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| Matsumoto Rangiku [Terminé] | |
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Matsumoto Rangiku Vice-Capitaine de la 10ème Division
Nombre de messages : 13 Âge : 35 Date d'inscription : 25/07/2012 Fiche Technique : FT Matsu-Chan
Feuille de personnage Nom du zanpakutô/Nature du pouvoir: Haineko Niveau: Vice-capitaine // LVL 11 Reiatsu: (2500/2500)
| Sujet: Matsumoto Rangiku [Terminé] Jeu 26 Juil - 11:17 | |
| Nom : Matsumoto Prénom : Rangiku Age : Inconnu, bien qu'elle paraisse aussi jeune qu'une humaine de 26-27 ans. (¸.●'´----------------------------(¸.●'´*¤ Pour l'amour du saké ¤*`'●.˛)----------------------------`'●.˛) Description Morale : Un caractère en osmose avec le blason que la Muse loue de ses vers idylliques. Matsumoto n'est guère femme a se laisser abuser de quelques jettaturas. Du moins ne l'est-elle plus. Jadis frêle et effarouchée, s'agrippant épeurée au bras du Bambin devenu Homme aujourd'hui, la Dame s'érige comme sereine et confiante. Nulle arrogance ne viendra troubler la transparence de ses palabres, non, la Blondine n'est guère du genre d'enhardir de quelque chose que ce soit. Pas même des formes voluptueuses qu'elle arbore sans l'ombre d'une gêne. Ce qui fait d'ailleurs d'elle une femme naturelle et sans fard, intègre et honnête, et c'est à cet instant où l'on s'interroge : pourquoi donc s'est-elle vouée à une amitié des plus insolites avec l'insaisissable Ichimaru ? Une dette pour lui avoir sauvé la vie il y a bien longtemps alors que tous deux n'étaient encore que des enfants à l'aube d'une existence misérable. Gin est peut-être l'être qu'elle chérit le plus au monde et bien qu'autrefois, leur rang respectif au sein du Gotei les séparaient, une occasion s'offrait toujours à eux afin d'aller savourer la délicieuse liqueur si chère à la Dame. Elle voue en effet un culte au saké, et il n'est point rare de la surprendre ivre et chancelante au détour d'une venelle. Ceci lui valait d'ailleurs les fâcheries de son Capitaine bien-aimé, Hitsugaya Toushirou. Mais cela n'arrêtait point Matsumoto ! Il en fallait bien plus, convenez-en. Aujourd'hui encore, elle s'offre encore un peu de bon temps en compagnie de Renji, d'Hisagi et d'Ikkaku, quelque fois de Yumichika lorsqu'il a été auparavant drogué par ses soins. Il faut dire qu'ils forment une joyeuse assemblée d'ivrognes, Shunsui non inclus bien qu'il ne refuse guère une si affriolante invitation.
Sempiternellement espiègle, le fait d'être lieutenant n'altère en rien son sens de l'humour bien particulier. Au contraire, elle se plaît à taquiner ses amis, notamment Toushirou qui a son grand dam doit supporter ses petites drôleries. Néanmoins, ils s'apprécient et se respectent toujours autant. En dépit de son attirance pour les beuveries, Matsumoto demeure sérieuse lorsqu'il s'avère nécessaire de l'être, la Soul Society et son devoir de shinigami passent avant toute autre chose et c'est ce qu'il lui vaut l'admiration de ses hommes, ces derniers ne se refusant guère une petite minute de gâterie en mirant les divers charmes dont la Dame dispose.
Que dire d'autre ? Matsumoto n'est guère femme à se battre ... Elle préfère user de stratagèmes et de matoises ruses plutôt que foncer tête baissée à l'image de ses homologues de la onzième. Elle peut également être une oreille attentive, réconforte et maternelle, et ses palabres, bien que franches, ne laissent percevoir qu'une vérité non édulcorée. La paresse est également un trait de caractère omniprésent chez la Douce, au grand désespoir de son capitaine. Elle déteste par dessus tout les tâches administratives et ne cachent pas de le lui rappeler. Elle finit toujours par accomplir sa besogne, non sans grommeler dans son coin.
