils sont un peu ébouriffés, d'autres fois ils sont parfaitement ordonnés.
La seconde chose que l'on remarque rapidement chez la vizard est la couleur de ses yeux. Ils sont en effet d'une couleur dorée, similaire à ses cheveux. Mais ils sont un peu plus foncés. On pourrait toutefois assez aisément les comparer avec des pépites d'or, ou d'emmental, si vous êtes moins romantique. Mais vu que ses yeux ne sont pas ternes, et même plutôt lumineux dans les milieux éclairés, la comparaison à des pépites d'or semble plus appropriée.
Outre cela, le reste de l'anatomie de Sayuri n'a pas grand chose de particulier. Des traits fins, une peau claire et douce. Toutefois, malheureusement pour les pervers, la poitrine de Sayuri n'est certes largement pas aussi grande que celle de Matsumoto, mais néanmoins, et heureusement, elle existe. Les mensurations exactes? Allez vous faire voir.
Les habits que Sayuri affectionne particulièrement? A vrai dire, elle n'y prête pas une attention particulière. Elle a toute fois une préférence logique pour les vêtements qui n'entravent pas la liberté de mouvement. Tant qu'ils restent "décents", bien entendu..

Histoire uniquement pour personnages inventés:
De la lumière. Éblouissante. Elle ouvre les yeux, et ne voit que le béton et l'acier d'un univers sur-urbanisé. Et pourtant, son esprit est embrumé, impossible de clairement se rappeler de ce qu'elle faisait ici. Elle est assise sur une route, tout semble être figé. Un peu plus loin, un attroupement d'humains formaient un cercle et masquait quelque chose. Elle n'avait pas envie de savoir quoi. Elle avait peur. Peur de cette chaîne qui était apparue, même au-dessus de ses vêtements, et qui semblait pourtant solidement ancré sur elle, comme si c'était une partie intégrante de son corps.

Elle, d'habitude si curieuse, n'avait pour une fois pas envie de savoir ce qui venait de se passer. Elle était perdue, totalement perdue, sans repère, sans rien de concret à quoi se raccrocher. Elle se relève, se sens étonnamment légère, libérée. Cela ne fait que renforcer ses craintes. Elle se retourne, et cours. Elle cours tout droit, sans même savoir où aller. Elle se retrouva dans un parc, s'arrêta, essoufflée. Un hurlement lugubre retentit, semblant proche. Ce genre de hurlement qui vous glace le sang, qui laisse un frisson d'effroi trembler en vous et remonter lentement le long de votre colonne vertébrale. Le genre de cri qu'un humain ne peut pousser, qui vous paralyse. Impossible de savoir d'où il provenait. Partir dans une direction au hasard c'était prendre le risque de se rapprocher du monstre.

Le cri retentit à nouveau, plus proche. La jeune âme n'avait de cesse de se retourner, apeurée. Elle fut pourtant prise au dépourvu par une bête se déplaçant à toute vitesse vers elle. On aurait pu croire à un chien. Un énorme molosse de deux mètres de haut. A ceci prêt qu'il semblait couvert d'une sorte d'armure blanche, et avait un masque de la même couleur à la place du visage. Plusieurs sortes de lames sortaient d'ailleurs de cette "armure" à différents points, pouvant sûrement rendre un quelconque contact mortel. La bête bondit. La jeune âme voulut s'enfuir. Elle fit un pas en arrière, trébucha sur une racine, tomba. Elle voulut hurler, mais le cri de détresse resta désespérément bloqué dans sa gorge, nouée par la peur. Elle s'était cru morte... Pouvait-elle mourir à nouveau? Elle ferma les yeux. Rien ne se passa.

Plus rien, mis à part le bruit du vent dans les feuillages. Elle se hasarda à ouvrir les yeux, s'attendant à tomber sur le monstre juste devant elle. Ce ne fut pas le cas. Tout ce qu'elle vit était une fille vêtue d'une robe traditionnelle noire, avec les cheveux de la même couleur. Elle avait un katana, qu'elle était en train de rengainer. Une partie de son esprit lui disait qu'elle ne risquait plus rien, qu'elle était en sécurité. Mais les évènements récents, qui échappait à sa conscience et à toute interprétation rationnelle la fit reculer, alors qu'elle était toujours assise par terre. La jeune femme posa le regard sur elle. Ses yeux étaient noirs également. Elle dégaina à nouveau son Katana. La jeune âme recula de plus belle. C'était quoi ce monde? Des molosses enragés de deux mètres de haut et des filles qui veulent vous découper en morceau?
" N'aie pas peur, tu seras en sécurité là-bas. " dis la femme en robe noire.

Là-bas? Où ça là bas? Elle posa la garde de son arme sur son front avant qu'elle n'ait pu répondre quoi que ce soit. Le monde tout autour d'elle sembla se dématérialiser. Même son propre corps semblait disparaître. Tout s'effondrait, telle la fin d'un monde. Puis d'un coup, elle se retrouva assise dans l'herbe. L'air était pur et frais, totalement différent de celui qu'elle avait respiré il y a encore quelques secondes de cela. Un peu plus loin se dressait un grand nombre d'habitation traditionnelles, laissant suggérer à la jeune femme qu'elle avait peut-être fait un retour dans le passé... Ou bien qu'elle avait totalement changé de dimension.


Elle se releva lentement, remarqua que, même si les habitations semblaient traditionnelles, ce lieu sentait la misère à plein nez. Un lieu étrange, dont personne n'aurait pu soupçonner l'existence. C'était ça, le paradis? Ou bien c'était l'enfer? Ou bien étais-ce seulement un stupide rêve qui ne voulait pas se terminer. Ce devait être un rêve, même si elle ne pouvait se rappeler de sa vie passée...

Elle s'avança dans le Rukongai, marchant à pas lents et regardant autour d'elle. La vie ici semblait morne, sans goût et sans joie. Rien qu'une misère qui frappe les habitants et les écrase sous les soucis. La faim semblait être l'un des soucis de la population, et, comble de l'infortune, son estomac commençait à crier famine. Trouver de quoi manger promettait de ne pas être facile... Surtout que là où elle avait atterri, la journée avait l'air de toucher à sa fin. Les rayons du Soleil perçait à travers les habitation délabrées, avant de disparaître définitivement derrière l'horizon.

Sayuri était fatiguée, mais ne dormait pas. Elle n'avait de toute façon nulle part où le faire. Et la faim commençait à la tenailler. En demandant un toit, elle allait se faire rejeter à coup sûr. Elle n'avait rien, et ne savait pas comment se débrouiller. Le rêve durait beaucoup trop longtemps, et des doutes la tenaillait. Peut-être était-elle vraiment morte? Comment devait-elle se débrouiller.

