Ici aussi...

Les envahisseur jetés dans le fleuve étaient maintenant presque tous sortis. Peu à peu, leurs rangs s’organisèrent et se forma alors une petite milice assez inquiétante. Quelques mètres en dessous d’Akikaze se trouvaient maintenant une troupe de plus d’une cinquantaine de guerriers divisés en deux rangs. Peu à peu, comme une armée bien organisé ils se divisèrent en deux et entourèrent rapidement les deux derniers combattants, c’est à dire : lui et Apache.
Un immense cercle fut formé tout autour d’Akikaze. Jusqu’alors, il ne s’était pas vraiment rendu compte du grand monde de leurs adversaires. Peu importe dans quelle direction il se tournait, il ne pouvait que voir des visage anonymes et hostiles. Il remarqua tout de même qu’il en manquait une partie, ils étaient bien plus que cela à être sorti du portail formé au bord du fleuve et la différence était trop importante pour qu’elle soit du au guerriers tués. Les autres avait du se répandre dans le ville. Ils s’occupaient des humains. Pourquoi ? Pourquoi étaient-ils aussi obstiné par l’élimination des humains. Pourquoi prenaient-ils le risque de ne pas concentrer toutes leurs forces sur eux. Les croyaient-ils trop faible ? Peut-être mais pas totalement.

Le fait n’était pas qu’ils les sous estimaient mais qu’ils étaient tout simplement des soldats. Et comme tout soldats, ils se refusaient de réfléchir. L’ordre donné avait du être d’éliminer un maximum d’humains et ces imbéciles s’obstinaient à obéir au péril de leur vie. Et comme tout soldat il possédait un point faible. Lequel me demanderez vous ? Et bien je n’en sait rien et Akikaze non plus mais il suffisait de le trouver^^
Entre deux guerriers Akikaze aperçut un des leurs, s’amuser à terroriser un jeune marchant. Akikaze le reconnut immédiatement. C’était l’homme à qui il volait tout le temps des tuniques. Ses tissus étaient les plus doux et un traitement spécial que lui seul connaissait donnait aux vêtements une blancheur unique. Une tunique qu’Akikaze avait d’ailleurs déchiré avant l’arrivé des envahisseurs. Sa dernière tunique. Et ces hommes allaient tuer le meilleur marchand de la ville. C’était révoltant mais il n’y put rien. Les hommes qui s’étaient dispersé de façon à former une sphère autour de lui l’empêchait d’intervenir et la dernière chose qu’il put voir fut le sang du marchante éclaboussée ses précieuses tuniques.

- Rahh, ces hommes n’ont vraiment aucun respect. Et surtout aucun goût.

Akikaze regarda donc cet homme mourir sans réagir. Il n’y avait rien à faire. Après tout ce n’était qu’un humain. Il avait beau être un grand tailleur, il ne méritait pas pour autant qu’il se donne la peine de le sauver. Akikaze pouvait parfois paraître fou mais il ne l’était jamais pour un homme. Ni même pour aucune personne de quelles espèces qu’elle soit. La seule chose qui aurait pu attiré, à la rigueur, son attention, c’était ces tuniques que ces imbéciles de soldats venaient de rendre inutilisables. Peut être serait-il maintenant obliger de porter constamment sa tunique de combat ? L’idée était plutôt inquiétante mais il restait toujours une solution à ce problème. Après tout, il lui suffisait de ne jamais cesser de combattre. Jamais il ne cesserait d’être en mouvement et ainsi sa tunique blanche, si précieuse pour ses entrées en scène, devenait alors inutile. Voilà, le problème était résolu. Il n’avait qu’à faire ça. Il finirait au plus vite ce combat et partirait en quête d’un autre.
Mais cette fois-ci il devrait éviter les combats en trop grand nombre comme ici. Akikaze ne le savait pas avant, mais il se rendait bien compte maintenant que ce n’était pas son style et qu’il préférait les face à face.