Description Physique :Ô Muse démiurgique, qu’elle accouche de sa verve éperdue le blason d’une Almée des plus impudentes. Les courbes se silhouettent sur un horizon d’azur, lequel miroite les fumées imprécises et cotonneuses de nuages immaculés. Que dire de cette Dame d’apparence si frêle et pourtant si forte de caractère ? Doutez-vous bien que jadis, la Douce ne reflétait point cet éclat de fleur épanouie sous un bain de lumière savoureux et maternel. Non, autrefois, l’Exquise ne ressemblait guère plus à une enfant brimée par les aléas capricieux des Moires, une beauté à naître sous les œillades versatiles du Bambin à l’argentine crinière.
Qu’est-elle en ce jour de quiétude avant le chaos ? Une femme enrubannée par les soins de la Création qui de sa menotte gantée d’inspiration, déversa en son moule d’albâtre les perles graciles et chenues qui viennent désormais façonner l’effigie qui s’esquisse sous les prunelles bilieuses de l’astre rutilant. Dulcinée des astéries … Choyée de milles attentions, de milles aubades, de milles Chérubins. Les foulées se font aériennes, comme si les Alizés de leurs ailettes vaporeuses hissaient la Dame en sa chaloupe féline et frétillante de vie. Un minois aux lignes exotiques, tréfilées et mirliflores, et desquelles s’écoule une factice et candide probité tel un masque espiègle ornant ce mièvre visage. Les doigts de Vénus moulèrent les traits tant la beauté et la grâce semblent se réincarner en cette frimousse archangélique. Allouant pureté et douceur à ce blason, le derme opalin chante cette force sereine digne d’une porcelaine finement ouvragée, ciselée d’élégance pour mieux enchanter les regards penauds osant effleurer tant de vénusté.
Viennent s’enchâsser en un écrin ouaté et orgueilleux, les prunelles malicieuses de la Dame au ris aussi clair et limpide qu’une onde jaillissant mollement d’une fontaine cristalline. Une nitescence diaphane frôlant la douceur hyaline d’un lac vaste et quiet se meut pudiquement en ses iris grandes et attisées de mille curiosités, offrant à son regard l’émerveillement sempiternel que peut éprouver un Bambin à ses premier balbutiements. Une pupille humide enflamme ainsi ses œillades facétieuses destinées au Monde malgré la torpeur larmoyante qui vient ternir cette luminescence alors que le Doucereux déambule non loin de la Désinvolte. De longs cils se courbent sur les paupières rosâtres, parfois elles chutent pour mieux dénuder d’une alacrité presque affligeante, les joyaux idéels de l’Exquise. Sur son large front éburnéen voguent et trémulent de finauds liserés cuivrés aux reflets blondins, lesquels s’accordent avec merveille à la chevelure leste qui vient choir en cascatelle vertigineuse dans le creux de ses reins. Les boucles mollassonnes vaquent ainsi sur son épitoge gracile, dévoilant son visage et rehaussant le teint albescent de ses pommettes poupines. Un nez droit et fuselé, subtilement recourbé, se sculpte en surmontant un sourire affable, flattant la pulpe graciosa et désirable de ses lippes savamment maquillées d’un écarlate raffiné et qu’une mouche discrète anobli avec insolence.
Viennent enfin les atours et la silhouette de cette Dame aux schèmes chamarrés. Les galbes aquilins se parent de soieries charbonneuses aux pans amples et harmonieux qu’une mante albuginée envoile avec impudence. Sur ses épaules ronde flotte un ruban rosé tandis qu'à ses hanches étroites pend nonchalamment le cocon mégissé au sein duquel sommeille Haineko. A son cou de cygne pend une chaînette qui vient s’éperdre ingénument dans un décolleté abyssal, ultime trésor que nul homme, pas même le Traître, ne saurait ignorer. (¸.●'´----------------------------(¸.●'´*¤ Un brin d'histoire ¤*`'●.˛)----------------------------`'●.˛) [Précision : j'emploie la seconde personne du singulier ce qui donne un style assez particulier, je l'avoue. Toutefois, dans le RP et dans mon post de test, je resterai à la troisième personne du singulier.] Le vélin se noircit et sur ces pages maculées voguent les bribes de ton passé en ce monde, d’où la vie t’exhala de son fruit, Dolce Almée que tu es, Matsumoto. L’histoire s’érige pour enfin laisser éclore entre ses pétales éthérées les estampes où tu te silhouettes, gracile Donzelle que tu fus, folâtrant, toute de vie revêtue pour mieux t’ébattre en un sillage argentin.
