Re-bonjour... [PV-Sayuri, training janvier à 2]

Il ne fit que placer son pied à l'intérieur de l'entrepôt qu'un force le submergea. La force et l'histoire de puissants vizards ayant passé par là. Le seul pas à l'intérieure du bâtiment désaffecté lui donna un sourire, même si il avait le regard et les pensés sombres... En effet, malgré sa ressente rencontre avec Orochi, et même si il sentait le géant posé son regard illuminé sur lui, à chacun de ses pas, la pression était grande. Il devenait plus fort, mais aussi, il devait apprendre à l'être et respecter ses sentiments. Le hollow toujours pas maîtriser lui causait un peu de problème, mais il s'en souciait peu. Et le fait de ne plus pouvoir parler le dérangeait...

Il s'assit au sol, là où jadis, il avait dormi avec Sayuri durant l'hiver. Ne sachant si un jour il la reverrait, il patientait en rêvant... La voix du géant résonna dans sa tête, mais il ne fit pas attention, elle se tut par la suite, voyant que ses paroles n'étaient que écho...

Jouant avec ses mains, Sôjiro finit par se répéter un air de musique attendu mille fois lors de son pensionnat à la Soul-Society... Mais pas très gai, comme il l'aurait voulu...

Hrp : Désolé, court post, pas d'inspi...

La porte coulissa, simplement. Sayuri était perchée sur une poutre en hauteur, regardant à l'extérieur par les fenêtres hautes de l'entrepôt. Elle n'avait vu personne arriver au loin, après tout, il y avait d'autres chemins, et elle était un peu perdue dans ses pensées... Elle regarda en bas, se demandant qui cela pouvait-il bien être. un sourire apparu sur ses lèvres lorsqu'elle vit la touffe de cheveux roses qu'elle se rappelait toujours marcher dans l'entrepôt. Elle savait bien au fond d'elle-même qu'il reviendrait un jour ou un autre...

Sayuri resta sur les poutres en haut du bâtiment, et suivit les déplacements de Sôjiro au sol, sautant dés fois de poutre en poutre, discrétement. Elle s'était totalement rétablie de son dernier combat, avec Lisa, et avait retrouvé presque toute ses forces, sans grand mal. Sôjiro s'était arrêté, et s'était assis, sur le sol du bâtiment. Une idée lui vint à l'esprit... Se laissant tomber de son perchoir, elle atterrit d'un mouvement souple derrière Sôjiro, sans faire aucun bruit qu'il ne puisse vraiment entendre...

Il n'avait pas l'air très joyeux, on pouvait le voir, même de dos. De tout de façon, Sayuri avait un peu envie de se comporter comme une gamine, et elle n'allait pas s'en priver. Marchant discrétement derrière lui, elle plaça soudainement ses deux mains devant ses yeux, le privant de sa vue.
- C'est quiiii??

[hrp] Aussi assez court... [/hrp]

D'un coup, le noir s'installa autour du garçon. Sans qu'il ne puisse faire quoi que se soit, il se retrouvait dans une fâcheuse position, affolante. De plus, tellement il avait été concentré c'est quelques dernières minutes que même ces stupides de hollows auraient pus l'abattre en un rien de temps. Il mit une main énervé à son pommeau de zanpakuto, mais il se détendit quand il pensa qu'il pouvait juste se trouver dans son monde intérieur. Le noir, relaxant, il ne sentait même pas la présence de Orochi. Peut-être cachait-il son reaitsu ? Mais même si il le faisait, se serait idiot, car le sixième sens avertissait quant un géant se trouvait à quelques pas de vous. Sôjiro (Sayuri avait dû le sentir) fronça les sourcils, il ne discernait même pas cette présence gigantesque. Ce monde le faussait... ou bien.

