Invité Invité
| Sujet: du dérangement...toujours du dérangement...[entrainement](première partie) Ven 25 Mar - 17:19 | |
| Cela faisait déjà un peu plus d’un an que j’avais quitté Las Noches pour m’installer dans cette charmante ville. Comme chaque semaines, je me levai un vendredi vers 10h30 dans le but d’aller acheter mes cigarettes favorites chez le revendeur de tabac du coin…et je manquais de lectures ; il me fallait un des dernier magazines de mode coréenne pour me mettre à jour, ou juste histoire de baver et me faire du mal devant des vêtements que je ne pourrai me procurer sans argent…Ainsi je sorti de mon studio de centre ville (que j’avais acquis de manière illégale, comme mes faux papiers) et dépensa les quelques sous que j’avais sur moi dans un paquet de blondes françaises et le dernier numéro de K-Style paru ce mercredi. Je m’assis sur un banc en face du tabac-presse et portai une de mes doses quotidiennes de nicotines à la bouche. J’extirpai mon briquet de ma poche et entama cette cigarette, tout en feuilletant ma revue. A peine eu-je le temps de m’intéresser à un article portant sur de magnifiques bottes en cuir, que je descellai un reiatsu indésirable. Un Hollow de niveau assez moyen, suffisamment dérangeant pour m’obliger à me déplacer. Les Shinigamis avaient toujours un petit temps de retard quant à la détection des démons du Hueco Mundo…et ça ne me déplaisait pas d’alléger un peu leur travail, bien au contraire. Il fallait dire que je m’ennuyais un peu tout de même depuis mon arrivé dans le monde des humains, Karakura n’étant que la cible de faibles Hollows. Je ne me servais de ma lame qu’occasionnellement, et je pensais que j’avais perdu un peu de maîtrise (d’autant plus que mes fonctions à Las Noches étaient assez sommaires…). J’avais toujours mon Zanpakuto sur moi, soigneusement dissimulé dans une housse protectrice, la même que j’utilisais pour le katana en bois dont je me servais à mon entraînement de kendo du mardi soir. C’est en soupirant que je me levai, en rangeant mon magazine dans mon sac de cours, suspendu à mon épaule. Je ramassai mon sabre calé sur le rebord du banc, et me mis en marche vers la source d’énergie récemment localisée. Je n’étais pas réellement pressé ; d’ailleurs j’aimais faire ce que j’avais à faire en prenant mon temps…se hâter dans ses projets se soldait bien souvent à des échecs, et je n’aimais pas le travail bâclé… |
|