Vivaces vestiges de ton être sur Terre, il n’en reste aucun comme si tu ne fus qu’une triviale essence de la vie, un blasphème qu’il fallut étouffer, l’opprobre d’une fragilité ardue à concevoir. Tu ne fus qu’ombre, spectre de lumière en cette lande délétère, frêle bouton de rose dont les pétales viennent envoiler les galbes naissants par pudeur. Toi-même, tu n’oses confier le secret de ta fuite vers la Citadelle des Âmes, car nul souvenir ne vient se raviver de leurs couleurs tiédies, ta mémoire est désormais froidie en ce délabre maussade que Mnémosyne t'a infligé, Matsumoto. Cristaux ensablés, risée austère et mornes esquisses … La lande ne chantait point de mièvres homélies à ton ouïe de Jouvencelle. La lande hurlait, puis susurrait essoufflée les secrets qui vinrent se sublimer en ton âme. Cette lande meurtrie, lorsque tes paupières de rosat dodelinèrent, t’extirpant ainsi de cette léthargie affligeante, ton cœur se serra alors que tu perçus les premiers balbutiements d’une existence comblée de débines. Tes prunelles hagardes erraient vers des visages anguleux, charbonneux, turpides ou nostalgiques, nul ne daignant t’allouer quelques assistances et c’est ainsi que ta détresse débuta au sein de ce que les badauds nommaient avec dérision, le Rukongaï.
Damoiselle, tu errais par delà les ruelles et ton cœur se soulevait à chaque œillade que tu posais sur les miséreux, eux-mêmes pêchers que nul ne daigne mirer par mépris. Toi, tu fus comme eux, vêtue d’une robe de coton bleutée à l’image de tes sages iris myosotis, et tes pieds nus foulaient les poussières en quêtes de victuailles. Car sans que tu n’en aies réellement conscience, tes entrailles gémissaient, tous les jours de plus en plus sans que tu ne saches pourquoi tes flancs malingres t’affligeaient-ils de la sorte. Ce mal n’était autre que la faim, une sensation que les âmes éperdues ne connaissaient plus une fois arrivées à la Soul Society et qui pourtant lancinait tes sens de mille tourments.
Les ailettes de soies churent au grès ses risées moroses et la Chrysalide s’émut au sein d’une fange, œillade close sur ce monde dont les pourtours ulcéraient son cœur enfantin. Ce fut le bouleversement de ton existence, blondine Donzelle, et tous les jours, à ton esprit vient cette sempiternelle rengaine : comment en sommes-nous arrivés là ? Tu ne le sais et ne le sauras probablement jamais. Alors, tu le maudis avant de larmoyer sur son sort. Tu te dis qu’après tout il n’est pas tributaire de toute cette folie, qu’il ne te confia rien de ses schèmes car il ne désirait point te mêler à cela. C’est-ce que tu pensais, folâtre Chrysalide. Cette croyance pieuse n’œuvre que tel un garde fou, mais tu réfutes cette idée, et une fois encore, tu le maudis pour ses silences.
Le pâtis aride rutilait sous l’astre chrysocale, nul oisillon ne cancanait entre les volutes imprécises, nul rire ne dulcifiait le sifflement lascif et acerbe du sirocco, seul tes courbes chagrinées trémulaient, et ta silhouette peinturée se délinéait capricieusement à travers mille cristaux bistrés, chue et recroquevillée. Tes iris ripolinées se lovaient sous tes paupières, plissées comme si elles allaient se fendre en bris de chairs à l’image de ta plèvre, dolce Almée. Tes lèvres poupardes frémissaient et les lignes aguichantes de ton minois louvoyaient les poussières éparses. Plus rien ne semblait prendre forme dans ton esprit, plus rien ne comptait, plus rien ne subviendrait, tu t’en persuadais comme pour te complaire en cette idée que nul ne regretterait ton repos une fois encore.
Et pourtant, une saveur sucrée vint s’immiscer entre tes lippes, une savante fragrance édulcorait le nez fuselé qu’arborait ton délicieux minois et ce fut avec flegme que tes prunelles se dénudèrent enfin. L’image qu’elles te renvoyèrent fut trouble mais ce qui focalisa les bribes de tes pensées, ce fut ces fils argentins vivotant au gré d’un front d’ivoire.