Ses épaules sursautèrent lorsqu'il entendu la voix de celle qui lui avait masqué les yeux. D'abord il croyait à une mauvaise farce de la part de la gent féminine de la cachette, puis il se raffermit en trouvant un quoi de rassurant dans cette voix. Il ne la reconnut pas sur le champ, mais ce ne fut bien long, car en analysant les voix de sexe opposé, puis en se concentrant sur celle qui se trouvait dans le monde réel, il n'en discernait qu'une, celle de qui il était tombé amoureux, il ne fallait plus le caché ! D'un sourire, il porta ses mains à celles de sa compagne, il se redonna lui-même la vue. Ne regardant pas tout de suite, il repensa à la manière qu'il l'avait quitté... mais elle ne semblait plus y penser. De plus, aussi proche, il voyait bien qu'elle avait fait des progrès tandis que lui n'avait que stagné sur place. Il était un peu déçu...

Alors une chaleur incompréhensible lui monta à la gorge, la lui raclant calmement, agréablement. Il retrouvait la voix sous une forte émotion, rien de mieux. Il ouvrit d'abord les lèvres, un sourire blanc apparut, puis il tourna la tête, son sourire s'illumina de plus belle. Il se retrouvait maintenant devant le visage d'une demoiselle vraiment magnifique. Il ne pouvait s'empêcher de la féliciter, avec un petit hoquet de joie bêta.

« Sayuri, tu es très belle ! »

C'était sortit comme ça, sans que personne ne lui force. Il se sentait même gêné, la rougeur lui monta vite aux joues !

Hrp : J'ai pas tout mis ce que j'aurais voulu, mais bon, c'est bien pour l'instant ^^

Rapidement, le garçon rougit de plus belle. La blague de sa compagne le fit sourire et embellir ces deux pommettes en les colorant de plus belle. Détournant le regard, il se questionna. Pourquoi était-il capable d'attaquer de grands menos, arrêter le poing de Orochi sans broncher, mais incapable de soutenir le regard de cette femme. Il ne vit même, sentit, même pas Orochi se manifester, seule sa voie résonna.


Il sourit à l'idée qu'il connaissait tout ses secrets, mais regretta sur le champ. Il n'aimait pas l'idée de tout partager, jusqu'au moindre sentiment. Enfin, il devrait s'y faire, car ce n'était pas demain la veille qu'il se débarrasserait du géant. Et ils s'aimaient bien tout les deux, alors pourquoi se séparer. Sôjiro ne fit pas attention à la question d'inquiétude de Sayuri, il laissa sa main répondre alors pour signaler de ne pas s'en soucier.


Mais alors qu'il dégainait son zanpakuto, il eu une brève hésitation, il ne savait ni comment appeler, ni comment laisser son Shikai pousser... Orochi répondit sans qu'il est besoin de lui demander. Alors, Sôjiro fixa d'un regard décider Sayuri, avec cet air de vainqueur et de fier luron. Il pointa le nez de la jeune fille, tenant pour une des rares fois son zanpakuto avec ses deux mains. Esquissant un sourire pour ne pas lui faire peu, à Sayuri bien sûr, il appuya sur chacune de ses lettres, pour qu'on le comprenne bien. De plus, il prononça fortement, comme si il voulait que tous l'ententes, malgré qu'il était seul avec la vizard, visiblement.

« Encercle... Orochi ! »

Sa force spirituelle grimpa d'un coup. Porté sur un nouveau nuage de bonheur, il sentit entre ses doigts le manche lui échapper, s'allonger. Intrigué par la forme que pourrait bien avoir son shikai, il le fixa. Mais une vague de reaitsu blanche enveloppa le corps du garçon, le masquant à la jeune fille, et l'aveuglant du même point. Rassemblant toutes ses forces pour focaliser sa sensation sur son touché, il eu comme un chuchotement qui se produisait à ses oreilles, il y reconnue la voie du géant qui somnolait en lui depuis bien trop longtemps. Sûrement qu'il avait envi de libérer une partie de sa force, de toute évidence !