Elle resta assise dans un coin pas trop sale jusqu'à que le Soleil daigne à nouveau réchauffer l'atmosphère de ses rayons. La nuit avait été froide, elle grelottait, n'avait pas dormi, et avait faim. Au loin se dressait des tours, un lieu qui semblait plus amical. Par chance, elle n'avait fait aucune mauvaise rencontre cette nuit. Sûrement y avait-il un haut taux de criminalité dans ce genre de lieu... Elle décida donc de se diriger vers ces tours.

Après quelques minutes de marche, elle tomba sur une sorte de place sur laquelle se dressait un marché. La vue de toute cette nourriture lui tortura l'estomac. Elle n'avait jamais été habituée à jeuner. Elle n'avait rien pour s'acheter quelque chose. Elle n'allait pas avoir le choix... Discrètement, elle se dirigea vers un stand où ils vendait de la nourriture qu'elle peinait à identifier. Mais ce qui était sûr, c'est que c'était comestible. Personne ne semblait faire attention à elle. D'un geste qu'elle avait voulu vif, elle saisit un met un peu au hasard, et tenta de détaler dans la direction opposée. Mais une poigne de fer saisi son poignet et l'en empêcha. La poigne était si forte qu'elle en lâcha son butin.
" Tu vas voir comment je traite les voleurs. " lança le marchand à son égard.

Elle tenta en vain de se dégager, et cela lui valu un coup de poing dans le ventre, coupant net sa respiration. Le marchand était un homme grand, avec un ventre un peu rond, montrant qu'il gagnait mieux sa vie que les habitants qui vivaient là. Il était imposant, et elle aurait dû être plus prudente, choisir une autre échoppe. Elle n'avait pas fait attention et maintenant c'était trop tard. La serrant toujours au poignet avec force, lui donnant l'impression qu'il était en train de lui broyer les os, il s'empara d'un couteau de boucher fortement aiguisé avec sa main libre. De toute évidence, elle allait y perdre quelque chose... sûrement sa main.

Elle voulu crier, appeler à l'aide. Mais elle savait au fond d'elle même que personne ne viendra l'aider. De plus, ses poumons imploraient toujours de l'air après le coup qu'elle avait reçu. La lame se leva, elle tenta une nouvelle fois de partir, mais la poigne de l'homme la retenait plus certainement que des chaines. Dans une trajectoire qui n'annonçait rien de bon, le couteau décrit une parabole en direction de son poignet immobilisé. Une seconde lame s'interposa, bloquant le couteau du marchand. Un coup de coude dans la gorge de l'homme le fit tomber en arrière et lâcher prise.

Elle ne réalisa pas tout de suite ce qui était en train de se passer. Une autre main lui attrapa à nouveau le poignet, avec plus de douceur cette fois-ci, et l'entraîna avec elle. Courir n'était pas aisé, surtout au milieu de la foule. Mais c'était nécessaire. Elle se rendait compte qu'elle venait d'être sauvée, alors qu'elle ne l'espérait pas vraiment. Son sauveur semblait être un homme, à la corpulence plutôt fine, même si on devinait qu'il était assez musclé. Ses cheveux étaient tout à fait noirs, ni courts, ni longs. Rassurée, elle oublia la douleur du coup qu'elle avait reçu, la peur qu'elle avait ressenti à l'idée de perdre une main, et de se vider de son sang tel un stupide animal, et elle oublia aussi la faim qui la tiraillait toujours.

Ils quittèrent la place et s'engagèrent dans des rues plus étroites. Il avait ralenti le rythme mais la tenait toujours, et n'avait toujours pas prononcé un mot. Il l'emmenait... quelque part. Mais elle avait confiance... Pourquoi l'aurait-il sauvée sinon?


Ils avaient fui, longtemps, dans ce lieu où chaque maison se ressemblait. Et pourtant son guide improvisé semblait parfaitement savoir où il allait. Ils s'étaient arrêtés de courir depuis un petit moment déjà, mais il marchait d'un pas rapide, la tenant toujours, toujours silencieux. Désormais plus calme, et moins euphorique par rapport à son sauvetage, elle commençait à éprouver un léger malaise. Où l'emmenait-il donc? Pourquoi? Avait-elle quitté un problème pour en trouver un nouveau?

On commençait à voir la forêt qui se trouvait derrière quelques habitations. Ils étaient sûrement arrivés tout au fond de cette immense ville. Il poussa la porte en bois d'un cabanette, ce n'était pas le grand luxe, mais lorsqu'il l'entraîna à l'intérieur, elle fut surprise de ne pas trouver la misère qu'elle avait vu partout ailleurs. Un feu brûlait dans une cheminée improvisée dans un coin, et au-dessus était accroché une sorte de bol, assez grand. L'odeur de la nourriture qui y cuisait lui rappela aigrement la faim atroce qu'elle éprouvait, qui lui broyait l'estomac. L’ameublement était sommaire mais efficace, tout était bien rangé. Quelques ouvertures faisant guise de fenêtres garantissaient une luminosité suffisante en plein jour. Un arc et des flèches artisanales étaient posées sur une table.

Enfin, l'homme la lâcha, se dirigea vers le feu, rajouta une pincée d'épices qu'il avait sorti de sa poche. Ceci expliquerait sa présence au marché, mais pas ses actes. Toujours silencieux, il touilla le mélange, s'empara d'un bol plus petit et d'une petite cuillère en bois, versa de ce qu'il avait préparé dedans, puis se retourna, et le tendit à la jeune femme. C'était la première fois qu'elle voyait son visage. Elle n'eut pas le temps de s'y attarder, mais elle remarqua des yeux d'une couleur identique à celle de ses cheveux, noirs. Un visage sans cicatrices, aux traits fins et bien dessinés.
" Tiens! Tu dois mourir de faim... ' dit-il.

Premières paroles. Une voix douce qui inspirait confiance. Malgré la faim qui la tiraillait, elle remarqua aussi en prenant le bol chaud dans ses mains qu'elle n'avait rien dit non plus depuis qu'elle l'avait vu. Elle était d’habitude plutôt bavarde, mais les évènements récents ont changé ses réactions. Elle s'était en quelque sorte renfermée sur elle même, perdue et dans le flou, sans rien à quoi se raccrocher, sans repères. Maintenant, elle en avait un...
" Hounto ni arigatou... "

Puis elle se dépêcha de manger ce qu'on lui avait donné. C'était une sorte de ragoût, mais il était très bon, bien épicé, et surtout, avec de la viande. Normalement les gens pauvres n'ont pas les moyens de se payer de la viande... Peut-être étais-ce quelqu'un d'assez aisé... Mais après tout, ce n'était pas le plus important. L'important est qu'elle allait enfin pouvoir se remplir l'estomac. Elle eut assez vite fini de manger sa part. Elle releva les yeux vers son sauveur, il souriait en la regardant, visiblement ravi que ça lui ait plu. A vrai dire elle aurait pu manger n'importe quoi tellement elle avait faim, mais elle devait néanmoins avouer que cela avait été plutôt bon.
" Pourquoi... pourquoi m'avoir aidé ? " demanda-t-elle timidement.