« Toi aussi, tu la ressens ? La faim. »
Tes menottes d’albâtres glissèrent sur la denrée qu’une paume bienveillante apportait à tes lèvres, et enfin, tu pus te redresser afin de contempler ce visage impudent. La peur afflua tout d’abord en ton être, une défiance instinctive te fit reculer, mais le visage blafard ne s’en émut point. Peut-être était-il habitué ? Peut-être te sentis-tu embarrassée car finalement, un fin sourire vint tordre tes lippes. Tes paupières vinrent se clore tandis que tu rendais hommage aux denrées offertes et cet insolite Bambin prit place à tes côtés. Tu ne le vis point mais tu le ressentis. Il ne semblait guère vil en dépit de son sourire des plus angoissants, pas plus que ces êtres autolâtres qui ne daignèrent point s’abaisser afin de t’aider à te jucher sur tes frêles jambes. Peut-être par dépit, par résignation d‘avoir toujours été seule, lui accordas-tu ta confiance sans même connaître son nom. D’ailleurs, tu songeas à le lui demander par déférence mais lorsque tes paupières se soulevèrent, ton œillade ne ricocha que sur une lande évidée de toute autre silhouette hormis la tienne. Le Bambin avait disparu avec ses mystères, et déçue, persuadée de ne jamais le revoir, tu t’esbignas à ton tour, frêle Chrysalide.
Un soir en bagatelle, siégeant au bord de l’onde sereine, tes phalanges effilées caressaient l’herbe émeraude lorsque tu sentis à ton ouïe un soupir murmuré.
« Ichimaru Gin. »
Ton minois se détourna avec célérité et un piaillement de surprise feignit d’entrouvrir tes lèvres. Il était revenu et un sourire de gratitude illumina les courbes vénusiennes. Ton nom lui fut soufflé alors que ton minois s’inclinait d’humilité face cet Ange qui t’avait arraché à la vicissitude du destin. Une sincère amitié naquit entre vous deux, âmes si différentes, toi envoilée de probité candide, lui enténébré d’une turpide désinvolture. Ton existence retrouva une once de gaieté à ses côtés et ton enfance fut malgré tout jalonnée de rires et d’instants heureux. Tu ne survivais plus, tu vivais. Une maisonnée en lambris délabrés vous servait de jardin secret, vous y déposiez vos secrets et vos rêves à la lueur de vos songes. Tu t’y assoupissais, repue de tant de drôleries, il veillait sur toi, avant de s’évaporer tout aussi intriguant qu‘il apparaissait plus tard. Tu le maudissais pour ses silences, mais tu l’adorais de tout ton être, alors il pouvait bien te délaisser quelques instants tant qu‘il revenait.
Oº°**°ºOº°**°ºº°**°ºOº°**°ºO Néanmoins, les jours durant lesquels tu t’adonnais à des jeux enfantins avec le Bambin s’espaçaient. Vous étiez au crépuscule de votre adolescence et il te confia pour la première fois ses folles ambitions. Devenir un shingeki afin d’échapper à cette opiniâtre servitude ! Une harangue emplie de fougue, vivace émotion jusqu’alors inconnue chez l’Autolâtre, et toi, admirative, tu applaudissais de toute tes forces, le soutenant dans son entreprise.
Il disparut alors quelques temps pour revenir quelques mois plus tard. Tu t’épanouissais de jour en jour malgré la rudesse de ton quotidien, et lorsque tu le revis, s’il n’avait point eu ce sourire qui lui demeure si cher, s’il n’avait pas eu cette crinière aussi limpide qu’une onde cristalline, tu ne l’aurais point reconnu, jobarde Chrysalide. Il avait revêtu l’informe estudiantin, et il n’eut pas à formuler les termes de sa réussite, car tu pouvais aisément le noter rien qu’en l’adulant de tes œillades. Tu te sentais heureuse pour lui, lui qui ne dévoilait jamais une once d’émotion.
Les années défilaient, et vint le jour où toi aussi, tu fus animée du désir de suivre ses traces. Son initiation s’était achevée et il te disait avoir intégré la meilleure de toutes divisions, que son talent attisa l’intérêt du meilleur des capitaines. Le Sycophante te transmit ainsi son ambition, et il te fit entrer à l’Académie en t’assurant qu’il ne serait jamais loin de toi. Ce que tu vécus durant ces années n’était rien comparé au labeur enduré au Rukongaï. Tu travaillais ardemment certes, mais l’existence à l’Académie y était plus paisible, et des jeunes gens issus eux aussi de la misère vinrent à toi. Renji et Rukia, deux orphelins du 78ème district se lièrent d’amitié à ta personne et ce fut réciproques. Que de liesse ! Vinrent s’accoler à cette joyeuse troupe, Hinamori Momo et Kira Izuru. Ce fut d’ailleurs l’avènement des soirées imbibées d’une liqueur des plus délectables, le saké, lettrines sèches et puissantes qui égayaient ton esprit de fantasques jobarderies. Gin te rejoignait parfois, et tous deux vous vous adonniez à cette mirifique boisson en un concerto de rires et de facéties.