Lorsque Sôjiro sentit que la forme avait prit celle qu'elle devait avoir définitivement, il pesa la nouvelle arme. Elle était plus grande, plus longue. Mais ce qui le surprenait c'était qu'elle gardait sa légèreté de comme lorsqu'elle avait sa petite taille de zanpakuto scellé. D'un coup droit devant lui, il coupa le nuage de reaitsu pur qui lui faisait obstacle de vision. Sans le savoir, il passa à quelques pouces du visage de Sayuri l'anneau tranchant. Alors que la lumière se dissipait, ses yeux s'agrandissait. Il ne s'attendait pas à ça, de toute évidence. Un manche long et tirant sur le vert, légèrement. Il ramena le manche à l'horizontale, il pouvait se permettre d'appeler cela un bâton. À lui seul, le manche mesurait deux fois la taille du garçon, ce qui le fit sourire. Puis, au bout de cette perche, l'anneau presque aussi grand que lui, d'un noir obscure. Il se rappela de l'obscurité de son monde intérieur, et le garçon se demandait si cette drôle de lame ne reflétait pas cette information. Enfin, bref, il fut fort surpris, vraiment d'une beauté et grandeur sublime, agréablement surpris. Puis tournant le regard difficilement vers Sayuri, car il avait de la difficulté à quitter sa nouvelle arme, il finit par planter sur sa figure amusé un sourire penchant entre la surprise et l'envi d'inciter Sayuri à mieux le regarder.

« Voici... Voici mon zanpakutô Sayuri, j'ai progressé, tout comme toi je crois... »

Hrp : Hoho, avant de m'exprimer derrière les yeux de Sôjiro, je te félicite pour avoir apporter cette belle insinuation d'entraînement XD

D'un mouvement presque imperceptible, Sayuri disparut. Le shunpô, donc elle aussi avait progressé, en acquérant du même fait cette technique utile à tout shinigami et vizard. Fier, mais mélangé, car il ne la voyait plus, il transporta son regard un peu partout devant lui. Ne sachant pas vraiment où le porter, et s'amusant à se petit jeu, il sursauta lorsqu'il entendu sa voie derrière lui. Elle aimait son arme, tant mieux, car lui aussi l'aimait. Alors qu'il s'amusait à tourner la tête, il la trouva légèrement pensive. Elle souriait, puis fronçait les sourcils, mais ne semblait plus là, du tout. Baissant sa "lance", Sôjiro l'observa un peu mieux. Elle était si jolie, chaque facette de sa personnalité émotives accentuait différemment mais tout aussi agréablement sa beauté. D'un part, elle semblait naïve et sans défense lorsqu'elle souriait ou rougissait, ce qui était tout simplement craquant, et de l'autre, alors qu'elle devenait brusque et sincère, c'était une beauté véritable et honnête.

Puis elle disparut de nouveau, ne laissant pas la chance au garçon de riposter d'une pensé... Il était déçu de devoir chercher, il aurait aimé qu'elle reste là. Alors qu'il s'amusait à son premier shunpô, il s'agaçait maintenant. Pourquoi voulait jouer ainsi ? Et pourquoi Sôjiro se sentait ainsi ? Pourquoi s'énervait-il ? Bref, il devait se calmer. Sûrement qu'elle finirait par réapparaître. Et comme il s'en doutait, un ombre tomba devant soi, lui faisant dos tout d'un coup. Sa blonde chevelure masqua un bonne partie de son dos quand elle eu finit de tomber suite à sa chute. Mais Sôjiro, content de la retrouver, un peu bête, et surtout, voulant lui faire payer pour ce qu'elle lui avait fait... Comme un enfant vengeur.

« Je manques d'adresses, moi ? Et TOI, tu en manques ? »

Il avait bien insinué sur le toi car il allait attaqué. Il ne voulait pas la surprendre, et c'est pourquoi, qu'il ne frapperait qu'avec le plat de l'anneau de fer. Se propulsant d'un shunpô dans son dos, il lança son arme derrière lui, prenant de la force dans le mouvement. N'étant pas encore vraiment habitué à la manier, quoi qu'elle semblait être faîtes pour lui depuis le départ, il la balança devant, d'une bonne droit horizontale, fouettant l'air. Prenant grand place, l'anneau faisait un sorte de mur qui arrêtait le vent, pour venir ralentir le mouvement. Et si Sayuri se prenait l'arme, elle ne serait sûrement que très peu endommagé. Ne sachant pas vraiment comment bien ramener l'arme vers lui, il se disait que si elle embarquait dans son petit jeu, elle aurait l'avantage durant un moment.... Mais juste un moment, le temps nécessaire au garçon pour apprendre à manier sa perche.

