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 Un soldat et une noble. [PV: Rukia]

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AuteurMessage
Imaizumi Akira
Shinigami de la 6eme division
Shinigami de la 6eme division
Imaizumi Akira


Masculin Nombre de messages : 42
Âge : 32
Date d'inscription : 21/08/2011
Fiche Technique : Ici

Feuille de personnage
Nom du zanpakutô/Nature du pouvoir: Kagenui
Niveau: Combattant Puissant / LVL 10 (LVl uped)
Reiatsu:
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MessageSujet: Un soldat et une noble. [PV: Rukia]   Un soldat et une noble. [PV: Rukia] EmptyJeu 13 Oct - 15:36

Cela faisait 10 jours qu’Akira était rentré de mission de Karakura. Cette nuit où il avait dut faire équipe avec plusieurs Shinigami de diverses divisions afin d’installer un nouveau système d’enregistrement de variation d’énergie spirituelle destiné à étudier les allés et venus des Hollows dans la zone. 10 jours par ailleurs, qu’il avait découvert, non sans mal et sans douleur, son Shikai, après avoir rencontrer pour la première fois l’âme de son Zanpakutôh. Une rencontre dont il aurait bien pu se passer volontiers, du moins c’est ce qu’il se disait dans les premières heures qui suivirent la libération du Shikai. Vint le doute et les remords, l’incompréhension, puis la sensation d’être la pauvre victime d’un horrible coup du sort, d’une crasse du destin, d’un funeste avenir absolument improbable. Tellement improbable qu’en réalité le Shinigami était parfaitement condamné à en être la victime impuissante et malheureuse. Paradoxal. Pourquoi moi et pas les autres ? Se disait-il toutes les nuits pendant une longue période de réflexion. Il en était arrivé à une simple conclusion, qui pour le moment lui convenait, faute d’avoir d’autre élément de réponse : Parce que c’est ainsi. Il aurait voulu réponde « parce que c’est toi ! », mais cela engagerait le fait que les quelques découvertes et évènements qu’ils avaient dut affronter ces derniers temps était de bonne augures et aurait quelque choses de valorisant à son égard, or il n’en était rien. Il se refusait donc à se dire que tout ce qui lui arrivait était dut uniquement de sa faute. Bien entendu, Kagenui, qui d’ailleurs n’avait nullement repris contact depuis se jour, lui aurait certifié avec un malin plaisir le contraire. Ce diable personnifié lui aurait tamponner le cerveau de ses paroles morbides et de son influence néfaste, toujours un petit peu plus dans le but de noircir l’âme d’Akira et de lui faire culpabiliser sur des choses à premiers vue affligeante de banalité, mais qui utiliser savamment et tourner de la bonne façon, pourrait devenir désastreuse pour l’intégrité mentale de quelqu’un.

Après avoir vu les diverses réactions de ses compagnons d’armes au sein de la 6ème division, lorsqu’il revint victorieux d’un combat face à un Adjuchas, et en sus, après que la nouvelle d’un nouveau Shinigami ai atteint le Shikai se fut répandu, Akira put comprendre quelques petites choses sur lui-même. Il s’était rendu compte que pendant toutes ses années, le problème n’était pas ceux des autres, mais bel et bien les siens qu’il ne percevait que trop clairement. Tellement clairement qu’il en été devenu persuadé que tout cela n’avait rien à voir avec lui. Une forme d’orgueil hyper développé, pas forcément volontaire, ni malfaisant outre-mesure, mais bien présent. Si cela ne créer pas de tension entre Akira et els autres, il était certain que ça l’empêcherait d’évoluer vers la compréhension des choses qui l’entourent et de sa propre personne. Il avait soudainement qualifié sa vie de terne et monotone, pauvre et inachevée. Tel un gruyère perçait de millier de trou, dans lesquelles on pourrait y glisser une sphère contenant diverses choses qu’Akira aurait dut emporter avec lui, mais qu’il ne put faire pour d’innombrables raisons : sentiments, connaissances, expériences, évènements, personnes à porter dans son cœur et sa mémoire…
Il ignorait au final presque tout de lui, la preuve évidente et lui giflant encore les synapses qui lui parcourait la région mémorielle de son cerveau était la découverte de cette odieuse entité qui sommeillait en lui comme une vipère, camouflée dans l’ombre, prêt à sauter au visage de sa proie : Kagenui. Et il ne s’agissait pas de n’importe qu’elle entité malfaisante, bien malheureusement, mais de son Zanpakutôh, l’ôte de son âme, une partie de lui, sa moitié, son « moi » intérieur. Les écrits religieux Bouddhique pourrait d’ailleurs être une intéressante source de savoir à ce sujet, et Akira s’était jurer d’aller faire un tour à la bibliothèque centrale du Seireitei pour en apprendre plus sur le sujet. Tout son être était constitué de paradoxe sans solutions. Il avait l’esprit, mais s’en servait comme d’une arme physique. Il y avait la matière, mais aucun outil pour la modeler.