A l’issue de ces années d’initiation, tu reçus Haineko, ton Zanpakutô avec lequel tu entretins un labeur régulier de sorte que tu puisses maîtriser le Shikai au bout d‘un siècle d‘existence. Entre temps, tu retournas au Rukongaï, peut-être par nostalgie, ou peut-être parce que les bars servaient un saké moins ruinant qu’au Seireitei. Tu y fis une rencontre des plus troublantes, un jeune garçon aux cheveux blanchâtres et aux iris cérulés se faisait vilipender par un marchand. Tu intervins bien sûr, et enorgueillie de ton acte, tu lui confias à ton tour l’ambition de s’ériger comme Shinigami. Tu ne le retrouveras que plus tard … Ce garçon se nomme Hitsugaya Toushirou, et il sera ton capitaine.
Gin était devenu lieutenant de la cinquième division avant de migrer vers le capitanat de la troisième division. Cela te rendait fière bien sûr et tu ne te lassais point de lui dire qu’il soit agacé ou non. Tu rencontras le capitaine Aizen Sôsuke alors que tu intégrais le second siège de la dixième Division. Tes amis avaient eux aussi fait leurs preuves et intégraient tour à tour les places de lieutenant dans diverses divisions ce qui ne vous empêchait nullement de vous retrouver lors de ferrades improvisées. Tu te lias également d’amitié avec deux énergumènes de la onzième, Madarame Ikkaku et Ayasegawa Yumichika, puis aussi avec le prodigieux Hisagi Shuuhei. Oº°**°ºOº°**°ºº°**°ºOº°**°ºO L'existence au Seireitei fut nimbée de plénitude, la Chrysalide que tu étais se mua en un papillon choyé de mille grâces. Certains de tes atouts commencèrent à se faire connaître au sein du Gotei, et les oeillades mièvres des hommes se faisaient plus insistantes mais que diable ! Cela t’importait peu. Tu étais entièrement vouée à ton devoir de shinigami, jusqu’au jour où les pouvoirs de Rukia furent insufflés à un humain du nom de Kurosaki Ichigo. Dès lors, d’étranges évènements se produisirent et des rumeurs circulaient, le fruit de ces exhortations n’étant autre que ton ami d’enfance. Tu refusais de les croire et t’évertuais à le défendre. Rukia fut enfin ramenée à la Soul Society et la sentence de mort fut tombée, ce qui te bouleversa, délicieuse Almée. Puis les ryoka s’immiscèrent au sein de la cité des âmes, puis au sein du Seireitei. C’est alors qu’Aizen fut retrouvé mort par sa lieutenant, Hinamori et indirectement, Ichimaru fut soupçonné par la Donzelle mais également par Hitsugaya. Tu ne savais plus que penser, ni à qui accorder ta confiance, Matsumoto, mais tu préféras garder tes expectations et garder le silence.
Hinamori fut enfermée avec Kira suite à une joute ayant éclatée entre eux deux. Cette situation, le désespoir de la frêle Hinamori te chagrinait et parfois, tu allais veiller sur cette enfant jusqu’au jour où elle reçut la lettre qu’avait écrite Aizen à son intention. Elle s’extirpa de son enclave, larmoyante et courroucée, pour enfin se rendre là où se tenait l’assassin de son capitaine bien-aimé. Gin et Hitsugaya s’y trouvaient. Et la limbe d’argent pointa celui que la Donzelle nommait « Blanchet ». A ses yeux, il était le meurtrier. La Jouvencelle, aveuglée, tenta de l’occire en vain sous l’œillade close du Serpent. Il ne lui fallut attendre guère longtemps pour être défié par le Génie. Et c’est là qu’un combat de virtuoses s’ensuivit. L’éclat de Shinzô faillit percer les chairs de la Jouvencelle mais comme apparue de nulle part, ta lame intercepta le rais d’argent qu’un matois stratagème mimait sur les toits du Seireitei.