Au dernier moment, elle dégainait sa lame, de façon à venir bloquer celle de Sôjiro. Elle l'avait fait d'une façon plutôt brusque, arrogante sur les bords, une façon qui prouvait toute son expérience acquise depuis leur dernière rencontre. Puis elle tira la langue au garçon, pour suivre son arrogance, elle finit par se présenter d'un shunpô devant lui. Elle était si proche qu'il aurait pus tenter de tendre ses lèvres vers elle, l'embrasser, mais il ne le fit pas, ne laissant que son ouïe fonctionner. Abandonner, quelle drôle d'idée, il n'allait surtout pas le faire, car d'un un, il n'était pas capable d'avouer une défaite, et de deux, il voulait lui montrer qu'il avait progressé, pas régressé... Alors, pour seul réponse, il sourit, reculant d'un pas lent. Puis, il avança sa main devant sois, pour pousser Sayuri à l'épaule, la déstabilisant d'une certaine façon, puis reculer rapidement. D'une main, il avait, en plus de la légèreté de son arme, assez de force pour l'utiliser à une main. Projetant son bras vers la droite, amenant son arme avec, il finit par reprendre le manche à deux mains, puis refaire une coupe horizontale, qu'elle évita d'un shunpô. Décidément, elle savait comment les utiliser ! Mais il ne s'en formalisa pas plus que ça, car rapidement, il attaqua de la même façon, se déplaçant rapidement. Évidemment, il faisait tout pour attaquer avec le manche, ou bien le plat de la lame. Se propulsant dans son dos, donc, il entama une coupe verticale, mais finit par arrêter son geste. Son cerveau roula à une vitesse folle, il devait s'habituer à attaquer sans plan, sans pour autant être lent. Le problème, l'arme trop longue. Mais il convia à ce manque rapidement, tirant sur l'arme vers lui, l'envoyant derrière, attrapant à quelques pouces de lame la perche. Puis fonçant devant, il donna un coup sûr toujours avec le plat de la lame.

« Sayuri, j'ai une proposition, tu tentes de toujours esquiver, moi je tentes de te toucher. Tu peux attaquer, le but est le premier qui fait saigner légèrement l'autre, correct ? »

Mais sans attendre sa réponse, il décolla d'elle. Se retrouvant maintenant à distance, il observa la scène de combat. Il pouvait s'attendre à ce qu'elle apparaisse derrière, devant, à côté, au dessus. Donc il empoigna Orochi fermement à deux mains, ces-dernières assez espacé sur le manche, de façon à un maniement parfait. Puis il baissa sa lame au sol, remontant le bout opposé vers le haut. De cette façon, si elle attaquait de devant, il pourrait ramener la lame devant rapidement, et de derrière, baisser le manche sur elle. Tandis que sur le côté, un coup horizontale, et vers le haut, un balancement des bras vers cette direction. Il ne savait pas pourquoi, mais il était dans une position propre au manieur de se genre d'arme, c'était comme si il avait toujours su comment, et qu'aujourd'hui, il ne faisait que montrer ce qu'il connaissait. Hélas, il ne savait pas encore tout ce que pouvait faire son zanpakuto, Orochi le tenait en patience, voulant qu'il se perfectionne dans chaque section pas à pas.