Durant sa courte réflexions, des bruits de combats avait retenti et même celui d’une explosion mais l’arrancar ni prêta pas attention. Il ne porta de nouveaux attention aux évènements extérieurs que lorsque Apache apparut d’on ne sait où à ses côtés. Elle avait apparemment réussi à détourner l’attention de ses assaillants pour le rejoindre. Que cherchait-elle. Allait-elle encore lui proposer un de ses plans stupides qu’il refuserait de suivre. D’ailleurs, même s’ils étaient bons il refuserait d’aller dans son sens par simple esprit de contradiction. Akikaze n’avait jamais aimé cette femme. Elle était trop prétentieuse, trop humaine et surtout, trop… laide.

- Je dois avouer que ce que je voulais faire était un peu idiot, mais je voulais aller le plus vite possible... Mais ne me sous estime pas...

Bien au moins elle reconnaissait ses erreurs mais comment voulait-elle qu’il ne la sous-estime pas alors qu’elle ne cessait de faire des erreurs depuis qu’ils avaient commencé à combattre.
Apache reprit le combat avec les envahisseurs. Elle était acharnée et c’était la seule qualité que pouvait lui trouver Akikaze. L’arrancar échangeait coup sur coup avec ceux qui s’étaient regroupé autours d’eux. Tous ces combattants les encerclant devaient former une énorme grappe noire vue de l’extérieur. Akikaze allait enfin se décider à reprendre le combat lorsque cette grappe qu’il venait d’imaginer un instant plus tôt, explosa en mille morceaux, ne laissant à leurs places que Akikaze et Apache. Les envahisseurs s’étaient dispersés sous l’assaut d’un nouvel arrancar.
Le nouvel individu était grand, brun et portait les cheveux mi-long attaché par un bandana sur le haut du crane. Sa poitrine musclée était laissée visible par une chemise sans manche ouverte. Sa façon désobligeante de se tenir, son sourire carnassier et surtout ses yeux rouges brillant d’un éclat de sang plaisaient et effrayaient à la fois Akikaze. Non pas qu’il avait vraiment peur mais lorsqu’il croisait son regard, il ne pouvait retenir un léger frisson dans son dos. D’une certaine façon, ses yeux étaient bien plus effrayant que son reiatsu. Un reiatsu puissant, si puissant qu’il en était écrasant. Akikaze n’avait jamais rencontré de personnes aussi puissantes. Les capitaine qu’il avait rencontré ou même les espada ne dégageaient pas une telle énergie.
L’inconnu s’approcha jusqu’à se trouvé en face d’eux. Il s’exprima d’une voix forte et autoritaire après avoir lâché un énorme bâillement.

- Hum hum... Apache... Akikaze. Je suis content de vous retrouver mais à la fois un peu en pétard de ne pas vous avoir trouvé ou j'aurais du. Je suis venu dans un but bien précis. J'aimerais savoir pourquoi vous combattez et surtout pour qui ? Ensuite, êtes vous pour... ou contre les desseins d'Aizen ?

C’étaient la première fois que l’on demandait à Akikaze ses véritables desseins. Il s’était lui même posé à de nombreuse fois la question mais ce n’était que maintenant, face à cet homme qu’il ne connaissait même pas qu’il les comprenait. Mais avant qu’il n’ait eut le temps de répondre l’homme se détourna d’eux pour se retrouver face aux hommes qu’ils combattaient il y a quelques secondes. De nombreux hommes s’effondrèrent alors sans raison apparente, ils mourraient dans d’étranges explosions sans source. Sans y porter attention plus longtemps, Akikaze préféra s’asseoir dans les airs et levé la tête vers les cieux.

« - Dommage qu’il ne fasse pas nuit, j’aurais aimé voir une dernière fois la grande ours. Il est certain que je ne reviendrais pas sous ces cieux avant longtemps. Je vais partir, je ne sais où, mais je vais le faire. Peut être pour rejoindre ce nouveau monde, peut être vers d’autres connus ou inconnus. Peut-être vais-je aussi mourir. Peu m’importe, je ferais ce qu’il y a à faire. »

Sans vérifier si l’homme s’était de nouveaux tourné vers eux, ou si tous les envahisseurs étaient morts, Akikaze se décida à répondre à cet homme. Avec sincérité et pour une fois, sans aucune malice.