Question pertinente, il devait y avoir beaucoup de voleurs, et les gens devaient manquer de tout. On trouve la solidarité dans la pauvreté, mais cela n'explique pas le fait d'aider quelqu'un qui avait volé, et ensuite de lui offrir à manger, sans rien lui dire. Elle lui en était toutefois infiniment reconnaissante. Sa première réponse fut un rire, comme si la réponse était évidente. Sauf qu'elle ne l'était pas du tout. A tous les coups elle allait avoir comme réponse quelque chose du genre " Un gentleman vint toujours au secours des jeunes femmes en détresse"...
" Moi c'est Eisuke, et toi? "

Il avait répondu... complètement à côté de la plaque. Elle mit quelques secondes à comprendre. C'était en fait surtout elle qui n'avait pas prononcé un mot depuis le début, ou presque. Elle s'était révélée froide, mais avait été en réalité profondément secouée par les évènements. Elle avait oublié de se présenter, ce qui en faisait une grave faute de politesse envers celui qui l'avait recueillie et nourrie. Elle se sentit honteuse et tenta de se rattraper.
"Je.. m'appelle Sayuri. Je suis vraiment désolée je... je suis un peu perdue ces derniers temps.. "
" Allez.. pas grave. Beaucoup de monde est perdu au Rukongai. Très peu s'en sortent. Tu m'as demandé pourquoi je t'avais aidé... Parce-que je pense que tu en vaux la peine. Très peu de personnes gardent leur sang froid alors qu'on s’apprête à leur couper une main en public, sans pleurer, appeler à l'aide. Et il y a une autre raison aussi, mais je la garde pour moi... "

Effectivement, elle n'avait pas appelé à l'aide... Mais elle avait surtout le souffle coupé et pensait que personne ne viendrait aider une voleuse. Et pourtant, c'est de ne pas appeler à l'aide qui l'a sauvée. Étrange, mais elle s'en réjouissait. Et puis... une autre raison? La première chose qui lui vint à l'esprit la fit rougir, détourner le regard.

Après quelques secondes, elle avait bien une nouvelle question à lui poser, malgré qu'elle soit assez troublée et que cela semblait bien amuser Eisuke. Il prit la parole avant elle, revenant sur le sujet précédent.
" T'as des tripes, pour une petite fille.. " dit-il sur le ton de plaisanterie, tout en lui ébouriffant les cheveux.
Sayuri rétorqua rapidement : "Je ne suis pas une petite fille! " tout en essayant de le faire lâcher prise. Cela la rendit encore plus rouge qu'elle ne l'était déjà, et cela le fit rire une nouvelle fois. Il arrêta son petit jeu après quelques secondes, mais les cheveux de Sayuri partaient déjà dans tous les sens.
" Bon, va donc te reposer, t'as l'air fatiguée... Et j'ai quelque chose à faire. " dit-il en lui désignant ce qui ressemblait fortement à un lit.

Il était bien vrai qu'elle avait passé une nuit blanche, et qu'elle avait sommeil, surtout après avoir mangé. Elle ne put que garder sa nouvelle question de côté pour la prochaine fois, le remercia pour son hospitalité, et se garda bien de lui demander ce qu'il était allé faire. Même si elle en mourrait de curiosité... Il s'en alla alors que le sommeil la gagnait déjà. Elle ne tenta pas d'y résister, et se laissa entraîner dans un sommeil sans rêve, un sommeil réparateur.


Une légère agitation, et l'odeur d'un nouveau repas la tira de son sommeil. Elle ouvrit les yeux, releva la tête. Eisuke était de nouveau là, devant les flammes. Il se retourna dés qu'elle avait un peu bougé. La journée touchait à sa fin, et les ombres étaient longues.
" Bien dormie? Viens manger un morceau! " lui lança-t-il.
" Oui, merci. " répondit-elle d'une voix endormie.

Elle se leva, remarqua qu'elle avait dormi toute habillée, mais à vrai dire elle s'en fichait, l'essentiel était qu'elle avait pu dormir. Il lui servit une nouvelle fois une part, et prit un deuxième bol pour se servir lui aussi. Elle n'expliquait toujours pas cette hospitalité, mais s'en réjouissait. Elle mangea moins vite cette fois-ci, puisqu'elle n'avait pas vraiment faim. Puis elle en arriva à poser la foule de questions qui lui trottaient en tête. La principale était bien sûr "quel est cet endroit?". Il lui expliqua tout. Les différents districts, qu'ils étaient dans le 75e, un des pires. L'ordre des shinigamis, et même les Hollow. C'était donc un Hollow qu'elle avait vu, avant d'arriver au Rukongai. Et elle était bien morte. Ceci s'éloignait tant du paradis que chaque homme pouvait imaginer...

Il restait d'autres questions : comment arrivait-il à trouver assez de nourriture? Et toutes une petite foulée d'autres sur le Rukongai. Elle l'harcelait tellement de questions qu'elle aurait pu passer pour un inspecteur de police. Mais cela ne semblait pas le déranger. La nuit était déjà tombée depuis un bon moment, il devait être aux alentours de minuit. Même si elle s'était réveillée il n'y a que quelques heures, elle n'avait pas encore totalement récupéré. Il sembla le remarquer et ordonna l'extinction des feux, en ajoutant qu'elle devrait le retrouver demain un peu avant midi à la lisière de la forêt, pour qu'elle puisse sortir son épingle du jeu au Rukongai, s'entraîner. Il ajouta que sans horloge, il suffit de regarder le Soleil.

D'ailleurs, il lui offrit à nouveau le lit, et décida de dormir par terre. Elle contesta un peu, se sentant mal à l'aise de le priver comme ça de son moyen de repos, mais il insista, et elle céda. Elle s'endormit à nouveau assez rapidement. Le lendemain, le soleil était déjà assez haut dans le ciel lorsqu'elle se réveilla. Quelques céréales trainaient sur la table. Elle devina que c'était pour elle. Aucune trace d'Eisuke. Elle regarda par la fenêtre, et vit qu'il était déjà l'heure pour elle d'aller le retrouver... Elle n'était pas en retard, mais presque. Elle dormait peut-être un peu trop...

Elle sortit de la cabanette, il n'y avait pas de serrure, donc elle se contenta de juste fermer la porte... La forêt, c'était sûrement de là dont venait toute la viande. Arrivait-il à chasser? Voulait-il lui apprendre? Le fait de pouvoir survivre sans son aide la réjouissait. Elle ne le connaissait pas depuis très longtemps, mais se sentait mal à l'aise de vivre à ses dépends...
[Lien : Tir à l'arc]

Après ces évènements, ce fut de nouveaux entraînements. Savoir tirer à l'arc est une chose, savoir chasser en est tout une autre. Il faut savoir être patient et discret, attendre sa proie, et quand elle est enfin là, frapper au bon moment. Ni trop tôt, ni trop tard. Ce fut des débuts difficiles, mais avec le temps vient l'expérience, et après une semaine, Sayuri commençait à bien se débrouiller.