Voyant bien que le garçon était prêts à parer, prêts à donner des contre-coups, Sayuri c'était camouflé d'un nuage rouge, le Sekienton, comme elle l'avait si bien prononcé. D'un geste involontaire, il baissa un peu sa garde, mais sans pour autant être à l'affût. Il n'aimait pas la tournure des événements, même si il savait que ce n'était qu'un petit jeu de retrouvailles... peut-être que... Enfin, non, il secoua la tête, c'était impossible qu'Il refasse surface aujourd'hui, pas alors que Sôjiro soit en parfaite harmonie intérieurement. Mais au fond, il ne connaissait pas très bien ce phénomène qui l'abritait, et aussi bien dire, il souffrait de la peur que cela lui procurait. Il baissa le regard du nuage de fumée, il n'y avait rien de bon à regarder. Sa vue se promena sur le long manche vert, cette arme avait-elle d'autre particularité ? Enfin, peut-être, mais comme lui avait dit Orochi lors de leur première rencontre, la patience était sa force, et non la force pure l'était -Orochi ricana à l'insu du garçon, s'amusant avec les pensés du vizard-.

Puis un bruit de fumée dissipé surgit, vint se répercuter aux oreilles du garçon. Il n'eut le temps que de lever légèrement son arme, et de faire un pas de côté, que, sans même la voir, Sayuri apparut sur le côté. Il semblait avoir entendu son incantation, mais puisqu'il était perdu dans ses pensés, il n'avait fait que passer l'information. Une grave erreur. Et du coin de l'oeil, Le Byakurai fonçait sur lui, impact imminent ! Essayant une dernière manoeuvre de survie, la lame de sa compagne venant droit lui entailler le bras, il donna un coup avec sa perche sur le sol, du bout sans lame, et usant de toute sa force, il poussa pour soulever son corps. Se projetant vers l'arrière, Orochi entre les mains, le Byakurai lui frôla l'épaule gauche, brûlant ses vêtements et donnant une petite rougeur à sa peau, tandis que la lame de Sayuri vint faire un trait net sur l'autre épaule. Lorsqu'il mit pied au sol, le jeu était fini, de la plaie perlait une goutte de sang.

Mais Sôjiro ne voulait s'avouer vaincue, et comme il le pensait, Il allait faire surface, il le sentait. Il ne voulait surtout pas que ça arrive, alors il se concentra pour imposer une barrière psychique. Mais grâce au jeu perdue, une rage minime l'alimentait, mais juste assez pour faire exploser un souffle de terreur dans l'être du vizard. La voix diabolique résonna sur tout les pans intérieur de son crâne, ses yeux devinrent noir puis l'iris se teinta de jaune. Il ne voulait surtout pas que ça arrive, il devait tout faire pour l'empêcher. Heureusement, le hollow n'avait pas assez de force (étrange ?) pour prendre plein contrôle, mais juste assez pour faire une action. Éloignant l'anneau de métal haut au dessus de sa tête, puis faisant tourner le manche entre ses mains, d'un cri épouvantable, il prononça ces mots. Cependant, il semblait qu'il y avait encore une part de Sôjiro au début de la technique.

«Take !»

D'un coup, l'arme prit une toute autre dimension. Ayant maintenant le diamètre aussi grand que le manche, l'arme mesurait six mètres, et sa force de frappe considérablement augmenté. D'un bond, sans prendre conscience que la femme qu'il visait était celle qu'il aimait, au fond de lui, derrière les yeux du Hollow, il exécuta une coupe verticale. Sa force n'avait pas changé, juste le fait qu'il soit armé d'une rage violente le rendait dangereux. Puis, Sôjiro revint à lui, la taille de l'anneau également.

Hrp : J'espère que tu as assez de ligne, car je risques de ne répondre à la suite de ce message que vendredi...

Il se prenait la tête d'une étrange façon, le zanpakuto au sol, les doigts proches de fendre ses orbites. Il avait un mal de tête surprenant, et de plus, il avait mal au coeur. D'un coup, il avait senti la présence du Hollow lui frapper le crâne et il n'avait eu le temps que de disparaître derrière la noirceur que prenait son âme lorsqu'il se faisait posséder. Ne prenant ni conscience de ses mouvements, ni de ceux de celui qui avait la possession de son corps, il se vit comme lors de la première possession : faiblard, sans consistance, avec l'étrange perception que son esprit n'était plus attaché à son corps. Enfin bref, le moment n'avait duré qu'un instant, mais juste le temps à son alter-ego de frapper Sayuri d'un magnifique coup tranchant.