- Tu ne m’as pas trouvé où j’aurais du être ? Mais où aurais-je du être ? Pour moi le seul endroit qui mérite ma présence est celui que je décide de fouler. Tu aimerais savoir pourquoi je combats… à vrai dire, jusqu’à maintenant je n’ai combattu que pour mon simple plaisir, mais peut être réussiras-tu à me faire changer d’avis. Et pour finir, tu me demandes si je suis pour ou contre les desseins d’Aizen, et bien pour que je choisisse un camp faudrait-il encore que je connaisse les desseins d’Aizen. Je ne pense pas qu’il soit le genre d’homme à révéler ses véritables desseins au premier venu et quand à ceux qu’il affiche, je ne les connais même pas. Je suis resté trop longtemps à l’écart du monde extérieur.

Akikaze fit une pause pour reprendre son souffle et sans porter plus d’attention à ses interlocuteurs il reprit :

- Je m’aperçois qu’encore une fois je parle trop et que je monopolise la parole, alors à toi de parler. Dis moi donc qui tu es car même si tu semble me connaître j’ignore jusqu’à ton nom. Et surtout qu’elles sont tes buts à toi car tu as beau être un arrancar, rien ne me prouve que tu es du côté.

Akikaze se tut alors enfin. Et en attendant la réponse des deux autres arrancar il se mit en quête d’un nuage à la forme originale.

Cet homme était un diable. Tout en lui le montrait. Cette violence qu’il dégageait ses yeux sanguinaire qui semblait constamment appelé le sang et la puissance qu’il dégageait réduisait chacun de ses interlocuteurs à des moucherons qu’il pouvait écraser du talon. Seulement Akikaze n’était pas décidé à rester un simple moucheron, même s’il n’était pas près de devenir un adversaire à sa taille, il pouvait au moins être une abeille. Qui a-t-il de plus désagréable qu’un insecte qui nous harcèle de son dard. Et puis si la chance était avec lui, il suffisait d’une allergie et l’homme pouvait succomber même si comme l’abeille il mourrait après avoir piquer.

Rien ne s’était passé comme il l’avait d’abord cru. Avec son air jean-foutiste et sa suffisance, Akikaze avait cru pendant quelques secondes que cet arrancar était comme lui. Mais apparemment il s’était trompé, du moins sur quelques points. Cet homme était semblable à lui mais il y avait une différence subtile entre les deux arrancars. C’était que cet homme qui lui faisait face avait abandonnée son errance et par sa faute Akikaze serait lui aussi obligé d’abandonner le semblant de liberté que lui apportait son style de vie. Il serait à partir de ce jour de vivre sous le jour d’un autre homme ou sous l’emprise de la mort. Il ne savait laquelle des deux solutions choisir mais apparemment ceux qui l’entouraient ne semblaient pas vouloir lui laisser le choix.

Akikaze écouta avec dégout, Apache exprimer sa peur et sa soumission. Ainsi à cause du simple pouvoir d’un homme, elle abandonnait tous ses rêves et se mettait sous ses ordres. Et l’arrancar, non content de sa soumission, utilisait de l’emprise qu’il avait sur elle pour la soumettre un peu plus à son pouvoir en jouant avec ses sentiments. Décidément cet homme était un démon… Il lui ressemblait vraiment parfois. Il possédait lui aussi un esprit retors, restait à savoir lequel d’eux deux était le plus pernicieux.
Une fois rassuré sur sa domination sur Apache, l’homme s’approcha de lui. Du moins c’est ce que pu sentir Akikaze car son regard était toujours rivé sur les cieux et il n’avait pas l’intention de le détourner car il venait de trouver un nuage qui ne cessait de se remodeler sous la puissance des vents. Akikaze se rendit compte pour la première fois qu’il aurait pu utiliser son pouvoir sur le vent pour modeler les nuages. Modeler les nuages… Il en avait toujours rêvé et maintenant il n’en aurait surement plus jamais l’occasion. Soit parce qu’il partirait vers un monde sans nuage soit parce qu’il mourrait.