Ses habitudes même avaient changés. Sous les conseils d'Eisuke, elle commençait à remarquer des petits détails qui faisaient tout. Sa démarche était plus fluide, plus souple. Elle avait gagné en endurrance et aussi un peu en force. Se déplacer au milieu des racines ne posait plus aucun problème. Grimper aux arbres n'était plus un problème non plus. Elle était prête à survivre.

S'en suivit un temps de routine qui dura une semaine. Elle chassait souvent en duo avec Eisuke, même si il restait bien meilleur qu'elle sur beaucoup de points. Ils passaient des bons moments, des moments où dés fois ils riaient ensembles. Des moments qu'on ne peut oublier...

Puis il lâcha quelques mots un soir. Eisuke voulait devenir shinigami, et il allait le devenir. Sayuri savait qu'il en avait largement les moyens. Et elle savait qu'elle n'avait plus besoin de lui, elle pouvait voler de ses propres ailes désormais. A compter de ce jour, elle le vit beaucoup moins souvent. Les journées devinrent mornes, les repas devinrent ennuyeux. C'était une sorte de solitude, assez dure à accepter. L'idée de devenir shinigami à son tour lui vint aussi. Sans doute en était-elle capable... Elle devait essayer.

De bon matin, elle se rendit jusqu'au Sereitei, afin de postuler à l'Académie shinigami. Elle ne savait pas du tout comment il fallait s'y prendre. Sûrement allait-il y avoir des sortes de tests. Elle n'avait pas peur de les passer. Elle espérait juste qu'elle pourrait les réussir. Son inscription se passa plutôt bien, sans rien de particulier. Elle n'était pas vraiment stressée, et on lui dit que les prochains tests auront lieu le lendemain, dans la cour intérieure de l'Académie. Elle acquiesça, et rentra à la maison. C'était demain que tout allait se jouer.

Ne pouvant s'empêcher d'imaginer à quoi ces tests pourraient bien ressembler, elle ne ferma quasiment pas l’œil de la nuit. Elle ne profita que de quelques heures de sommeil. Le réveil fut assez difficile le lendemain, et elle se réveilla même en retard. C'est le ventre vide qu'elle parti donc en courant vers le Sereitei, qui se situait assez loin, puisqu'elle vivait dans un des derniers districts. Elle arriva totalement essoufflée, mais à l'heure, à l'Académie. Il y avait beaucoup d'autres aspirants, mais il était possible que beaucoup allaient rentrer chez eux bredouille. Un examinateur s'avança, il ne semblait pas très engageant. Il prit la parole d'une voix forte, qui forcerait même le plus turbulent des enfants à rester calme.
" Vous savez tous pourquoi vous êtes ici, et je n'aime pas tourner autour du pot. Beaucoup veulent devenir shinigami mais ce n'est pas offert à tous. L'examen se déroulera en trois phases. Un questionnaire de mise en situation, une épreuve de déplacement, et une épreuve de combat. Ces deux dernières ne sont pas forcément très difficiles car c'est ce qu'on va vous apprendre à cette Académie. "

Ce fut ensuite le début du premier test. Chacun était séparé d'une distance assez grande, assis devant une table, avec une feuille et un stylo posée devant eux. Il y avait 10 questions, et un espace de libre pour répondre. Un test écrit classique, en gros. Les 5 premières questions étaient évidentes, traitaient sur des mises en situation dont la réponse que les examinateurs attendaient était triviale. Mais les suivantes étaient plus corsées. Qui protéger en priorité entre un autre shinigami et un humain? Par exemple...

Au bout de dix minutes, le test prit fin. Chacun rendit sa copie. Le deuxième test fut un simple parcours d'obstacles, que Sayuri passa haut la main malgré sa fatigue. Certains eurent beaucoup de mal, d'autres moins. Puis vint le troisième test, le combat. Les combats des autres se déroulaient hors de la vue des autres participants, dont beaucoup devaient attendre leur tour. Sayuri, dés qu'elle fut appelée, entra dans une sorte de dojo. L'examinateur qui avait prit la parole en premier, celui qui faisait peur, se trouvait là, sabre au clair. Il lui fit par qu'elle pouvait prendre un katana, l'arme de base de tout shinigami, et qu'ils commençaient dés qu'elle voulait. Elle s'empara de la lame, ne sachant pas trop comment le tenir. Elle savait toutefois comment tenir sur ses appuis, afin de rester mobile, et dit qu'elle était prête. Elle n'allait pas foncer vers l'examinateur comme d'autres l'auraient fait.

Ce fut lui qui approcha, voyant qu'elle ne bougeait pas vraiment. Il tenta une attaque simple, pour la tester comme c'était son rôle. Elle choisit l'esquive, d'un mouvement souple, et se déporta vers le droite, et tenta une contre-attaque maladroite. Son coup fut paré facilement, et la lame de l'examinateur sembla passer sous la sienne, la tirer vers le haut. La garde du katana sembla s'échapper de ses mains. Non, elle s'échappait, elle était en train de se faire désarmer.

Son adversaire était expérimenté, elle aurait trop de mal à récupérer l'arme, alors elle la laissa filer et profita de l'ouverture. Elle n'avait jamais appris de stratégie sur le combat à l'épée, mais c'est quand on frappe qu'on laisse les ouvertures. Sa lame s'échappa de ses mains, elle serra son poing droit et tenta de porter un coup de poing à l'estomac de l'examinateur... qui fit mouche, à son grand étonnement. Il avait toutefois contracté ses abdominaux, et elle eut l'impression de frapper un mur. Elle s'était faite mal à la main mais essayait de ne pas le montrer.
" Ok, ça suffit, tu peux sortir de la salle. "

En sortant de la salle, elle revit les autres concurrents qui étaient déjà passés. Visiblement, il fallait attendre les résultats, ou peut-être les contacteront-ils plus tard... Elle ne savait pas. De toute façon elle avait le temps, rien ne pressait. Il restait toutefois une sensation d'échec à ce troisième test. Elle ne connaissait rien du combat à l'épée. cela la rassurait en sachant que ce n'était pas le plus important. Elle espérait avoir réussi le test écrit, au moins... Tous les concurrents étaient arrivés, une autre examinatrice entra et leur fit part que les résultats allaient être communiqués très bientôt. Elle était impatiente de connaître son résultat.

Après une petite demi-heure, le groupe complet des juges entra dans la salle, les résultats allaient être annoncés dans l'ordre, celui ayant eu la meilleure note en premier. Il y avait quinze personnes admises cette fois-ci. Ils étaient bien une petite soixantaine...