A cet amoncellement de doutes existentiels s’accumulait d’autre problème d’ordre émotionnel. Rien à voir avec son petit frère cette fois-ci. Non pas qu’il aurait souhaité plus que tout au monde lui dire, un beau matin, qu’enfin, il avait atteint l’une des première étape de sa vie de Shinigami : atteindre le Shikai et enfin être en mesure de défendre ce qu’il aimait ; mais cela pouvait momentanément passer au second plan. Cela n’avait rien à voir non plus, avec la peur viscérale et l’humiliation complète que lui avait fait subir Kagenui, et d’ailleurs tous ces évènements avaient été soigneusement rangés dans une case de sa mémoire, triplement cadenassé pour que plus jamais ils ne réapparaissent. Non, le trouble d’Imaizumi venait en réalité d’une personne. Non, pas Matsumoto (si l’un des lecteurs suis son aventure depuis le début), pas plus que Jenoba qu’il aurait d’ailleurs voulu revoir bientôt afin de constater ses progrès. Mais de Rukia Kuchiki !

« Euh, non, mais tu déconne Aki’ là… » lui avait dit un de ces collègue de garde de nuit un soir où Imaizumi avait osé évoquer le nom de sa compagne de mission. « Elle est toute petite, et pi si tu veux mon avis entre nous, elle est pô belle, pi en plus elle est de la haut’ nobles’ la fille là, nah, oubli man ! ». « Merci de ton soutient, Tijee », avait soufflé Akira entre deux pensées douloureuses et incompréhensibles. Akira aurait voulut rétorquer que jamais il n’avait fait mention d’un quelconque sentiment amoureux naissant à l’égard de Rukia, ce qui casserait la légitimité de la mise en garde de Tijee. Mais en même temps, ne serait-ce qu’énoncer cette idée voudrait dire qu’Akira y aurait déjà penser, et là, c’était la porte ouverte à toute les spéculations du monde. Autant alors, ne rien dire.
Akira ne comprenait pas. Il avait déjà vu le portrait de Rukia dans un manuel universitaire, lorsqu’elle fut plus jeune, l’histoire du Seireitei comprenant un chapitre sur les évènements qui animèrent les 200 ans dernières années d’existences de chacune des familles nobles de la Soul Society. Pourtant, la voir en face à face, avec le recul, avait était perturbant. Quasiment impossible qu’Akira se soit laisser déstabiliser par le caractère noble du statut de sa collègue du moment, la preuve étant qu’il ne s’était nullement confondue en courbettes et politesses aussi futiles qu’ennuyeuses en sa présence. Non, l’étrange ressentiment qu’il avait venait d’autre chose. Peut-être avait-il trouver quelqu’un à la mesure de son ennoblissement charisme, pensait-il en plaisantant. Ou était-ce autre chose. Autre chose auquel il avait pensé mais à laquelle, plus qu’à tout autre chose, il opposait une farouche résistance, un dénigrement si aveugle et si complet que même la plus aveugle des taupes l’aurait remarqué instantanément, comme l’éclat d’une étoile qui meurt vous explosant au visage.