« Y avait-il des nuages en enfer ? »

Une nouvelle énigme se posait à lui. Qu’importe, il le saurait bientôt. Akikaze n’avait jamais douté qu’il finirait en enfer mais cela ne l’avait jamais inquiété. Il irait là où il faudrait qu’il soit.
Le visage de l’arrancar apparut devant lui en cachant le nuage qu’il regardait jusqu’alors. Son air sérieux et cruel lui montrait qu’il devait à présent se concentrer sur le présent. Ce court moment de repos était fini. La différence entra Akikaze et l’homme qui se nommait Yomaku d’après les paroles d’Apache lui sauta alors aux yeux. Cet homme était sérieux. Malgré son air indifférent il suivait une mission et ne s’en détacherait pas. Akikaze lui n’était jamais vraiment sérieux. La rigueur l’ennuyait. Rien n’était mieux pour lui que l’originalité et l’improvisation. Yomaku bailla alors largement avant de tendre un doigt accusateur vers lui. Le temps sembla comme s’arrêter avec cet homme qui le surplombait de sa hauteur et le pointait du doigt. Pendant un moment l’étrange situation dans laquelle il se trouvait lui fit penser à cette peinture sur le plafond de la chapelle Sixtine. Cette peinture bien connu où dieu pointait ainsi l’homme du doigt en le punissant de ses pêché. La seule différence était que sur cette peinture malgré sa colère, dieu continuait à porter un visage bon et honnête. Le visage haineux de Yomaku était exactement l’opposé de l’image que se faisaient les hommes de Dieu. Malgré sa prétention et sa puissance, cet homme ne pourra rien être d’autre que le diable.

Son sourire lui aussi était diabolique. Un rictus haineux et effrayant si ce n’avait pas été Akikaze qui lui faisait face. Akikaze le regardait sans expression sur le visage, ou peut être à la rigueur un semblant de surprise. Le quittant du regard un instant, l’arrancar lança un regard dédaigneux à Apache en l’interpellant. Il lui ordonnait de s’occuper de lui et de le tuer. Lorsqu’il entendit ses paroles Akikaze reporta son regard sur Yomaku, ou plutôt là où il se trouvait un instant plus tôt. Le nuage que l’arrancar avait masqué lui réapparut en prenant cette fois-ci une forme de tête de mort. Akikaze comprit ce qui allait lui arriver au moment même où il sentit le doigt de Yomaku s’enfoncer dans son dos. Akikaze enclencha immédiatement son sonido mais malgré sa vitesse il ne pouvait éviter totalement l’attaque. Il était assis et le cero était trop proche et trop grand.

Akikaze réapparut à quelques mètres d’Apache, le corps fumant et le côté droit du corps brulé gravement. Ses vêtements étaient carbonisé sur ce côté et laissait visible sa chair calcinée qui répandait une horrible odeur de brulé. Sans comprendre que s’était sa propre chair qui brulait, le ventre d’Akikaze gargouilla à l’odeur de viande grillée. Ainsi blessé, Akikaze n’aurait pu vaincre un adversaire comme Apache si elle n’avait pas été elle même blessé et était aussi fatigué après le combat qui venait d’avoir lieu. De plus, celle-ci avait déjà libéré sa résurrection et cela l’avait épuisé un peu plus. Elle était redevenu normale à présent et Akikaze se refusait de libérer son ultime forme avant elle. Il boita donc, près à engager le combat malgré ses blessures.

Yomaku, lui, était resté au même endroit contemplant du regard les dégâts occasionnés par son cero sur la ville. Celui-ci ayant été lancé dans son dos, Akikaze n’avait pas vraiment pu mesurer son envergure mais d’après les dégâts occasionnés par lui et les bâtiments il pouvait deviner son incroyable puissance. Le reiatsu que dégageait Yomaku n’expliquait pas tout, cet homme devait être un maitre dans l’art des ceros.
L’arrancar ne devait d’après ses paroles plus intervenir dans le combat mais avec un homme comme lui il valait mieux rester sur ses gardes.