Quelle ne fut pas sa surprise quand le premier nom à être appelé fut le sien. Elle avait du mal à y croire, mais ces quelques courtes semaines passées à apprendre à survivre semblait avoir été plus bénéfiques que prévu. On la fit donc passer dans une autre salle, où tous les diplômés arrivèrent un à un. Elle était fière d'elle, mais espérait beaucoup ne pas être cible de la jalousie des autres. Elle avait été si ridicule pendant le troisième examen qu'elle n'espérait pas finir première. Et pourtant...

Finalement, elle allait commencer les cours dés demain. Elle s'en réjouissait. Sa vie allait prendre un grand tournant, et elle était déterminée à suivre les pas d'Eisuke. On lui offrit même un logement provisoire au Sereitei. C'était autre chose que la cabanette dans laquelle elle avait dû vivre il y a encore quelques jours de ça, même si ce n'était pas encore le grand luxe...

Elle rentra au Rukongai à midi prendre quelques affaires, et manger un morceau. Elle les ramena jusqu'au Sereitei, s'installa dans sa nouvelle demeure provisoire. Elle s'endormit déjà en début de soirée, exténuée et manquant de sommeil de la nuit passée. Elle ouvrit l’œil de très bon matin, avec beaucoup d'avance. Elle prit donc le temps de se préparer avant de se rendre en cours, où elle retrouva certains visages qui avaient aussi réussis le test. Pas de réactions particulières à son arrivée. Ils devaient avoir retenus qu'elle avait finit première à l'examen, mais cela ne semblait affecter personne, et tant mieux. Cela n'avait d'ailleurs aucune raison de les affecter puisqu'ils ont eux aussi réussi.

Après la journée de cours, elle vit Eisuke, déjà en uniforme de shinigami, qui était venue la féliciter chaleureusement. Il savait qu'elle allait elle aussi tenter de devenir shinigami et qu'elle allait y arriver. Demain, il était prévu d'essayer d'éveiller chez chacun des pouvoirs de shinigami. Ça impliquait avoir son propre zanpakutô et c'était un premier pas indispensable. Le lendemain, elle fut à nouveau une des premières à y arriver. Elle était assez douée en Nécromancie, mais se débrouillait assez mal au combat à l'épée. C'est pour cette raison qu'elle avait demandé à Eisuke de l'entraîner au combat à l'épée, elle ne savait pas du tout comment s'y prendre et les cours la dépassait sur ce sujet...
[Lien : Entraînement au sabre]

Un petit bout de temps plus tard, elle intégra avec succès la huitième division. Elle était désormais une vraie shinigami, avec son sabre, son uniforme, et son badge. Badge qui avait d'ailleurs ce petit quelque chose de spécial, cette petite entaille sur le côté droit...


La vie de Shinigami était tranquille, et à la fois mouvementée. Entre les quelques missions et les moments de détente au Sereitei, c'était une belle vie. Plus besoin de se forcer à survivre, il suffisait de vivre, désormais. Eisuke lui faisait d'ailleurs souvent la critique qu'elle se ramollissait. C'était un peu vrai. Elle s'y plaisait, au Sereitei et à la huitième division. Elle réussissait ses premières missions avec brio, et semblait promise à une belle carrière.

Seulement voilà, il y eut ce jour, où tout bascula. Ce fut une journée qui commença tout à fait normalement. Il n'y eut aucun incident notable. Le soir, elle partageait tranquillement un repas avec Eisuke, même si ce dernier lui semblait un peu étrange. Il semblait à la fois nerveux et excité, une sorte d'impatience qui ne lui ressemblait pas. Rien de particulièrement inquiétant, il avait peut-être quelque chose à lui dire? Mais il ne disait rien à ce propos et se contentaient de parler de leur dernière mission, et aussi de leur mission future. Eisuke disait qu'il allait partir pour une mission d'escorte à la Dimension Royale, mais qu'il serait bientôt de retour au Sereitei. Soudain, elle eut sommeil. Terriblement sommeil. Ce genre de sommeil auquel il est impossible de résister. Elle compris assez vite la cause de cet évanouissement, mais n'arrivait pas à trouver la raison alors que son esprit s'embrumait.

Drogue. Elle avait été droguée, mais pourquoi? Étais-ce... Eisuke? Elle ne trouva pas de réponse, et sombra dans un sommeil profond.


Lorsqu'elle rouvrit les yeux, il faisait froid, et sombre. Son esprit était embrumé. Elle était allongée sur une table, dans une sorte de cave. Devant elle se trouvait des barreaux. Elle était... en prison? De l'autre côté se trouvait Eisuke, qui l'observait avec attention. Il avait ne sorte de seringue dans la main, elle contenait un liquide transparent. C'était clair que c'était elle qui était enfermée, mais pourquoi donc? Elle voulu demander ce qu'elle faisait ici, mais une violente migraine la frappa, elle tomba à genoux, ferma les yeux. Elle les rouvrit sur un tapis de mousse. Elle releva la tête, cru voir son double en version noir et blanc.
" Coucou, toi! "

Son double disparu et elle reçu un violent coup derrière le crâne, elle perdit à nouveau connaissance.

La scène était flou, mais les barreaux volèrent en éclat suite à un Cero. Eisuke se mit à rire d'un rire qui ne lui ressemblait en rien.
" Encore un échec! Elle a totalement perdue le contrôle! Le poison va pas tarder à faire effet de toute façon... Adieu.... Sayuri. " lança-t-il.

Mais le poison tardait à faire effet, visiblement... Impuissante, comme retenue prisonnière dans son propre corps, elle se voit détruire les meubles autour d'elle, puis foncer vers Eisuke, essayer de le tuer. Mais il esquive. Elle continue toutefois tout droit, détruit littéralement un Kidô de dissimulation qui était là, monta des marches, et se retrouva au milieu du Sereitei. L'alerte ne tarda pas à être donnée. C'était une nuit sans lune, quelques shinigamis perdirent la vie. Certains qu'elle connaissait, d'autres qui lui étaient inconnus. Elle ne contrôlait rien, ne pouvait rien faire. Et, sous le masque blanc qui recouvrait son visage, les sentiments que son Hollow ne pouvait réprimer transparaissaient. Elle pleurait. Des larmes salés et tellement amères coulaient à travers le masque. Pourquoi? Elle ne comprenait pas, elle ne comprenait plus rien, elle ne voulait pas comprendre.

Son Hollow arriva devant un portail vers le monde réel, en tua les gardes, hurla. Il tomba à genoux, se tint la gorge. Le masque se brisa.
"Connerie de poison..." laissa échapper son Hollow...
Elle retrouva ensuite le contrôle de son corps, des débris de masque traînaient devant elle. Elle savait qu'elle était dans une mauvaise posture, mais ne voulait pas mourir. Alors elle pleurait toujours, s'engagea dans le portail vers le monde des humains alors que des renforts arrivaient pour la tuer. Elle entendit la rage des shinigamis, leur rancœur pour leur camarades morts, qu'elle avait tuée sans le vouloir.

Elle choisit la fuite, dans le monde des humains. Elle voulait juste à nouveau survivre, se faire oublier, vivre une vie paisible. Le Hollow qui l'avait contrôlé, était-il mort? Sommeillait-il? Et pourquoi elle, n'était pas morte? Il lui avait dit Adieu... Elle était censée mourir. Autant de questions auxquelles elle allait devoir trouver une réponse. Une fois dans le monde humain elle couru, longtemps. Jusqu'à être loin de la ville et loin de toute poursuite shinigami. Elle dissimulait son reiatsu comme elle le pouvait, et elle courait, encore et toujours.

Après une petite heure, elle tomba d'épuisement, s'endormit. Une sensation étrange la réveilla en sursaut. Elle détectait clairement le reiatsu d'un Hollow, non... de deux Hollow, qui s'approchaient rapidement. Elle avait monstrueusement froid, elle était dans la neige, sur un colline en vue de Karakura. Ils étaient appâtes par son reiatsu de shinigami. Elle se releva difficilement, chancela un peu, et dégaina son sabre. Le premier Hollow qui fit son apparition était très faible, et elle en finit d'un simple coup d'épée malgré sa fatigue.

Le second fit ensuite son apparition, c'était une sorte d'araignée. Une horrible araignée Hollow géante. Le monstre se précipita sur elle, elle essaya d'esquiver ses mâchoires, avec succès, mais reçu un coup de patte dans le ventre qui l'envoya quelques mètres plus loin, rouler dans la neige. Se relever était difficile, elle n'avait pas encore récupéré ses moyens. Le monstre revenait déjà à la charge alors qu'elle était encore à quatre pattes dans la neige.

Elle leva une main, lança un Byakurai, stoppant le Hollow dans son avancée un court moment. Elle se releva, se mit en garde. Le Hollow chargea une nouvelle fois. Elle roula sur le côté, arriva à l'esquiver, se remis sur ses appuis, mais avait posé un pied dans quelque chose d'étrange. C'était un fil de toile, que le Hollow avait sûrement déposé sur son passage. Elle était désormais incapable de bouger son pied, et plus elle forçait, plus cela lui serrait le pied. le combat était fini... Elle ne pouvait pas contrer une attaque directe d'un monstre pareil, et ne pouvait esquiver. Elle allait mourir dévorée par un Hollow, la pire des fins qui soit.

L'araignée approcha à nouveau, plus lentement, ses horribles mandibules bougeant lentement devant ce qui lui servait sûrement de bouche. Le monstre savait qu'il avait presque gagné, et que ce n'était plus la peine de se presser désormais. La jeune shinigami ferma les yeux. Ainsi donc c'était la fin...

Mourir par un Hollow, c'était tout ce qu'elle avait mérité pour avoir tué d'autres shinigamis, qui avaient des amis, peut-être une famille. On ne peut pas remplacer les âmes, et elle est consciente que son geste est irréparable. Mourir traquée par des shinigamis, ou tuée par un Hollow, quelle différence après tout? Elle ne pouvait lutter contre le Sereitei et contre les Hollows, appâtés par son reiatsu... Elle voudrait juste revoir Eisuke, une dernière fois... Elle avait bien quelques questions à lui poser... Et selon sa réponse, lui ôter la vie.

Tout était clair maintenant. Elle l'aimait, ou plutôt l'avait aimé. Elle avait avancé pour lui, pour suivre ses traces. Mais les derniers évenements ne lui laissaient qu'un horrible goût de revanche sur le coeur. Une envie de meurtre et de destruction qu'elle n'avait jamais ressenti auparavent. Il fallait qu'elle fasse payer la situation dans laquelle il l'avait mise. Elle ouvrit les yeux, le Hollow était là. Il frappa, elle n'allait pas se laisser faire. Elle avait trouvé un nouveau but dans sa vie. D'un mouvement brusque, elle fit un shunpo, s'arracha de l'emprise de la toile. Serrant son zanpakutô de toute ses forces, elle le planta dans l'abdomen du Hollow, à trois reprises. Il hurla. Elle se retourna et lui trancha la gorge d'un geste vif, brusque, et empli de violence.

Elle rengaina son sabre, serra son poing. Ses ongles rentrèrent dans sa peau, un filet de sang se mit à couler. Quelques gouttes tombèrent dans la neige blanche et immaculée, la souillant de cette couleur rouge. La fatigue regagna la jeune shinigami, mais elle se résolu à se diriger vers la ville. Les lumières brillaient tels des diamants, elle ne savait elle-même pas pourquoi elle allait là-bas. Peut-être trouvera-t-elle quelqu'un qui allait l'aider? Sait-on jamais...

Dans le parc de la ville, fatiguée et exténuée, elle se laissa une nouvelle fois entraîner dans le sommeil. Elle ne tenta pas de résister à l'appel de Morphée... Elle allait devoir trouver assez rapidement un abri...

Aussi étonnant que cela puisse paraître, elle se réveilla... Dans une boutique de bonbons. Aucun moyen de savoir ce qui était arrivé, et surtout de savoir qui l'avait mené jusque dans ce magasin qui ne semblait pas très bien entretenu... Bon, elle avait eue droit à une couchette de fortune, mais elle appréciait l'intention. Étais-ce un humain? Non, ils ne devraient pas être en mesure de la voir... Un shinigami? Pourquoi ne pas la livrer au Sereitei alors? Les évènements lui paraissaient si flous depuis sa fuite du Sereitei. Elle n'avait jamais vécu dans une telle interrogation, mis à part lors de son arrivée au Rukongai.

La porte coulissa laissa place à un gamin aux cheveux rouges. Il n'hésita pas à hurler qu'elle s'était réveillée, réveillant sans doute au passage tout le quartier. Il y avait aussi une petite fille. Là, Sayuri avait un peu de mal à comprendre ce qui était en train de se passer. Elle se contentait de faire les gros yeux alors qu'un type louche avec des guettas et un bob venait de faire à son tour son apparition, son visage caché d'un éventail assorti, accompagné d'un géant qui semblait fort, mais plutôt sympathique.
" Yare yare... C'est un spécimen plutôt rare que nous avons là... "
Elle venait de rêver, ou bien il venait de l'appeler... spécimen? Non mais il la prenait pour un sujet d'étude ou quoi? Ça allait déjà faire deux fois en un jour, elle commençait à en avoir marre, à force. Non mais qu'est-ce-qu'ils avaient tous à vouloir lui fourrer un Hollow dans le corps et à vouloir l'étudier, là? Elle ne trouva même pas quoi répondre au type au bob. Elle avait bien essayé de trouver une phrase à répondre, mais l'inspiration lui manquait. Il régna un petit silence... Et elle se hasarda à demander où elle se trouvait.