Tes prunelles escaladèrent ses traits, il semblait effrayé à la pensée qu’une mort pouvait surgir de la main du Dragon de glace. Tes soupçons s’affirmèrent lorsque tu le vis, mais ne s’apaisèrent point lorsqu’il défit son Zanpakutô. Puis il disparut, ne t’allouant nulle palabre, ne te confiant point où il se rendait comme d’habitude. C’est la dernière fois que tu le vis, avant que ses schèmes apparaissent enfin.
Aizen n’était point mort, et Gin n’était au final qu’un sbire à l’image de Tousen. Leur but ? Dérober l’Hôgyoku enfermé en Kuchiki Rukia. C’est là que tu le revis une ultime fois. Tu croyais l’avoir arrêté, l’avoir piégé tout comme il t’avait piégée toi, Matsumoto. Mais il parvint à s’extirper de ton étreinte, il s’en excusa, et tu le maudis une fois encore.
« Je suis désolé »
Des paroles, encore des paroles, qui firent bouillir ton sang de rage tandis que l'image des traîtres, aidés par des hollows, s'évanouissait dans le ciel d'azur. Rukia était sauve, et cela embauma ton coeur un infime instant. L'heure était grave, tu le savais, Matsumoto, et ton estomac se noua de chagrin lorsque tu vis les dégâts causés par les traîtres. Tous étaient blessés, l'âme tout autant que le corps, et toi, tu n'étais guère mieux lotie. L'être que tu chérissais plus que tout t'avais trahie, certes, mais il avait partcipé à la destruction de votre monde. Cela t'était intolérable et tu te juras, délicieuse enfant, qu'il paierait.
Tu te vouais inlassablement à ton devoir de shinigami, comme pour oublier le chagrin qui étreint ton coeur. Tu demeurais auprès de tes compagnons et fidèle à ton capitaine. La monotonie allait s'insinuer en toi quand tu reçu l'ordre de te rendre sur Terre, à Karakura pour contrer la récente résurgence de Hollows. Là tu te lias d'amitié avec la douce et frêle Inoue, tu t'entraînas avec opiniâtreté afin d'obtenir le bankai. Tes mouvements se faisaient plus agiles, tes frappes plus puissantes mais tu ne parvenais point à libérer l'ultime forme d'Haineko. Puis vint le jour où des arrancars d'une puissance nouvelle, créés par le Fourbe, firent leur apparition. Toi et tes comparses, vous vous battirent avec hargne mais vous n'aviez pu empêcher l'inévitable : l'enlèvement d'Inoue. Le Gotei vous rappela à la Soul Society. Et toi Matsumoto, en ce moment même, tu te prépares à l'affrontement le plus éprouvant de toute ton existence.
Dernière édition par Matsumoto Rangiku le Ven 27 Juil - 11:24, édité 2 fois | |
| | | Matsumoto Rangiku Vice-Capitaine de la 10ème Division
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Feuille de personnage Nom du zanpakutô/Nature du pouvoir: Haineko Niveau: Vice-capitaine // LVL 11 Reiatsu: (2500/2500)
| Sujet: Re: Matsumoto Rangiku [Terminé] Jeu 26 Juil - 11:21 | |
| Division souhaitée : Lieutenant de la 10e division Nom du Zanpakutô : Haineko qui signifie « Chat de cendre ». Type de votre Zanpakutô : Haineko est un Zanpakutô aux propriétés de feu, ainsi l’Exquise peut maîtriser cet élément à sa guise depuis qu’elle a accédé au rang de lieutenant alors qu‘autrefois elle ne pouvait manipuler que les cendres. Description du Zanpakutô non libéré : L’éclat cristallin n’ondoie que rarement au son grand dam, servilement enclavé en son fourreau de cuir. Œuvre de magnificence, ciselée en un argent des plus épurés, le tranchant assassin s’étire en une courbe miroitante, comme à l’infini. Armé surprenante de par sa longueur, la valse du Zanpakutô alors qu’il pourfend les airs n’en demeure que plus éblouissante. Sa garde d’un métal délicatement ouvragé se façonne en un rectangle aux angles arrondis, tandis que sa poignée se colore de nuances sanguines. Description du Zanpakutô Shikai : La Douce prononce « Unare ! », plus trivialement « Rugis ! ». Soudainement la limbe s’évapore au gré de l’éther, une bruine fuligineuse arpente ainsi les formes imprécises et cotonneuses sans que l’infortuné puisse anticiper l’endroit où frappera Haineko. Les cendres acérées brûlent en une multitudes d’escarres simultanées les chairs de l’ennemi. On peut aisément comparer le shikai de Matsumoto à celui de Kuchiki Byakuya tant ils se ressemblent au niveau de l’aspect. Techniques Shikai : Aucune. - Matsumoto maîtrise parfaitement le Shunpo, une des quatre techniques de combat propres aux shinigamis. C'est une compétence basée sur l'agilité et qui permet de se déplacer très rapidement.