Malgré la difficulté de sa position, Akikaze ne put s’empêcher de provoquer une dernière fois, Apache et Yomaku.

- Quelle malpoli ! Tu devrais savoir que l’on se présente avant d’attaquer une personne. Et puis, la moindre des choses serait d’attendre qu’il se lève avant de l’attaquer. Mais bon, je me doute qu’il est trop tard pour faire ton éducation. Et puis, évites de décider de mon destin pour moi car depuis que je t’ai rencontré tu t’es déjà trompé trois fois sur moi. Premièrement, je ne suis pas solitaire. J’ai accompagné pendant plusieurs mois Apache et ses amis et j’ai eut un apprenti. Deuxièmement, peut être que je t’aurais suivi si tu avais daigné à m’expliquer tes intentions. Troisièmement, il est stupide de croire qu’Apache puisse me vaincre.

Encore une fois, Akikaze avait monopolisé la parole mais il s’en fichait. Il avait tout dit et était maintenant près à vaincre ou mourir. Dégainant son sabre dès le début du combat Akikaze appela silencieusement Aki Satsubatsu et Satsubatsu et leur demanda de lui prêter leur force. Un nouveau se forma alors dans les cieux de Karakura. Celui-ci était orange et moins puissant que le précédent, mais sa vitesse n’était pas négligeable et Apache devrait réagir vite si elle voulait disparaître avant que le cero ait parcouru les cinq mètre qui la séparait de la pointe la lame d’Akikaze.

Spoiler:

C’était plutôt bien pensé mais la chance semblait l’avoir quitter ! Peut être les éléments tenaient-ils à ce qu’il se démène vraiment dans ce combat. Toujours était-il que son plan tombait à l’eau et en plus de cela les risques qu’il avait pris pour le réaliser, non content de le faire échouer, le mettait dans une posture plutôt inquiétante.
Quel plan me direz vous ? Mais celui qu’Akikaze avait préparé ! Revoyons ce qui s’est passé exactement après dernièrement.

Après avoir fait reculer Apache de quelques mètres, Akikaze avait, selon son plan initial, rengainer et lui avais proposé d’exécuter son attaque la plus puissante. Il est vrai que cette idée était très dangereuse et très stupide car en suivant ses préparatifs il devait tourner le dos à son adversaire le plus dangereux : Yomaku. Pourtant Akikaze s’en était tenu à son idée initiale et avait donc, tourner le dos à Yomaku. C’est là que tout s’était accéléré. Akikaze avait prié intérieurement que Yomaku tienne ses paroles et n’intervienne pas dans le combat. Il aurait pourtant du se douter qu’il n’était pas le genre d’homme à agir comme un héro. D’un autre côté, Akikaze espérait qu’Apache, réagirait rapidement en voyant cette opportunité. Il le savait pourtant qu’Apache n’était pas un modèle de réactivité et il aurait du se douter que Yomaku l’aurait frapper avant que l’arrancar ne lance son attaque. Quel dommage, cela aurait été si beau.

Vous ne voyez toujours pas quel était le plan d’Akikaze ? Et bien je vais vous l’expliquer.