Sa seule réponse fut : Dans une échoppe de bonbons! C'était bien beau, mais ça ne l'avançait en rien. L'homme au bob reprit la parole...
" Un shinigami avec une part de Hollow. Un Vizard. Voilà ce que tu es devenue. Je sais pas exactement ce qu'il t'es arrivé, mais en tout cas, t'as de la chance que ton organisme résiste plutôt bien au poison qu'on t'as injectée, parce-que ton Hollow doit s'être pris une sacré claque à cause de ce truc. "
Un être à la fois shinigami et Hollow? Un vizard? Elle n'en avait jamais entendu parler. Cette histoire lui semblait totalement tirée par les cheveux... Et pourtant, même si le type au bob était louche, on sentait qu'il ne disait que la vérité. D'ailleurs... Comment il savait tout ça, lui? Un pansement sur son avant-bras sembla lui indiquer la réponse... Il lui avait sûrement pris un peu de sang.
" Et... Il y a un moyen de redevenir simple shinigami, non? " demanda-t-elle.
" Et bien... Pas que je sache. Et ça sera pas toujours facile. Mais il y en a d'autres comme toi, dans cette ville. Je pense que tu pourra aller leur dire bonjour, bientôt. Juste, avant ça... Le poison qui coule dans tes veines n'est pas dégradé par ton organisme, et même si tu sembles très bien y résister, il fait lentement effet. Très lentement, mais sûrement. L'antidote n'est fait qu'avec exactement la même pousse qui a servi pour faire le poison, je pense que tu sais mieux que moi où le trouver, s'il existe. Ou bien peut-être que tu n'entendras plus jamais parler de ce fameux poison et qu'il ne fera jamais effet, tu sembles y être immunisée naturellement... Ce que je sais, c'est qu'il réagit au flux de reiatsu, donc ne t'excites pas trop... "

Elle n'avait pas eu le temps de tout comprendre, et n'a pas vraiment pris le temps de tout retenir. Elle voulut lui demander de ré expliquer, mais il prétexta qu'il avait du travail, et demanda à la petite fille de l’amener jusqu'à la Cachette des Vizards. C'est en quelque sorte de cette manière qu'elle rejoignit le groupe "originel" des vizards. Quand au poison, elle n'en a encore constaté aucun effet pour le moment, et à vrai dire, elle a même oublié qu'il coule encore et toujours dans ses veines... Quand à Eisuke, elle apprit plus tard, par des rumeurs, qu'il avait disparu lors de sa mission à la Dimension Royale. Sûrement avait-il décidé de fuir, car des soupçons s'étaient portés sur lui... Mais elle savait bien qu'il était toujours vivant, à la Dimension Royale. Et elle n'oubliait pas. Elle n'oublierait jamais. Après tout... La vengeance est un plat qui se mange froid...

Uniquement pour Vizards et Shinigamis Exilés :

Description du Zanpakuto shikai : Le zanpakuto de Sayuri se nomme Akaikiba Nijishire (赤い虹). La phrase d'incantation, pour le shikai de Sayuri, est " Perce le vent, Akai Niji ". Le zanpakuto de la vizard se transforme alors en un arc long d'un blanc pur. Mais ce n'est pas tout. Que serait un arc sans flèches? On peut ainsi relever la présence d'un carquois rempli de flèches d'un banc similaire à celui de l'arc dans le dos de la vizard. Ce carquois, fait d'un bois clair et orné de motifs sombres peut contenir une quinzaine de flèches. De plus, lorsque des flèches manquent, elles sont resynthétisées par le zanpakuto au bout d'un court laps de temps, permettant ainsi à la vizard de disposer d'une réserve de flèches illimitée. Cet arc possède de plus, dans le prolongement du bois, deux lames courtes très peu efficaces, ne servant qu'en dernier recours au corps-à-corps.

Spoiler:

De plus, chaque flèche peut être individuellement associée à un élément, lui conférant des effets bien particuliers, décrits ci dessous.
Kaze no kiai (Hurlement du vent) : La flèche tirée peu accélérer/décélérer/changer légèrement de direction selon la volonté de Sayuri. Si elle décide d'augmenter la vitesse de la flèche, cette dernière deviendra extrêmement rapide. (-150 reiatsu.)
Ame no hyouten (Point de gel de la pluie) : La flèche tirée gèle la surface à un rayon de deux mètres autour du point d'impact. (-150 reiatsu)
Kaminari no shougeki (Impact de la foudre) : La flèche libère une décharge électrique paralysante sur le point d'impact. (-150 reiatsu)
Taiyou no houshasen (Rayonnement du soleil) : Lors de l'impact, la flèche libère une petite vague de flamme qui porte jusqu’à deux mètres de rayon. Ces flammes peuvent facilement faire brûler quelque chose... ou quelqu'un. (-150 reiatsu)
Kumo no Ya (flèche du nuage) : Cette flèche à la particularité de ne pouvoir que toucher de la matière organique. Elle a donc la particularité de ne pas pouvoir être stoppée par de la matière inerte, et devra donc obligatoirement être esquivée. Cette flèche ignore totalement les Hierros mais fera moins de dégâts qu'une flèche classique si elle fait mouche. (-150 reiatsu)

Les flèches tirées peuvent aussi être tout à fait classique, ne consommant aucun reiatsu.
Ces flèches peuvent transpercer les barrières de Kido et les Hierros assez aisément. Elles perdront toutefois de la puissance, ce qui est logique.


Description du zanpakuto bankai : Le bankai de Sayuri est dans le même style, mais n’est tout de même pas identique au shikai. En fait, son arme du bankai est même plus petite que celle du shikai. Mais elle est beaucoup plus redoutable, et moins éreintante à utiliser. Il s’agit en effet d’une arbalète à répétition. Les flèches sont stockées sur un côté de l’arbalète et remplacent les flèches qui viennent d’être tirées rapidement. Il y en a au maximum 15, ce qui permet de tirer un peu plus de 3secondes et-demi sans interruption, avant de devoir laisser le temps à la réserve de flèches de se reconstituer. Il est bien sûr possible de tirer tant qu’une flèche est présente. Dans cette nouvelle arme, tout est fait automatiquement grâce au reiatsu qui y circule. Cette arbalète peut atteindre une cadence de tir allant jusqu’à 5 flèches par secondes. Elle possède également deux lames courtes dans le prolongement du bois qui peuvent être utilisées pour se défendre ou attaquer au corps-à-corps en dernier recours, même si elles sont très peu efficaces.
Comme pour le shikai, les flèches sont illimitées et synthétisées directement dans le réservoir de flèches de l’arbalète. Toutefois, il ne régénère qu’environ deux flèches toutes les trois secondes. Il est donc impossible de maintenir une cadence de tir élevée très longtemps. Les flèches tirées on également un élément associé, ou non, selon le choix de Sayuri. Notons aussi que les flèches tirées sont plus rapides que celles du shikai, ce qui est logique, vu la nouvelle arme dont elle dispose.

Les différents types de flèches sont :

Sora no koukyou (harmonie du ciel) : Cette flèche permet de retrouver les techniques du shikai, et permet même de les combiner entre elles. Une flèche pourra donc comporter le pouvoir d’une flèche du vent et celui d’une flèche de feu à la fois. Plus d’éléments sont combinés à la même flèche, plus le reiatsu dépensé sera important.
Pour une flèche avec un élément : coût de la technique shikai.
Pour une flèche avec deux éléments : -400
Pour une flèche avec trois éléments : -600
Pour une flèche avec quatre éléments : -800
Pour une flèche avec tous les éléments : -1000

Kasumi no masuku (masque de brume) : Lorsque la flèche tirée touche une surface stable et solide telle que le sol, elle disparaît et met en place un champ d’environ 2m de rayon qui influe sur les sens de la personne qui s’y trouve. Sayuri peut alors créer des illusions dont elle ne peut décider que de la ligne directrice, car c’est son zanpakuto qui supervise tout ce qui concerne les détails de l’illusion. Le champ est présent pendant environ trente secondes. Si la cible en sort, l’illusion se dissipe, sauf si il entre dans un autre champ d’illusion. A la manière de la technique de Rukia, le champ d’illusion porte aussi dans les airs. La configuration du champ d’illusion est donc un cylindre à la hauteur infinie. Si cette flèche touche un être vivant, les illusions fonctionneront sur lui pendant une durée de 10 secondes s'il a le même niveau que Sayuri. (-400 reiatsu)

Yizuna no Ya (flèche de liaison) : Les deux prochaines flèches tirées disparaissent au contact d'une surface solide à la manière de Kasumi no Masuku. Un fil de reiatsu quasi-invisible se tend entre les deux points d'impact. Ce fil peut contenir les éléments du feu, de la foudre, ou de la glace. Mais il ne peut en contenir qu’un seul à la fois. Toute personne ou objet touchant ce fil seront électrocutées, brûlées, ou bien gelées sur le même principe que les techniques du shikai. Le fil disparaît après que quelque chose l’ait touché. (-400 reiatsu)

Kousokudo (vitesse de la lumière) : Les deux prochaines flèches tirées disparaissent au contact d'un objet solide, et ouvre des sortes de portails, parfaitement invisibles, sur une dimension d'environ 2m de hauteur et 1 mètre de large. Si quelque chose passe par l'un de ces portails, il sera directement téléporté vers l'autre. Sayuri peut décider de désactiver n'importe quand le couple de portails, mais ils ne pourront pas être réactivés. (-400 reiatsu)

Technique ultime :
Et enfin, le moment le plus croustillant, l’attaque ultime. La petite et frêle arbalète qui sert de bankai à Sayuri n’est en réalité pas sa véritable forme. Mais la véritable forme est peu pratique pour pouvoir bouger avec aisance, et requiert un immense reiatsu. Il s’agit d’une baliste de siège, l’arbalète version XXL. Les flèches sont alors épaisses comme un bras d’homme musclé, sont très dures à détruire, et peuvent elles aussi être combiné avec les éléments du bankai, dont la force, proportionnelle à la flèche, sera multipliée par 5. Pour les techniques Kasumi no masuku et Tsuki no kurasa, seule la taille des champs d’influence est augmentée. Toutefois, il est impossible de bouger lors de l’usage de cette technique, à la vue du poids imposant de l’arme. La baliste peut toutefois viser dans toutes les directions autour d’elle en pivotant sur elle-même. Mais elle reste une arme fixe.
Cette technique n’est pas utilisable très longtemps, ainsi, le prix en reiatsu sera celui de la technique ultime, qui durera pendant une vingtaine de secondes. Les flèches tirées avec cette technique sont comprise dans le reiatsu dépensé par cette technique. Quel que soit le nombre de flèches tirées, le coût de la technique ne change pas. Il ne faut pas oublier que Sayuri est limitée par les réserves de flèches, qui restent les mêmes que pour l’arbalète.

Description de la libération du masque [V2]: Le masque de Sayuri se décompose en deux parties. La première, prenant place au niveau de sa tête, est constitué de matière Hollow fragile. La forme adoptée par ce masque est assez difficile à décrire. On pourrait parler d'un demi-casque, uniquement présent du côté droit. Il n'est pas entièrement lisse, des petites lignes horizontales forment des légers reliefs à intervalles réguliers, qui s'accentuent au fur et à mesure que ces lignes se rapprochent du bas du masque. Le bord du masque n'est pas droit, il donne l'impression qu'il reste incomplet, car en le regardant, on a l'impression qu'il est comme déchiré. Au-dessus de l’œil droit, un carré creux, au bord arrondi, entoure son œil (un peu comme un bout de lunettes). Un filtre de reiatsu rouge, dans la zone creuse de ce carré, améliore la vision de la vizard. Cette partie du masque descend jusqu'à l'épaule droite.
La seconde partie du masque est un prolongement de la première. La matière qui le constitue est beaucoup plus solide que celle de la première partie. Sa résistance est en effet importante, mais elle n'est pas indestructible. Il faudra toutefois être assez puissant et effectuer une attaque importante pour pouvoir le détruire. Cette partie part de l'épaule, et recouvre tout le haut du bras. Bien sûr, il y a une articulation au niveau de coude, empêchant une quelconque gêne provoquée par le masque. Cette armure improvisée, uniquement présente du côté droit, se rétrécit au niveau du poignet, et forme alors une lame d'une cinquantaine de centimètres de long, pratique pour un corps à corps improvisé lorsque Sayuri se trouve en forme shikai ou bankai. La couleur est bien sûr blanche, mais on peut noter sur cette partie du masque la présence d'une bande noire se trouvant au centre de ce prolongement.
Cette nouvelle transformation, plus proche du Hollow, en plus de donner une apparence de Hollow aux yeux de la vizard, allonge également ses cheveux et leur fait prendre la couleur de la neige.

Techniques:

Hado & Bakudo:
Toutes les techniques d'un niveau inférieur ou égal à 90 sont maîtrisées.

Shunpo / Sonido :
Technique maîtrisée extrêmement bien, à un niveau équivalent à celui de Soi Fon.

Validée, bon rpg.

Je valide les modifications.

Ton bankai correspond à ton personnage et va dans la continuité de ton shikai.

Les techniques correspondent à la puissance d'un bankai.

La technique ultime me plaît beaucoup, c'est original.

Je valide les modifications !