Puis il disparut au même moment que Sayuri approchait d'un pas craintif. Elle ne semblait pas confiante, et Sôjiro n'aimait pas le fait de la voir ainsi. Ses yeux étaient éclairé d'eau, et le garçon ne voulait surtout pas l'alarmer. La présence maléfique de son être avait passé, il ne manquait plus qu'il se repose. Ce petit combat l'avait rendu un peu plus fort, croyait-il, mais encore une gros obstacle se barrait sur sa route, soit le fait de savoir le Hollow prêts à prendre le dessus constamment. D'une main assuré, il fit mur à la vision de la jeune femme de son corps, grâce à sa paume, puis tomba à genoux, l'autres main au sol pour ne pas délibérément s'effondrer. Il cherchait ses mots, il cherchait sa respiration, mais une chose était sûr, il ne cherchait plus quoi améliorer ou bien où aller. Son projet d'autrefois de rejoindre le Hueco Mondo pour se repentir d'une faute qu'il avait commis c'était évanouie, il sentait maintenant que si il voulait grandir, se serait aux côtés de la jeune femme. Sayuri serait autant son amie que son mentor, sous certain point. En gros, il sentait qu'il pouvait accomplir bien des choses à ses côtés.

« Sayuri... Je suis un peu fatigué... Pourquoi ne pas remettre ce petit jeu à plus tard ? Il regarda sa manche déchiré et sa plaie ainsi que son sang séché Et bien non, tu as gagné ! Il lui fournit un sourire Et bien, je crois que j'ai du chemin à faire pour te rattraper ma chère... Enfin, et si on parlait un peu... Heu, dormait... Non, se reposait... Enfin, j'aimerais bien communiquer avec Orochi pour m'apaiser... »

Il marqua une pause. Sans en prendre vraiment conscience, la "lance" reprit sa forme originale, soit le simple poignard de Sôjiro, et il le rengaina dans son fourreau. Son regard porta sur les écrits le long du coffrage de bois, il reconnaissait enfin ce qu'ils disaient. C'était le nom du géant qui c'était éveillé. Bien que cela soit stupide, car il lisait maintenant la langue qu'il parlait fréquemment, alors qu'il n'avait pas encore éveillé son zanpakuto, les lettres semblaient embrouillé, ce qui empêchait au garçon de reconnaître les caractères. Enfin, il posa l'arme sur ses genoux, heureux d'avoir pus voir la forme de son arme, mais un peu mélangé d'avoir si rapidement laissé la place à son alter-ego. Il fit même mine à Sayuri de venir se joindre à lui. C'était un doux moment malgré qu'un événement tragique c'était terminé. Sôjiro craignait-il que l'autre vizard lui en veuille ? Oui bien pensait-il qu'elle se félicitait de ne pas avoir succomber sous son coup ? Ou encore qu'elle était juste apaisé que rien de grave ne se soit passé ? Au fond, Sôjiro optait personnellement pour la troisième option, la mort n'avait pas encore frôlé cet entrepôt abandonné.

Son esprit se divisa, l'un resta à la surface du monde réel, l'autre entra aux confins de son monde personnelle. D'une part, il sentait la présence de Sayuri, de l'autre, il ne sentait rien. D'un côté il harmonisait sa respiration à celle qu'il aimait, ailleurs il était aveugle mais calme. C'était une drôle de sensation de partage qu'il avait présentement, il ne savait pas si il se sentait bien ou non.

Hrp 2 : Désolé si ça prend fin ainsi, mais pour moi, c'était un entraînement... Et j'ai le nombre de lignes... Enfin... Désolé si je te coupes ainsi dans ton inspiration, mais n'est-ce pas une belle fin ?

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