Comme vous avez pu le deviner, Akikaze n’avait pas l’intention de se donner à fond dans ce combat face à Apache. C’est pourquoi il avait cru au début pouvoir s’en sortir sans trop se mouiller. Il avait tout de suite compris qu’un sentiment de haine reliait Apache et yomaku et avait voulu utiliser cette corde sensible pour les retourner l’un contre l’autre.
Vous commencez à voir ce que je veux dire ? Yomaku semblait être le genre d’homme à ne pas supporter le moindre affront et y réagir avec colère. Donc en se plaçant entre ses deux adversaires, Akikaze avait vraiment espéré qu’Apache lance son attaque immédiatement. La puissance de celle-ci n’avait pas vraiment d’importance mais il trouvait que plus elle était importante, plus les effets seraient visibles. Vous avez du le deviner maintenant. Akikaze n’avait en vérité aucune intention de rester immobile face à cette attaque. S’il avait repoussé apache s’était pour avoir une certaine marge pour esquiver et le fait qu’il rengaine son arme n’était qu’un simple leurre. Premièrement parce que Akikaze n’était pas un véritable adepte du combat armé et que à son niveau, le danger ne provenait plus de sa lame mais tout son corps. Chacun de ses membres avait la capacité de trancher plus surement que n’importe quelle arme humaine. Ainsi, Akikaze voulait que Apache une attaque trop puissante pour qu’elle puisse la dévier ou l’arrêter, une fois qu’elle serait lancé il l’aurait esquivé sans trop de difficulté vu la distance qui les séparait et cette attaque aurait continuer tout droit sur… sur Yomaku.
Comme je l’ai dit plus tôt, Yomaku semblait être un homme ou plutôt un arrancar assez impulsif. Sous un coup de colère celui-ci aurait même été capable de tuer Apache. N’oubliez pas qu’Akikaze est en vérité un arrancar et malgré la différence frappante qu’il avait avec ses compères, pour lui la mort restait une chose insignifiante et l’attachement très rare. Il n’existait que peu de personne dont la mort aurait pu le troubler et Apache était loin d’en faire parti bien qu’elle ait parcouru une partie de chemin avec lui. Ainsi son combat avec Apache aurait été fini sans qu’il se mouille et il évitait aussi les remords qui peuvent parfois l’accabler. Seulement voilà. Rien ne s’était passé comme prévu et son plan si parfait avait échoué dès le début.

Ainsi, sans qu’il ne comprenne vraiment sa provenance, Akikaze sentit une pression s’accumuler dans son dos avant qu’elle ne se libère dans une immense explosion. Akikaze reconnut alors ses effets. Il avait déjà assisté à cette technique une fois et connaissait sa puissance sauf que cette fois là elle n’était pas dirigée sur lui. Alors qu’Akikaze était propulsé en avant par le souffle de l’explosion, il aperçut du coin de l’œil Yomaku apparaître près de lui. Il trainait avec lui un nouveau poids : Michiyo.
Akikaze était si concentré sur l’attaque d’apache qu’il attendait qu’il n’avait pas entendu les paroles de Yomaku à Apache. Akikaze regarda donc, impuissant, l’arrancar lui donner un puissant coup de pieds dans l’abdomen. De nouveau propulsé, Akikaze chuta à une vitesse vertigineuse. Pourtant ce moment paru comme durée une éternité. Akikaze regardait simplement Michiyo dans les yeux et c’est en se perdant dans le vert de ses yeux qu’il chutait vers sa mort. Son corps déjà à moitié calciné portait désormais de nouvelles blessures. Son dos calciné, s’était dissout sur plus sieurs centimètres et Akikaze était maintenant incapable du moindre mouvement. L’impact avec les bâtiments qui parsemaient le sol ne lui causa pas plus de douleurs. Il semblait comme avoir atteint une barrière qui l’empêchait de ressentir plus de douleur qu’il n’en supportait déjà. Sa vision pourtant restait nette. Il se sentait comme dans un rêve où il n’avait presque plus aucun contrôle de son corps. Son ouïe ne lui rapportait plus rien d’autre qu’un sifflement strident et constant. Il vit donc les lèvres de Yomaku bouger sans qu’il puisse entendre ses paroles. Puisant des dernières forces dans son corps il réussit à se redresser tant bien que mal. Les débris bougèrent et il se leva en s’appuyant sur un ancien mur porteur. Il se trouvait à l’intérieur d’un ancien immeuble à trois ou quatre étages et regardaient les cieux à travers ses ruines. Il restait encore assez d’énergie en lui pour repousser la douleur dans un coin de son âme. Il était peut être blessé mais il n’avait pas encore tout donné. Lorsque l’arrancar leva de nouveau les yeux il eut la surprise de voir Apache prendre la place de Yomaku. Celui-ci avait disparu de son champ de vision pour tant il ressentait encore sa puissance. Apache parlait mais il n’entendait toujours rien. Croyait-elle encore qu’il avait été sérieux lorsqu’il lui avait proposé de ne pas esquiver ? Surement, et il était temps d’en profiter. Lorsqu’il vit Apache lancer ses bracelets, Akikaze sourit un instant. Elle se trouvait bien trop loin pour pouvoir le toucher et même dans cet état il n’aurait aucun mal à contrer cette attaque. Alors que les bracelets s’approchaient rapidement de lui, Akikaze prit le temps d’attraper son zanpakuto d’une main tandis qu’il armait l’autre d’une nouvelle technique. Akikaze ne s’entendit pas dire : « Tate ha » pourtant il put voir sans difficulté un bouclier de feuille et d’air comprimé se former dans sa main gauche. Il ne pouvait plus esquiver puisque son dos lui interdisait tout déplacement, il devait donc se défendre. Son bouclier était en fait principalement composer d’air comprimé puisque en vérité, les feuilles n’étaient là que pour l’esthétique. Ainsi les bracelets lancés par Apache rebondirent sans effets sur le bouclier formé. A peine les avait-il contré qu’Apache apparut sur sa gauche. S’appuyant sur son épaule blessée pour sauter, elle libéra en un instant sa résurrection. A la place d’une main sur son épaule, Akikaze sentit un sabot se former avant qu’il ne le quitte en décollant. L’arrancar vit son adversaire rejoindre ses mains et prononcer des paroles. Akikaze n’avait pas besoin de les entendre pour reconnaître la spécialité d’Apache : le cero. Il leva donc son bouclier pour le contrer mais compris au dernier moment que celui-ci ne tiendrait pas. Le danger lorsqu’on utilise de telles techniques c’est que lorsque l’air comprimé est libéré, elle s’échappe en détruisant tout sur son passage. Ainsi lorsqu’Akikaze sentit son bouclier se briser sous ses doigts il n’eut plus d’autre choix que d’utiliser toute puissance.