- Elle maîtrise également le Kido et possède de fait une bonne compréhension de ces enchantements pour les reconnaître et les réaliser.
Description du Zanpakutô Bankai : Aika no Ameratsu, qui signifie « l'Elégie d'Ameratsu ». Le Chat devient Déesse en cette incantation des plus insolites. Ce fut comme si, telle la légende qui lui demeure si chère, la Dame rutilante enclavée en cette prison de cendres chaotiques s'en extirpât grâce à l'aubade langoureuse de l'Almée. Le Zanpakutô, de flammes opiniâtres, s'enrubanne et le bankai s'éploie en un vaste champs orné de créatures informes et enflammées, avatars de la Déesse répondant aux ordres de la Délicieuse. Par ailleurs, l'énergie spirituelle voit son flux se réduire, comme figé par l'apparaissance d'Ameratsu la divine. Les avatars s'évaporent au gré de la bise, tels une multitude de shikai dont les propriétés demeurent similaires. Techniques Bankai : Aucune.
[Bankai inventé] (¸.●'´----------------------------(¸.●'´*¤ Test RP ¤*`'●.˛)----------------------------`'●.˛) Les mouchetis argentins louvoyaient les nues rondes et immaculées éperdues au gré d’interminables corridors et venelles. Le minois de la Délicieuse s’éludait tantôt euphorique tantôt bilieux face à tant de merveilles aussi étrangères que troublantes. Là, au Hueco Mundo, il s’était reclus depuis d’inlassables années durant lesquelles elle n’avait fait que quêter une infime parcelle de vie où qu’il se terrât. Les légères phalanges vinrent flatter l’airain d’or et de carmin d’une pantomime songeuse et les flancs de sinople virent errer les rais laiteux de sa seconde menotte comme si la Douce souhaitait s’y fondre d’un vœux inavoué. Cette besogne bien qu’elle l’eut quémandée avec verve auprès du Gentillâtre, sema les germes du doute en son cœur, peut-être ne désirait-elle point poser les yeux sur ce qui se passait réellement en ce monde blanchâtre.
Dunes dont les pommettes ensablées se voient chahutées par les facéties moroses du sirocco, frondaisons bistrées dont les reflets mirent les astéries vacillante en ces lambrequins nocturnals. Contempler cette œuvre des plus insolites insinua en la Dame une réelle félicité bientôt usurpée par cette harangue distillant le crachin des affres en ses pensées. Les lippes de la Bambine se maquillaient cependant d’un affable pincement, rien ne devait ternir cette ambiance jusqu’alors guillerette jalonnée de ris et de vociférations, de drôleries et de piques matoises bruissant en son dos.
Ses comparses de ferrades déambulaient en son sillage avec échos, il ne faisait alors aucun doute que leur infiltration fusse ainsi trahie par-delà la citadelle régalienne, cloître de l’élite aux voiles neigeux. L’éruptif à la crinière rutilante les avait alors guidé en ce lacis tortueux malgré moult errances et séditions excédées émanant de ce cher Madarame.
« Nous sommes perdus… »
Quinaudes furent les palabres s’extirpant telles les notes fugaces d’une mélopée suave et minaudière. Les sourcils se froissèrent et le front constellé d’estafilades rouquines s’affaissa sous les traits mue d’une jouasse bisbille. La silhouette aux courbes replètes et aguicheuses, spectre de grâce et de lumière où viennent se lover mille trésors, pivota d’une pirouette folâtre et les œillades purent escalader les sillons de chacun des faciès avec flegme. Les fils d’or pluvinaient avec jeu en une sérénade rassérénée le long de ses flancs envoilés de cotons charbonneux que revêtait autrefois l’homme pour lequel ses foulées dansaient désormais en ce dédale marmoréen.
« En plus, j’ai l’impression qu’ils tombent moins depuis quelques temps… »
Constatation riante et désopilante tant la situation ne semblait prompte à s’y prêter mais la Sulfureuse était ainsi, franche et jobarde, imbue d’une ingénuité dénuée de vaine niaiserie délaissant les rumeurs à leurs boiseries poussiéreuses. Les graciles menottes plissèrent les tulles rubanant avec pudeur l’opulente « vallée des dieux » tant adulée par cette peluche aux idées lubriques et à la volonté vaseuse. Les jambes interminables aux lignes aquilinnes se dandinaient mollement si bien que leur Maîtresse souffla un chuchotis mielleux avant qu’elle ne s’engouffre plus encore d’un pivot de talons vers cet inconnu des plus angoissants.
Dernière édition par Matsumoto Rangiku le Mer 1 Aoû - 12:52, édité 1 fois | |
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| Sujet: Re: Matsumoto Rangiku [Terminé] Ven 27 Juil - 11:23 | |
| Fiche terminée, je pense n'avoir rien oublié. Pour les techniques, je me suis fiée à ce que nous savons de Matsumoto.
En espérant que cela convienne. | |
| | | Sayuri Hana [Staff™] Kaze No Hime / Vizard Ultime
Nombre de messages : 1261 Âge : 31 Date d'inscription : 21/10/2009 Fiche Technique : Ici!
Feuille de personnage Nom du zanpakutô/Nature du pouvoir: Akai Niji Niveau: Vizard Surpuissant / LVL 15 Reiatsu: (2700/13100)
| Sujet: Re: Matsumoto Rangiku [Terminé] Mer 1 Aoû - 12:38 | |
| Bonjour! C'est une fiche comme je n'en avais encore jamais vues. J'avoue avoir eu du mal à la lire et à la comprendre, mais j'ai réussi! *-* Certains passages restent un peu flou pour moi -en particulier au départ de la description physique- mais je ne doute pas de leur exactitude. Je dois sûrement manquer de culture littéraire pour comprendre toutes les références. Deux petites choses me chiffonnent néanmoins au niveau du zanpakutô. Dans le type du zanpakutô : - Citation :
- depuis qu’elle a accédé au rang de capitaine
Pourtant Matsumoto n'a jamais été capitaine, même si son zapakutô est bien de feu et provoque des brûlures. ^.^ Et pour le bankai, j'aimerais être certaine de ce que j'ai compris : En gros, c'est similaire à plusieurs shikai, si j'ai bien compris. Je n'ai rien d'autre à dire, si ce n'est que la plupart des membres -je pense en partie aux plus jeunes même si des plus âgés risquent d'avoir le même souci- risquent d'avoir du mal à te comprendre et à te suivre dans les RP tellement le niveau de langue est haut. ^-^ Voilà voilà~! =) | |
| | | Matsumoto Rangiku Vice-Capitaine de la 10ème Division
Nombre de messages : 13 Âge : 35 Date d'inscription : 25/07/2012 Fiche Technique : FT Matsu-Chan
Feuille de personnage Nom du zanpakutô/Nature du pouvoir: Haineko Niveau: Vice-capitaine // LVL 11 Reiatsu: (2500/2500)
| Sujet: Re: Matsumoto Rangiku [Terminé] Mer 1 Aoû - 12:47 | |
| Bonjour, Ne t'inquiète pas, je travaille dans le milieu littéraire, mais j'ai sans doute trop forcé. Merci de t'être donnée la peine de lire cette fiche. =) Comme j'adore ce personnage, je voulais faire quelque chose de parfait. Tu as tout à fait raison, je me suis honteusement trompée : Matsu n'est pas capitaine, je modifie ça de suite. Pour le Bankai : oui c'est tout à fait ça ! Pour l'écriture : je rédigerai de manière plus fluide, je comprends bien que certains termes sont désuets et très peu utilisés dans le langage courant. | |
| | | Sayuri Hana [Staff™] Kaze No Hime / Vizard Ultime
Nombre de messages : 1261 Âge : 31 Date d'inscription : 21/10/2009 Fiche Technique : Ici!
Feuille de personnage Nom du zanpakutô/Nature du pouvoir: Akai Niji Niveau: Vizard Surpuissant / LVL 15 Reiatsu: (2700/13100)
| Sujet: Re: Matsumoto Rangiku [Terminé] Mer 1 Aoû - 20:26 | |
| Donc je valide~ Ne t'inquiètes pas pour le reiatsu, il sera réajusté prochainement. | |
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| | | | Matsumoto Rangiku [Terminé] | |
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