Le bâtiment où avait atterri Akikaze était désormais complètement détruit. Non content de la destruction occasionnée par la chute d’Akikaze, celui ci venait d’être rasé par une explosion étrange. Celle-ci ne dégageait aucune chaleur, juste des mouvements d’air. Des courants parcouru la ville emportant débris, poussière et feuilles mortes. De l’explosion ne surgit qu’une personne : Apache ; Elle semblait intact mais était si fatigué qu’elle finit par s’effondrer sans force. Yomaku se trouvait donc seul avec une humaine et un nuage de feuilles qui se formait peu à peu dans les airs. Regroupant toutes les feuilles éparpillées par l’explosion, ce nuage prit peu à peu la forme d’un corps. Un corps qui ressemblait étrangement à Akikaze. Comme à chaque fois qu’il libérait sa résurrection la dernière feuille à se positionner fut celle qui se posait sur son œil gauche. Apparemment intact et dans une tenue blanche immaculée, Akikaze faisait de nouveau face à Yomaku. Ni trop près ni trop éloigné. Il était près à réagir et celui-ci ne risquait plus de l’avoir par surprise. Il n’allait pas pouvoir le toucher aussi facilement que les deux premières fois. Portant la feuille de palmier qui lui servait d’arme devant son visage, Akikaze s’adressa alors à Yomaku. Il avait récupéré son ouïe et savourait le plaisir d’entendre de nouveau sa voix. Il avait beau ne pas avoir entendu les paroles de Yomaku précédemment Akikaze n’avait aucun mal à les deviner.

- Qui ne tente rien n’a rien.

Et ce fut sa seule explication pours es actes précédents. L’arrancar savait qu’il n’était pas vraiment sorti d’affaire. Yomaku n’avait pas encore montrer sa véritable puissance et il avait beau paraître intact, il commençait à fatiguer et savait très bien que lorsque sa résurrection disparaitrait une grande partie de ses blessures réapparaitrait. Il avait été trop gravement été blessé pour que son zanpakuto puisse tout soigné.

- Bien, et on fais quoi maintenant ?

Spoiler: